esclavage

  • La pratique de l'esclavage dans l'Histoire

    … Les blancs européens du temps des empires coloniaux des 16ème au 20ème siècle, à savoir les Espagnols, les Anglais, les Néerlandais, les Français et les Allemands ; sont actuellement stigmatisés et accusés d’esclavagistes et principaux responsables de la pratique de l’esclavage – notamment avec la traite des Noirs depuis l’Afrique vers l’Amérique aux 17ème, 18ème et 19ème siècle… Et également accusés de racistes, de colonisateurs, de dominateurs, d’avoir imposé par la force armée d’une part, et par leur mode de vie et par leur religion (Chrétienne) d’autre part, leur civilisation, véhiculé leurs tares, leurs ambitions, leurs violences – tout cela sous couvert d’apport de progrès et de bienfaits de culture, d’éducation, etc. …

    Tout cela oui est vrai, ne peut être nié ni occulté… Mais n’est en aucune façon le seul fait du monde des Blancs Européens des 16ème au 20ème siècle !

     

    Car déjà l’Histoire humaine dans son immensité depuis le Paléolithique Supérieur ( - 22 000 à -12000) contient bien plus long et bien plus présent sur notre planète, sur tous les continents, sous toutes les latitudes, paysages et climats… Que la période des européens blancs du 16ème au 20ème siècle, qui ne représente, cette période là, qu’à peine 4 siècles de civilisation humaine sur trente mille ans en tout…

     

    Bien d’autres peuples, sociétés, civilisations, passées et présentes, de par le monde, depuis trente mille ans, et même encore de nos jours, ont pratiqué – ou pratiquent – l’esclavage sous toutes les formes de l’esclavage…

     

    Depuis les cinq mille dernières années – et cela bien plus encore que les blancs européens des 16ème au 20ème siècle – (c’est d’ailleurs sans comparaison possible vu la différence énorme qu’il y a entre la pratique de l’esclavage par les européens des empires coloniaux du 16ème au 20ème siècle et la même pratique de l’esclavage par les autres peuples hors Europe partout dans le monde durant les cinq mille dernières années)…

    Ce sont – c’est vraiment une réalité incontournable :

     

    L’Egypte ancienne du temps du monde Egéen de -3000 à -1200 ; puis la Perse, la Grèce, l’Empire Romain, le monde arabo-musulman (Afrique Sahélienne, Afrique du Nord, Afrique côté océan Indien, Moyen Orient, Asie Centrale) , la Chine de -220 à 1911, une grande partie de l’Asie centrale islamique du temps de l’empire russe des Tsars ; ainsi que dans l’Amérique des peuples Amérindiens d’avant la fin du 15ème siècle…

    Que fut pratiqué « à grande échelle » l’esclavage sous toutes ses formes (colonisation, utilisation de main d’œuvre, de prisonniers de guerres, etc.) … L’esclavage impliquant donc des morts par dizaines, centaines de milliers, et même dizaines de millions ; des conditions de vie et de travail forcé les plus dures, les plus humiliantes… Et des tortures, des actes de barbarie, et toutes sortes de maltraitances, viols, mutilations… Exercés par tous les peuples de la Terre depuis des milliers d’années et cela, bien avant qu’en firent de même, de toutes ces maltraitances, les Européens à partir du 16ème siècle…

     

    Il est fort probable sinon absolument certain, que l’esclavage pratiqué en trente mille ans par les autres peuples et civilisations que les Européens des 16ème au 20ème siècle, a fait bien plus de morts – et de mal- que l’esclavage dans les empires coloniaux des Espagnols, Anglais, Français, Néerlandais, Allemands entre les 16ème et 20ème siècle…

     

    Toutefois en ce qui concerne les peuples Amérindiens des deux Amériques avant la fin du 15ème siècle, ils n’ont pratiqué l’esclavage que pour le commerce et dans les échanges, ainsi que les guerres tribales (capture de prisonniers) mais peu à vrai dire pour se constituer à plus ou moins grande échelle des travailleurs forcés comme le firent par exemple les Egyptiens du temps des Pharaons…

    Et de même dans les temps très anciens du Paléolithique Supérieur (Solutréens, Magdaléniens), l’esclavage n’était pratiqué qu’occasionnellement, notamment dans les échanges, lors de conflits locaux mais peu pour du travail forcé d’un grand nombre de personnes…

     

    C’est la raison pour laquelle ( cette réalité là, de l’esclavage, de la colonisation, de la domination des uns ou des autres ) il ne faut accorder crédit à ces rappeurs anti blancs très insolents, très violents, très injurieux et qui s’expriment dans un déni total de la réalité, ni accorder également le moindre crédit à tous ces « autres » (Russes, Chinois, peuples du Sud Global) qui  n’arrêtent pas de nous donner des leçons de morale, de nous accuser, de nous discréditer, de nous culpabiliser… Nous, les ressortissants des pays de l’Union Européenne !

