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Actualité, sujets de réflexion
  • Bing Copilote

    … Il est certain – et heureux – que « Bing Copilote » c’est bien mieux, mille fois mieux que Recherche Google et autres moteurs de recherche que l’on utilisait avant l’arrivée de « Bing Copilote »…

    Lorsque tu poses une question précise et correctement formulée à Copilote, tu obtiens en 1 ou 2 secondes une réponse détaillée et appropriée, ce qui est bien plus simple, bien plus pratique, que jadis, lorsqu’il fallait faire défiler plusieurs pages Google de liens et choisir le bon lien… En réponse à la phrase de quelques mots que tu avais inscrite dans la barre de recherche…

    En recherche Google ou autre en effet, c’est assez rare que le résultat apparaissant (plusieurs pages de liens) corresponde exactement à ce que tu recherches : tu tombes sur des liens « censés répondre » mais parfois éloignés de ce que tu recherches sinon même totalement étrangers à ta demande… Et, lorsqu’enfin tu cliques sur le « bon lien » il n’est pas sûr du tout que ça t’éclaire vraiment…

    Bon c’est vrai : entre le temps de recherche dans des encyclopédies et des dictionnaires qu’il te fallait avant Internet ; et le temps de recherche de liens sur Google… « Y’a pas photo » !

    Et à présent avec Copilote, c’est le « top du top » !

    Une recherche « traditionnelle » en consultant des documents, des ouvrages, des encyclopédies, des dictionnaires, comme on le faisait avant Internet… C’est du « travail purement mécanique » (et fatiguant) et qui n’apporte rien de plus à ton développement intellectuel personnel…

    Alors que, délivré de ce « travail » purement mécanique, cela te laisse davantage de temps et de possibilités, justement, pour développer ton esprit, ton intelligence, ta créativité…

     

    Cependant – il faut le dire – le « hic » dans cette affaire de Bing Copilote, c’est d’être en capacité d’utiliser l’Intelligence Artificielle mise à notre disposition, avec toute son indépendance d’esprit, sa liberté que l’on parvient à construire en soi dans un monde où la liberté est illusion ou factice ou conditionnée ; et avec en soi un potentiel de capacité de réflexion, d’analyse, de « clairvoyance » si possible… Sinon, tu deviens un « humanuscule » ( pas très loin du robot ) …

     

  • Annulation de baptême

    … J’avais envisagé de me faire radier des registres de baptême catholique ( c’est tout à fait réalisable https://acteurs.uepal.fr/public_files/file/160909_radiation_du_registre_des_baptemes.pdf )

     

    En janvier 1948, né à Linxe dans les Landes où mon grand-père maternel était à l’époque Receveur des Postes (je suis né dans une chambre au 1er étage du logement de fonction de la Poste) il était « impensable » dans un village Landais ou ailleurs en France, que le petit-fils du Receveur des Postes ne reçoive pas le baptême catholique… Mes grands parents n’étaient pas croyants mais ma grand-mère pour le « qu’en dira – t -on » à l’époque, décida que je devais être baptisé (mon grand-père, pour sa part, aurait tout à fait conçu que je ne sois point baptisé en dépit de ce que les gens du village pouvaient penser)…

     

    Ma mère ayant passé le temps de sa grossesse chez ses parents, je suis donc né – avec l’aide d’une sage femme – dans la chambre située juste au dessus du bureau des PTT (depuis, la poste a changé de place à Linxe)…

     

    Mais après réflexion j’ai renoncé à faire cette démarche d’annulation de baptême : cet acte étant officiel et enregistré, « par les temps qui courent » je me suis dit que si quelque part -on sait jamais- ça se savait (les Autorités en place, les « neunœils investigateurs ») l’on pourrait me soupçonner de vouloir « embrasser » une autre religion (en particulier l’Islam)…

    Du coup, je reste un baptisé catholique… Mais je remercie mes chers parents -qui ne sont plus hélas, de ce monde - de ne pas quand j’étais môme, m’avoir envoyé au cathéchisme, de ne pas m’avoir fait faire ma communion, de ne pas m’avoir fait donner une « éducation religieuse »… Je remercie mes beaux parents d’avoir accepté que je n’emmène pas leur fille à l’église pour me marier…

    Lorsque de ce monde je disparaitrai, je serai enterré civilement…

     

    Cependant, durant les premières années de ma vie d’adulte j’ai lu la Bible entièrement (L’Ancien et le Nouveau Testament) ainsi que le Livre des Mormons – mais pas la Torah – et, un peu plus tard dans ma vie, j’ai lu entièrement le Coran…

    Mais cette lecture des Écritures, je l’ai faite avec mes yeux, avec mon regard et avec mon intériorité de « témoin de mon temps » … Pour ainsi dire d’une manière qui s’apparente à la lecture que peut faire une personne d’esprit scientifique en regardant la nuit, le ciel, les étoiles, à l’œil nu… Dans la mesure où peut s’associer à l’esprit scientifique, de l’esprtit philosophique…

     

    Comme j’ai déjà dit : « Dieu, ou Allah ou Jéhovah, ou encore Eloïm ou le Père Céleste »… Il faut peut-être l’aller chercher dans l’ère de Planck qui est celle partant d’un instant d’origine inatteignable et qui va jusqu’au moment où l’univers se met à exister en une dimension la plus petite mathématiquement connue, d’un diamètre égal à la longueur de Planck… 1,616 255(18)×10−35 mètre… L’ère de Planck étant en quelque sorte le temps durant lequel s’élabore le « projet » avec les tout premiers éléments et particules qui « à un certain moment » vont commencer à s’assembler, où de l’énergie produite selon les lois de la physique, sortira de la matière… (La « main de Dieu » pour les croyants)…

     

     

  • "Tout va mal" ... Sans doute mais ...

    … L’hôpital va mal, l’école va mal, les campagnes sont sans médecins, dans les services administratifs ça va mal, le numérique et les automatismes avec la robotique déshumanisent, la polémique se substitue au dialogue ; l’orthographe, la grammaire et le sens des mots se délitent…

    Mais les personnes de bonne volonté sont bien présentes dans l’espace public, partout, à l’hôpital, à l’école, dans les services administratifs, au travail, dans les magasins, sur les aires d’autoroute, dans les trains, dans les fêtes, au bistrot du coin, dans le lotissement ou le quartier où l’on vit…

     

    L’accueil, la gentillesse, le renseignement à fournir, la volonté de « faire pour le mieux », le sourire, le regard, la considération, l’écoute… Ça existe !

    Notre pays, la France, c’est  plus, bien plus ça, que tout ce qui va mal relayé à longueur de journée par les médias, par tous les détracteurs et les pessimistes de « tout poil »…

    Et la « Résistance » c’est celle de la somme de toutes les bonnes volontés, bien plus que celle des révolutionnaires en paroles et en actes (surtout il faut dire en paroles)…

    La résistance qui est celle des personnes de bonne volonté, de la volonté d’accueillir, de renseigner, d’aider dans les démarches, d’écouter, de faire pour le mieux, de sourire, de regarder, de considérer… C’est la résistance à laquelle les puissants, les décideurs, les « maîtres du monde » avec le système et l’économie qu’ils mettent en place soutenus par la technologie… Doivent faire face, mais ignorant superbement l’existence de centaines de milliers de personnes de bonne volonté, et jusqu’à même méprisant et ou niant l’existence de ces centaines de milliers de personnes… Il ne leur vient jamais à l’esprit qu’à force de cette résistance là, ils sont condamnés à disparaître, et qu’au contraire ils persistent à croire, à tenir pour établi, qu’ils seront toujours les « maîtres du monde »…

     

    Nous n’avons plus de gouvernement, à l’Assemblée Nationale ça frite, ça se déchire, ça se crispe, ça débat sans résultat ; les Télés nous servent les mêmes daubes… Mais au quotidien, quand tu vas à l’hôpital, au commissariat de police, à la sous-préfecture, au garage, à l’épicerie, dans une boutique de galerie marchande de grande surface, quand tu fais la queue à la caisse du Leclerc géant, partout où t’as besoin d’aller pour acheter quelque chose, un produit, n’importe quoi, un service… On t’accueille, on te sourit, on te regarde – c’est peut-être que de l’apparence mais c’est pas si sûr que ça – en un mot, « ça marche quand même dans ce pays la France » (même si « ça baigne pas »)…

     

     

  • De l'approche de la vie à l'approche de la mort

    … « L’approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l’approche de la vie, il serait tout aussi terrifié »

    [ Charlie Chaplin ]

     

    … L’approche de la mort terrifie… Et interroge.

    Mais, si nous savons que pour nous, c’est à dire l’être que l’on est avec tout ce que l’on possède – de capacités en soi, de biens matériels ; et avec tout ce que l’on voit, que l’on ressent, que l’on produit, transmet, apprend… Si nous savons que tout ce qui nous concerne s’arrête à notre mort, nous savons aussi que tout ce qui n’est point nous, c’est à dire les autres humains, les choses qui nous entourent, ce qui se dit et se fait, ce qui s’observe, ce qui se produit, se transmet, s’apprend ; que tout cela continue… Tant qu’il y aura des humains, des êtres vivants, en cet endroit de l’univers qui s’appelle La Terre…

    En quelque sorte, ce qui continue qui n’est plus nous, c’est peut-être ça la « vie éternelle » et tant que nous sommes nous-mêmes encore vivants, nous le savons et c’est ce savoir là qui contribue, à mon sens bien davantage que ne le fait la Religion, à nous rendre la mort moins terrifiante… Car ne demeure vraiment terrifiant, que le fait de ne plus pouvoir observer, témoigner, ressentir… (C’est en effet, terrifiant, de ne plus pouvoir observer, témoigner, ressentir)…

     

    Mourir, c’est comme être un voyageur sur le quai d’une gare ; un voyageur dont le voyage qu’il fait est le dernier, qui laisse son bagage sur le quai, ce bagage qu’il a porté toute sa vie, et qui monte dans un train dont il ne connaît pas la destination de ce train : dès l’instant où il pose le pied sur la marche d’accès au wagon, il n’a plus conscience de rien…

    Et le bagage demeure sur le quai : il sera pris, peut-être ouvert, peut-être vidé d’une partie de son contenu qui servira ; sans doute aussi, déposé quelque part puis détruit, avec tant d’autres bagages abandonnés sur le quai, n’ayant pas même été ouverts…

     

    Le nouveau-né n’a pas conscience de l’approche de la vie mais il est déjà dans « une vie avant la vie » c’est à dire une vie dans l’environnement intérieur du corps de sa mère et, en quelque sorte relié au monde extérieur à travers sa mère qui lui transmet ce qu’elle voit et ressent et dont l’enfant non encore confronté à la vie au dehors est impacté…

    Et dès l’instant où le nouveau-né vient à la vie au dehors, s’il n’est pas « consciemment terrifié », il manifeste cependant son effroi par le cri qu’il pousse au moment où l’air pour la première fois entre dans ses poumons (Nous ne nous souvenons pas de ce moment, mais il a certainement été douloureux)…

     

    … Au sujet du suicide (mettre soi-même délibérément, fin à ses jours) :

     

    Se résoudre au suicide, c’est en quelque sorte, accepter (ou concevoir) de ne plus ressentir, de ne plus observer, de ne plus témoigner, de ne plus transmettre, communiquer, apprendre…

    Comment une telle acceptation peut-elle être possible ? Comment ce qu’il y a de plus terrifiant – ne plus observer et ne plus témoigner – peut-il être supporté et, avant même de décider de mettre fin à ses jours, envisagé ?

    À la limite – à l’extrême limite - « ne plus ressentir » (la souffrance la plus épouvantable, la plus dure qui soit) ça peut rendre concevable – et jusqu’à être souhaitable – le suicide…. Mais envisager, concevoir de ne plus ni observer, ni témoigner… Ça, c’est – à mon sens- totalement impossible ! (un « pas à franchir » que je n’arrive pas à « intégrer dans mon entendement qu’il puisse être franchi)…

     

     

  • La haine est-elle plus mobilisatrice que la solidarité ?

    … Si je suis résolument et totalement contre, archi contre l’antisémisme – mais pas pour autant du côté du gouvernement de Netanyaou et des colons gros propriétaires implantés en Cisjordanie - je ne puis cependant « fermer les yeux » sur le massacre de plusieurs milliers de femmes, d’enfants et d’hommes dans la bande de Gaza (ce massacre est un génocide non seulement parcequ’il élimine toute une population mais aussi parce qu’il réduit cette même population à mourir de faim… Et cela dans le « silence des nations – démocratiques, libérales, d’Occident et d’ailleurs, ou totalitaires Russie et Chine comprises.

     

    Quand je dis « le silence des nations » c’est du silence des Gouvernants et des régimes qu’il s’agit – et non pas celui des populations de ces nations, du moins d’une partie de ces populations… C’est – ce qui est étonnant- le silence de certains pays dont les gouvernants devraient, tels la Russie, la Chine ainsi que des pays du monde arabe, à manifester de la solidarité envers les palestiniens de Gaza… Qui interpelle ! ( Il n’en est rien, ou si peu, ou juste «  pour la forme »)… En effet, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas, qui souhaitent la disparition pure et simple d’Israël, qui haïssent les Israéliens ; ne sont pas pour autant solidaires de la population de Gaza : d’ailleurs le Hamas met les Gazouis en « coupe réglée » depuis bien avant le 7 octobre 2023 (depuis qu’ils ont pris le pouvoir à Gaza le 14 juin 2007)… Et que fait humanitairement parlant, l’Iran pour la population de Gaza ? Que font humanitairement parlant également, les pays du monde arabe pour la population de Gaza ?

     

    En revanche, la haine des Israéliens et l’antisémitisme exacerbé, ça, ça marche et ça circule sur les réseaux sociaux ! Il faut croire que la haine est plus mobilisatrice que la solidarité !

     

    Il y a manifestement une disproportion énorme entre les victimes israéliennes de la barbarie des combattants du Hamas et les victimes des bombardements sur Gaza , tout comme il y eut en mai 1945 une même disproportion entre les victimes ( quelques colons « pieds noirs ») lors de la rébellion de Sétif et la répression qui a suivi, de l’armée française et qui fit plusieurs milliers de victimes, massacrées en représailles dans la région de Sétif…

     

    Comment est-il possible que des gens (des Juifs de la Diaspora qui avaient été persécutés en Europe et en Russie, ainsi même que des Juifs ayant subi le nazisme) installés en Israël depuis un siècle, puissent concevoir un tel massacre de civils palestiniens dans la bande de Gaza ?

     

    Certes le Hamas est à l’origine le premier responsable, du fait de la tuerie qu’il a perpétrée sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, tout comme les rebelles de Sétif en mai 1945 furent les premiers responsables en assassinant quelques « pieds noirs »… Mais est-ce que cette responsabilité initiale des uns justifie qu’en réaction, l’on en vienne à massacrer toute une population ?

     

    L’on entend dire – ce qui est « en partie » vrai – que les populations musulmanes durement impactées – en l’occurrence les Gazouis palestiniens par l’armée Israélienne- sont « de facto » du côté des terroristes du Hamas et que les Gazouis palestiniens abritent, protègent ces derniers et fournissent des combattants au Hamas : d’où la « justification » du Gouvernement Israélien à éradiquer le Hamas en « rasant tout Gaza »…

     

     

    Il y a manifestement un paradoxe entre d’une part le traumatisme de la shoah qui traverse les mémoires et les temps depuis 1945, qui est présent à l’esprit dans la civilisation occidentale, et dont la conséquence est le soutien à Israël et à l’existence d’ Israël… Et d’autre part, ce qui vise à effacer le traumatisme de la Shoah et à réanimer la flamme multi séculaire de l’antisémitisme…

     

    L’on n’arrive pas à s’en sortir, de ce paradoxe : si l’on soutient Israël on est considéré d’extrême droite et indifférent au massacre des Gazaouis, si l’on soutient les palestiniens et si l’on condamne les Israéliens parce qu’ils rasent Gaza et éliminent toute une population, on est considéré comme antisémite (ou anti sioniste – ce qui revient à peu près au même) ou encore on est considéré comme pro musulman, et l’on est accusé de refuser de qualifier de terroristes les auteurs d’attentats du Hamas…

     

    Autant dire que la neutralité dans cette affaire là, est à la fois difficile et suspecte (à vrai dire elle est impossible – la seule position possible est celle d’un engagement à combattre la haine, à combattre la violence, à combattre toute forme de domination des uns et des autres (domination par l’économie de Marché, domination par la force armée, domination par la religion, domination par la possession de biens -propriété, territoire, argent ; domination par la prédation)…

     

     

  • Un autre monde, film de Stéphane Brizé, 2021

    … Mardi 2 avril 2024 sur France 2 à 21h 10 ; avec Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain.

    Cet « autre monde » c’est celui « à mille lieues du quotidien de la très grande majorité des gens du commun en France, et partout sur notre planète, dans les pays d’« économie développée » ainsi que dans les pays « en voie de développement »…

    C’est le monde des 1 % les plus riches qui détiennent à eux seuls plus de la moitié des richesses de la Terre… Soit environ 80 millions de personnes sur 8 milliards d’habitants de cette planète…

    La « Loi du Marché » selon ce que rappelle en visioconférence « Monsieur Cooper » le grand dirigeant Américain en face de l’assemblée connectée des participants que sont les PDG et leurs collaborateurs des différentes branches (France, Europe, Asie, Afrique) de l’entreprise… N’est autre que celle des actionnaires, et le patron de « Monsieur Cooper » c’est Wall Street…

    Ce sont donc les actionnaires qui, en assemblées, décident, imposent, afin de distribuer des dividendes « à 2 chiffres » c’est à dire des intérêts versés périodiquement, supérieurs à 10 pour cent…

    Et quels sont les actionnaires ?

    Ce sont en premier lieu les grands dirigeants et collaborateurs rapprochés qui, détenant à l’origine, avant la création de l’entreprise, les capitaux, ont investi en parts d’actions afin de créer l’entreprise.

    Ce sont ensuite ce que l’on nomme « personnes morales » c’est à dire les groupes bancaires internationaux, les fonds d’investissement (Bain Capital Amérique du Nord dont le grand patron n’est autre que Mitt Romney qui fut candidat à l’élection présidentielle aux USA – un Mormon soit dit en passant), les sociétés et compagnies d’assurance – et de réassurance ( les assureurs s’assurent eux-mêmes), les grands groupes de maisons de retraite, etc. … (tout ce qui se regroupe en « cartels » économiques et financiers)…

    Ce sont enfin et – il faut le dire – pour moitié au moins, l’ensemble des gens – en France et ailleurs – du « commun des mortels » qui sont détenteurs de produits financiers de placement épargne assurance vie (produits d’épargne censés rapporter plus que l’épargne traditionnelle « de précaution » livret A, Codevi, compte Epargne Logement)…

    Comment croyez vous qu’un placement bancaire autre qu’un livret A puisse rapporter « un peu plus » que les 3 % d’un livret A ?

    Lorsque vous souscrivez à un placement d’assurance vie, ou à un placement bancaire – en général « sécurisé » et réputé « de bon aloi » c’est à dire « sans risque » , il y a toujours quelque part dans le portefeuille « diversifié » des parts d’actions déguisées ou mélangées selon un « montage assez complexe » dont vous pouvez lire « écrit très petit » dans les feuillets de la notice explicative, le détail de la composition du produit… En somme, c’est un peu la même histoire, avec les placements financiers bancaires ou d’assurance, que celle du « poulet Brésilien étiquetté origine Union Européenne sur l’emballage »…

    C’est « ça », la Loi du Marché : les actionnaires… Et, de toute évidence, les actionnaires ils sont très nombreux, et ça va des très gros détenteurs d’actions juqu’à la masse des « petits porteurs » - qui ne savent pas ou ne veulent pas savoir qu’ils sont actionnaires…

    C’est la raison pour laquelle le « Système » n’est pas prêt de s’écrouler, implicitement soutenu qu’il est par une très grande majorité de gens, partout dans le monde…

     

     

  • Bob Marley, film de Reinaldo Marcus Green

    … Sorti le 14 février 2024 , ce film est un reportage, une exploration émouvante et profonde de la vie de l’icône du Reggae, Bob Marley ; un regard, toute une vue sur un héritage musical dimensionnant l’impact de l’œuvre de Bob Marley, de caracère intemporel par delà les générations…

    Le film est réalisé par Reinaldo Marcus Green qui s’est surtout attaché à retracer ces années emblématiques que furent pour Bob Marley, les années 1976 et 1978, à la Jamaique et à Londres…

     

    Une parole de Bob Marley, au début du film, retient l’attention et interpelle : « Aucun gouvernement n’est légitime »… Bob Marley dit cela lors de la guerre civile qui éclate à la Jamaique en 1976 entre les deux factions rivales revendiquant le pouvoir au lendemain de l’indépendance du pays qui était auparavant une colonie Britannique…

    Bob Marley décide alors en dépit de l’extrême violence qui règne à la Jamaique en 1976, de donner un concert « pour la paix », mais tous autour de lui l’en dissuadent sans parvenir à le faire renoncer…

     

    Le message de Bob Marley est clair : s’il y a des guerres, selon lui, c’est parce qu’il y a des discriminations, des dominants et des possédants qui décident et s’accaparent des richesses, trop d’écart entre les riches et les pauvres… Et j’ajoute pour ma part, les religions…

    Au 21ème siècle en 2024, neuf personnes sur dix de par le monde sur cette planète n’ont pas encore compris que la cause principale et essentielle de toutes les guerres, notamment les guerres actuelles, c’est celle de la domination exercée par les grands groupes des activités industrielles, agro-alimentaires, équipementières du Marché et de l’économie et de la finance, avec leurs dirigeants, leurs décideurs, tous multi milliardaires et avec leurs assemblées d’actionnaires ; les dictateurs dans le genre d’un Vladimir Poutine, et toute cette « racaille en hauts lieux » soutenue par les gouvernements…

    Et que, pendant que les gens « du commun des mortels » se disputent, se livrent à des polémiques à n’en plus finir, pour des questions de points de vue, d’intérêts personnels en jeu, de religion, dans des sensibilités divergeantes, selon comme en France, une vision « Rassemblement National à la Le Pen » ou « Mélenchoniste » ou « Macroniste » ou « tout ce que l’on veut »… Pendant tout ce temps là, les dominants, les décideurs, les milliardaires, les dictateurs ne cessent de réaliser des profits accrus « sur le dos de millards de gens » (et eux aussi soit dit en passant sont en concurrence et en divergeances et en combats entre eux… Mais pas dans la même dimension ni dans le même univers que le « commun des mortels »)…

     

     

  • Moi capitaine, film de Matteo Garrone

    Moi capitaine

    … Film sorti en salle le mercredi 3 janvier 2024, un long métrage d’une durée de 2h et 2 minutes…

     

    D’emblée et d’un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » j’invective et conspue les critiques négatives de ce film qui font état d’une histoire – je cite - « banale, fade, ennuyeuse, pataude, et pitch »… Et qui s’appuient sur le fait que de nombreux migrants (Africains surtout) sont des « migrants économiques »…

    Ces gens qui émettent de telles critiques sur ce film n’ont à quasi aucun moment de leur vie subi de violences, d’agressions et d’humiliations extrêmes et leur « parcours de vie » est – dis-je - « une promenade dans les allées et les rayons d’un immense supermarché de produits consommables à gogo dont ils se gavent » (ce qui est d’une banalité et d’un « pitch » absolument déconcertant – et surtout révoltant et qu’en « bon iconoclaste » que l’on peut être – dont je suis- on a envie de rageusement écrabouiller)…

     

    « Moi capitaine » est « un film choc »…

    Qui présente dans une vision autant lucide que réaliste et dramatique, ce que sont les flux migratoires en tant que marché et source de profits financiers pour les trafiquants, redoutables prédateurs exerçant leurs activités dans une violence, dans une cruauté, dans une inhumanité et dans une barbarie extrêmes…

     

    Il faut savoir – et ce film en témoigne – que les flux migratoires sont autant sinon parfois plus encore, source intarissable et intemporelle de gigantesques profits, au même titre que le trafic d’armes, que la prostitution et que la drogue (et que fut l’esclavage – trafic d’êtres humains- aux 17ème, 18ème et 19ème siècles avec les navires négriers)…

    Car une réalité s’impose dans les flux migratoires : toutes les personnes qui « entreprennent le voyage » (des milliers de kilomètres) partent toutes, au départ, munies d’un « pécule » constitué de liasses de billets enroulés cachés dans leurs vêtements (cousus) ou même « enfoncés dans leurs entrailles, insérés dans un tube…

     

    Ainsi le désert du Sahara aux confins de la Lybie, du Niger, du Mali, et de quelques oasis, est-il parcouru par des bandes armées et équipées de véhicules tout terrain de pillards se faisant passer pour de la police, qui interceptent les colonnes de migrants cheminant à pied derrière un guide, et en pleine nuit, attaquent, violentent les migrants et les dépouillent, les obligent à déféquer pour récupérer le tube empli de billets enroulés…

    Ensuite, pour autant qu’ils arrivent à survivre, complètement démunis, les migrants arrivés aux confins de la Lybie sont emprisonnés par des « soldats policiers pillards » puis vendus comme esclaves à des « potentats » locaux qui les utilisent en travailleurs forcés tout juste nourris et logés tel du bétail…

     

    Quelques uns « dans le lot » parvenant quand même à gagner quelque argent en travaillant – s’ils tombent par chance sur des employeurs qui leur « file une pièce » finissent par se retrouver à Tripoli dans l’attente d’un « transfert en bateau » sur la Méditérranée à destination de l’Italie…

     

    Il est « assez significatif » - et dirais-je « peu étonnant » - que la plupart des trafiquants, à Tripoli, ne soient pas – loin s’en faut – des arabo-musulmans ou des Noirs… Mais des « blancs au faciès de pirates » exerçant des activités de passeurs ou de pourvoyeurs de main d’œuvre ou de bandits, tous originaires de pays méditérranéens (Grecs, Turcs, Libanais, Syriens etc. … Des Levantins) …

     

    Enfin, outre le « long voyage » périlleux ; parvenus et installés dans les pays de l’Union Européenne en travailleurs clandestins ou munis de « papiers » obtenus par « arrangement » (corruption) , les migrants constituent pour bon nombre d’exploitants (agriculture, industrie, commerce, services) une main d’œuvre « bon marché » et « peu revendicative » et donc corvéable à merci…

     

    « Bonjour la société et la civilisation humaines du 21ème siècle, autant « occidentale » que « tiermondiste » ! où se pratique encore l’esclavagisme, le trafic d’êtres humains et où les trafiquants redoutables et cruels prédateurs exerçent leurs activités dans une violence et dans une barbarie extrêmes, et bénéficiant de tout ce que la technologie « de pointe » leur apporte dans l’exercice de leurs activités »…

     

     

     

  • Les exclus de la Civilisation

    … De la civilisation humaine tous peuples, pays, ethnies et cultures confondues je précise…

    Sont de deux sortes :

     

    - Les inassimilables, les contestataires, les insoumis, les réfractaires aux ordres établis, qui mènent des actions violentes, s’en prennent à ce qui symbolise ce qu’ils rejettent… Mais qui sont exclus parce qu’implicitement, consciemment ou non, ils sentent que la civilisation les exclue, les rejette, les pourchasse et leur ferme la porte de « l’ascenseur social »… Alors, perdus pour perdus, ils cassent, incendient, détruisent…

    Certains de ceux là sont, du moins pour quelques uns… « rattrapables » - sous réserve d’une « approche » qui « ne passe pas par la Voie Sacrée » (ou par l’Ordre du Monde)…

     

    - Les irréductibles, totalement fanatisés et résolus, qui eux, se sont délibérément exclus eux-mêmes d’une civilisation et d’une société dont ils rejetent les valeurs, la culture, et qu’ils ont décidé de détruire, d’éliminer totalement… Ce sont des volontairement exclus qui excluent les autres… Et ceux là ne sont en aucune façon, « rattrapables », autant dire que l’approche qui ne passe pas par la Voie Sacrée, avec eux, ça ne marche pas… Et que tout dialogue avec eux est voué à l’échec… Il ne reste donc à la Civilisation, qu’à les combattre et à les éliminer jusqu’au dernier…

     

     

     

  • Un peu de géographie

    Jet stream 2

    … Dans chaque hémisphère de notre planète, circulent d’ouest en est dans la stratosphère à partir de la limite (plafond) de la troposphère et sur une épaisseur de 1 à 5 km, deux courants de Jet Stream dont la vitesse de circulation varie entre 300 et 500 km/h…

     

    L’un de ces deux courants circule au dessus de la zone subtropicale entre les 30 et 40èmes parallèles de chaque hémisphère de la planète.

    Et l’autre circule au dessus de la zone dite tempérée – de latitude moyenne – entre les 40 et 60ème parallèle de chaque hémisphère de la planète.

     

    Celui qui circule dans la zone de latitude moyenne est plus irrégulier dans son mouvement et dans son déplacement et, ce qui accentue son irrégularité, vient du fait qu’il forme des sortes de poches – ou hernies -s’infléchissant vers le bas, de telle sorte que ces poches atteignent la couche supérieure de la troposphère…

     

    À noter que, entre les 30 ème et 60 èmes parallèles, la hauteur de la troposphère n’est pas la même : soit 15/16 km au niveau du 30ème, 11/12 km au niveau du 45 ème, et 8/9 km au niveau du 60 ème…

    Et qu’au dessus de l’équateur la troposphère atteint 17 km, et qu’au dessus des pôles 6 km…

     

    Autour de l’équateur, entre les deux 10ème parallèle nord et sud, existe en permanence une ceinture de cellules de basse pression atmosphérique…

    La rotation de la Terre (vitesse 1600 km/h) induit la « force de Coriolis » qui dévie l’alizé provenant du tropique nord 23,27 degrés latitude dans le sens Nord Est vers Sud Ouest ; et dans le sens Sud Est vers Nord Ouest du tropique sud…

    Mais dès les 10 ème N et S, en direction de l’équateur, les alizés ont tendance à s’annuler, devenant sans effet au niveau de l’équateur (ou très faible comme une petite brise)… C’est ce qui explique qu’entre les 10 ème parallèle sur une zone équatoriale de 20 degrés (environ 2200 km de bande) il n’y a jamais de cyclones, typhons, ouragans, mais en revanche une forte, très forte pluviosité répartie sur toute l’année (à l’exception des zones intercellulaires de basse pression comme c’est le cas en Guyane côté atlantique par exemple) car dans ces zones intercellulaires on y distingue à chaque équinoxe deux petites saisons sèches (en fait moins arrosées) et deux saisons vraiment très arrosées autour de chaque solstice…

     

    Pourquoi les précipitations sont -elles si fortes et si régulières autour de l’équateur ?

    C’est à cause déjà, de la hauteur de la troposphère 17 km. Et du fait surtout, que les eaux de surface océan et mer sont surchauffées, que des masses d’humidité (évaporation) sont projetées en hauteur en grande quantité et qu’atteignant cette hauteur de 17km, forcément à cette altitude l’air est très froid de l’ordre de -45 à -55 degrés. D’où une intense condensation et fortes précipitations, orages…

     

    Entre les 10ème et 30ème parallèles, surtout entre les 20ème et 30ème, se forment les ouragans, les cyclones, les typhons dont la « dynamique » de développement et de taille ou de dimension, dépend de l’évaporation de l’eau des océans et de la quantité d’air humide qui s’élève en hauteur jusqu’à la limite de la troposphère 15/16 km… Et également des vents saisonniers s’inversant (par exemple la mousson sud est asiatique océan indien)…

     

    En ce qui concerne la tempête « Ciaran » qui vient d’intéresser le 1er et 2 novembre la Bretagne, la Normandie et les Hauts de France, « il se trouve » que le courant de Jet Stream latitude moyenne dans l’irrégularité de son mouvement et de son déplacement, a en quelque sorte projeté dans la couche supérieure de la troposphère à 9000 mètres d’altitude, soit nettement en dessous du « plafond » de la troposphère 12 km, une poche – ou hernie - très active qui, au contact de masses d’air très humide et refroidies en altitude, venues par évaporation des eaux océaniques de surface durant un été caniculaire et ayant stagné un certain temps au dessus de l’océan créant des dépressions ; a fini par générer une dynamique très puissante, de cette tempête.

     

    Il est certain que, sans le contact avec la poche (hernie)du Jet Stream, la tempête aurait été « de développement et d’intensité à peu près normale » (quoiqu’avec des eaux de surface surchauffées durant l’été, cela reste à voir)…

     

    Si la circulation et le déplacement du Jet Stream avec les poches projetées parfois dans la troposphère, est un phénomène naturel et intemporel sans rapport avec le changement climatique ; en revanche l’échauffement de plus en plus important des eaux de surface océans et mers en été, est lui, un effet du changement climatique…

     

     

  • Combien y-a-t-il de policiers musulmans en France ?

    … « Il n’est peut-être pas de bon ton » de poser cette question, dans le cadre de la législation française spécifiant que tout citoyen de notre pays, y compris un policier, un gendarme, un engagé dans l’Armée Française, peut être libre de croyance religieuse, et peut pratiquer sa religion dans la mesure où il demeure dans la discrétion, où il ne fait pas de prosélytisme, où il n’affiche pas publiquement, ostensiblement sa foi, par des signes apparents, des prières en son lieu d’exercice, de travail…

    Bien que cela ne soit pas « de bon ton » je la pose quand même cette question, car « je n’ai aucune confiance en un policier, en un gendarme musulman »…

    Il y a actuellement en France 19 fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur qui sont suspectés et suivis au titre de radicalisation islamiste, et une trentaine d’autres répertoriés…

    Que font dans la police, dans la gendarmerie, dans l’armée, ces gens là ; que n’ont ils été licenciés, « virés » pour « dire les choses » nettement ?

    Est-ce qu’un policier, est – ce qu’un gendarme peut être musulman – de naissance et de par sa famille, ou – ce qui pose encore plus problème – converti, passé de baptisé catholique de naissance à musulman à l’âge adulte et devenu policier ?

    Il est vrai que depuis quelques années en France, « il ne fait pas bon » pour un policier ou pour un gendarme, d’être de religion musulmane et d’origine maghrébine de surcroît…

    D’ailleurs d’eux-mêmes ces gens là, d’origine maghrébine et de religion musulmane ne devraient pas envisager d’entrer dans la police…

    Quant à des « bien blancs bien d’une généalogie qui remonte à des ancêtres tous de même origine de quelque terroir français » qui se sont convertis à l’Islam (il doit y en avoir) ceux là, ne sont pas les bienvenus dans les rangs de la police, de la gendarmerie, de l’armée ! Et, bon sang de bon sang, qu’est-ce qui a pu les pousser à se convertir à l’Islam ?

     

    J’avais envisagé pour ma part, de me faire radier du registre des baptêmes, ne pouvant que nier de toute la force de mon âme de non croyant et de réfractaire à toute religion, ce baptême du bébé que je fus en 1948, qui n’a d’ailleurs pas été suivi de cathéchisme, de communion, de mariage à l’église du fait que mes parents, mes très chers parents étaient athée (c’est ma grand-mère à Linxe, un petit village des Landes où je suis né, qui, « pour respecter la tradition qui prévalait à cette époque » avait conçu que je fusse baptisé comme tous les gosses à l’époque…

    La démarche qui consiste à se faire radier du registre des baptèmes existe, officiellement avec formulaire, signature et tout…

    J’ai cependant renoncé à accomplir cette démarche parce que je me suis dit «  si je le fais, ça va paraître suspect et je risque d’être soupçonné de vouoir me convertir à l’Islam » (ce qui évidemment n’arrivera jamais)…

    En effet, de nos jours, avec toutes ces données de la vie de chacun qui sont enregistrées dans les data center et centrales de milliards de milliards de données de toute nature, ça peut être noté, faire l’objet de quelque fichier numérisé…

     

     

  • Le Contrat n'a rien résolu

    … Que les Grands Intellectuels – les plus « nobles et épris d’humanisme » d’entre eux ; que les Grands Penseurs, que les légistes et personnages de grande autorité morale et philosophique des Grands Textes fondateurs, que toutes les personnes de très/très bonne volonté de par le monde qui œuvrent pour une société meilleure et croyent en l’inexistence du Mal Absolu en dépit de la réalité évidente du Mal Absolu… « Mettent un bémol » à leurs « belles et nobles idées » car dans le contexte actuel qui est celui des attentats terroristes islamistes et de l’attaque du Hamas contre Israël, du fanatisme religieux, des désordres dominants, de la guerre en Ukraine, des tensions entre grandes puissances et de la violence des individualismes forcenés dans la société toute entière sous l’empire des dérives de la « consommation de masse »… L’heure n’est plus à l’apaisement, à la haine de la haine, à « l’apprivoisement » de l’araignée géante carnivore aux énormes mandibules !

    L’heure est à présent au combat sans merci, sans négociation, contre le Mal Absolu « pluri visage » (dont quelques uns de ces « visages » sont des « masques caramélisés » il faut dire)…

    L’heure est à la haine du Mal Absolu, l’heure est au coup de burin dans le marbre, au coup de hache dans le contrat car le « petit coup de canif » dans le même contrat qui « choquait quelque peu » ne suffit plus…

    Le contrat n’a rien résolu, il a au contraire donné plus de prise, plus de pouvoir, de puissance, de domination, au Mal Absolu Grand Vengeur et recruteur de troupes dans le vivier d’une part de la Grande Misère, et d’autre part dans les marais luxuriants et peuplés de sirènes de la Grande Marchandisation qui a profité un peu à tout le monde sauf à quelques uns que l’on a laissé s’enliser à dessein…

     

  • Qu'est-ce que la philosophie ?

    … Dans « l’imagerie populaire » - si l’on peut dire – la philosophie c’est cette matière qui est enseignée dans les classes terminales des lycées et qui porte sur l’étude des penseurs de l’Antiquité Grecque et Romaine, sur d’autres penseurs plus « récents » des « Temps Modernes », du 18 ème siècle des « Lumières », et des « actuels » grands auteurs et penseurs du siècle dernier – voire du début du 21ème siècle quoique l’on se demande lesquels en fait…

     

    Tous ces auteurs et penseurs que l’on étudie dans les classes terminales des lycées, dont on lit, commente et analyse les ouvrages, et font l’objet de sujets de Baccalauréat, et qu’après le Bac on continue en faculté, d’étudier en suivant une formation universitaire, littéraire… Ont chacun d’entre eux conceptualisé, défini, classé, isolé, « mis en avant » des courants de pensée, d’idée, de « vision du monde »…

     

    Il faut dire que les textes de tous ces ouvrages de penseurs, de l’antiquité grecque et romaine puis des temps modernes, du 18ème siècle des lumières, et des contemporains du 20ème… Sont d’une rigueur analytique et quasi scientifique tels, qu’ils ne peuvent vraiment être à la portée (intelligibles) que de ceux et celles des élèves des lycées, puis des personnes ensuite, de tous âges, qui ont été formées à l’étude de ces textes…

     

    Mais la philosophie n’est elle « que cela » ?

     

    N’a – t – elle pas « un sens plus élargi » ou si l’on veut « plus universel », n’engloberait- elle pas la poésie, la littérature, et par le texte littéraire, tout ce qui porte à réflexion, à pensée, à développement d’idée, à « image  ou métaphore », à récit, conte, nouvelle, témoignage…

    Et ne serait-elle pas aussi, le corollaire – ou l’alliée ou « l’autre face » des Mathématiques, science dite exacte et qui exige comme pour la pensée, pour la réflexion, pour l’expression… De la rigueur, autant de rigueur et de précision, de pureté, de « vérité intemporelle » (si l’on peut dire) ?

     

    C’est cette philosophie là, au sens « élargi et universel », proche des mathématiques et de la physique (et de leurs lois et principes)… Que l’on n’enseigne pour ainsi dire que très peu, à l’école, dans toutes les écoles – primaires, secondaires, universitaires…

     

    C’est cette philosophie là qui intéresse le plus grand nombre d’entre nous, dont en particulier ceux et celles qui n’ont pas de « cursus universitaire », qui sont de ces gens que l’on dit « être de peu » souvent soupçonnés de se complaire dans l’ignorance, de se conformer par facilité à un ordre d’opinion en vogue…

     

    C’est cette philosophie là qui n’est que peu « mise en valeur »… Sans doute considérée comme étant « subversive », contestataire de l’Ordre du Monde – sans pour autant il faut le reconnaître, rejetée par l’ordre du monde (elle est même parfois captée ou achetée)…

    … Sublime et incitant à une profonde réflexion sur le sens de la philosophie, cette pensée de Gaston Bachelard, dans « la psychanalyse du feu » :

     

    « Tout ce que l’on peut espérer de la philosophie c’est de rendre la poésie et la science complémentaires, de les unir comme deux contraitres bien faits. »

     

     

     

     

  • Planter un arbre ...

    Arbre

    … Planter un arbre en sachant que tu ne profiteras pas de son ombre, à l’âge que tu as si tu es âgé de plus de 70 ans (cela dit il y a trente ans, si l’arbre était un chêne ou un hêtre, même planté un peu grandet, tu avais peu de chance déjà d’espérer profiter de son ombre)… Peut t’honorer en te faisant comprendre le sens de la vie (de sa durée au-delà de ta propre vie)…

     

    C’est la raison pour laquelle tu veux bien, âgé de 70 ans planter un chêne dont la toute petite tige avec 3 feuilles, haute de vingt centimètres, est sortie d’un gland, et que tu as arrachée avec sa racine minuscule pour la mettre à dix mètres en face de ta maison…

    Mais ce n’est pas pour autant – à la pensée du sens de la vie – que tu planterais un figuier, aussi petit que la tige de chêne, sachant qu’il te faudra attendre l’âge vénérable de 90 ans voire de 100, pour te gaver de figues que tu adores…

    Les figues, si t’en veux vraiment – bien sûr à la saison adéquate – tu les achètes chez le marchand de fruits…

    Et idem, pour un cerisier, un pêcher, un mirabellier…

     

    Cela dit, ce figuier, ce cerisier, ce pêcher, ce mirabellier, si tu le plantes « un peu grandet » et dans de bonnes conditions d’enfouissement des racines avec du terreau, bien arrosé… D’ici 4 ou 5 ans, il te donnera 2 ou 3 figues, pêches, mirabelles, déjà…

     

    Ah oui… Il y a 15 ans, ton voisin portugais t’avais fait cadeau d’un petit olivier, de sa propriété située près de Porto, et avait d’ailleurs lui-même devant sa maison, planté un même petit olivier…

    Entre le petit olivier que tu as planté devant ta maison et celui de ton voisin portugais, il y a une distance d’à peine 30 mètres…

    Eh bien l’olivier de ton voisin est à présent, depuis d’ailleurs 5 ans, un bel olivier haut de 5 mètres, bien branchu et portant olives à foison… Alors que le tien, demeuré rachitique, arrive à peine à 70 cm de hauteur, et ne porte bien entendu aucune olive…

    Bon sang ! La terre sur une distance de 30 mètres, est la même en son sous-sol, mêmes éléments nourriciers, même composition ; et quand à l’ensoleillement, il est équivalent… Alors ?

    « Du coup » tu penses à le scier à la base, cet olivier ! Et dire que ton voisin portugais, il t’avait dit en te l’offrant «  se sera un souvenir de moi lorsque j’aurai vendu la maison pour retourner au Portugal »…

    Oui, cet olivier rachitique, demeuré tout petit depuis 15 ans, il te nargue… Et « tu lui ferais bien sa fête » !

     

    D’autre part – il faut le dire aussi parce que c’est une réalité dans le monde d’aujourd’hui… Quand tu plantes un arbre autour de ta maison entourée d’un terrain, du fait que tes héritiers, ton fils ou ta fille, vendront la maison à ta mort, et donc, n’y habiteront pas avec leurs enfants, tes petits enfants… À quoi bon, pour qui pour quoi, pour quelle nouvelle génération dispersée aux quatre coins du monde, envisagerais – tu de planter un beau petit chêne, un beau petit olivier ? Qu’une tempête peut déraciner, d’ailleurs, avant qu’il ne devienne bel arbre ?

    Sans compter, toi – même, si tu divorces, si tu vends la maison ou si tu déménages à cause de ton boulot…

     

    Planter un arbre… Oui, un « grand acte écologique » ! « L’arbre de la Liberté » sur la place du village… Nul, certes, ne peut critiquer cela…

    Mais qui, de nos jours, conçoit d’attendre 5 ans, 10 ans, 15 ans, pour avoir ses figues, ses pêches, ses mirabelles, en quantité suffisante pour sa consommation personnelle, et « bien meilleures et bien plus goûteuses » que celles achetées au Grand Leclerc du coin ? …

    Tu as acheté hier des figues à Intermarché : toutes violet foncé, très grosses, à peau épaisse… Qui ne valent pas loin s’en faut, des petites figues à peau fine, d’un violet tendre, en étal au marché hebdomadaire du coin…

     

     

     

  • Les belles âmes

    … « Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l’ingratitude, il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l’étendue de la corruption humaine »…

     

    [Honoré de Balzac]

     

    … Les belles âmes pour la plupart d’entre elles, ont en elles une bonté qui les fragilise et les expose aux coups qu’elles ne manquent pas de recevoir… Il faut alors que les leçons soient vraiment rudes, pour qu’à force de recevoir des coups, elles arrivent à se protéger tant soit peu…

    Seules, de ces belles âmes, s’en sortent, résistent et parviennent à se faire reconnaître et respecter, celles qui sont en même temps des âmes fortes…

    Ce qui manque le plus en ce monde, c’est la bonté associée à la dureté. Il y a trop d’êtres bons qui se laissent dominer, écraser et qui eux, toujours « payent les pots cassés »… En revanche il y a trop peu d’êtres bons et durs, bons et forts, bons et sans complaisance, bons et conscients de l’existence, de la réalité autant apparente que profonde, des êtres qui les entourent…

    Ce qui manque aussi dans ce monde, c’est l’authenticité dans la sincérité, dans le « franc dire et faire » souvent inexistant dans l’environnement de relation où l’on se trouve et qui ressemble plutôt à un décor de théâtre de personnages déguisés, ou à une cérémonie religieuse où officient des dignitaires en habits brodés de pierrerires et coiffés de tiares serties de joyaux…

    C’est la pompe qui compte, dans l’habit comme dans le propos, ainsi que dans tout ce que l’on laisse voir… Et cela dans l’imposture , dans le « laisser croire »… Ça se voit dans les façades des maisons, par les voitures dans lesquelles on circule, ça se perçoit dans les certitudes en soi que l’on affiche et assène aux autres, ça se pressent dans ce qui s’apparente « mine de rien » à du mépris des uns ou des autres ou de « certaines catégories de personnes » - quand ce n’est pas du mépris manifeste, non dissimulé…

    Les belles âmes, si elles sont fortes – et d’autant plus fortes - « s’en sortiront toujours » du « merdier ! Elles ne gagneront probablement pas – le monde étant ce qu’il est – mais elles ne seront jamais perdantes, jamais soumises…

     

     

  • Fanatismes

    … Le seul fanatisme auquel j’adhère est le fanatisme contre les fanatismes.

    Définition du fanatisme ( Larousse ) :

    « Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l’intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence »…

    Ou encore :

    « Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu’un, quelque chose »…

    D’aucuns – et ils auront forcément raison – diront « que mon fanatisme contre les fanatismes n’est autre que du fanatisme en tant que fanatisme »…

     

    En assumant et en reventiquant son fanatisme contre les fanatismes, l’on n’échappe pas à sa condition humaine… Car il est extrêmement difficile, en tant qu’humain et enclin à la réflexion, à la mesure, à une « certaine intelligence dans la relation » autrement dit dans le meilleur des cas, de se situer au-delà (ou indépendamment) de tout fanatisme y compris du fanatisme contre les fanatismes…

    D’ailleurs « est-ce souhaitable » de se situer « au-delà de tous les fanatismes, et surtout au-delà du fanatisme contre les fanatismes ?

     

    Il est clair qu’en ce monde, du point de vue de ce que représente la pensée, la réflexion et de ce qu’impliquent la pensée et la réflexion, le fanatisme contre les fanatismes ne peut qu’être partagé par ceux et celles d’entre nous qui sont « des gens raisonnables » et qui, donc, adhèrent au fanatisme contre les fanatismes, assumé et revendiqué par celui ou celle qui s’en départit…

     

    Prenons un exemple (qui ne vaut que ce qu’il vaut mais peut-être « représentatif ») :

    Du temps de Zola il y avait les anti Zola…

    Émile Zola le romancier réaliste de la seconde moitié du 19 ème siècle, qui, de son écriture imaginée, de ses descriptions et peintures de la société de l’époque, dans l’art et dans la manière qui étaient les siens, et « avec brio » « ne faisait pas dans la dentelle »…

     

    Assurément si j’avais vécu du temps de Zola, j’aurais été résolument du côté de Zola, et contre, archi contre et pourfendeur de ses détracteurs que j’aurais honnis, iconoclastés, conspués, détestés…

     

    Tenez vous le pour dit : « fanatiques de tous bords sauf du fanatisme contre les fanatismes ; mon fanatisme contre les fanatismes vous écrabouillera de tout ce qui, de moi, ne fait pas dans la dentelle »…

     

    Qui, dites moi, peut « échapper à sa condition humaine » dans toute sa réalité « apparente et profonde » ? Qui peut se situer « au delà » (ou en indépendance totale) de la « force gravitationnelle » qui fait de nous, humains, des pommes tombant du pommier et non pas s’envolant dans le ciel ?

     

  • Téléphone portable à l'école

    Portable en classe

    … Oui je suis tout à fait d’accord pour que les élèves en classe remettent leur smartphone ou i-phone à l’enseignant…

    Mais le problème réside dans la manière dont les autorités des établissements scolaires, et les enseignants, appliquent les consignes et interdictions définies par la loi en vigueur…

     

    Or dans le contexte actuel d’encouragement à accorder certaines libertés et aménagements moins contraignants, de « soit-disant responsabiliser les jeunes », et donc de permettre, de tolérer dans des situations particulières, l’utilisation d’appareils connectés (smartphones, tablettes) s’avère possible du fait que les enseignants et surtout, que les autorités des établissements scolaires dans la gestion de l’application de la loi, n’ont plus la capacité de contraindre, perdant leur pouvoir sous la pression des parents, des intervenants extérieurs… Et aussi parce que les gouvernements successifs, les « grands penseurs et décideurs » depuis 40 ans n’ont cessé de faire évoluer le système éducatif dans le sens de la permissivité, du développement personnel, de l’individualisation…

     

    Depuis que les appareils connectés – smartphones, tablettes, i-phones, mini ordinateurs portables – ont désormais des moteurs de recherche tels que « Bing », des logiciels, des applications, « dopés » à l’intelligence artificielle, il en résulte qu’en utilisant l’un de ces appareils connectés, de manière « détournée » ou non apparente, un élève lors d’un travail en classe, et même d’un examen, peut être en mesure de présenter un excellent travail… Surtout si, muni de capteurs (oreillette, écouteurs, système de transmission à distance) l’élève devant réaliser un travail sur un sujet, un thème donné, reçoit depuis l’extérieur toutes les informations lui permettant d’effectuer un travail élaboré…

     

    C’est bien là le danger qu’il y a dans l’utilisation gérée avec moins de contraintes et davantage de permissivité, des smartphones, tablettes et i-phones àl’intérieur des établissements scolaires, selon une politique « progressiste » de l’éducation, et sous la pression d’intervenants, des parents, d’ordres de pensée et d’opinion « à la mode »…

    À terme – c’est malheureux à dire – se sera « au pire », les élèves dans un proche avenir, des « zombies » (ainsi d’ailleurs que bon nombre d’entre nous, de toutes générations)… Avec le développement de l’intelligence artificielle, du numérique, de la robotisation, des automatismes, tout cela de plus en plus performant et rendant tout effort, tout travail, facilité ou rendu inutile…

     

    Ainsi les « Trouduks » seront devenus des « Génies »… Et les « génies par eux-même sans assistance de l’intelligence artificielle » seront devenus des « Zovnies » totalement déconsidérés voire conspués et « bottés en touche » !

     

     

  • Le langage, la pensée

    … Si un sourd et muet n’est pas un « demeuré » dénué de raisonnement, de réflexion et de pensée… L’on ne peut en aucun cas, comparer ce sourd et muet avec quelqu’un qui ne maîtrise pas le langage et qui, tout de même serait capable de penser, de réfléchir…

    Parce que le langage non maîtrisé, et de surcroît simplifié – en parole comme en écriture – avec moins de mots et de verbes conjugués, s’il peut, oui, induire de la pensée voire de la réflexion, cette pensée et cette réflexion ne peuvent être que celles, assujetties à un ordre d’opinion dominant dans une société s’appuyant sur des bases sapées et fragilisées…

    Le sourd et muet quant à lui, n’ayant pas de langage articulé fait de mots, de phrases, de verbes conjugués, n’est donc pas dépendant du langage simplifié qu’un système d’éducation perverti a instauré… D’ailleurs, le sourd et muet a son propre langage qui est celui des signes faits avec les mains, avec les doigts, langage qui ne subit pas de simplifications, tout égal à lui-même et capable d’exprimer ce qui est pensé dans les mêmes nuances que celles que permet un langage parlé et écrit maîtrisé et non simplifié… Et de plus, le sourd-muet tout comme d’ailleurs l’entendant, a son regard pour s’exprimer…

     

    … J’écris cela en réponse à ceux et à celles qui pensent que le langage – parlé ou écrit - « n’aurait selon eux rien à voir avec la faculté qu’a un humain de penser », prenant ce « fallacieux exemple » du sourd et muet qui n’est pas un demeuré…

    Bien sûr que le sourd muet n’est pas un demeuré puisqu’il est capable de penser et de réfléchir…

    Mais prétendre, avancer, affirmer que le langage parlé ou écrit, correct, respectueux de l’orthographe et de la grammaire ; ou au contraire simplifié avec moins de mots et de verbes conjugués… N’aurait rien à voir avec la faculté qu’a un humain de penser, c’est comme dire que n’importe quel crétin usant d’un langage simplifié est capable de raisonner, de penser « juste »… Ce qui est loin, très loin d’être le cas !

    Merde alors, que l’on ne fasse pas l’apologie de la non maîtrise du langage parlé et écrit !

    Bon, cela dit, un « Bac plus cinq » de formation littéraire qui maîtrise le langage parlé et écrit et dont le vocabulaire est de dix mille mots et qui conjugue à bon escient les verbes qu’il utilise, n’est pas forcément un « grand penseur »… Ni même d’ailleurs un « personnage intéressant » ou de « grande dimension humaine»… (autant dire qu’il peut être à sa manière un « sombre crétin »)…

     

     

  • Le retour du religieux en ce 21ème siècle

    … Les religions en particulier – peut-être davantage que les autres – l’Islam et le Catholiscisme dans leurs versions les plus « ultra » on va dire ; dès lors que les pouvoirs publics, que la société – en pays de démocratie de principe – leur accorde « quelques concessions » ou « droits » (droits parfois légiférés)… Elles se mettent à exiger plus encore que ce qui leur a été concédé, avançant ainsi sur le « Grand Échiquier sociétal », leurs pions et pièces maîtresses… Et finissent par exercer leur emprise, leur domination dans l’espace public, jusque dans les institutions…

    Il y a – c’est indéniable – de nos jours, dans le monde, un « retour du religieux » manifeste, alors même que le monde, devenu plus technologique, où les connaissances scientifiques, les modes de vie axés sur la consommation, sur une amélioration des conditions de vie pour beaucoup de gens y compris dans des pays « en voie de développement », devrait « à contrario », ne plus être comme jadis par le passé, le même « terreau fertile » pour les religions…

    Et, « ce qui n’arrange en rien les choses » notamment dans notre pays la France, c’est de voir que les partis de gouvernement (ou politiques), font « acte de complaisance » à l’égard – en premier lieu – de l’Islam et plus généralement, des différentes autres confessions, et que ces partis de gouvernement en place selon des changements de formations majoritaires tous les cinq ans, laissent librement manifester dans la violence et dans l’ostentation, des « purs et durs » organisés en associations menant des actions agressives… C’est ainsi que se développent et « enveniment » la société, les communautarismes exacerbés, les minorités en attente de reconnaissance et de droits, toutes aussi agressives et fanatisées les unes que les autres…

    Ce « retour du religieux » dans le monde d’aujourd’hui, du 21ème siècle, devient de plus en plus difficile à combattre, les partis n’ayant pas pris conscience du danger que représente le « retour du religieux »…

     

     

  • La typologie des réseaux sociaux

    … Contrairement à TIK – TOK, à INSTAGRAM, à TWITTER et à d’autres réseaux sociaux ; FACEBOOK est je crois, le seul des réseaux sociaux, à permettre à chacun, à tous et à toutes, de rédiger du texte – de plus de quelques lignes accompagnant ou non une photo, une image, une vidéo…

    En effet, sur TWITTER une note écrite ne peut dépasser 280 caractères (il n’y a pas si longtemps c’était limité à 144 caractères), sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM, on ne peut accompagner une photo, une image, une vidéo, que de 2 ou 3 lignes au mieux autrement dit, TIK-TOK et INSTAGRAM « ne sont pas faits pour des productions d’écriture, ni pour développer des idées, poster des sujets de réflexion, témoigner par écrit de ce que l’on observe autour de soi, commenter et argumenter, décrire, comparer, analyser, etc. … »

     

    Il serait « intéressant » (et peut-être « significatif » de la société présente tous milieux sociaux confondus) de savoir – par des études, par des enquêtes réalisées et chiffrées-

    S’il y a beaucoup, sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM, d’artistes, d’écrivains, de poètes, de créateurs, qui, outre d’exposer leurs œuvres, se sentent dans la nécessité de s’exprimer… (de s’exprimer autrement que par une ou deux phrases courtes ou une brève note)… « J’ai dans l’idée qu’il ne doit pas y en avoir des foules, de ces artistes, de ces écrivains, de ces créateurs, sentant la nécessité de s’exprimer »…

    En revanche sur FACEBOOK c’est tout à fait possible (et heureux) de pouvoir, pour un artiste, pour un écrivain, pour un poète, pour une personne de pensée et de réflexion, s’exprimer, produire « de l’œuvre » et avoir – autant que possible » des visiteurs, des lecteurs – qui ne se contentent pas de seulement « liker »…

     

    Sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM – quoique sur FACEBBOK aussi – il n’y a pour ainsi dire que des « scoops du jour », que des « non-événements » surdimmensionnés en grands événements, que des productions hétéroclites en général d’une consternante banalité, quand ce ne sont pas des invectives, des propos agressifs ou de la contestation systématique « à l’emporte-pièce » sans la moindre argumentation tenant debout !

