Articles de yugcib

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Centres d'intérêts : Ecriture, littérature

À propos de l'auteur : Guy, dit "yugcib", le pirate vivant dont l'écriture est plus proche du langage du coeur que du langage des intellectuels... Mais cette écriture de pirate a plusieurs registres cependant...

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  • Dechetteries

    … Dans les déchetteries, des containers sont affectés les uns à ce qui est en bois (objets en bois, planches, caissettes, etc.), les autres en bois également mais étant du mobilier usagé, cassé ; d’autres également pour tout ce qui est en métal… Et il en est qui sont affectés à ce que l’on appelle « les encombrants » (jadis le « tout venant ») où l’on y jette pêle mêle tous les objets usagés utilitaires, décoratifs, produits de la société de consommation, souvent en matière plastique… En gros tout ce que les gens achètent dans des Casa, des Gifi, des Action, Norma, etc. ou dans les grandes surfaces commerciales d’équipements ménagers, de bricolage…

     

    Ce sont d’ailleurs tous ces objets d’une diversité d’usages absolument considérables, que l’on retrouve dans les habitations, dans les débarras, dans les caves et les greniers, ou présents sur des étagères dans les différentes pièces de la maison, et dont beaucoup finissent en « vide-grenier » du village une fois l’an… Tous ces objets de tant d’usages, fabriqués en Chine et acheminés par porte-containers dans les grands ports Européens, Américains, puis véhiculés par des camions de 40 tonnes jusqu’aux centres de distribution, magasins, boutiques, grandes surfaces commerciales…

     

    Comment est traité ce qui, jeté en déchetterie, fait partie des « encombrants » (trié, transformé, détruit si ça peut être détruit – et comment), sachant que les matériaux qui composent tous ces objets selon leurs différents usages sont en général des assemblages ou des mélanges de matières plastique, de produits de synthèse, etc. ? Cela devient ou se réduit en quoi, tout ce qui est ainsi traité ?

     

    Vu le nombre d’habitants sur Terre, l’immensité, l’étendue, la densité de populations, de logements, de centres urbains de millions de personnes ; vu le besoin en consommation au quotidien, d’objets, d’équipements utilitaires ou accessoires, et qui de surcroît doivent être périodiquement renouvelés ; vu la somme et la diversité des activités industrielles et économiques pour fabriquer en aussi grand nombre tous ces objets…

     

    Comment la totalité des déchetteries existant actuellement sur notre planète, peut-elle arriver à traiter, recycler, transformer, détruire tout ce dont les humains se servent, utilisent, usent, au quotidien dans la vie d’aujourd’hui qui n’a plus rien à voir avec la vie d’il y a cent ans, où on n’était qu’un milliard et demi d’humains sur Terre ?

    Cela donne le vertige d’y penser !

     

     

  • "Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre " [ Spinoza ]

    … Cependant, lorsque, dans la mesure où l’on parvient à comprendre – ce qui exige recherche, interrogation, réflexion, travail, analyse (en somme « aller au plus profond des choses » et donc au-delà des apparences, au-delà de ce qui, dans un ordre présent du monde, doit se croire et se savoir, au-delà des acquits, au-delà de ce qui est connu et considéré comme étant vrai)…

    Comprendre, vraiment comprendre n’interdit en aucune façon, de se moquer, de critiquer, de contester, de refuser, de s’opposer, de résister, de dénoncer, d’infirmer…

    La grande différence qu’il y a, lorsque l’on comprend, c’est que l’on ne se moque plus, que l’on ne critique plus, que l’on ne conteste plus, que l’on ne refuse plus, que l’on ne s’oppose plus, que l’on ne résiste plus, que l’on ne dénonce plus, que l’on n’infirme plus… De la même façon qu’avant, lorsque nous ne comprenions pas et tenions pour acquit ce qui devait se croire et se savoir universellement et par tous…

    Comprendre, enfin comprendre – le pourquoi, le comment – après tant d’interrogation, de recherche, de travail, de réflexion, d’analyse, de découverte… Suppose et -ou- implique, que l’on communique autour de soi, aux autres, autant qu’il est possible, ce que l’on a compris… Bien qu’il y ait assurément un risque à prendre, à communiquer, lorsque les autres se sentent dérangés par ce qui leur est annoncé…

    La seule manière – à mon sens – de réduire la prise de risque, c’est de ne point faire, de sa moquerie, de sa critique, de sa dénonciation, de sa contestation, de son refus, de sa résistance… Un engagement qui s’apparente à du fanatisme… Mais – ce qui est difficile et exige une indépendance d’esprit au-delà du commun – un engagement d’une grande détermination, d’une grande sincérité et d’une grande lucidité…

    C’est bien là le sens de l’engagement : déterminé, sincère, lucide, mais non partisan fanatisé s’exerçant dans la violence et dans le despotisme…

     

    Mais il y a aussi parmi ceux et celles qui, en ce monde, comprennent – et qui peut-être sont les plus nombreux – se taisent, ne s’engagent pas, demeurent silencieux dans la connaissance qu’ils, elles ont acquise…

    Est ce par crainte d’être persécutés ? Par timidité ? Par manque de courage ? Est-ce que leur incorfort, alors, qui est surtout fait de solitude, n’est pas plus inconfortable encore que l’inconfort qui serait celui d’être persécutés ou bannis de la communauté humaine dont ils, elles, font partie ?

