chats

  • Ah, cet engouement pour les animaux de compagnie

    … Il m’est bien difficile de manifester de la considération et de la vénération pour ces personnes, ces familles, qui en France, en Europe, en Chine… Font de leur animal de compagnie – un chien, un chat, un lapin, un hamster, un petit singe, un canari, une poule, un furet, un marcassin, voire même un serpent boa ou un lionceau… Ou encore un cheval, un âne, L’égal d’un enfant adoré et gâté, tel un « petit dieu »…

    De tous les animaux de compagnie dont la plupart d’entre eux sont des animaux sauvages non destinés à la domestication (furet, marcassin, singe) les deux seuls dont l’inévitable et naturelle production d’excréments – urine, matière fécale – peut être « aisément » gérée – si l’on peut dire – sont assurément le chien et le chat…

    Le chien, avec la « promenade quotidienne » matin et soir ; et le chat avec la litière à changer, qui absorbe et « fait donc office » de WC…

    Encore que… Le jeune chien jusqu’à l’âge de six mois « fait » là où il se trouve, comme un bébé ou un très jeune enfant auquel on ne mettrait pas de couche… Et le chat errant recueilli, introduit dans la maison, ne prend pas forcément, à l’intérieur, le chemin de la litière…

    Quant à tous les autres animaux « domesticables » - mais demeurant des animaux sauvages- avec le caca et le pipi, c’est la cata !

    Le petit singe, vêtu comme un petit garçon ou une petite fille, dressé à se tenir à table et à utiliser une fourchette, avec lequel on dort et que l’on presse sur sa poitrine, le faisant entrer dans le pyjama… Il « fait » là où il se trouve, par terre, sur le canapé, dans le pieu, sous le guéridon dans le salon…

    Et de même le furet, la poule (qui elle, fiente), le marcassin, le hamster (mais lui c’est moins gênant puisqu’il fait dans sa cage), le lapin (petits pois noirs sous les lits), le serpent boa (peut-être lui, dans le trou de la baignoire et ça bouche les canalisations), le lionceau, le cheval (pour ce dernier si t’as un jardin, la merde de dada ça fait du bon fumier)…

    En fin de compte, avec tous ces animaux de compagnie en vogue, quasi consommateurs au même titre que les humains puisqu’on a pour eux des boutiques, des pensions, des joujoux, des pâtisseries, des hôtels même, et qu’on prend des assurances pour les soigner, les opérer en clinique vétérinaire… Ça en fait, des merdes à gérer ! Des tonnes de merde ! De la pisse… Et… De la jute de quiquète de toutous mâles au bas des manteaux et des trenchs de leurs jeunes ou moins jeunes maîtresses chic…

     

     

     

  • Chats en vadrouille

    Minou 1

    … Ce minou tigré à queue coupée est l’un des sept ou huit autres minous, tous à queue coupée mais de différents pelages ( un gris cendré à pattes blanches, un noir, un tigré à trois couleurs…) qui ont élu domicile autour du cabanon au fond de mon jardin.

    Celui que j’ai pris en photo m’accompagne dans mes travaux d’entretien dans le jardin, posté à moins de deux mètres de moi, et m’observant d’un regard que je qualifie de « bienveillant », ne se laisse pas pour autant approcher de plus près et encore moins toucher…

    Une sorte de « conversation » s’établit durant quelques instants entre ce minou et moi, par le regard que nous portons l’un à l’autre, s’apparentant à un langage…

    Ces sept ou huit minous familiers me débarrassent depuis deux ans, des taupes, des mulots et des souris dont je ne vois plus, des taupes les monticules de terre, et, des mulots et des souris, le museau ou la queue…

    Un jour une pie becquetant à terre près d’un poteau de clôture fut arrêtée dans son envol par ce tigré à queue coupée qui, juché sur le poteau, a fondu sur la pie. Ayant assisté « en direct » à la scène, je n’ai pas été choqué tant je trouvai cela « dans l’ordre des choses » (l’ordre naturel)…

    Durant ces deux dernières années, il en fut un, un gros roux aux yeux verts, très sauvage, très fuyant, détalant à toute vitesse à la moindre approche de dix mètres de lui, que je ne vois plus… Et qui était visiblement un matou très dominateur, ne laissant approcher des gamelles remplies de croquettes, aucun autre de ses congénères devant se résoudre à attendre que la place soit enfin libre.

    De ces sept ou huit minous, le plus « emblématique » est un gros, un énorme tigré trois couleurs à longs poils et queue touffue, que nous avons, mes voisins et moi surnommé « Bourru », et qui lui, parfois, se laisse approcher et même caresser…