     

    Ah bien sûr, TIK-TOK et INSTAGRAM, c’est « idéal » pour des « mitraillages » de photos - « de sa pomme dans une situation qui en jette »… Ou pour « faire du journalisme à deux balles » ! Ou pour figurer dans le « panthéon » des records du nombre de vues et de partages !

     

    La typologie majoritaire, assez largement majoritaire il faut dire, dans tous les réseaux sociaux, c’est celle des gens de toutes générations (peut-être davantage les personnes de moins de 30 ans et un peu moins les personnes de plus de 60 ans) qui « font dans le bref, dans le raccourci, dans le rapide, dans l’effet produit, dans la mise en scène d’eux-mêmes, dans l’exposition de leur « vie privée », dans le « journalisme à deux balles »… Ce qui, de toute évidence, nuit considérablement à la visibilité et à la considération des productions d’une minorité de personnes qui elles, « ne font pas dans le raccourci ni dans l’effet produit et développent, argumentent, s’expriment autrement qu’en rédigeant « vite fait » deux lignes !

     

     

     

  • Une jeune fille qui va bien

    Une jeune fille

    … Film de Sandrine Kiberlain, semaine de la Critique Cannes 2021, sortie en salle le 26 janvier 2022.

    Avec Rebecca Marder, André Marcon, Anthony Bajon.

     

    Dans ce film bouleversant et surtout délicat dans la mesure où le contexte dramatique de l’été 1942 en France (occupation allemande et mesures prises contre les Juifs par le Gouvernement de Vichy, les rafles, l’étoile jaune), est évoqué sans pour autant être rendu visible au premier plan ou en « toile de fond » comme c’est le cas dans d’autres films « de la même veine »…

    Irène, une jeune fille juive âgée de 19 ans et Parisienne (et Française), passionnée de théâtre, envisage de devenir actrice et est inscrite dans une école de formation de comédien, où elle doit passer un concours avec son ami…

    Grâce à la bienveillance d’un fonctionnaire, Irène a réussi à obtenir sa participation au concours, alors qu’en cet été 1942, les Juifs -Français – n’ont plus accès aux fonctions publiques, aux écoles spécialisées…

    Soutenue par sa famille, par ses amis et connaissances du milieu du théâtre, et bien que consciente des périls encourus lors de ses déplacements pour se rendre aux répétitions, Irène vit pleinement et tout naturellement l’élan de ses 19 ans, en apparence insouciante, heureuse de vivre…

    La scène de ce film, à mon sens, la plus « significative », la plus émouvante, la plus belle, c’est (à la fin du film) lorsqu’Irène portant sur sa veste l’étoile jaune, fête au milieu de ses amis du Théâtre (qui eux, ne portent pas d’étoile) sa réussite au concours…

     

    À la vue de cette scène j’ai pensé – il m’a pris de penser – que, dans le monde de l’art et des comédiens et artistes, et en partie (en partie je souligne) celui des écrivains, des intellectuels, des gens de Lettres, de pensée et de réflexion, et plus généralement des gens ayant bénéficié disons « d’une certaine éducation »… Le fait d’être Juif – ou étranger, de telle origine, ou d’une « catégorie sociale déterminée »… N’avait aucune importance… Ce qui n’était pas le cas dans la société française de 1942, majoritairement acquise (tacitement ou délibérément) aux  idées reçues et imposées, à l’antisémitisme ambiant…

     

    Ce film sorti en salle en janvier 2022, « fait écho » à un ordre de pensée, d’opinion, à propos d’antisémitisme ambiant, et qui – il faut le dire- est assez présent en France et en Europe dans les années 20 du 21ème siècle – et ressemble à ce qui régnait en France en été 1942… (Avec les persécutions et les rafles en moins – mais pas les agressions et les insultes et les violences sur les réseaux sociaux et dans l’expression publique)…

    D’une manière générale on peut dire que plus, largement plus de la moitié, aujourd’hui en 2023, de la population française, se retrouve dans un courant dominant d’ordre d’idée au sujet des juifs, mais également au sujet des étrangers, des « venus d’ailleurs », des migrants, des personnes suspectes, de mauvaise apparence, jugées responsables d’actes délictueux et de violences, d’agressions… Comme si la délinquance, la violence, l’incivilité, n’était pas « une affaire » intéressant l’humanité toute entière du haut en bas des échelles sociales… Mais « surtout » (et quasi essentiellement et décidé majoritairement) « une affaire » d’ethnie, de type de population, de différence cuturelle, d’origine, d’éducation, voire de couleur de peau!)

     

     

  • Des vaches non plus à lait mais à merde

    … En France en 2023, environ 1400 sites de méthanisation utilisent de la biomasse agricole pour produire du biogaz…

    La biomasse étant l’ensemble des matières organiques pouvant se transformer en énergie…

    La moitié de ces sites de méthanisation sont détenus par des agriculteurs (en fait des éleveurs de bovins)…

    Ainsi voit-on apparaître au détour d’un bois, au milieu des champs, de ci de là, dans le paysage français, ces dômes verts, énormes… Dans lesquels  fermentent  à l’intérieur, les lisiers et fumiers issus de l’élevage et émettant du méthane, un gaz qui, récupéré, produit de l’électricité et de la chaleur.

     

    Un certain nombre de ces éleveurs de bovins – peut-être entre le tiers et la moitié d’entre eux – se sont entièrement « reconvertis » en producteurs de méthane (alors que pour d’autres tels le « gros agriculteur  du coin » que vous connaissez, pas très loin de chez vous, continuent à élever des vaches pour le lait dans des unités automatisées robotisées et « s’essayent » à la production de méthane)…

     

    Que ce soit des vaches à lait dans des unités robotisées ou surtout des « vaches à merde » dans les unités productrices de méthane, les vaches vivent 24h sur 24 enfermées dans de vastes hangars, sans espace pour se mouvoir, et sous leurs pieds s’accumulent les bouses en permanence… (Il est évident que ces vaches, si elles se mouvaient dans un pré, déposeraient au sol leurs « pavés de merde » disséminés, et qu’il faudrait donc ramasser et occasionnerait un surcroît de travail)…

     

    Sous ces énormes dômes verts, fermentent par voie liquide ou solide, des tonnes de bouses – mais pas seulement, puisqu’y sont déposés conjointement, d’autres matières organiques en décomposition putréfaction telles que, par exemple, des produits alimentaires légumes, viandes invendus ou périmés, issus de grandes surfaces Intermarché, Leclerc, Carrefour etc.-

    dans un mileu fermé sans oxygène, où des micro-organismes décomposent la matière organique brassée, réduite en une sorte de « purée », en plusieurs gaz dont méthane et dioxyde de carbone…

     

    Le digestat ( produit restant après transformation en gaz) est ensuite utilisé en épandage dans les champs pour fertiliser les sols… Digestat il faut dire, contenant beaucoup de toxines, de pesticides, de nitrates, tout cela très néfaste pour les insectes, les petits animaux, les oiseaux, pour nombre d’espèces en voie de disparition, pour la microbiologie des sols…

     

    À la méthanisation est associée l’exploitation du colza pour produire du biocarburant (ainsi que de la betterave fouragère, du blé et du maïs)…

    Si en Union Européenne, la culture OGM des céréales (colza, blé, maïs) est légalement interdite, il n’en demeure pas moins qu’en tant que produits importés depuis des pays hors Union Européenne, le colza notamment, venu d’Australie, de Chine, du Canada, ainsi que le maïs, le soja (du Brésil) sont eux, bel et bien cultivés OGM… Nos aminaux d’élevage et consommateurs de céréales et de viandes, que nous sommes tous, en absorbant forcément, de ces produits OGM viandes et céréales… Qui arrivent dans les ports européens par cargos géants ayant navigué sur des milliers de kilomètres d’océan…

     

    Les « grands bénéficiaires » de l’ « industrie de la mort future de l’espèce humaine et de toutes les autres espèces vivantes » sont Total Energie, Engie, et d’une manière générale tous les Lobbies de l’industrie et de l’agriculture très énergivores, qui, aidés et soutenus par les états et leurs politiques de développement « durable », subventionnent, financent tous ces « projets » de « transition écologique »…

     

    Pour conclure : des vaches désormais « à merde » plutôt qu’à lait (quoique le lait on en a encore bien besoin et qu’on continuera à en produire), une quantité de 20 à 30 % de produits alimentaires de grandes surfaces, invendus et destinés à produire par putréfaction, de l’énergie… Et du « bio » (carburant, énergie, électricité) qui est bel et bien en train, peu à peu - mais en accéléré dans les années présentes - de « faire crever la planète » (et nous avec)…

     

     

  • Reconnaissance en disparition, violence accrue

    … Le monde du 21ème siècle est celui du renoncement à la reconnaissance des êtres et aussi celui de la violence des uns et des autres partout dans le monde mais peut-être surtout dans les pays dits développés…

    La reconnaissance est remplacée par la visibilité, la violence est diffuse, masquée, feutrée, latente…

    En ce temps présent de visibilité aussi instantanée qu’accrue – et « sanctifiée » par des « like » et des « nombres de vues » de tout un chacun sur les réseaux sociaux, ou encore marquée par des bandeaux rouges autour de livres « best-sellers du moment » dans les étals des grandes surfaces commerciales boutiquières ; s’attacher à sauvegarder son intériorité, sa personnalité, sa capacité à rêver, à imaginer, à penser, et à éviter que son intériorité se fonde dans celle des autres – en quelque sorte se nivelle en se laissant porter par le courant général… C’est assurément prendre le risque de ne jamais être reconnu, de n’être que très peu visible, et c’est aussi prendre le risque d’être confronté à la violence diffuse, masquée, feutrée (et parfois manifeste et brutale) des uns ou des autres en s’exprimant…

    D’ailleurs se pose cette question : « pourquoi exprimer » et -ou - « exprimer quoi et de quelle manière » ? …

    Ce que l’on entend soi-même de ce que l’on dit aux autres, et même ce que l’on se dit à soi-même et qu’écoute notre pensée… C’est peut-être à cela qu’il faudrait renoncer, du moins en partie…

    Y-a-t-il « quelque beauté » dans ce renoncement là ?

    La compréhension que les autres ont de nous, est faite de mésintelligences complexes, au mieux, d’intelligences incomplètes…

     

  • Protection sociale en France

    … Notre système Français de protection sociale – notamment en matière de santé publique - aussi critiqué qu’il soit dans les autres pays…

    En dépit – il faut tout de même le dire – de quelques abus…

    Est inégalé et d’ailleurs, bon nombre de pays nous l’envient.

     

    Ne serait-ce qu’en m’exprimant publiquement, haut et fort, au sujet de cette question de la protection sociale en France, je défendrai toujours avec détermination et constance soutenues, le système de protection sociale Français… Tout en ayant conscience – et ne les niant pas – de ces quelques dérives et abus qui pervertissent ce système et contribuent à le mettre à mal…

     

    En France est désigné comme maladie de longue durée (ou affection de longue durée) l’une des 30 maladies figurant sur la liste conçue par l’assurance maladie française, (dont entre autres, le cancer, la tuberculose, le sida, la sclérose en plaques, les maladies coranariennes et l’insuffisance cardiaque, le diabète, toutes maladies ou affections nécessitant un traitement, des soins, des opérations, un suivi médical)…

     

    Ce dispositif a été créé en 1945, et fut mieux défini et précisé, durant le second mandat présidentiel de Jacques Chirac… Où fut instauré dans la prise en charge à 100 % de tous les soins, consultations, interventions, le transport en taxi, ambulance, des personnes devant se rendre pendant plusieurs semaines ou mois chaque jour, dans un centre de traitement – aller retour entre leur domicile et le centre de traitement ; sans devoir faire l’avance de quelque frais que ce soit…

     

    Dans des pays tels que les USA, le Canada, l’Australie, et bien d’autres pour ne pas dire quasiment tous, le « citoyen lambda » débourse afin de s’assurer au mieux, bien plus que ne contribue le citoyen Français par la cotisation qu’il verse au régime général de la sécurité sociale, augmenté de sa cotisation à une mutuelle complémentaire…

     

    Comment fait un Américain, un Canadien, un Australien, qui doit suivre un traitement fréquent durant plusieurs semaines ou mois dans un centre médical, hôpital situé à 50 km de son domicile, s’il n’ a pour se déplacer qu’un vélo ou que ses jambes ?

    Et, selon le principe de la liberté de cotiser ou pas, afin de s’assurer – ou de ne pas s’assurer - auprès d’une mutuelle ou compagnie d’assurance, comment fait cet américain, ce canadien, cet australien, pour se soigner (par exemple pour un cancer) s’il n’a délibérément rien prévu ou s’il n’a, pour des raisons budgétaires le concernant, prévu que le minimum ?

     

    Les démocrates au gouvernement des USA n’ont jamais pu faire instaurer une couverture médicale universelle (par des cotisations rendues obligatoires) parce que dans ce pays, les USA (et d’ailleurs bien d’autres) les gens « aisés » ou « moyennement aisés » (et à plus forte raison les «individualistes à très petit budget »), ne veulent absolument pas payer pour tous (ils veulent bien payer mais pour eux, pour leur confort et sécurité personnels – encore qu’en se ménageant la liberté de payer ce qu’ils veulent bien accepter de payer en louvoyant sur les risques encourus)…

     

     

     

  • Un rideau ne pouvant être traversé

    … La vitesse de la lumière est une constante physique qui s’impose actuellement comme étant la limite extrême de tout ce qui se déplace dans l’univers, la lumière étant composée d’ondes (rayonnement électromagnétique) et de particules (photons, qui n’ont ni masse ni charge électrique, et électrons qui eux, peuvent recevoir les faisceaux d’énergie produits par les photons)…

    L’énergie produite par le rayonnement électromagnétique (les ondes) se comporte à la fois en tant qu’onde et particule… Et, outre de photons et de leurs faisceaux d’énergie, d’autres types d’ondes, telles les ondes radio, ultraviolettes (UV), également constituées de photons, entrent dans la composition de la lumière…

    En quelque sorte, la lumière c’est comme un rideau, qui, atteint, ne peut être traversé…

    Distance, espace, temps, dimension, sont des variables de notre environnement (du côté du rideau où tout se déplace, notamment tout ce que l’on envoie dans l’espace)…

    Les vaisseaux spatiaux que l’Homme enverra sans doute un jour au-delà du système solaire, et peut-être même dans la Galaxie, ne seront que la « marine à voile » du proche univers…

    Mais il doit bien cependant exister au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir, un « passage », quelque part, dans le « rideau »…

    C’est le moyen de franchir ce « passage », qui nous ouvrira l’univers…

     

     

  • Les alogorythmes aux commandes

    … En page 4 du journal Sud Ouest du 4 mai 2023, sur la page « opinions »… [ Jefferson Desport ]

     

    … Sur ce sujet englobant l’intelligence artificielle, le numérique, la robotique, les algorythmes… De nombreux intellectuels, scientifiques, écrivains, artistes, créateurs, font part autour d’eux, de leurs réflexions, de leurs interrogations sur ce sujet, et s’expriment… Mais aussi beaucoup, de par le monde, de « gens du commun »…

    Je me suis moi-même exprimé plusieurs fois sur ce sujet…

    Jamais je n’aurai recours à « ChatGPT » en tant qu’ « homme d’écriture » sur Internet et en tant que dessinateur…

    Je demeurerai donc « sans cesse perfectible et pour finir inachevé », dans la « dimension humaine » qui est la mienne…

    Si je devais faire une « comparaison » entre l’humain et l’intelligence artificielle, ce serait celle – ci :

    L’humain (l’esprit humain) c’est comme le ciel que l’on voit dans la journée, avec à chaque instant des nuages de formes, de contours et de mouvements différents, de telle sorte que ce ciel là, avec ces nuages là, à cet instant là, n’existe tel qu’on le voit, qu’une seule et unique fois dans le temps des millions, des centaines de millions d’années de vie de la Terre… L’instant d’après, les nuages ont changé de forme, de contours, de mouvements, de telle sorte que jamais plus ne sera reproduit à l’identique la configuration de l’instant d’avant…

    L’intelligence artificielle c’est le même ciel, conçu par l’humain car sans intelligence purement humaine il ne peut y avoir d’intelligence artificielle – par exemple le hanneton et le crapaud ne concevront jamais d’intelligence artificielle… Sauf que… Le ciel avec sa configuration de nuages à tel moment, par l’intelligence artificielle, peut être reproduit à l’identique (cloné donc)… Et même, une fois cloné, immobilisé de telle sorte que ce « ciel cloné » soit visible uniformément, partout au dessus de tous les paysages de la Terre…

    L’humain, confronté désormais et de plus en plus, à l’intelligence artificielle, « n’a pas dit son dernier mot » et… « s’il ne parvient pas à gagner la bataille, il ne la perdra pas non plus, cette bataille »…

    Que les dominants et les décideurs se le tiennent pour dit !

     

    … Ce qu’il y a de sûr et certain, c’est que jamais l’intelligence artificielle créée par les humains et devant régir, organiser, planifier, automatiser, formater les sociétés humaines, toutes les activités humaines… Ne surpassera l’intelligence « cosmique », l’intelligence naturelle, l’intelligence innée, transmise par les gènes de tous les êtres vivants autres que les humains…

    À moins que… Comme ce qui est écrit dans « la perle de grand prix » (l’un des livres des Mormons) où il est question, dans ce livre « la perle de grand prix » de « la pluralité des mondes et des univers »… Que les hommes créés à l’image de Dieu, dans leur évolution et selon le projet de Dieu… Ou encore, selon le « mythe de Prométhée », des Grecs ; deviennent les égaux de Dieu, de nouveaux dieux et créateurs, concepteurs, ces nouveaux dieux, innombrables, de nouveaux mondes, de nouveaux univers, à l’infini… Des mondes, des univers, peut-être plus ou mieux « achevés » que l’univers que nous connaissons, dont nous ne connaissons d’ailleurs, qu’une toute petite partie… Mais là encore, ce ne sera pas de l’intelligence artificielle…

     

     

  • Que dire de la pensée anarchiste ?

    … La pensée anarchiste en général et dans ses différents courants fait l’objet d’une réaction très largement et très communément répandue, qui consiste à ne voir dans l’anarchie et dans les mouvements anarchistes qu’une forme de révolte qui témoigne d’un refus de l’ordre établi, déconsidérée, caricaturée, décrédibilisée, ou encore, souvent ignorée…

    Une autre réaction, tout aussi commune, consiste à voir dans l’anarchie une menace mettant en péril les valeurs sociales sans lesquelles les hommes et les femmes ne seraient plus protégés de la violence des autres et de leur propre violence…

    L’anarchie est aussi associée à l’idée de désordre.

    Il faut dire parce qu’il en est ainsi depuis le début de l’Histoire (du temps des premières sociétés humaines), que bon nombre de mouvements et de courants anarchistes sont ceux de gens qui se définissent anarchistes mais qui, par leurs comportements, par les violences qu’ils exercent, contribuent à entretenir l’image que les gens, communément, se font de l’anarchie…

    Cette forme de révolte qui témoigne d’un refus de l’ordre établi, des convenances, de la morale référente, et qui s’exerce dans la violence, dans la destruction de ce qui symbolise et représente le Pouvoir et l’Autorité… N’offre pas à l’Homme (les femmes et les hommes de ce monde), de perspective, d’avenir, et ne procède pas d’un « destin » ou d’un « projet » pour l’Homme…

    Cette forme de révolte n’est pas « de la pensée anarchiste » car où dans cette révolte est la résistance à ce qui demeure figé en nous dont nous ne pouvons nous libérer ?…

    Et au-delà de la « pensée unique » (souvent inique il faut dire), où et comment se situe dans notre esprit, l’idée de la délivrance de la pression plusieurs fois millénaire, de quelque transcendance que ce soit (de ce qui s’élève au dessus du monde sensible, perceptible et intelligible, par la religion, par le spiritualisme, par l’occultisme, par les idéologies ) ? … Où et comment se situe en nous l’idée d’une libération de toute servitude, autrement que dans la violence ?

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit, dans la pensée anarchiste (dans son « essence » même, dans sa « vérité » (si l’on peut dire), dans son authenticité, dans son « projet ») :

    L’affirmation de notre condition humaine en tant qu’être unique et différent des autres, sans la pesanteur de toute transcendance, sans le joug des servitudes, sans la pression de ce qui est figé en nous et dont nous dépendons, aussi élevée que soit notre pensée, aussi choisis les comportements que nous adoptons qui ne sont pas dans le sens commun, dans le sens de ce qu’il faut être ou paraître…

     

  • La "mondialisation heureuse" interrompue

    … Pour les géants du marché des produits énergétiques, de l’agro-alimentaire, de l’industrie, du tourisme, de l’électro-ménager, du numérique et de l’internet ; et, en général de tout ce qui se vend et s’achète ; le plus grand « réservoir de consommateurs » est celui des pays qui sont à la fois les plus peuplés et les plus développés où le revenu médian par habitant varie entre 10 000 et 20 000 euros ou dollars par an… Ainsi que ceux de ces pays développés où il existe un potentiel relativement important d’habitants dont le revenu annuel est supérieur à 20 000 euros ou dollars…

     

    Dans une mondialisation de l’économie de marché que l’on pouvait qualifier d’ « heureuse », en laquelle les partenaires qu’étaient chacune des grandes puissances et leurs populations (USA, Union Européenne, Chine, Russie, Inde pour les principales de ces grandes puissances), la circulation, les échanges, selon les traités en vigueur, le droit international, les implantations de sociétés commerciales et d’entreprises industrielles et de productions diverses en tel ou tel pays, s’accomplissaient sans exclusion de l’une ou l’autre de ces grandes puissances (mais avec, cependant, quelques tensions voire restrictions liées au non respect des règles établies par le droit international en quelque sorte si l’on veut « moralisé »)…

     

    La guerre en Ukraine, ayant pour cause et origine l’invasion et l’agression de ce pays, l’Ukraine, par la Russie, le 24 février 2022, a « changé la donne » et interrompu cette « mondialisation heureuse » de l’économie de marché… Mais pas pour autant parce que la Russie a cessé d’être le partenaire qu’elle était avant pour les pays de l’Union Européenne en matière d’implantations de sociétés et d’entreprises sur son territoire et dans ses grandes villes, mais surtout du fait de tensions internationales accrues, du covid et de l’après covid, de guerres localisées, tout cela sur fond de changement climatique, de catastrophes naturelles et de problématiques sur l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol…

     

    Question « réservoir de consommateurs potentiels », comparativement aux USA 360 millions d’habitants, à l’Union Européenne 500 millions d’habitants, à la Chine 1 milliard 400 millions d’habitants, à l’Inde 1 milliard et demi d’habitants ; la Russie n’a qu’un « réservoir de consommateurs potentiels » de 130 millions d’habitants…

     

    Rappelons toutefois que seuls, 100 millions d’Américains, 200 millions d’Européens, 400 millions de Chinois, 300 millions d’Indiens, et 30 millions de Russes, sont vraiment des consommateurs du fait de leurs ressources financières…

     

    Pour l’économie de marché donc, les trente millions de russes consommateurs de produits importés, contraints de « faire venir d’ailleurs que de l’Europe » , et la cessation puis le départ des sociétés et entreprises occidentales implantées en Russie après le 24 février 2022, cela « ne pèse pas bien lourd » sur l’économie mondiale…

     

    En revanche, ce qui « pèse lourd » sur l’économie mondiale, ce sont les armements, les avions de combat, les chars, les drones, et toutes les technologies nouvelles de l’armement, dont disposent, qu’utilisent ou sont prêtes à utiliser, les grandes puissances USA, Union Européenne, Chine, Russie, Inde, Iran, Arabie Saoudite, Qatar…

     

     

  • La tentation autobiographique

    … Il y a cette « tentation autobiographique » qui est celle de bon nombre d'écrivains – d'hier et d'aujourd'hui…

    André Gide dans « Si le grain ne meurt », Claude Lanzmann dans ses mémoires ( Le lièvre de Patagonie) et bien d'autres auteurs connus ou moins connus ; ont ainsi, à un certain moment de leur vie, eu la tentation d'écrire sur les événements dont ils ont été les témoins, de décrire les lieux en lesquels ils ont vécu, d’évoquer les personnages qui les ont accompagnés durant leur existence, ainsi que les situations en lesquelles ils se sont trouvés, drôles, ou dramatiques, ou singulières, ou encore anecdotiques…

     

    Dans la mesure où les personnages réels, encore vivants ou disparus, ont tenu le devant de la scène, c'est à dire ont eu la parole et le rôle principal ; et où ces personnages, ces lieux et ces événements ont constitué l'essentiel de l'histoire racontée par l'auteur... L'on peut dire je crois, que la « tentation autobiographique » est alors un acte plus « louable » (et sans doute plus « littéraire ») qu'une « exhibition de soi », de ses réalisations, de ses réussites, de ses « peines de cœur » et déceptions, en somme de tout ce qui est assez banal ou ordinaire… Et qui n’intéresse en fait que des proches et connaissance de soi (encore que…)

     

    Le « genre autobiographique » en littérature, est sans doute à mon sens , le genre le plus difficile et le plus aléatoire qui soit par son impact ou par son rayonnement puisqu'il n'intéresse même pas forcément, à priori, des personnes proches de l'auteur, de sa famille ou de ses connaissances ou de ses amis...

     

    Toutes les histoires de nos vies sont des histoires aussi banales qu'uniques... Banales parce qu'elles sont purement et seulement humaines d'une part ; mais uniques parce qu'elles ne sont que d'une seule fois et de cette manière ou arrangement là, pour chacune d'entre elles…

     

    Le caractère aléatoire de tout ce qui survient dans nos vies, du devenir et de la portée de ce que l’on exprime, de ce que l’on réalise ; de tout ce qui nous arrive ou ne nous arrive pas, pour telle ou telle raison « juste ou injuste »… N’est-il pas, ce caractère aléatoire, « ce qu’il y a en quelque sorte de plus juste ? » (ou de plus « conforme » si l’on peut dire, au fait que rien n’est jamais acquis fût-ce au prix d’un travail de toute une vie, d’un effort permanent et de la capacité, du talent que l’on peut avoir dans telle ou telle activité ?)

     

    Il y a là une vraie réflexion, grave, profonde, sans réponse « toute faite » ou « proposée »...

    Dans le caractère aléatoire des choses il me semble qu'il y a comme une « vérité naturelle » . Une « vérité » qui met chacun de nous, tout ce qui existe, sur un même « plan d'égalité » - ou d'uniformité – et qui se présente comme un prisme d’ un nombre infini de facettes différentes les unes des autres…

     

     

  • Froisser la feuille

    … Ce que j’appelle une « fracture relationnelle » - qui implique que deux personnes, l’une et l’autre amies de longue date (ou même se connaissant et s’appréciant et se rencontrant de temps à autre) cessent du jour au lendemain d’être amies, décident de s’ignorer et de ne plus se rencontrer – se produit lorsque l’une ou l’autre des deux personnes traite l’autre comme une feuille de papier qu’elle froisse parce qu’apparaît sur la feuille de papier, une tache, une marque faite, inhabituelle, dérangeante, surprenante en regard de ce qui figure en général sur la feuille de papier et donc, ne correspondant plus au ton, à la couleur d’ensemble de la feuille de papier.

     

    Et, une fois froissée, et bien froissée, délibérément, dans la colère, dans le dépit, dans le reproche, par l’une des deux personnes en relation, s’il vient de la part de cette personne qui a froissé la feuille, par la suite, du regret, et une tentative de défroisser la feuille (ce qui il faut dire, est peu probable), jamais la feuille ne reviendra telle qu’elle était avant d’être froissée, jamais la relation qui a existé ne reprendra…

     

    Tout ce qui figure, inscrit sur la feuille de papier, n’est jamais d’un ton, d’une couleur, d’une unité égale mais plutôt de tons et de couleurs et de nuances différenciés ; et ce qui est vu, souvent apprécié, bien considéré et qui caractérise une relation durable et heureuse « jusqu’au jour où », est en fait vu, essentiellement vu, selon ce qui est perçu, de l’autre, et pour ainsi dire presque jamais au-delà de ce qui est perçu et qui est « la réalité profonde et complexe de l’autre »… Et c’est la raison pour laquelle ce qui un jour survient, dérange, surprend et rompt avec l’idée que l’on s’est faite de l’autre, « casse » la relation…

     

    L’être humain mais aussi les autres êtres vivants – en particulier nos animaux domestiques tels que des chiens et des chats et bien d’autres encore – sont comme des feuilles de papier que dans la colère l’on froisse et ne peuvent jamais être complètement défroissées en passant dix fois la main dessus…

     

    À la limite, à l’extrême limite, dans la colère la plus justifiée, la plus pertinente, la plus logiquement naturelle en face de quelque chose d’inacceptable, de dangereux, de périlleux à devoir subir… Il faut alors « carrément déchirer complètement la feuille »…

     

     

  • Ne soyons pas, dans nos vies, statufiés !

    Guy gilbert

    … Que ce soit en tant que personnage influent, souvent présent, sur un plateau de télévision, sur la scène publique, ou en tant qu’exprimant s’exposant, sur la scène publique aussi et sur les réseaux sociaux en produisant quelque « scoop du jour cent ou mille vues », en « héros du jour » que nous pouvons occasionnellement être… C’est cela, « être statufié »…

    Et de mille autres manières, tout aussi éphémères, sans avenir autre que celui d’une journée, au mieux d’une semaine voire d’une saison… Pour avoir fait, ou montré, ou produit, ce qui, somme toute, n’est qu’un « effet de scène », un effet d’image, un effet de langage…

     

    Soyons donc, tel que le dit si bien Guy Gilbert, vivants !

    Vivants et entendons par « vivants » : observants, regardants, écoutants, sentants, touchants, et voyants, « voyants » au sens de ne plus voir comme nous voyons avec des yeux aveugles…

     

    « Aimer jusqu’à notre dernier souffle » aussi conscients que nous pouvons l’être jusqu’à ce que s’envole tout ce que nous avons exprimé et qui sera vu voler, jusqu’à ce que s’envole aussi tout ce que nous n’avons pas exprimé et qui sera retrouvé ou découvert, parce que tout se retrouve et se découvre, et qu’il n’y a que du renouvelé et du retrouvé, même dans ce qui est purement créé, purement imaginé que nous n’avons pas créé ou imaginé nous – mêmes de notre vivant…

     

    « Soyons des êtres d’espérance » parce que l’espérance est le moteur de la vie, parce que l’espérance invalide le dernier mot qu’a mis l’adversité au bout de la phrase, de cette dure et implacable phrase qui traverse toute notre vie depuis notre naissance…

     

    « Soyons des êtres de pardon » lorsque cela est possible (et à bien réfléchir c’est souvent possible même si c’est difficile, même si cela ne garantit rien, même si c’est dangereux, même si c’est « contre productif »)…

    Des êtres de pardon, oui, mais pas pour autant des êtres oubliants, des êtres tout acceptants, des êtres complaisants par peur ou par intérêt ou pour une question de mode ou de convenance…

     

    « Bâtissons un monde solidaire », le même, exactement le même, que celui qui existe naturellement, intemporellement, bien que dans la dureté, bien que dans la violence, dans l’univers tout entier depuis des milliards d’années, depuis que la vie est apparue…

     

     

  • De la discrimination collective à la discrimination individuelle

    … Des femmes aux Noirs et aux Arabes, aux Africains, aux riches et aux pauvres en passant par les immigrés, les homosexuels, les déficients mentaux, les personnes de physique « ingrat », les étrangers en général, les communautés « dérangeantes », les jeunes de banlieues « difficiles », etc. … Toutes sortes de discriminations relatives à telle ou telle catégorie de personnes, il y a pour point commun le fait que ces discriminations sont toutes collectives et dépendent d’émotions, de sentiments, d’expériences vécues par les uns et par les autres, expériences malheureuses et difficiles en des situations particulières, très tendues, de relation, et sont identifiées, répertoriées comme inscrites ou listées de la même manière ou sur le même mode que sur un tableau d’affichage qui s’apparente à une sorte de « Big Data » (un ensemble de données entregitrées et stockées mais un « Big Data humain », c’est à dire un cerveau humain ayant de grandes capacités …

     

    « Big Data » donc, depuis le début des civilisations et des sociétés organisées, hiérarchisées, fonctionnait, était opérationnel comme l’est le cerveau humain mais « en plus vaste »…

     

    Que l’on se rappelle les « mouchards » dans les cabarets, du temps de Louis XIV, les inquisiteurs au Moyen Age, et « en bien plus élaboré » les fiches et les listes de gens suspects ou indésirables ou juifs ou résistants dans les commissariats de police en 1942 sous l’autorité de la Gestapo…

     

    Au 21ème siècle apparaît et se développe un autre type de discrimination : la discrimination individuelle (qui avait aussi existé auparavant, mais faite par des hommes et des femmes et organisée en systèmes de fonctionnement et d’investigation), et qui tend à devenir désormais automatisée, avec les nouvelles technologies du numérique, de l’informatique, de l’internet, de la robotique…

     

    Avec l’Intelligence artificielle et avec les algorythmes, à présent, nul ne peut échapper à quelque repérage, ciblage, identification, poursuite, censure, et pire, jusqu’à l’emprisonnement et la mort, dans les états autoritaires… Parce que l’Intelligence et les algorythmes battent à la course tous les policiers du monde et gagnent en efficacité et en capacité, tout ce que font les contrôleurs humains…

     

    Ainsi lors d’un entretien d’embauche, pour un emploi nécessitant des compétences, de l’expérience, d’avoir suivi une formation spécifique ; un chef d’entreprise ou l’un de ses réprésentants peut désormais recourir à l’Intelligence Artificielle et à la robotique, avant de décider si oui ou non telle personne postulante répond au « profil » demandé dans l’exercice d’une fonction. Et l’entité d’intelligence artificielle sait tout de la personne, de sa vie privée, de ses activités, de ses préférences, de ses relations, de ses loisirs, de ses pensées, de ses convictions, de sa vie intérieure… Du fait que cette personne, que chacun d’entre nous, au quotidien, paye ses achats avec une carte bancaire, possède des cartes de fidélité, va sur internet, utilise les moteurs de recherche et que son activité en tant que consommateur et en tant qu’intervenant faisant des choix, est enregistrée, traduite en données et listée (tout cela avec les algorythmes)…

    D’où la discrimination individuelle croissante qui s’ajoute à la discrimination collective, devenant à la fois une discrimination collective ET individuelle…

     

    Il y est déjà très difficile voire quasi impossible d’éviter tous les barrages mis en place, de la discrimination individuelle (un peu moins difficile peut-être, pour la discrimination collective relative à un groupe de personnes)… Mais plus l’intelligence articifielle et la robotique progresseront en efficacité et en capacité, et seront utilisées par les dominants et les décideurs, multipliant et généralisant les barrages ou les filtres, afin de déterminer des profils, et plus la difficulté d’éviter ou de passer à travers, croîtra…

     

    Même les personnes les « mieux avisées » et les plus responsables de leurs actes, de leurs choix, et dotés d’une grande capacité de réflexion et d’analyse, d’une part… Et même les personnes « en marge » des nouvelles technologies de la communication, de l’internet et du numérique, qui, forcément « laissent moins de traces », d’autre part ; ne pourront plus éviter dans leur vie au quotidien, de se trouver à un moment ou à un autre, dans telle ou telle situation, observés, épiés, repérés, listés… Ne serait-ce que lors de l’achat – pourtant en espèces – d’un produit alimentaire dans un supermarché, et cela parce que tout est codé, enregistré quelque part, faisant l’objet d’une « étude de marché » ou d’une étude des comportements et donc, de discrimination individuelle et collective ayant pour conséquence une identification et ciblage de catégories de personnes (ce qui, soit dit en passant, contribue au renforcement et à la multiplicité des communautarismes dans des habitudes propres à telles sortes de personnes, de consommateurs de différents milieux sociaux et de diverses cultures)…

     

    Il est certain que l’intelligence artificielle et que la robotique, dors et déjà, « battent les humains à la course » - et de très loin…

    Mais n’oublions pas qu’à l’origine de l’intelligence artificielle et de la robotique, il y a bel et bien des cerveaux humains qui ont créé, conçu, développé…

     

     

     

  • Le débat peut-il être sans limite, et quel regard porter sur les phobies ?

    … Cette citation attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » … Comment de nos jours, peut-elle être d’actualité ?

     

    Et, en face de toutes ces phobies qui sont celles des intervenants sur les réseaux sociaux, des groupes activistes qui manifestent dans la violence, exprimant leur virulentes oppositions, et lorsque ces phobies sont des peurs irraisonnées dans une absence totale de la moindre réflexion, du rejet pur et dur… Comment une société, au quotidien, peut-elle fonctionner ?

     

    Quel regard porter sur le débat tel qu’il s’instaure aujourd’hui dans une atmosphère aussi tendue de polémiques sans issue et de positions aussi figées, aussi inconciliables et aussi radicales dans le rejet ?

    Et à propos de rejet, de totale inacceptation de ce que l’autre exprime ; de ce sur quoi se fixe et se fige une idée, une « vision des choses » ; qu’est ce qui peut faire l’objet d’une absolue déconsidération, qui ne peut être justifié même dans le cas d’une très grande ouverture d’esprit ?

     

    Quelques exemples :

     

    L’écriture inclusive et la simplification du langage…

    Le port du voile pour une collégienne de religion musulmane, en classe et dans la cour de l’école…

    Et d’une manière générale tout sujet d’une extrême sensibilité qui mobilise fortement des acteurs d’un débat dans un sens qui va à l’encontre totale de ce que ressentent et vivent dans leur quotidien, d’autres personnes…

     

    Bon, c’est vrai : en 1960 en France, il n’était pas question d’écriture inclusive ni de simplification du langage ni de voile d’une collégienne musulmane à l’école (la jeune collégienne musulmane en 1960, se rendait vêtue comme ses camarades non musulmans à l’école ; et à la cantine s’il y avait tel midi une côtelette de porc, ce midi là, la jeune musulmane ne mangeait que les haricots verts ou les pommes de terre qui accompagnaient la viande, point barre… Et de toute manière à cette époque et jusque dans les années 1980, il n’y avait pas dans la société française toutes ces crispations, ces rejets, ces fanatismes, ces radicalités, dans les débats publics, dans les familles (qui étaient alors « un peu moins recomposées » qu’elles ne le sont aujourd’hui)…

     

    Du temps de Voltaire, du « Grand Voltaire », la société était moins diversifiée dans les sensibilités, les cultures, les modes de vie…

     

    Je le dis sans que cela ne me pose le moindre problème de « morale » ou de ce qui pourrait s’apparenter à de la morale :

     

    « Je ne vais sûrement pas me battre jusqu’à la mort pour défendre l’écriture inclusive et la simplification du langage, pour défendre le port du voile d’une collégienne à l’école ; je serai plutôt enclin à me battre « presque jusqu’à la mort » contre l’écriture inclusive, contre la simplification du langage, contre le port du voile à l’école…

     

    Et je dirais que le terme de « phobie » convient sans doute pour de « vraies phobies » dans le sens de ce qu’est une phobie… Mais ne convient plus dans le cas de rejets et d’inacceptations totales justifiés par « une logique et un ordre naturel des choses »…

     

    En effet, à un certain moment, contre toute hésitation, contre toute tergiversation, il y a ce « point de vérité » qui s’impose de lui-même, aussi clair que 2 plus 2 égale 4, que le jour diffère de la nuit, que la clarté diffère de l’obscurité… Et « se battre contre le point de vérité » c’est absurde (est-ce qu’on se bat contre la pluie, contre le vent ? …

     

    Ce qu’il y a d’inacceptable dans l’écriture inclusive et dans la simplification du langage, c’est le fait que l’une et l’autre sont validées par des grammairiens (autrement dit des gardiens de la langue française ayant un pouvoir décisionnel) soumis ou en grande partie influencés par des « intellectuels progressistes » (progressistes et niveleurs, en fait)… Ce qui est inacceptable, abject, et « tire la société vers le bas » en matière de culture, de pensée, de réflexion, de comportements…

    Le « grand argument » (tout à fait fallacieux) pour « justifier » et « promouvoir » l’écriture inclusive, c’est celui qui est avancé pour faire ressortir le féminin lorsqu’il n’apparaît pas ou lorsque le masculin prévaut (ce qui gêne les féministes)… Et le fait de se servir d’un « articifice dans l’écriture » (assez moche il faut dire) n’est pas « particulièrement heureux » …

    Ça ressemble à quoi « Iel » ?  Ça ressemble à quoi « Cher.e.s lecteur.rice.s » ? Et « déterminé.e.s » ?

    Je fais « un rejet total et absolu » de l’écriture inclusive… Un rejet qui ne peut être assimilé ou confondu avec une phobie…

     

    La limite dans tout débat c’est l’atteinte, à un certain moment du débat, de ce « point incontournable » de « vérité naturelle des choses » qu’il n’est plus possible de nier, d’écarter ; parce que toute obstination alors, à nier, à écarter, à ne pas reconnaître (souvent d’ailleurs, à court d’argumentation et de justification), ne peut plus, et ne doit plus être défendue)…

     

     

  • Une force naturelle

    … Il y a cette force naturelle faite d’intelligence, d’ordre immuable et intemporel, qui est comme une mécanique horlogère d’une extrême complexité, qui ne disparaîtra jamais de l’univers que nous, humains, connaissons, qui ne disparaîtra jamais non plus d’autres probables univers encore inconnus de nous, humains…

     

    Une force naturelle faite d’intelligence qui, bien qu’immuable et intemporelle et en quelque sorte égale à elle même, évolue, se transforme, se déplace, s’installe partout où elle le peut, et qui toujours à chaque fois qu’elle apparaît, commence en quelquechose qui est presque rien et qui se diversifie en se complexifiant en un presque tout…

     

     

    Cette force naturelle a dans son contenu – et dans son essence – quelque chose qui est commun à tous les êtres vivants, à toutes les espèces vivantes et végétales, permettant à chaque espèce d’exister, de se perpétuer, de se protéger, de se défendre en face de ce qui la menace et l’agresse (l’on peut appeler cela solidarité naturelle de l’espèce dans la cohésion de ses représentants qui, chacun individuellement lutte pour son existence dans un combat sans merci, mais peut, relié à ses semblables, de la même espèce, prendre part à la défense de son espèce)…

     

    En corollaire si l’on peut dire, à cette « solidarité naturelle » des représentants de toute espèce vivante, il y a aussi des associations naturelles, des symbioses, des complémentarités entre représentants d’une même espèce et représentants d’une autre espèce (souvent d’ailleurs d’une ou de plusieurs espèces très différentes les unes des autres), qui contribuent à la survie, à la perpétuation de l’espèce, de la vie toute entière…

     

    Et le fait que dans chaque espèce vivante, le nouveau né issu de la fécondation sexuée (notamment les mammifères) bénéficie de la protection de sa mère ou de ses deux parents ; et que parfois même le faible, le moins bien pourvu par la nature, le vieillissant, le malade, le menacé par un prédateur, l’accidenté, peut être secouru par d’autres représentants de son espèce (et même, oui cela arrive, secouru par des représentants d’une espèce différente)…

     

    On va appeler tout cela, tout ce que j’ai évoqué « la beauté du monde »…

     

    Chez les Humains, l’émotion, ou plus exactement la « fabrique de l’émotion «  engendrée par la survenue d’un événement dramatique (un meurtre horrible, un incendie, une inondation, le déraillement d’un train, le crash d’un avion, une guerre, entre autres) ou encore engendrée par la levée d’un mouvement social en faveur de ceci/cela (ou contre), par une menace qui risque d’avoir des conséquences néfastes sur la vie quotidienne que l’on vit…

     

    L’émotion donc, et surtout la « fabrique de l’émotion » (par les puissances médiatiques, par un pouvoir en place, par mouvement spontané d’un ensemble de personnes) dans le monde d’aujourd’hui peut-être davantage que par le passé ; occulte cette force naturelle faite d’intelligence, ordonnée comme une mécanique horlogère… Et n’engendre pas forcément, comme l’on le croit, quelle que soit la dimension de l’émotion, de véritable mouvement de solidarité, à part de la compassion passagère, quelque contribution en dons d’argent ou d’envoi de fournitures de première nécessité lors de catastrophe naturelle ou d’accident impactant beaucoup de personnes en quelque lieu…

     

    L’émotion, d’autant plus qu’elle est fabriquée et relayée et qu’elle passe telle une gigantesque vague, est bien souvent « contre productive » dans la mesure où elle prend le dessus sur l’agissement…

     

     

  • Cocoridapolémique

    Corrida

    … D’aucuns avancent l’aspect « culturel » de la corrida et argumentent sur le caractère de « tradition locale » - Bayonne, Dax, Mont de Marsan, Nîmes (et d’autres villes du Sud Ouest et du Midi de la France) en faveur du maintien des corridas lors des fêtes locales)…

     

    L’aspect « culturel » n’est absolument pas recevable !

     

    Si la Culture implique la célébration de la mise à mort d’un animal – en l’occurrence le taureau dans une arène sous les yeux de centaines de spectateurs – et si de surcroît la Culture, avant l’acte de mise à mort du taureau, intègre la torture qui est celle du plantage successif dans l’échine de l’animal, de six banderilles, et si de « sur-surcroît », entre en scène le picador sur son cheval qui , bien que « protégé » risque d’être éventré, tripes à terre sous les yeux de mères, de pères et de jeunes enfants venus en famille assister à une corrida… Alors la « culture » se fait l’alliée de la barbarie…

     

    Elle peut, oui, la corrida, être célébrée dans des œuvres de peintures, en des tableaux de maîtres valant des fortunes et achetées par des riches ; ou exposée dans des musées ; elle peut être chantée, poétisée, écrite dans des chapitres de roman (je pense à Ernest Hemingway) … L’Art en effet, « éclipse » ou « prévient » la barbarie en la « conjurant »… Mais l’Art aussi, sans en avoir l’air qu’il prétend ne point se donner, se fait l’allié de la barbarie lorsqu’il met la barbarie en scène au vu et au su de tous, suggérant la conjuration de la violence et de l’inacceptable, et cela même dans un dimensionnement qui accentue une « mise en garde purement émotionnelle – mais qui en aucune façon, ne met en garde en vérité » …

     

    Outre la corrida, la Culture d’ailleurs, dans des « légendes » de grands conquérants ou de grands exploits d’aventuriers en quête de trésors ; ou dans des récits magnifiés et chargés d’émotion, d’installation d’arrivants en de nouveaux territoires au détriment de peuples existant dans ces territoires depuis des siècles ; ou encore dans le soutien de religions, d’idéologies et de systèmes politiques censés être « au mieux pour l’Homme », et jusque dans des guerres et dans des combats meurtriers réputés « justes »… La Culture se fait souvent l’alliée ou la complice de la barbarie…

    L’Histoire, toute l’Histoire, telle que l’on la lit et l’apprend de par le monde sous toutes les latitudes, est faite de cette « culture » là, officielle, modélisée, enseignée, par les livres, par l’image et dans les écoles… Une « culture » alliée de la barbarie, « porteuse de civilisation » et dominante…

     

    Reste cependant, ce qui ne peut être sciemment, délibérément, maintenu dans l’ignorance, dans le déni, à savoir le talent ou si l’on veut la « facture » qui lui, le talent, qui elle, la « facture » est indépendant(e) du comportement, de la morale, du jugement, de toute idélogie dans quelque sens que ce soit… Le talent ne peut qu’être reconnu parce que la non reconnaissance du talent est malhonnête…

     

    Ainsi, un « beau tableau » de scène de tauromachie, de « belle facture » ; ou une scène de chasse à courre bien représentée toute en nuances en détails et en couleurs, dans la plus pure et la plus réelle représentation, ne peut, pour une question de morale ou d’idéologie, être éliminé d’une galerie dans un musée ; et de même une belle œuvre littéraire (mais dérageante) d’un patrimoine culturel étant celui d’une nation ou d’un pays…

     

     

  • Réflexion sur le pardon

    … Pardonner, ce n’est ni juste ni rationnel, et encore moins de l’ordre humain (dans la pensée humaine commune et naturelle)…

    C’est, pardonner, cependant, une porte entrouverte ou une voie possible (mais difficile) de passage, permettant un recul pouvant aller jusqu’au retrait, de la violence…

    Du fait même de ce que pardonner implique en interpellation, en interrogation, en étonnement, tout cela ne suscitant guère d’adhésion ; on peut dire que pardonner est une forme de violence, de violence faite à l’ordre de pensée commune à l’ensemble des humains…

     

    Pardonner est un acte fort, « révolutionnaire », n’impliquant pas pour autant l’oubli de ce qui s’est accompli dans le mal…

    Et c’est aussi, pardonner, accepter de prendre le risque du resurgissement de l’iniquité dans la violence, dans le mensonge et dans l’hypocrisie ; le risque de l’oppression exercée par le fort sur le faible, du fait même de la loi naturelle de dureté, de concurrence, de domination des plus forts et de lutte pour la vie…

    Mais il s’agit bien là d’un risque, même si le risque est celui d’une forte probabilité ; autrement dit il n’est pas pour autant absolument certain que ce qui est craint se produise à coup sûr…

     

    Dans l’évolution de la vie et des formes d’intelligence présentes, passées et en devenir dans l’univers (et donc sur notre planète la Terre), l’être humain porte en lui dans ses gènes et dans tout ce dont il est fait (ses composantes), la capacité d’évoluer (il l’a d’ailleurs prouvé depuis qu’avant d’être Homo Sapiens, il a d’abord été Australopithèque puis Erectus)…

     

     

    À l’échelle du cosmos, ce qui est éliminé et ce qui disparaît afin de laisser place à ce qui suit et qui est mieux adapté, « mieux élaboré » ou « réussi », est une réalité… Et la réalité qui précède est toujours antérieure à celle qui suit et qui est différente…

     

    Pardonner procède de la science et de la connaisance, et de l’intelligence dans la relation, et cela même dans un contexte environnemental toujours difficile et le plus souvent hostile…

     

     

  • Une période méconnue de la préhistoire ...

    … C’est celle qui se situe entre le Paléolithique Supérieur et le Néolithique et qui a été identifiée Mésolithique.

    Le Mésolithique commence vers environ -10 000 et se termine vers -5500.

    C’est une période marquée par un environnement climatique tempéré, notamment en Europe de l’Ouest et du centre, de forêts de feuillus, bouleaux et pins, chênes, noisetiers, hêtres, sapins et de prairies herbeuses, de fourrés, de taillis… Un contexte environnemental favorable à une occupation humaine et animale.

    Cet environnement végétal s’est fortement développé à partir de la fin de la dernière glaciation vers -12000…

     

    À noter que le Mésolithique est d’une durée plus courte au Moyen Orient entre la Méditérranée, la mer rouge et l’Iran actuel, englobant la haute Égypte, la Palestine, la Syrie, L’Irak actuel, où dès -9000 en Palestine Israel actuels, l’on trouve trace de lieux de sédentarisation de populations ; ce qui n’est pas le cas en Europe occidentale et du centre (seulement vers – 2500/ -2000)…

     

    La technologie de la taille de la pierre, qui avait, du temps des Gravettiens (environ -35 000) puis du temps des Solutréens (environ -20 000) et du temps des Magdaléniens (environ -15000), durant le Paléolithique Supérieur, évolué et s’était perfectionnée ; s’est alors simplifiée au Mésolithique, afin de permettre aux successeurs des Magdaléniens, de s’affranchir de spécificités techniques devenues moins nécessaires du fait du changement d’environnement, et de mieux répondre à des problèmes de collecte de matières premières, d’autant plus que les populations, dispersées, étaient à cette époque là très mobiles, impliquant un mode de vie et de séjour en tel ou tel lieu, privilégiant plutôt le renouvellement de l’outillage lithique (de pierre taillée) selon des fabrications différentes de ce qu’elles avaient été au Paléolithique Supérieur…

     

    Cette simplification – apparente il faut dire – dans l’outillage lithique a été souvent perçue par les chercheurs, comme un appauvrissement du savoir faire des tailleurs par rapport aux cultures anciennes des Solutréens et des Magdaléniens.

     

    L’ensemble des données archéologiques (en l’état actuel des recherches) concernant des vestiges, des traces, des empreintes, des outils, propres à des lieux de séjour des humains de cette époque, ne permettent que difficilement de décrypter les différents types d’habitat de ces populations du Mésolithique, d’appréhender leurs cultures…

     

    De cet ensemble de données recueillies, il ressort que ces populations assez mobiles et dispersées, ont tiré le meilleur profit des ressources à leur disposition, par une forte adaptabilité à leur environnement local dans une transition d’une durée de plusieurs millénaires entre le Paléolithique Supérieur des chasseurs cueilleurs nomades ou semi sédentaires, et le Néolithique où la sédentarisation se substitue au nomadisme…

     

     

  • Obsession

    … Il y a dans la vision que nous avons du passé – ou de l’Histoire telle que nous la connaissons - « quelque chose  d’obsessionnel » se fondant sur la colonisation de l’Afrique et d’autres parties du monde par les Européens…

    Obsession des uns – les colonisés et exploités de jadis du temps des empires coloniaux – ayant accédé depuis les années 1960 à l’indépendance, constitué des nations, des états ; et mettant en avant, de manière ostentatoire et provocante, le « passé colonial »…

    Obsession des autres – les Européens anciens colonisateurs et conquérants – mettant en avant, de manière ostentatoire également, du regret, de la repentance, de la culpabilité en regard de ce qui s’est jadis passé dans les pays colonisés (mais qui, cependant, il faut le dire, mettent aussi en avant l’apport « civilisationnel » de l’entreprise coloniale)…

    Obsession malsaine autant des uns que des autres.

    Si le passé, si l’Histoire, sont une succession de faits, d’événements, d’évolutions culturelles et sociales, de modes de vie et de contextes d’époques, que l’on ne peut nier ou occulter… « Faire entrer de la morale, du jugement, dans l’Histoire telle que l’on la découvre par des écrits, des récits, des documents, des gravures, des images… De la morale dans un sens ou dans un autre par « arrangement » (ou par intérêt)… C’est perpétuer l’Histoire tel un « bouillon de culture » touillé assaisonné et augmenté de nouveaux ingrédients (le « bouillon de culture » se révèle à terme, indigeste et même – et surtout- corrosif, empoisonné)…

    Le temps n’est pas – loin s’en faut – à nous dégager de l’obsession, c’est même l’obsession qui se renforce et qui entretient les crispations, les violences, les haines, les communautarismes exacerbés, ostentatoires et provocants… Ou qui donne ce sentiment à certains, de culpabilité en les affaiblissant, en les poussant à se laisser dominer par renoncement à se défendre, par complaisance au nom de l’écoute et de la considération de l’Autre, complaisance de laquelle émerge de la violence, de la prédation, du saccage…

    Je n’adhère pas à cette vision actuellement dominante, des uns ou des autres, en tel ou tel sens, que nous avons majoritairement, du passé, de l’Histoire…

    Je n’adhère pas au « bouillon de culture en chaudron » touillé et retouillé, et alimenté de nouveaux ingrédients (qui n’ont d’ailleurs rien de si nouveau que ça)…

    Ce n’est pas ainsi que le racisme périra, que LES racismes périront… Avec ce « putain de bouillon de culture qui enflamme nos tripes » !