     

     

  • Visage

    … Les torrents de lumière estivale font porter chapeaux, casquettes et lunettes de soleil…

    L’haleine glacée des saisons hivernales fait porter bonnets, écharpes et doudounes matelassées…

    Mais par tous les temps et en tous lieux, de mon visage sans chapeau, casquette ou bonnet, ainsi que de mon regard sans lunettes de soleil ; dans la dureté ou dans la beauté du monde, s’envolent aux alentours, tous ces mots écrits dans la langue et dans la grammaire autant de mon visage que de mon regard…

    Ça n’existe pas un dictionnaire qui traduit des mots de visage et de regard en mots de langage de n’importe langue du monde…

    Mais les mots de visage et de regard ont néanmoins une grammaire…

     

     

  • Ordre établi

    … Lorsque les contestations se déclinent en mouvements – de foule, de groupe – et en manifestations, en expressions violentes et en crispations exacerbées, s’imposent dans l’espace public – et notamment sur les réseaux sociaux les plus utilisés – deviennent épuisantes polémiques entre interlocuteurs inconciliables et figés dans leurs convictions ; et qu’elles s’invitent dans les débats et dans les entretiens de plateaux et émissions de télévision ; elles contribuent à l’émergence de nouvelles dominations dans un ordre établi qui se renforce…

    Et ce sont alors les strates en décomposition et en brisures éparpillées de la société toute entière – locale ou à l’échelle de toute la planète- qui se heurtent en un grand han de haines et de violences que l’éclat des paillettes, la volerie des masques et les cérémonies ne parviennent pas à dissimuler…

     

  • Petit conte "sans-dents-tique"

    … C’est Gautier, il a, en face de lui assez souvent, lors de repas festifs de l’ association dont il fait partie, Fulbert, un peu plus jeune que lui de quelques années, qui met à peine cinq minutes pour finir de manger son entrecôte ou sa tranche de rôti de veau accompagnée de flageolets ou de petits pois…

     

    Gautier, quant à lui, met « un temps fou » pour parvenir au dernier tout petit morceau de l’entrecôte ou de la tranche de rôti de veau qu’il découpe peu à peu en morceaux de la taille d’un comprimé d’aspirine…

     

    C’est que Gautier, avec son « coefficient masticatoire »… Et notamment depuis que ses incisives du dessus, complètement usées, sont devenues inexistantes, éprouve de réelles difficultés pour absorber des aliments devant être mâchés plus ou moins longuement…

     

    Fulbert, en face, ayant « négocié en deux temps trois mouvements » son entrecôte ou sa tranche de rôti de veau, après avoir soigneusement saucé son assiette, croise ses mains, ses avant-bras devant lui sur le bord de la table, incline légèrement son visage et son regard en direction de l’assiette devenue « aussi propre qu’un sou neuf »… Se tient coi, ne dit mot, demeurant « pensif » alors qu’autour de lui fusent les propos, les conversations, les rires, de la trentaine de participants au repas festif…

     

    Pour Gautier qui, durant près d’une demi-heure, « bataille avec sa tranche de viande » il est hors de question, qu’il y aille de sa voix, de ses propos, de quelque répartie que ce soit ; il ne peut en effet à la fois mastiquer et causer…

     

    « En général » - pour ne pas dire « à tous les coups » - Gautier, 79 ans, de coefficient masticatoire inférieur à 30 %, et ayant depuis peu vu disparaître, complètement érodées, ses incisives du dessus ; lorsqu’il se rend au restaurant avec son fils et sa belle fille, ou en famille ou avec des amis, opte rarement pour le menu du jour qui comporte en plat principal, le plus souvent, une viande… Il « étudie » le menu – juste le temps qu’il faut afin de ne pas trop faire attendre ses voisins- et choisit automatiquement des plats ou des préparations qui ne nécessitent pas de devoir effectuer un « dur travail de mastication »…

    C’est que Gautier, outre son coefficient masticatoire déficient, n’a jamais été un « rapide à table » et en dépit de sa « bonne volonté », de son souci des autres (de ne pas les faire trop attendre), il est toujours « bon dernier » à finir…

     

    Ah, c’est que quand il est seul chez lui devant son assiette, que personne n’a à l’attendre, alors il prend son temps en toute liberté…

     

    Vingt ans plus tôt, Gautier avait un meilleur coefficient masticatoire et surtout, des incisives du haut pour commencer à entamer sans devoir au préalable « coupototer » avec son opinel en petits morceaux à introduire entre ses lèvres l’un après l’auttre…

     

    Mais… À 79 ans, et vu le temps qu’il lui reste à passer sur cette Terre, Gautier n’envisage point de dépenser une fortune – quelque chose, peut-être, comme dix mille euro tout compris – pour se faire poser une dentition équivalente à celle d’une personne de trente ans…

     

    Disons qu’il pourrait – à la limite – Gautier, opter pour le dentier amovible conventionné par la Sécurité Sociale et entièrement pris en charge avec sa mutuelle… Ce serait- là, en effet, une solution…

     

    Un dentier ? Il y a pensé, Gautier… Il en avait trouvé un sur Internet… Mais l’essai n’a pas du tout été concluant : ça collait pas à la gencive, ça se barrait au moindre mouvement de la langue… Et en plus, la commande par internet, c’était pas sur un site sécurisé, mais de fiabilité douteuse, et le produit a mis un mois et demi pour arriver à destination (made en China)…

     

    À noter aussi que Gautier, au petit déjeûner, ne prend jamais de pain grillé…

     

     

    … C’est Gautier, il a, en face de lui assez souvent, lors de repas festifs de l’ association dont il fait partie, Fulbert, un peu plus jeune que lui de quelques années, qui met à peine cinq minutes pour finir de manger son entrecôte ou sa tranche de rôti de veau accompagnée de flageolets ou de petits pois…

