Articles de yugcib
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Grand Hôtel du Merdier
- Par guy sembic
- Le 08/11/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Le fait que des millions de personnes de par le monde, de toute génération, adoptent et se livrent à de mêmes comportements d’une vulgarité, d’une banalité aussi crasse que généralisée, de consommation, de loisirs, de lectures tout cela dans le culte de l’apparence, dans la médiocrité autant culturelle que relationnelle, dans un individualisme aussi exécrable qu’ostentatoire et revendicatif… Ne fait pas de ces comportements, de ce à quoi adhèrent des millions de personnes, des vertus, des modèles …
Le fait qu’elles partagent les mêmes erreurs, les mêmes croyances, ne fait pas de ces erreurs et de ces croyances, des vérités…
Et lorsqu’en face de ces comportements exécrables, de ces erreurs et de ces croyances qui font le monde que l’on connaît tel qu’il est, tel qu’il devient ; se lève un vent de colère, de révolte, de celui, de celle, de ceux qui n’adhèrent pas et subissent… Toujours se lève aussi toute la hargne d’une majorité outrée d’être conspuée…
Et quand « Dieu s’en mêle » c’est encore pire, le « Grand Hôtel du Merdier » !
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J'irai jamais ...
- Par guy sembic
- Le 07/11/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Aux États Unis d’Amérique de Donald Trump, et ne verrai donc pas en « voyage Touropérator » et encore moins en « voyage par mes propres moyens », le Grand Ouest Américain et son Grand Canyon et ses paysages de western, les grandes plaines à perte de vue entre les Appalaches et les Rocheuses, je n’arpenterai pas les rues, les avenues et les quartiers « emblématiques » de New York City, en touriste lambda avec une casquette sur la tête…
Personne, absolument personne – puisque « là bas » de l’autre côté de l’Atlantique je ne connais personne- ne m’invitera chez lui ni ne m’attend, ne sachant même pas d’ailleurs que j’existe… De toute façon, aux USA la moindre chambre d’hôtel pour une nuit sans petit déjeûner doit coûter plus de 100 dollars…
L’Amérique de Trump ne me fait pas rêver, je ne serai donc jamais un touriste débarquant à l’aéroport JF Kennedy devant passer par je ne sais combien de portails électroniques de reconnaissance faciale (et plus que faciale il faut dire), et devant remplir un formulaire de 10 pages…
Et, outre ma désaffection totale et absolue pour l’Amérique de Donald Trump, le samedi soir où sur France 5 dans « Échappées Belles » il sera question d’un reportage dans le Wyoming ou le Montana, avec le folklore des gens du coin en fête conviviale repas populaire et concours rodéo – tous des gens qui vont à l’église le dimanche et qui font la prière avant chaque repas- eh bien ce soir là je ferai l’impasse totale de « Échappées Belles » !
C’est que la « culture Trump Américain lambda moyen qui peine à situer la France sur une carte et se tape des bières au saloon du coin en discutant de tout et de n’importe quoi avec ses potes (la revue de tous les potins mis à la sauce de chacun) … Cette « culture » là c’est pas la mienne !
Et leur « dieu partout » il me gonfle !
Le seul endroit des États Unis d’Amérique, cependant, qui pourrait encore me faire rêver et, peut-être m’inciterait à m’y rendre en voyage, serait la Californie et Los Angelès, car cette partie des USA n’est pas « l’Amérique de Trump » - mais plutôt celle de ce que seront les JO de 2028 à Los Angelès et qui d’une certaine manière (différente certes) « ressemblera » à ce qu’ont été les JO de Paris en 2024…
Cela dit, n’ayant aucun parent fût-ce un cousin éloigné, aucun ami, personne pour m’accueillir à l’aéroport de Los Angelès… Et débarquant avec une valise ou un sac à dos, sans avoir préparé ou organisé à l’avance mon séjour, il ne me resterait plus qu’à héler un taxi – entre 50 et 100 dollars la course – et me faire conduire – pour la première nuit- à la connaissance du chauffeur de taxi, dans un hôtel « bon marché » à disons 150 dollars la nuit sans petit déjeûner…
Après, dès le lendemain, avec l’option internet 4G ou 5G Europe et USA 200 Go mois ; je regarde ma liste d’« amis » sur Facebook, et « miracle » je tombe sur un « ami un peu déjanté sur les bords » qui demeure à Los Angelès, et avec lequel j’échange de temps à autre ; et je lui envoie par Messenger « peux-tu m’héberger » ? (rire)…
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Passé 75 ans
- Par guy sembic
- Le 06/11/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Est-ce que, passé 75 ans, c’est être très limité et « défaitiste » et donc regrettable, est-ce que c’est une « vision rétrécie » à plus de 75 ans, question projets et activités dans un avenir proche ou peu lointain (2 ou 3 ans par exemple) de ne plus rêver de se rendre en Terre de Feu, en Nouvelle Zélande « par ses propres moyens » - et donc pas en « Touropérator » séjour trajet tout compris, c’est- à dire selon ce qui a pu être envisagé « quelques années plus tôt quand on avait seulement 65 ans », avec un billet d’avion Aller Retour en « vol sec », location d’un camping-car à l’aéroport d’Auckland en Nouvelle Zélande ou à Ushuaïa en Argentine, et de crapuhuter par étapes durant un mois… Ce qui « eût coûté » (ou coûterait) bien plus que le prix de 2 vélos électriques de « moyenne gamme » - un pour monsieur, un pour madame…
C’est que, passé 75 ans, le vélo électrique – autant que possible « pas trop bas de gamme », c’est disons « une option » peut-être plus « facilement envisageable » que de « se prendre la tête pendant 6 mois pour organiser un voyage par ses propres moyens en Terre de Feu ou en Nouvelle Zélande !