     

     

  • Charlie Hebdo 7 janvier 2015, Samuel Paty 16 octobre 2020, Lola 12 ans 14 octobre 2022

    Lola

    … Charlie Hebdo 11 janvier 2015 quatre millions de manifestants dans la rue dans toutes les villes de France (on se souvient de cette image à la Télé où l’on voit en tête de la manif de Paris du dimanche 11 janvier 2015, François Hollande, Anna Hidalgo son écharpe rouge autour du cou, Marisol Touraine en imper blanc bien ceinturé, et d’autres personnalités importantes, les responsables, élus, dirigeants des différents partis politiques, la main dans la main en tête de la manifestation)…

    Samuel Paty quelque jours après son assassinat le 16 octobre 2020 – en plein covid – lors de ses obsèques, combien de manifestants dans la rue et dans quelles villes de France ? Sûrement pas quatre millions (avec le masque anti covid sur le visage)…

    Et pour l’assassinat de Lola, 12 ans, à Paris, par 4 algériens (dont une femme) en situation irrégulière sur le territoire Français, ça les vaut pas, les 4 millions de manifestants dans la rue dans toutes les villes de France ? Et avec 4 millions de personnes dans la rue en défilés « Je suis Lola », autant de millions de « bons musulmans » respectueux des lois de la République Française, derrière Chem Eddine Hafiz le Recteur de la Mosquée de Paris ?

    Ah, ces « bons musulmans » - qui font partie intégrante de notre Nation Française et qu’il ne faut surtout pas discriminer et auxquels il ne faut surtout pas déplaire et qui (sauf « quelques uns ») ne sont pas fondamentalistes radicaux et de potentiels auteurs d’attentats islamistes ! Que ne se lèvent -ils tous pas « comme un seul homme » par millions tous ensemble, dans toute la France – avec leurs femmes en foulard ou en voile ou en abaya accompagnés dans les manifs, pour protester contre la barbarie et contre les tueries des terroristes

    On les attends, on les espère, en immenses défilés et manifestations, les six millions de musulmans de France, dans une protestation et dans une révolte contre les assassins auteurs d’attentats islamistes dont ils sont les premières victimes, et contre les imans des mosquées salafistes qui prêchent la haine des « infidèles » et la Charia !

     

     

  • Le Festival International de Géographie, édition 2022

    Deserts

    … Ne pouvant me résoudre à prononcer et à écrire, en abrégé par ces seules 3 lettres majuscules, FIG, je préfère prendre le temps d’écrire et de dire : Festival International de Géographie à Saint Dié dans les Vosges… ( Saint Dié dans les Vosges plutôt que Saint Dié – des – Vosges )…

    Cette 33ème édition du Festival International de Géographie a eu pour thème les déserts…

    Les déserts de notre planète, les plus arides et les plus chauds tel celui du Sahara, ou les plus froids et les plus désolés tel celui des paysages glacés du continent antarctique…

    Depuis 2005 avec « Le monde en réseaux », il n’y eut qu’en 2020 et en 2021 où je ne me suis point rendu à ce festival, sans doute pour cause de pandémie de covid et des mesures prises par les autorités (masque partout même en extérieur)… Mais peut-être aussi pour d’autres raisons plus « personnelles » liées à une « vision du monde et de la société » ne m’incitant trop guère à me mêler à de nombreux participants lors de manifestations festives ou culturelles…

    Chaque année depuis 1990, durant 3 jours (4 jours avant 2014) Saint Dié dans les Vosges est le lieu d’échanges entre géographes, chercheurs, universitaires, enseignants, écrivains, illustrateurs, exposants ; avec quelque 150 à 180 conférences, tables rondes, débats, en différents endroits de la ville, dont des « cafés géograpgiques », de grandes salles notamment à la cathédrale, au musée Pierre Noël et à la salle Yvan Goll de l’espace Georges Sadoul, ainsi qu’au salon de l’Hôtel de Ville, à la Tour de la Liberté…

    En moyenne chaque année durant les 3 jours, viennent environ 40 000 visiteurs dont la plupart, bien sûr, de Saint Dié et des environs, et de la région Lorraine Grand Est, et d’autres, venus de plus loin…

    Le Festival International de Géographie est un lieu d’ouverturte sur le monde, une sorte d’université à ciel ouvert, accessible et gratuite (accès aux conférences) … Rien à voir avec les « universités d’été » des partis politiques ( PS, LR entre autres )…

    Depuis le covid, et particulièrement cette année en 2022, l’organisation s’est beaucoup améliorée, de telle sorte que les personnes se rendant aux différentes conférences débats, munies d’un ticket d’entrée (le nombre de tickets distribués correspond à la capacité de la salle) sont sûres de pouvoir prendre place dans la salle. Avant le covid, c’était à chaque fois assez difficile d’accéder à une salle, puisque les conférences s’enchaînant, un certain nombre de personnes restaient dans la salle pour assister à la conférence suivante, ce qui limitait l’entrée aux personnes venant d’arriver…

    Les déserts ne sont pas des espaces vides. Si la densité des populations humaines, animales et végétales y est moindre, beaucoup moindre qu’ailleurs sur la planète, et si certaines ressources dont l’eau potable, s’y font rares, dans les déserts ; il n’en demeure pas moins que des populations (nomades mais aussi sédentaires) habitent les déserts (d’Afrique, d’Amérique, d’Asie centrale, du pourtour du Cercle Polaire – Amérique du Nord Canadien et Sibérie arctique - ) et s’adaptent aux contraintes climatiques…

    Ce sont aussi, les déserts de notre planète, des espaces exploités et convoités, pour leurs ressources naturelles, telles l’eau des nappes souterraines, les minéraux, le pétrole, le gaz (exploitation industrielle avec aujourd’hui d’énormes machines et véhicules à chenilles)…

    Des enjeux géopolitiques liés à l’émergence et à l’évolution de conflits allant de la guérilla aux guerres dites conventionnelles, ont bouleversé les espaces désertiques, notamment tout au long d’un axe allant de la Mauritanie à la Chine, et autour du Cercle Polaire (moins en Antarctique qui demeure le territoire des chercheurs et des scientifiques – du moins jusqu’en 2050)…


     

  • L'art est un coup de pied dans la fourmilière

    … Paul Cézanne, né le 19 janvier 1839 et mort le 22 octobre 1906, a écrit que l’Art est une religion, son but étant l’élévation de la pensée…

    L’art n’est pas, dans mon idée, une religion.

    La religion n’élève pas la pensée, elle la limite et la fige. Je me refuse à considérer l’art comme une religion.

    L’art s’élève dans une dimension qui n’est pas celle des cultes, des messes, du sacré, ou de toute vision du monde de qui que ce soit ni de quelque obédience que ce soit, selon une « voie royale », que cette « voie royale » soit décrétée, instituée ou communément admise, ou faisant référence…

    L’art s’élève même au dessus de toute pensée, de toute philosophie, de toute idéologie, dans la mesure où l’art libère de tout assujetissement à quelque ordre – de pensée – que ce soit, afin de laisser place à la création pure, uniquement, seulement à la création pure … Et en ce sens, l’art est un coup de pied dans toutes les fourmilières que sont les œuvres humaines depuis l’origine des civilisations.

    L’art est anarchiste, et ne connaît de lois que celles qui régissent l’univers et font apparaître la vie... Et dans une physique observable d’une part (celle des êtres vivants, des formes et du contenu des formes et des mondes, planètes, étoiles, galaxies) , ainsi que dans une physique non observable – mais réelle- d’autre part (celle des particules) ordonne tout ce qui dans l’univers se réalise, se développe, se rejoint, s’éloigne, s’unit, se sépare, disparaît, apparaît, prend des formes, se constitue en structures, tout cela dans des environnements différents…

    La religion ne propose -ou plutôt n’impose – que des modèles… Et n’a qu’un seul créateur : Dieu…

    Les « artistes » dans la religion, ne sont pas en effet, des créateurs, puisqu’ils ne font que louer, en la représentant dans leurs tableaux de peinture, dans leurs compositions de musique, dans leurs sculptures et dans leur littérature, l’œuvre de Dieu…

    Ainsi la religion ne reconnaît pas les œuvres «profanes » (qui ne louent pas Dieu)… Ou ne les reconnaît si l’on veut, que parce que la société a évolué dans une «modernité »…

    Jusqu’au 15 ème siècle (avant l’époque historique de la Renaissance 16ème siècle) il n’y avait , nulle part « en vue » - et très rarement produite – d’œuvres « profane »… (Que l’on ne trouve en fait, après les avoir découvertes, qu’à l’époque du Paléolithique Supérieur, sur les parois des cavernes en lesquelles s’abritaient les Solutréens, les Magdaléniens… Ou dans les premières sociétés humaines du Néolithique et du début de l’Histoire (sociétés sans religion monothéiste)…

    Dans les religions d’aujourd’hui – qui ont « évolué » (si l’on veut) – par exemple le catholiscisme ; il est observable -et tout à fait évident – que les intégrismes et les fondamentalismes religieux (notamment de l’Islam) nient l’art « profane », nient toute création artistique humaine, nient tout ce qui ne loue pas Dieu ou Allah, et détruisent même les œuvres du passé qui ne sont pas des représentations de Dieu ou d’Allah et de sa gloire…

    C’est que la religion, dans et par ses intégrismes, va jusqu’à nier les lois qui régissent l’univers et font apparaître la vie !


     


     

  • Les colons Israéliens

    … Ces colons Israéliens qui occupent des territoires palestiniens ( ça, non seulement je déplore mais je condamne)… Ne sont pas pour la majorité d’entre eux, des descendants des victimes de la Shoah et de rescapés des camps de concentration extermination nazis… Ne furent pas non plus, après 1948 en Israël, de ces mêmes rescapés des camps nazis…

    L’on imagine mal en effet, que des juifs persécutés rescapés des camps nazis, arrivés en Israël par le bateau Exodus ou par vagues de migrants venus de Russie et d’Europe après 1945, aient pu être ces colons !

    Lorsque tous ces migrants rescapés des camps nazis sont arrivés en Palestine alors sous mandat britannique avant 1948, et ensuite en territoire désormais créé (ONU) en 1948 Israël, ils se sont regroupés en Kibouzz, sortes d’exploitations agricoles et sociales gérées en collectivité ; lesquels Kibouzz étaient tous situés dans les frontières même du nouvel état d’Israël, frontières dont les tracés correspondaient à celles de l’Israël d’aujourd’hui sans la bande de Gaza et sans les enclaves en Palestine…

    En fait les colons (les « vrais colons » au sens de colonisation domination occupation par la force) existaient déjà (étaient déjà implantés) du temps du mandat britannique en Palestine de 1919 à 1948 ; et encore avant 1918 du temps de l’Empire Ottoman…

    Aussi les « colons actuels » sont-ils les descendants de ces colons du temps du mandat britannique et avant, du temps des Ottomans.

    Il est clair que, selon la manière dont le monde des humains a toujours fonctionné depuis le Néolithique, les grands propriétaires de la terre et les détenteurs de richesses, les possédants, dans la Palestine d’avant la création d’Israël, n’ont jamais été inquiétés par les Britanniques de 1919 à 1948, ni par les Ottomans avant 1918 ; et se sont toujours arrangés avec les occupants (à partir du moment où ils payaient tribut et reconnaissaient la religion dominante (l’Islam du temps des Ottomans)…

     

    Donc l’antisémitisme qui se fonde sur l’occupation des colons et d’une manière générale qui s’amalgame avec le conflit Israélo Palestinien, « ne tient pas debout », est absurde, fallacieux, irrecevable !

    Et idem pour l’antisémitisme, d’ailleurs, « de tous les temps » qui, à l’origine se fonde sur la « trahison de Judas »… Ce Judas étant aussi juif que Jésus lui-même donc Judas est un juif qui a trahit un autre juif… Ce sont les Chrétiens qui ont voulu un Jésus Chrétien alors même que Jésus était juif. Et que les Chrétiens sont des juifs (rappelons l’enchaînement : Elohim Jéhovah l’ancien testament la loi ancienne puis Jésus Christ la loi nouvelle le nouveau testament le Christianisme et enfin Mahomet l’Islam, tout cela en une continuité, avec les Ecritures (la Bible, la Torah, le Coran)

     

     

  • Intelligence, niveau d'études

    … Si l’intelligence n’a rien à voir avec le niveau d’études, si l’on peut avoir des dipômes et être un parfait idiot…

    Ce n’est qu’en partie vrai.

     

    Ce qui est sûr, c’est qu’acquérir des connaissances et des savoirs – dans les domaines notamment de la littérature, de l’histoire, de la science – ainsi qu’acquérir des capacités de réflexion et d’analyse ; par soi-même en autodidacte, est – et demeure – un processus différent que celui par lequel on obtient le même résultat en connaissances et savoirs acquis, par une formation universitaire, par l’école au-delà du baccalauréat… Encore que, ce même résultat, obtenu en autodidacte, parce qu’il dépend d’une volonté et d’une capacité de travail personnels, sera-t-il forcément plus diversifié en domaines de connaissances mais peut-être moins forcément complet dans chacun des domaines de connaissance…

     

    Un cursus universitaire, et donc une formation dépendante de ce cursus, exige ce que n’exige pas une formation autodidacte, à savoir de passer des examens, des épreuves, des concours, qu’il faut réussir en obtenant une note au moins égale à 10 sur 20, de préférence davantage que 10 sur 20, et pour un concours, de se trouver classé parmi les candidats reçus en nombre limité (par exemple 30 postes offerts sur plusieurs centaines de candidats se présentant au concours)…

     

    Une formation autodidacte, une acquisition de savoirs et de connaissances par soi-même par l’étude, la recherche, le travail ; n’exige pas en effet, de devoir se présenter devant un jury d’examinateurs, lors d’une épreuve orale (un entretien avec des questions posées précises auxquelles il faut répondre non seulement au mieux mais afin de convaincre l’examinateur par la manière de présenter la réponse) ; ou lors d’une épreuve écrite sur un sujet, un thème à développer, afin d’obtenir une note valorisante…

     

    Il devient de plus en plus patent – et sans doute délibéré de la part des décideurs – que, dans le système actuel fondé sur des valeurs de résultat, de notoriété, de discrimination, de normes et de cadres imposés selon des critères retenus, sur fond tout cela de pensée officielle et dominante ; une formation autodidacte (donc non validée par un diplôme, un titre obtenu) n’est pas reconnue, est déconsidérée, ou assez mal accueillie… Et ne peut à la limite que donner à celui ou à celle qui détient des connaissances et des savoirs par lui ou elle même par sa recherche et par son travail ; une place, une audience, une reconnaissance , autre que celle qu’accordent les décideurs officiels… Par exemple un impact, un rayonnement, sur les réseaux sociaux, sur la Toile…

     

    Mais… Un impact et un rayonnement sur les réseaux sociaux, sur la Toile, du fait de tout ce qui s’exprime et mérite ou justifie d’être vu, d’être connu ; ne peut s’inscrire dans la durée, dans une durée par exemple de plusieurs générations, ne peut que se fondre dans l’immensité de ce qui se produit, s’exprime sur la Toile…

     

     

  • Le fondement du capitalisme

    Karl marx

    … « Obtenir le travail en tant que matière première au plus bas coût possible » est le fondement même du capitalisme, notamment du libéralisme sans règles du Marché…

    Si ma « connaissance de l’Histoire » correspond à la réalité de ce qui s’est passé en Russie – devenue l’URSS – entre le 25 octobre 1917 avec la révolution Bolchevique et le 17 décembre 1927 avec le XVème congès du Parti Communiste – cette période de dix ans est celle, avec Lénine et Trotsky, la « plus heureuse » (si l’on peut dire) de l’ère URSS de 1917 à 1989…

     

    J’entends par « période la plus heureuse » la période qui me paraît « faire le mieux référence au communisme, quoique je déplore les violences, la guerre civile, le sang versé, les exécutions, dans les années 1917/1921 (« Blancs et Rouges ») … (En fait je déplore sans condamner, de même que je déplore la guillotine, les violences et les massacres dans la France révolutionnaire de 1793/1794, sans pour autant condamner formellement, puisque je dis que durant cette période tragique, « il y a quand même eu dans le lot, quelques vrais salauds qui ont été raccourcis » … (de même entre 1917 et 1921 en Russie)…

    Les victimes qui ne méritaient pas de l’être, dans leur majorité par rapport aux « vrais salauds », ainsi que les abus et les exactions qui ont été commis, sont ce que l’on appelle « des dégâts collatéraux » (« on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs »)…

     

    Et puis, il faut se mettre dans le contexte historique, social, dans la réalité « brute » de l’époque ( 1793/1794 en France, 1917/1921 en Russie) : nous ne sommes pas, dans ces époques, dans les mêmes valeurs, dans la même culture, dans les mêmes évolutions de société, que celles du monde d’aujourd’hui notamment dans le « monde occidental » - quoique…

     

     

    De 1921 à 1927 les Bolcheviks au pouvoir (avec Lénine et Trotsky) ont mis en œuvre la NEP, une politique introduisant une libéralisation économique mais cependant fondée sur le collectivisme… De telle sorte que les ouvriers, par des assemblées d’élus démocratiquemnt, géraient les entreprises industrielles, agricoles, nationalisées/étatisées… De manière à ce que le Marché intérieur, de la Russie, puisse exporter, acheter, vendre, être donc ouvert aux autres pays…

    Cette politique a été critiquée puis invalidée lors du XVème congrès du Parti Communiste du 17 décembre 1927, alors que Staline dominait, au Parti, en 1927…

    Le XV ème congrès du PC souhaitait en venir à une politique plus dure et donc visant à exclure la libéralisation…

    D’où l’élimination de Lénine et l’assassinat commandité par Staline, de Trotsky…

     

    Pour en revenir à la réflexion de Karl Marx « La grande industrie... » , il est de tous temps certain, absolument certain, et cela sous quelque régime que ce soit (Ancien Régime des Rois de droit divin, monarchie constitutionelle, république) que la bourgeoisie d’affaires des capitaines d’industrie et d’agriculture, que les grands patrons, et que de nos jours les grands trusts et multinationales avec leurs PDG et leurs actionnaires, que les propriétaires exploitant de vastes domaines ; ont pour « principe de base » (irrévocable), de réaliser un maximum toujours plus réévalué, de profits et de bénéfices, pour un coût de travail salarié le plus bas possible… Cela même sous couvert de « politique sociale », de « bien être pour tous », de « justice », d’accessibilité à du mieux payé « au mérite », avec l’idée de « donner du travail et de l’aisance – si l’on veut – au plus grand nombre, de permettre à un maximum de gens de consommer, d’acheter au meilleur prix (promotions, publicités, produits phare) etc. … Sur fond d’une « morale » - selon leurs vues – de la « valeur travail » (soit dit en passant la « valeur travail » depuis 2008 surtout et de plus en plus aujourd’hui, « en prend un sacré coup dans la gamelle » puisque les salariés sont devenus éjectables et réduits en « masse salariale ajustable »… Autant dire que le travail « ne vaut plus rien » puique la technologie, la robotique, les machines, assurent désormais le rendement et donc le profit accru…

     

     

  • Grantenterrement Général, version Élisabeth II

    Elisabeth jeuneElisabeth ii

    … C’est l’âme d’une reine mère planant au dessus de ces Messieurs Dames qui dans leurs belles pompes cirées, cheminent compassés, englués, gominés, raides comme des manches de bêche, costardés, pardocklés, imperdés, cravatés ou foulardisées quant à ces dames chic, en un sombre défilé silencieux sous un ciel d’automne ; suivant la calèche mortuaire tirée par les plus beaux chevaux du Royaume…

    Et l’âme de la Reine Mère, au-delà de la traversée, de son vivant et de quel vivant !, de soixante années du 20ème siècle et de quasiment le premier quart du 21ème siècle, entre dans la mémoire de tout un peuple…

    La mort, celle de la Reine Mère tout comme celle de tout un chacun, nivelle – sans cependant les effacer – les pieuses hypocrisies, les sottes moqueries, les insipides politesses… Et toutes les solitudes, des milliards de solitudes « tout seul dans sa peau », recroquevillées dans leur bulle…

    Ah ! Qu’ils sont beaux et chic, ces messieurs dames en immense cortège mondio visionnalisé ! Joliment fringuées, demoiselles et jeunes dames en bas noirs, petites écharpes, trench-coat tendance, jupes fendues, robes sombres et droites, bien cintrées à la taille, décolletés discrets, visages anguleux, regards brûlants comme des lèvres amoureuses…Tristesse et compassion, sanglots furtifs, accompagnant la plus vénérée des âmes du Grand Royaume… L’ âme de la Défunte Reine Mère suspendue au dessus de cette immense assemblée tout de noir vêtue ; âme neigeant les mots d’adieux et les mots de toute une vie, descendus de la houppelande nuageuse et se posant, pétales de fleurettes, sur les fines écharpes, sur les trench-coat, sur les robes cintrées, sur les beaux costumes …

    C’est l’âme d’une reine mère, une âme qui, du temps de son enveloppe de chair, de ses robes, de ses manteaux et de ses chapeaux, et de tous les mots aussi heureux que moteurs qu’elle a pu dire ; n’a assurément jamais raté un grantenterrement général de quelque personnage entrant dans l’Histoire…

     

    NOTE :

     

    Rien à voir avec « Grantenterrement Général » version initiale 2003 « relookée 2007 » et figurant entre autres « littératoqueries », dans « La Rapsodie des Cloportes » …

     

    … Cela dit, la Reine Mère, le jeudi 8 septembre 2022, cesse d’être l’un des « grands témoins » de son temps, le temps qui court depuis la fin des années 1930 et les années de la deuxième guerre mondiale, jusqu’en 2022…

    En effet déjà dans sa jeunesse de princesse, elle fut témoin de son temps, dans son engagement, dans son combat en tant que Femme, dans son action contre le nazisme, l’hitlérisme armé, le IIIème Reich qui se définissait millénaire (et qui s’écroula en 1945)…

     

     

     

  • L'isolement

    … « Le grand isolement c’est de vous entourer de personnes qui pensent comme vous ».

    [ Annah Arendt ]

     

    … Ou, au contraire, de faire en sorte, de par ce que vous exprimez, qu’autour de vous, l’on vous désapprouve, vous conteste, vous lapide… Ou pire encore, que l’on fasse silence autour de vous…

    Parce que le silence isole comme le fait l’absence de spectateurs actifs sur la place du village devant le joueur de flûte ou le conteur s’obstinant à jouer…

     

    Le « grand isolement » devient d’autant plus grand encore, lorsque les personnes qui pensent comme vous s’agrègent en une communauté parmi d’autres communautés…

    Car les communautés isolent et séparent, et ne pratiquent qu’une solidarité de façade entre leurs membres…

    En somme les communautés sont des regroupements opportunistes d’individualismes…

    Et c’est « curieux » de voir autant d’individualismes – que renforcent et diversifient la société de consommation et le système éducatif – s’agréger par intérêt, par attirance ou par convenance de principe, à une communauté…

     

  • Likes et émoticônes

    … Il me vient l’idée – cela ne date pas d’hier, d’ailleurs – que, ce qui sur la Toile et sur les réseaux sociaux, fait le plus polémique, suscite le plus de commentaires, de réponses, de réactions ; le plus aussi de nombre de vues de tel ou tel « post » d’un tel d’une telle… (Mais peut-être pas cependant le moins lu)… Serait lié, directement lié à une manière de s’exprimer commune au plus grand nombre de gens, plus souvent sans doute des « jeunes générations » ( 15/20 ans, 20/30 ans, 30/40 ans) mais aussi jusqu’aux « rassis » et « seniors/senioresses » ayant connu dans leur jeunesse l’école, le collège, le lycée et la Fac d’après les premières grandes réformes du milieu des années 1960…

     

    Une « manière de s’exprimer » qui privilégie l’effet de langage, la lisibilité immédiate, le « court », et qui évite les développements jugés ennuyeux ou trop longs à lire… Ou encore qui se fonde sur une pensée que je qualifierais « d’engagée sans l’être autrement que consensuellement » et qui est plébiscitée ou (c’est selon) désapprouvée par les uns ou par les autres… D’où les commentaires, les réponses, les réactions qui s’enchaînent les unes derrière les autres, pour finalement « dire la même chose » - en gros on loue ou on conspue… Le résultat étant le nombre de vues lié au nombre de commentaires et de réponses…

     

    Si encore cette manière de s’exprimer, quasi généralisée pour ne pas dire planétaire, faisait état d’une orthographe et d’une grammaire « acceptables » ! … Mais ce n’est pas le cas… Et faisait aussi état d’une capacité de réflexion, d’un développement de pensée « encourageant » ! … Ce n’est pas le cas non plus…

     

    En France 68 millions d’habitants, chaque jour 16 millions utilisent Instagram ( soit dit en passant sur Instagram je n’y suis point ) ; 5 millions Twitter et 27 millions Facebook…

     

    « Plus simple, plus rapide et donc moins casse tête » - et bien sûr réduit au maximum – on « like »… Ou l’on poste juste une émoticône…

    Et le nombre de « like » serait même « plus référentiel » que le nombre de vues pour autant que ces vues soient des lus…

     

    À noter aussi que ce sont souvent les mêmes sujets d’actualité qui sont évoqués et suscitent les productions et les commentaires des uns et des autres, relatifs à ces sujets « bateau » ( d’ailleurs il faut dire « très sensibles » - que je n’énumère ni ne nomme ici )…

     

    Cela dit… Autre constatation (et qui va à l’encontre de cette « immense cacophonie de communication à distance par internet, et du fait de cette dépendance des uns et des autres au smartphone et à internet)… Un vrai paradoxe ! … Plus personne ne se regarde dans la rue, dans les transports, dans les lieux publics, plus personne ne va chez l’autre à l’improviste ; le soir après 19h dans les villes moyennes, les bourgs, les villages, on ne voit plus personne dehors… Quoique tout de même dans les grandes villes ou métropoles régionales ou parfois aussi dans certaines localités en centre ville, les terrasses de café sont occupées de jeunes et de moins jeunes qui se rencontrent là, au café du coin…

     

    Ce qui s’oppose et diffère, en matière d’expression écrite (et d’images) sur la Toile, n’entrant guère dans cette « néo culture » de la communication, de la relation sociale et du rapport à l’autre, qui est celle de la civilisation du 21ème siècle, de domination des apparences et de l’effet immédiat « à chaud » - où la pensée et la réflexion développée font défaut, réduites, simplifiées, consensuelles et communes qu’elles sont ; n’a guère de chance d’être beaucoup suivi et surtout, de faire l’objet de réactions, de commentaires, de réponses…

     

    Merde à la domination des apparences, à l’addiction à l’effet immédiat, aux likes et aux émoticônes !

    Merde à cette « néo culture » du 21ème siècle, de la communication, de la relation sociale, à laquelle adhèrent un trop grand nombre d’intellectuels en vue, que met en avant et favorise le système éducatif !

    Merde à ce vide et à ce désert dans les rues de nos villes et de nos cités, que produit et généralise la dépendance de tous au smartphone, à l’internet et aux communautés de toutes sortes sur les réseaux sociaux, toutes aussi partiales et crispées les unes et les autres !

    Merde à l’imbécilité du silence !

    Merde à la prolixité du propos réducteur, de la louange ou du blâme repris en chœur !

     

    … La vocation du commentaire n’est point de louer ou de blâmer – quoique parfois louer ou blâmer ne peut être exclus – et encore moins d’abonder dans le sens qui semble fédérer les uns ou les autres autour d’un même consensus de pensée – mais plutôt d’apporter un complément d’information, un appoint, une précision particulière, d’argumenter, d’infléchir si besoin, d’émettre un avis différent ; et aussi – c’est peut-être là, la véritable vocation du commentaire – d’amener l’interlocuteur à exprimer une autre pensée, à faire part d’une autre réflexion… En somme, d’être pour l’interlocuteur, un « moteur d’inspiration »…

    C’est dur de ne devoir compter que sur soi-même, et, quasiment chaque jour, de « croiser le fer » avec l’épuisement !

     

     

  • Les dinosaures

    Dinosaures 1

    … Dans le lit d’une rivière complètement asséchée au Texas, près de Dallas, suite à une longue période sans pluie et un fort ensoleillement et des températures élevées, ont été trouvées des traces de pas de dinosaures qui vivaient là, dans cette région au sud des USA actuels, il y a plus de cent dix millions d’années…

    Cette information ayant été communiquée lors d’un JT de la télévision en France, dernièrement, devrait donc être « fiable », d’autant plus que la personne en charge des parcs et de la faune du Texas, Stéphanie Salinas Garcia, ainsi que des employés accompagnants, ont observé ces traces…

    Qu’en pensent, de cette découverte – et d’ailleurs des dinosaures et des ères géologiques de centaines de millions d’années, et des origines de l’Homme, et de la vie biologique apparue sur notre planète il y a 3,7 milliards d’années… Les … « Créationnistes » ? (Autant chrétiens en majorité catholiques, que musulmans)…

    Soit dit en passant, il y a aux États Unis d’Amérique, le pays des grandes universités renommées, de la Silicon valley des technologies de pointe, l’une des plus grandes puissances économiques, industrielles, culturelles du monde… Il y a oui, des écoles dont l’enseignement est fondé sur le créationnisme !

    Si la Science n’est pas forcément l’ennemie de la Religion, en revanche la Religion (les religions en fait) est bel et bien depuis toujours – avant même Galilée et Copernic – l’ennemie de la Science, et quand la Religion n’a pas été ennemie déclarée (donc « tacitement ennemie) de la Science, elle s’est servi de la Science qui ne pouvait plus être contestée, afin de justifier son « explication du monde quelque peu révisée et adaptée en fonction de ce qui se découvrait et devenait difficilement contestable »…

    En effet qui aujourd’hui, en France et ailleurs, très croyant très pratiquant ( chrétien ou musulman) croit encore que la Terre a été créée il y a seulement 6000 ans, et que la femme a été créée à partir d’une côte d’Adam le « premier homme » ? ( Il n’en demeure pas moins que la Bible et le Coran, à les lire « à la lettre » notamment dans la Genèse, se lisent en 2022 comme ils se lisaient au 13ème siècle de l’ère chrétienne ou en l’an 50 de l’Hégire pour le Coran)…

     

     

  • La mécanique et la chimie de la vie biologique

    … Les humains sont conditionnés, depuis qu’ils s’en sont aperçu et en ont pris conscience, par leur conception et par leur vision anthropocentriste du monde et de l’univers, c’est à dire qu’ils pensent que s’il existe de la vie au-delà de la Terre, notamment des êtres « intelligents », ces êtres seraient donc d’apparence humanoïde…

    La vision anthropocentriste est donc une réalité.

    D’où la plupart des films de science fiction où l’on voit apparaître à l’écran des êtres qui ressemblent – certes avec des différences – aux humains…

     

    Mais il y a une autre réalité qui est celle de la « mécanique » ou de la « chimie » de la vie (de la vie biologique telle qu’elle existe sur Terre et telle qu’elle peut exister ailleurs dans l’univers)…

    Et cette « mécanique » ou « chimie » de la vie biologique (végétale, animale) est la même partout où la vie a pu apparaître et se développer, puis se diversifier, se complexifier, à partir d’organismes simples à l’origine (cellules, bactéries)…

    Une vie biologique fondée sur des éléments de base partout présents dans le cosmos :

    Le carbone, l’hydrogène, l’oxygène, l’azote ; les acides aminés, les acides gras, les bases azotées, tout cela initialement constitué d’assemblage d’environ une cinquantaine de petites molécules de base ayant moins de 100 atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote et de soufre ; puis ensuite en structures plus grandes (les protéines, les glucides, acides nucléiques et lipides)…

     

    En somme, la vision anthropocentriste des humains serait une vision « pouvant correspondre à la réalité (certes différente) d’un « ailleurs » où est apparue la vie biologique selon les lois de la physique et de la chimie, les mêmes partout… Les différences étant dépendantes d’environnements locaux particuliers, et d’événements survenant, déterminant tel ou tel type d’évolution en conséquence…

    Par exemple que serait-il advenu de l’évolution de la vie sur Terre (tous organismes et êtres vivants) si une météorite géante n’était pas tombée sur la Terre il y a 66 millions d’années sur la partie sud du continent Nord Américain, anéantissant 75 % de la vie animale ?

     

    Les événements « particuliers » et donc « déterminants pour la marche de l’évolution » sont nombreux sur chaque planète pouvant abriter la vie, et c’est bien là, ce déterminisme consécutif aux événements particuliers, qui ne répond pas à notre vision anthropocentriste (ou la perturbe)…

    Puisque la vie biologique évolue « du plus simple au départ au plus complexe dans le temps s’écoulant » il est assez logique dans le « programme » que des êtres doués à la fois d’intelligence et de conscience finissent par apparaître… Et que la complexité s’accentuant, que la vie biologique devienne – mais par l’activité des êtres doués d’intelligence et de conscience (activité technologique) - « vie post biologique » … Laquelle « vie post biologique » entrerait en concurrence avec la vie biologique encore présente en majorité dans l’univers…

     

    L’une des choses, de la vie biologique, les plus étonnantes et qui incite à une réflexion au sujet de ce que l’on peut déjà observer sur notre planète avant de le découvrir peut-être ailleurs un jour ; c’est cette concordance qu’il y a entre des organes (les yeux notamment) dont la structure est à peu près identique entre plusieurs espèces vivantes totalement différentes de formes, de taille, d’apparence et les uns étant des êtres marins, les autres des êtres terrestres…

    Ainsi les mammifères (dont l’être humain), les pieuvres et les araignées ont-ils des yeux ayant une structure à peu près semblable…

     

    Que peut signifier cette concordance parmi d’autres, existantes, d’organes ou de propriétés physiques, d’êtres vivants très différents les uns des autres ? Et qui pourrait se retrouver ailleurs que sur notre planète ?

    Y aurait-il un même processus évolutif (comme « programmé) avec la même mécanique et la même chimie de la vie, partout dans l’univers ?

     

    Y aurait-il d’autres processus d’apparition et de développement de la vie, dans une chimie différente fondée par exemple, non pas sur le carbone mais sur le silicium ?

     

     

  • La coopération est-elle une stratégie victorieuse des espèces intelligentes ?

    … Charles Robert Darwin né le 12 février 1809 mort le 19 avril 1882, dans la « théorie de l’évolution des espèces », développait l’idée que les espèces, toutes les espèces – végétales et animales – étaient entre elles et au sein de chacune d’elles, en compétition et dans la lutte pour leur survie, dans un combat permanent et immuable…

    Cependant, le principe d’opposition, notamment avec la loi du plus fort, de la lutte pour la vie, n’est pas la seule règle fondamentale régissant la « mécanique de la vie ».

    Il en existe un autre, tout aussi fondamental, et qui lui est associé, lié : c’est celui de la coopération, de la complémentarité, de la symbiose, de l’association, entre des espèces végétales et animales ( et au sein même de chaque espèce) ; une sorte de « solidarité » naturelle, instinctive qui se manifeste dans des situations particulières de danger, de précarité, d’insécurité ; ou encore dans des situations nécessitant une coopération entre espèces, ainsi qu’au sein d’une même espèce, souvent d’ailleurs sous l’autorité naturelle d’un « mâle dominant » ou de représentants d’une espèce ayant acquis des capacités et du pouvoir sur le groupe…

     

    Les espèces les plus intelligentes (au sens de ce qui est acquis par la connaissance et par l’expérience, et par l’utilisation faite des acquits, et si l’ont veut de la capacité à transmettre, à communiquer ) sont celles qui dominent et dont l’existence dans le temps est la plus durable … À moins que ces espèces les plus intelligentes (notamment l’espèce humaine) ne mettent à mal de par leur activité prédatrice, leur environnement naturel et contribuent à la disparition d’un certain nombre d’autres espèces végétales et animales, de par une activité rendant incompatible la coexistence de l’espèce dominante avec les autres espèces… Auquel cas, la durée d’existence de l’espèce dominante se trouve « raccourcie » et provoque d’elle même sa disparition…

    Soit dit en passant, l’espèce humaine – avec Néandertal et Sapiens précédés des Australopithèques et des primates de type hominidés- est la dernière espace vivante sur notre planète, apparue…

    Le principe d’opposition et de lutte pour la vie, va de pair avec le principe de coopération, d’association et de symbiose…

     

    Si le principe de coopération peut  prendre plus d’importance pour certaines des espèces les plus intelligentes, et être préféré au principe de la compétition et de la lutte pour la vie, et ainsi, « jouer en faveur du maintien de l’espèce et de son existence dans la durée », il n’est pas pour autant une stratégie forcément victorieuse…

    Parce qu’en fait la « stratégie victorieuse » n’est jamais victorieuse sur une durée très longue (plusieurs millénaires voire millions d’années), et que lorsque la stratégie est effectivement victorieuse, elle ne l’est, victorieuse, que par un équilibre acquis entre d’une part la compétition, la lutte pour la vie, la loi du plus fort, du mieux réactif, du mieux adapté… Et d’autre part la coopération, l’association, la solidarité, la relation, l’échange, la transmission des connaissances et des savoir-faire…

     

    Les espèces les plus intelligentes, les plus développées, et les plus durables, sont celles qui, sur la Terre notre planète et partout ailleurs dans l’univers, ont réalisé le meilleur équilibre (ou l’équilibre le plus parfait) entre la lutte pour la vie (en opposition avec d’autres espèces ou en opposition entre représentants d’une même espèce) et la coopération avec d’autres espèces ou entre représentants d’une même espèce)… Ce qui n’est « pas tout à fait le cas » entre l’espèce humaine telle qu’elle est devenue aujourd’hui, et les autres espèces (animales et végétales) qui, elles, subissent à leur désavantage amplifié, la pression de l’activité humaine, une pression « prédatrice »…

     

  • La beauté

    … Qu’est-ce que la beauté sinon ce qu’il y a d’heureux, qui fait du bien à voir, dans la réalité autant apparente que profonde (sachant que l’apparence est immédiatement perceptible) des êtres et des choses ? …

    Dans la réalité des êtres et des choses en tant que telle, c’est à dire indépendamment de l’émotion, du sentiment, de la vision que l’on se fait en soi, de la réalité des êtres et des choses…

    La réalité des êtres et des choses étant un Tout, un Tout qui est fait de ce qu’il y a d’heureux qui fait du bien à voir ET « de ce qui est autre » c’est à dire pouvant être qualifié de « moins heureux » ou de « pas heureux du tout » ne faisant pas du bien à voir… Ce Tout alors, peut-il être qualifié de « beau » sachant qu’il est fait aussi de ce qui n’est pas « beau » et de ce qui ne fait pas de bien à voir ?

    Autrement dit, est-ce que l’acceptation (ou la reconnaissance) dans la réalité des êtres et des choses, de ce qui est « autre que beau » voire « laid » et ne faisant pas de bien à voir ; peut, cette acceptation ou cette reconnaissance, nous porter à prioriser ou à considérer essentiellement le côté heureux, qui fait du bien à voir ?

    L’acceptation ou la reconnaissance de la réalité des êtres et des choses telle que cette réalité est « dans son essence même » et en sa totalité – et en la diversité de ce qui la compose – exclut le rejet, exclut la négation, exclut l’anéantissement ou la destruction ou l’élimination…

    À cette question ainsi posée « qu’est-ce que tu trouves beau et qui te vient immédiatement à l’esprit sans aucune hésitation ? » ma réponse – personnelle – est :

    Les visages humains

    La nature

    … Les visages, tous les visages indépendamment de « comment je les trouve ces visages » c’est à dire ce qui fait leur beauté singulière, unique, authentique – et fait passer au « second plan » ce qui ne fait pas de bien à voir, voire arrive à l’éclipser quasi totalement…

    … La nature c’est à dire les forêts, les paysages, les plaines, les montagnes, les mers ; les océans, le ciel, les nuages, les rivages, les fleurs, les animaux…

    Cela dit, au-delà de ce qui me vient en premier lieu immédiatement à l’esprit ; est-ce que tout le reste (les autres choses belles) est « secondaire » ? (ou « moins important pour moi » ? …

    Sans doute pas, « secondaire » ou « moins important » …

    Y’ a – t – il une « hiérarchie » de la beauté ?

     

     

  • L'esprit de révolte, suite 2...

    … Un autre aspect, ou une autre forme de révolte, c’est de nier telle sorte d’expression artistique parce que « trop dérangeante » ou « jugée dégénérée » ou encore « trop subversive » ou « qui va contre le sens commun, contre toute loi, contre toute cohérence » et ne pouvant donc en aucun cas, être reconnue… Et qui de surcroît n’est pas comprise, ne peut être considérée comme « ayant quelque valeur » (défaut de qualité réelle selon le jugement qui est porté, notamment celui des initiés)…

    L’un des exemples les mieux connus de négation de formes d’art, c’est celui du régime Nazi à l’égard des œuvres de surréalisme et d’abstraction (productions artistiques de 1916 à 1940 jugées par le régime Nazi « dégénérées »)… Et devant être détruites…

    De même dans les régimes de dictature et de totalitarisme, toute production artistique ou littéraire jugée « inconvenante » ou subversive, et donc ne « glorifiant » pas l’idéologie dominante et le pouvoir en place ; est niée, rejetée, censurée, condamnée, ou jugée dégénérée…

    Et de même encore – mais en pire … Quoique… - lorsque la Religion (le Catholiscisme durant plusieurs siècles et, dans une certaine mesure encore aujourd’hui dans le monde ; puis l’Islam rigoriste et fondamentaliste) – se mêle de régir la société ; alors l’art et la littérature « n’existent » ou « ne sont censés exister » que dans la mesure où le divin, où le sacré, où la « loi de Dieu » sont magnifiés, célébrés, représentés, exprimés… Donc plus aucune place pour les œuvres profanes (sans Dieu)…

    C’est ainsi que, depuis le Haut Moyen Age jusqu’à la fin du 15ème siècle, en France et en Europe, il n’y avait pour ainsi dire que des œuvres célébrant, magnifiant, représentant la divinité et le sacré…

    Cet autre aspect ou cette autre forme de révolte – par la négation, par le refus – c’est en quelque sorte une « révolte à l’envers » (révolte des dominants et des décideurs, révolte de ceux qui prétendent détenir la vérité, révolte contre l’inconvenant, « révolte contre la révolte » en quelque sorte ; cette révolte se traduisant par des mesures prises de coercition, d’interdiction, de censure, de persécution…

    Nous sommes très loin, avec cette « révolte là » (celle des dominants) … Tout comme d’ailleurs avec la révolte au sens de ce que nous entendons habituellement et communément par révolte contre ceci contre cela, pour un monde meilleur etc. … Nous sommes très loin de cet esprit de révolte qui s’exprime dans la création pure (et dans une dimension et dans un sens qui dépassent toutes nos révoltes individuelles ou collectives ou de factions, ou de groupements sociaux revendiquant ceci ou cela)…


     


     

  • L'esprit de révolte, suite ...

    … Dans l’art (toutes formes d’art) et dans la littérature (dans tous ses genres), l’esprit de révolte ne peut s’exprimer que dans la création, dans ce que la création a de plus authentique, de plus singulier, de plus unique (mais pas forcément de plus novateur)… En somme dans ce que crée l’auteur, l’artiste, et qui lui est propre, ne ressemble à rien de ce qui existe, à rien de ce qui s’exprime que ce soit dans le commun, dans une école de ceci ou de cela, dans un courant ou dans une mode ; ou que ce soit, encore, de ce qui s’exprime d’autre, par un autre auteur, un autre artiste…

    Dans la critique et dans le commentaire auxquels se livrent des observateurs, des témoins, des analystes, des raisonneurs ; qui s’expriment en se fondant sur des repères, sur des « valeurs », sur une pensée normative, sur des références, sur des principes ou des conventions, sur une morale, en rapport avec une culture du moment (du temps présent)… Il n’y a pas de création vraie… Et… Y’a-t-il d’ailleurs, de la révolte… Et si oui, quelle révolte ? Quelle sorte de révolte ? Sinon une révolte conditionnée, une révolte de circonstance, une révolte canalisée, une révolte incitée ?

    L’esprit de révolte qui s’exprime dans la création pure, est d’une toute autre dimension, et prend un tout autre sens, que la révolte au sens de ce que nous définissons habituellement par révolte… Et même sa violence (car il y a de la violence dans la révolte qui s’exprime dans la création pure) n’est plus une violence dans le sens de ce que nous définissons par violence…

    L’esprit de révolte dans cette autre dimension et dans ce tout autre sens qui ne sont plus ceux dans lesquels on se « révolte » contre ceci, contre cela, pour « un monde meilleur »…Est à mon sens le plus pertinent, celui qui a vraiment un sens, une finalité – mais dont le devenir, il faut dire, est incertain…

    L’esprit de révolte, en revanche, mu dans un courant, dans un sursaut de l’un ou de plusieurs ou d’une foule, ou lors d’une prise de pouvoir par des insurgés, par de nouveaux dirigeants ; là où il est faussé, perverti, et toujours « contre productif », c’est dans l’idée d’une épuration totalitaire dont le but est d’éliminer certaines catégories de gens considérées indésirables ou suspects…


     

  • L'âme d'un peuple

    … Le populisme est une idéologie qui met en avant et prétend exprimer « l’âme d’un peuple »…

    Si l’âme d’un peuple s’édifie – c’est vrai – sur une accumulation d’acquits ancestraux s’étant stabilisés durant plusieurs générations successives ; il n’en demeure pas moins que le « socle » qui constitue la « base » de « l’âme d’un peuple », est aussi constitué – à sa surface comme en son intérieur – d’une multitude « d’âmes individuelles » mobiles, diverses, éparses ou agglutinées ; qui sont, toutes ces « âmes individuelles », des produits que l’éducation, les milieux sociaux et familiaux, ont façonné, ou brassé…

    D’un côté le populisme exprime l’âme d’un peuple, mais d’un autre côté le populisme « surfe » sur des « vagues » d’âmes individuelles, lesquelles vagues s’entrechoquent en se mêlant dans la fureur de leur mouvement, en entraînant d’autres entremêlements et mouvements de vagues…

    Dans quelle mesure les acquits ancestraux se stabilisent – ils (ou se sont stabilisés) ?

    Car tant qu’une conscience collective d’un peuple, n’est pas acquise, un peuple n’atteint pas la stabilité…

    Et c’est bien pourquoi le populisme, par ce qu’il y a de totalitaire dans son projet, cherche à « fabriquer de toutes pièces » une conscience collective. C’est ce qu’on fait le fascisme et le communisme…

    La conscience collective qui stabilise un peuple et lui donne son caractère, ne peut être atteinte qu’au bout d’un temps très long (et indéterminé ou non prévisible) , et qu’en indépendance ou libéré de tout régime politique…

     

     

  • Intelligence, sentiments, émotions

    … Les avancées technologiques, les acquisitions de connaissances notamment dans les domaines des sciences de la vie et de la nature, des lois de la physique, les inventions, les travaux et les œuvres accomplies… Tout cela a beaucoup contribué au développement de l’intelligence humaine…

    L’intelligence humaine d’ailleurs, ne cesse de progresser et de se diversifier…

    Cependant, tout cela , avancées technologiques et acquisitions de connaissances, demeure sans action sur les sentiments et sur les émotions qui eux, n’ont fait aucun progrès depuis l’origine des civilisations et des premières sociétés humaines…

    Sur les questions purement et uniquement scientifiques et techniques dépendant de l’intelligence, de la connaissance des phénomènes naturels, des expérimentations réalisées, des inventions, du travail accompli, des applications et des utilisations dans la vie pratique ; les hommes et les femmes de tous les pays se trouvent d’accord, et d’ailleurs ils œuvrent ensemble, se transmettent leurs acquits, leurs découvertes et leurs expériences – dans la mesure précisons le, où ils n’entrent pas en concurrence les uns les autres, et où ils n’œuvrent pas dans un dessein de domination car dans ce cas ils œuvrent en formant des alliances opportunistes en fonction d’intérêts particuliers…

    En revanche sur les questions de religion, de politique, de vision de la société ; ce sont les impressions personnelles, ce sont les émotions, c’est ce qui est ressenti dans la vie que l’on vit et dans l’environnement en lequel on se trouve, qui se substitue à l’expérience, à la connaissance scientifique, ne rendant alors la compréhension possible qu’entre personnes ayant des sentiments identiques ou compatibles ensemble… Ce n’est plus la « vérité des choses » qui détermine et crée l’entente, mais c’est « l’identité des sentiments provoqués par ces choses » qui fait l’entente ; entente qui d’ailleurs est toujours fragile, aléatoire et ne s’inscrit pas dans la durée…

    Les divergences lorsqu’elles ne dépendent que de l’intelligence, et qu’elles sont purement intellectuelles, se supportent, aussi importantes qu’elles sont ; et c’est alors la raison la plus faible qui s’incline en face de la raison la plus forte (faiblesse d’un côté et force de l’autre côté, qui ne sont en fait que des différences de capacité ou de potentiel selon le principe de l’inégalité naturelle qui existe et qui est une réalité chez tous les êtres vivants)…

    Au contraire, les divergences qui ne dépendent pas de l’intelligence (ou n’en dépendent qu’en partie) mais dépendent des sentiments et des émotions, ne se tolèrent pas, s’opposent dans une violence qui, d’autant plus exercée par les uns, fait céder les autres – ou les éliminent…

    Les sentiments et les émotions sont contagieux, mais pas l’intelligence.

     

     

  • Un écrivain ou un artiste dans la politique

    … Un écrivain qui s’engage politiquement, en créant un parti autour de lui et en se présentant à une élection, présidentielle notamment ; fait là un choix d’orientation dans sa vie publique, ne pouvant qu’impacter la portée de son œuvre dans un sens qui n’est peut-être pas celui qu’il souhaitait au fond de lui même lorsqu’il n’était pas engagé…

    Éric Zemmour n’aurait donc pas dû, à mon sens, se présenter à l’élection présidentielle, et d’ailleurs tout écrivain étant, plus que romancier, essayiste, s’exprimant sur des sujets d’actualités, et auteur de chroniques en rapport avec l’actualité, ou abordant des thèmes de société… En s’engageant politiquement, ne donne plus le même sens à son œuvre qui cesse alors d’être « purement littéraire »…

    Cependant un écrivain peut avoir – et exprimer – sa vision du monde et de la société, mais, et de même un artiste, il ne doit pas, par exemple, lors d’une campagne pour une élection, soutenir tel ou tel candidat par le biais d’un spectacle grand public « en soutien de ce candidat »…

    Cela dit, l’on voit rarement un romancier – dont l’œuvre est essentiellement faite de romans-

    s’engager politiquement (Pour un artiste étant un personnage de scène – chanteur, humoriste, acteur, comédien - c’est « moins rare »)…

    La politique et l’art, ou la politique et la littérature, pour moi « ça ne va pas très bien ensemble » du fait que la littérature est « affaire de pensée, de réflexion, de philosophie, de poésie, de transmission de connaissances, de style personnel, de travail d’écriture » et donc, par tout cela, est « indépendance, liberté d’esprit, non soumission à quelque « ordre de pensée » que ce soit en rapport avec ce qui dans le monde et à telle époque, domine, s’impose en impactant les opinions…

     

  • Missiles hypersoniques

    … Ces missiles hypersoniques utilisés par la Russie pour détruire des installations militaires - et aussi des bâtiments d’habitation ainsi que d’autres lieux considérés comme des objectifs à atteindre - peuvent être tirés de bases mobiles, depuis des navires en Mer Noire, ou des centres de lancement en Russie, se déplacer à 10 fois la vitesse du son, franchir plusieurs milliers de kilomètres, prendre des trajectoires erratiques les rendant indétectables, ne peuvent pas être interceptés par les défenses aériennes… Ce sont là des armes que ne possèdent à l’heure actuelle que la Russie, la Chine et la Corée du Nord…

    Les USA disposeront – peut-être – de ces armes en 2024 (préparation en cours et budget prévu à cette fin) ; la France « pourrait » être sur le point de posséder ce type d’arme…

    Cet armement rend pour ainsi dire « caduc » la dissuasion nucléaire, du fait des ravages et des destructions considérables en capacité, de telle sorte qu’elle rend inutile – dans un premier temps – l’utilisation d’armes nucléaires…

    Pour qui ne possède pas ce type d’arme, missiles hypersoniques, le seul « recours » possible en réponse à une attaque, c’est l’arme nucléaire… Dont dispose aussi l’adversaire…

    Ainsi, à plus de 10 000 km de distance depuis une base de lancement, des villes, des centres industriels, des zones d’habitation, des installations militaires, des aéroports, peuvent être détruits…

    Un tel armement entre les mains de Putin’ et de son armée, l’on « imagine » ce que cela peut donner, l’on « imagine » l’évolution du conflit… Cela fait très peur (et sans même l’utilisation de l’ arme nucléaire)…

    En gros, pour la mise au point de ce type d’armement de missiles hypersoniques, il a fallu nécessairement un budget conséquent pour la réalisation, budget alimenté il faut dire par les revenus du gaz et du pétrole ( La Russie est pour ainsi dire devenue la « Station Service » de toute la planète, à peine égalée par les USA )…

    D’où l’urgence qu’il y a – on peut se demander d’ailleurs si ce n’est pas trop tard hélas – de couper totalement (embargo) l’approvisionnement de gaz et de pétrole russe, autrement dit dans une telle situation de guerre mondiale, consentir à un difficile effort de guerre de la part des états de l’Union Européenne pour ne plus alimenter le budget militaire de la Russie (qui a déjà acquis des réserves colossales)…

    L’effort de guerre des pays de l’Union Européenne étant alors celui de privation à plus de 50 % de ressources énergétiques, ce qui implique rationnement, difficulté de déplacements, etc. … Une vie quotidienne dévastée, un changement radical et douloureux, de mode de vie…

    Dans les grandes guerres, il y a toujours d’énormes dégâts collatéraux…

    Toute la question est de savoir – en fait on ne le sait pas vraiment, on ne peut que l’estimer à priori – l’état de l’opinion publique en Russie…

    La seule référence que l’on a à ce sujet c’est celle de l’opinion publique en Allemagne (de l’évolution de l’opinion publique) entre 1933 et 1945 dans le IIIème Reich d’Hitler)…

    Il a été assez clair que jusqu’à quasiment la fin de la guerre, une majorité d’Allemands toutes générations et conditions sociales confondues, ont été, sinon pro nazis du moins pour la grande Allemagne Hitlérienne…

    Soit dit en passant, avec un recul de bientôt 80 ans (j’ose le dire)… Toutes ces grandes villes Allemandes de cent, deux cent, trois cent mille habitants sans cesse bombardées et réduites en cendres… Après tout, impactant des populations en majorité pro Hitler, y’ a pas de quoi, même après 80 ans, en faire des « martyrs » de ces si nombreuses victimes…

    Alors, les russes aujourd’hui… S’ils sont majoritairement (peut-être ? Même si c’est pas sûr) majoritairement pro putin’… Eh bien si ça s’aggrave et si ça tourne en une nouvelle grande guerre mondiale (avec par exemple l’entrée en guerre de la Chine non pas en tant qu’alliée de l’Occident mais en situation de retournement par intérêt contre la Russie)…

     

  • Les pacifistes inconditionnels

    … Les pacifistes inconditionnels, qui déplorent la violence « d’un côté comme de l’autre », totalement anti guerre au point de déplorer les morts et les victimes « d’un côté comme de l’autre » et qui vont jusqu’ à être désolés que soient tués ou blessés les combattants des armées ennemies d’invasion (et qui « pensent aux mères de ces combattants adverses envahisseurs tombés eux aussi, comme les défenseurs, sur les champs de bataille)…

    Les pacifiques inconditionnels donc, à partir du moment où ils se « figent » sur l’idée selon laquelle la diplomatie, le dialogue, la négociation, vont « résoudre le problème posé par une situation conflictuelle », me dérangent quelque peu… Bien que cependant je comprenne leurs arguments contre la violence…

    Dans le cas d’un Putin’, cela ne « marche pas » la diplomatie, le dialogue, la négociation… Tout comme cela ne « marchait pas non plus » en face d’un Hitler…

    N’en déplaise alors aux pacifistes inconditionnels, mais il ne reste plus que la violence armée en face de l’agresseur, de l’envahisseur, en l’occurrence Putin’ et son système de dictature totale et d’idéologie conquérante avec ses armées, donc ses soldats fanatisés ou conditionnés pour le combat…

    L’agresseur alors, il faut « le foutre en l’air », le détruire, sans aucune mansuétude…

    Je ne « prends point émotionnellement et humainement parlant » en compte les quelque 6 ou 7 mille soldats russes tombés sur les différents lieux de combats sur le sol ukrainien depuis le 24 février…

    Et quand j’ai vu à la Télé « la grand’messe de Putin’ » au stade de Moscou, rassemblant des dizaines de milliers de gens soutiens de sa politique et l’applaudissant dans un grand mouvement nationaliste (ça ressemblait aux « messes » d’Hitler) j’ai eu envie (j’ai imaginé) de voir tomber du ciel une météorite géante qui aurait cramé dans un immense brasier toute cette « racaille » d’aficionados Putiniques !