     

    Gautier, quant à lui, met « un temps fou » pour parvenir au dernier tout petit morceau de l’entrecôte ou de la tranche de rôti de veau qu’il découpe peu à peu en morceaux de la taille d’un comprimé d’aspirine…

     

    C’est que Gautier, avec son « coefficient masticatoire »… Et notamment depuis que ses incisives du dessus, complètement usées, sont devenues inexistantes, éprouve de réelles difficultés pour absorber des aliments devant être mâchés plus ou moins longuement…

     

    Fulbert, en face, ayant « négocié en deux temps trois mouvements » son entrecôte ou sa tranche de rôti de veau, après avoir soigneusement saucé son assiette, croise ses mains, ses avant-bras devant lui sur le bord de la table, incline légèrement son visage et son regard en direction de l’assiette devenue « aussi propre qu’un sou neuf »… Se tient coi, ne dit mot, demeurant « pensif » alors qu’autour de lui fusent les propos, les conversations, les rires, de la trentaine de participants au repas festif…

     

    Pour Gautier qui, durant près d’une demi-heure, « bataille avec sa tranche de viande » il est hors de question, qu’il y aille de sa voix, de ses propos, de quelque répartie que ce soit ; il ne peut en effet à la fois mastiquer et causer…

     

    « En général » - pour ne pas dire « à tous les coups » - Gautier, 79 ans, de coefficient masticatoire inférieur à 30 %, et ayant depuis peu vu disparaître, complètement érodées, ses incisives du dessus ; lorsqu’il se rend au restaurant avec son fils et sa belle fille, ou en famille ou avec des amis, opte rarement pour le menu du jour qui comporte en plat principal, le plus souvent, une viande… Il « étudie » le menu – juste le temps qu’il faut afin de ne pas trop faire attendre ses voisins- et choisit automatiquement des plats ou des préparations qui ne nécessitent pas de devoir effectuer un « dur travail de mastication »…

    C’est que Gautier, outre son coefficient masticatoire déficient, n’a jamais été un « rapide à table » et en dépit de sa « bonne volonté », de son souci des autres (de ne pas les faire trop attendre), il est toujours « bon dernier » à finir…

     

    Ah, c’est que quand il est seul chez lui devant son assiette, que personne n’a à l’attendre, alors il prend son temps en toute liberté…

     

    Vingt ans plus tôt, Gautier avait un meilleur coefficient masticatoire et surtout, des incisives du haut pour commencer à entamer sans devoir au préalable « coupototer » avec son opinel en petits morceaux à introduire entre ses lèvres l’un après l’auttre…

     

    Mais… À 79 ans, et vu le temps qu’il lui reste à passer sur cette Terre, Gautier n’envisage point de dépenser une fortune – quelque chose, peut-être, comme dix mille euro tout compris – pour se faire poser une dentition équivalente à celle d’une personne de trente ans…

     

    Disons qu’il pourrait – à la limite – Gautier, opter pour le dentier amovible conventionné par la Sécurité Sociale et entièrement pris en charge avec sa mutuelle… Ce serait- là, en effet, une solution…

     

    Un dentier ? Il y a pensé, Gautier… Il en avait trouvé un sur Internet… Mais l’essai n’a pas du tout été concluant : ça collait pas à la gencive, ça se barrait au moindre mouvement de la langue… Et en plus, la commande par internet, c’était pas sur un site sécurisé, mais de fiabilité douteuse, et le produit a mis un mois et demi pour arriver à destination (made en China)…

     

    À noter aussi que Gautier, au petit déjeûner, ne prend jamais de pain grillé…

     

     

     

  • Serons nous bientôt en ce siècle présent, des "consommateurs de l'Intelligence artificielle" ?

    … Quels seront dans la seconde moitié du 21ème siècle, les principaux – et les plus nombreux- consommateurs de l’Intelligence Artificielle Générative ?

     

    L’on pense tout de suite aux très grandes entreprises multinationales des différents secteurs de l’économie de marché, d’industrie, d’agro-alimentaire, de commerce, du transport, des loisirs, des offres de services, de la communication, de la médecine, de la biologie… Qui vont remplacer sur des postes de travail, les salariés (les humains) par des robots… Ainsi que les postes de gestion, de ressources humaines, bureaux d’étude, informaticiens, cadres, ingénieurs, créateurs, concepteurs de projets, etc. … Par de l’Intelligence Artificielle…

    L’on pense donc à tout ce que des robots pourront réaliser à la place des humains – et qui fera entrer le monde du travail dans une dimension nouvelle…

    Et il deviendra évident qu’il ne sera plus nécéssaire de former des gens (des jeunes notamment) dans de grandes écoles, universités et centres de formation… Puisque l’Intelligence Artificielle dans ses évolutions et son développement, dans la généralisation de son utilisation en tous domaines de l’activité humaine ; fera désormais de l’humain, jadis un salarié, un travailleur, un producteur ; une « valeur inutile » (mais faite, cette valeur inutile, tout de même, de plusieurs milliards d’individus que les dominants de la société numérisée-intelligence-artificialisée devront gérer selon ce qui sera prévu à cet effet – l’on se demande bien à quoi pourrait alors ressembler le « monde et la société de demain » - c’est assez effrayant…

     

    Mais je ne sais pas dans quelle mesure se serait là le pire à venir, avec l’intelligence artificielle dans la technologie et dans la robotique, et avec comme cela est évoqué à la fin du 21ème siècle jusqu’à plus de 4 milliards de robots humanoïdes et de drones, de machines accomplissant toutes sortes de tâches et rendant de nombreux services)… 4 milliards de robots qui coexisteraient avec 9 ou 10 milliards d’humains devenus « valeur inutile mais cependant présente et ayant les mêmes besoins élémentaires de nourriture, d’habillement, de soins, d’espace, d’environnement de vie au quotidien, que du temps où les milliards d’humains étaient encore des « valeurs utiles » (ou « utilisables » ou « ajustables »)…

    Personnellement j’ai peine à imaginer un tel monde en devenir : est-ce là « enthousiasmant et heureux » et est-ce bien là un destin, une finalité, un objectif à atteindre pour l’Homme, pour la civilisation humaine ?