     

    … Il y a aujourd’hui -c’est une réalité « plus ou moins occultée » (parce que cela « arrange » les bénéficiaires et participe à une vaste hypocrisie généralisée)… Une forme d’esclavage tout à fait nouvelle dont les victimes sont toutes ces populations vivant de par le monde très en dessous du seuil de pauvreté – 1 euro ou dollar par jour - (environ 2 milliards d’humains répartis principalement dans des pays sous développés tels que Haïti, Vénézuela, Colombie, Bolivie, Guatemala, Honduras, Madagascar, Bangladesh, et bien d’autres encore) qui, sachant lire et écrire et ayant acquis un minimum d’instruction (pour un tiers environ de ces 2 milliards) se voient proposés des emplois liés au développement de l’Intelligence Artificielle, de la collecte, du tri, du classement de milliards de données numérisées : ces gens travaillent 8h par jour ou plus avec des heures supplémentaires devant un ordinateur dans des conditions de travail extrêmement épuisantes de tâches répétitives, soit chez eux logés au plus sommaire, soit regroupés par centaines d’opérateurs dans d’immenses salles de travail ou hangars, payés entre 0,35 et 0,65 euro de l’heure (alors que les boîtes, « start-Up » et officines et entreprises spécialisées dans la vente de services, facturent leurs prestations 7, 8 euro de l’heure d’utilisation au consommateur Européen, Américain, Chinois…)

     

    Quand vous utilisez Copilote, Chat GPT, n’importe quel outil d’intelligence artificielle fonctionnant grâce à des centaines de milliards de données collectées enregistées qui sont analysées en un dizième de seconde avec des logarythmes, et que vous obtenez une réponse à tout ce que vous pouvez demander, dites vous bien que derrière tout ça, il y a des gens quelque part dans le monde qui travaillent dans des conditions effroyables, sont payés à peine au dessus de 2 euro par jour : c’est cela cette nouvelle forme d’esclavage 21ème siècle !

     

    Une nouvelle forme d’esclavage apparaissant aux observateurs que nous sommes en tant que consommateurs de produits et de services dans le monde occidentalisé, plus ou moins immergés dans une « culture de valeurs de civilisation »… Comme n’étant pas de cet esclavage réel que nous condamnons… Car en effet, une « théorie abonde » dans nos sociétés développées ; selon laquelle ces gens de pays très pauvres qui vivent pour la plupart d’entre eux dans une écrasante majorité avec un revenu de 1 ou 2 euro par jour ; lorsqu’ils peuvent accéder grâce à un minimum d’instruction et de scolarisation – lire et écrire – à ces emplois liés au développement de l’Intelligence Artificielle, de traitement de données numérisées enregistrées ; cela leur permet de « s’élever » - si l’on peut dire- « au dessus de conditions de vie, de grande misère et de précarité qui sont celles de leurs semblables dans le pays où ils vivent »… Ainsi accèdent-ils ces gens, grâce à des revenus atteignant jusqu’à 200 ou 300 euro par mois, à une « vie meilleure » (qu’ils n’auraient pas en ne gagnant que 30 à 60 euro par mois)…

     

    Ces emplois liés au développement de l’Intelligence Artificielle ont tous les mêmes caractéristiques et problématiques de fonctionnement : ce sont les donneurs d’ordre des entreprises et organismes gestionnaires, concepteurs et vendeurs de services de hautes technologies du numérique, de la robotique et de l’analyse de données par algorythmes ; qui envoient aux opérateurs des milliards d’images, de vidéos, de textes, de pages ou parties de documents, à traiter selon une procédure demandée dans tel ou tel but… Des images et des vidéos qui défilent durant des heures sous les yeux des opérateurs, et qu’il faut trier, annoter, regrouper, cibler, tout cela afin que les algorythmes puissent contribuer à l’élaboration d’une réponse appropriée, à n’importe quelle question posée…

    Imaginez l’épuisement au bout de 8 h de ce « travail » ! À tel point d’ailleurs, que les gens qui exercent ces emplois, ont tous entre 20 et 30 ans et ne tiennent ces emplois que cinq ans au maximum !