    Si « ça s’trouve » d’ici quelque temps – peut-être dans pas longtemps – dans les états majors de Putin’ il y aura un général qui se rebellera et qui entraînera une partie de l’armée, de telle sorte, que des unités de combattants russes en Ukraine (composés il faut le dire de gens du peuple) retourneront leurs armes contre leurs chefs, s’associeront à leurs frères ukrainiens, et viendront marcher sur Moscou, provoquant une révolution qui foutra Putin’ en l’air (une balle dans la tête ou jeté aux crocodiles du zoo de Moscou) et « nettoiera » cette « racaille » de dizaines de milliers de « pro putin’ » !

     

  • Des négociations sans résultat sur le terrain des combats

    … Alors que se déroulent hors Russie et hors Ukraine, en l’occurrence en Turquie, des négociations portant – pour Volodymyr Zelensky – sur la non adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, et sur la cession des territoires séparatistes de l’Ukraine ; et – pour Vladimir Poutine (qui ne sera pas présent en Turquie lors de ces négociations mais seulement des généraux de son armée) – le renoncement à l’élimination du président Ukrainien et la décision de ne pas occuper l’Ukraine ni de détruire l’état ukrainien…

    Et que ces nouvelles et dernières négociations font l’objet de débats et d’entretiens sur les télés CNEWS, LCI et BFMTV et CDANS L’AIR sur la 5 de France Télévision…

    La réalité sur le terrain est que les combats continuent, ainsi que les bombardements, l’encerclement de Kiev, l’avancée des troupes russes sur Odessa ; et que rien à ce jour, 10 mars, n’évolue dans le sens que laisse espérer cette négociation…

    L’hypothèse la plus probable – à moins d’un retournement inattendu de la situation pouvant d’une manière ou d’une autre influer sur la marche des opérations (aboutir à un cesser le feu)… L’hypothèse la plus malheureusement probable est que la guerre s’installe dans la durée, d’autant plus, d’une part, avec la résistance ukrainienne (tout un peuple mobilisé soit plusieurs millions de personnes) dotée de drones détruisant des avions russes, de missiles anti chars (ces engins atteignent toujours leurs cibles), d’unités aguerries et équipées de combattants pour défendre les villes assiégées, et infliger de lourdes pertes aux soldats russes… Et d’autre part côté russe, des unités qui, en dépit d’une « baisse de moral » de quelques combattants (de jeunes appelés) et de quelques problèmes de logistique, avancent sur des fronts, occupent des territoires, maîtrisent le ciel avec leurs avions, terrorisent les populations locales en détruisant les habitations, les hôpitaux…

     

    Le système politique, de gouvernement, de pouvoir en Russie, est tellement verrouillé, par Poutine (tout comme l’était en 1942 celui d’Hitler) qu’il est à heure actuelle inimaginable (ou si ça l’est ça tient du rêve) qu’une opposition se mette à voir le jour (dans les états majors de l’armée ou parmi les proches de Poutine)…

    La seul pouvoir possible pouvant mener à une insurrection, ce sont quelques milliardaires qui le détiennent, dans la mesure où ces milliardaires grands patrons d’industrie tenant les rênes de l’économie de marché ; seraient prêts à acheter des personnages haut placés dans l’armée…

    C’est bien connu « avec de l’argent on peut tout acheter »… Surtout quand on y met le paquet dans l’offre !…

     

     

  • Réalité

    … La réalité crue, nue et dure c’est que tout ce que l’on voit écrit au sujet de cette guerre – soit dit en passant y compris ce que moi-même j’écris (de véritables et interminables tartines c’est bien cela)… Que tout ce qui se débat en émissions télé à longueur de journée sur LCI, BFMTV, CNEWS notamment -hormis sans doute les reportages et les témoignages recueillis sur place…

    La réalité est que en Ukraine dans les zones de combats, des gens meurent, souffrent, cherchent à fuir, les habitations sont détruites sous les bombes… Cela à moins de 2000 km de chez nous en France…

    Certes, depuis 8 ans, les Ukrainiens n’ont « pas fait dans la dentelle » dans le Donbass !

    Quand on est « dans le discours » comme je le suis et comme tant de Français le sont sur les réseaux sociaux, l’on est hors jeu de toute manière – même si l’on se déclare à fond pour soutenir les Ukrainiens bombardés.

    Et de même en ce qui concerne les Islamistes du Djihad : l’on est « dans le jeu » (c’est à dire directement concerné) quand on est leur victime, comme le fut -entre beaucoup d’autres en France et en Europe, soit plusieurs centaines depuis 2015), Samuel Paty…

    Cela dit, dans le discours, « on peut tout se permettre » - à moindre frais quand on épouse une cause, et… Au risque – par trop de complaisance ou d’acceptation tacite ou exprimée – que le discours prenne une « sale tournure »…

     

  • Lectures de l'Histoire

    … Quand j’entends parler – ou que je vois écrit - « des nazis ukrainiens »… Je trouve que le terme de « nazi » pour désigner, cibler, des Ukrainiens n’ayant certes « pas fait dans la dentelle dans le Donbass depuis 8 ans »… Est « un peu trop fort de café »…

    Ce terme de « nazi » s’appliquerait plutôt et à plus juste titre, aux capitaines et officiers de l’armée russe – et par extension- aux Russes qui soutiennent Poutine et même aux non russes qui pensent que Poutine est un « grand personnage » avec lequel il faut accepter de traiter…

    C’est fou ce que l’on se sert de l’Histoire, notamment avec des « comparaisons fallacieuses », et de « lecture de l’Histoire » (évidemment pour justifier, expliquer ceci ou cela) pour édifier un ordre du monde – un monde pensé par des dominants ou par des aspirants au pouvoir, ou par des conservateurs de cet ordre établi, avec si possible, l’aval des populations, cela par le biais des médias de l’information et de la propagande…

    Et, quand ce n’est pas de l’Histoire dont on se sert – pour autant que l’on soit un « connaisseur de l’Histoire » - L’on y va de son expérience personnelle, de son vécu en tel endroit, tel pays en telle situation et ayant rencontré telle ou telle sorte de gens…

     

    Il n’y a pas de vérité ou de « voie royale »… Il n’y a comme sur une grande étendue d’eau, de lac, de mer, d’océan… Que des brûlots qui flottent, de diverses tailles, et faits de bois et de matériaux inflammables, sur des sortes de canots supportant les brûlots, à perte de vue…

    Aucun de ces brûlots n’est un jalon d’une « voie royale » qui serait faite de brûlots reliés en processions de chenilles… Il n’y a pas de « voie royale »… Pas plus qu’il n’y a dans l’histoire de l’humanité depuis sept millions d’années une « lignée » ou une « continuité linéaire » d’australopithèques en paranthropes et homo érectus et autres… (Mais un « buisson d’humanité »)…

     

     

  • Le risque d'extension de la guerre en Ukraine

    … Le 10 février 2022, j’écrivais que je ne souhaitais pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN, et que les pays de l’Union Européenne – dont la France – ne devaient pas défendre l’Ukraine en cas d’invasion par l’armée Russe, en envoyant sur le terrain des troupes, de jeunes militaires risquer leur vie pour un pays qui – disais – je - « n’était qu’un pays aux frontières artificielles » … Ce qui n’est pas en réalité, tout à fait vrai puisque entre 1569 et la guerre de trente ans (1618 – 1648 ) l’Ukraine telle en superficie à peu près que de nos jours, a existé en tant que l’une des deux Républiques des Deux nations (avec la Pologne)… Et que du temps de la Russie des Tsars, il y avait un peuple Ukrainien en son territoire sous domination et administration russe, puis que du temps de l’URSS, l’Ukraine avec la Crimée en 1954, fut l’une des Républiques Socialistes Soviétiques…

    Du 9ème au 12ème siècle Kiev fut la première capitale de ce qui était la Russie de l’époque… Une réalité historique mise en avant par Vladimir Poutine qui, dans la guerre qu’il mène contre l’Ukraine, ne détruira pas en la rasant cette ville symbole d’une splendeur passée… Et qui ne pourra être prise et occupée qu’après un siège difficile…

     

    Aujourd’hui en regard de la situation et après avoir entendu le Président Ukrainien dire « si l’Ukraine tombe c’est toute l’Europe qui sera attaquée puis occupée »… En regard aussi et surtout de la souffrance du peuple ukrainien, au vu de ces villes bombardées, de ces destructions, de cet exode de populations civiles de même importance que l’exode de millions de Français en juin 1940… Je serais pour un appui militaire de l’Union Européenne, soit pour que nos armées viennent combattre aux côtés des Ukrainiens… Mais… Avec cependant cette interrogation qui me vient au sujet de ces armes « à composante nucléaire » qu’utiliseraient l’armée russe – sur le sol Ukrainien et même sur le sol, sur des villes des pays européens… Ce qui me fait dire « je serais » plutôt que je serais sans les guillemets…

    Dans cette guerre il y va de nos régimes démocratiques, de nos libertés, de nos modes de vie, et là, en face du risque d’extension de cette guerre menée – non pas par la Russie en tant que peuple, que société, que civilisation – mais par la Russie de Vladimir Poutine et son armée… La question se pose de mettre en jeu des vies humaines, de soldats, de civils, de résistants  ; d’envisager de subir de terribles épreuves pour défendre nos régimes démocratiques, nos libertés, notre mode de vie…

    La question d’ une intervention militaire de l’Union Européenne est assurément une question très difficile qui pour le moment ne peut avoir de réponse, du fait de ces « armes à composante nucléaire » et de la menace nucléaire (missiles Satan et autres, capables de raser des villes, des régions, des pays entiers)… Sans compter – ce qui est loin d’être négligeable-

    l’occupation par l’armée russe des centrales nucléaires ukrainiennes auprès desquelles se déroulent des combats et se font des bombardements causant des incendies…

     

    … L’heure n’est plus, plus du tout, à « il faut parler à Poutine » - de qui que soit – Mais à un commando super équipé et super organisé et bien conçu pour atteindre Poutine lui-même et le tuer d’une balle dans la tête…

     

     

  • "L'ordre Poutinien"

    … Avant l’invasion et l’attaque de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, dans la situation de menace qui était celle d’avant le 24 février 2022 ; la question de savoir si oui ou non il fallait défendre l’Ukraine et envisager de devoir se battre pour l’Ukraine, se posait et, dans l’Union Européenne, envoyer des soldats Français, Allemands notamment, risquer leur vie pour défendre l’Ukraine, paraissait sinon s’imposait comme étant inenvisageable…

    Mais depuis le 24 février 2022 et à plus forte raison au vu de la situation dramatique évoluant rapidement, avec l’avancée des troupes russes en Ukraine, les combats à Kiev, Kharkiv et Marioupol ; la question désormais se pose de savoir si oui ou non il faut non seulement défendre l’Ukraine et envisager de se battre pour l’Ukraine, mais aussi défendre le monde libre qui est celui de l’Union Européenne à savoir la liberté d’entreprise, de circulation en Europe des biens et des personnes, la liberté de création, la liberté d’expression, nos valeurs, nos droits, notre patrimoine culturel, notre mode de vie… Tout cela qui est notre quotidien, à nous Européens, depuis 1945… Car c’est bien cela qu’il faut défendre désormais, et qui justifie que l’on se batte pour cela, contre l’« ordre Poutinien » qui est une réelle menace, à commencer par les anciens territoires « satellites » de l’URSS (Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, RDA, Roumanie, Bulgarie, Pays Baltes) avant de s’imposer ensuite dans le reste de l’Europe (dont l’Allemagne et la France) avec des gouvernements de collaboration…

     

     

  • Un type très dangereux ! ...

    … Si l’on examine la carte de l’URSS avant 1991, l’on voit bien, très clairement, que les états baltes actuels ( Lettonie, Estonie et Lituanie), ainsi que l’Ukraine, faisaient bien partie de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques…

    Et que, de 1945 à 1989, s’étendait une zone dite d’influence soviétique comprenant l’Albanie, la République Démocratique Allemande, la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie…

    La simple observation de cette carte de l’URSS et de sa zone d’influence, devrait nous inciter à réflexion en regard de la situation de quasi déclaration de guerre à l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine…

    Comment qualifier cette présence tout au long des frontières de l’Ukraine et en Mer Noire, d’une si importante mise en place de l’armée russe avec 150 000 hommes de troupe et autant de matériel de guerre, en prévision et en préparation d’une invasion massive de l’Ukraine, sinon par en effet une « quasi déclaration de guerre » ?

    Ce type, Vladimir Poutine, est un « type dangereux » ! Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon à mon sens, sont « trop complaisants » à son égard (enfin « complaisants » façon de parler, parce que je pense que ni Marine Le Pen ni Jean Luc Mélenchon ne souhaiteraient pour la France un régime politique en tous points identique à celui de Vladimir Poutine en Russie (on va dire, pour Marine Le Pen « plutôt entre la moitié et les trois quarts de la réalité du régime de Poutine, ce qui est déjà fort peu acceptable vous en conviendrez)…

    Vladimir Poutine est un ancien du KGB du temps de l’URSS… Un oligarque de cette Nomenklatura qui a régné et qui a imposé sa dictature sur les peuples de la Russie, de 1921 à 1989… Et cela, ça « laisse des traces » (une habitude du Pouvoir)…

    Qu’a fait à vrai dire, Vladimir Poutine pour son peuple, pour ses peuples ? Quand on sait que le PIB d’un Français ou d’un Allemand actuel est de l’ordre de 40 000 dollars en évaluation, et que le PIB d’un citoyen russe est de l’ordre de 10 000 dollars (à titre de comparaison, la Grèce 17 000 dollars)…

    Vladimir Poutine se fout de son peuple : cent millions de russes dont la vie quotidienne est celle des peuples de pays sous développés vivant en partie dans la misère et dans le dénuement, l’inconfort, l’insécurité… Et trente millions environ de gens d’une « bourgeoisie moyenne » qui eux, effectivement avec Poutine depuis 2004, ont vu leur vie quotidienne s’améliorer…

    Le « grand argument » de Vladimir Poutine repose essentiellement sur « l’idée nationaliste » avec la « grandeur de la Russie, de sa place sur « l’échiquier mondial », et il faut le dire la récupération des territoires perdus qui, jadis, avant 1991, faisaient partie de l’Empire Soviétique… Et comment qualifier une telle politique fondée sur le nationalisme, l’autorité et les territoires à reconquérir, sinon de politique de dictature totalitaire ?

    Cela me semble comparable à la politique d’Adolf Hitler à partir de 1933… Sauf que Poutine, lui, il n’a pas promis une Volkswagen à chaque russe, avant de se lancer dans une guerre !

    Si ces régions du Donbass pro russes peuvent oui, effectivement, être indépendantes et séparées de l’Ukraine (par leur langue, leur mode de vie, leur histoire, leur ancien attachement à la Russie des Tsars puis à l’URSS)… Il ne faut cependant pas perdre de vue, que la déclaration de reconnaissance par Vladimir Poutine, de l’indépendance de ces 2 territoires du Donbass, « masque » en fait un projet qui lui, n’est pas acceptable pour les pays de démocratie et de liberté dans le monde…

     

     

  • Deux mondes inconciliables

    … Deux mondes sont totalement inconciliables et aussi étrangers entre eux l’un de l’autre.

    C’est le monde des souffrants, des mourants, des miséreux, des exclus, incluant aussi les témoins directs que sont les proches parents et les amis de ceux et celles qui souffrent, qui vont mourir…

    Et le monde des gens heureux, en bonne santé, qui n’ont, notamment à l’approche des fêtes de Noël et du Nouvel An, d’autre « souci » que celui du cadeau de Noël qu’ils vont recevoir ou s’acheter, ou de la réservation pour un séjour en montagne « à la neige », ou encore un projet de voyage touristique « dans les Îles » (les départements d’outre mer)…

    Il est évident que ces deux mondes là, sont totalement étrangers l’un de l’autre, et tout aussi totalement inconciliables…

    Une personne concernée par la souffrance d’un proche ne peut pas vraiment se sentir « connectée » à un environnement de consommation et de vie quotidienne « normale » qui est fait pour des gens en bonne santé et « relativement heureux », offrant à profusion, notamment en période de fin d’année Noël Nouvel An, toutes sortes de produits, d’équipements en étalages dans les surfaces commerciales, dans les boutiques… Et de possibilités de loisirs…

    Il vient alors comme une indifférence, une démotivation, et peut-être de l’amertume, une inclination à exprimer de la colère, à voir des gens autour de soi, « heureux et insoucieux » se préoccuper par exemple, de l’organisation d’une soirée, d’une réunion festive, d’une veillée autour d’un grand repas, de distribution de cadeaux…

    Taire en soi – de manière à ne pas la laisser paraître- cette indifférence, cette démotivation, cette amertume ; n’est possible que si l’on parvient à considérer ou à appréhender la réalité de ce que vivent les gens dans la situation qui est la leur, différente de celle que l’on vit soi-même en particulier… Situation évidemment – celle des autres - plus « heureuse » que la sienne, si l’on peut dire…

     

  • De quelle exclusion faut-il prendre le risque d'être ?

    … Déranger, tenir des propos offensants, et arriver à ne point se faire exclure par l’intelligence artificielle, par les robots – de Facebook entre autres - par les “neunœils espions profileurs censeurs”, avec les logarithmes, les programmes et les logiciels veilleurs … C’est à se demander comment fonctionnent et en vertu de quoi, de quels critères, de quels mots clés inscrits dans les listes ; ces intelligences artificielles, ces robots, ces “neunœils” – que l’on croit ou s’imagine “niquer” mais qu’à vrai dire l’on ne “nique” jamais (car d’une autre façon les “neunœils” ils nous “niquent” toujours même quand ils ne nous censurent pas)…

    Le “vrai risque” – si l’on peut “ainsi voir les choses” – n’est pas de se faire exclure par un “système”… Mais de se faire exclure d’amis et de connaissances de “longue date”, de voir des portes qui jusqu’à hier étaient grandes ouvertes, se fermer brutalement…

    Ne pas encourir ce risque là, l’éviter, délibérément, sciemment, afin de ne pas perdre des amis ou des connaissances, des fidèles de longue date, et cela dans toute la duplicité dont on est capable, et donc, “se mettre la patte dans du velours” et… “bien passer l’olive huilée dans le trou de bale”… C’est renoncer à ce que l’on a de plus authentique, de plus vrai, de plus sincère en soi, à l’état brut et pur et d’un seul tenant, qui, certes peut déranger, choquer, mais fait partie intégrante de notre personne faite du meilleur comme du moins bon…

    “Par les temps qui courent” le courage d’oser exprimer, fait défaut… Ou, quand il ne fait pas défaut, il est le fait de gens qui “ne sont pas vraiment des gens de bonne volonté” (entre autre des fachos et des fanatiques religieux et quelques autres crétins patentés médiatisés)…

     

     

  • D'autres univers que celui que l'on appréhende

    … Dans un récent ou dernier numéro de Sciences et Vie, l’on découvre que – peut-être – il existe d’autres univers que celui que l’on “connaît” âgé de 13,77 milliards d’années contenant quelque 2000 milliards de galaxies dont La Voie Lactée (celle où se trouve le Système Solaire) et Andromède sa voisine distante de 2 millions d’années lumière…

     

    Nos télescopes les plus performants, de technologie récente, sont à peine assez puissants pour nous permettre d’apercevoir les galaxies les plus éloignées, donc les plus anciennes, dont la lumière met 13 milliards d’années pour nous parvenir.

     

    Il s’agit là bien sûr du seul univers que nous “appréhendons”… S’il y a effectivement d’autres univers, ils sont actuellement totalement inaccessibles à l’observation, il n’y a pas encore de télescope, en l’état de la technologie actuelle, capable de “voir” ces autres univers…

    Avant d’avoir eu connaissance de cette information (dernières découvertes scientifiques en matière d’astronomie) je “subodorais” déjà – par intuition, par réflexion personnelle et en fonction de mes connaissances acquises jusque là – qu’il pouvait exister effectivement d’autres univers… Je pense même que c’est certain, que c’est logique…

     

    Le “modèle” actuel auquel se rallient bon nombre de scientifiques, celui du “Big Bang” (pour “nôtre” univers ) n’est en fait qu’une hypothèse (la plus “sérieuse” et la plus “plausible” si l’on veut)… Rappelons le “principe” : Une origine “zéro” inatteignable suivi d’un temps que l’on appelle “l’ère de Planck” (un temps non mesurable) au bout de laquelle à un instant “T” (le Big Bang) l’univers est alors dans sa plus petite dimension mathématique connue, soit d’un diamètre équivalent à la “longueur de Planck” soit 1,616255 X 10 puissance moins 35 mètre… À partir de là, de cette initiale dimension de “nôtre” univers, l’univers ne cesse de se s’étendre, de s’agrandir, de prendre du volume…

     

    Mais il faut environ 8 milliards d’années après l’instant “T” pour que des formes de vie puissent apparaître sur quelque planète autour d’une étoile en quelque galaxie… Des formes de vie qui évoluent ou non, mais ce qui est certain, disparaissent après un temps “assez bref” en vérité (mais qui nous semble à nous humains, très long, de plusieurs centaines de millions d’années (révolutions terrestres autour de notre étoile le soleil)…

     

    Avant 8 milliards d’années ( de l’instant T jusqu’à environ il y a 5 milliards d’années) la structure de l’univers était encore telle, que la vie ne pouvait nulle part apparaître. À partir du début de ces 5 derniers milliards d’années, commence pour des mondes antérieurs à la Terre de 1,5 milliard d’années dans la Voie Lactée et dans d’autres galaxies formées, la vie sous des formes primitives et de structure basique.

     

    Il semblerait que dans l’univers qui est le nôtre, celui âgé actuellement de 13,77 milliards d’années, partout où se forment, se structurent des galaxies nouvelles, dans moins de 2 milliards d’années, des formes de vie apparaîtront sur des planètes dans ces nouvelles galaxies.

    Mais de nombreuses formes de vie ont un temps existé et ont disparu.

    En somme, le “processus” engagé il y a – on va dire – environ 4 milliards d’années, va et peut se poursuivre durant encore plusieurs milliards d’années (dans l’hypothèse de l’univers en extension et devenant de plus en plus âgé)…

    Ainsi la Terre notre planète, dans le Système Solaire, dans la Voie Lactée notre galaxie, où la vie sous des formes primitives apparut il y a 3,7 milliards d’années, serait l’un des premiers mondes à avoir abrité la vie, dans notre univers… (Si cela est vrai, alors il sera difficile à de futurs astrophysiciens de découvrir des civilisations extra terrestres avancées… Cependant d’ici quelques milliards d’années, lorsque notre univers sera âgé de 20 milliards d’années, si de nouvelles et lointaines civilisations apparaissent, peut-être qu’il y en aura de très avancées)…

     

    … … …

     

    S’il existe d’autres univers, en nombre indéterminé voire infini, tous ces univers là, forcément, ont pour certains, par exemple 7 milliards d’années d’existence, et, pour quelques uns à peu près comme le nôtre 13 ou 14 milliards d’années, et pour d’autres 20 ou 30 milliards d’années… Puisqu’ils ne “commencent” pas en même temps, et que d’ailleurs, il y en a qui sont encore “dans l’ère de Planck”… Tout cela “sous réserve” de la théorie du Big Bang ( il n’est pas sûr du tout que le Big Bang soit “nécessaire” pour qu’existent “les univers” dont le nôtre )…

     

     

    La “comparaison” qui me vient à l’esprit, à propos de “l’ère de Planck” c’est celle qui peut être faite avec le temps non mesurable s’écoulant avant que ne naisse un être humain, un être vivant, avant la gestation (état de foetus, d’embryon, d’ovule, de spermatozoïde, de chromosomes, structure ADN, briques de la vie, atomes, molécules…)

     

    La “pé-existence” en somme…

    Ou encore – mais c’est purement vertigineux” : avant la moindre matière, la moindre particule, une sorte de “néant matériel” où il n’y aurait que de l’énergie, que de l’ “intelligence” – avec un potentiel de création … Ça serait donc ça, “l’ère de Planck” ? De quoi, alors “y mettre Dieu” ?

     

     

  • La porte du bonheur est une porte étroite

    … “La porte du bonheur est une porte étroite”, chanson de Jean Ferrat..

     

    la porte du bonheur ...

     

     

    Paroles de Guy Thomas, parolier, poète et ami de Jean Ferrat, 1985…

    … Cette “porte du bonheur” si étroite, serait comme un “film” encore bien plus fin et plus transparent que par exemple, le film de plastique utilisé pour recouvrir les pots de confiture faite à la maison...

    Un “film” extrêmement ténu, transparent et traversable, entre deux mondes : l’un réel et l’autre imaginé ou rêvé ; tel un passage qui, à cause de sa transparence, de sa légèreté et de son absence d'épaisseur ; ne se voit jamais...

    Et parce que le passage ne se voit pas, nous croyons être dans le même et unique monde. Mais ce monde n'est que celui que nous connaissons.

    La vocation de l'artiste, du poète, de l’écrivain, du musicien, c'est de nous faire passer par les mots, par l'image, par le son ou encore par des objets confectionnés, comme à travers le “film”, dans l'existence de cet autre monde : celui que l'on ne voit pas.

    Mais cela ne veut pas dire que seuls, les artistes, les poètes, les écrivains, les musiciens, ont le pouvoir de nous faire passer au travers du “film” : toute femme, tout homme en ce monde, a une lumière en lui qui est, comme dans cette chanson de Johnny Halliday “quelque chose de Tenessee” ( texte de Michel Berger) ...

    Nous sommes ainsi faits que ; écrivant ou prononçant des mots, produisant des images ou confectionnant des objets ; ayant ou non une vocation particulière, nous ne projetons au delà de nous, le plus souvent, que de tous petits éclats seulement, de cette lumière en nous ; la plus grande partie de cette lumière en nous étant occultée par ce qui l’empêche de paraître, l’obscurcit ou la masque…

    Alors la vocation essentielle de toute femme et de tout homme en ce monde, comme celle de l'artiste en particulier, c'est de reconstituer le “puzzle” tout entier, de la lumière, en rassemblant les éclats dispersés de la lumière ...

    Et c’est le “puzzle”, tel que l’on parvient à le reconstituer, même s’il manque encore quelques éclats, qui fait le “film” transparent et traversable…

     

     

  • Agnès Buzyn, Éric Zemmour

    … Je suis contre la mise en examen d’Agnès Buzyn dans le cadre d’une enquête sur la gestion de la crise du covid par le gouvernement…

    Je n’ai pas voté aux dernières élections pour ce gouvernement – loin s’en faut – MAIS j’estime que tout gouvernement, qu’il soit de gauche, de droite ou du centre ou de tout ce qu’on veut, à partir du moment où il a été démocratiquement élu – par une majorité d’électeurs (même “relative” – cela signifie que d’une manière ou d’une autre et que pour telle ou telle raison, il lui a été donné confiance (relative) , à ce gouvernement, aux gens qui ont été choisis, désignés, pour occuper des postes de responsabilité…

     

    La justice, les tribunaux, les procès, les jugements, notamment les condamnations à des peines, tout cela, concerne des gens qui ont commis des délits (vols, détournements de fonds, actes de pédophilie, viols, coups et blessures, violences, agressions, par exemple et entre autres délits de droit commun)… Pas pour des problèmes de “mauvaise gestion” de ceci ou de cela dans telle ou telle situation (en l’occurrence la pandémie de covid)…

     

    Dans tous les cas où l’on reproche à un élu, à un personnage détenant un pouvoir, une autorité et mandaté ; une mauvaise gestion, des choix ayant eu de fâcheuses conséquences, ce que l’on peut faire c’est de critiquer, de dénoncer, de s’exprimer publiquement, que ce soit sur des réseaux sociaux ou autrement (liberté d’expression) mais à partir du moment où le personnage incriminé n’a pas agi dans les faits même de sa propre et seule initiative donc sans l’accord d’une autorité qui lui est supérieure – ou d’une assemblée validant- (en donnant directement des ordres à exécuter ou à faire exécuter), il n’est pas du ressort des cours de justice et des tribunaux, de condamner s’il n’y a pas eu acte délibéré, fait avéré… Gérer c’est une chose, agir en est une autre…

     

    Dans le cadre de la Loi (tribunaux, assurances, problèmes et faits liés à une responsabilité personnelle dans telle situation difficile) Agnès Buzyn ne peut qu’être appelée à comparaître, ceci afin qu’une cour de justice puisse statuer, déterminer le niveau de responsabilité, et ainsi, évaluer les dédommagements, indemnités à verser aux victimes… Comparaître donc, mais sans mise en examen puisque la mise en examen concerne des personnes ayant commis un délit de droit commun… (Pour appeler un chat un chat, rappelons que “mettre en examen” c’est accuser (d’ailleurs l’on disait jadis “mise en accusation”) et cela relevait d’une cour pénale (Assises)…

     

    Ce que l’on qualifie de “mauvaise gestion”, de “manquements”, de “décisions déplorables prises”, etc. … Sont des erreurs humaines, et en ce sens, toute personne humaine – en particulier mandatée et choisie pour mettre en place ou prévoir des dispositions particulières en telle ou telle situation intéressant un grand nombre de gens, même si les conséquences sont graves au point que des gens meurent… Ne peut être poursuivie pénalement “à cause de la manière dont elle a géré une situation difficile”…

     

    Qu’on lui foute la paix à cette femme ! Si elle a au fond d’elle même, du regret, si elle ressent du “mal être”d’ avoir pris des décisions ou exprimé des choses qu’elles pensait au départ “au mieux” de l’intérêt public, cela suffit amplement qu’elle se sente affectée dans sa vie personnelle…

     

    C’est comme tous ces soit-disant croyants, chrétiens ou musulmans, et pour ainsi dire tout un chacun, qui rend Dieu responsable de tous les maux ! Merde, comme si personne ne se sentait lui même en cause, par le comportement au quotidien qu’il a vis à vis des autres, de ses proches!

     

    “L’erreur est humaine”, il n’y a ni liberté ni agissement ni choix ni pouvoir de décision sans responsabilité… Et nul ne détient la “connaissance universelle et absolue” ! Et sans cette connaissance ou à défaut, dans une situation incertaine et difficile, il faut bien faire un choix (est-ce le bon?), envisager ou prévoir des dispositions (est-ce que ce sont les bonnes?) … C’est l’avenir, c’est à dire ce qu’il en résulte, s’ensuit, qui peut être regrettable, déplorable… Qui le dit…

     

    “Il n’y a pas assez de recul” entend-t-on dire ! Oui, c’est vrai, mais alors on ne fait rien, on n’essaye rien? On ne tente rien? On fait comme l’autruche la tête dans le sable ?

    Bon sang, chacun y va de sa “leçon de morale” ! Pour, contre… Avec toutes les crispations, les “raccourcis” de jugement, d’opinion… Qui sont les seuls “soutiens” des “leçons de morale” ! Parce que l’information aujourd’hui, circule à une vitesse de TGV (pardon on dit plus TGV mais INOUI)… L’info mais avec aussi ce que l’on appelle des “fake news”… Parce que tout le monde va sur Google, se sert de son smartphone comme de sa main pour se gratter ou se torcher le trou de bale ! Parce que tout le monde croit tout savoir en ne sachant que ce qu’il voit , lit et entend à longueur de journée !

     

    Comme dit Obélix “ils sont fous ces romains” ! … Sauf qu’Obélix, son bide énorme, son air bon enfant, sa susceptibilité, et son gros sanglier rôti au petit déjeuner… C’est pas “une référence” ! (ça serait plutôt Astérix la référence… enfin si on veut !)…

     

     

    … Je ne soutiens ni n’approuve la candidature d’ Éric Zemmour à la présidence de la république pour l’élection de 2022…

     

    En revanche je pense qu’en tant que journaliste, écrivain, intellectuel, tel que l’on peut l’écouter à la télévision dans des débats et dans des entretiens sur l’actualité politique, sociale, économique ; il a tout comme les autres que l’on écoute, invités dans des émissions de débats, sa place (liberté d’expression)…

     

    C’est – je pense – le courant d’opinion qu’il suscite et anime dans certaines composantes de sensibilité de la société française qui, ainsi, du fait qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle, en quelque sorte ouvre une dimension incertaine au “principe démocratique et républicain”… Alors même que le “principe démocratique” est déjà bien malmené, dénaturé, perverti par ceux qui le remettent en cause sans plus vraiment s’en cacher…

     

    Si j’avais cette “chance” d’être un “grand chroniqueur” invité très souvent sur un plateau télé, plutôt que de me porter candidat à la présidence de la république et de ce fait ne pouvoir m’exprimer que dans la cadre de la campagne électorale (et donc plus en tant que “grand chroniqueur” sur un plateau télé) je renoncerais à la candidature, préférant de loin, m’exprimer sur l’actualité, sur bon nombre de sujets…

    C’était à prévoir pour Éric Zemmour : selon la Loi (au sujet de temps de parole égal pour chaque candidat à l’élection) il ne peut à la fois ET s’exprimer en tant que candidat, ET continuer en même temps à s’exprimer en tant que journaliste écrivain chroniqueur sur un plateau télé tous les jours…

     

     

  • Être solidaire de personnes en détresse : oui mais de quelles personnes ?

    … Je me pose cette question aujourd’hui dans ce monde de violences et d’individualisme, d’agressivité de tant de gens… Et où domine une hypocrisie accablante, une culture des apparences et de l’argent… De la solidarité à l’égard de personnes dans la détresse…

    Cette question d’être solidaire des gens dans la détresse, je ne me la posais pas de la même façon qu’aujourd’hui, il y a deux ou trois ans…

    … Vu le nombre de gens agressifs, d’un égoïsme crasse, d’un individualisme forcené, d’une violence abjecte exprimée sur les réseaux sociaux, de personnes de tous âges aux comportements irresponsables, enclins à des à priori, crispées dans des revendications contestataires sur beaucoup de choses – mais pas les plus essentielles c’est à dire celles qui concernent le devenir d’une société … Il me vient à l’esprit que lors de catastrophes inondations incendies intempéries causant beaucoup de dégâts… Un certain nombre de ces personnes agressives, et individualistes peuvent être victimes lors de dévastations dues à des intempéries…

    Inévitablement et par une sorte d’automatisme de pensée (mais cependant “comme à mon corps défendant”) ; chaque fois que survient une catastrophe quelque part en France ou ailleurs et quelle qu’en soit la cause, au delà du premier moment de compassion pour les victimes “en général” , en esprit il me vient ensuite cette terrible idée selon laquelle dans ces victimes, il y a “quelques salauds” pour lesquels je n’ai aucune compassion.

    Je pense en particulier aux “klaxomerdeurs” ( les habitués du coup de klaxon rageur)… Il faut dire tout de même que “ta bagnole écrabouillée par un pylône dans une tornade, ou ensevelie dans un torrent de boue, pour un coup de klaxon rageur dans un rond point… C’est “un peu dur” comme “punition de Dieu” ou comme “mauvais sort jeté” ! (rire)…

    Mais bon… Lorsque des “connards”, des “imbuvables”, des crétins agressifs écopent, mordent la poussière, sont pris dans la tourmente, ou même se retrouvent patients covid sur un lit de réanimation (oui ça peut aller jusque là)… Eh bien “ça me convient” !

    Et tant pis si, exprimant cela, ça me fait perdre des “amis” et – ou – du “lectorat”, parce que ça choque !

    C’est comme du temps de la Terreur 1793/1794 avec la guillotine : sur le nombre des condamnés, bien sûr y’a eu de pauvres bougres – certainement en majorité- mais… mais y’a eu aussi quelques salauds qui ont été raccourcis !

     

     

  • Ce petit carré de QR code

    … Ce petit carré de QR code pass sanitaire qui scandalise, révolte les gens déplorant au cri de “stop dictature” et “nos libertés en danger”, le fichage, l’exploitation abusive de toutes sortes de données personnelles, le flicage de la société… Fait oublier à ces mêmes gens qu’ils sont encore bien plus observés par tous les “neunœils” des intelligences artificielles, caméras vidéo surveillance, logiciels espions etc. … Lorsque chaque jour ils publient des story’s sur Facebook, des vidéos et des photos sur Instagram, des commentaires et des informations personnelles sur Twitter, lorsqu’ils se servent de GPS, paient sans contact leur pain ou leur journal avec leur carte bancaire, effectuent leurs achats de vêtements, de produits alimentaires, d’équipements ménagers avec des cartes de fidélité (au moins pour beaucoup d’entre eux une quinzaine de ces cartes insérées dans un porte cartes), prennent un abonnement renouvelable à Netflix ; utilisent pour leurs courses au quotidien, pour aller au cinéma, pour toutes sortes de services dont ils ont besoin, des applications installées sur leur smartphone (par douzaines)…

    Où est la “logique” de ces gens contestataires anti pass antivax, qui sont plus de deux cent mille à descendre dans les rues des grandes villes, dans toute la France ?

    La “logique” ne devrait-elle pas être, plutôt, de manifester par millions de personnes partout dans le monde contre les lobbies de la finance, de l’industrie pharmaceutique, de l’agro alimentaire, du loisir et de la culture, contre les dominants et les possédants, les banquiers, et les gouvernements inféodés aux dominants, et les dictatures qui règnent dans certains pays totalitaires de la planète ?

    Pourquoi les centrales de données, les Data et les Gafam, ne deviendraient-elles pas la propriété des peuples, gérées par le peuple, collectivisées pour le bien et l’usage public – et non pas au profit de 1% de multimilliardaires (dont Amazon en particulier) ?

     

     

  • Deux sortes de gens difficiles

    … Il y a deux sortes de gens difficiles :

     

    -Ceux avec lesquels peut s’établir un contact, un lien (un lien parfois durable), une communication souvent peu aisée mais cependant fondée sur une reconnaissance de la part de l’un et de l’autre…

     

    -Ceux avec lesquels ne peut s’établir de contact ou de communication, que dans l’agressivité, dans la non reconnaissance, dans une opposition frontale et violente souvent laminante…

    Avec ces derniers, croire qu’un contact pourrait s’établir, croire qu’un lien pourrait exister, et cela même dans la conscience que l’on a – ou croit avoir – d’un “meilleur de soi même” pouvant “inverser la tendance”… C’est aller au devant de désillusions, c’est une perte de temps, c’est vain, c’est en quelque sorte “bizounourser” jusqu’à se faire écrabouiller sans le savoir…

     

    De là, cette réflexion qui s’impose au sujet de ce que l’on peut apporter aux autres, de soi même, ainsi que du regard que l’on porte sur l’autre (en ce sens il n’y pas de “regard miracle” ni de “regard qui s’investit dans la perspective d’un résultat heureux attendu”)…

    Les écrivains, les poètes, les artistes, et d’une manière générale, les gens “d’ouverture d’esprit” et conscients de la valeur de ce qu’ils produisent et expriment… Devraient (pour certains d’entre eux assez nombreux il faut dire) réfléchir à cette question “d’apporter quelque chose aux autres”…

    Ce n’est donc pas un très bon investissement que celui qui consiste à espérer un résultat heureux dans une relation à l’autre, par exemple en exprimant, en montrant, en donnant à l’autre, un “meilleur de soi même” plus souvent hypothétique, supposé, que réel…

    Les écrivains et les artistes qui produisent toute autre chose que ce qu’une majorité de gens privilégient dans leurs achats de livres et dans leurs choix de films à voir, c’est à dire tout ce qui distrait… Dans les efforts qu’ils font tout au long de leur vie, dans la singularité qui est la leur, dans les espérances et les motivations qui les animent, dans les rêves qui les accompagnent, dans leur quotidien de vie en relation avec leurs proches et avec leurs connaissances… Sans doute encore bien plus de nos jours que par le passé, sont des gens souvent seuls, incompris, délaissés, méprisés, pour certains d’entre eux… Ou sont, pour d’autres, “dans un mieux qui est loin d’être au mieux” – sauf peut-être pour eux mêmes quoique cela reste à voir – en lequel ils vivent en s’imaginant apporter quelque chose aux autres -alors qu’en vérité, ils les emmerdent, les indiffèrent, ces autres, tous ces autres, faisant d’eux des zappeurs, des moqueurs…

    Mais c’est curieux comme l’on ne voit presque jamais de joueur d’harmonica sans public, jeter à terre son harmonica et l’écraser sous ses pieds… Et déchirer ses partitions ou les salir délibérément …

     

     

  • Dans les transports longue distance

    … Dans les trajets avion longue distance (plusieurs milliers de km) et d’une durée de vol de 8 à 11h… Où il faut porter un masque en permanence, une collation ou un repas sur plateau est offert à la place où l’on se trouve, une place souvent située dans une rangée de six (centrale) ou dans une rangée de trois (de chaque côté de la partie centrale de l’avion)… De telle sorte que l’on se trouve forcément assis très près de son voisin, à trente centimètres environ…

    Durant le temps (variable selon les passagers) de la collation ou du repas, bien sûr (comment faire autrement) on tombe le masque… Tout le monde en même temps tombe le masque… Trois cent cinquante passagers…

    Bonjour alors la contamination covid par la respiration, bouche ouverte pour absorber les aliments ! … À titre de comparaison, par rapport aux 30 cm qui séparent les passagers l’un de l’autre sur leur siège, dans les restaurants, aux terrasses de café, les tables, au moins, sont distantes – en principe – de 2 mètres !

    La logique (élémentaire) voudrait que la collation et que le plateau repas ne soient plus présentés dans ces avions long courrier !

    Comme si un être humain ne pouvait pas rester huit ou dix heures sans rien manger ! Et pour boire (de l’eau) dans les avions… Une paille dans la bouteille, on soulève un peu le masque pour insérer l’extrémité de la paille entre les lèvres…

    Bon, cela dit, dans les transports longue distance, avion ou train, passer huit ou dix heures sous son masque, c’est “hard” ! … Déjà, une heure dans une galerie marchande de grande surface commerciale, en masque ; ou encore pour les gens qui bossent dans un commerce, passer toute la journée d’activité devant le public ou les clients, en masque… C’est tout aussi “hard” !

     

     

  • Un Français sur dix a contracté le covid

    … 6 425 436 personnes en France sur une population totale de 66 732 538 habitants au 1 er janvier 2021 (France métropolitaine) ont contracté le covid…

    Ce qui signifie qu’environ 1 Français sur 10, donc presque à coup sûr, autour de nous où que l’on habite, une personne parmi nos proches, ou parmi nos connaissances ; a été atteinte du covid depuis février 2020…

    Jamais – par comparaison – une épidémie de grippe depuis 1969, n’a affecté autant de personnes en un an !

    Ce qui invalide complètement l’idée selon laquelle “le covid n’est pas une maladie plus dangereuse qu’une autre”, idée portée par des contestataires des mesures de protection, des anti vaccin, que l’on voit en manifestations dans les rues des grandes villes de France…

    D’ailleurs, avec 1 Français sur 10 ayant contracté le covid, comment “imaginer” que parmi les contestataires et anti vaccin, il n’y en ait pas eu quelques uns, de ces contestataires, de ces anti vaccin, qui ont eux aussi, bel et bien, contracté le covid – et même en sont morts pour certains !

     

    Dans le même temps que le covid, entre février 2020 et juillet 2021, 400 000 personnes ont été atteintes d’un cancer et ont dû subir un traitement de radiothérapie et chimiothérapie (soit douze fois moins de personnes atteintes de cancer que de covid)… Mais 200 000 morts de cancer et 118 000 morts de covid…

    Le cancer est donc bien plus mortel que le covid : 50% contre 2%… Par rapport au nombre de gens atteints, les uns du covid, les autres du cancer…

     

    … La question se pose – en fait la question se pose déjà depuis le début de cette pandémie de covid – des conséquences, suites, effets évolutifs, à moyen et long terme, du covid contracté dans une forme “peu sévère” ou dans une forme “plus grave”…

    En effet, sur 6 425 436 personnes, 6 307 000 n’en sont pas mortes ; mais sur ces 6 307 000, combien ont ou auront des effets durables (parfois invalidants) de la maladie ? Et quels effets ? Des études montrent que ces effets sont multiples et variés en gravité, en durabilité…

    De plus, la plupart de ces effets ne surviennent que 6 mois, un an après…

     

    Je ne pense pas que l’on puisse “raisonnablement” comparer les effets indésirables de la vaccination, avec les effets néfastes du covid. Cela reviendrait à comparer un ru dans une vallée Vosgienne avec la Loire entre Angers et Nantes !

     

     

  • Trentenaires écolos sportifs en VAE high tech

    … Les trentenaires écolos et sportifs que l’on peut voir sur des pistes “hard” de montagne (par exemple dans les Vosges), juchés sur des vélos électriques haut de gamme à 3/4000 euro (moteur au pédalier, suspension automatisée, cadre et alliage léger, etc.)… Ou randonneurs chevronnés “super équipés haute technologie appareils connectés”… Qui sont de plus en plus nombreux et donc clients de marchands de cycles high tech, clients de Décathlon pour bon nombre de ces jeunes randonneurs la trentaine pétante de santé… Pensent-ils un seul instant, écolos qu’ils se prévalent, que les batteries de leurs superbes vélos, que les piles de leurs appareils, que tous les éléments constitutifs de ces équipements de hautes technologies, ont pour composants des “métaux rares” extraits et exploités dans des conditions inhumaines par des travailleurs payés 1 ou 2 euro par jour ?

     

    Quand on pense au nombre de VAE (vélos à assistance électrique) vendus en France ces deux dernières années, à ces populations des “nouvelles générations” devenues adultes, autant de femmes que d’hommes d’ailleurs… Et que la plupart de ces vélos sont surtout des VTT ou VTC électriques d’un coût moyen d’environ 3500 euro… L’on peut s’interroger sur la quantité de ces métaux rares nécessaires, sur les conditions d’extraction, de logistique, de transport, de fabrication de matériels… Tout cela “pesant sur l’écologie, sur les ressources de la planète” !

     

    Il faut dire aussi que de plus en plus, l’économie de loisirs et de production d’équipements technologiques et d’appareils connectés, ainsi que l’économie de développement touristique, prennent davantage de place dans l’ensemble des activités humaines toutes confondues… Mais pour une population à vrai dire de trois ou quatre milliards d’humains menant une existence qui n’a rien à voir avec celle des 2 milliards les plus pauvres, les plus démunis…

     

    Pour en revenir aux “très beaux vélos” (VAE, nouveaux VTT sportifs) il est surprenant (mais cependant assez significatif de l’orientation actuelle des marchés) de voir que dans les petites et moyennes localités – En France – ont disparu complètement, les réparateurs vendeurs de cycles installés dans le bourg en boutique atelier réparateur magasin (que l’on voyait dans les années de la fin du 20 ème siècle et chez qui on se rendait, pour par exemple, faire régler un dérailleur ou pour une petite réparation)…Tout ça c’est fini, bel et bien fini !

    De telle sorte, qu’aujourd’hui, pour acheter ou faire réparer un vélo, il faut se rendre dans une “très grande enseigne de cycles” en périphérie de ville moyenne de plus de 20 000 habitants… Et que ces “très grandes enseignes” privilégient du matériel “plutôt haut de gamme” et en conséquence, n’accordent qu’un “accueil mitigé” à des personnes ayant des “vieux vélos” d’anciennes marques…

     

    Et comment ces trentenaires super équipés en vélos électriques haut de gamme, font-ils, lorsqu’ils ont besoin d’un réglage ou d’une réparation quelque peu technique et nécessitant l’intervention d’un spécialiste, pour transporter à 30/40 km de leur domicile, un vélo qui pèse 25 kilos ? …

    Parce que si, en plus d’un vélo qui coûte 4000 euro, il faut avoir un porte vélo sur attache spécial vélo électrique à 600 euro… Bonjour l’investissement coûteux qu’il faut réaliser !

     

     

    Tous ces loisirs et activités sportives avec équipements technologiques connectés hyper sophistiqués, c’est bon pour des gens de 30/40 ans pétant la forme, en général assez aisés, qui se prétendent “écolo amoureux de la nature” et qu’on voit dans les boutiques et grands magasins de “Nature Découverte”, clients – de plus en plus nombreux- de ces grandes enseignes de sports loisirs, et bien évidemment tous consommateurs de ces “métaux rares” extraits de quelques régions du sous sol de la planète… Qui croient tous à un développement durable intelligent respons.able citoyen créateur d’emplois dans la transition écologique, qui ne croient pas un seul instant, accros qu’ils sont dans leurs activités sportives des extrêmes, tout aussi accros qu’ils sont en plus de cultures d’avant garde cinéma théâtre etc. … Que tout ça c’est éphèmère, fragile et qu’on pourra pas en profiter longtemps !

     

    Le jour où la planète toute entière s’arrêtra de tourner comme elle tourne pour satisfaire les besoins de 3 ou 4 milliards d’individus (une immense générale totale panne d’électricité par exemple, ou une pandémie bien pire que le covid, ou un grand cataclysme climatique d’une violence subite et extrême), eh bien, leurs beaux vélos électriques et leurs équipements connectés, leurs loisirs, leurs varappes et leurs performances, ils pourront s’y asseoir dessus, et ça leur servira plus à rien, devenus les sapiens les plus fragilisés que l’histoire humaine a connu depuis deux cent mille ans !

    J’en ris presque, rien que de penser à ça !

     

     

    … Soit dit en passant, en ce qui concerne le prix moyen d’achat d’un VAE de type sport VTT, compris entre 3000 et 7000 euros… Pour des gens de 30/40 ans qui ont renoncé à une croisière en Méditerranée, de 6000 euro toute la famille… On peut dire que l’achat d’un VAE de 4000 euro (plus le porte vélo qui va avec, pour 600 euro) est “plus moral – ou plus écolo” si l’on veut, que le financement d’une croisière Costa ou MSC en Méditérranée avec descente sur l’île de Crète et ballade à âne sur chemin rocailleux de montagne !

     

     

    Et… “petite critique acerbe” d’un “Géant du Vélo” – en l’occurence “Cycles Picart” à Gérardmer Vosges… Qui privilégie des modèles de vélos “plutôt haut de gamme” et attend une clientèle de cyclistes aguerris aisés et accros de performances, et “voit d’un mauvais œil” le promeneur à vélo dans mon genre équipé d’un vieux Mercier des années 1980… qui aimerait louer un VAE à la journée, ou viendrait pour se faire régler un dérailleur, ou faire effectuer une petite réparation… Pour ce qui est du renseignement par téléphone, la veille, afin de savoir quel type de vélo on peut louer ; tu tombes systématiquement à n’importe quelle heure de la journée sur un répondeur qui te dit “toutes nos lignes sont actuellement occupées veuillez rappeler plus tard” …

    Ils en ont rien à foutre, chez Picart, d’un clampin dans mon genre ! D’ailleurs, la dernière fois que j’y suis allé, juste pour un petit équipement sur mon vélo, je peux dire que l’accueil n’a guère été très chaleureux, et “assez expéditif” après un temps d’attente d’une demi heure !

     

     

  • Au feu le maillot Messi !

    … J’appelle les anti foot en des rassemblements sur la voie publique et à brûler des maillots Messi par douzaines, en tas arrosés d’essence…

    Bon sang, alors que des voyoux contestataires insolents ennemis de la République brûlent des drapeaux de la France et ne sont qu’à peine inquiétés et jamais “Elgébéïsés” par les forces de l’ordre… Pourquoi ne brûlerait-on pas des maillots de foot de Messi ? Ne mettrait-on pas à sac des officines du PSG soutenu financièrement par le Qatar ? Et même, pourquoi n’irait-on pas jusqu’à incendier un bus transportant des joueurs et des supporters du PSG ?

    … Et, en ce vendredi 13 (encore un, y’en a qu’un cette année en août mais c’est toujours un de trop), en ce vendredi 13 des superstitieux gratteurs de jeu de loto de keno et je sais pas quoi encore…

    De toute ma culture anti obscurantismes anti bêtise crasse, j’insulte toutes les superstitions, je chie sur la sorcellerie, j’emmerde tous les croyants en ces choses absurdes de démonologie et de “phénomènes paranormaux”, de “voix venues d’ailleurs”, de tables qui tournent, d’horoscoperies et autres “étrangetés” !

     

  • Un "look d'enfer" !

    Visage cache

    … Partout où il faut le masque, notamment sur certaines plages du midi et du littoral atlantique très fréquentées, dans les marchés, vide greniers, lieux de spectacle en plein air, rues de centre ville, etc. … Lorsqu’un soleil d’été éblouissant et particulièrement ardent, du haut du ciel tombe sur les têtes…

    Si en plus du masque obligatoire et incontournable, tu mets des lunettes de soleil grosses comme des soucoupes volantes, et de surcroît un grand chapeau enfoncé jusqu’en dessous des oreilles…

    “Oh, putain! Quel look d’enfer” !

    Le visage étant – à mon sens et j’insiste – la partie du corps humain la plus représentative de ce qu’est une personne humaine, la partie la plus intéressante et expressive… Contrairement au cul qui lui, ressemble à tous les autres culs et “ne fait pas forcément fantasmer”…

    C’est regrettable et désolant, de le dissimuler complètement avec en plus d’un masque, des lunettes de soleil et un chapeau (ou une casquette, un bonnet, un béret) !

     

     

    … Ne concevant – et de toute ma vie durant n’ayant jamais conçu – de dissimuler mon visage (ou de me “looker” affublé de quelque coiffure que ce soit sur la tête), je suis résolument anti chapeau, anti béret, anti bonnet, anti casquette…

    Et anti lunettes de soleil !

    Cela dit, pour lire un livre sur la plage, insuffisamment protégé par un parasol, dans une promenade sans ombre en terrain découvert sous un soleil absolument éclatant, ou encore en forêt, de hautes herbes à proximité où peuvent être tapis des tiques… En un lieu très ensoleillé sous réserve qu’il n’y ait pratiquement personne autour de moi… Sur une plage et grand soleil d’été donc, il m’arrive pour lire, de mettre, oui, des lunettes de soleil ; pour me promener, de mettre une casquette mais visière à l’envers et sans marque, sans dessin, sans logo sur la casquette…

    Je déteste aussi, pour les “hommes d’âge”, ces “casquettes de pépère” de ville, qui donnent vraiment une allure de vieux monsieur du genre “accro d’autographes d’écrivains dans les salons du livre, de romans à succès et de best-sellers”… Ou encore du genre “rassis la soixantaine largement passée sacoche en cuir de vache en bandoulière et pantalons à pli (ne manque que le pull sur les épaules en fraiche soirée de juillet sur l’île de Ré pour “compléter le tableau”)… Rire…

     

     

    … Quant à la casquette (en général rouge) du syndicat dans les manifs, très peu pour moi ! …

     

     

  • Vacances martiniquaises gâchées

    … Il ne me vient aucune compassion pour les touristes français et autres en situation de départ forcé, de Martinique, devant interrompre leurs “vacances de rêve” du fait d’un confinement restrictif concernant ce département français d’outre mer durement impacté par le covid… Absolument aucune compassion pour tous ces gens dont les vacances sont gâchées, des vacances de “bronzage de cul sur les plages”, de soirées créoles de musique et de danse genre “yaka céko mali coco ta pavu mamoto” aux rythme de salsa antillaise…

    Grosses prises de tête en catastrophe pour changer le jour du billet avion retour, et toutes les difficultés liées à un départ précipité…

    En revanche, toute ma compassion est pour des gens, pouvant être des parents, des grands parents, un frère ou une sœur, venus à la Martinique pour soutenir moralement un proche gravement malade, un fils, une fille, un gendre, une belle fille, un frère, une sœur, installé à la la Martinique, y travaillant et atteint d’une grave maladie… Car, dans ce “genre de situation” il est évident, que les proches se rendant à la Martinique auprès d’un des leurs gravement malade, ne vont pas en Martinique pour “faire du tourisme d’agrément et de loisirs” !

     

  • Incohérence

    … Pourquoi l’obligation vaccinale aux soignants, médecins, infirmiers, personnels hospitaliers, responsables et exécutants des professions médicales… MAIS pas aux gendarmes, aux forces de l’ordre, aux personnes détenant autorité et pouvoir de contrôle ?

    Il y a bien là, une incohérence ! C’est tout à fait aberrant, absurde !

    Qui, détenant quelque autorité ou pouvoir de contrôle que ce soit, lisant ma question, peut me répondre ?

    Et d’autre part, “moins incohérent” si l’on veut mais absurde quand même : à quoi sert le pass sanitaire si dans les lieux où il est obligatoire, et donc là où n’entrent que des vaccinés et des non infectés, il faut “en plus” de la contrainte d’avoir à présenter le pass, porter un masque quand même ?