     

    Le pire c’est peut-être aussi à mon avis le fait que 45 % de la population américaine (USA), et autant de la population mondiale, n’ayant bénéficié que d’une instruction élémentaire, n’ayant pas été éduquée pour penser, réfléchir, mais en réalité formatée, conditionnée, lobotomisée, se verra « invitée » (en plus grand nombre possible d’individus sur cette planète) à « consommer de l’intelligence artificielle » et qu’en conséquence le « commun des mortels », utilisant les outils d’IA mis à sa disposition, aura la possibilité sans effort, sans travail, sans talent inné et ou acquis, de se promouvoir créateur, artiste, écrivain, penseur, de se « fabriquer artificiellement un statut social, une représentativité, un rayonnement…Une existence en somme, qu’il n’avait pas avant l’arrivée de ces outils de l’IA générative…

     

    Autrement dit l’ intelligence artificielle générative est comme une super béquille standardisée, conçue pour répondre et suppléer à tous les handicaps, à toutes les incapacités, selon ce que prévoient, organisent les dominants et les décideurs d’un « nouvel ordre du monde »…

     

    Et en somme – ou au final – c’est l’humain avec ses capacités et son intelligence naturelles qui disparaît – et qui devient un humanoïde robotisé…

     

    Si c’est « cela » le « Projet »… Espérons qu’il y aura des résistances, du refus… Ou alors -peut-être encore mieux – une « captation et une appropriation » de l’outil IA, du numérique, (et de ses pouvoirs) par la « force des peuples et de la démocratie » au détriment de ceux qui, actuellement, détiennent les pouvoirs et décident…

     

     

  • La traversée du monde

    … La traversée du monde de Jean Claude Guillebaud né le 21 mai 1944 à Alger, journaliste, écrivain et essayiste, vingt ans de voyages et d’écriture, de 1976 à 1998…

    N’est assurément pas la même traversée du monde que celle du Pape François de 2013 à 2025…

    Même si, autant le pape François que Jean Claude Guillebaud ont été l’un et l’autre des « arpenteurs de terres et des sondeurs d’âmes » dans la marche et dans l’actualité d’un monde en évolution…

    À lire la traversée du monde de Jean Claude Guillebaud – de 1976 à 1998 – et à se livrer à cette lecture aujourd’hui en 2025, c’est prendre conscience, prendre la mesure de ce qui différencie « vertigineusement » une traversée du monde telle qu’elle fut de 1976 à 1998, et telle qu’elle devient depuis le début du 21ème siècle ( et à plus forte raison encore lors des derniers déplacements dans le monde du pape François)…

    L’arpenteur de terres et le sondeur d’âmes que fut Jean Claude Guillebaud dans l’actualité et dans l’évolution du monde du dernier quart du 20ème siècle, ne s’est pas trouvé en face des mêmes défis, des mêmes problématiques, que le pape François entre 2013 et 2025… Quoique ces défis et que ces problématiques, du temps des voyages de Jean Claude Guillebaud, « préfiguraient » ce qui allait survenir du temps du pontificat de François… Avec le numérique, la robotique, l’intelligence artificielle, l’internet, les réseaux sociaux, le nouvel ordre du monde de Trump et de Poutine et de Xi Jinping…

    Le témoignage de l’un – celui de Jean Claude Guillebaud – a porté, a impacté, s’est inscrit dans l’histoire de la pensée et des idées, a nourri des débats, contribué à encourager les « bonnes volontés »…

    Le témoignage de l’autre – celui du pape François- a lui aussi porté, impacté, et fut, ce témoignage, une parole forte…

    Mais les deux témoignages n’ont pas infléchi la « ligne (l’axe) de force » qui gouverne le monde… Cet « axe de force » qui est celui de la domination, de la prédation, de la violence, de l’iniquité, de l’hypocrisie, de la barbarie, de ceux qui détiennent et conservent le Pouvoir – et de leurs associés, collaborateurs, pourvoyeurs…

    La différence est « vertigineuse » entre la traversée du monde de 1976 à 1998 ; et la traversée du monde qui vient de commencer et sera celle d’après les années vingt du 21ème siècle…

    Mais viendront les témoins, les successeurs de Jean Claude Guillebaud, de François, et de toutes les bonnes volontés encore présentes…

     

     

     

  • Notre environnement

    … Comment peut-on définir un environnement de vie ? Qu’est-ce qu’un environnement de vie pour un être vivant en particulier l’humain ? De quoi est fait un environnement de vie ; que contient un environnement de vie ?