    Sans compter que, s’ils travaillent chez eux, ils doivent se procurer (acheter) leur ordinateur, et financer personnellemnt leur connexion internet ! (c’est la raison pour laquelle ces emplois sont surtout exercés en collectivité de travailleurs dans de vastes locaux aménagés, sous la direction d’un chef d’entreprise local et de ses contre-maîtres)…

     

     

  • Le 20 décembre jour anniversaire de l'abolition de l'esclavage à La Réunion

    20 decembre esclavage liberation 1Abolition esclavage la reunion 1

    ... Dans Le Quotidien de La Réunion, le vendredi 21 décembre 2018, en page "Fait du Jour", François Benito dans son article nous parle de cette identité réunionnaise qui s'est condensée dans un défilé, à Saint Denis, de représentants de toutes les communautés unies, mélangées et collaborant ensemble pour célébrer une liberté de tous... Une liberté qui en quelque sorte constitue un "modèle de vie sociale", le "modèle Réunionnais" à nul autre pareil...

    En effet sur ce territoire situé dans l'océan Indien, dont les autres terres les plus proches se trouvent l'une, Madagascar, à 800 km à l'ouest ; l'autre l'Ile Maurice à 230 km à l'est.. Alors que l'île de la Réunion est à plusieurs milliers de kilomètres de l'Inde, de l'Australie et de l'Asie et de l'Indonésie... Vivent ensemble depuis trois siècles des peuples venus d'une grande partie de la planète : des Européens dont des Français, des Indous, des Malgaches, des Comoriens, des Indonésiens, des peuples de divers pays africains, des Chinois...

    Cependant, ce "modèle réunionnais" à nul autre pareil dans le monde, est "plus complexe" que les apparences le laissent supposer "à priori" (selon une image du "bien vivre ensemble rire s'amuser faire la fête sur le front de mer dans la douceur des tropiques"... Certes réelle en grande partie cette image)...

    Il subsiste il faut dire "quelques tensions et revendications mémorielles"...

    Tout était réuni (défilés, mobilisation des associations, musique percussion en bambou, costumes et danses traditionnelles), pour donner surtout à cette célébration du 170 ème anniversaire du 20 décembre 1848 de l'abolition de l'esclavage, un côté humain, social, de partage, de convivialité, de joie de vivre ensemble entre amis et famille...

    C'est en quelque sorte dans ces défilés et manifestations, un regard vers l'histoire commune de l'île, de tout un peuple de diverses et lointaines origines, qui se porte et se projette aussi dans l'avenir...

    "Il faut mèt la main ensanm si on veut avancer" (parole créole entendue)...

    Cédric Boulland, dans son article sur la même page de ce journal Le Quotidien du 21 décembre, écrit "Reconnecter les habitants avec leur histoire", et "l'ambition n'est pas de ressasser le passé mais de faire comprendre à tous les Français que les grandes pages de notre histoire ont été construites aux Antilles et dans l'océan Indien".

    ... Cela dit, la "question de l'esclavage", 170 ans après son abolition, demeure toujours -mais d'une autre manière- actuelle et réelle, du fait des nouvelles dominations qui sont celles des lobbies de la finance et des marchés, d'autant plus que ces nouvelles dominations se construisent, se développent, gèrent le quotidien des gens et formatent les pensées, conditionnent les besoins, avec la technologie, le numérique, la robotique, la domotique ; avec les GAFA ( les entreprises les plus puissantes du monde de l'internet que sont Google, Apple, Amazon...)

     

  • Fly Emirates, Prada, Nike and Cie ...