    Pourquoi? Pour “protéger” d’éventuels non vaccinés qui ont présenté un test négatif datant d’avant-hier mais peuvent tout de même être infectés depuis à peine quelques heures ? Donc, porter un masque dans des lieux où il a fallu présenter le pass, ça serait “un acte de solidarité et de responsabilité” à l’égard de possibles infectés non détectés ?

    Je regrette de le dire, mais je ne me sens “aucunement solidaire” de ces 2 ou 3 personnes en tel lieu de pass, qui ont pu entrer avec un test négatif d’avant-hier et pouvant être infectées depuis peu de temps…

     

    … Un décret paru au Journal Officiel le dimanche 8 août 2021 : “en contrepartie de l’obligation du pass sanitaire dans les cinémas, théâtres, musées, médiathèques, salles de sport et de spectacles, cafés, restaurants… Le port du masque en ces lieux soumis au pass sanitaire, ne sera plus obligatoire.

    En revanche le port du masque reste obligatoire dans les cars, les trains et les avions, dans les transports publics ; et les préfets selon la situation locale pourront rétablir le port du masque obligatoire dans les lieux publics, les marchés, s’ils le jugent nécessaire en fonction du nombre de contaminations locales.

     

  • Entre l'humain et le covid, un rapport de forces

    … Dans un “assouplissement” des mesures concernant le pass sanitaire, il est spécifié que les tests covid devront, non plus être valides de moins de 48h, mais de moins de 72h ! …

    Autrement dit, tu présentes un certificat de test négatif réalisé, si nous sommes le 8 août, le 5 août, mais tu es porteur du virus depuis hier le 7 août, alors tu passes, non seulement toi, mais encore les personnes dans le même cas que toi, testées négatives mais porteuses du virus depuis hier ou aujourd’hui…

    Pour la question – essentielle – de la chaîne de contamination et de oui ou non son ralentissement, cette question s’articule sur un rapport de forces absolument incontournable :

    Plus le champ de propagation du covid (ne serait-ce en France, que portant sur 10 millions de personnes non vaccinées – ce qui est loin d’être le cas ), est encore important, et plus le virus dans un processus naturel et commun à tous les virus, s’activera non seulement là où il peut s’activer, mais aussi là où il parviendra à franchir les barrières qu’il rencontre devant lui…

    Pour être plus clair : si le virus a en face de lui un nombre encore important de personnes contaminables mais pas, cependant en nombre suffisant, alors il cherchera une autre voie pour se frayer un passage, cette voie étant tout d’abord celle des vaccinés vulnérables, sinon par la suite des vaccinés moins vulnérables.

    Aussi l’efficacité du vaccin dépend – t - elle du nombre de vaccinés le plus important possible en le moins de temps possible. Il n’y a qu’ainsi que la chaîne de transmission peut être rompue… Avec un rapport de forces qui ne soit plus à l’avantage du virus.

    J’y avais déjà un peu pensé, mais au vu de l’accélération des contaminations portant sur quasi essentiellement 30 millions de non vaccinés (au lieu de 60 millions de personnes potentiellement, avant la vaccination), ma crainte est que d’ici quelques semaines, le rapport de forces restant favorable au virus, que ce virus se mette à infecter peu à peu davantage de personnes vaccinées.

    C’est la raison pour laquelle j’ai tendance à penser que toutes les mesures prises, en particulier pour le pass sanitaire, les contrôles dans les aéroports et les gares, entre autres mesures, lorsqu’elles ont été prises, ne l’on pas été assez tôt (en amont)…

    La question se pose sur la vaccination obligatoire de tous, après celle des soignants, mais si elle se fait comme par une “force des choses jugée nécessaire”, ça sera trop tard… (Pour vraiment casser la chaîne de contamination, il aurait fallu rendre la vaccination obligatoire de tous, dès la fin de l’hiver dernier – ce qui n’était guère possible du fait d’un nombre insuffisant de doses).

    Déjà, il y a trois mois, avec l’arrivée d’Inde, du variant Delta, dans les aéroports et les gares, les mesures qui s’imposaient (black out total personnes et marchandises) n’ont pas été prises…

    Ainsi, hélas, les inconditionnels du port du masque partout y compris à l’extérieur ; les tenants de la politique d’adaptation (du “faire avec”), nous préparant pour les trente ans à venir “ce monde covidien et en masque”, sont-ils désormais bien présents et déterminés dans leurs vues… Et à part leur faire un bras d’honneur, on pourra jamais se débarrasser d’eux ! Et il ne faut guère compter sur tous ces inconditionnels et sur ces tenants du “faire avec”, pour être des “acteurs de la beauté du monde”!… Mais des acteurs de la “chienne du monde” – ou des gardiens du jardin désenchanté clôturé alchimisé du monde !

     

  • Il n'y a pas de paradis heureux

    … S’il n’y pas d’amour heureux (comme dans la chanson), il n’y a pas non plus, de paradis heureux…

     

    Pas d’amour heureux… Quoi que… Parfois, oui ça arrive, mais c’est assez rare… Il en est, de ces amours heureux…

    En revanche il n’y a jamais de paradis heureux…

    De ces paradis, de tous les paradis, de ceci, de celà, où tout le monde veut aller…

    Les gueux qui veulent aller au paradis des riches, des milliardaires, des gens de pouvoir…

    Les inconsidérés, les oubliés, les méritants sans récompense, qui veulent aller au paradis des consécrations…

    Les gens de peu, qui ne sont pas des gueux, mais dans des “là dedans” ne leur convenant pas, qui veulent aller au paradis des autrements…

    Le monde des riches, des milliardaires, des gens de pouvoir ; il a ceci de commun avec le monde des gueux, c’est qu’il est de la même laideur, de la même violence, de la même brutalité, de la même vulgarité… Quoique chez les riches, les milliardaires et les gens de pouvoir, la vulgarité soit bardée d’éducation et de codes de comportements…

    Le monde des inconsidérés, des oubliés, des méritants sans récompense, il a ceci de particulier, qu’il n’a pas le ticket d’entrée…

    Et pour avoir le ticket d’entrée, où et chez qui que ce soit, il faut jouer le jeu dans la règle du jeu…

    Et la règle passe par la laideur, par la violence, par la brutalité de l’ordre qui prévaut…

    Et quand la règle se fait dans la souplesse, dans ce qu’elle a d’acceptable ; quand elle convient ou est proche de l’attente que l’on a de tel ordre réel ou possible… Alors elle implique que l’on adhère, que l’on soit introduit…

    C’est ça, le paradis : celui du monde dans lequel on n’est pas et où l’on voudrait être reçu… En fait, celui du monde où si l’on arrive d’y être, l’on s’aperçoit qu’il n’en est pas un, de paradis, ce monde là ou un autre…

    Parce que si tu ne respectes pas la règle, ne serait-ce qu’une seule fois pour telle raison qui t’es personnelle, réfléchie et responsable, le paradis se fait enfer…

     

  • Des pseudos bizarroïdes

    … Je viens de consulter – dans la page générale d’accueil de Facebook, où l’on voit apparaître toute une suite de publications (en général assez brèves) qui, soit dit en passant au bout d’un quart d’heure sont “noyées dans la masse” pour chacune d’entre elles – un échange pour le moins “incisif” entre l’un de mes amis (de ma liste d’amis) et un “non ami” (qui ne figure pas dans ma liste)…

    Et je fais cette constatation : dans ces cas là, d’échanges “incisifs” voire agressifs et il faut le dire “laminants”, “à l’emporte pièce”… Les intervenants “incisifs” qui, en général ne font pas partie de ma liste (ou de la liste d’un de mes amis) s’expriment sous des pseudonymes “bizarroïdes” genre “un groupe de lettres toutes attachées”, ou sous un nom inventé, de telle sorte qu’on pense plutôt à une “entité” qu’à une personne humaine…

    Je vous le dis tout net : pour moi, un interlocuteur il a – il doit avoir – un vrai nom prénom, un vrai visage… Sinon, c’est “un clampin dont je n’ai rien à foutre”, je n’arrive pas à me faire à l’idée que ça peut être une personne humaine !

    Bon je le reconnais, sur ce genre de question d’anonymat, de pseudo à la con et d’avatar bizarroïdes… Je suis “assez radical anti” ! (et je le dis!)

    Le respect de la personne humaine, c’est pour une vraie personne humaine qui s’identifie sous son vrai nom prénom et son vrai visage… Pas pour “Trouduk2467” ou “Belcanto187” !

    Qu’on se le dise !

     

     

  • "Être dans l'esprit ou dans la note" ...

    … Le problème qu’il y a, avec tout ordre de pensée, toute vision du monde selon une sensibilité, tout esprit communautaire de telle ou telle tendance ; c’est qu’une fois que tu adhères, fais partie, même en tant que sympathisant non engagé… Il faudrait “épouser” l’ensemble de ce qui fonde l’ordre, la vision, la communauté, c’est dire, pour dire les choses nettement : “épouser quasiment sans restriction”… Et donc, ne jamais déroger par rapport à l’ordre de pensée censé être le “lien” entre les “partageants”… “Être dans l’esprit, dans la note, dans le consensus”, en somme… Sinon (c’est ce qu’on voit le plus souvent – en fait quasiment toujours) si, sur tel ou tel point particulier tu es en désaccord et exprimes ton désaccord, tu n’es plus le bienvenu, plus un ami…

    C’est la raison pour laquelle les amis que l’on a, même “de longue date”, sont des amis avec des guillemets de part et d’autre du mot ami…

    Et que le “test” de la provocation, ou de l’affirmation de sa différence… Est “révélateur”…

     

     

  • La décision du conseil constitutionnel

    … En ce qui concerne l’obligation d’isolement (cas contact, cas de contamination), le Conseil Constitutionnel dans sa décision de censurer l’obligation d’isolement, n’a pas précisé ce qu’il faut vraiment comprendre dans cette décision :

     

    La non obligation d’isolement ne concerne QUE les personnes vaccinées (qui pourraient éventuellement être porteuses ou cas contacts mais beaucoup moins tansmetteuses)…

    En revanche l’obligation d’isolement pour les contaminés et les cas contacts, par les personnes non vaccinées, est toujours d’actualité…

     

    Donc, si vous êtes vacciné, en vacances, sans sortir de France, vous ne vous verrez pas soumis à obligation d’isolement en cas de contamination asymptomatique ou effets légers…

    Mais hors de France, non, là interpellation immédiate ambulance conduite en hôtel covid 21 jours, même vacciné !

     

     

  • Déroger par rapport à un consensus de pensée

    … Si, entre un vacciné “porteur” et un non vacciné s’établit une transmission de l’ordre de 3,5 à 18% ( au lieu de, entre non vaccinés, de 20 à 60% ) … Alors les vaccinés “moraux et scrupuleux” peuvent encore, selon leur “philosophie” consistant à se sentir responsables et précautionneux vis à vis des autres, se poser la question “sensible” du risque qu’il y aurait à quand même contaminer une “personne fragilisée” non vaccinée…

    À mon sens, cette question de “morale” ou de responsabilité, n’intervient vraiment QUE s’il s’agit d’une personne parmi nos proches, nos amis, nos connaissances… Et donc, en dehors du “cadre” d’environnement de relation (proches, amis, connaissances) ; cette question de morale est purement consensuelle, inhérente à un esprit conformiste de “bien – correct – pensance” civilisationnelle de principe, soit dit en passant très souvent en contradiction avec ce que l’on pense et ressent vraiment au fond de soi mais que l’on n’exprime jamais publiquement au risque de passer pour un affreux individualiste égoïste irresponsable…

    Le vacciné qui se fonde sur “une transmission réduite” et, en conséquence, se sent “moins respons.able” – voire “se fout complètement des 2 ou 3 clampins non vaccinés qu’il ne connait ni d’Eve ni d’Adam pouvant être contaminés” … Est-il “si immoral que ça” ? Doit-on le traiter d’irresponsable, d’affreux égoïste ?

     

    Plus généralement, donc par “extension” très en deçà de la question de la vaccination…

    Est-ce que par exemple, quelqu’un “d’un peu anarchiste sur les bords/ marchant en dehors des clous/ atypique de comportement/ tendance gauche voire extrême gauche… Ayant des amis de même tendance que lui… Est-ce que ce quelqu’un là, un beau jour qui “déroge”par ses propos, son comportement, ses choix dans telle ou telle situation, par rapport à l’ “esprit qui anime la communauté de ses amis ; doit être du jour au lendemain, parce qu’il choque, considéré comme un pestiféré et doit-on lui fermer la porte, ne plus l’accueillir, faire comme s’il n’existait plus?

     

    Est-ce que déroger par rapport à un consensus de pensée générale (de quelqu’ordre que ce soit) (que l’on ait tort ou raison ou en partie tort ou raison), c’est “condamnable” ?

    Il semble que oui, dans le monde où nous vivons ! Eh bien que ce monde soit, et “allez vous faire foutre” les amis avec douze paires de guillemets de part de d’autre du mot ami !

     

  • Grochenko

    Grochenko

    Ce Grochenko président Biélorusse, y’aura pas un mec d’un commando d’opposants pour lui arracher la moustache, la lèvre et tout le dessous du nez, avec une tronçonneuse en marche ; avant de le découper vivant en rondelles à la tronçonneuse ? (rire)…

     

    Et, est-ce que, cet été 2021 en France, les propriétaires de chambres d’hôte et “hôtels de charme”, vont accepter d’avoir pour visiteurs, des Biélorusses aisés pro Grochenko ?

     

  • Les tests covid ne sont pas LA solution

    … Les tests covid de moins de 48h, devant forcément être renouvelés aussi souvent que nécessaire, pour les non vaccinés ou vaccinés seulement une injection, ne sont absolument pas LA solution !

    Je suis littéralement sidéré, qu’en “haut lieu” (les gouvernements et les autorités de santé publique) l’on puisse concevoir de laisser entrer dans des lieux de pass sanitaire obligatoire, des gens non vaccinés qui présentent un test négatif de moins de 48h alors que peut-être, vu la vitesse de propagation du virus, ils sont porteurs depuis une demi heure (ce que le test réalisé hier ne révèle pas – sauf si le test est réalisé immédiatement à l’entrée en file d’attente et avec résultat immédiat – mais même dans ce cas, dans la file d’attente avant d’être testé on peut être contaminé, cela fait tout de même quelques personnes infectées durant le temps passé dans la file d’attente)…

    Non, les tests à résultat immédiat ne sont pas la solution ! Pour “bien faire” il faudrait au moins que le test négatif soit “ancien” de moins de 24h voire de 12h ! … Ce qui implique la fréquence fort élevée de ces tests… Ou alors, y être soumis à l’entrée du lieu, dans l’immédiat…

    La solution, ce serait la présentation du pass sanitaire faisant état d’une vaccination complète (uniquement du pass sanitaire et non pas du certificat de test négatif), de telle sorte que ne pourraient entrer dans les lieux clos, les salles de spectacle, que des gens vaccinés… Ce qui rendrait donc la vaccination obligatoire pour tous… Et résoudrait tous ces problèmes de différenciation, de disparités…

    Dans tout lieu où il n’y a que des vaccinés, étant donné que les éventuelles “charges virales” portées par quelques uns occasionnellement, sont “peu agressives”, les vaccinés ne se contaminent que très peu entre eux et d’ailleurs, dans une très faible proportion, par exemple sur 100 personnes, à peine 1 ou 2, 5 au plus… qui ne risquent quasiment pas de se retrouver en réanimation dans un état grave…

    Ce que je dis là ne va pas plaire du tout aux antivax… Je me doute bien que je n’irai jamais dans le “paradis des antivax” !

    D’ailleurs je me demande bien dans quel “paradis” j’irai ! À part celui des minous, des toutous cagneux et pelés, des bousiers et des cloportes… Et de quelques rares humains d’une immense bonté, humilité, dignité, simplicité, de gens qui ne paient pas de mine, totalement exclus de partout que l’on méprise mais dont on exploite l’immense bonté… Je ne vois pas dans quel autre “paradis” je vais pouvoir aller… Ce sont des “enfers” où ils me vouent tous, les antivax et les “de tels ordres et désordres”, des “enfers” desquels je continuerai à les emmerder !

     

     

  • Ces pensées qui nous viennent

    … De même que Gérard Mordillat dans son livre “La tour abolie”, en ces termes que de lui je cite :

     

    “Nelson n’était pas un assassin, il oublia cette pensée aussi vite qu’elle l’avait assailli. D’ailleurs ce n’était pas la première fois qu’il éprouvait le sentiment que ses pensées n’étaient pas de lui ; qu’elles venaient de cerveaux étrangers, comme s’il avait l’esprit à tout vent, perméable aux mots en déshérence qui flottaient dans l’air”.

     

    … Je me pose la même question au sujet de bon nombre de pensées qui nous viennent en tête…

     

    En effet, outre cette part d’ “unicité” – parfois de singularité – faite de tout ce qui en nous ne ressemble à rien de ce que sont les autres – chacun d’eux mêmes uniques en leur genre ; combien de toutes les pensées qui nous viennent à l’esprit, ne nous sont comme insufflées, suggérées par les autres autour de nous, que nous avons rencontrés, écoutés, lus… Que nous avons prises à notre compte en les reformulant, les arrangeant à notre façon ?

    Et tous ces mots, toutes ces pensées, venus d’ailleurs, ne sont-ils pas pour la plupart d’entre eux, le plus souvent en déshérence, ne parvenant pas à se fixer autrement que comme des oiseaux sur une branche, ou déposant comme une semence qui germera ou ne germera pas, en nous dans cette matière humaine dont on on est fait…

    Qu’est ce qui vient vraiment de soi, et de soi seul, en somme ? En matière de pensée ?

     

     

  • Hôtels covid pour isolés forcés

    Le calvaire d'une famille de touristes bloquée pour covid dans un hôtel à Palerme

     

    … Touristes, vacanciers français, voici un aperçu de ce qui vous attend si vous vous rendez hors de France, dans des pays Européens (par exemple en Italie) ou dans d’autres pays hors Europe…

    Quand bien même au départ, à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle ou Orly, vous avez présenté un pass sanitaire valide, ou un certificat de vaccination complète.

    En France les personnes vaccinées (complètement vaccinées) éventuellement et occasionnellement pour une durée d’une quinzaine de jours porteuses de “charge virale de covid variant Delta” ; ne sont point tenues, si “cas contacts” détectées, de s’isoler… D’ailleurs, nulle part à ma connaissance, en France, l’on ne demande “en plus” du pass sanitaire.certificat de vaccination, de présenter donc “en plus”, un test négatif de moins de 48h…

    “Il ne manquerait plus que ça” pour “couronner” l’injustice flagrante qu’il y a à traiter les vaccinés comme les non vaccinés”!

    Eh bien il faut savoir, que, hors de France, par exemple en Italie, si tu es vacciné complètement, même après avoir présenté un pass sanitaire valide, on va te soumettre à un test à résultat immédiat, à ton arrivée, descente d’avion à l’aéroport (ou si tu arrives dans une gare par le train, ou en passant la frontière en voiture ou en bus)…

    Si par malheur le test est positif, tu es immédiatement interpellé, empêché du moindre déplacement, une ambulance vient te chercher pour te conduire dans un “hôtel covid” d’où tu ne peux plus ressortir durant 21 jours…

     

    “Moralité” (ma langue fourche “mortalité” – rire ) :

    Vacanciers français, renoncez -même vaccinés - à des séjours hors de France en cet été 2021, restez dans notre pays, ne rêvez pas de “richesses patrimoniales culturelles art de vivre mode de vie à l’italienne, beautés siciliennes etc.” … “On sait jamais”, il suffit par un malheureux et imbécile hasard, d’être - manque de pot - porteur de charge virale covid, pour se voir “comme foutu en taule” alors que tu risques déjà rien toi même ou pas grand chose, et que t’es pas pour les autres “un énorme danger public” ! (si tu es vacciné) …

    Merde, “ils commencent à me courir” les Inconditionnels consensuels du genre principe de précaution oblige et autres scies et injonctions à répétition – qui traitent les vaccinés comme les non vaccinés – avec leurs discours à la Télé tous aussi oiseux les uns que les autres, et que bon nombre de nos concitoyens “avalent” sans lever le petit doigt, bien obéissants bien dans la consensualité de soumission ! (tous ces gens là m’emmerdent autant que les fana antivax anti pass)

    Merde et merde ! À les entendre les “tenants” du discours comme quoi les vaccinés sont porteurs de la même charge virale que les non vaccinés (pour moi, bordel, ça c’est une hérésie), on se demande “mais à quoi sert le vaccin alors” ?

     

     

  • Bayonne mon ennemour

    … À environ 1100 kilomètres de distance (en diagonale traversant la France du pays Basque région Labour à l’Alsace et aux Vosges) … De Bayonne (où cela fait deux ans que je n’y ai pas remis les pieds dans cette ville) en ce début Août où se déroulent, à Bayonne, les grandes fêtes annuelles… Oh combien je trouve aussi heureux que confortable pour moi, de me trouver à plus de 1000 km de Bayonne !

    D’après de que j’ai pu comprendre, pour la 2 ème année consécutive, les fêtes sont annulées… Mais rien n’empêche (ne m’empêche) d’imaginer des fêtes “informelles”, de quelques “aficionados” et “aficionadades”, en groupes de festayres “éclatés” accros du “casque de la soif” sur la tête (avec au niveau des oreilles 2 réservoirs de punch ou de sangria et un tuyau à la bouche), dansant, accroupis les uns derrière les autres la “marseillaise basquo landaise” (un air célèbre de corrida)…

    Mais, du fait que ces fêtes sont annulées, je ne peux donc pas souhaiter à mon grand regret, aux non vaccinés et surtout à la frange des non vaccinés résolument antivax, “des fêtes de Bayonne pourries” !

    Vous imaginez, ces fêtes ayant lieu “sous réserve de mesures très strictes” avec en plus du “casque de la soif”, le masque! (Bon, “ils” auraient fait un trou dans le masque pour faire passer le tuyau dans la bouche)…

    C’est vrai, je le reconnais, je n’ai pas une grande attirance pour cette ville, Bayonne, ni pour ses habitants… ( deux ou trois “expériences” – relatives à l’accueil dans des cafés entre autres – qui m’ont “quelque peu échaudé” – ou déçu )… C’est peut-être “l’esprit de cette ville” de la part de Bayonnais “de pur jus”… qui ne m’a guère trop incité à un grand enthousiasme !

     

     

  • Le cancer est plus restrictif que le covid en matière de projets

    … Le cancer me désole davantage que le covid…

    En France en 2020, environ 200 000 personnes sont décédées du cancer, sur un total d’environ 400 000 personnes atteintes et soignées par radiothérapie, chimiothérapie et autres traitements…

    Ce qui représente une mortalité de 50%.

    Avec le covid on est “loin de ce compte” ! 118 000 à peu près, mais en un an et demi, soit de mars 2020 à juillet 2021 – il manque 2 mois pour faire un an et demi…

    Pour environ 6 millions de personnes ayant été atteintes du covid (des asymptomatiques aux sorties de réanimation en passant par des formes plus ou moins sévères)…

    Certes, 6 millions de personnes atteintes du covid, c’est beaucoup plus que 400 000 atteintes de cancers… La différence est dans le taux de mortalité : 2% pour le covid contre 50% pour le cancer !

    Il faudrait rapprocher ces données chiffrées, en cas de contamination, en nombre de morts, du covid, de celles des formes de grippe classique…

    Le cancer, ou plus exactement LES cancers, c’est bien plus restrictif, pour les projets, pour les perspectives à moyen long terme de chacun, que le covid. Avec le cancer en effet -qui dira le contraire ? - les projets et les perspectives, déjà pour celui ou celle qui est atteint d’un cancer, et ensuite et en même temps pour les proches de la personne atteinte d’un cancer, deviennent inexistants, inenvisageables, “barrent l’avenir devant soi” !

    S’il en reste un, de “projet”, s’il y a une, de “perspective”, cela ne peut être que le projet ou la perspective de devoir suivre un traitement médical lourd et long et exténuant, qui interdit ou limite considérablement tout autre projet notamment professionnel, ou lié à une activité engageante, à une réalisation d’œuvre, à des loisirs, à des voyages, etc. …

    Le covid, même dans des confinements tels que ceux que l’on a connus, même avec des contraintes difficiles à supporter, c’est tout de même “moins restrictif” que le cancer !

    Et, à tout ce que le cancer implique dans la vie quotidienne, de souffrance, de contraintes, de traitements difficiles, de conséquences au niveau de l’état de santé suite aux effets secondaires souvent dévastateurs, d’absence et d’abandon de projets, s’ajoutent la communication et le rapport de relation entre la personne atteinte et les proches de la personne.

    Et, à qui d’autre que son mari, sa femme, sa mère, son père, ses enfants, en parler, du cancer d’un proche pouvant être celui d’ un fils, d’une fille, d’une belle fille, d’ une mère, d’un père, d’un frère, d’ une sœur? À qui d’autre oui ? Sûrement pas (en général) à des gens autour de soi, de ses connaissances… Ce sont là des choses dont on n’aime pas parler aux autres…

    Et pour le proche du malade, pour des parents, il vient de la réticence à parler de ses propres projets, de, par exemple, la sortie que l’on a faite dimanche dernier, d’un film que l’on a vu au cinéma, du jardin, etc. … Tout cela que l’on peut raconter, c’est tellement éloigné de la souffrance et de la solitude de la personne malade… Tout ce que l’on peut faire alors, c’est d’écouter, d’écouter, de laisser parler la personne – pour autant qu’elle souhaite elle même parler, se confier…

     

  • Très rares sont les artistes et les écrivains se livrant à une auto critique de leur œuvre

    … Et encore plus rares, ceux qui se livrent à une caricature iconoclaste de leur œuvre, voire à une forme délibérée d’auto destruction…

     

    … Paraître aux autres, autant pour le commun des mortels (celui qui ne fait rien de particulier plus ou mieux ou moins bien que d’autres, qui n’a pas de grandes passions engageantes) que pour le singulier, le “pas comme les autres”, l’artiste, l’écrivain… Paraître aux autres au mieux de ce que l’on est, au plus performant, au plus attirant, au plus “fédérateur”, au plus convainquant possible, et cela dans la meilleure forme possible bien visible… C’est tellement dominateur, tellement inhérent à la nature humaine (je ne pense pas que les êtres non humains en particulier nos animaux de compagnie, aient ce “problème là” du paraître)… Que, quasiment personne d’entre nous, du “commun des mortels”, ni quasiment aussi, aucun artiste, aucun écrivain – sauf exception – ne se livre à une “caricature de son œuvre”, à une sorte d’ auto – destruction (qui n’en est pas vraiment une mais y ressemble), et cela dans la dérision… Jusque dans l’insolence iconoclaste…

    De très rares écrivains, tels Frantz Kafka, ont envisagé de détruire leur œuvre…

    Arthur Rimbaud, qui a cessé d’écrire de la poésie à l’âge de 20 ans, s’il n’a pas détruit son œuvre, a néanmoins orienté sa vie différemment en cessant d’écrire…

    Une caricature de son œuvre (accomplie ou inachevée, ou encore en travail), dans la dérision, dans l’insolence, dans une contestation de ce que l’on porte en soi (une contestation de son “propre système” en somme) ; et de surcroît, dans la caricature, quelques “étrons” jetés de ci de là, délibérément, qui font hurler d’horreur des amis de longue date ou même quelques uns de ses proches… Ça, c’est – peut-être – le combat contre les apparences, une quasi haine du Paraître, qui interpelle le plus, qui peut “faire mordre la poussière” au Paraître…

    Est-il possible de haïr le Paraître à ce point ?

    D’encore plus rares artistes et écrivains, que ceux qui détruisent leurs œuvres, se livrent à une caricature de leur œuvre.

    Parce que, toujours, toujours et toujours, et très vite, c’est le Paraître qui revient… Même si dans le Paraître entre une grande sincérité, une grande authenticité, une grande singularité… D’où, dans l’œuvre les “très belles choses” qui sont retenues, relayées, et “font date”…

    Peut-être que Jacques Brel, par exemple, quand l’on entend certains propos de sa part dans des interviews de journalistes ou encore dans quelques phrases des textes de ses chansons, s’est-il caricaturé parfois – avec son langage, par des formulations bien à lui…

    Coluche en a fait de même, aussi, à sa façon…

    Se livrer à une caricature de son œuvre jusqu’à jeter quelques “étrons” entre deux ou trois productions de ci de là, jusqu’à risquer de perdre des amis, jusqu’à risquer de se voir fermer des portes que l’on aurait aimé voir ouvertes… C’est en quelque sorte, une forme de suicide (mais tout en demeurant en vie, le poing prêt à se lever, d’un air de dire “ j’suis pas encore crevé va falloir me supporter j’ai encore des ronds d’chapeau à vous faire avaler”)…

     

    Est-ce que c’est vraiment aimer les autres, que de leur causer beaucoup de chagrin en mourant ?

    Est-ce que ça serait pas possible de les aimer, les autres, sans leur causer le moindre chagrin en disparaissant du “plancher des vaches” ?

     

  • Talibans en Afghanistan

    … L’arrivée des Talibans au pouvoir en Afghanistan suite à leur extension rapide et générale dans l’ensemble des régions d’Afghanistan, n’est pas du tout une bonne nouvelle, ni pour ce pays qu’est l’Afghanistan ni pour le monde…

     

    Voici d’ailleurs la carte du monde musulman en Asie centrale :

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    … L’on voit bien sur cette carte que – déjà en Europe même – la Bosnie Herzégovine et l’Albanie ; puis pour l’Asie centrale, la Turquie, l’Azerbaidjan, l’Iran, L’Ouzbéxistan, le Khirgiztan, le Turkménistan, le Tadjskistan, l’Afghanistan, le Pakistan et le Bangladesh sont des états musulmans…

    Et que le Kazakstan, le Xinjiang (l’ouest de la Chine) et l’Inde sont des pays de forte minorité musulmane…

    Cela représente plusieurs centaines de millions de personnes (peut-être pas très loin d’un milliard)…

    En ce qui concerne l’Afghanistan, je pense qu’une partie assez importante d’une population musulmane à 99%, en toutes ses régions y compris à Kaboul, excédée par la corruption qui règne dans les milieux gouvernementaux de ce pays, “soutient” si l’on peut dire, tacitement ou dans un pis aller, l’arrivée des Talibans… Qui, parvenus au pouvoir en Afghanistan, vont probablement exercer leur domination et leur emprise sur les autres pays autour de L’Afghanistan (comme c’est le cas au Pakistan)…

    Ce “soutien” tacite d’une partie de la population, explique en partie, je pense, la fulgurance de l’emprise des Talibans ces dernières semaines, dans les régions qui, toutes l’une après l’autre, tombent aux mains des Talibans…

    Les reportages sur l’évacuation en masse, de Kaboul, des Français, des Européens et des populations locales refusant de devoir se soumettre aux Talibans, que l’on a vu dernièrement aux JT de la Télé, sont impressionnants, un sauve - qui - peut à grande échelle (qui rappelle l’immense exode des Français en juin 1940 à l’arrivée des Allemands)…

    J’imagine, qu’une fois les Talibans au pouvoir, l’Afghanistan sera totalement isolé (plus aucune ambassade de pays occidentaux, plus aucune liaison aérienne, plus d’aide humanitaire (devenue impossible, trop dangereuse)… Sur cette question d’aide humanitaire j’attends d’ailleurs le prochain tremblement de terre très meurtrier très dévastateur qui va se produire en Afghanistan… (Au moins pas mal de Talibans en seront les victimes, ce qui ne suscitera aucune compassion pour ces victimes, de par le monde)…

    Mais le danger principal c’est bien celui de la probable extension de l’emprise talibane dans les pays environnants… (Pas bon pour le monde, ça !)…

     

    … Allez, les globe- trotters hyper débrouillards et aventuriers de l’extrême qui n’ont peur de rien, randonneurs genre Paris – le détroit de Béring à pied ou en vélo camping sauvage… Rêvant de traverser l’Afghanistan (avec coran dans le sac à dos) ! (rire) …

     

     

  • Une suggestion pour une page de couverture de Charlie Hebdo

    … Pourquoi Charlie Hebdo ne présenterait-il pas en page de couverture une caricature insolente et iconoclaste ayant pour thème, image, par exemple, des lits de réanimation covid avec dedans des gens lourdement équipés d’appareils médicaux, tuyautés et branchés, en combinaison blanche de cosmonaute extraterrestre naufragé de l’espace ?

    J’imagine un énorme astronef doté d’une vaste porte d’ouverture et à l’intérieur un espace assez grand pour un transport de plusieurs lits médicalisés hyper équipés, de réanimation…

    Arrive un gros semi remorque transportant une vingtaine de patients sur lits de réanimation, l’on décharge les lits (sur roulettes) et on les charge dans l’astronef…

    L’astronef est lancé pour atteindre les environs de la planète Mars, et on largue en orbite avec Phobos et Deimos les deux satellites de Mars, les patients sur leurs lits médicalisés qui se mettent en tourner autour de Mars…

    L’on pourrait tout aussi bien réaliser la même “opération” autour de Jupiter… Avec le risque que l’un des patients covid en réanimation largué, percute l’une des douze lunes de Jupiter…

    Bon sang, depuis le temps (février 2020 ça va faire un an et demi) qu’on voit aux JT de la Télé des reportages sur les services de réanimation avec des gros plans prolongés sur des malades transformés en cosmonautes extraterrestres, tuyautés de partout, ça devient d’une consternante banalité répétitive qui, à force, ne suscite plus aucune compassion, et pousse même à caricaturer, à faire dans le scandaleux, dans l’iconoclaste, dans le dérisoire, dans l’impiété la plus totale !

    Amen…

     

     

  • Le déclin des blogs et des forums

    … Une intuition – ou une pensée – me vient, au sujet de l’expression publique sur la Toile, au sujet de tout ce que postent les uns et les autres, de messages, de commentaires, d’images et de photos…

    Les réseaux sociaux que sont, pour les principaux et les plus utilisés d’entre eux, Facebook, Instagram et Twitter ; ont-ils quasi totalement supplanté (“botté en touche”) les blogs et les forums ?

    En effet, selon des recherches, des observations que j’ai faites, je constate que depuis environ cinq ans, peut-être davantage, les blogs d’un tel, d’une telle, qui n’est pas le blog de quelque personnage médiatisé (politique, journaliste, essayiste, écrivain, philosophe, économiste…) ne sont plus consultés… Et de même, les forums, dont les inscrits – en général peu nombreux – ne produisent plus rien dans les diverses catégories et rubriques de ces forums, qui eux, tout comme les blogs, ne sont plus consultés…

    Dans les années 2005 jusque vers 2010, les forums – qui “pullulaient” sur la Toile, si l’on peut dire ; avec leurs dizaines et parfois centaines de membres inscrits, se produisant sous un pseudonyme et un avatar (rarement avec une photo de leur visage) ; les forums donc, ainsi que les blogs “avaient le vent en poupe”…

    Pour la “petite histoire” – suivant l’évolution de l’internet depuis 1995 – les blogs furent la “nouveauté” sur la Toile en 2005, et cela avait commencé en fait dès 2004…

    À partir de 2010 s’amorce le déclin des blogs et des forums… Qui sont devenus aujourd’hui des “coquilles vides”…

    Un exemple : Sud Ouest, le grand quotidien de la région Aquitaine, avait ouvert une plate forme de blogs vers 2007/2008, accessible non seulement aux abonnés du journal, mais aux lecteurs occasionnels et plus généralement à tous ; une plate-forme gérée par une équipe d’administrateurs et de modérateurs.

    J’avais appris qu’en 2011 il y avait environ 700 auteurs de blogs sur cette plate forme, lesquels blogs étaient tous accessibles, consultables par les autres auteurs de blogs, et l’on pouvait réagir, commenter…

    Et pour chacun de ces blogs, apparaissaient des statistiques en nombre de visites par jour et nombre de billets consultés.

    Un beau jour, la direction rédaction de Sud Ouest a décidé que les statistiques n’apparaitraient plus et qu’il fallait désormais faire appel soit à “Google Analytics” ou à “Xiti”…

    Et en 2016, nouvelle décision de la direction rédaction : supprimer la plate forme de blog, mais suivie d’une contre décision selon laquelle sur les 700 blogs, 80 seraient conservés…

    Conservés, cela ils le sont bel et bien… Mais en 2021, combien sur ces 80 en 2016, sont-ils encore “vivants” ?

    Ils n’apparaissent plus dans la liste “blogs des internautes” lorsque l’on consulte l’édition numérique de Sud Ouest (la page d’accueil)…

    Les quelques uns qui sont “encore vivants” n’ont plus aucun commentateur, aucune réponse, et ne sont certainement plus consultés…

     

    … C’est bien là, que l’on mesure l’évolution de l’expression publique sur la Toile, une évolution qui semble de plus en plus s’orienter dans le même sens : le sens de l’immédiateté, de la portée fugace, de la rapidité, de l’effet produit sur le champ, de la banalité érigée en singularité, de l’esbroufe, du “fake news”… Et de la violence, de la vulgarité, du raccourci de pensée, de l’invective, de la zappe…

    Enfin, tout ce qu’il faut pour complètement décourager les poètes, les penseurs, les “créateurs d’atmosphère et de relation”, les artistes, les “transmetteurs de quelque chose” …

     

    … Mais se dessine en dépit de cela, tout de même, une “tendance” – minoritaire certes – qui va “dans le sens contraire à celui que j’évoque plus haut…

     

     

  • Imaginaire de la femme, de l'homme

    … Cette phrase de Marcel Proust : “Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination” m’incite à réflexion et à m’interroger…

    De quelle imagination ou plus précisément de quelles imaginations, imagination ou imaginations de femme(s) par des hommes, s’agit-il ?

    Sans doute Marcel Proust voulait-il dire par là, que les hommes dans l’imaginaire qu’ils se font, de la femme, des femmes ; fondent cet imaginaire sur ce dont ils rêvent de ce que doit être pour eux, une femme, selon leur désir, selon l’idée qu’ils se font, selon l’image qui leur vient à l’esprit…

    Les hommes qui n’ont pas cette imagination ou cet imaginaire de la femme dont ils rêvent selon leur désir… Ont peut-être “plus de chances” de se faire remarquer par de jolies femmes…

    En fait d’imagination – ou d’imaginaire – je crois plutôt que les hommes sans imagination, ont en eux un “tout autre imaginaire” – qui ne passe pas, aux yeux des autres gens, pour de l’imagination, parce que cet “autre imaginaire” là, n’a rien à voir avec tout ce qu’habituellement, ordinairement ou communément, l’on imagine…

    Un imaginaire de l’homme, qui rejoint un imaginaire se faisant dans le regard de la femme à la vue de l’homme, de telle sorte que l’homme perçoit ce que le regard de la femme imagine…

    Il en est de même pour les femmes sans imagination, qui n’ont donc pas l’imaginaire qu’il est habituel d’avoir d’un homme… Ces femmes là ont aussi, peut-être “plus de chances” de se faire remarquer…

     

    … Cependant, “plus de chances” de se faire remarquer, pour un homme ou une femme sans imagination ?

    Sûrement pas dans un environnement de domination des apparences…

     

     

  • Les "monstres sacrés"

    … Ce que l’on appelle – vulgairement et ordinairement parlant – “les monstres sacrés”, du monde de la Littérature, de la Musique et de la Chanson ; du Cinéma et du Théâtre… Tels par exemple, ceux et celles que l’on a connus durant le 20 ème siècle… Et qui ont tous ou presque, disparu…

    Sont remplacés par toute une “pléiade” de jeunes et moins jeunes talents, assez nombreux il faut dire -et c’est heureux… Mais qui n’ont, chacun d’entre eux, qu’un public relativement et diversement étendu, de telle sorte qu’aucun d’entre eux ne devient “un monstre sacré”…

    Peut-on imaginer dans le monde d’aujourd’hui, de la Littérature, de la Musique et de la Chanson, qu’un, que des “monstres sacrés” puisse(nt) se dégager de l’ensemble ?

    Est-ce d’ailleurs “souhaitable” ?

    Ne faut-il pas voir, dans l’évolution de la société et de la culture, de la production artistique et littéraire, un sens “inévitable et naturel” bien que n’ayant pas été prévu, pas forcément organisé ni souhaité ou recherché ?

    L’un des facteurs les plus déterminants de cette évolution de la société, de la culture, de la production artistique, est sans doute lié au fait que les champs de connaissance, par l’éducation, par les technologies soutenantes, un peu partout de par le monde, dans les différentes composantes de la société, se sont assez largement répandues – et c’est heureux… Et qu’en conséquence, les gens, mieux informés (même parfois en partie désinformés), pouvant mieux se “construire” ou se “réaliser”, ou encore se “singulariser” dans ce qu’ils entreprennent, produisent… Sont donc bien plus nombreux qu’avant, à “prendre place” sur la scène publique (et d’ailleurs aussi sur le marché)…

    En 1950, quand on “n’avait pas réussi à l’école” et que l’on n’avait aucun talent ou faculté naturelle particulier, ce qui était le cas pour des millions de personnes en France et ailleurs, l’on allait à 14 ans, travailler à l’usine du coin… Parfois il arrivait qu’un jeune ait, oui, un talent particulier et que, grâce à un “ascenseur social”, il devienne l’un de ces “monstres sacrés” (un grand écrivain, un grand chanteur, un grand comédien)…

    En 2021, “tout le monde va à l’école”, on a internet, on “sait tout” (soit dit en passant “sans rien savoir”), on “fait de tout” et on “arrive à tout faire” (avec quelques “bonnes béquilles ou prothèses ou appareillage” cependant)… Mais… “y’en a tellement qui arrivent (on se demande d’ailleurs comment) et tellement aussi qui n’arrivent pas”… Que, en définitive, “on ne s’y retrouve plus” !

    Donc pour les “monstres sacrés c’est râpé ; mais pour les “icônes à profusion dans les cryptes élargies des grandes basiliques”, c’est le grand show du 21 ème siècle !

     

  • Le style, n'est-ce pas ce qui différencie l'artiste de l'artisan ?

    … Les écrivains, romanciers, auteurs, qui écrivent pour distraire, ne sont-ils pas des “artisans de l’écriture” ? Tout comme des ébénistes, des cordonniers, des tonneliers ? Quand bien même ils peuvent être de bons artisans ?

    S’ils ont un style, ils sont alors des artistes.

    Le style, n’est-ce pas ce qui différencie l’artisan, de l’artiste ?

    Et peut-être, plus que le style, la “patte” ?

    Pour un bon thriller, un bon roman d’aventure, un bon roman policier, par exemple, dans quelle mesure un style, et qui plus est, une “patte”, peut vraiment apparaître ? Et s’avère-t-elle nécessaire ?

    Écrire pour distraire me semble peu compatible avec l’affirmation d’un style, du fait qu’un style, en ce qu’il a de personnel et parfois d’atypique, n’est pas ce que le lecteur attend, surtout désireux qu’il est de trouver un intérêt à l’histoire, au récit, à une intrigue, enfin quelque chose qui le passionne, le captive…

    De plus, un style lorsqu’il apparaît tout au long du livre ou d’une œuvre, dans la formulation, dans sa grammaire, dans ce qu’il a de singulier, implique de la part du lecteur, un effort, une attention…

    Dans un roman d’aventures, dans un thriller ou dans un roman policier, l’effort réside dans la capacité qu’il y a, à bien suivre, à bien se laisser pénétrer de l’intrigue dans ses déroulements, ses rebondissements… Ce qui exclue l’effort de l’attention à porter à un style, en plus…

    Et si le style y est quand même – pourquoi pas? - dans un roman policier, d’aventure, dans un thriller – comme par exemple dans les romans de Georges Simenon ; et si le lecteur alors, est sensible au style, c’est tout de même l’intérêt suscité, de l’histoire, de l’intrigue, qui retient en premier lieu, le lecteur…

    Un roman d’aventures, un thriller ou un roman policier dans lequel, en plus de la complexité de l’intrigue et de l’intérêt suscité, il y a du style ; n’est plus alors, tout à fait un “livre pour distraire”…

     

  • Définir le lien

    … Définir ce qui nous relie aux êtres et aux choses qui nous entourent, par ce que l’on perçoit, par ce que l’on regarde avec une certaine attention et dans une réflexion particulière… Sans forcément que cela implique une relation… Peut nous aider à comprendre le monde et apprendre à accepter le monde pour ce qu’il est…

    Mais comment définir le lien, autrement qu’en se projetant hors de nous-même, et en même temps, demeurer en nous-mêmes ?

     

    Établi, pour autant qu’il peut l’être, le lien, une fois défini ; nous aidant à comprendre le monde dans son ensemble et dans tout ce qui le fait, le monde, à savoir les êtres et les choses… En somme, comprendre le fonctionnement de la “mécanique” dans ses rouages et dans ses engrenages…

    Établi, le lien, il reste cependant le plus difficile, après être parvenu à comprendre le monde : accepter le monde pour ce qu’il est, enclins que nous sommes à le juger, à le faire selon ce que l’on voudrait qu’il soit…

    Car à faire le monde comme l’on voudrait qu’il soit, on le défait. Et le lien se relâche, le lien se rompt ; c’est le heurt qui se substitue au lien…

     

    Certes, accepter la violence, l’injustice, la prédation, par fatalisme, par démission, ou par complaisance, n’est pas la forme qu’il convient, de l’acceptation du monde pour ce qu’il est…

    La forme d’acceptation du monde pour ce qu’il est, c’est celle qui nous met en face du monde tel qu’il est, en tant qu’ “interlocuteurs” du monde, et de tout ce qui fait le monde, les êtres, les choses, dans une relation évolutive aussi complexe que diverse… Une relation se fondant sur les forces naturelles d’opposition, d’association, de symbiose, d’interdépendance, de combat pour la vie…

     

  • Littérature, musique, dessin

    … Je fais cette constatation – à vrai dire je la faisais, inconsciemment, sans y penser, depuis toujours – et c’est peut-être la première fois de ma vie que je la fais en y pensant, y réfléchissant vraiment, consciemment…

    … Que la musique et que le dessin sont d’un langage (d’une forme d’expression) “universel”… C’est à dire que, par exemple, un paysage de bord de mer, le portrait réalisé au crayon ou au pinceau, d’un personnage ; une scène de chasse à courre dans une forêt, ou même un dessin en peinture de Pablo Picasso… Est reconnu comme tel, vu, perçu, aussi bien par un Africain du Nigeria que par un Russe de Saint Petersbourg, un américain du Texas, un Iranien de Téhéran, un Chinois de Beijing/Pékin…

    Avec bien sûr, la sensibilité qui est celle de cet homme ou de cette femme de n’importe où dans le monde au moment où l’image est perçue…

    Ainsi l’œil reconnait tout de suite…

    Et il en est de même pour la musique : l’oreille reconnait tout de suite ; un air de jazz, un morceau de musique joué d’un instrument, violon, guitare, piano… Est reconnu, entendu, perçu comme tel, par tout humain n’importe où dans le monde…

    Avec là encore bien sûr, la sensibilité qui est celle de cet homme ou de cette femme de n’importe où dans le monde, au moment où le son, où la musique est perçu…

    En revanche la littérature, par la parole, par l’écrit, n’a – ou ne peut avoir – un caractère “universel”, que prise dans son ensemble en tant que forme d’expression englobant toutes les manières de transcrire, de dire et d’écrire, sans distinction de langage, de vocabulaire, de grammaire, d’alphabet ou de signes d’écriture…

    Dès lors qu’en littérature, l’œuvre (le texte) apparaît dans le langage et dans l’écriture de l’auteur, que cet auteur soit Russe, Français, Chinois, Iranien, Tchèque, Polonais, Italien, Espagnol, Anglais etc. … L’œuvre (le texte) alors, vu écrit ou entendu par une personne d’une autre langue parlée et écrite, n’est pas reconnu dans ce qu’il contient et est illisible, incompréhensible… À moins d’être traduit…

    En littérature de surcroît, outre la langue parlée et écrite, avec sa grammaire, son vocabulaire, sa syntaxe, son alphabet, ses barbarismes ou formulations particulières identifiés reconnus… Il y a le langage personnel même de l’auteur, avec ses formulations, les mots qu’il invente ou crée … Et dans le “dire”, dans le parler”, il y a l’intonation tout aussi personnelle, dans la voix, dans le rythme, dans les sonorités des mots… Tout cela, bien sûr, ne pouvant être traduit par aucun traducteur de métier, aussi exercé soit-il…

    … À supposer qu’il puisse exister dans notre civilisation mondialisée du 21 ème siècle, un langage et une écriture universels – comme ce fut le cas avec l’Akkadien dans le monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC… (Un monde mondialisé aussi)… Si un texte pouvait être perçu, compris, dans ce qu’il contient, d’un bout à l’autre du monde ou de la civilisation mondialisée… Il n’en demeurerait pas moins que ce texte devrait, pour être “universellement” perçu, reconnu, compris, ne rien contenir de ce qui serait “de son propre langage personnel”… Ce qui, d’un côté il faut dire, avec la personnalisation du dire et de l’écrire, limite l’impact, réduit le rayonnement de l’auteur autour de lui, dans un espace où seuls les proches – de culture, d’âme, de sensibilité, de vécu commun – peuvent partager…

    D’où la nécessité pour la littérature, plus que pour le dessin ou que pour la musique, afin de gagner en rayonnement et en impact, de se “rapprocher” de l’universel, donc d’une logique, d’une sorte de grammaire commune “faisant lien”, et d’un vocabulaire partout reconnu et identifiable, tout cela dans une écriture commune “faisant lien”…

    C’est ce qui avait existé avec l’Akkadien, dans le monde Égéen de -3000 à -1200 AV.JC, un monde “mondialisé” formé de cinq ensembles économiques politiques culturels : Grèce continentale et cyclades, empires Hittite, Egyptien, Mittanien et Babylonien, chacun ayant ses dialectes propres…

    C’est aussi ce qui avait été fait avec l’Arabe, à partir du 8 ème siècle, mais il faut dire que c’est l’Islam et le Coran, qui ont été les vecteurs principaux de la diffusion de langue écrite et parlée (L’Arabe dit “régulier”) utilisée du Maroc jusqu’en Asie centrale, dans toute l’Afrique du Nord , dans le bassin oriental méditerranéen et au Moyen Orient…

    C’est encore ce qui a été réalisé en Chine, avec le Mandarin, dès 1909 du temps de la dynastie Qing, le parler de Pékin, qui a évolué à partir de 1949 en mandarin moderne…

     

    Mais… Gagner en impact et en rayonnement, réellement, par le rapprochement de l’universel, par la venue peu à peu d’un langage et d’une écriture intelligibles par tous… Est-ce justement gagner en impact, en rayonnement ? Je n’en suis pas si sûr…

    Parce que… De quel impact, de quel rayonnement s’agit-il ? Est-ce que l’impact et le rayonnement sont mesurables, identifiables, quantifiables, définissables ?

    Et s’ils sont mesurables, pouvant être définis comme étant “grand ou très grand ou même incommensurable”, est-ce que c’est important, essentiel pour la vie, dans la vie des êtres et des choses ? …

     

     

  • Le système éducatif

    … J’invite tous les enseignants, du primaire, du collège, du lycée et de l’université ; ainsi d’ailleurs que tous les parents soucieux de l’avenir de leurs enfants, à lire attentivement ce texte de Jacques Lamagnère, directeur d’un collège dans la région parisienne, texte posté le 15 décembre 2020 sur Facebook…

     

    Voici le texte :

     

    J’ai peu à peu acquis la certitude que notre système éducatif a atteint un point de non-retour et qu’il va falloir désormais vivre avec l’idée que la France perdra son rayonnement prépondérant dans les lettres, la culture, les arts et les sciences. C’est même déjà le cas. Sa récente place de dernière européenne sur des évaluations en mathématiques est tout simplement dramatique. L’École ne répond plus à sa mission première de construction d’une société éclairée de citoyens détenant des savoirs indispensables à leur émancipation. La responsabilité des politiques éducatives depuis Giscard est immense. En prônant l’égalitarisme et l’inclusion au travers d’une idéologie pédagogiste délétère, menée au pas de charge et calquée sur le modèle américain, on en est arrivé exactement au même résultat qu’outre atlantique, c’est-à-dire une école à 2 vitesses où seuls s’en sortent ceux dont les familles peuvent compenser les manques. Et même eux s’en sortent avec un niveau académique très insuffisant.

     

    Dans beaucoup d’écoles en REP, nous n’avons même plus conscience de ce que peut être un bon élève. On crie souvent au génie quand on a à faire à un élève qui arrive à maîtriser facilement les éléments du programme, mais qui est souvent un élève qui ne fait qu’émerger du marasme général.

    Ce marasme, personne ne veut le voir ni l’admettre, puisque d’un côté, on continue à distiller les mêmes recettes pédagogistes frisant l’absurde et le contresens et de l’autre, on se cache derrière la revendication du manque de moyens alors que des moyens, il n’y en a jamais eu autant.

     

    C’est, je crois, Caroline Fourest qui, la première, a parlé d’Autruches pour désigner ceux qui ne veulent pas voir le danger de l’entrisme islamiste. Je reprends cette métaphore pour l’Éducation Nationale. On ne veut ni voir ni admettre la faillite de l’École qui aura, à plus ou moins long terme, des conséquences très lourdes. Ce ne seront pas forcément des conséquences économiques car nous maintiendrons, en bonne société néo libérale, le tissu de formations privées et chères permettant de former nos dirigeants mais ce seront des conséquences sociétales aboutissant à un peuple acculturé.

     

    J’ai longtemps vécu aux États-Unis avec une année dans le Midwest pour comprendre ce qu’induit un système éducatif où la condition sociale détermine à la fois votre parcours et le niveau de votre parcours. C’est un système idéologique très insidieux qui ne dit pas son nom et qui repose sur une baisse des exigences académiques censée ménager l’enfant. On passera alors plus de temps à gérer ses émotions, à être à son écoute, à prendre pour argent comptant toute réflexion de sa part en mettant au même niveau sa parole et celle du maître. On noiera les programmes dans des activités sociétales sur les discriminations, l’anti racisme, l’égalité des sexes, le vivre ensemble qui ne sont pas forcément inutiles mais qui prennent le dessus sur les matières académiques jugées trop contraignantes et sources d’échec et de conflits. En parallèle, on déconstruit tout pour que s’aplanissent les difficultés, pour que l’enfant ait l’impression permanente de produire et de réussir. C’est à lui, dit-on, de construire ses propres savoirs, incongruité qui fait qu’il n’ira jamais au-delà d’une certaine dose d’efforts et qu’on le maintient dans l’illusion d’une réussite.

     

    Aux États Unis, cela se traduit par une langue anglaise très appauvrie et une culture générale, littéraire, historique, géographique… d’une grande indigence avec l’idée, d’ailleurs, qu’il est inutile d’avoir une culture générale, l’essentiel étant d’être performant dans le domaine auquel on se destine. Je me rappelle avoir rencontré à l’Université Ann Harbor près de Détroit des étudiants chercheurs très en pointe sur la fibre optique dans les années 80, incapables de situer correctement la France en Europe.

     

    À cette époque, notre système scolaire, au travers des lycées français qui maintenaient un semblant de mythe à son sujet en gardant son aspect traditionnel et rigoureux, permettait aux élèves qui y décrochaient le bac, d’entrer directement en 2ème année d’université américaine tant le niveau académique était considéré comme supérieur à celui des élèves américains issus des high schools.

     

    Ayant travaillé dans une école publique américaine,j’ai découvert ce principe de bienveillance que l’on nous impose désormais, principe qui implique de valoriser toute parole ou production d’un élève pour ne pas heurter sa sensibilité. C’est un système qui, en l’apparence, est attirant car il donne l’illusion de privilégier l’autonomie et l’intelligence, mais, on se rend compte vite, au final, qu’il laisse sur le carreau une majorité dépourvue du cadre nécessaire pour se prendre en charge. Appliquer cela de manière indifférenciée creuse inéluctablement les écarts entre élèves.

     

    Depuis très longtemps et désormais avec une accélération plus qu’inquiétante, nous sommes dans une déconstruction ayant pour modèle tout ce qui se passe outre atlantique. Le problème est que, vouloir appliquer ces principes anglo-saxons américains à notre société est un contresens total et une insulte à notre histoire et notre langue. Il n’y a bien entendu pas que le système éducatif qui est touché. On peut également parler de tout ce qu’induit le racialisme et le décolonialisme. Nous avons à faire à une véritable colonisation culturelle et, les garde fous tombent un par un, surtout le principal qui est l’École. Nous en sortirons laminés car, contrairement aux États Unis, nous n’avons pas la puissance économique qui peut donner le change.

     

    On sait que la bataille de l’École est le nerf de la guerre et lorsque cette bataille sera définitivement perdue, nous basculerons dans un autre monde où toutes les lumières de notre passé se seront éteintes.