     

    Déjà une première réponse vient à l’esprit : un environnement de vie d’un humain n’est pas le même présentement en 2025, que celui de 1950, de 1910, de 1790, de 1101, de 70 avant Jésus Christ, de telle époque de l’antiquité Égéenne, Grecque, Romaine ; ou de telle époque du Paléolithique Supérieur…

    Et non seulement un environnement de vie d’un humain n’est pas le même entre tel ou tel moment ou période de l’Histoire, entre chacune des nombreuses périodes de l’Histoire ; mais il n’est pas le même non plus d’un lieu à l’autre de la Terre – sauf dans la période de l’Histoire qui commence vers la fin du 19ème siècle et où l’environnement de vie tend de plus en plus à s’uniformiser partout sur notre planète à mesure que l’on avance jusque dans le temps présent… (Soit dit en passant, l’uniformisation dans le temps à venir est appelée à se renforcer et cela même dans un environnement de vie qui se différenciera encore davantage qu’ entre par exemple 2030 et 2080 par rapport à entre 1990 et 2020)…

    Autrement dit plus on avance dans le temps, et plus s’accélèrent les changements, les modifications de l’environnement de vie d’un humain…

     

    La réponse qui vient à l’esprit à cette question : « de quoi est fait un environnement de vie » ou « que contient un environnement de vie » peut être la suivante :

    Un environnement de vie est celui en lequel on vit en un lieu, en un habitat, dans un milieu familial, un milieu social… Un environnement de vie contient tout ce qui d’extérieur à nous-mêmes nous fait être, vivre au quotidien, nous impacte, nous fait réagir… C’est ce dans quoi on est comme « immergé »… Qui se traduit par notre mode de vie, notre manière d’appréhender le monde et la société, notre manière de penser, de se servir de ce que l’on utilise en fonction de nos besoins…

     

    L’environnement de vie d’un humain peut se définir ainsi :

    C’est l’ensemble des conditions dans lesquelles la vie se déroule : environnement familial, social, culturel ; mode vie, consommation, besoins, aspirations… Tout cela dans un rapport de relation soit fusionnel, soit conflictuel, soit de nécessité, soit de symbiose ou d’association, d’échange, de communication, de partage, d’union, de désunion…

    Le rapport de relation pouvant être émotionnel dans l’empathie ou dans la colère, et dans la violence ou dans la conciliation, dans le lien qui s’établit durablement ou occasionnellement…

     

    Nous portons en chacun de nous l’empreinte de l’environnement qui est le nôtre à tel moment et à telle époque de l’Histoire...

     

    Mais l’environnement qui est celui en lequel on est comme « immergé » à tel moment et à telle époque de l’Histoire, est lui aussi empreint de toutes les empreintes individuelles et collectives dont nous marquons cet environnement…

     

     

  • Tous disparus avant l'an 2000

    David Balavoine † 1986

    Bourvil † 1970

    Dalida † 1987

    Jacques Brel † 1978

    Edith Piaf † 1963

    Barbara † 1997

    Fernandel † 1971

    Joséphine Baker † 1975

    Yves Montand † 1991

    Serge Gainsbourg † 1991

     

    … Et tant d’autres, artistes, chanteurs, auteurs compositeurs, comédiens, réalisateurs de films… Tous décédés avant l’an 2000…

     

    Jean Giono † 1970

    Jean Paul Sartre † 1980

    Louis Ferdinand Céline † 1961

    Louis Aragon † 1982

    Jean Anouilh † 1987

    André Gide † 1951

    Samuel Becket † 1989

    Marcel Pagnol † 1974

    François Mauriac † 1970

    Boris Vian † 1959

    Ernest Hemingway † 1961

    André Breton † 1966

    Thomas Mann † 1955

    Albert Camus † 1960

    Marguerite Yourcenar † 1987

    Jean Genet † 1986

    Raymond Queneau † 1976

    Marguerite Duras † 1996

     

    … Et bien d’autres encore, écrivains… Tous décédés avant l’an 2000…

     

    Et qui n’ont pas connu

    L’internet

    La rédaction au clavier d’ordinateur avec Word et Open Office

    Youtube

    L’image, la photo, la séquence filmée, numériques

    Les réseaux sociaux que sont Facebook, Instagram

    Les sites

    Les blogs

    Les forums

     

    Et à plus forte raison

    Les évolutions technologiques

    Les smartphones

    Le haut débit ADSL

    La 4 et 5 G

    L’Intelligence Artificielle Générative – Copilot, Chat GPT

     

    Ayant tous vécu avant l’an 2000, ils n’ont rien connu de tout cela qui aujourd’hui est entré dans notre vie quotidienne…

    Comment auraient-ils réagi, créé, imaginé, diffusé, partagé, de leur temps, s’ils avaient connu tout cela ?

     

    Si l’internet – et tout ce dont on se sert aujourd’hui smartphones, tablettes, outils numériques, youtube, réseaux sociaux – avait existé en 1970, à quoi aurait ressemblé le monde de 1970 ?

    « J’ai dans l’idée » que « ce n’aurait pas été comme de nos jours »… Sûrement pas pire, mais différent oui…

    C’est – peut-être – ce « fond d’humanité dans la relation, dans la communication, dans le partage – et dans cette sorte de « vivre ensemble » de ce temps là d’avant l’an 2000… Qui, je crois, aurait fait la différence par rapport à ce que l’on vit – et que l’on subit – dans le monde d’aujourd’hui…

     

    … Quand à ceux et à celles qui aujourd’hui en 2025, ont plus de 70 ans, et peuvent être soit réellement soit à leur façon, des artistes, des écrivains… Dont beaucoup d’ailleurs, n’ont qu’un rayonnement limité à quelques dizaines de personnes (par exemple 300 « amis » sur Facebook)…

    Ils, elles ne connaîtront pas le monde de 2040, 2050, et d’au delà… Tout ce que le monde va devenir avec des technologies à venir…

     