    Vous ne me verrez jamais si vous me rencontrez, me reconnaissez dans la rue ou en un quelconque lieu public… Affublé, chaussé, coiffé… D'un maillot Fly Emirates sur le poitrail, D'une casquette New York sur le crâne, ou en cheveux vert fluo, ni en godaces Prada ou Nike aux pieds… Et de surcroît avec des lunettes de soleil grosses comme des soucoupes volantes rendant invisible mon regard ou relevées dans les cheveux…

    Cela dit, le maillot de foot des Bleus champions du Monde 2018, que des millions de Français ont acheté entre 80 et 140 euro, et « fièrement arboré »… a été produit en Thailande pour 3 euro… Et l'on s'étonne, l'on s'horrifie, que dans ce pays, la Thailande (et d'autres où la vie des gens est très difficile, très précaire) que des jeunes filles et hommes se prostituent pour pouvoir manger… Exploités d'ailleurs qu'ils sont, par des trafiquants et avec brutalité…

     

    Les très grandes marques de vêtements, sacs, chaussures et accessoires de luxe, qui ont boutiques sur les Champs Elysées à Paris, dans les avenues et quartiers chic des grandes villes, capitales Européennes, Asiatiques et Américaines… Mettent en vente des articles de plusieurs milliers d'euro pour certains (sacs, vestes, manteaux, etc.), dont la matière première de ces articles est travaillée dans des usines et ateliers de sous traitance dont les patrons de ces usines et ateliers emploient une main d'oeuvre d'immigrés clandestins (venus d'Afrique surtout) et affichent à l'entrée de leur établissement un « règlement » censé être conforme à la législation Européenne, droit des salariés, conditions d'hygiène et de sécurité etc. … De telle sorte que les agents de l'inspection du travail -qui sont de moins en moins nombreux il faut dire, pour cause de restrictions budgétaires- lorsqu'ils voient affiché « noir sur blanc » ces règlements de conformité bien spécifiés point par point, et après un entretien « de principe » avec le patron, repartent sans effectuer un « vrai contrôle » et surtout sans interroger les salariés sur leurs véritables conditions de travail… Un bon nombre de ces salariés d'ailleurs, ne sont employés qu'une quinzaine de jours et se retrouvent jetés à la rue sans même être payés pour le travail qu'ils ont fait ! … Quand ils ne sont pas « passés à tabac » par les vigiles du patron !

    Il est « assez significatif » que ces sites de production, d'usines et d'ateliers, soient souvent basés assez loin autant que possible des centres urbains, de sorte qu'il n'est pas aisé de s'y rendre et que de plus ces lieux sont loin d'être des « sites touristiques » ou des lieux d'habitat (pas de résidences, de maisons, autour)…

    Mais il n'y a pas QUE les grandes marques qui font produire ainsi, par sous traitance, puisque la plupart des autres marques (pour la consommation de masse) produisent ainsi, de même…

    Vingt-cinq millions de femmes, d'enfants et d'hommes sur cette planète, en 2018 (selon une statistique « officielle »), en majorité des migrants, des exclus, des « éclopés de la vie », des gens sans défense, socialement isolés, rejetés par leur famille, en situation de précarité et de fragilité vivent dans des conditions d'esclavage identiques à ce qu'était l'esclavage depuis avant l'antiquité Egyptienne, Romaine, Grecque…

     

  • L'esclavage aboli en 1848 est encore une réalité en France et dans le monde

    ... Emmanuel Macron peut bien se rendre au Panthéon (le 27 avril dernier) pour commémorer le décret d'abolition de l'esclavage signé il y a 170 ans (le 27 avril 1848)... Il n'en demeure pas moins qu'en France où l'on voit sur les frontons des mairies " Liberté Egalité Fraternité", l'esclavage existe bel et bien sous sa forme dure, celle qui existe depuis le début des sociétés humaines (Antiquité, premières civilisations Moyen Orient Afrique Asie, servage en Europe au moyen âge et Russie jusqu'au 19ème siècle)...

    L'esclavage étant la privation de liberté, le travail forcé sans rémunération, la négation de la personne humaine et de ses droits fondamentaux, la menace physique permanente, la contrainte...

    Environ 9000 personnes en France sont en situation d'esclavage (esclavage au sens défini ci dessus)... En 2018. Mais ce chiffre, de 9000, déjà effrayant, est sans doute loin de la réalité vraie...

    L'on estime à environ 25 millions le nombre de personnes en situation d'esclavage dans le monde en 2018.

    C'est bien la preuve, la réalité de l'esclavage en France et dans le monde, que la morale autant par l'écrit que par la parole, est une façade derrière laquelle on se donne "bonne conscience"...

    Parce que la morale en fait, c'est celle du dollar et de l'euro (pour prendre les 2 principales monnaies de la planète)...

     

     

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/esclavage-moderne-et-en-france