     

     

    … Je partage tout ce qui est écrit, toute l’analyse qui est faite, dans ce texte ; surtout en ce qui concerne le système éducatif calqué sur une approche anglo saxonne (plus précisément américaine) des principes éducatifs applicables à notre société française dont l’Histoire s’est faite dans une expérience, dans des “vécus” différents de l’Histoire des pays d’Amérique du Nord…

    En fait – et de fait – au delà de cette approche anglo saxonne, c’est à l’époque actuelle, dans le monde de 2020 et des années qui viennent, une généralisation d’un modèle “universaliste” qui s’opère, fondé, non plus sur la transmission des savoirs et des connaissances, mais sur le développement personnel, individualiste, visant à produire les futurs décideurs, “managers”, élites, en somme les “chiens de garde” de la Doxa dominante… Qui, soit dit en passant, n’ont et n’auront rien de comparable, tous autant qu’ils sont et seront, ces “chiens de garde”, aux élites (savants et intellectuels) du 13 ème siècle Européen, par exemple, qui étaient formés dans des universités où les maîtres de l’époque transmettaient réellement des savoirs, des connaissances, certes seulement accessibles aux privilégiés de la société…

    De nos jours nous avons des techniciens, des scientifiques, des spécialistes, des praticiens, des ingénieurs, qui tous, exercent dans les domaines particuliers qui sont les leurs – et même assez souvent excellent en leur domaine, nous avons aussi des chercheurs, des découvreurs certes… Mais nous n’avons plus comme par le passé, de ces grands savants et penseurs tous domaines confondus avec une vision à la fois globale et détaillée, analytique et réfléchie, de l’état du monde, de l’évolution du monde… Et, s’il en apparaissent de ci de là quelques uns, ils se voient suspectés, voire empêchés, contestés, et sont considérés dérangeants…

    Je donne ici deux images qui sont celles correspondant à deux faits symptomatiques de l’état de notre société actuelle, et par là même de ce que produit notre système éducatif dans une échelle hélas non négligeable :

    - La première, celle de l’américain moyen, par exemple un Texan mais cela pourrait tout aussi bien être un habitant de l’Ohio ; buvant une bière dans un bar en compagnie d’autres gens de même condition sociale, en conversation sur les “potins du bled” (l’on imagine des propos échangés, aussi vulgaires et réducteurs que racistes)… Et totalement incapable de situer la France, Israël et l’Iran sur une carte de géographie…

    -La deuxième, celle d’un professeur d’histoire et de géographie dans un collège, en face des 25 élèves de sa classe, qui parle des dinosaures et de néandertal… Y’en a un qui lève le doigt ( parce qu’il est tout de même poli et que ses parents lui ont transmis tout de même quelques “valeurs essentielles”) et s’adresse au professeur : “mais, m’sieur, c’est dieu qu’a créé l’monde” ! … Bien haut bien fort bien convaincu…

     

    … Soit dit en passant, juste une idée qui me vient : la “création” du monde, de l’univers, peut-être qu’il faut l’aller chercher dans ce que les scientifiques appellent “l’ère de Planck” soit ce temps non mesurable, indéfini ou infini si l’on veut, compris entre un point zéro ne pouvant jamais être atteint et un instant T déterminé appelé “Big Bang” à partir duquel commence l’histoire de l’univers et de son évolution… Juste une idée…

     

    … L’on peut aussi se demander si un certain nombre de nos concitoyens, Français -reste à évaluer combien- peuvent situer l'Ohio aux USA ! (Pour le Texas et la Californie, en général, peu de Français ne savent situer, ce qui est déjà "pas si mal que ça")... Le pire étant -mais je n'ose y croire- que des américains "moyens" ou "aculturés" ou même que des Français croient la Terre plate! Quoi qu'il en soit, on est bien forcé, hélas, de constater, de par le monde, dans toutes les sociétés, un défaut de culture, généralisé en bien de domaines dont l'Histoire, la géographie entre autres...

     

     

  • Inglourious Basterds, film de Quentin Tarantino

    Inglourious

    … Je salue France Télévision pour la diffusion de ce film Inglourious Basterds, jeudi 19 novembre 2020 à 21h 05… D’une durée de 2h 30, quatre étoiles – ce qui n’est pas rien -

    Étant “fondamentalement et philosophiquement” contre la haine et la violence, il n’en demeure pas moins que je “reconnais” la violence (jusqu’à celle à laquelle on assiste dans ce film) en tant, dis – je “qu’étape nécessaire”… Je dis bien “étape” c’est à dire “passage obligé par la force des choses”…

    Une “étape” donc… Seulement une étape…

    J’ai pensé en regardant ce film, à ces groupes de néo nazis en Allemagne (l’Allemagne d’Angela Merkel)… En Allemagne ET ailleurs (donc, en France, la France d’Emmanuel Macron)…

    J’ai pensé, oui, à ce qui pourrait arriver de nos jours, dans un contexte de violence internationale, de violences de groupes “extrémistes” (mais de groupes “vengeurs” et déterminés), à ce qui pourrait arriver à ces gens, les “néo nazis”, ces “ennemis de l’espèce humaine”, cette “racaille” abjecte à “faire disparaître de la surface du globe…

    À un certain niveau de cruauté, de barbarie, de tortures infligées ; il n’y a qu’une “réponse” – provisoirement possible en tant qu’étape ou passage – à savoir le même niveau de cruauté, de barbarie, de tortures infligées…

    La réflexion, la philosophie, une conception du pardon à la Nelson Mandela… D’accord mais Après, une fois le “passage” refermé “aussi longtemps que possible” …

    J’ai pensé en voyant ce film, à notre chant national La Marseillaise, dont “certains” de nos concitoyens “un peu troublés pour ne pas dire choqués” par le caractère “guerrier” qui le qualifie, vitupèrent ces paroles “qu’un sang impur abreuve nos sillons” …

    Précisément… Je le dis et je l’assume : ce “sang impur versé dans les sillons de nos champs – ou dans des caves, des catacombes ou en pleine rue à Paris, Lyon, Bordeaux, Lille… Ce sang impur pourrait être celui des barbares néo nazis et autres (vous voyez lesquels)”…

    Avec ce film, on est loin, très loin de ces westerns où, certes “ça pète de tous les côtés mais où on voit pas une goutte de sang” … Très loin aussi de ces films moraux et lénifiants où ce sont les méchants qui perdent, se repentent pour quelques uns d’entre eux, et qui de toute manière, meurent d’une mort rapide et “propre”…

    Autant dire avec Inglourious Basterds, “on ne fait pas dans la dentelle” (par exemple avec cette scène d’écrabouillement à coups de batte de base ball d’un officier SS refusant de désigner l’endroit où se planquent les types de son unité)…

    “Interdit” (pour ne pas dire plutôt “non recommandé”) aux moins de 12 ans -en salle …

    En fait, et “à mon avis”, ce film, on devrait le présenter aux jeunes, dans les classes primaires et les collèges…

    Fichtre, “ça marquerait” les esprits !

    Néo nazis, et autres barbares et ennemis du genre humain, tremblez! Faites dans votre froc! Il se pourrait bien que vous soyez les prochaines cibles, les prochaines victimes !

  • Autofiction et exofiction

    Ce qui me gêne avec l’exofiction, c’est lorsqu’elle sort du cadre purement littéraire (forme, style, sens, contenu, portée ou impact sur le lecteur) et qu’elle déborde dans le récit historique, dans le récit des faits et des événements, en donnant aux faits, aux événements – en particulier historiques – une interprétation non seulement discutable – ce qui est encore à mon sens “concevable” – mais une vision dénaturée, arrangée dans un sens voulu, voire carrément perverse parfois, ou mensongère et à effet recherché…

    Cela, dans l’exofiction me gêne beaucoup et je le dénonce.

    S’il y a “cet effet là”, dans l’exofiction, même avec la qualité de l’écriture, même avec le talent réel de l’auteur… Dans ce cas l’œuvre d’exofiction est une “imposture”…

    Brouiller la frontière entre fiction et réalité : oui mais à condition que cela ne dénature pas ou ne contredise pas la “vérité historique” (ou événementielle dans les faits)…

    Bien sûr, sous cette condition c’est difficile parce que cela demande du travail, de la recherche, de la réflexion, de l’analyse, de la précision, de la chronologie (avec la datation, la situation dans le temps), du témoignage (le sien pour les choses vues de son vivant, celui des gens de l’époque sur la base de documents, de lettres, d’écrits)…

     

    Dans l’autofiction ce qui me gêne, c’est lorsqu’elle se confond avec le récit purement biographique (l’écriture de sa vie), de telle manière qu’elle “arrange” ou “avantage” l’auteur…

    Ou encore quand l’autofiction consiste à mettre sur le devant de la scène, davantage ce personnage fictif central qui ressemble au personnage réel (l’auteur lui-même), que les autres personnages eux aussi fictifs…

    Une telle autofiction ? Non, plutôt alors, carrément une biographie réelle, genre “journal” …

     

    S’il y a de l’imposture – Il y a en a bel et bien “par les temps qui courent” – je pense que l’imposture est autant du côté du talent, de la manière d’exprimer, de témoigner, de raconter… Que du côté de la médiocrité et du “tout venant” dans une pléthore de productions des uns et des autres en particulier sur internet…

     

    Pour moi (ma “façon de voir les choses”) , le talent c’est le talent SANS IMPOSTURE…

    Quant à la médiocrité et au tout venant, SANS IMPOSTURE, cela peut se “pardonner”, se “laisser courir”…

    Mais il faut dire aussi que la médiocrité et le tout venant sans imposture, ce n’est guère très courant…

    Le talent sans imposture, aussi, ce n’est guère très courant…

     

    Bien sûr il y a “l’imposture dans ce que l’on produit, dont on ne se rend pas compte soi même” … Que l’on ait du talent ou pas…

     

    Une vie ne suffit pas, de toute manière… Tout demeure inachevé, en particulier les œuvres littéraires et artistiques… Avec les questions qui se posent et leurs réponses qui ne sont pas forcément les “vraies” réponses …

     

    … “Bonjour le travail d’investigation des futurs chercheurs, biographes ! Dans une “géographie du 21ème siècle” qui n’a plus rien à voir avec la “géographie du temps de Charles Augustin Sainte Beuve”…

     

  • Le territoire de la liberté d'expression

    Les réseaux sociaux, dont le plus utilisé d’entre tous, Facebook pour ses proses – et son “homologue” Twitter pour ses 140 caractères par message - doivent devenir le territoire d’expression exclusif de celles et de ceux qui, dans notre pays la France et partout dans le monde, pensent, réfléchissent, combattent la haine et la violence, évoquent et mettent en avant tout ce qui fait du bien à entendre et à voir, ne “font pas dans la dentelle avec ce qui plombe le monde et la société et fige dans les crispations et les raccourcis de pensée”, et, pour “couronner le tout”, le font tout cela, en y mettant de l’humour et de la caricature, et si possible, de l’art et de la littérature !

    En revanche ces mêmes réseaux sociaux doivent faire l’objet d’une traque permanente et organisée à grande échelle et dans le détail, partout dans le monde, d’une élimination pure et simple, d’une éradication et d’une “mise au pilori”, de tout ce qui encore aujourd’hui et depuis que le Web existe, occupe le territoire de la liberté d’expression au détriment des gens “de bonne volonté”, qui eux hélas, ne sont guère écoutés, vus et lus comme il conviendrait! …

    La tolérance telle que l’a enseignée, expliquée et présentée dans ses écrits, Voltaire ; ne doit plus être pervertie, confondue avec un torchon servant à essuyer des saletés et que l’on néglige de laver et qu’ensuite on agite comme un étendard derrière le lequel il faut se mettre bien en rang !

     

     

    La liberté d’expression n’est une valeur, n’est louable et respectable, que si elle se fonde sur la responsabilité de chacun en particulier et de tous en général, que si elle se fonde également, sur une culture de la relation humaine…

    Sinon, elle n’est, la liberté d’expression, qu’un “trou noir” du quel ne s’échappe aucune matière, aucune lumière…

     

    La responsabilité, dans la liberté d’expression, consiste en la conscience en soi de l’impact de ce que l’on dit et écrit, en particulier lorsque ce qui est écrit et dit dans une formulation pouvant surprendre ou déranger, implicitement ou indirectement, “expurge” l’inacceptable…

    Tellement impensable qu’on ne le ferait pas!”… Mais “ça interpelle, porte à rire et à dérision” , s’assimile à une dénonciation de l’inacceptable (comme par exemple une tête coupée en carton et chiffons au bout d’une perche faisant office de pique )…

    Sans perdre de vue cependant, l’effet contraire qui consiste, au lieu d’expurger l’inacceptable, de l’inciter, de le provoquer, de sorte qu’il ait lieu réellement…

    C’est pourquoi la liberté d’expression se fonde aussi sur le risque pris, de dire, d’écrire, de dessiner, de caricaturer…

    Mais le risque (ou l’aléatoire) est inhérent à la “mécanique” (à la “grande horlogerie”) du monde, de la vie, de l’univers…

     

  • Souvenir d'Algérie, avril 1962

    Âgé de 14 ans à l’époque, c’était un soir d’avril en 1962, je demeurais avec mes parents à Blida, cité Montpensier Bâtiment R au 9 ème et dernier étage, appartement 57…

    Avec devant la coursive commune aux 6 logements de l’étage, une vue sur la plaine de la Mitidja avec au loin sur la gauche les monts de Cherchell, au milieu à l’horizon nord, une petite échancrure triangulaire dans un bourrelet de collines laissant voir un bout de Médirerranée, et vers la droite les collines du Sahel avec Bouzaréah, une banlieue d’Alger… Et la grande route reliant Blida à Alger, 52 km, traversant Béni Mered à 6 km de Blida puis Boufarik à 14 km…

    Et avec, derrière, du côté des loggias (balcons attenants à chaque appartement) une vue sur toute la ville de Blida adossée aux premières pentes abruptes de l’Atlas Tellien, une vue donnant sur cette montagne de plus de 1500 mètres d’altitude moyenne formant une chaîne avant l’autre chaîne de l’Atlas Saharien situé elle, plus loin au delà des hauts plateaux centraux au Sud de la région Alger Blida. Au sommet de cette montagne au dessus de Blida l’on apercevait, culminant à 1800 mètres, entouré d’une forêt de cèdres, le village de Chréa (que l’on devinait, en fait, plus que l’on ne le voyait)…

    À Chréa où nous nous rendions avec mes parents et des amis, parfois le dimanche, pour “prendre l’air toute la journée là haut”, en convoi militaire par la route en lacets de 18 km (les voitures se trouvaient intercalées entre les camions et les automitrailleuses, et l’on ne pouvait se rendre là haut, qu’ainsi, en convoi, celui du matin pour l’aller, celui du retour le soir… Il fallait une heure pour effectuer ce trajet, autant à l’aller qu’au retour.)

    Mais là haut, quelle beauté de paysage! Quel émerveillement! Et ces dimanches que nous passions ensemble avec des amis…

    Voilà pour le “cadre”…

    J’en viens à présent à cette soirée d’un jour d’avril de 1962…

    Nous avions invité ce soir là, Marinette, secrétaire de mairie de Blida, que ma mère connaissait et avait pour amie entre autres connaissances ; une jeune femme “très chic/très classe” dotée d’un visage qui eût pu inspirer un sculpteur, sobrement vêtue mais d’une élégance hors du commun, une élégance qui lui “collait à sa peau comme à son esprit”…

    Cette jeune femme avait un regard à nul autre pareil sur les “événements d’Algérie” de l’époque, elle était d’une sensibilité, d’une culture, d’une puissance et d’une justesse de pensée et de réflexion “à couper le souffle”. Elle me faisait penser, de par sa personnalité, de par l’enfance qui avait été la sienne, issue d’un “milieu modeste”, à Albert Camus… “Un Albert Camus en femme”…

    Me trouvant placé, à table, juste en face de Marinette, je n’avais d’yeux pour ainsi dire, que pour son visage, et me sentais aussi à l’aise – et même davantage encore – dans la conversation, dans les échanges que nous avions elle et moi, qu’avec mon copain Ould Ruis du collège (Lycée Duveyrier de Blida, à l’époque), mon copain avec lequel nous nous partagions lui et moi, la place de premier en composition française, et avec qui au cours des récréations nous échangions nos vues sur toutes sortes de sujets d’actualité, d’Histoire, de livres lus, de thèmes de réflexion… Au lieu de nous mêler aux jeux brutaux et aux bagarres incessantes entre factions rivales…

    Ma mère s’était surpassée, mettant comme on dit “les petits plats dans les grands”, nous avions sorti la dernière bouteille de “Château Romain” qui nous restait encore en réserve, avec de beaux couverts, de belles assiettes et une nappe blanche en tissu…

    Cela avait été d’autant plus difficile d’organiser cette réception entre nous et Marinette, que dans le quartier où nous habitions, notre boucher avait été plastiqué par l’OAS, ainsi que notre épicier, que des tirs de roquette et d’armes automatiques, sans cesse jour et nuit, se succédaient (le cessez le feu du 19 mars 1962 n’était que “théorique”), que des bâtiments dont une école avaient sauté récemment, que l’insécurité régnait en permanence lors de nos déplacements (une balle perdue, une agression…)

    Quelque temps après avoir chez nous, reçu Marinette, nous apprîmes qu’elle avait eu la tête tranchée par des fellagas…

    À cette nouvelle nous fûmes atterrés, jamais nous n’aurions pensé que cette jeune femme si intelligente, d’une telle sensibilité, d’une telle culture, d’une telle justesse de réflexion et de pensée, avec le regard qu’elle portait sur les événements et les comportements, un regard si hors du commun par rapport à la “pensée générale dominante” ; eût pu être assassinée de cette manière, décapitée en pleine rue par un fanatique…

    Cela s’est passé peu de jours avant que nous quittions Blida pour nous embarquer sur le “Ville d’Alger” l’un des paquebots transportant vers Marseille des milliers de gens, avec juste 2 valises pour bagages et une attente de trois jours pour l’embarquement le lundi 21 mai 1962 à 11h du matin le départ, arrivée vers 7h le lendemain matin mardi 22 mai, le jour où j’ai le plus pleuré de ma vie, me souvenant de Marinette dont la tête avait été tranchée… Je n’en dormais plus de la nuit entière, des nuits comme en demi sommeil avec des cauchemars horribles…

     

    Quand j’ai appris la décapitation en pleine rue, de Samuel Paty, j’ai pensé à Marinette, cette jeune femme si chic/si classe, un “Albert Camus en femme”… Et les cauchemars qu’il m’arrive de faire d’ordinaire ont cru en intensité…

     

    Personne, absolument personne, aucun être humain au monde, femme ou homme, quelle que soit sa culture, sa sensibilité, ses croyances, le milieu dont il est issu, ce qu’il fait dans la vie, en somme quel que soit ce que l’on dit être son “profil”… N’a le “profil” d’une victime désignée en fonction de ce que cette personne, victime d’un attentat, a pu exprimer notamment dans une communication, un échange avec d’autres gens autour d’elle…

    Il n’y a pas de “profil”… Il n’y a qu’un être humain, son semblable, appartenant à son espèce (Sapiens)… Mais avec sa singularité, son “à nul autre pareil” que son visage traduit et représente, visage ne ressemblant à aucun autre visage… Et comme dit le Coran, “la personne humaine est sacrée, tu ne la tueras pas”, comme la Bible des Chrétiens dit “tu ne tueras point”…

     

    Cour de la Sorbonne, 21 octobre 2020

     

    J’espère, oui j’espère… Que cette cérémonie souvenir commémoration dédiée à Samuel Paty dans la cour de la Sorbonne, le mercredi 21 octobre 2020 à 19h 30 ; qui sans doute a été suivie à la Télévision (pour une fois je mets une majuscule à télévision) par une grande partie de la population française (et dans d’autres pays Européens et du monde), aura un impact durable désormais en nos vies…

    Toutes générations confondues dont bien sûr les plus jeunes d’entre elles, celles des nés au début du 21 ème siècle, des nés juste un plus tard qui sont nos enfants de l’École d’aujourd’hui…

    Au delà de l’émotion, au delà de ce que chacun d’entre nous a ressenti dans la solennité et dans l’environnement particulier de l’événement que fut cette commémoration, avec la lecture de la lettre d’Albert Camus à son instituteur Louis Germain lors de la remise du Prix Nobel de Littérature lui ayant été attribué… (le 19 novembre 1957)…

    Au delà de tout cela, il y avait cette “dimension” qui ne pouvait être, par sa grandeur, sa gravité, son immensité, en ce lieu, la Sorbonne ; que celle que l’on eût pu attendre, du Gouvernement de la France, des personnalités en présence et de la société française tout entière…

    Pas moins, sûrement pas moins ! Pour un homme, Samuel Paty, qui en somme, est un proche, un très proche de nous, de chaque citoyen de notre pays… Dont l’enseignement qui fut le sien depuis qu’il est professeur d’Histoire et de Géographie, se fonde sur les valeurs de notre République une et indivisible mais “plurielle et diverse” dans ses sensibilités, ses croyances… Notre République avec sur le fronton de nos mairies “Liberté Égalité Fraternité”…

    C’est la raison pour laquelle j’espère que cette cérémonie en souvenir de Samuel Paty ce mercredi 21 octobre 2020, aura un impact durable dans nos vies désormais, dans les visions qui sont les nôtres de la relation humaine, de la liberté d’expression, dans nos comportements au quotidien…

    Il n’en demeure pas moins, douloureusement, tragiquement et mille fois hélas, que Samuel Paty n’est plus parmi nous, parmi ses proches, en face de ses élèves, le Vivant qu’il fut, né en 1973, disparu en 2020 à l’âge de 47 ans… Le même âge qu’avait Albert Camus quand il est mort le 4 janvier 1960…

     

  • La littérature et la vie

    … La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas ( Fernando Pessoa, écrivain et poète Portugais né le 13 juin 1888 décédé le 30 novembre 1935, Lisbonne )…

     

    Bien sûr, sans la littérature et sans l’art, il resterait la vie, la vie avec le travail, les activités humaines pour l’essentiel pragmatiques c’est à dire liées à ce qui est purement matériel et utilitaire , la relation avec les autres tout aussi pragmatique, tous les événements des plus banals aux plus marquants dans leur réalité brute, oui…

    Et ce qui fait la littérature donnant la preuve que la vie ne suffit pas telle que l’on la vit et la voit en l’absence des livres et des œuvres d’art … C’est le regard que l’on porte sur les activités humaines, sur le travail, sur la relation avec les autres, sur tous les événements des plus banals aux plus marquants ; ce regard que l’on porte et qui nous fait exprimer ce qui va être lu et vu par les autres … Et avec le regard, ce que l’on apprend et la manière dont on l’apprend et qui va constituer une base de connaissances…

    Néanmoins ce regard que l’on porte n’est pas forcément la preuve qui fait la littérature – ou l’art…

    À dire vrai ce regard que l’on porte n’a peut-être pas encore fait la littérature ou l’art dans sa “version” la plus achevée… Juste une “version” somme toute, qui a mis “un peu plus de vie à la vie”, ce qui est un début… Dût-ce le début durer “une éternité”…

     

     

  • Le récit et la réalité qui en découle

    Cette vie qui est la nôtre, celle que nous vivons chacun d’entre nous, en n’importe quel endroit de la Terre, de notre naissance jusqu’à notre mort, peut faire l’objet d’un récit, que d’ailleurs certains écrivent ou racontent dans des blogs, sur des forums du Net, sur leur page de Facebook…

    Mais le récit – peut-être – n’a vraiment d’intérêt pour les autres, que dans la mesure où les personnages évoqués, rencontrés et nous ayant un temps accompagnés dans notre vie, ont tenu le rôle principal, plus souvent que le narrateur que l’on a été…

    Et, dans la mesure également, où nous n’avons pas été entièrement dépendants de la réalité qui découle du récit, des événements qui se sont succédés, et surtout de ce que ces événements ont impliqué dans notre « vision du monde »…

    Certes, certains de ces événements, nous les avons subis, lorsqu’ils ont exercé une pression difficile à supporter ; certains comportements des autres nous ont désolés, et nous avons fait des choix en fonction d’empathies ou d’antipathies, en fonction aussi d’une « culture en nous » ou de la pesanteur des habitudes, des intérêts que nous pouvions avoir, du fait même de nous exister plus que d’exister les autres…

    Mais ce qui fait le récit, qui le fait vraiment -enfin « devrait le faire » - c’est ce fond de liberté dans le « tableau », comme un ensemble de tons mêlés, avec au premier plan tout ce qui apparaît indépendamment de tout « angle de vue »… (Mais avec cependant, une « perspective »)…

     

     

  • Ordre, Dieux et modèles

    L’incohérence et le désordre dans un hasard du n’importe quoi n’importe comment, ce n’est pas ainsi que fonctionne l’univers, le cosmos, la nature…

    L’anarchie non plus…

    En revanche, l’ordre des Hommes et des Dieux, c’est un ordre tragique, générateur de désordres, d’incohérences, de violences, et à plus forte raison, ce qui est une parodie de l’anarchie, une parodie de la liberté…

    C’est bien curieux – et déconcertant- ce que les surréalistes dans leurs œuvres de dessin, de peinture ou de littérature, omettent d’ordre et de cohérence dans ce qu’ils réalisent, négligent de se fonder sur la “mécanique” créative, infiniment diversifiée de l’univers, s’octroyant ainsi une liberté qui ne sera jamais celle dans laquelle tout se crée et se diversifie dans l’univers…

    Et c’est encore plus déconcertant, ces dieux, ces ordres, ces modèles que les Hommes ont inventés, et qui font du monde et de la vie ce qu’ils sont : une citadelle fortifiée avec des portes d’accès bardées de ferrures et de gardes en armes… Ou de boitiers à code…

     

  • La force gravitationnelle

    Les artistes, les poètes, les créateurs, les penseurs, les novateurs… Dans leurs œuvres, inspirés qu’ils sont de l’idée qu’ils se font du monde selon leur sensibilité propre, selon -si on les compare à des arbres – le bois dont ils sont faits jusqu’au cœur même de l’arbre ; peuvent par leur talent, par la facture de leurs œuvres, et pour autant qu’ils parviennent à être connus, reconnus autour d’eux, d’un certain nombre de leurs semblables… Entrer après leur disparition du monde des vivants, dans ce que j’appelle “une sorte d’éternité provisoire”…

    Cependant, ces mêmes artistes, poètes, créateurs, penseurs, novateurs ; dépendants qu’ils sont de leur sensibilité propre, de ce dont ils sont faits -comme le bois de l’arbre ; ne peuvent échapper à la “force gravitationnelle” qui les anime et les fait évoluer dans un même ciel aussi haut qu’ils peuvent se tenir…

    Les artistes, les poètes, les créateurs, les penseurs, les novateurs, qui parviennent à se libérer de la “force gravitationnelle” – tout en étant “faits comme s’ils sont faits” et donc sans se défaire, dans la liberté ainsi trouvée et échappant à la force gravitationnelle, de ce dont ils sont faits ; sont rares…D’autant plus rares encore, aujourd’hui où les humains n’ayant jamais été aussi nombreux sur la Terre, ont en conséquence parmi eux, davantage que jadis, d’artistes, de poètes, de créateurs, de penseurs, de novateurs…

    Ceux là, qui parviennent à se libérer de cette force gravitationnelle, de cette “pesanteur” exercée par une vision personnelle du monde, par une sensibilité et par une culture tout aussi personnelles , tout cela impliquant du jugement, de l’opinion partisane et engagée… Déjà dans leur quotidien de vie et de relation avec les autres, ils posent des questions essentielles qui ne viennent jamais à l’esprit de tout un chacun, des questions venant à propos, le plus souvent, de “petits riens” qui “en disent long”, des questions n’étant jamais évoquées ou très peu, et ne faisant pas l’objet de grandes discussions…

    Il y a également en ceux là, une gravité dans le langage, une attention portée aux autres, une intégrité, une pureté, une absence d’hypocrisie, une absence de compromission, et une sorte de bienveillance qui loin de tout accepter, est faite de compréhension, de réflexion… Et c’est, tout cela, ce qui libère de la “force gravitationnelle”…

     

     

  • La littérature et le monde comme il va ...

    Tout ce que la littérature a produit…

    De plus beau, de plus vrai, tant dans la forme que dans le contenu…

    D’au plus près de la réalité, par tout ce dont elle a témoigné de la vie des gens partout dans le monde, par la plume ou par le crayon des écrivains qui ont fait la littérature…

    Dans les livres où les auteurs ont osé tout exprimer jusqu’à l’inacceptable, avec l’idée, peut-être, qu’en exprimant l’inacceptable il pouvait être possible d’expurger l’inacceptable…

    Tout ce que la littérature a dénoncé, démasqué.. Ou donné à ses lecteurs, de raisons de ne pas désespérer…

    N’a pas changé le monde, n’a pas rendu le monde meilleur, n’a pas changé les comportements… Et donc, seulement ému, interpellé, parfois renforcé dans ses convictions, au mieux…

    En ce sens, l’impuissance de la littérature, ce drame dont souffre la civilisation, me fait penser à l’impuissance de l’amour, ce drame dont souffre l’humanité depuis avant même l’apparition de l’écriture…

    Ainsi tous les grands maîtres dont on étudie encore les œuvres, passé deux millénaires et demi, passé deux ou trois siècles ou passé seulement quelques années… Éléments épars de squelettes qu’ils sont dans la terre… Si, de ce qu’il reste d’eux enfoui dans la terre il devait s’élever dans l’air comme un nuage, ce nuage ne serait pas blanc de lumière mais de poussière mouillée de larmes…

    Impuissance de la littérature…

    Impuissance de l’amour…

    Mais faut-il pour autant désespérer ? …

    La certitude venant, que tout n’est pas joué…

     

  • Ça commence aujourd'hui, film de Bertrand Tavernier

    Sur Arte, le lundi 7 septembre 2020 à 20h 55…

     

    Avec Philippe Torreton dans le rôle de Daniel Lefebvre un directeur d’école maternelle, fils d’un ancien mineur…

    Dans une région du Nord de la France, près de Valenciennes, qui, à la fin des années 1990, était déjà très impactée par la désindustrialisation, les fermetures des mines et des usines…

    Et donc où sévissait un chômage endémique sur fond de misère sociale, de précarité, de problèmes liés à l’alcoolisme, à la violence, à la délinquance…

    Qu’en est-il aujourd’hui, un peu plus de vingt ans plus tard ? Dans une actualité dramatique et brûlante sur fond de crise sanitaire pandémie covid ?

    La plupart des grandes régions de notre pays, la France, en particulier le Nord Pas de Calais et la Lorraine plus encore qu’ailleurs, étant affectées par la désindustrialisation…

    Dans ce film très réaliste (du “Zola” en pire, actualisé 21 ème siècle), la scène de l’inspecteur d’académie qui vient contrôler et noter le travail de Daniel Lefebvre directeur de l’école maternelle d’ Hernaing, n’a – à mon avis – absolument rien de caricatural : c’est “la pure vérité” ! C’est ainsi que cela se passe dans la réalité, lorsque les professeurs des écoles (anciennement instituteurs), sont “appréciés” dans leur travail, par les inspecteurs… Même “discours” pompeux, convenus, de ces gens, ces inspecteurs qui sont à mille lieues de la réalité vécue au quotidien par les enseignants, à mille lieues de ce que vivent les parents des enfants, et des enfants eux mêmes, dans les souffrances, les situations difficiles de chômage, de misère, de violences qui sont les leurs…

    C’est bien là, ce film, un témoignage brut et poignant !

     

     

  • La vocation de l'art et de l'écriture

    La vocation de l’art et de l’écriture c’est de dénoncer ce qu’il y a de clarteux à s’y méprendre, dans l’obscurité… Peut-être…

     

     

    L’ écriture dans sa pureté, dans l’inventivité et dans l’originalité de sa forme, dépouillée de tous les effets et artifices dont on l’habille afin de la rendre brillante ; ainsi que toutes les formes d’art dans leur facture, dans leur authenticité… Ne peut-on les situer, autant l’écriture que l’art, dans leur seule forme, dans leur seule facture, au delà de la pensée, au delà de la réflexion, au delà de tout ce que peuvent contenir, se transmettre, s’exprimer, la pensée et la réflexion ?

    Par l’essence même qui se dégage de l’écriture et de l’art, dans la forme, dans la facture ?

     

    Tout ce que peut contenir de “meilleur”, apporter de bénéfique, de solide et de durable, tout ce qui peut contribuer à l’évolution d’une société, d’une civilisation ; par la pensée, par la réflexion, ne peut “sauver le monde”… L’Histoire en effet, le démontre… Et comme on dit ,les grands disparus dont les œuvres ont traversé les siècles, se retourneraient dans leur tombe s’ils voyaient ce que nous avons fait du monde, que de leur temps ils ont illuminé autour d’eux, par ce qu’ils ont exprimé et réalisé…

    Sauver le le monde” est une véritable gageure… Déjà par ce qu’il y a d’irréaliste, d’utopique et de naïf, dans cette expression “sauver le monde”…

    Changer le monde” est peut-être “un peu moins” une gageure… Et en ce sens, la forme et la facture seules, dans l’écriture et dans l’art, par l’essence qui s’en dégage, contribuent mieux à “changer le monde”… Certainement “mieux” que ne peuvent le faire, la pensée, la réflexion… Mais ce n’est là qu’une supposition, une sorte d’espérance…

    Globalement, sur cette planète, du moins sur un bon tiers de sa surface, depuis les Huns qui ont déferlé sur l’Europe au 5 ème siècle, depuis Philippe Le Bel au début du 14 ème siècle, il y a eu des progrès notoires, de grandes avancées technologiques, scientifiques, médicales… Mais pour autant, le monde n’est pas “meilleur”, il est différent… Comme sera différent et pas meilleur le monde de demain par rapport au monde d’aujourd’hui…

    Ce n’est pas que les femmes et les hommes de bonne volonté soient moins nombreux de nos jours – en fait ils le sont, nombreux - mais c’est ce qu’il y a d’humain (la part d’humanité) en chacun de nous, qui est occultée par le côté obscur de l’être humain… Surtout lorsque le côté obscur se fait clarteux à s’y méprendre…

     

  • Quelles perspectives pour les familles de nos concitoyens vivant hors de France?

    Environ 2,5 millions de Français vivent, résident, ont une activité professionnelle dans les autres pays du monde, en Amérique Nord et Sud, Afrique, Moyen Orient, pays de l’Europe, Russie, Chine, pays d’Asie, Océanie, Australie…

    Et à ces 2,5 millions de nos concitoyens s’ajoutent les 2,2 millions de français natifs de la métropole installés et vivant, travaillant pour nombre d’entre eux, dans les départements d’Outre Mer…

    Cela représente donc, hors de France, 4,7 millions de Français répartis sur la planète…

    Et, en conséquence l’on peut évaluer approximativement, le nombre de familles françaises sur le sol français, qui ont des proches, des parents, des enfants, dans des pays étrangers ainsi que dans les départements d’Outre Mer…

    Quant aux retraités français vivant hors de France, ils seraient environ 1 million, répartis dans le monde, dont la plupart dans les DOM… Leurs familles étant, en France, celles de leurs enfants et petit enfants…

    Depuis la pandémie de coronavirus il y eut deux mois de confinement (17 mars au 11 mai 2020), période durant laquelle sauf “cas de force majeure” (décès, grave maladie) les déplacements en avion étaient impossibles dans le sens de l’aller comme dans celui du retour…

    Depuis le 11 mai 2020, les transports aériens ont repris notamment vers les pays les moins affectés et vers les DOM, mais avec cependant quelques restrictions, dispositions, contraintes (par exemple avec à l’arrivée un contrôle par test au covid, et dans certains cas une mise en quarantaine – isolement de 2 semaines)… Ce qui a évidemment pour conséquence de réduire les déplacements, voyages, en avion, pour beaucoup de personnes en France souhaitant se rendre auprès de leurs proches dans un pays étranger ou dans les DOM…

    D’autant plus que, par voie de conséquence également, le prix des billets d’avion très certainement et logiquement, n’a pu que significativement augmenter, et les vols être peut-être moins fréquents.

    Le principal motif pour beaucoup de gens, de déplacement en avion vers les pays étrangers et les DOM, n’est pas celui d’un séjour de vacances, de découverte, de tourisme (peut-être pour 30% de ces gens en gros) mais de se rendre auprès de leurs proches… Et qui concerne donc les familles en France, des 4,7 millions de nos concitoyens hors de France…

    Nul ne sait à l’heure actuelle, en cet été 2020, comment va évoluer, perdurer et sous quelles formes, la pandémie de coronavirus ni quelles dispositions seront prises pour les déplacements de personnes en train, avion… Dans les semaines, les mois qui viennent, et peut-être pour plusieurs années…

     

  • Le prochain festival international de géographie à Saint Dié

    Dans Les annonces des hautes vosges du 16 juillet 2020, je suis très surpris de lire cet article en page Saint Dié des Vosges, concernant le prochain festival international de géographie (la 31 ème édition) qui aura lieu les 2, 3 et 4 octobre 2020 sur le thème du climat (effets du changement climatique), avec pour pays invité le Portugal…

    Du fait que ce festival draine durant trois jours en divers lieux, rues, places de Saint Dié et de quelques localités environnantes, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs (environ chaque année 50 000 sur 3 jours) ; dans le contexte de la crise sanitaire pandémie de covid, à priori je pensais que ce festival ne pouvait pas avoir lieu, serait annulé…

    Peut-être, vu l’évolution ces derniers temps, défavorable (foyers de contamination et cas positifs en augmentation partout en France) et d’autant plus si, selon des prévisions de scientifiques épidémiologistes, une “2 ème vague” pourrait survenir et s’étendre à partir de fin août… Peut-être que le festival devra être annulé, on verra bien…

    Personnellement en tant que passionné de géographie, depuis 2005 chaque année me trouvant dans les Vosges j’assiste à ce festival durant les 3 jours, du matin jusqu’au soir, prenant place dans les salles et les lieux de conférences, expositions, manifestations, débats, “tables rondes”, films documentaires et de long métrage… “Un grand moment dans l’année” dis-je, les 3 jours de ce festival, les thèmes choisis sont toujours très intéressants, portent à réflexion, échanges, rencontres, débats…

    Je me disais, pensant que cette année le festival n’aurait pas lieu “que du fait qu’il allait être annulé, je n’aurai rien à regretter, que c’était clair et net”… Mais, apprenant qu’il va avoir lieu quand même, cela me “pince un peu le cœur” dans la mesure où m’y rendre dans les conditions où ce festival va se dérouler (port du masque partout dans les salles et dans les lieux rassemblant des dizaines de personnes proches les unes des autres, mesures renforcées de protection, toutes sortes de contraintes et de dispositions particulières, relatives également à la sécurité) cela réduit fortement mon enthousiasme, ma motivation, en somme le désir de me rendre cette année à ce festival…

    Car c’est bien là, chaque année, une très importante manifestation avec rassemblement de dizaines de milliers de personnes, avec non seulement 150 à 180 conférences débats tables rondes en salles de 300 à 600 personnes – pour au moins les deux principales salles - (avec files d’attente avant de rentrer) mais en plus avec des cafés géographiques où les gens sont très rapprochés, des expositions, des spectacles, des films, le salon du livre, le salon de la gastronomie, les animations pour les enfants, les adolescents, la participation et présence des écoliers avec leurs enseignants… Et bien sûr, les nombreux conférenciers, intervenants, journalistes, photographes, scientifiques, professeurs, auteurs d’ouvrages, chercheurs, géographes venus du monde entier lors de cette rencontre annuelle à Saint Dié…

    Le “Quartier Général” étant l’Espace Georges Sadoul” – je vous dis pas du matin au soir le nombre de gens présents rien que dans le hall d’accueil, c’est assez impressionnant! …

    La question est de savoir comment vont réagir les visiteurs (ceux qui tous les ans viennent) à l’annonce du festival les 2,3 et 4 octobre dans le contexte pandémie covid… La majorité (sans doute plus de 50% des visiteurs) étant celle des Vosgiens déjà, et des Lorrains (du Grand Est)…

    Les restaurants, les cafés, avec déploiement d’immenses terrasses, sont pleins à craquer tous les ans (par chance souvent le temps s’y prête avec soleil, ciel clair et même chaleur)…

    Je m’interroge tout de même, pour cette 31 ème édition 2020 du FIG, comment cela va se passer, cela m’inquiète quelque peu… Autant de monde, autant de rapprochements, de gens venus de partout… Même dans les conditions les meilleures possibles avec, de la part des autorités municipales, une gestion de la logistique en matière de sécurité et mesures de protection, assez compliquée il faut dire! Et qui risque être très onéreuse, demander énormément de travail, d’investissement, d’effort…

    Faut-il voir là une “réponse” à l’adversité qui est celle de cette crise sanitaire et économique mondiale, une manière de “résister” – positivement et résolument – à cette terrible épreuve et contexte de crise (un “état de guerre” pour ainsi dire) ?

    La Vie, la Culture, la relation humaine, l’action, l’imagination, la créativité, l’investissement, l’éducation, la connaissance, l’information, la transmission des savoirs… La Vie, oui, avant tout et en dépit de tout ce qui la rend difficile la vie ; oui, je suis pour, archi pour… Mais dans une réflexion “grave” et avec quelques interrogations au sujet de ce qui est de “ré-inventer” (l’activité, la relation humaine, un mode de vie, une culture, une société, avec tout ce que cela implique d’imagination, d’intelligence, de faculté d’adaptation, d’effort et de travail à accomplir)… Pour une “géographie de l’humain, du vivant, de notre environnement naturel”…


     

  • Qu'en est-il vraiment, de la vérité historique ?

    Comprendre une époque de l’Histoire, en réaliser un tableau représentant ce qu’étaient, ce que vivaient les gens dans leur vie quotidienne au moment où les événements, les faits, survenaient ; demande un effort d’imagination considérable dans l’exercice consistant à restaurer, à rétablir ce qui fut, tel que cela fut, avec le pourquoi et le comment et en lien avec ce qui a précédé…

    Car l’Histoire, celle de telle ou telle époque dans le passé, est toujours écrite par des gens qui ne sont jamais les vivants du temps dont ils parlent dans les livres, dans les documents, dans les textes qu’ils écrivent…

    Et en ce sens, la plus vraie possible vérité historique présentée en un travail comme le travail d’un orfèvre de talent, ne peut être que la plus proche possible de la vérité historique… La véritable et absolue vérité historique ne pouvant être restituée en l’état où elle fut…

    Les témoins eux-mêmes, qui ont été des gens vivants au moment où l’Histoire s’est déroulée, qui ont écrit, ont parlé de ce qu’ils ont vu ; ont eu le regard, la vision, les sentiments, les émotions, la culture, qui étaient alors ceux de l’époque au moment des faits, des événements… C’est cela qu’il faudrait pouvoir comprendre dans le contexte, le climat, l’air du temps en somme, de l’époque…

    Quant à ceux qui écrivent l’Histoire, celle d’une époque dans laquelle ils n’étaient pas les vivants de cette époque, ils écrivent et racontent et présentent certes accompagné de documentation d’images et d’écrits, avec le regard, la vision, les sentiments, les émotions, la culture qui sont ceux de leur époque actuelle…

    S’il est une époque en particulier, peut – être plus difficile à comprendre que beaucoup d’autres époques du passé, et sur laquelle la “vérité historique” ne sera jamais qu’approximative, c’est celle de ces années 1940-1944 de la France de Vichy… Ce que les français de l’époque dans leur vie quotidienne ont vraiment intimement vécu personnellement, avec le pourquoi et le comment de leurs comportements, leurs habitudes, traditions, leurs peurs, ce à quoi ils croyaient, les situations dans lesquelles ils se trouvaient en face des difficultés de la vie quotidienne, en face des autorités en place, dans les choix le plus souvent forcés qu’ils ont dû faire, dans les drames qu’ils ont vécu ou dont ils ont été témoins…

    Seuls les témoins encore vivants de cette époque, dans la mesure où leur témoignage est authentique et se situe au delà du jugement et de la morale et de la culture – sans cependant exclure totalement et intellectuellement parlant le jugement, la morale, la culture – peuvent aujourd’hui restituer le climat, la réalité de l’époque…

    Peut-être aussi notre époque actuelle, celle des années 2015 – 20 … - dont l’année 2020 – sera – t – elle plus tard, dans ce siècle ou le siècle suivant, une époque difficile à comprendre…

     

  • De la confrontation peut s'ouvrir un passage

    La confrontation argumentée, animée et, si difficile qu’elle soit, demeurant pacifique entre deux points de vue, d’idées, de visions différents, est un facteur ou un vecteur d’évolution de la pensée, de la réflexion, et de la relation… Qui peut changer, modifier des comportements, des habitudes prises, conduire à effectuer des choix qui auparavant pouvaient paraître impossibles…

    En revanche la même confrontation dans le déni, le parti pris et la violence (verbale et de comportement) est un obstacle à l’évolution de la pensée, de la réflexion, de la relation …

    Même dans un environnement de relation autour de soi, hostile, relativement fermé, un passage inattendu, inespéré, peut s’ouvrir… Mais cela dépend cependant de la capacité de l’un ou de l’autre, non pas forcément à convaincre, à “vendre” une idée, un point de vue, mais surtout à trouver en quelque sorte la “longueur d’onde” qui convient pour l’échange, ou encore les mots, le ton, la formulation, et avec tout cela, le regard, le geste, la voix… C’est bien cela, oui, plus que de convaincre, que de vendre : la capacité à trouver la “longueur d’onde”… Reste encore, la situation précise telle qu’elle se présente au moment et dans l’environnement de l’échange, de la relation s’établissant…

    S’il y a des modes de vie, des cultures, des sensibilités qui ne peuvent pas coexister sans réels problèmes, et ne peuvent être que confrontation, opposition ferme dans un rapport de force, un rapport de nombre, par exemple avec une communauté ou un groupe dominant… Il n’y a plus alors que le temps dans sa durée et l’expérience de la situation vécue dans un inconfort de relation autant d’un côté que de l’autre ; qui peut, par delà le silence, par delà l’évitement, par delà les colères et de tout ce qui sépare, laisser entrevoir – peut-être un jour – un passage inattendu, inespéré…

    En définitive la confrontation dans la difficulté et dans l’épreuve, est sans doute une nécessité sans laquelle aucun passage ne peut s’ouvrir et que sans passage c’est l’enfermement…

    Cependant, la confrontation dans le déni, dans le rejet, dans la violence, en tant qu’obstacle incontournable à l’évolution de la pensée et de la réflexion, cela revient – si l’on peut faire cette comparaison – à se heurter à un mur très épais et très long sur lequel par endroits l’on taperait à coup de masse jusqu’à ce qu’apparaisse une fissure…

    Alors la fissure peut-elle s’élargir et de quelle manière? Et qu’en serait-il de la projection et de la portée des éclats, des poussières ? Est-ce que là aussi, l’enfermement peut cesser d’être?

     

     

  • Identité ou entité ?

    Identité, tout le monde comprend ce que c’est… D’ailleurs l’identité – d’une personne, d’un groupe de personnes – entre pour une bonne part dans les manifestations de revendication d’appartenance à un groupe, un clan, une nation, une cité, une communauté, une famille, une école, jusqu’à une civilisation ou une société étant celle de la partie du monde où l’on vit et où l’on partage plus ou moins les mêmes valeurs relatives à la culture, à un mode de vie…

    Et il y a bien sûr cette identité qui est celle de la personne même que l’on est, avec son nom, sa géolocalisation, sa profession, son activité ; la place et la fonction qui est la sienne, précisément, dans son environnement social…

    Entité, c’est déjà moins « évident » à définir, à cerner, à préciser…

    L’une des définitions du terme « entité » est celle ci :

    Une chose, une personne, un être, tout cela bien réel, existant, mais représenté par une image, par une idée, par un concept…

    Ainsi sur la Toile (le Web, le Net, internet comme on veut)… Dans les réseaux sociaux, dans les blogs, dans les groupes constitués autour d’une activité ou d’une thématique… Et surtout sur les forums de discussion et d’échanges (de type forumactif ou autre), l’auteur, le producteur, celui qui s’exprime, diffuse, tout autant d’ailleurs que l’interlocuteur, celui qui répond, commente, intervient… Tout en étant un personnage, un être réel – quoique pas toujours à vrai dire – n’est autre en fait et de fait, pour qui voit, lit, écoute, qu’une « entité »… Sauf bien sûr si l’auteur, le producteur, l’interlocuteur, apparaît sous sa véritable identité nom prénom…

    L’entité en quelque sorte, sur le Web, dans un forum par exemple, c’est l’avatar (l’image représentant la personne) et le pseudonyme (par exemple « Victaurugaux » ou « Petite Fleur »)…

    Dans la vie réelle (c’est à dire « non virtuelle »), l’espace public, une gare, une place, la rue, une galerie marchande… Si l’on ne sait le nom des gens que l’on voit, croise, en se déplaçant, si l’on ne connaît aucun de ces gens, la plupart du temps ne les apercevant qu’une seule fois… Ces gens ont des visages et un visage n’est jamais une entité… En fait le visage c’est l’identité par l’image réelle et concrète… et vivante qui plus est, de la personne croisée, vue, rencontrée…

    Pour conclure – et c’est là où je veux en venir – c’est que sur le Net, tout ce qui est « entité » sous quelque dénomination ou terme ou appellation que ce soit et accompagné de l’un de ces « avatars »… N’est pas, n’est plus, pour moi, un interlocuteur… Peut-être tout de même (rire) un « mur qui parle » quoique « un mur qui parle » c’est même pas du « surréalisme » !

    Une question : « trouvez vous que Hahohi ou que Ventempoupe soit un interlocuteur ? « 

    J’ai déserté, abandonné les forums parce que sur les forums, plus de 90 % des membres inscrits sont des « entités » dont d’ailleurs la plupart d’entre eux, de ces membres, et cela depuis déjà plusieurs années, ne postent dans les fils de discussion, presque plus rien…

    Dans ma liste d’« amis » sur Facebook en revanche, ou dans mes contacts sur Messenger, là au moins, ce sont bien là -du moins je l’espère car on ne peut tout vérifier et être sûr – de « vrais personnages » avec nom prénom, tout à fait identifiables…

    Basta les forums ! Bon, c’est vrai, les réseaux sociaux « il y aurait et il y a beaucoup de choses à dire » mais… Dans une sorte d’espace « virtuo-réel » si je puis ainsi m’exprimer, c’est encore préférable à des espaces d’entités, de « fantômes » !


     

  • "Covid-89"...

    J'imagine une pandémie de coronavirus, un « covid-89 » en 2090...

    Il n'est pas sûr que la société en France et dans le monde, alors, afin de sauver ses aînés et ses fragiles, fasse le choix d'interrompre la plupart des activités et de prendre le risque de voir disparaître le mode de vie qui sera celui des générations de la fin du 21 ème siècle...

    Et cette société, ces générations de 2090, ne seront ni pires ni meilleures dans leurs comportements, dans leurs choix, que la société et que les générations de 2020...

    Je dis cela dans l'hypothèse -fort probable- où notre rapport à la mort sera sensiblement le même que celui qui est le nôtre en 2020.

    Car s'il s'avérait différent, comme le rapport à la mort qu'avait la société et les générations par exemple en 1348 ; la question en 2090 ne se posera pas...

    En 1918 lorsque sévit la « grippe espagnole » et que succombèrent après l'hécatombe de la première grande guerre mondiale, quelque 80 millions d'humains, et que nous étions alors à peine deux milliards sur cette planète...

    Les cafés, les restaurants, les cinémas, les théâtres, les terrains de jeux, de sports et de loisirs, les parcs ; les écoles, les marchés, les commerces, les fabriques, n'étaient pas fermés. Et toutes les activités humaines, économiques et culturelles, étaient en marche, ininterrompues... Il est vrai que la société et que les générations de 1918/1919 sortaient d'une guerre qui avait duré quatre ans, très meurtrière et très dévastatrice...

    Il y a aujourd'hui en 2020, ce paradoxe étonnant entre d'une part une civilisation de l'individualisme exacerbé et d'une dépendance à un mode de vie que non seulement il faut maintenir à tout prix mais encore améliorer soit disant pour le plus grand nombre, et d'autre part cette « moralité » qu'il y aurait à vouloir sauver nos aînés et nos fragiles... À ne déplorer « que » 240 000 morts au lieu de 80 millions dans le monde... Un monde de 7,7 milliards d'humains...

    Un tel paradoxe dépasse mon entendement...

    Comment et en vertu de quoi, de quelles « valeurs » (dont elle se réclame -du moins en Europe et en Amérique du nord) une société, une civilisation aussi imbue d'elle même, aussi individualiste, aussi égoïste, peut-elle ainsi faire le choix de se barricader, d'interrompre ses activités, prenant le risque d'un effondrement de toutes ses structures ? Que voudrait « prouver » cette société... Si tant est qu'elle ait quelque chose à prouver ?

     

  • L'impact de la crise sanitaire sur l'Éducation : un drame pour la société de demain

    S'il y a un domaine d'activité absolument essentiel pour l'avenir de la société, qui est fortement impacté par la pandémie de coronavirus, c'est bien celui de l'Éducation...

    Comment vont se dérouler les examens, les oraux, les concours d'entrée aux grandes écoles, les orientations vers les différentes filières avec les entretiens incontournables, les cours dans les IUT, les facultés, les travaux pratiques, les formations d'ingénieurs, de chercheurs, de scientifiques... Dans le contexte d'une distanciation et avec toutes ces mesures de protection à prendre ?

    Comment dans les écoles élémentaires, les collèges et les lycées, avec d'une part un absentéisme endémique et d'autre part un nombre limité d'élèves par classe, sans compter il faut bien le dire l'absentéisme de quelques enseignants et de leurs assistants... Peut-on espérer prétendre, avoir pour objectif, un enseignement performant, « pour tous », et se proclamant « égalitaire » ?

    Déjà, avant le 17 mars 2020, l'école, les écoles, n'avaient d'égalitaire que ce qu'en affirmaient nos élites et nos politiques en général déconnectés de la réalité...

    Dans le monde d'après le 11 mai 2020, à ce qui était inégalitaire du fait des différences d'environnement social et familial, va s'ajouter la réduction de l'offre, parce que l'offre devra forcément s'inscrire dans un conditionnement qui lui imposera une réduction...

    Le drame pour la société de demain, c'est que la conjonction d'une offre réduite et d'une inégalité accrue, va contribuer à une perte des savoirs, et surtout à une perte des savoir-faire...

    Il faut déjà voir ce qu'un « trou de deux mois » va avoir pour conséquences... Notamment pour un jeune sur dix en moyenne en France, déscolarisé...

    Dans l'éducation, dans la transmission des savoirs et dans l'utilisation des acquis, le temps perdu ne se rattrape pas, et plus les lacunes s'élargissent, plus difficilement elles peuvent être comblées...

    Ce n'est pas, cependant, à vrai dire, que l'offre sera réduite en contenus, mais ce qui la réduira c'est le conditionnement dans lequel elle se fera...

     

     

  • Ces armes que sont la liberté et la responsabilité

    Le virus, acteur de l'anti vie, est cause de souffrance et de mort... Et donc détruit la vie par la souffrance et la mort...

    Mais ce que l'on fait pour combattre le virus, acteurs que nous sommes de la vie, en tant qu'êtres humains, détruit la vie d'une manière différente de celle du virus...

    Il y a bien, incontestablement, dans la manière dont nous combattons le virus, cette réduction de la souffrance et de la mort, qui est l'effet que nous espérons et se produit... Mais réduire la souffrance et la mort ce n'est point éradiquer la souffrance et la mort... Et parce que nous ne parvenons pas à éradiquer la souffrance et la mort, ce que nous accomplissons afin de réduire, tend à faire disparaître la vie en empêchant la vie de continuer à s'épanouir et à exister...

    Et cela dans une disparition qui n'en a point l'air mais qui en est bel et bien une, lente, progressive et certaine, à terme...

    Cela commence par tout ce que l'on arrête de faire qui, effectivement, réduit la souffrance et la mort causées par le virus...

    Mais d'autres souffrances et d'autres morts surviennent qui ne sont pas celles causées par le virus, et qui s'ajoutent à ce qui demeure encore de souffrance et de mort, du virus ne pouvant être éradiqué...

    C'est la succession, c'est la progression de toutes les souffrances et de toutes les morts dont le virus n'est plus la cause, qui fait disparaître la vie, tout ce qui fait la vie...

    Les meilleures armes -et les plus efficaces- dont dispose la vie pour combattre l'anti vie, ce sont celles de la liberté et de la responsabilité, indissociables l'une de l'autre...

    Ce ne sont pas, les armes, celles de la contrainte et des obligations de faire ou de ne pas faire ceci ou cela...

    C'est la liberté de faire ou de ne pas faire, en fonction de ce que l'on sait ou de ce que l'on ne sait pas, et de faire ou de ne pas faire en étant, en se sentant responsable... Responsable de sa propre vie et de celle des autres...

    Ce n'est qu'ainsi que la vie peut se perpétuer, durer... Dans ce qu'elle a dirais-je, « d'éternité provisoire »...