    Allez… Debout, et en avant, et les yeux pas dans les godaces, humains restés et non « humanuscules » en devenir… Les témoins de demain… À commencer par ces ados de 15/16 ans voire ces mômes de 10 ans ou même de 6 ans… qui « se posent quelques questions » et ne se laissent pas broyer, pétrir, investir, formater, niveler, infester…

     

     

  • La collaboration sans frontières des scientifiques est menacée mais entre en résistance

    … Dans le domaine de la recherche scientifique, il existait avant 2025, un « modèle de collaboration sans frontières », entre chercheurs de divers pays, européens, américains, chinois, russes et autres…

    Ce modèle se trouve à présent menacé, depuis l’élection de Donald Trump aux États Unis d’Amérique, les scientifiques s’en inquiètent du fait qu’aux USA, les crédits et les budgets pour la recherche scientifique tous domaines confondus, ont été supprimés – ou « au mieux » limités ; et que de surcroît aux USA, en Chine et en Russie ainsi que dans les pays de régime totalitaire, bon nombre de chercheurs et de scientifiques n’ont pas le droit de s’exprimer, ou sont limités dans leurs travaux, ou encore doivent quitter leur pays afin de se réfugier là où ils peuvent encore exercer, s’exprimer, effectuer leurs recherches dans les conditions plus favorables dont ils peuvent bénéficier ailleurs… Mais le « champ » des possibilités se réduit cependant, dans les pays d’accueil où des contraintes budgétaires s’imposent (ou sont imposées) par des politiques économiques de développement de marché d’une part, ou par des politiques de stratégie offensives ou défensives, et d’armements, d’autre part…

    Le danger et la menace pour toute la communauté des scientifiques, n’ont jamais été aussi grands qu’en ce deuxième quart de 21ème siècle…

    Mais pour autant, la belle aventure sans frontières des chercheurs qui collaborent entre eux, faisant part de leurs découvertes et contribuant à l’avancée de la Science, risque-t-elle de s’arrêter ?

    Car toutes les personnes de bonne volonté, notamment celles qui ont encore du pouvoir et sont écoutées, luttent contre les détracteurs, défendent les chercheurs qui eux-mêmes deviennent de plus en plus soudés et déterminés à poursuivre leurs travaux…

    La Science est en effet plus grande qu’un pays, que le gouvernement de ce pays, que le mandat d’un élu (notamment d’un président), plus grande même que tout un continent (américain, africain, europe, asie) avec sa population et ses systèmes économiques et sociaux…

     

     

  • Le monde du travail et de l'emploi, confronté à la réalité du monde d'aujourd'hui

    … Un emploi où il faut travailler tard le soir (c’est le cas dans la restauration mais pas seulement)…

    Quand on est une femme (mais pas seulement car en vérité, toute personne travaillant tard le soir est concernée)…

    Et…

    Quand l’emploi exercé est en zone urbaine ou péri-urbaine, notamment « à risque » (insécurité) – cela dit, aujourd’hui en 2025 en France, dans quelle ville ou périphérie de ville est-on en sécurité après 23h ?…

    Quand l’on n’ a pour se déplacer que ses jambes, ou une trottinette ou un vélo, ou que l’on doive emprunter (lorsqu’il en existe) un bus, un tram, un métro, après 23h… Ou si l’on dispose d’une voiture mais qu’il n’y a pas à proximité du lieu de son travail, un parking…

    Est un emploi (une situation d’emploi avec ses conditions de présence et d’horaires de travail) assez fréquent, assez courant, dans la vie d’activités professionnelles aujourd’hui… Vu le nombre d’emplois dans le secteur dit « tertiaire » (de services)…

     

    Indépendemment de la motivation – que l’on a vraiment ou que l’on a « par la force des choses » - pour un travail où il faut exercer tard le soir ; il y a cette réalité (ce problème) lié au retour chez soi après 23h, devant effectuer un trajet à pied, en deux roues, en bus, en tram, en métro, dans une zone urbaine ou péri-urbaine « peu sûre » (où l’on peut être agressé à tout moment le long du parcours à effectuer à pied ou en vélo, ou encore à pied pour rejoindre sa voiture garée à par exemple 300 mètres, ou rejoindre soit un arrêt de bus ou de tram, ou une station de métro à 300 mètres…

     

    Car passé 23h vu « tout ce qui traîne » de personnages à la recherche de la moindre opportunité de choix d’une victime potentielle (une femme, un homme, isolé) il ne fait pas bon de devoir effectuer un trajet même court, dans une obscurité relative, dans une rue peu passante à cette heure là, plus de 23h voire plus tard encore…

    En effet depuis déjà dix ans ou davantage, c’est fou le nombre d’agressions de personnes isolées, le soir très tard, ou dans des transports en commun, de femmes agressées sexuellement…

     

    C’est la raison pour laquelle un emploi de serveur dans un restaurant – surtout pour une femme- (restaurant ouvert jusqu’à plus de 23h) est assurément un emploi à risque (et de même tout travail ou emploi où il faut exercer le soir)…

    Cela fait donc un certain nombre d’emplois concernés par une obligation d’exercer le soir… Et l’on imagine forcément la difficulté qu’ont des chefs d’entreprises, des patrons ou tenanciers de restaurants et cafés, à recruter du personnel…

     

    La question est de savoir quelle serait, en France, la proportion des emplois nécessitant d’être présent et d’exercer durant la tranche horaire 18h 23h… L’on y trouverait – forcément- au moins les deux tiers des emplois liés à la restauration et à l’hôtellerie (ainsi qu’aux activités liées à l’hébergement, au tourisme, aux loisirs) et bien sûr tous les métiers, emplois, activités dans les transports – avion, train, autocars, taxis… Ainsi que dans les services hospitaliers et cliniques avec les médecins, les infirmières, le personnel soignant ; les maisons de retraite et EHPAD, et toutes les entreprises employant un grand nombre de salariés dont l’activité est permente nuit et jour…

     

    Il n’existe pas de statistiques, d’études réalisées, spécifiquement sur le travail entre 18h et 23h… Mais plutôt sur le travail de nuit, un chiffre de 11,5 % étant avancé pour 2024 (travail purement nocturne par exemple de 21h à 5h)… Ce qui laisserait supposer qu’en incluant des emplois où l’on travaille entre 18h et 23h, environ 20 à 25 % des salariés seraient concernés à la fois par le travail purement de nuit 21h 5h, et par le travail entre 18h et 23h…

     

     

    Dans le monde où l’on vit aujourd’hui, un monde de violence et d’insécurité augmenté par rapport à ce qu’était le monde avant par exemple 2020 ; la question des horaires de travail – de nuit et ou en soirée – est « cruciale » et explique en partie la difficulté des employeurs à recruter, et, conjointement, la réticence ou l’hésitation à accepter un emploi où il faut travailler le soir, pour des gens – jeunes ou moins jeunes- en recherche d’emploi, en situation de chômage…

     

     

  • Des Solutréens à la chute du mur de Berlin

    … Si vous avez passé une partie de votre vie, notamment vos 15/20 ans, vos 30/40 ans, avec Brel, Brassens, Nougaro, Le Forestier, Ferré, Renaud, Gainsbourg… Et Coluche…

    Si vous avez connu le cinéma, le théâtre, la littérature, la musique, et en général la culture des années 1950 à 1990…

    Alors vous êtes de cette génération qui a connu, de l’Histoire tout entière de l’humanité, depuis les Solutréens et les Magdaléniens jusqu’à la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989…

    Le meilleur de son Histoire en matière de développement de la pensée, de l’art, de la littérature, de la musique ; en relation avec le mode de vie, d’échange, de relation, qui a existé durant toute cette période de 1950 à 1990…

    Et à cela il faut ajouter le frigo, la télé, les voitures, la machine à laver, les vacances à la mer et à la neige, les voyages partout dans le monde notamment dans des pays où de nos jours on ne peut plus se rendre ; la Sécurité Sociale, la retraite assurée pour beaucoup de gens…

    Il n’a manqué, durant cette période de 1950 à 1990, que l’internet qui, il faut bien le dire, s’il avait existé alors en 1970 ou 1980, cet internet, n’aurait pas du tout ressemblé à l’internet d’aujourd’hui des années vingt du 21ème siècle…

    Cette génération qui a connu ce qu’il y a eu de mieux dans l’Histoire – Culture, Art, pensée, mode de vie – (quoiqu’aient pu offrir de meilleur aussi, d’autres périodes dans des civilisations passées) – cette génération est aujourd’hui vieillissante et va disparaître, mais tant qu’elle existe encore, faite de gens très âgés, elle peut témoigner, dire ce qu’elle a vu et connu, elle peut transmettre…

    Après, quand cette génération aura complètement disparu, il ne demeurera que des écrits, des images, des documents, des livres… Tout cela sans le témoignage oral…

    Quant à ce que l’internet en fera, de tout cela – l’internet de 2025, de 2030 et d’au delà… « C’est une toute autre histoire » ! (Cela laisse dubitatif)…

     

     

  • Des livres de pierre

    … Nous sommes comme des livres dont beaucoup d’entre nous les ayant sous les yeux habituellement ou occasionnellement, ne voient et ne considèrent que la couverture et dont n’est lu que l’introduction…

    Au mieux quelque pages de ci de là, plus feuilletées que vraiement lues, et dont presque personne ne connaîtra le contenu…

    Mais si quasiment personne ne connaît ou ne connaîtra le contenu du livre, presque tout le monde imagine ou invente un contenu différent du contenu réel…

     

    Lorsque nous disparaissons, le livre vivant que nous avons été et que personne n’a lu, dont seule la couverture a été remarquée ; devient comme dans un cimetière, un livre de pierre… Et il arrive – rarement cependant – que s’éveille tout l’ imaginaire de passage de quelque visiteur de cimetière qui, par ce qu’il porte en lui, se sent plus proche du livre vivant qui a précédé le livre de pierre…

     

    Les livres de pierre dans les cimetières, tout comme les œuvres de pierre, toutes les œuvres de pierre réalisées par des sculpteurs ou par des bâtisseurs, de l’effigie de quelque personnage, animal, scène de vie, jusqu’aux plus grands monuments, aux plus imposantes constructions, et cathédrales, qui traversent les siècles… Toutes les œuvres de pierre sont l’empreinte du temps, les témoins de l’Histoire…

     

    Quelle sera l’empreinte, dans le prochain millénaire, d’un Leroy Merlin, d’un complexe de douze cinémas, d’un Carrefour géant ; des autoroutes, de tout ce qui est béton et assemblage de matériaux composites, de tout ce qui est aujourd’hui fabriqué et reproduit des millions de fois, utilisé, consommé, puis jeté, ou récupéré en diverses pièces et ré-assemblé en toutes sortes d’objets ?

     

    Et ne parlons pas de ce qui est produit sur Internet et sur les réseaux sociaux, qui n’existe que numériquement, dans des espaces de stockage, en fichiers de contenus… Tout cela dématérialisé…

     

     

     

  • Les facettes d'un prisme

    … 10 % des Américains – habitants des USA – pensent que la Terre est plate, et 9 % supplémentaires ne sont pas sûrs de sa forme.