     

    Dans un récent JT de 20 h à la Télé, l'on montrait un groupe de gens dans une rue, à Paris, qui dansaient... Un couple tournoyait, leurs mains se touchant, sur un air de rock and roll, au milieu des autres danseurs tous séparés d'un mètre les uns des autres et sans masque sur le visage...

    Et ce titre « Scandaleux ou bon enfant » en grosses lettres blanches...

    Et ce tweet d'un internaute « vous allez être responsables peut-être, de la mort d'un de vos proches, d'un ami ; et vous allez applaudir les soignants du haut de votre balcon »...

    Lorsque j'ai vu ce reportage, j'ai pensé aux jours que j'avais passés à Paris, fin août début septembre 2019, notamment en me promenant dans divers quartiers et rues où des gens se tenaient à des terrasses de café, s'entretenaient les uns les autres d'une porte à l'autre, j'avais l'impression en voyant tous ces visages, par les regards qui me venaient et par les regards que je recevais, qu'il n'y avait plus « ni droite ni gauche – ni riches ni pauvres »... Mais seulement et dans toutes leurs couleurs... La vie... La vie, celle qui dans sa réalité est aussi faite du rêve que l'on peut avoir d'elle...

    Cela « vaut le coup » de se battre pour cette vie là, dans la liberté et dans la responsabilité indissociables, quitte à prendre quelques risques...

    En l'occurrence, dans le bal de rue à Paris, certes, le couple de danseurs de rock en se tenant par la main, prenait un risque... Mais il faut bien qu'il y ait de ci de là, par moments, et précisément dans des situations difficiles, des gens qui prennent des risques : ce sont ceux là les « premiers de cordée » de la vie... De la vie que l'anti-vie ne pourra pas détruire...

     

     

  • Putain de virus !

    Dans une hypothèse qui tend à devenir une réalité, une hypothèse peu enthousiasmante pour ne pas dire dramatique, l'Art, la culture et la création, désormais dans le « monde d'après », dans tout ce qu'implique en relation humaine l'Art , la culture et la création, seront fortement et radicalement impactés par le fait qu'il « faudra vivre avec ce putain de virus » et cela pour un temps indéterminé, peut-être durant de nombreuses années... D'autant plus que ce « putain de virus » pourrait resurgir en vagues de nouvelles pandémies, dans des formes plus insidieuses, plus dangereuses...

    Par essence, par nécessité, l'Art, la culture et la création, ne peuvent être, ne peuvent s'exprimer, ne peuvent exister, ne peuvent évoluer, que par le partage, par la diffusion, par la communication, et avec la présence, la participation des spectateurs, des gens tout autour qui voient, entendent, lisent, et chacun à sa manière pouvant être un acteur dans la vie culturelle, auprès des créateurs, des artistes...

    Si le cinéma, le théâtre, les arts de la rue, en particulier, ne pouvant exister qu'en salle, qu'en scène, qu'en rue ou en place publique (je pense à toutes ces représentations en festivals ou en manifestations locales) et avec la présence réelle, physique, de spectateurs assis ou debout les uns près des autres... Sont directement impactés en premier lieu, du fait d'une distanciation devenue nécessaire afin de se protéger et de protéger les autres, avec de surcroît pour les spectateurs l'obligation de porter un masque -et les comédiens, les artistes aussi...

    Tout ce qui est du domaine de la musique, de la chanson, de la littérature, de la peinture, de la sculpture, des arts plastiques, décoratifs... Se trouve également impacté désormais, parfois un peu moins directement cependant...

    Jamais tout cela, la musique, la chanson, la littérature, la peinture, les arts plastiques et décoratifs, sur seulement ou en grande partie par internet et par les réseaux sociaux, ne pourra désormais être comme avant... Ne remplacera jamais, avec internet et les réseaux sociaux, ce qui a été perdu, qui ne pourra plus se faire comme avant...

    L'impact sur la société, sur la civilisation, sur tout ce qui fait la vie quotidienne dans le monde entier, de ce « putain de virus »... Dans le domaine de la culture, sera aussi dramatique, aussi catastrophique... Que l'impact de ce même « putain de virus » dans le domaine de la vie économique et sociale. Car en tant qu'êtres humains, nous ne pouvons vivre sans nourriture pour le corps, sans nourriture pour l'esprit...

     

  • Des choix difficiles dans les années qui viennent, avec les pandémies...

    C'est la connaissance « relativement » précise et identifiée du taux de mortalité d'une affection de type coronavirus -ou d'un autre type de virus- qui devrait déterminer si oui ou non l'on fait le choix d'un confinement des populations.

    Dans le cas, par exemple, d'un taux de mortalité de l'ordre de 50% qui est celui du virus Ebola, il est clair que suspendre ou arrêter l'économie (opter pour le confinement) et ensuite envisager une reprise progressive, en terme de pertes de vies humaines, cela coûte alors moins cher à l'ensemble des sociétés, des peuples, des pays dans le monde, puisque le ralentissement et l'étalement par confinement, de la maladie réduit de moitié l'infection puis la mortalité...

    En effet, l'économie aussi réduite qu'elle soit durant plusieurs mois et avec les conséquences pour la vie des gens, que l'on peut prévoir ; en ne disparaissant que de moitié, finira par reprendre quasi normalement, du fait des personnes qui, encore en grand nombre, et avec l'arrivée dans la vie active, des nouvelles générations, seront en mesure de permettre une reprise d'activités...

    Alors que des pertes en vies humaines en grand nombre, sont irrémédiables et ont forcément pour conséquence une reprise d'activités bien plus difficile, du fait que les gens « manqueront à l'appel » dans toutes les activités, dont celles, en particulier, les plus nécessaires à la vie humaine (liées à l'alimentation, énergie et eau afin de couvrir les besoins des populations survivantes)... Il n'y a alors plus que les naissances, pour compenser, et l'attente de l'arrivée d'une nouvelle génération...

    Dans le cas d'un taux de mortalité de l'ordre de 10%, le choix du confinement des populations afin d'enrayer ou de ralentir la progression d'une pandémie, ne garantit qu'un nombre de morts limité lié à la maladie... Mais ne garantit pas que l'on puisse éviter un bien plus grand nombre de morts du fait d'une crise économique très grave et durable...

    Et la question se pose du retour de plusieurs vagues de pandémie espacées entre elles , par exemple de quelques mois à un an... Le choix du confinement alors, n'est pas meilleur que celui du choix de laisser la pandémie se développer jusqu'à son terme...

    Le 20 ème siècle a été un siècle de fer et de feu, notamment avec 2 grandes guerres mondiales et leurs conséquences...

    Le 21 ème siècle risque d'être une siècle de fièvres et de maladies – mais pas seulement, du fait de l'existence et de la permanence de conflits locaux, régionaux, ou entre pays, entre puissances politiques et économiques dans certaines parties du monde...

    Un siècle de fièvres et de maladies parce que des virus nouveaux apparaissent ou sont réactivés (je pense au dégel du permafrost et aux différents virus en « sommeil » mais aussi aux mutations des virus existants)...

    La science sera impuissante à combattre ces virus nouveaux ou réactivés, qui seront d'ailleurs de plus en plus nombreux et divers... L'on n'a toujours pas trouvé de vaccin contre le sida et contre Ebola...

    Les choix que nous devront faire ( confinement ou « laisser courir » ) se réduiront hélas à un seul choix forcé et unique... Et ce choix forcé sera d'autant plus douloureux, dramatique, pour les représentants actuels de l'espèce humaine dont le rapport à la mort n'est plus ce qu'il était jadis (au Moyen Age, au XVIII ème siècle)...

     

     

  • L'immunité : un doute ...

    Pour « arranger les choses » voilà-t-il pas que des scientifiques spécialistes en épidémiologie et maladies infectieuses, déclarent «avoir un doute » sur l'immunité des personnes qui ont eu le coronavirus (qui ont été porteurs, transmetteurs, asymptomatiques ou ayant été malades puis guéries)...

    Selon des témoignages et des observations, en Chine récemment, des personnes guéries auraient de nouveau été infectées.

    Si cela, à terme, se révélait vrai (immunité non acquise de manière certaine, ne serait-ce que pour une période allant de six mois à un an), alors les tests de dépistage (tests sanguins pour savoir si des anticorps ont été développés) n'auraient qu'une valeur relative...

    L'immunité n'est -de manière certaine, effective et durable- acquise, que par la vaccination.

    Cependant, les vaccins administrés contre des affections virales telles que les formes de grippe saisonnière, doivent être tous les ans renouvelés, encore qu'ils n'offrent pas toujours une garantie d'efficacité à 100%...

    Il faut dire que la vaccination contre la grippe intéresse plus particulièrement les personnes âgées ou fragilisées...

    Un vaccin contre le coronavirus (le covid – 19) devra lui aussi, certainement, être administré tous les ans, lorsqu'il aura été enfin trouvé, mais ce vaccin du fait qu'il intéressera toute la population et non plus seulement les personnes âgées ou à risque, sera durant le temps du début de sa diffusion dans le monde, dans tous les pays, la cause d'une sorte de guerre mondiale, d'une grande bataille générale entre les pays les plus puissants et développés de la planète, une bataille gigantesque, féroce, à coups de milliards de dollars et d'euros...

    Fabrication, concurrence des laboratoires, logistique, distribution, marchés, transport... De nombreux pays (notamment Africains et même en Europe) ne pourront pas recevoir en quantités suffisantes pour leurs populations, ce vaccin...

     

     

  • Sauver un maximum de vies, oui, mais à quel prix ?

    Le choix qui a été fait est celui de sauver un maximum de vies, plutôt que de sauver l'économie en risquant de perdre trop de vies...

    Cependant, sauver un maximum de vies en laissant l'économie en souffrance nuit autant à l'économie que de sauver un maximum de vies en mettant l'économie à l'arrêt...

    Mais une économie mise à l'arrêt durant trop longtemps pour pouvoir sauver davantage de vies, risque à terme de faire perdre plus de vies encore...

    C'est le rapport à la mort, que l'on a dans notre monde actuel, différent de celui que l'on avait jadis dans les siècles passés, qui, je pense, a déterminé le choix que l'on a fait de sauver un maximum de vies en priorité, en mettant l'économie à l'arrêt...

    Dans les siècles passés lorsque survenait une épidémie de peste ou de choléra, ou d'une autre maladie infectieuse, beaucoup de gens mourraient ce qui « éclaircissait les rangs » dans la main d'œuvre, pour les labours, les fabriques, l'artisanat... Mais l'économie, les activités humaines ne disparaissaient pas pour autant, étaient seulement ralenties puis repartaient...

    Nous sommes aujourd'hui dans un « cas de figure » très différent de ce que l'on a connu par le passé, parce que cette fois, l'économie et les activités humaines ont disparu en grande partie par arrêt prolongé, ainsi d'ailleurs que la relation humaine dans son ensemble et dans toutes ses implications au quotidien (distanciation entre les personnes, contacts directs dans la communication et dans les échanges, solitude et isolement notamment des personnes âgées ou vivant seules -neuf millions de veuves et veuves, de divorcé(e)s, de célibataires toutes générations confondues en France)...

    Dans le « cas de figure » d'aujourd'hui avec cette pandémie de coronavirus, c'est cette modification de la relation humaine et aussi son recul important, associé à la disparition de l'économie et des activités humaines dans une dimension que l'on n'avait jamais encore connue par le passé à ce point là, qui est dramatique... Qui sera lourd de conséquences et dont les retombées, les répercussions sont imprévisibles, non mesurables en chiffres, statistiques, évaluation des pertes...

    Il est bien plus difficile de faire repartir une économie et des activités humaines lorsqu'elles ont été en grande partie arrêtées durant plusieurs mois, plutôt que seulement ralenties durant une même période de plusieurs mois...

    C'est cela, la situation nouvelle... Du fait de notre rapport à la mort dans la civilisation, dans notre société du 21 ème siècle... Ne pouvant concevoir en notre esprit, dans notre culture, cette mort qui nous dérange tant et que l'on trouve inconvenante, et qu'il faut à tout prix éviter... Parce que c'est notre destin, celui de notre vivant, qui importe bien plus que le destin de notre espèce...

    Alors il faut à tout prix sauver des vies...

    Sauver des vies, oui l'on en sauve. En effet, avec l'hospitalisation des malades (par des soins qu'ils n'auraient pas chez eux), avec des appareils d'aide à la respiration, à un stade de la maladie où l'on peut encore s'en sortir, on évite l'aggravation et donc ce stade de réanimation où là, les chances de survie sont réduites.

    Si l'on considère toutes générations confondues et tous états de santé des uns et des autres, à partir d'un stade aggravé de la maladie, la mortalité serait à peu près la même que celle de la grippe espagnole de 1918...

    Certes, avec le choix que l'on a fait, et avec les moyens dont on dispose, avec la technologie médicale actuelle, on aura cent fois moins de morts qu'avec la grippe espagnole.

    Mais avec l'économie et les activités humaines à l'arrêt ou disparues en grande partie durant plusieurs mois, avec en même temps tout ce qui change en disparaissant dans la relation humaine, les pertes en vies humaines (santé dégradée par affections et autres maladies survenant, pauvreté, misère, chômage, crises sociales, inégalités accrues, endettement colossal, dysfonctionnements consécutifs à l'arrêt de l'économie, pénuries éventuelles)... Risquent d'être bien plus importantes, encore moins mesurables ou chiffrables, qu'en 1918/1920 avec la grippe espagnole...

    Du coup notre rapport à la mort pourrait bien redevenir ce qu'il était par le passé...

     

     

  • La vie et l' "anti-vie"

    Les épidémies s'arrêtent toujours (finissent par s'arrêter), pour l'essentiel en vérité, les grandes épidémies qui dans le passé, se sont répandues dans le monde, atteignant de nombreuses personnes partout dans beaucoup de pays...

    C'est à la fois vrai et pas vrai.

    C'est vrai pour la peste et pour le choléra qui ont toujours sévi par périodes, s'étant étendues un an, deux ans puis ayant régressé pour resurgir quelques dizaines d'années plus tard...

    Ce n'est pas vrai pour la grippe dont on peut dire qu'elle est constamment présente partout dans le monde et qu'elle ne s'arrête jamais plus longtemps que quelques mois dans l'année, en général les mois d'été -quoique...

    Encore faut-il différencier les épidémies causées par un bacille, et celles causées par un virus...

    Un bacille est un organisme vivant, mais le virus non... (du moins pas dans le sens d'un être vivant, plus exactement c'est un organisme incomplet ou un être inachevé)...

    Un bacille se combat (on le détruit) avec des antibiotiques, pour le virus il faut un vaccin, ou que l'organisme infecté puisse développer les anticorps (les défenses qui vont « reconnaître » le virus)... Parce que des anticorps qui ne « reconnaissent » pas, ne servent à rien...

    C'est l'immunité naturelle qui, à mesure que le virus infecte de plus en plus de personnes, finit par faire produire par l'organisme les anticorps qui vont « reconnaître »... Mais encore faut-il pour cela que le virus ne mute que dans un champ de possibilités relativement limité, de telle sorte qu'après telle ou telle mutation il puisse être finalement « reconnu » par les anticorps...

    Autrement dit, plus un virus est complexe, variable et divers dans ses mutations, et moins il rencontrera les anticorps qui vont le détruire... C'est le cas avec le covid-19, qui finirait par trouver devant lui un certain nombre de personnes immunisées collectivement et donc à avoir du mal à continuer à se répandre... Mais pas suffisamment pour qu'il disparaisse durablement...

    C'est aussi le cas pour les affections grippales classiques, avec le virus H5N1 et autres, Strass et compagnie, contre lesquelles il a été trouvé des vaccins (qu'il faut d'ailleurs renouveler tous les ans) ou qui ont été combattues avec les anticorps produits par l' organisme humain...

    Sauf que, dans les grippes classiques, les formes graves et les décès sont dix fois moins importants qu'avec le covid-19...

    Une observation dans la durée permet d'établir que les personnes dont l'organisme est affaibli soit par l'âge (âge avancé) soit par des affections telles que l'obésité, diabète, fragilité pulmonaire, etc. … Sont plus vulnérables.

    C'est à fois vrai et pas vrai puisque des personnes en bonne santé, jeunes, qui ne sont pas spécialement vulnérables, sont atteintes et développent des formes graves, décèdent... En nombre moins important certes mais on voit bien par là qu'il existe une inégalité naturelle dans la capacité de l'organisme à se défendre, une inégalité échappant à toute logique et ne dépendant ni d'une question d'âge, d'obésité, de fragilité, de vulnérabilité...

    La nature en dépit de toute la connaissance qu'on peut en avoir, demeure une énigme du fait de sa complexité et de sa diversité en tout ce qui la compose (les êtres vivants en particulier, les végétaux, sa physique, sa chimie, ses structures, sa matière, ses assemblages de molécules, ses interactions)...

    Ce qui peut-être se dégage de plus « évident » si l'on peut dire, c'est cette opposition ou ce combat, cette lutte permanente entre d'une part la vie, toute forme de vie ; et d'autre part l' « anti-vie » dont les virus sont les acteurs principaux -quasiment les seuls acteurs- mais à eux seuls constituant « tout un monde », le monde du « non vivant » ou des organismes incomplets et inachevés...

    Peut-être qu'un jour, la vie nous sera devenue accessible dans un domaine de connaissance plus étendu que celui qu'on a aujourd'hui... Mais l' « anti-vie » elle, ne sera peut-être jamais accessible à notre entendement humain...

     

     

  • Lorsque le test sanguin sera réalisé à grande échelle

    Je pense au fil des jours qui passent, avec de plus en plus de conviction et de croyance me semblant justifiée et logique et réaliste – à tel point que je voudrais le « crier sur les toits » et que mon message soit entendu et partagé par le plus grand nombre de mes concitoyens- qu'un test sanguin pour déterminer qui a développé des anticorps contre le covid-19, est absolument nécessaire pour prendre de nouvelles mesures au confinement.

    En effet, toute personne ayant développé des anticorps, ne peut plus retomber malade avant sans doute six mois ou un an, de la même affection coronavirus covid-19, ni infecter autour d'elle qui que ce soit puisque son organisme a éliminé le virus totalement...

    En clair, cela veut dire, cela implique que l'on peut rendre la liberté de circuler, d'avoir et de reprendre son activité, à toute personne devenue immunisée et non contaminante.

    Toute la population, 67 millions d'habitants ayant fait l'objet de ce test sanguin réalisé à grande échelle sur plusieurs jours (un mois si c'est nécessaire tellement ça fait de monde) dans tous les laboratoires, et quand bien même il faudrait faire une queue interminable chaque jour devant l'entrée du laboratoire... Cela représenterait sur la base d'environ 30% de personnes ayant développé des anticorps, quelque vingt millions de gens...

    Autant redonner liberté et activité à ces vingt millions de gens. Ce serait toujours bien mieux et surtout un peu moins « plombant » pour l'économie, que, par exemple un confinement « par régions » ou par « tranche d'âge »...

    Bien sûr, il faudrait délivrer à la personne devenue immunisée et non contaminante, un « passeport médical » à présenter à tout contrôle...

    « Par tranche d'âge » en l'occurrence les « vieux » à partir de 65 ans trois mois de plus dans le confinement, c'est une « mauvaise solution » puisque, proportionnellement, il y a autant de personnes immunisées chez les « vieux » que chez les « pas vieux » ; et que de surcroît, les « vieux » contribuent au développement de l'économie (ils achètent, consomment, ils constituent une clientèle importante, et en plus encore, ils ont beaucoup d'activité dans un « tissu associatif » très développé en France)...

    « Par régions, cela pose des problèmes pour les déplacements entre régions, ce n'est pas une « bonne solution » non plus !

    Il faut espérer que si cette option (test à grande échelle toute la population) est choisie, d'ici six mois/un an, un vaccin aura été trouvé (qu'il faudra refaire une fois par an)...

     

    Si vous connaissez, êtes en relation avec des gens « influents » autour de vous, faites passer mon message...

     

    Il faut dire que plus on réfléchit à la question, plus cela devient compliqué... En effet, une remarque importante au sujet de la sortie du confinement par identification des personnes ayant développé des anticorps :

     

    Sans le test sanguin, nous avons :

     

    -Des gens qui n'ont pas été infectés mais susceptibles de l'être (sans doute la plus grande partie de la population)

    -Des gens qui ont été infectés, soit asymptomatiques soit tombés malades de bénin à très grave

    Des gens guéris donc devenus immunisés.

     

    Sans le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques ne savent pas qu'ils ont été infectés.

    Avec le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques apprennent qu'ils ont été infectés et ils entrent désormais dans la catégorie de ce qu'on pourrait appeler les « rejetés du virus » avec les guéris

     

    Et c'est là avec les « rejetés du virus » que se pose le problème suivant :

    Les « rejetés du virus » demeurent tout de même porteurs parce qu'ils sont alors comme des « véhicules » ou des supports au même titre qu'une poignée de porte, un objet quelconque, le minou du voisin qu'on caresse...

    Un objet, un support matériel, un animal de compagnie, n'est pas infecté mais est porteur. Il faut bien différencier la notion de « porteur » et de « infecté »

     

    Je suggèrerais aux guéri(e)s et aux immunisé(e)s, de faire attention à ce qu'ils touchent dans des endroits où beaucoup de choses sont touchées...

    Ils peuvent en effet, durant quelques heures, sur leurs doigts, après avoir touché quelque chose, porter le virus, sur eux, qui bien sûr ne les infectera pas, mais pourra « sauter » de leurs doigts sur les doigts d'une personne susceptible d'être infectée...

    D'où la nécessité de se nettoyer les mains avec un liquide désinfectant avant de toucher quoi que ce soit dans un endroit où vient du monde (prévoir un flacon pouvant tenir dans une poche)...

     

  • Scénarios de sortie du confinement

    Mais aussi perspectives à l'échelle mondiale, dans la durée de la pandémie...

     

    Dans les divers scénarios envisagés pour la sortie du confinement, celui qui me semblerait le plus « juste » ou le plus « logique » en fonction de la réalité, à vrai dire d'une réalité faite d'une part d'inconnu, d'imprévisible avec de nombreuses interrogations sans réponse ; consisterait en une sortie du confinement des personnes immunisées (celles qui ont été infectées, les unes seulement asymptomatiques puis devenues non porteuses du virus, les autres ayant eu quelques signes de la maladie puis guéries au bout de quelques jours et devenues enfin non porteuses au bout de trois semaines)... Afin de déterminer si oui ou non on a été contaminé et porteur et pour finir immunisé, il faudrait donc pour cela soumettre toute la population (opération à grande échelle qui bien sûr prendrait plusieurs jours vu le nombre de gens à tester) à une analyse de sang.

    On ferait la queue si nécessaire durant 2 ou 3 h, à plus d'un mètre les uns derrière les autres, devant des laboratoires d'analyses, ou des points aménagés sous chapiteau avec des équipes de secouristes formés pour des prises de sang ; et même opération d'attente plus tard dans la journée pour avoir le résultat.

    Et une attestation d'immunité quand c'est le cas, serait délivrée par une autorité médicale avec authentification (un cachet, une signature)...

    Ainsi, cela permettrait de rendre libres dans leurs déplacements et leurs activités, toutes les personnes immunisées (qui ont développé des anticorps)...

    Pour les personnes n'ayant pas développé d'anticorps, donc susceptibles de contracter le virus, alors le confinement devrait durer aussi longtemps que nécessaire (par exemple 2 fois 3 ou 4 semaines, ou avec une marge de temps estimée suffisamment longue pour que le virus disparaisse en cessant de devenir pathogène)...

     

    Reste cependant une terrible réalité : celle de la durée de la pandémie à l'échelle de toute la planète.

    En effet l'on observe un décalage important d'un continent à l'autre, et aussi un décalage (moins important) entre pays d'un même ensemble continental (par exemple en Europe entre l'Italie, l'Espagne, L'Allemagne, la France, l'Angleterre)... Un décalage de 10/15 jours dans les pays européens, mais un décalage de 1 à 2 mois voire plus entre continents (Asie, Afrique, Amérique)...

    Ce qui fait que dans une durée globale en tenant compte de ces décalages, il se pourrait bien que cette pandémie sévisse durant un an et demi ou deux ans... Alors, difficile pour les échanges internationaux, le commerce, la circulation des marchandises, la vie économique, les activités humaines interdépendantes, les déplacements des gens entre pays et continents...

     

  • Les chiffres et la réalité (suite)

    La population mondiale en 2020 étant de 7 794 800 000 habitants

     

    Un dixième de la population est 794 800 000 habitants

     

    Un centième est 79 480 000

     

    Si dans les 2 ans qui viennent, donc jusque vers la fin de 2021/début 2022, par vagues successives d'un continent à l'autre et de pays en pays, la moitié de l'humanité est infectée par le coronavirus ; en 2022 ce sont 3 897 400 000 d'humains qui auront été contaminés... En majorité importante il est vrai « asymptomatiques »...

    Si l'on considère à 2,5 % le taux de mortalité par coronavirus, par rapport au nombre de contaminés ( asymptomatiques plus tombés malades ) le nombre de morts, de décembre 2019 à mars 2022 aura été de : 2 fois et demi 39 740 000 morts soit 99 350 000 (autant dire cent millions de morts)...

    Davantage que la grippe espagnole de 1918/1921... (mais à cette époque, la population mondiale était de 1 milliard 800 millions d'humains)...

     

    La mortalité probable (par coronavirus) dans le courant des 2 ans qui viennent, n'est que l'un des deux aspects du désastre ; l'autre pouvant être encore plus grand : le désastre économique engendré par les mesures de confinement des populations tout au long du « voyage » de la pandémie, à savoir l'arrêt des échanges internationaux, du commerce, de beaucoup d'activités, les difficultés d'approvisionnement en denrées alimentaires, marchandises de toutes sortes dont certaines sont essentielles à la vie quotidienne des gens, tout cela ayant des conséquences directes et indirectes dans la vie des gens au quotidien sur une durée longue de temps... Sans compter les désastres psychologiques et dans les relations humaines...

    Et le fait, aussi, que pour beaucoup de populations défavorisées (alimentation, eau potable, hygiène, sécurité) dans les zones de guerre et de conflits, les camps de réfugiés, les pays les plus pauvres de la planète, les mesures de confinement et de protection des populations ne peuvent être assurées...

    Du coup, en 2022 et dans les années qui viennent de la décennie 20/30, il risque y avoir bien plus que cent millions de morts du coronavirus... Au moins autant hélas, pour d'autres causes que le coronavirus...

     

     

  • Les chiffres et la réalité

    Les chiffres (nombre de cas confirmés, de décès, de personnes hospitalisées et en réanimation) annoncés chaque soir par le ministre de la santé sur LCI et au JT de 20h, ne sont que suggestifs...

    La réalité c'est celle qui fait l'objet d'images et de scènes qui ont été filmées par des professionnels du journalisme, du reportage sur le terrain...

    C'est aussi ce que révèlent plusieurs témoignages de personnes que nous connaissons et avec lesquelles nous communiquons, autour de nous à proximité, ou de différents lieux de notre pays...

    La réalité, dans la pandémie du coronavirus, en France, dans les pays européens, aux USA, dépasse les données chiffrées, les statistiques, les graphiques...

    Juste un exemple : ces personnes allongées à même le sol sur des couvertures et des draps, dans le couloir d'un hôpital à Madrid, avec le bruit des toux, des expectorations, des gémissements... (reportage hier soir, lundi 23 mars, durant le JT de 20h sur France 2)...

    L'Espagne, tout comme la France et l'Italie, pays les plus atteints en Europe en date du 23 mars ; font partie des « pays économiquement et socialement développés » -certes avec chacun d'eux, les problèmes qui sont les leurs notamment en matière de santé publique, hôpitaux, personnels soignants et moyens...

    Mais à voir ce que l'on a vu hier soir, ces gens étendus à même le sol dans le couloir d'un hôpital à Madrid... L'on ne peut que comparer cela à ce qu'on voit dans des hôpitaux de pays sous développés, où encore à ce que l'on voit (des tentes médicales) dans des camps de réfugiés...

    Au rythme de progression de l'épidémie en nombre de personnes contaminées, en nombre de morts et en nombre de cas graves, l'on peut se demander si dans les hôpitaux de la région parisienne, on ne va pas voir bientôt, comme à Madrid, des dizaines de gens allongés à même le sol dans les couloirs...

    Et ce qui est préoccupant, ce sont ces médecins, ces soignants, qui tombent malades, dont certains meurent, parce qu'ils ont été insuffisamment protégés...

    Et, à propos des mesures de confinement et de la présence des forces de l'ordre, que dire de ces zones de « non droit » de banlieues et quartiers péri-urbains difficiles, qui échappent en grande partie à tout contrôle, où les gendarmes, les médecins et les pompiers sont agressés ? … Ces zones sont des foyers de contamination du fait que le confinement y est insuffisant...

     

     

  • Coronavirus, suite

    Une autre conséquence, sans doute aussi grave que l'épidémie elle même, c'est celle de l'arrêt de l'économie, de l'interruption de nombreuses activités humaines dont certaines sont essentielles du fait qu'elles ont un impact sur la vie quotidienne des gens...

    Outre le « manque à gagner » qui, en rapport avec la gravité de la situation sanitaire, est « un moindre mal » ; avec l'arrêt de nombreuses activités humaines, des services ne pourront plus être assurés, des transports d'approvisionnement feront défaut, et, la vie quotidienne devenant de plus en plus difficile, ce sont des maladies autres que celle du coronavirus qui vont se développer, des cancers qui ne pourront plus être soignés dans les meilleures conditions, des pénuries alimentaires et autres (médicaments, toutes sortes de produits nécessaires au quotidien) qui vont avoir des conséquences sur la vie, sur la santé des gens...

    Cela est d'autant plus préoccupant si l'on considère la densité de la population en tel ou tel pays, car plus on est nombreux et plus les besoins -déjà de base - sont nombreux aussi...Et donc, assumer, organiser, prévoir, servir, gérer, devient plus problématique, en face d'une demande qu'une situation difficile ne peut plus satisfaire...

    Tout, en fait, est une question d'équilibre entre d'une part la nécessité d'interrompre de nombreuses activités économiques et commerciales, et la capacité de maintenance d'activités essentielles forcément réduites et ne pouvant pas être totalement interrompues...

     

    Selon la progression du nombre de cas avérés ces derniers jours, d'environ 300, puis 500, puis 800 par jour  et en tenant compte de la progression du nombre réel de personnes contaminées (inconnu), il est tout de même difficile de vraiment porter crédit à cette information communiquée par Jean Michel Blanquer « le coronavirus touchera probablement la moitié des Français ».

    La moitié des Français c'est 33 millions de personnes.

    Pour arriver à 33 millions de personnes, il faudrait déjà que, soit demain ou après demain ou dans une semaine, la progression journalière des cas avérés passe de 800 à plusieurs milliers d'un coup, puis de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers...

    C'est la raison pour laquelle il faut suivre l'évolution journalière des cas avérés, car tant que cela reste de l'ordre de 800, puis 1000, puis 1500, puis 2000, il faudrait un temps assez long (de plusieurs mois) pour arriver à 33 millions...

    D'ici là, la chaleur, le rayonnement solaire (UV) et la baisse du taux d'humidité, surtout si on connaît un mois d'avril caniculaire comme ce fut le cas voici 2 ans, ou un printemps relativement sec et chaud, auront eu raison de la vitalité du virus...

     

    Une info qui en dit long, ce dimanche 15 mars en soirée : Christian Estrosi a été testé positif au coronavirus.

    Si Christian Estrosi avait été un « citoyen lambda » il n'aurait pas fait l'objet d'un test, puisque les tests (matériel ou appareil) sont en nombre limité donc insuffisants...

    Ce soir, dimanche 15 mars, environ un demi million de Français sont dans la même situation que Christian Estrosi : ils sont contaminés (en tant que porteurs) et susceptibles de tomber malades d'un jour à l'autre...

    D'ailleurs, avec 5400 cas avérés à ce jour, 15 mars, l'on peut dire que des milliers, voire des dizaines de milliers d'autres cas, ceux là non avérés, sont des cas « fortement probables »...

    Selon l'article (scientifique) paru dans Medium com coronavirus agissez aujourd'hui, les projections en nombre de contaminations sont établies sur la base d'études mathématiques et de calculs s'appuyant sur des paramètres et des données et avec des algorythmes. (Pour 3660 cas avérés au 13 mars, on trouvait, en projection de contaminations, entre 50 et 300 mille personnes contaminées en tant que porteurs)...

     

    Quoi qu'il en soit, de ce qu'il faut penser de cette projection mathématique analytique en nombre de contaminations (comment on peut l'interpréter et dans quelle mesure cette projection est fiable)... La réalité sur le terrain, par régions, par villes, faisant état de 5400 cas avérés, est qu'au delà de ces 5400 cas avérés, donc confirmés ; il n'existe pas de vue d'ensemble évaluée (observable) sur les cas « fortement probables » (non confirmés) de toute évidence plus nombreux que les cas confirmés...

    Pour avoir une idée, il faudrait pouvoir se baser sur une recherche de ce dont témoignent les internautes sur les réseaux sociaux, sur des sites ou des forums dédiés, spécifiques au sujet du coronavirus : lire ce que les internautes postent, leurs témoignages de ce qu'ils voient autour d'eux... Une recherche assez longue à effectuer si l'on veut vraiment avoir une vue d'ensemble à peu près fiable, au plus proche possible de la réalité.

    C'est vrai que, 5400 cas confirmés -et quand bien même il y en aurait 50 000, sur une population de 66 millions d'habitants, ce n'est guère très significatif et pourrait passer pour « moins inquiétant » et à émettre un doute sur la radicalité des mesures prises, de confinement, de fermetures de lieux publics...

    En revanche ce qui me semble proche de la réalité, c'est, par rapport au nombre de cas confirmés (par exemple 3660 au 13 mars), le nombre de personnes contaminées en tant que porteurs -mais non malades avec signes cliniques gorge irritée toux sèche fièvre- (par exemple entre 50 et 300 mille au 13 mars).

     

     

  • Coronavirus : un espoir mais pas dans la situation actuelle

    Un vaccin sera commercialisé dans le courant de l'année 2021 (mais plutôt certainement en Europe et dans le reste du monde, vers la fin de 2021 et en 2022)... Il est cependant probable, pour cause de lobbying pharmaceutique économie de marché, que dans un premier temps ce vaccin sera commercialisé « dans les pays développés » c'est à dire pour des gens qui vivent (USA, Canada, Europe, Chine, Australie) dans des conditions d'aisance relative. Et moins, en conséquence, question rentabilité, dans les pays les plus pauvres aux populations en majorité démunies...

    C'est d'ailleurs ce que l'on observe déjà en ce qui concerne de nombreux médicaments, vaccins, traitements etc., notamment en Afrique, Bangladesh, Haïti, Madagascar, Indonésie, pays du Sud Est Asiatique... Et que toutes les organisations humanitaires dénoncent depuis des années...

    Il faut espérer que d'ici un an ou deux, après l'expérience de cette pandémie actuelle de covid-19, que les états et leurs gouvernements prendront conscience de la nécessité qu'il y aura désormais, de mettre en place des systèmes de protection sociale en matière de santé publique, notamment lorsque surviennent des épidémies qui font un certain nombre de morts...

    Notons aussi que dans les pays développés, en particulier les USA, les politiques de santé publique sont déficientes et que des millions de gens ne bénéficient d'aucune protection...

    Que les riches -de « petit riche à gros riche- puissent se soigner, et pas les pauvres, c'est scandaleux, indigne de la civilisation humaine ! (En ce sens, les lobbies pharmaceutiques, les grands groupes de mutuelles et d'assurances, sont des assassins!)

    Cela dit, il faut savoir (lire cet article : https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-agissez-aujourdhui-2bd1dc7838f6 ) qu'en date du 14 mars 2020 en France il y avait, pour plus de 4500 cas avérés, entre 50 000 et 300 000 personnes en état de contamination dont un nombre indéterminé d'entre elles, dans les jours prochains, vont tomber malades, et donc, quelques unes hélas, mourront ( sensation atroce de noyade à la fin) et d'autres auront du mal à s'en sortir... Ce qui va faire exploser le nombre d'arrivées dans les hôpitaux...

    Le confinement total (fermeture en plus des écoles, de tous les lieux publics cafés restaurants commerces non alimentaires) devenu réellement effectif à partir du 15 mars, équivaudra à ceci :

    Un TGV lancé à 350 km/heure dont la vitesse a été tout d'abord réduite à 200 km/heure en face d'un obstacle situé à 10 km, et qui, à 5 km de l'obstacle passe de 200 km/heure à 80 km/heure : le choc sera inévitable contre l'obstacle, mais les dégâts cependant, assez importants tout de même... Alors que si, à 10 km, la vitesse avait été réduite à 80, même si on ne pouvait pas éviter le choc, on aurait eu des dégâts moins importants... (C'est « à peu près ça, la réalité »)...

    50 à 300 mille personnes en France qui vont donc être dépositaires d'une manière ou d'une autre, sur des surfaces inertes, d'un virus capable de survivre de quelques heures/1 jour à 9/10 jours... Et cela durant une période pouvant aller jusqu'à 4 semaines (dont une partie de ces 50/300 mille personnes tomberont malades elles-même, auxquelles il faudra ajouter en plus quelques millions d'autres personnes contaminées, jusqu'à ce que les mesures prises contribuent à faire diminuer le nombre de malades et de morts)...

     

     

  • Une remarque en regard de l'Histoire

    Nous avons au départ, il y a environ 3000 ans avant JC, trois régions de notre planète, la Terre, en lesquelles se sont établies depuis le début des temps néolithiques à partir d'environ -9000, ce que l'on appelle et définit, des civilisations, c'est à dire des sociétés organisées, avec des centres de regroupement (villes, cités), une industrie, une économie, des arts, une culture...

    -En Asie du centre et du Sud Est, soit la Chine actuelle, en gros, une Histoire qui commence (selon les chroniques les plus anciennes) avec la 1ère dynastie des « Rois Sacrés », les Xia, sur les territoires de la grande plaine centrale, de -2200 à -1750 environ.

    Mais en fait, avant cette période des « Rois Sacrés », depuis -3000 et avant (depuis le début du néolithique) il existait déjà, avec une vingtaine de millions d'humains à l'époque en ces contrées du centre de la Chine actuelle, une organisation sociale complexe, une économie fondée sur l'agriculture et l'élevage d'animaux... Ce qui ferait de cette région du monde, la Chine, peut-être le plus ancien foyer de civilisation humaine (mais pas de beaucoup si l'on compare avec les deux autres premiers foyers de civilisation)...

    -En Amérique centrale soit en gros le Mexique actuel et jusqu'au Nord Ouest de l'Amérique du Sud, une Histoire qui commence avant le 3 ème millénaire av-JC, avec les Mayas, dont les traces des villages les plus anciens ont été découvertes sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l'océan Pacifique.

    Mais en fait, depuis déjà plusieurs millénaires, dans les deux Amériques d'un bout à l'autre, il y avait des populations humaines disséminées vivant en groupes et nomades (les Amérindiens, originaires d'Asie de l'Est et du centre et Sibérie).

    -Au Moyen Orient, région que l'on appelle le Croissant fertile, soit l'Egypte vallée du Nil, de la Palestine à l'Iran et de la Turquie à la péninsule arabique ; une Histoire qui commence vers -3500 avec les premières cités états, environ une trentaine dont la principale est Ur, dans le pays de Sumer au sud de la Mésopotamie, basse vallée entre les fleuves Tigre et Euphrate.

    Mais en fait, depuis la fin du Paléolithique Supérieur (vers -10000) les hommes avaient déjà constitué des communautés en se sédentarisant sur des terres où ils développèrent l'agriculture et l'élevage, et avec une organisation sociale, dans toute la zone du Croissant fertile depuis la vallée du Nil au Golfe persique en passant par la Palestine et la Mésopotamie...

     

    La remarque que je fais est la suivante :

     

    À partir de l'époque de la civilisation Égéenne (de -3000 à -1200 environ) qui constitue le premier regroupement politique, économique, ensemble « unitaire » (Grèce continentale, Crète, Chypre, Anatolie, empire des Hittites, Égypte, empire Mittanien, Babylonie), toute la civilisation moyen orientale dans son ensemble et dans sa grande diversité culturelle et ethnique, et sa complexité en matière de relations internes , d'échanges et de politique ; se trouve confrontée, en relation étroite avec les premières civilisations Ouest/centre Européennes : les mondes Celtiques et les Étrusques principalement... Dont l'Histoire, pour ces peuples là, de l'Ouest et Centre Européen, commence à partir du 2 ème millénaire av-JC (sortie plus tardive du Paléolithique Supérieur, que dans les autres premiers foyers de civilisation)...

    Et après l'effondrement vers -1200, du monde Égéen ; de l'Antiquité Égyptienne/Gréco-romaine et jusqu'au Moyen Age (en gros les 13ème et 14 ème siècle), il se trouve que tout le Moyen Orient depuis la Turquie jusqu'à l'Iran (notamment durant la période Byzantine de 476 à 1453) a été en contact régulier, étroit, et complexe, avec les royaumes et empires et états Européens, et cela dans des relations difficiles, des conflits...

    Ce qui n'a point été le cas avec la civilisation établie en Chine entre -2200 et le 13ème siècle du Moyen Age (ou très peu durant cette période)...

    Et, passé le 13 ème siècle jusque pour ainsi dire le 19 ème siècle, il n'y eut pas, politiquement et économiquement parlant, de relation étroite, suivie, interdépendante, entre la Chine et le Moyen Orient et l'Europe (seulement des échanges commerciaux ou d'ordre économique, par exemple avec la « route de la soie »)...

    Et, à plus forte raison, du fait qu'il y avait un océan à traverser et que la navigation trans-océanique n'a vraiment commencé qu'à partir du 15 ème siècle avec les Portugais ; il se trouve que les civilisations du Moyen Orient et de l'Europe n'ont pas été en contact avec la civilisation d'Amérique centrale jusqu'au 16 ème siècle...

    Je pense que la proximité à la fois géographique, politique, économique, du Moyen Orient et de l'Europe, et que la complexité, que la difficulté de la relation, entre les deux mondes (celui de l'Europe et du Moyen Orient du Moyen Age à nos jours) a beaucoup contribué à la situation actuelle qui est celle du Moyen Orient « à feu et à sang » avec la guerre en Syrie, et avec les guerres qui ont précédé dans lesquelles le pays Européens sont intervenus (dont la France, l'Angleterre depuis 1915)...

     

     

  • Une affaire à suivre : une question...

    Dans des villes, dans ces quartiers d'habitations que l'on qualifie de « sensibles », et dans la mesure où les municipalités, les pouvoirs publics, par le biais d'associations, d'initiatives citoyennes, essayent d'implanter des structures socioculturelles (terrains de sport, salles accueillant des jeunes pour des activités artistiques et culturelles)... Cela dans le but de « déguettoïser » ces quartiers de populations défavorisées économiquement et socialement...

    Ce qui, il faut le dire, « ne marche pas toujours selon ce qui est souhaité » si de nombreux jeunes et adolescents livrés à eux-mêmes, en échec scolaire, dont les parents sont en situation d'emploi précaire, de chômage, de relation difficile en famille recomposée, tout cela dans un climat de violence, de comportements irresponsables, d'exclusion, de rejet, de racisme ; fréquentent peu ces salles d'activités culturelles ou ces terrains de sport ; vivent dans ces quartiers en général de grandes barres d'HLM, en bandes ou en gangs se livrant au trafic de drogue, à des marchés clandestins de toutes sortes, dans une « économie parallèle »...

    Lorsque le coronavirus (Covid-19 pour le nommer) fera -si ce n'est pas déjà fait- son apparition dans ces quartiers où la police, les pompiers, les médecins évitent de se rendre tant règne violence et insécurité, où les poubelles sont renversées ou débordent, où l'hygiène fait défaut... Cela risque de devenir assez catastrophique et inquiétant...

    Il serait « significatif » de prendre la mesure réelle, d'avoir une idée précise, de la structure sociale dans les villes considérées comme des foyers de propagation... Des villes telles que Creil, Noyon, Nogent sur Oise, Beauvais, ayant des quartiers de barres d'immeubles...

    Nous sommes bien là, avec l'existence, la réalité de tous ces quartiers dits « sensibles » et de leurs populations défavorisées exclues de l'emploi et dont la consommation se limite à des équipements de téléphonie mobile, télés, jeux vidéo, scooters, divers gadgets... Dans un grand inconnu...

    Il est possible que dans ces populations forcément fragilisées et donc plus vulnérables, le taux de mortalité de ce virus Covid-19, devienne plus élevé que 2% … Sans compter un « champ d'extension » très important aussi...

     

    194 cas signalés au soir du 2 mars 2020... Ce qui laisse à penser que ces cas ont pu jusqu'à présent être déclarés comme tels... Mais qu'en sera-t-il lorsqu'il deviendra manifestement impossible de déclarer atteints de ce virus, des milliers de gens un peu partout en France ?

     

     

  • Tension entre Russie et Turquie

    D'un côté la Turquie d'Erdogan qui soutient les rebelles dans le nord ouest de la Syrie, d'un autre côté la Russie de Poutine qui soutient Bachar el Hassad...

    Mais la rébellion syrienne est majoritairement djihadiste. Ce qui veut dire que la rébellion non djihadiste n'est pas différenciée de la rébellion djihadiste par la Turquie d'Erdogan.

    D'autre part, les pays de l'Otan (dont les pays de l'union européenne) sont comme « gênés aux entournures » vis à vis de leur allié Turc qui s'était -un temps- rapproché de la Russie de Poutine...

    Et la Russie de Poutine qui, depuis fin février 2020, voit d'un « mauvais oeil » le soutien de la Turquie aux rebelles dans le nord ouest de la Syrie...

    Pour les pays de l'UE, le fait qu'Erdogan ne fasse pas apparemment, de différence entre l'opposition djihadiste et l'opposition non djihadiste, il est tout aussi gênant d'intervenir militairement (soit dit en passant, les forces armées de l'UE sont en majorité celles de la France, puis celles de l'Italie et de l'Angleterre, et un peu de l'Allemagne)...

    Ce qui rend la situation à vrai dire, encore plus complexe, c'est qu'une « porosité » semble exister entre l'opposition djihadiste et l'opposition non djihadiste, cette dernière de surcroît, étant divisée, les uns et les autres, djihadistes et non djihadistes ayant en commun de combattre l'armée de Bachar...

    Autrement dit qui est le « plus grand méchant loup » : Bachar ou les djihadistes purs et durs ?

    Poutine alors, serait-il le plus réaliste et le plus logique en soutenant Bachar, donc en faisant des djihadistes le « plus grand méchant loup des deux » ? Je crois que la question n'a rien à voir avec quelque « morale » que ce soit, que cette question se pose en terme d'intérêt économique et stratégique...

    Le drame dans cette histoire, bien sûr c'est le nombre de morts, effrayant, le nombre de populations déplacées, réfugiées (dont 4 millions en Turquie), les civils, femmes, enfants, pris sous les bombardements, les deux tiers de la Syrie un champ de ruines, etc.

    Et au delà même de ce drame épouvantable, de cette guerre qui n'en finit pas, qui a commencé en février 2011 ; ce sont les intérêts stratégiques, économiques, entre grandes puissances (politiques et économiques) qui sont le « fond dominant du tableau » !

    Déjà,  bonjour le gigantesque marché de la reconstruction -des villes entières de fond en comble, les infrastructures, ponts, routes, écoles, hôpitaux, usines... Vinci, Eiffage, Bouygues, etc... qui vont se jeter sur ce marché !

     

  • 49-3 réforme des retraites

    S'il n'y avait pas eu dans notre pays, en France, autant de personnes il faut le dire « de toutes conditions sociales » indifférentes et résignées, ou encore tacitement consentantes et subordonnées à tout ce qui se dit au sujet de l'avenir des retraites dans une même pensée consensuelle (les mêmes scies  mille fois entendues en somme)... Il n'y aurait pas eu de 49-3 pour couper court !

    La vérité, c'est terrible à dire mais il faut le dire, c'est que toute une génération de 30/40 ans du genre qui gagne 2500 euro par mois ou plus, très accro/très immergée dans la société de consommation de masse, dans le loisir de masse séries télé croisières séjour neige en hiver et mer en été, demeurant dans des maisons bien arrangées belles façades, voitures 15/20 mille euros financées en « leasing »... Se fout complètement de savoir ce que sera leur retraite, déjà du fait que pour eux, avoir un jour 60 ou 65 ans c'est un horizon très lointain, et que, en définitive pensent-ils, « s'il faut commencer à s'y préparer, à cette retraite, eh bien qu'ils disent : on prendra une assurance capitalisation tant par mois qui complètera ce que par répartition on pourra avoir ! »...

    Et malheureusement, ces 30/40 ans là, ne sont pas les seuls parmi les tacitement consentants « bon gré mal gré », il y a aussi des gens qui sont très concernés du fait de leur situation actuelle précaire et incertaine, mais qui sont fatalistes, résignés...

    Mais il faut dire aussi que des millions de gens, de toutes conditions sociales également, et dans ces millions de gens, beaucoup n'ayant pas été présents dans les manifestations, d'une manière ou d'une autre, ont réagi, fait entendre leur voix, notamment sur les réseaux sociaux...

    Dans les manifestations auxquelles j'ai participé depuis le 5 décembre 2019, j'ai observé que la plupart des personnes présentes étaient des personnes de plus de 50 ans, ou bien des jeunes de moins de 25 ans... Et donc relativement peu -ou moins- de la génération 30/40...

    Bon, cela dit, parmi ces 30/40, il y en a tout de même quelques uns qui se sentent concernés, s'interrogent, se font du souci...

     

    L'indifférence et la résignation sont les couleurs dominantes dans le fond général du tableau... Mais ce n'est point là le pire...

    Le pire serait que l'on ne parvienne pas à soulever la croûte que forment l'indifférence et la résignation, que l'on ne retrouve pas les couleurs originelles qui se mélangeaient, se nuançaient, s'étendaient sans qu'il n'y ait de fond dominant...

     

     

  • Une affaire à suivre ...

    Ce qui est loin de m'effrayer -et qui, à vrai dire me fait suivre cette affaire de « virus chinois » avec le même « intérêt » que celui que je porte à ce qui « martyrise » quelque peu cette « société consumériste » axée sur un développement économique et technologique indéfini du toujours plus et mieux ne profitant en réalité qu'à deux milliards de gens sur cette planète... C'est bien de voir -selon ce qui est annoncé dans les bulletins d'information- que l'économie mondiale avec les bourses qui capotent, le tourisme de masse qui bat de l'aile, en particulier ce tourisme asiatique pourvoyeur de devises et de clientèles de boutiques de luxe et de séjours hôteliers sports d'hiver etc. … « En prend un coup dans la gamelle » !

    Si, comme se sont risqués à le pronostiquer, certains spécialistes des maladies virales, épidémiologistes, d'ici deux ans, entre 40 et 70% de la population humaine pourrait être affectée par ce coronavirus... « Cela promet » !...

    Quant aux taux de mortalité, évalué à environ 2%, il n'est réel ce taux, qu'en ce qui concerne des gens qui ont un niveau de vie (hygiène, sécurité, confort, biens de consommation, équipements) très différent de celui de populations défavorisées telles par exemple, que ces millions de personnes ayant fui les zones de guerre en Syrie, qui vivent dans des camps de réfugiés et dont des milliers migrent vers l'Europe via la Turquie, la Méditerranée... Sans compter les autres flux migratoires, depuis l'Afrique, l'Afghanistan et ailleurs...

    Qui peut prévoir ce que sera le taux de mortalité lorsque l'épidémie se sera étendue déjà à 20% de la population humaine et que se seront disséminées en Europe notamment, des populations fragilisées s' ajoutant à celles déjà fragilisées ?

    Les « discours » que l'on ne cesse d'entendre dans les infos de toutes les télés, repris en boucle par les médias, sont bien ceux de cette « pensée soft-consensuelle » émanant de cet « ordre du monde » censé apporter les réponses adéquates aux problèmes qui se posent, aux crises qui surviennent...

    La réalité, entre autres... C'est celle de tous ces hôpitaux en France, aux budgets revus à la baisse, aux services d'urgence saturés, et celle de ces temps d'attente très longs pour obtenir des rendez-vous médicaux auprès de médecins spécialisés (t'as un cancer en gestation, ton cancer il a le temps d'évoluer en cancer vache en 3 mois!) … Alors, imaginez : 50 personnes suspectées de coronavirus avec une fièvre de cheval arrivant en même temps aux urgences ! Et cela durant plusieurs jours !...

     

    L' « idéal » serait que cette « société consumériste » s'effondre SANS la propagation du coronavirus...

    Un certain nombre de morts, ne l'oublions pas, de pauvres gens...

    Disons que je verrais bien un effondrement par des causes qui ne fassent autant que possible, pas trop de mal aux gens dans leur chair, dans leur peau.

    La souffrance des gens ne me réjouit jamais, en revanche la souffrance, l'effondrement d'un système, sans doute...

     

     

  • La nature ne retourne pas en arrière

    « La nature ne retourne pas en arrière ; elle ne refait pas ce qu'elle a détruit, elle ne revient pas au moule qu'elle a brisé. Dans le nombre infini de combinaisons que l'avenir renferme, vous ne reverrez pas deux fois la même humanité, ni la même flore, ni la même faune .»

     

     

    Edgar Quinet, 1870

     

    Vous ne verrez non plus, nulle part dans la nature à telle ou telle époque sur la Terre dans un futur de centaines, de milliers ou de millions d'années ; ni ailleurs que sur la Terre quelque part dans l'univers là où la vie a pu apparaître et se développer... Rien de ce que vous pouvez imaginer, concevoir, produire de vos mains par modelage ou dessiner ou peindre... Tels ces « personnages » que vous voyez, que j'ai imaginés vivants, issus de mon imagination...

    Ainsi en est-il, d'ailleurs, de tous les récits de science fiction ayant pour thème des civilisations extraterrestres dans une géographie, des paysages, une flore et une faune, tout cela imaginé et décrit, aussi « crédible », aussi « cohérent » que possible, et se fondant sur des « bases scientifiques » telles par exemple, que l'association d'atomes de carbone, d'oxygène, d'azote, d'hydrogène, pour former ce que l'on appelle les « briques de la vie »...

    Dans le temps humain (le temps tel que nous le percevons, tel que les scientifiques le définissent), il arrive un moment où, comme dans ce que nous percevons de l'espace dans sa dimension (de très petit à très grand), en dépit de tout ce qui par la physique et par les mathématiques est mesurable ( par exemple la « longueur de Planck » qui est 1,616 × 10-35 mètre, soit 1,616 précédé de 35 zéros : 0,00000..../0000/... 1616) l'on ne puisse plus, atteignant une limite extrême, « aller plus loin »...

    1,616×10-35 mètre, c'est la taille ou le diamètre de l'univers « au départ » il y a 13,75 milliards d'années... ( la mesure de longueur la plus petite connue)

    Le « départ » en fait, s'est produit (par ce que la physique et les mathématiques ont pu indiquer) 10-43 soit 0, suivi de 43 zéros avant 1 seconde, après ce que l'on appelle le « Big Bang » -ou « point zéro »...

    Et l'espace de temps mathématiquement et physiquement mesurable, compris entre le point zéro big bang et le moment où l'univers avait une taille de 1,616×10-35 mètre, s'appelle l'ère de Planck.

    Mais l'ère de Planck n'est en fait que l' espace de temps mesurable le plus court connu (et donc pas un espace de temps réel).

    L'espace de temps réel, lui, est inconnu, parce qu'en se rapprochant du point zéro, il arrive un moment où la notion de temps disparaît...

     

    À partir d'environ 5 milliards d'années d'existence -et à plus forte raison à partir de 8, puis 10 milliards d'années d'existence, les combinaisons diverses ainsi que leur nombre, que l'avenir renferme, et qui produisent des faunes, des flores -et des « sortes d'humanités » qui n'existent qu'une seule fois telles qu'elles sont ; et plus on avance dans le temps au delà de 13,75 milliards d'années, et plus encore les combinaisons que l'avenir renferme deviennent infinies et continuent de se diversifier...

    La réalité (de la vie, du monde, des choses et êtres de l'univers) est « surréaliste »... Bien plus que les œuvres des surréalistes en art, peinture, sculpture, littérature, poésie, musique...

     

     

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  • Conscience naturelle et instinctive, et conscience suggestive

    Je ne sais pas si c'est vrai, si, dans le domaine des sciences de la vie et de la nature, c'est un fait avéré, supposé ou fantasmé...

    Mais vrai ou pas vrai, cela ouvre une voie de réflexion, mène en quelque sorte à une « révélation », une sorte de « tunnel » tel celui évoqué par des personnes ayant « frôlé la mort » de très près, « tunnel » au bout duquel surgirait une lumière -ou une clarté...