    Cela signifie qu’une proportion non négligeable de la population aux États Unis – environ une personne sur dix- croit que la Terre n’est pas ronde, mais plate, une idée qui va à l’encontre des connaissances scientifiques actuelles.

    En outre il y en a 9 % - en plus des 10 % - qui n’ont pas pris encore de décision ou ne savent pas si la Terre est plate ou ronde.

    Ce sont ces mêmes 10 % d’habitants des USA, qui ignorent que la Terre est sphérique – et encore moins que la Terre tourne autour du Soleil (et sur elle-même) – et qui ne savent pas situer sur une carte du monde, la France, ou l’état d’Israël et la Palestine, ou la Nouvelle Zélande…

    Ce sont ces mêmes 10 % d’Américains toutes générations confondues qui croient que c’est Dieu qui a créé la Terre en sept jours, qui a fait la femme à partir d’une côte d’Adam et que des trompettes vont sonner dans le ciel lorsque viendra le temps de la fin…

    Bon nombre d’écoles élémentaires aux USA sont des écoles où l’enseignement se fonde sur le créationnisme (ce qu’enseigne la Bible)…

     

    Croire que la Terre est plate, ne pas savoir (et s’en foutre de le savoir) où se situe la France sur une carte du monde – et de surcroît ne pas non plus avoir une vue d’ensemble de la géographie des États Unis… Ce n’est pas pour l’Américain qui croit la Terre plate en face d’un autre Américain qui lui, croit la Terre tournant autour du Soleil « avoir une pensée différente » mais tout bonnement une « non pensée » faite d’obscurantisme et de bêtise…

    Parce que : une pensée différente c’est comme l’une des facettes d’un prisme tournée vers une partie d’espace différente, c’est juste une question d’angle de vue…

     

    Une « pensée différente », aussi opposée soit-elle à la sienne, ne se partage pas si elle est trop différente, mais se respecte et se considère…

    Dans l’obscurantisme et dans la bêtise il n’y a pas de « pensée différente » ni « d’angle de vue » ni de « facette de prisme tournée vers telle partie d’espace »…

     

    Lorsque la pensée fait défaut parce que l’on ne peut plus même parler de « pensée différente », que les facettes du prisme sont obturées et ne peuvent donc pas être tournées vers quelque partie d’espace que ce soit, et qu’il n’y a plus d’angle de vue ; qu’il ne reste qu’un bloc brut sans aucun reflet contre lequel on ne peut que se heurter… Il ne peut plus être question du moindre respect, de la moindre considération…

     

     

    Pour les êtres qui sont comme des blocs bruts et dont l’état ne changera jamais, toute pensée quelle qu’elle soit, partageable ou non, est toujours la marque de quelqu’un qui se croit supérieur aux autres du fait d’une connaissance acquise ostensiblement projetée en avant…

     

    C’est la raison pour laquelle, entre les uns, obtus et obscurs, et les autres éclairés et à l’esprit ouvert, l’on n’arrivera jamais à rien ! …

     

     

  • Ah, cet engouement pour les animaux de compagnie

    … Il m’est bien difficile de manifester de la considération et de la vénération pour ces personnes, ces familles, qui en France, en Europe, en Chine… Font de leur animal de compagnie – un chien, un chat, un lapin, un hamster, un petit singe, un canari, une poule, un furet, un marcassin, voire même un serpent boa ou un lionceau… Ou encore un cheval, un âne, L’égal d’un enfant adoré et gâté, tel un « petit dieu »…

    De tous les animaux de compagnie dont la plupart d’entre eux sont des animaux sauvages non destinés à la domestication (furet, marcassin, singe) les deux seuls dont l’inévitable et naturelle production d’excréments – urine, matière fécale – peut être « aisément » gérée – si l’on peut dire – sont assurément le chien et le chat…

    Le chien, avec la « promenade quotidienne » matin et soir ; et le chat avec la litière à changer, qui absorbe et « fait donc office » de WC…

    Encore que… Le jeune chien jusqu’à l’âge de six mois « fait » là où il se trouve, comme un bébé ou un très jeune enfant auquel on ne mettrait pas de couche… Et le chat errant recueilli, introduit dans la maison, ne prend pas forcément, à l’intérieur, le chemin de la litière…

    Quant à tous les autres animaux « domesticables » - mais demeurant des animaux sauvages- avec le caca et le pipi, c’est la cata !

    Le petit singe, vêtu comme un petit garçon ou une petite fille, dressé à se tenir à table et à utiliser une fourchette, avec lequel on dort et que l’on presse sur sa poitrine, le faisant entrer dans le pyjama… Il « fait » là où il se trouve, par terre, sur le canapé, dans le pieu, sous le guéridon dans le salon…

    Et de même le furet, la poule (qui elle, fiente), le marcassin, le hamster (mais lui c’est moins gênant puisqu’il fait dans sa cage), le lapin (petits pois noirs sous les lits), le serpent boa (peut-être lui, dans le trou de la baignoire et ça bouche les canalisations), le lionceau, le cheval (pour ce dernier si t’as un jardin, la merde de dada ça fait du bon fumier)…

    En fin de compte, avec tous ces animaux de compagnie en vogue, quasi consommateurs au même titre que les humains puisqu’on a pour eux des boutiques, des pensions, des joujoux, des pâtisseries, des hôtels même, et qu’on prend des assurances pour les soigner, les opérer en clinique vétérinaire… Ça en fait, des merdes à gérer ! Des tonnes de merde ! De la pisse… Et… De la jute de quiquète de toutous mâles au bas des manteaux et des trenchs de leurs jeunes ou moins jeunes maîtresses chic…