    Dans une fourmilière, les ouvrières qui en sont les habitants par milliers, lorsque l'une d'entre elles à la suite d'un accident, par exemple un caillou pointu dévalant de quelque monticule de terre la heurte alors qu'elle transporte un bout d'aile de papillon ou une brindille, perd une patte ; alors les autres ouvrières « ressentent » en elles, dans leur corps de fourmi, la « souffrance » de leur semblable...

    Une fourmi, et généralement peut on dire, tout être vivant différent d'un humain, d'un mammifère, d'un oiseau, qui ont un système nerveux complexe , le sang chaud (37° un humain, 38 un mammifère, 42 un volatile -poule, pigeon, moineau) en l'occurrence un insecte... Ne souffre pas de la même manière... Mais elle souffre, la fourmi, il souffre, l'insecte... Ou l'escargot, la limace, le ver, la bactérie...

     

    Ne connaissant, ne percevant que notre propre souffrance d'être humain, ou la souffrance de notre chien, de notre chat... Nous n'avons aucune idée de la souffrance d'une fourmi, d'un insecte, d'une souffrance qui est bien réelle -mais différente et donc non comparable...

    J'imagine comme une sorte de « conscience aiguë de l'existence de l'autre », instinctive, naturelle, que les animaux auraient, en particulier les insectes, les fourmis, mais qui ferait en partie défaut chez les humains qui eux, pensent, s'expriment en un langage articulé, raisonnent, analysent... Mais ayant en vérité une « conscience aiguë » de leur seule existence, et donc, une « conscience seulement suggestive » de l'existence de l'autre, notamment l'existence d'un proche, d'un ami ( et avec « moins d'acuité », l'existence d'une personne que l'on connaît à peine ou pas du tout )...

     

    Humains que nous sommes, il n'en demeure pas moins que nous sommes des êtres vivants et que, comme pour tous les êtres vivants, ce que j'appelle la « conscience aiguë de l'existence de l'autre, instinctive et naturelle » est inhérente à tous les êtres vivants... Mais que nous, humains, nous avons perdue alors qu'elle n'a jamais disparue.. Et que nous pourrions retrouver...

    C'est bien là cette voie qui s'ouvrirait (cette sorte de clarté au bout du tunnel) si nous pouvions retrouver ce qui a été perdu mais n'a jamais cessé d'exister : la conscience aiguë, naturelle et instinctive de l'existence de l'autre... Et qui est le lien avec tout ce qui nous entoure dans un environnement donné, particulier et évoluant au fil du temps qui passe et de la relation que nous avons avec les autres (humains et êtres vivants)...

    Il y a dans cette « conscience aiguë » de l'existence de l'autre (de ce dont l'autre est fait dans sa chair et son esprit -car il y a bien à mon sens une sorte d' « esprit » en tout être vivant- ) une force, une énergie, une intelligence motrice... Dont le pouvoir est colossal et dont nous n'avons pas idée (parce qu'à la conscience aiguë naturelle et instinctive, a été substituée la conscience subjective et raisonnée, dont le pouvoir est limité)...

     

    « Conscience » est un terme qui ne convient pas sans doute, pour évoquer cette intelligence naturelle et instinctive, cette sorte de « connaissance innée », qui est celle des êtres vivants autres que les êtres humains... Il faudrait trouver un autre terme « équivalent » (équivalent en ce sens qu'il vaudrait -mais différemment- la conscience que les humains ont de leur existence et -en partie si cela leur vient- de l'existence de l'autre)... Quoique « équivalence » n'a aucun sens si l'on arrivait à se mettre dans la « cuticule chitineuse » (autrement dit la « peau » d'un insecte... Et que l'on souffrirait comme souffre un insecte en sa « conscience animale » (ce qu'il ressent)... Mais là encore, nous pensons et ressentons en humains...

     

    Juste un exemple de ce que perçoit un autre être vivant que l'humain : les couleurs pour un chat. En plein jour, un chat voit les couleurs délavées  ou pâlies, notamment le rouge qui est l'une des trois couleurs dites « primaires » avec le jaune et le bleu. Ainsi plus il y a de part de rouge dans une couleur composite des trois couleurs primaires, et plus le chat voit cette couleur délavée ou pâlie (pastel)... En revanche pour le blanc et le noir et leur mélange produisant les tons de gris (le blanc et le noir pouvant être considérées aussi comme des couleurs primaires), le chat les perçoit nettement, comme nous... Ce qui fait d'ailleurs qu'en vision nocturne, le chat dont la pupille de l'œil se dilate et que de surcroît il perçoit l'ultraviolet (que nous ne percevons pas), voit comme en plein jour (comme par exemple on voit, nous humains, un film de cinéma en noir et blanc dans une scène diurne) sauf que pour le chat, le noir et le blanc se mélangent plus ou moins à du bistre, l'air est blanc lumineux près du sol et gris vers le ciel... Dans la vision nocturne.

    Rien que ce seul détail (perception de la couleur et de la lumière par le chat), cela devrait nous faire réfléchir sur ce que perçoit dans son être (dans sa « peau » en somme), un autre être vivant... Une manière, dis-je, de se sentir relié à l'autre (humain, animal) et, plus généralement à tout ce qui nous entoure et entre dans notre environnement...

     

     

  • Croyance, connaissance et savoir ...

    Les connaissances et les savoirs -de toute nature, en toutes les disciplines, notamment dans les domaines de la science, de l'Histoire, de tout ce qui se passe dans le monde aujourd'hui (l'actualité)... Vulgarisés et mis à la portée de chacun par l'internet avec les moteurs de recherche ; tout comme les croyances se fondant sur les certitudes que l'on se fait et surtout les certitudes qui ont été implantées en nous par les gens de l'ordre établi, de la pensée officielle (en somme de l'ordre du monde, de ce qui est censé se croire et se savoir et ne doit pas être remis en cause)... Les connaissances et les savoirs ainsi que les croyances ont ceci en commun, qu'au lieu d'être des passerelles jetées au dessus de ces fossés ou abîmes que sont la persistance du doute et de l'interrogation ; ils se font « bâtons de marche » fièrement tenus, bien visibles des promeneurs autour de soi, « bâtons » qui soutiennent notre marche, nous font avancer et même courir... Mais qui ne nous incitent pas à mettre du regard dans nos yeux, préoccupés que nous sommes de cette marche de promeneur bien équipé et fier de l'être dans la file ininterrompue de tous les autres promeneurs...

    Au sujet de la croyance et de la foi – Chrétienne en l'occurrence mais on peut en dire autant des autres croyances en d'autres religions- Jean Christian Petitfils, historien et scientifique de l'histoire, a écrit dans son livre « Jésus » : là où s'arrête la science commence la foi » ( dans l'épisode où il évoque l'ouverture du tombeau -la dalle de fermeture n'ayant pas été forcée entre la mise au tombeau et trois jours après son ouverture, le corps de Jésus disparu, il ne restait que les linges imprégnés de sang et d'humeurs) ... Il voulait dire par là, que lorsque la science ne peut plus expliquer tel ou tel phénomène observé (parce qu'elle n'a pas la réponse), alors il ne reste pour recours, que la foi (mais sans doute pas la foi aveugle et-ou- dictée, mais la foi en « quelque chose qui existe dont on ne connaît encore ni le principe actif ni la mécanique de fonctionnement ni les composantes et qui un jour on ne sait quand, sera découvert »)...

    La croyance, tout comme le savoir, se fonde davantage sur le doute et sur l'interrogation, que sur l'acquit... Même si de toute évidence, elle s'appuie sur l'acquit...

    Vulgarisés et mis à la portée de chacun par l'internet, les connaissances et les savoirs ne font pas, diffusés comme ils le sont et surtout « mis à toutes les sauces » dans les réseaux sociaux ; des étudiants ou des chercheurs, des gens de pensée, de réflexion et d'interrogation... Mais des marcheurs arborant fièrement de beaux bâtons et tapant en cadence sur les pierres des chemins...

     

     

  • Image de couverture

     

    Galaxie

     

    C'est l'image que j'ai choisie pour écran d'accueil de mon ordinateur, à l'appui sur le bouton de mise en marche...

    Et le nom que j'ai donné à mon ordinateur est Cassiopée...

    Si je devais définir et mettre en ligne ma « story » sur Facebook, comme tant le font de 7 à 77 ans et même des « papy-mamy » de plus de 80 balais... Ma « story » aurait pour « scoop du jour » de jour en jour -pour ne pas dire d'heure en heure- des images du cosmos, de paysages de la Terre, de mes copains coléoptères, de mon ami le crapaud, et de bien d'autres créatures vivantes...

     

     

    Cet engouement généralisé et omniprésent pour les stories (et tout ce qui y ressemble ou s'en apparente) sur les réseaux sociaux Facebook , Instagram principalement ; participe à une conformisation de l'information standardisée, accélérée par la consommation de masse de produits et outils technologiques de traitement et diffusion de l'image (surtout de l'image animée)...

    Ainsi nous sommes donc, nous devenons donc implicitement d'accord avec cette conformisation ; nous nous laissons abuser car nous croyons être plus libres... Mais que « vaut » cette liberté, si notre réflexion, si notre pensée personnelle, si notre capacité intérieure à résister à ce qui nous conditionne, nous font défaut parce quelles sont uniformisées, laminées par cette uniformisation standardisée ?

    Le propre (ce qu'il y a de plus évident et de plus caractéristique) de la mise en place -mine de rien- d'une dictature (dictature de l'argent, de l'apparence, du marché... Et bien sûr dictature politique, de pouvoir, de type d'économie étendue au monde entier)... C'est cette « illusion de liberté » qui est donnée par le Pouvoir en place -en fait, organisé et planifié- mais qui incite à un tel abus, à un tel délitement de la liberté, que, dès le jour où s'instaure la dictature, la liberté se trouve mise sous verrou... Parce que, ce qui a tant choqué les uns et les autres, ce qui a tellement dérangé bien des gens... Finit par pousser l'autorité dominante parvenue au Pouvoir, à imposer une sorte de « moralisation » de l'expression publique (« moralisation » qui de fait, sert surtout de prétexte pour restreindre considérablement les libertés, toutes les libertés...

    Ainsi les dictatures qui s'avancent masquées sont plus pernicieuses que les dictatures qui s'avancent avec leur vrai visage quoique ces dernières soient en réalité impitoyables mais au moins on peut les combattre, les empêcher d'avancer... C'est bien plus difficile de s'opposer à l'obscurantisme qui se donne l'apparence de la lumière surtout si la lumière bien « flashante et bien pulsante, séduit et attire...

    L'obscurantisme dont les composantes sont la haine, la stigmatisation, le rejet, la violence des propos lapidaires, le racisme, le sexisme, tout cela diffusé sur les réseaux sociaux, et qui fait la Une quotidienne des radios, des télés, des médias grand public... C'est ce qui « fout en l'air » la démocratie, c'est ce qui prépare ces lendemains où l'on n'aura plus le droit de rien dire !

    Combattre la haine, la stigmatisation, le rejet, la violence des propos lapidaires, le racisme, le sexisme, c'est combattre pour le maintien de la démocratie ! … Et au contraire, s'y jeter dedans -ou même y être indifférent, c'est ouvrir la porte aux dictatures et aux dominants !

    Les armes, le « matériel de guerre » pour ce combat ? C'est dans la beauté du monde qu'il faut aller chercher ! Dans tout ce que nous offre encore la beauté du monde, dans tout ce dont on peut témoigner, de la beauté du monde ! …

    Et la beauté du monde apparaît en mille et mille petites touches de couleurs, de points de lumière, que le « tableau raté » dans son gigantisme de concrétions, de croûtes déchiquetées et de déchirures, de violences et d'obscénités, de pourpre, de bleu nuit, de vert, d'ocre et de jaune furieusement barbouillé, tout cela dans une fantasmagorie dantesque... Ne peut empêcher de surgir, d'étreindre le regard, d'émerveiller, de sauver du désespoir...

     

  • Le désordre est dans l'humanité, pas dans la nature

    « Il y a moins de désordre dans la nature que dans l'humanité »

    Edgar Morin

     

    En fait, il n'y a dans la nature aucun désordre.

    C'est par ce que l'on appelle le hasard au sens d'un agencement aléatoire ou fortuit, de particules dans un environnement particulier, que l'on explique l'origine d'un processus de développement d'une structure, d'un organisme...

    Par exemple les atomes d'hydrogène et d'hélium qui, répartis dans l'univers, sont les plus nombreux, puis les atomes d'oxygène, de carbone, d'azote, et de fer...

    Ce que l'on appelle les « briques de la vie » donnant naissance à tout ce qui est vivant dans l'univers – mais dans la nécessaire dépendance à des conditions environnementales particulières- est le résultat de l'association de ces atomes de base que sont l'hydrogène, le carbone, l'azote et l'oxygène...

    Nous ne comprenons toujours pas comment des atomes tels le carbone, l'azote, l'oxygène, l'hydrogène, éloignés qu'ils sont les uns des autres dans un espace difficilement mesurable, parviennent à se rejoindre, ni quelle « mécanique » rend leur réunion possible...

    Car il s'agit bel et bien d'une « mécanique » (impliquant un mouvement, une force d'attraction, un principe) qui s'opère afin que l'association soit possible... Et s'il y a « mécanique » et donc, un « principe intelligent », alors il n'y a plus de hasard... Mais un ordre qui est l'ordre naturel, intemporel, immuable ; un ordre régi selon les lois naturelles de la physique, de la chimie, de la relation entre les choses, les êtres vivants (relation de force, d'opposition, de symbiose, de complémentarité)...

    C'est cette « mécanique » -ou cet ordre naturel- que les êtres humains, avec leurs civilisations successives, selon l'idée qu'ils se font de la société régie par des règles, des systèmes politiques et économiques ; avec leurs technologies, leurs différents arrangements afin de « corriger » ce qu'ils appellent des « erreurs de la nature »... Ont perturbée, et ainsi, introduit le désordre qui, avant la venue de l'homme sur Terre, n'existait pas.... Ou du moins, n'existait pas encore du temps des hommes du Paléolithique (Néandertaliens, Sapiens de l'époque)... Dans la mesure faut-il tout de même souligner, où les hommes de cette époque du Paléolithique, ne modifiaient qu'assez peu leur environnement naturel, et ne prélevaient pour leurs besoins et pour leur nourriture, que ce qui leur était nécessaire, en bois, végétaux, minéraux, animaux (Ce qui n'était pas toujours le cas, puisque déjà à cette époque, la seule présence de l'homme impliquait une coexistence difficile avec certains animaux dont les territoires et habitats se trouvaient occupés par des humains)...

    Si la « mécanique » naturelle est -et demeure de tous temps et en tout espace ou environnement - un ordre d'une réalité aussi brute que violente (« ne faisant pas dans la dentelle ») pour employer cette expression populaire... Le désordre introduit par l'homme est d'une toute autre violence...

    Une violence qui est souvent masquée et dont les effets ne peuvent être perçus ou subis, qu'au bout d'un temps plus ou moins long....

    Une violence qui, contrairement à la violence de l'ordre naturel de l'univers contribuant au renouvellement et à la survie des espèces en dépit de quelques catastrophes ; détruit la vie, détruit les espèces, et cela encore plus radicalement...

    Les cinq plus grandes disparitions d'espèces vivantes dans l'histoire de notre planète-dont la dernière en date est celle qui s'est produite il y a 65 millions d'années, n'ont effacé la vie sur Terre qu'entre 85 et 95%... Alors que la prochaine grande disparition des êtres vivants -dont l'homme sera responsable par le désordre introduit dans l'ordre naturel, pourrait effacer cette fois la vie presque totalement ( à 99%)...

     

     

  • Géographie d'un futur peut-être plus proche qu'on ne croit...

    Voici ce que deviendra l'Afrique dans 50 millions d'années... Mais à vrai dire, la séparation de la partie orientale de l'Afrique ( Sud Est du Soudan, Erythrée, Ethiopie, Somalie, corne de l'Afrique, Kenya, Tanzanie, soient les territoires bordés par la grande fracture du Rift), situés à l'est de la fracture et jusqu'à la mer rouge, le golfe d'Aden et l'océan indien), se réalisera beaucoup plus rapidement que prévu, c'est à dire en l'espace de 2 ou 3 millions d'années au lieu de 50 millions...

    En effet, des failles profondes, des fissures, effondrements, cassures, fossés, routes coupées , sont déjà actuellement visibles à l'époque actuelle, et deviennent de plus en plus prononcés, étendus ponctuellement, avec remplissage à certains endroits d'étendues d'eau...

    Un océan est en train de naître, de cette cassure qui s'élargit : l'océan érythréen...

    Bien sûr aucun de nous et des générations futures d'ici là dans quelques millions d'années, ne verra ces deux parties séparées du continent Africain... Et (rire)... Les navires de croisière dans l'océan érythréen, c'est pas pour demain !...

     

     

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    Voici, d'autre part, ce que sera le contour de l'Europe si la totalité des glaces du Groënland, de l'Arctique et de l'Antarctique venaient à disparaître , ainsi que tous les glaciers de la planète, entraînant une hausse de 65 mètres du niveau des océans :

     

     

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    Pour être précis, juste un exemple :

    Sud Ouest de la France région Nouvelle Aquitaine : département des Landes en Chalosse :

    l'océan Atlantique arrive tout près de Montfort et de Mugron, villes situées en bordure de la Chalosse, région dont l'altitude moyenne est environ de 80 à 120 mètres au dessus du niveau actuel de la mer... Et plus à l'est, jusque près de Mont de Marsan...

     

    Cependant, une grande inconnue : le commencement d'une nouvelle période glaciaire qui va succéder à la dernière, celle dite de Würm, et qui s'est située entre -120 000 et -12000 avec des reculs périodiques de l'ordre de 3 à 5000 années...

    Dans le dernier million d'années, il y eut 4 périodes de glaciations, l'écart entre elles ayant été variable (entre environ 5000 et 20 000 ans)... Nous sommes actuellement à environ 15 000 années après la fin de la dernière glaciation...

    Il y a 3 causes principales à ces périodes glaciaires :

    -La position du Soleil dans son orbite de 250 millions d'années autour du centre de la galaxie.

    -L'activité du Soleil qui, bien qu'étant une étoile stable, varie de temps à autre.

    -Le fait que l'inclinaison de la Terre (actuellement 23 et demi degrés) varie de 3 degrés sur une période de 41 000 années -donc entre 22 et 25.

    C'est la conjonction des 3 causes qui détermine la durée, la variabilité, d'une glaciation...

    Mais il existe d'autres causes encore inconnues des scientifiques, du fait de la complexité de la mécanique céleste...

     

     

  • Du nouveau dans la lutte contre le cancer...

    Une vingtaine de centres spécialisés dans le traitement du cancer, en France actuellement, expérimentent sur des personnes malades affectées par des tumeurs (et leurs métastases) prostatiques, utérines, mammaires, osseuses, hépatiques, rénales, pancréatiques... Une thérapie par faisceaux ultrasonores focalisés de forte intensité (HIFU)...

    Ainsi se réalise par cette thérapie, la destruction des cellules cancéreuses initiales, puis des métastases qui sont les tumeurs secondaires apparues plus tard, véhiculées dans les vaisseaux lymphatiques...

    Avec cette technique HIFU, et grâce à une précision de l'ordre du millimètre, les tissus sains, autour de la tumeur initiale ou des métastases, sont épargnés...

    Cependant cette thérapie est encore actuellement dans les centres spécialisés, au stade d'étude clinique, du fait que certains organes (dont en particulier le cerveau) ne sont pas facilement accessibles, du moins à des endroits précis de l'organe)...

    Aussi, de nouvelles techniques de focalisation par correction des aberrations des faisceaux ultrasonores, sont en cours...

    La thérapie par ultrasons s'inscrit désormais dans le prolongement ou la suite logique de ce qui est déjà pratiqué et donne des résultats positifs, à savoir la tomothérapie (plus efficace et surtout plus précise que la radiothérapie classique), la chimiothérapie selon un protocole étudié au mieux, et la curie-thérapie qui détruit et dissous ce qui reste de la tumeur morte...

    Ce qui est intéressant et vraiment nouveau, avec cette thérapie HIFU, c'est que désormais, même à un stade avancé de la maladie, l'espoir de guérison quasi définitive va augmenter considérablement -si l'on compare avec l'espérance qu'il y a encore aujourd'hui au stade avancé...

     

    Pour donner une idée de ce qu'est aujourd'hui l'espérance de vie si l'on se fonde sur les différentes thérapies actuelles, c'est à dire dans les centres spécialisés, la tomothérapie, la chimiothérapie sur protocole personnalisé et la curie-thérapie ; par exemple au centre Bergonié de Bordeaux :

    Sur une période de cinq ans (5 ans après un seul traitement de 4 ou 5 mois, ou 5 ans durant lesquels le malade a suivi 2 ou 3 traitements de plusieurs mois)... En 2016 le taux de décès s'établissait à 12%...

    Certes l'inconnue demeure sur une durée supérieure à 5 ans, et reste à savoir sur les autres centres spécialisés autres que Bergonié à Bordeaux, si le pourcentage des décès avant l'échéance de 5 ans est comparable à ces 12%...

     

     

  • Le numérique c'est 10% de la consommation électrique mondiale...

    Et 1% de l'ensemble des émissions de CO2 dans l'atmosphère de la planète, autant dire ce que rejette tout un pays tel que l'Espagne, rien qu'en vidéos mises et diffusées en ligne...

    75% du trafic mondial actuel sur Internet (et 82% en 2022), c'est le poids en circulation de données par les fournisseurs et serveurs, par 4,4 milliards d'internautes... En vidéos, téléchargements notamment de films et de musique, applications.

     

    Toutes ces images animées, petites vidéos par exemple du bébé qui fait des risettes ou du toutou qui joue avec une pantoufle... Que nous envoyons en rafales depuis nos smartphones, et je ne vous dis pas, plus encore, toutes ces „stories“ présentes et circulantes sur Facebook, sans cesse alimentées du „scoop du jour“... Exigent pour être consultées, pour se déplacer, de considérables quantités de matières et d'énergie, et aussi pour faire fonctionner les réseaux et les serveurs géants... Très énergivores...

     

    Ce sont des tonnes de métaux dont la plupart sont des métaux rares dont les réserves mondiales principalement en Afrique (Congo) s'épuisent... Qui sont nécessaires pour fabriquer nos téléphones portables, smartphones, tablettes, ordinateurs (dont la durée de vie de tous ces appareils, n'excède pas 5 ans en moyenne et qu'il faut donc périodiquement renouveler)...

     

    À noter que plus on force sur la vidéo en fréquence et en durée, ainsi que sur le téléchargement de films, de logiciels, d'applications, de jeux en ligne, de sites de centrales d'achat avec vidéos démo, publicités, annonces, animations ; de sites marchands d'offres de voyages, de réservations hôtelières avec images et vidéos en galeries de présentation etc. … Et plus le smartphone, la tablette ou l'ordinateur se „fatigue“ vite, d'autant plus que les composantes (pièces, fils de connexion) sont de moins bonne qualité afin que tous ces appareils puissent être achetés au moindre coût possible par un grand nombre de gens...

     

    L'évolution technologique, numérique et robotique, qui se profile à l'horizon des décennies 2020 et 2030, est d'autant plus préoccupante en consommation d'énergie et de matériaux et composants, avec l'arrivée de la 5G qui va permettre d'exporter, d'importer, donc de véhiculer dix fois plus de données en poids (Go, To) et en rapidité, et avec le développement considérable des objets connectés et de la domotique... Surtout quand on sait que tous ces milliers d'objets connectés (de tout ce dont on se sert dans la vie quotidienne, de l'autocuiseur au contenu d'un frigo et au faitout sur une plaque de cuisson à induction-entre des dizaines d'autres objets et appareils)... Auront une durée de vie de 5, 6 ans au maximum et qu'il faudra renouveler... Tout cela géré, commandé par smartphone avec des applications.

    L'on fabrique déjà de nos jours, chaque année, pour 4,4 milliards d'humains connectés à internet, 4 milliards de téléphones portables, i-phones et smartphones !

     

    Ne comptez pas sur moi, pour une story-scoop du jour-animation vidéo, que ce soit sur Facebook ou sur Instagram ou sur mon blog, tous les jours réactualisée et augmentée...

    Mes milliards de Ko et mes millions de Mo de texte mis en ligne parfois accompagné d'une petite image et, accessoirement d'une vidéo n'excédant pas même une minute, ne feront jamais des Giga-octets par dizaines et encore moins des Tera-octets !

    Mon seul „péché“ si je puis dire, qui contribue tant soit peu à la déterioration de la planète, c'est mes 97 textes audio enregistrés et mis en ligne sur Youtube (environ 600 Mo soit 0,6 Go)... Une paille ! (rire)...

     

    Toute cette connectivité d'objets et d'appareils, ainsi que cet univers de la domotique et de la robotisation, qui vont impacter désormais dans la décennie 2020, notre vie quotidienne en nouvelles habitudes, nouveaux automatismes, vont changer et faire évoluer notre vision du monde... Et nous rendre encore plus dépendants, en faisant de chacun de nous des cyborgs plus que des humains, en créant de nouveaux besoins ; contribuer à une pression croissante d'une activité humaine déjà très forte sur la planète en industrialisation, technologie, innovations, logistique notamment de transport (car il faudra bien acheminer jusqu'aux points de distribution et de destination, sur de grandes distances, par voie aérienne, maritime et terrestre, tous ces objets, produits, appareils, commandés sur Internet en quelques clics depuis un smartphone -Amazon étant devenu le plus gros pourvoyeur soit dit en passant... Quand ce ne seront pas des drones qui livreront devant votre porte, ce que vous achetez sur Internet)...

     

    Autant j'ai adhéré, personnellement, au passage à Internet, à l'informatique, au numérique, à ce que cela a pu changer, améliorer dans ma vie notamment dans le traitement, la production et la communication de l'image et de l'écrit... Dans cette mutation qui s'est faite en l'espace de deux générations -entre 1990 et 2020 ; autant en revanche je n'adhère plus à l'évolution qui se profile avec les objets connectés et la domotique ; et en conséquence je me sens „dépassé par les événements“ -c'est d'ailleurs ce que ressentent (cette impression de se sentir „largué“) les personnes de la même génération que la mienne, nées entre 1940 et 1960...

     

    Pour moi, le smartphone (ainsi que l'ordinateur ou la tablette) c'est bien pour lire mes courriels, accéder à internet occasionnellement (par exemple besoin d'une information afin d'acquérir une connaissance particulière sur tel ou tel sujet ou dans tel domaine de culture historique, scientifique, littéraire), c'est bien aussi pour envoyer de petits messages écrits -SMS, prendre et ou envoyer une photo, avoir le détail d'un itinéraire afin de se rendre en voiture quelque part, pour quelques applications utilitaires -par exemple podomètre pour les parcours de promenade à pied ; c'est bien aussi, le smartphone pour communiquer directement par la voix et ou par séquence vidéo Messenger... Mais ça s'arrête là ! … J'allume mon réchaud à gaz en craquant une allumette, je tourne avec mes doigts un bouton pour que la plaque de cuisson pas à induction de ma cuisinière électrique se mette à chauffer et je ferme et ouvre mes volets manuellement...

     

    Et afin de ne pas contribuer -à l'échelle de l'humain que je suis parmi 4,4 milliards d'internautes- à la pression croissante exercée par le transport par avion, cargo, camion, de toutes ces marchandises produits objets et leur distribution à domicile ou point relais ; je commande le moins possible de choses sur Internet... Bon c'est vrai vous m'direz : les boules que j'ai mises sur les branches de mon sapin de Noël, que je les ai achetées chez Gifi ou chez un boutiquier de la ville où je demeure... Elles viennent d'un pays d'Asie ou d'Afrique et ont été transportées par container avec d'autres „noëlleries“ sur des cargos géants...

     

     

  • Idéologies, athéisme et religion

    Je ne fais pas de l'athéisme dont je me sens proche, une religion, pas plus que je ne ferais une religion du communisme, du libéralisme ou toute idéologie partisane si je me sentais proche du communisme, du libéralisme ou de quelque idéologie... Ni même de l'anarchisme qui, il faut le dire, par toutes les formes qu'il revêt n'a rien à voir avec ce qu'est véritablement l'anarchie et qui demeure encore pour longtemps une utopie...

    Rien de ce que à quoi l'on croit n'est, ne peut être une religion et qui plus est, avec tous les signes ou les symboles, les mots d'ordre, les étendards, le caractère ostentatoire, revendicateur, souvent provoquant, qui caractérise ce à quoi l'on croit et auquel on se rallie dans une communauté d'idées, de sensibilité, de culture, rassemblant des gens...

    Bien que respectueux -dans une tolérance on va dire „Voltairienne“- de toutes les croyances notamment religieuses, des uns et des autres (à partir du moment, je précise, où la croyance religieuse ne s'invite pas de manière ostentatoire et provoquante dans le domaine public)... Je ne puis cependant me résoudre à ne point me moquer de ce qui est écrit dans le livre des Témoins de Jéhovah : „Dans le monde à venir, le loup se couchera auprès de l'agneau et le lion mangera de la paille“ …

    Une image que je qualifie d'idiote et d'absurde, très mal choisie pour „symboliser“ ce que doit être la non violence ou l'amour du prochain, d'un „angélisme“ qui n'a pas sa place dans la réalité intemporelle du monde, et qui ne peut que faire rêver les naïfs...

    C'est, cette image du loup et de l'agneau, du lion et de la paille ; comme ces „anges qui jouent de la trompette dans le ciel“ …

    Soit dit en passant, des ailes, de vraies ailes de grand oiseau dans le dos, ça, j'aurais bien aimé (rire), je n'aurais plus eu besoin de vélo, de bagnole ou de trottinette pour me déplacer, même si ça aurait été un peu difficile pour enfiler un pull over...

    Toujours soit dit en passant, quand il m'arrive de visiter l'intérieur d'une église -pour la beauté et pour la facture des vitraux- et que je vois le petit „nanange“ qui dodeline de la tête chaque fois que l'on met une pièce de monnaie dans la fente sur son poitrail d'un joli bleu céleste, je glisse une pièce d'un euro dans la fente et amusé, je regarde le „nanange“ dodeliner de la tête pour dire merci (rire)...

    Sans doute suis-je (comme d'ailleurs bon nombre de mes semblables) „trop culturel“ ou „trop intellectuel“ ou encore „trop rationnel“ et donc, imperméable à toute symbolique, à toute représentation imagée simplifiée et réductrice de la complexité du monde et de l'univers... Imperméable aussi à ce qui est proposé par les églises, par les religions, ou même encore par les empiristes, les occultistes, les „sorciers“ on va dire... En tant que „modèle“ ou pour réponse à certaines questions, ou explication de certains phénomènes...

    Il n'en demeure pas moins que j'ai pour les humbles, pour les simples, notamment lorsqu'ils sont méprisés, moqués, délaissés, voire exclus des „cénacles“... Une considération, une bienveillance que je n'ai point à l'égard des orgueilleux et des „pétant de leurs certitudes, de leurs possessions, de leur confort et de leur intelligence dans le sens du monde... Et que finalement, mon rire au nez du témoin de jéhovah, du lion qui mangera de la paille, n'est pas un rire „très méchant“...

     

     

  • Les derniers humains ayant connu le monde d'avant Internet

    Toutes les personnes nées avant 1990, celles qui furent des enfants de moins de 10 ans, donc nées entre 1980 et 1990 pour les plus jeunes d’entre elles aujourd’hui âgées de 30 à 40 ans au seuil des années 2020 ; celles qui sont aujourd’hui âgées de plus de 80 ans au seuil des années 2020, et surtout celles qui sont nées entre 1930 et 1980 en particulier les personnes que l’on désigne sous le vocable de «senior» (donc âgées aujourd’hui au seuil des années 2020, de 60 à 80 ans)…

    Sont de ces générations qui ont vécu une partie plus ou moins importante de leur vie, sans internet, sans le numérique, sans écrans d’ordinateurs, de téléphones portables, de tablettes, sans domotique ni robotique notamment dans la communication par boîte vocale et automatismes (je pense aux appels téléphoniques dont les numéros commencent par 08, pour prendre rendez vous chez un médecin ORL, dermatologue, cardiologue, etc., ou encore pour effectuer une démarche administrative, communiquer avec une mutuelle, des services de sécurité sociale, des prestataires de service)…

    Autrement dit sont de ces dernières générations dans l'histoire de l'humanité, qui ont connu le monde d'avant internet, d'avant le numérique... Puisque désormais, à partir du début du 21 ème siècle, tous les êtres humains nés après 1990 ne vivront qu'avec le monde d'internet et du numérique, de la robotique, de la domotique, des écrans d'ordinateurs, de tablettes, de téléphones mobiles...

    Nous avons donc, nous les derniers humains ayant encore connu le monde d'avant le numérique, une responsabilité importante et déterminante pour l'avenir des jeunes générations présentes et des générations futures : celle du témoignage de ce que nous avons connu, observé, vécu, notamment en ce qui concerne la relation humaine dans sa réalité -ou sa vérité- intemporelle, naturelle...

    Mais... Encore faut-il que notre témoignage soit objectif, pertinent, non fondé sur de l'émotion, sur de la nostalgie ou du regret, et exprimé, transmis, dans une dimension ou un espace de communication, ou encore avec un langage et sur un ton et avec le regard qui convient au mieux... Dans une dimension en somme, qui ne soit pas moralisatrice et fondée sur des comparaisons du genre « ce qui était bien-ce qui était mal/jadis on faisait comme ça c'était mieux »...

    Le monde du vinyle (des disques 45/33 tours), des machines à écrire, de la « poste pététique del signor El Factor », du téléphone à cadran et du télégramme, du 20ème siècle et de tous les modes de vie que nous avons connu avec la technologie de l'époque depuis le 19ème siècle notamment... N'était guère -humainement, « moralement », sur le plan social économique politique, meilleur -ou pire- que le monde dans lequel on vit aujourd'hui... Il y a seulement -et c'est peut-être là ce qui va faire le plus défaut dans l'avenir, certains savoirs -ou savoir-faire- qui risquent de disparaître et qu'il sera difficile de retrouver si l'on n'en préserve les vestiges, les traces, les plans...

    Si l'on peut se fonder -en partie- sur une dimension moralisatrice, je dirais que j'apparenterais cette dimension à l'image de deux troncs d'arbre éloignés d'une dizaine de mètres : l'un n'a pas de racines, pas de branches, n'est juste qu'un tronc creux ; et l'autre a des racines qui s'enfoncent dans la terre, et des branches qui se dressent vers le ciel...

    Le témoignage de ce que nous avons vécu, connu, observé ; la manière d'en témoigner, ainsi, peut faire ressortir la différence qu'il y a entre l'arbre qui n'est qu'un tronc creux, et l'arbre avec des racines et des branches...

     

  • Ce qui réduit et limite l'ampleur et la force d'un mouvement social

    ... Les mouvements sociaux se caractérisant par des manifestations, des grèves, diverses actions menées notamment par des blocages d'axes routiers et des occupations de sites d'entreprises industrielles, de dépôts pétroliers, de gares, etc. ... Si importants qu'ils soient en nombre de manifestants, si relayés qu'ils soient dans les réseaux sociaux et par les médias, si révélateurs qu'ils soient, de l'opinion d'une majorité -relative- de citoyens, mesurée par des enquêtes... N'atteignent jamais le niveau et l'ampleur qu'ils devraient avoir pour vraiment constituer une force d'opposition suffisante pour qu'un projet de loi, une réforme importante, soit retiré ; ou pour qu'un gouvernement finisse par tomber...

    En face de deux, voire trois millions de personnes dans la rue, dans plus d'une centaine de villes, d'un bout à l'autre du pays ; d'un train sur 4, 5 ou 10, un métro, un RER idem, qui roule ; d'une grève suivie à 30, 50% dans un corps de métier d'un million de salariés... Et cela durant plusieurs jours ou semaines... Il y a la réalité incontournable, évidente, de trente millions de gens exerçant une activité salariée, la réalité d'une population de 66 millions d'habitants...

    Ce qui finit toujours par manquer (en fait cela manque déjà dès le début) dans un mouvement social important contre un projet gouvernemental, contre une loi, ou pour une cause mobilisatrice sur un sujet de société sensible... Ce qui finit par manquer, c'est la cohésion, c'est la solidarité, c'est l'unité, c'est l'adhésion de tous, de chacun... Qui, forcément fait toujours défaut du fait des disparités de situations personnelles, et, il faut dire, d'un système économique de marché, de consommation qui entretient et exacerbe les individualismes, de telle sorte que ceux qui jouissent de tel ou tel avantage, dont le "confort de vie" (relatif) n'est pas remis en question fondamentalement, s'ils peuvent dans une certaine mesure "sympathiser" avec les manifestants au début d'un mouvement social important, après quelques jours passés dans une gêne occasionnée par une grève, ils ne "sympathisent" alors plus du tout... D'autant plus que, puisque tout de même 1 train sur 4 roule, finalement c'est encore plus compliqué que si aucun train ne roulait ! (C'est bien connu : ce qui réduit la satisfaction du besoin, l'exacerbe, le besoin)...

    Et puis il y a aussi et surtout la réalité de la dépendance -sans cesse accrue- de quasiment tous, des jeunes aux plus âgés, à un système économique de marché et de consommation, la dépendance aux banques, aux assurances, aux énergies (gaz, électricité, pétrole), aux fournisseurs d'accès téléphonie internet, la dépendance aux moyens de transport (dont le principal et le plus utilisé la voiture)... Une dépendance liée à la situation personnelle de chacun, qui forcément diffère d'une personne à l'autre...

    Sans compter la "dimension moralisatrice" (le sentiment partagé ou non de ce qui est jugé bien ou mal, justifié ou pas) ; la force agissante et pernicieuse du "on dit", de ce que l'on nous fait croire, véhiculé par la presse, par l'audiovisuel, souvent communiqué par des gens censés avoir l'autorité et la compétence...

    Pour conclure, ce qui réduit et limite l'ampleur et la force d'un mouvement social, c'est :

    -Un individualisme accru et entretenu par un système économique de marché et de consommation, lié à des situations personnelles de plus en plus diversifiées, complexifiées et inégales les unes des autres.

    -Le système économique de marché et de consommation par lui-même tel qu'il fonctionne.

    -La dépendance de chacun et de tous à ce système en fonction de besoins réels ou induits.

    -La dimension moralisatrice.

     

     

  • Littérature et langage

    ... Les tenants et inconditionnels de la littérature française dans les formes les plus pures, les plus dépouillées et les plus ciselées... Ceux et celles qui jamais n'usent de néologismes, de tournures ou de formulations personnelles, de mots ou de termes inventés, parfois d'incorrections grammaticales délibérées dans un contexte particulier, de très longues phrases de structure complexe, d'accentuations répétées telles que des points de suspension, des guillemets, des tirets, etc. ...

    Ceux et celles dont les écrits, dont les livres qu'ils publient, que ce soient des romans ou des recueils de nouvelles ou des récits ; sont d'un bout à l'autre, page après page, de cette fluidité qui les rend agréables à lire...

    Disent, affirment tous, que le Français, avec ses dizaines de milliers de mots, sa grammaire, est suffisamment riche pour pouvoir tout exprimer dans toutes les nuances... Et qu'il n'y a donc nullement besoin d' "inventer" quoi que ce soit, et encore moins de se livrer à "quelques coups de canif dans le contrat"...

    Argument imparable que celui là ! En effet, que répondre à cela ?

    Fondamentalement, ils ont raison, mille fois raison, les tenants et inconditionnels de la littérature française dans les formes les plus pures, les plus dépouillées et les plus ciselées (donc, les formes qui ne sont pas "baroques")...

     

    Que pensent à ce sujet, les correcteurs professionnels, indépendants ou travaillant pour une maison d'édition ; ces correcteurs auxquels font appel des auteurs souhaitant soumettre leur manuscrit à un éditeur ?

    Se limitent-ils à seulement corriger les fautes d'orthographe et de grammaire, ou bien proposent-ils des arrangements, des modifications, de telle sorte que le texte, remanié, devienne finalement "comme un bon devoir de Français de premier de la classe", bien dans les normes, expurgé de ce qui le rendait, ce texte, "atypique", dans les formulations, les termes, les locutions, le style, le langage? ...

     

    ... S'ils ont fondamentalement raison, les inconditionnels, la question se pose cependant, de ce qu'ils apportent en tant qu'écrivains -autre que d'eux-mêmes, autre que de la qualité, de la pertinence et de l'impact de leur œuvre- à la littérature française ?

    Et la même question, aussi, se pose, de ce qu'apporte à la littérature française, une œuvre "atypique" (autrement dit "en dehors des clous, hors norme") ...

    La question est d'autant plus préoccupante que l'Atlas des langues en danger ou en voie de disparition, fait état dans le monde d'aujourd'hui, de 2500 langues disparues au cours des siècles et millénaires passés; dont 230 éteintes depuis 1950... Le rythme de disparition des langages (et de leurs écritures) s'accélérant depuis le début du 21 ème siècle...

    Selon une projection établie par des scientifiques, spécialistes de l'évolution des langages, en l'an 3000 il n'existera plus aucune des langues aujourd'hui parlées et écrites dans le monde... Bien sûr ce n'est là qu'une hypothèse, qu'une probabilité...

    Qu'est-ce qui fait qu'une langue finit par s'éteindre et disparaître ? Y-a-t-il un lien entre l'existence, l'usage, la diffusion d'une langue... Et sa capacité à évoluer (et dans quel sens et avec quelle finalité)... Y'a-t-il un "parallèle" entre langage (et écriture de ce langage) et civilisation?...

    On le sait, des civilisations ont disparu...

    On l'observe, des langues disparaissent...

     

     

  • Le révolu ne "ressuscite" jamais

    ... Que reste-t-il de ce que fut notre vie, il y a 10, 20, 30 ans ? ...

    De notre vie quotidienne d'alors, des relations, des connaissances de ce temps là, dans notre activité professionnelle, entre autres activités ?

    De tout ce que nous avons exprimé, réalisé, partagé, dans l'environnement où nous nous trouvions, celui du travail avec les collègues, celui de l'endroit où nous vivions; celui de là où nous passions nos vacances une fois l'an...

    C'était en ces années 1990, 2000/2005... Et ce que nous avons "couché sur le papier" ou pris en photo en ce temps là, "pris sur le vif" et dans la réalité du moment, dans l' "atmosphère" du moment, avec les mots du moment, avec l'impact que ces mots dits ou écrits ont eu dans le moment et dans le temps qui a suivi ce moment dans l'environnement de relation de ce moment... Qu'en reste-t-il, du fait que ce qui rendait actuel ce qui était exprimé, réalisé, dit ou écrit ou pris en photo et partagé, a forcément dans l'actualité d'aujourd'hui de notre vie, perdu toute cette actualité qui était celle de la vie que nous vivions il y a 10, 20,30 ans à tel endroit, avec telles personnes amis connaissances collègues de travail à telle époque ?

    C'était alors, ces jours là, ces années là, comme si tout le temps vécu se situait sur un même plan, une sorte de "paysage" sans durée définie d'existence et traversé, parcouru avec en nous le sentiment -ou l'impression- que demain, après demain, l'an prochain et peut-être même pour toujours- l'illusion allant jusque là- le paysage ne changerait jamais...

     

    ... 10, 20, 30 ans après il ne reste que des souvenirs...

    Des souvenirs et de la nostalgie...

    Ce qui est révolu ne "ressuscite" jamais...

    Le révolu, ce sont tous ces gens que l'on a connus et avec lesquels on a passé des moments heureux ou moins heureux, avec lesquels on a partagé, exprimé, vécu ensemble "des choses"... Des moments qui ont fait un temps, cette sorte de "paysage" qui devait toujours durer...

    Tous ces gens en particulier il faut dire... Que nous n'avons plus vus, une fois passé de l'autre côté du paysage et que les kilomètres se sont succédé...

    Bon c'est vrai, il y en a tout de même quelques uns, de ces gens, qu'on voit encore...

    Je ne parle pas de ceux qui sont morts...

     

    ... Je pensais qu'avec Google et les moteurs de recherche sur Internet, en inscrivant le nom de telle ou telle personne -perdue de vue ou dont on se souvient, qu'on aimerait bien savoir ce qu'elle devient- qu'on peut retrouver facilement cette personne : c'est effectivement assez souvent le cas... Mais... Encore faut-il vouloir retrouver, avoir la curiosité de savoir ce qu'est devenue cette personne, si elle vit encore et où , et ce qu'elle fait dans sa vie qui peut être visible...

     

    Qui en effet, ne laisse point de trace maintenant, sur internet, même sans être sur Facebook ou poster un commentaire dans un forum ?

     

    ... L'écriture récit ou anecdote de ce qui fut, de ce qui à telle ou telle époque a existé et a fait le "paysage", ce "paysage" qui nous semblait alors infini et le seul existant... Est-elle pertinente, a-t-elle un impact et lequel et auprès de qui ? ...

    Dans l'actualité qui est celle du vécu d'aujourd'hui, le vécu de ce qui fut n'a de réalité que celle que la mémoire restitue -pour autant que la restitution soit exactement conforme à ce qui a été, et non un arrangement idéalisé...

    Le lecteur du récit ou de l'anecdote, tout comme l'auteur, est lui aussi confronté à ses propres souvenirs, à ce que sa mémoire lui restitue... Et ce que la mémoire restitue à l'un et à l'autre, est un "paysage" différent (qui, parfois, est ressemblant")...

    Aussi la pertinence et l'impact, de l'écriture de ce qui fut, dépendent-elles du rapport qui s'établit entre ce que restitue la mémoire de part et d'autre...

    Mais il n'est pas sûr que le rapport s'établisse sur la ressemblance qu'il peut y avoir entre les "paysages"...

     

     

  • Au delà des situations les plus diverses et les plus injustes...

    ... La France est de loin, de tous les pays d'Europe -y compris la Suisse et le Luxembourg pourtant réputés être les pays les plus attractifs en matière de fiscalité avantageuse- le pays où l'on paie aux actionnaires le plus de dividendes : 46 milliards d'euros en 2019, avec une augmentation de 3,1% en 2019 par rapport à 2018...

    Ce sont 462 milliards d'euros qui sont versés en dividendes, aux actionnaires, si l'on prend l'ensemble des pays de la planète... Dont 1/10 ème en France...

     

    Qu'est-ce qu'un actionnaire ?

    C'est un type -ou une "typesse"- qui apporte un capital en argent pour qu'une entreprise se développe ou se crée (mais avec l'idée que cette entreprise sera "une bonne affaire" -qui, souvent, en effet, l'est) et de telle sorte que ce capital en argent investi, soit en mesure tous les ans, de produire un dividende variable (mais en général revu à la hausse année après année, dans une assemblée d'actionnaires qui décident du montant du dividende en évitant autant que possible d'"écorner" le capital (la valeur de l'action)...

    Et qui est l'actionnaire ?

    Forcément c'est celui ou celle qui possède l'argent, suffisamment d'argent, pour acheter des parts de l'entreprise créée ou se développant... Donc d'une part de gros investisseurs (sociétés, et groupes internationaux, assureurs, banquiers, mutuelles, avec leurs dirigeants et décideurs) et, d'autre part -ce qui est loin d'être négligeable et il faut d'ailleurs le souligner- des milliers sinon même des millions de "citoyens lambda" dans tous les pays du monde, attirés par la rentabilité de quelques actions détenues dans un portefeuille financier (un compte titres) dans une banque -ou bancassurance)...

     

    Si les dividendes servis aux actionnaires, en France, en 2019, ont progressé de 3,1% ; le salaire moyen pour un emploi à temps complet -hors cadres supérieurs- durant la même année 2019 en France, a progressé de 1,8%...

    L'intérêt produit par le capital rapporte donc davantage que le travail...

     

    Selon le scénario le moins optimiste du Conseil d'Orientation des Retraites, le déficit des retraites atteindrait 18 milliards d'euro en 2025 ... Sur la base d'une "mise en avant" par le gouvernement et les économistes, d'un nombre de cotisants en diminution et d'un allongement de la durée de vie, accru par un nombre de retraités plus important...

    Une "mise en avant" en fait, d'une réalité qui n'est effective que jusqu'à l'horizon de 2040/2050 (pour la durée de vie, pour le nombre de retraités-surtout au delà de 2080)...

    Autrement dit quelles sont les chances réelles, dans l'environnement (l'état de la planète), pour un bébé né en 2019, de devenir en 2110 un vieillard de plus de 90 ans ?

     

    Soustraire immédiatement 20 milliards d'euros aux actionnaires (il leur resterait tout de même 26 milliards) permettrait d'annuler le déficit de 18 milliards en 2025 pour les retraites...

     

    Au delà de toutes les injustices, de toutes les disparités évoquées entre les régimes de retraite, les régimes spéciaux, etc. ... Au delà de toutes ces centaines voire milliers de situations si différentes et si injustes concernant autant de retraités et futurs retraités... L'injustice dominante, vraiment dominante, écrasante, c'est celle de ces 46 milliards d'euros versés aux actionnaires en 2019 (et combien encore en 2020, 2021...?)

     

     

  • Littérature culture arts, et technologies

    ... Je m'interroge

    -D'une part sur l'évolution de la technologie, de la science et de leurs applications : la biotechnologie, la robotique, le numérique, l'informatique notamment... Et sur l'évolution des technologies de la communication et de l'information...

    -D'autre part sur l'évolution de la littérature, de la culture et des arts, et de leur place, de leur rôle dans la société...

    L'évolution de la technologie a fait ces dernières années un bond en avant considérable avec notamment le séquençage du génome humain, la téléportation appliquée aux atomes ( copie des caractéristiques d'un atome sur un autre atome sans interaction directe entre les particules afin d'explorer et expérimenter de nouvelles voies de télécommunications ), le début de l'ère de la biologie synthétique (un chromosome artificiel fabriqué en laboratoire, par exemple), l'optogénétique éclairant le cerveau (modifier génétiquement des cellules pour les rendre sensibles à la lumière) , l'impression en 3 dimensions... Et encore les logiciels de reconnaissance faciale et d'anticipation comportementale, les véhicules autopilotés voitures et drones, les appareils d'autodiagnostic et de suivi médical, les "big-data" avec la capacité des ordinateurs à traiter des masses quasi infinies de données en un temps très bref et permettant de détecter des corrélations jusqu' alors imperceptibles...

    Il a toujours existé dans le passé, une relation entre l'évolution de la technologie et l'évolution de la littérature, de la culture et des arts, et cela depuis le début des civilisations humaines et de l'organisation des sociétés (ainsi l'invention de l'écriture il y a plus de 3000 ans, l'invention de l'imprimerie en Chine au 9 ème siècle, puis en Europe au 15 ème siècle)...

    Mais comment au 21 ème siècle, désormais, évoluent la littérature, la culture et les arts, par et -ou- en rapport avec l'évolution de la technologie?

    La tentation "moralisatrice" d'un certain nombre d'intellectuels d'aujourd'hui, de philosophes, de poètes, de penseurs, d'écrivains -romanciers ou essayistes- mais aussi d'un nombre important -pour ne pas dire une majorité- de citoyens "ordinaires" des pays du monde actuel, citoyens ayant été plus ou moins conditionnés dans une éducation traditionnelle imprégnée de "valeurs" et surtout de repères... La tentation, donc, "moralisatrice" consiste à porter un regard critique, un regard souvent sans complaisance, un regard empli de perplexité et de doute, un regard de juge bien plus que d'avocat, à l'égard de la littérature, de la culture et des arts -et de leur évolution présente et supposée à venir- du 21 ème siècle et au delà...

    Au delà de cette "tentation moralisatrice" (et donc au delà du jugement d'accusation, de l'appréciation défavorable), au delà de la réalité même de ce que l'on observe, de ce qui est porté à notre connaissance pour autant que l'on cherche à acquérir cette connaissance... Il me semble que la question de l'évolution de la littérature, de la culture et des arts, dans l'environnement technologique et scientifique -et social, de vie quotidienne -modes- habitudes-tendances, d'une croissance et d'une diversité accrues au 21 ème siècle... Devient une question dont la dimension dépasse la dimension qu'elle avait dans le monde d'avant le 21 ème siècle...

    "Vertigineuse"... C'est le mot qui me semble le plus proche pour qualifier -ou essayer de "mesurer" cette dimension...

    "Vertigineuse" dirais-je, comme par exemple un paysage d'abîmes, de ravins, de hauts sommets de montagne, de lignes de crêtes déchiquetées , de pics et d'arrêtes, de gorges, de canyons, de plateaux en altitude et de vallées en contrebas...

    "Vertigineuse" et en un mouvement dont on ne perçoit pas ce que ce mouvement modifie dans le paysage tourmenté, et encore moins -sauf à l'imaginer- ce que sera le paysage futur...

     

    ... Pour conclure je dirais que la "tentation moralisatrice" a "quelque chose de désespérant et de pesant"...

     

     

  • La société française est-elle plus violente qu'avant ?

    ... Il n'est pas facile, en dépit de toutes les études qui sont faites, de toutes les statistiques concernant tel ou tel type de violence, de déterminer si la société française est plus violente à la fin des années 2010, que par exemple, en 1980 ou en 1950...

    Si l'on écoute les médias, les gens parler autour de soi, il semble que oui, mais en fait, c'est l'émotion qui domine en fonction de ce qui est ressenti au moment d'une manifestation d'agressivité. D'autant plus que l'on parle davantage, au quotidien, de tout ce qui va mal plutôt que de tout ce qui va bien.

    Cependant il est un fait , celui là évident et que l'on peut constater fréquemment, de manière répétée et quasiment constante, c'est le comportement agressif des conducteurs de véhicules (tous véhicules)...

    Dans les lieux de circulation tels que les voies de présélection, les ronds points, les sorties de routes, dans la traversée des villes, sur les autoroutes ; pour la moindre manoeuvre considérée gênante ou hésitante, c'est en réaction immédiate le coup de klaxon rageur, l'appel de phare tout aussi rageur, du conducteur venant derrière...

    Et ce qui est paradoxal, étonnant, et qui semble "effacer" cette agressivité de comportement au volant, c'est de voir en d'autres situations (telles que dans des files d'attente en magasins ou au cinéma, d'aides pouvant être apportées à des personnes handicapées, âgées, en difficulté pour se déplacer), des gens dont certains d'entre eux sont ces conducteurs irascibles, se montrer alors prévenants et attentifs.

    Le véhicule dans lequel on se trouve, dans la mesure où ce véhicule serait comme un "prolongement" de ses bras, mains et jambes -et par extension, de son "moi profond" où sont enfouies et en latence nos émotions, nos colères, nos ressentiments, nos impatiences et désirs inassouvis... C'est cet habitacle fermé portières verrouillées à l'intérieur du quel nous nous sentons protégés et inatteignables dans l'anonymat, dans la non reconnaissance par les autres... Et donc, par habitude quasi automatique, nous manifestons une agressivité qui ne trouvera pas en face d'elle, de réaction autre que celle d'un poing levé, d'un "doigt d'honneur", d'un appel de phare en réponse...

    Ce qui veut dire, cela, le comportement agressif au volant d'un véhicule, que si l'anonymat peut être assuré lors d'une manifestation de violence qui de surcroît, ne trouve pas en face d'elle la moindre barrière, le moindre empêchement... Alors oui, dans le monde, dans le quotidien vécu d'aujourd'hui, l'individu est plus violent qu'il ne l'était avant -ou l'est intemporellement et naturellement...

    Et la société étant un ensemble d'individus, la société est plus violente aujourd'hui qu'avant, bien que les études faites et que les statitiques ne puissent le déterminer de manière certaine...

     

     

    ... Une question que je me pose au sujet de la violence dans la société française, c'est celle de savoir si oui ou non, l'incivilité, la négligence volontaire et l'irresponsabilité peuvent être assimilées à la violence...

    Par exemple, lorsque l'on voit au bord des routes, sur les trottoirs en ville, dans les caniveaux, sur les parkings, tout ce qui est jeté, boîtes de bière, cartons de pizza, papiers sales, épluchures de fruits, chewing gum, mégots de cigarettes ; que l'on voit des containers de sacs d'ordures ménagères dont le couvercle ferme encore et donc pas encore pleins et débordants, en bas desquels containers s'entassent des détritus... Et cela partout dans notre pays et en si grande quantité, nous sommes bien là en face d'incivilités, de négligences volontaires et d'irresponsabilités manifestes pouvant être assimilées à une forme de violence qui est en fait une violence de comportement qui elle aussi, tout comme la violence "klaxomerdante" des conducteurs de véhicules, anonyme qu'elle est, échappant aux contrôles et aux contraventions bien souvent, est une violence n'ayant en face d'elle aucun empêchement pour la contenir...

    Comment identifier en effet, l'occupant d'une voiture qui jette par la portière un carton de pizza, un sac en papier de KFC ou de Mac Do ? Et d'a