D’une manière générale, passé 75 ans, est-ce que c’est « très limité » ou « très restrictif » de ne plus avoir en perspective de projets difficiles à réaliser qui nécessitent de devoir « se prendre beaucoup la tête » pour finaliser ces projets nécéssitant une somme d’énergie, de détermination, de volonté, d’effort ? Et qui exigent de devoir souvent se déplacer loin, de se soummetre à des procédures complexes et contraignantes (souvent d’ailleurs absurdes) dans un monde hyper numérisé formaté réglementé internétisé d’une complexité sans cesse accrue ?
C’est que de nos jours (et de plus en plus d’une année à l’autre), rouler, stationner en bagnole en grande ville , prendre le train ou l’avion sur un long trajet avec des passages de frontières, réserver pour ceci pour cela, ça devient très « galère » ( de quoi s’énerver, partir en courant, abandonner, ou se révolter )… Et en plus quand il faut se heurter et subir l’agressivité, le mépris, la condescendance de gens peu disposés à te venir en aide… ça rend la galère encore plus insupportable (et l’on ne rêve plus alors que de l’éviter cette galère qui te pourrit la vie et ne t’apporte rien, rien de rien en ce sens que ça te grandit pas, ça te rend pas plus fort ! Au contraire ça te casse !)
Résultat : le jour (chaque jour qui passe) où il n’y a pas un train, un avion à prendre, à aller dans une grande ville en bagnole, à se prendre la tête pour une réservation, pour suivre une procédure complexe, pour « batailler »… Juste à prendre son vélo pour une virée de 40 bornes dans la nature, ou lire un bon bouquin, ne pas être emmerdé par quoi que ce soit qui te pourrit la vie, c’est un jour heureux !
Conclusion qui s’impose : ce monde numérisé, hyper règlementé, de procédures complexes, de contraintes, d’obligations, où il faut savoir faire, maîtriser, réagir très vite… N’est pas fait pour les « vieux »… Ni d’ailleurs pour les malhabiles de 25, 30, 40 ans…
D’autant plus que les « ceu’s zé celles qui savent faire », te « snobent », te méprisent, te prennent pour un demeuré (et te le font savoir à leur manière et dans une agressivité manifeste ! Et t’éliminent de leurs relations )!
Et c’est pour ça que, quand leur toiture s’envole ou que leur bagnole est écrabouillée sous un arbre qui tombe, dans une tempête, je ne les plains pas ces enfoirés !
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Jeune de 15 ans tué à Poitiers
- Par guy sembic
- Le 06/11/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… À propos de ce jeune de 15 ans tué d’une balle dans la tête, dernièrement, à Poitiers… Que faisait-il à 11h du soir, dehors ?
Bon sang ! À chaque meurtre par fusillade dans la rue, c’est toujours selon « certains » (toujours les mêmes) : « un pauvre jeune sans histoires qui ne fait de mal à personne » !
Et des bouquets de fleurs, des bougies et des nounours à l’endroit où est tombé le jeune !
Et, lorsqu’il est question dans les conversations, de « ce monde que nous allons laisser à nos jeunes »… Qu’en font-ils de ce monde, à 15 ans, eux-mêmes, certains d’entre eux, de ces jeunes « pas forcément les moins favorisés » ?
Nous les « vieux », bon c’est vrai – en partie vrai- on l’a « salopé » ce monde… Mais « tout salopé que l’on l’a fait », certains de nos jeunes s’y vautrent dedans et le salopent encore davantage !
La shoote, la résalsociassocratie, la smartphonite, le verbe désorthographié dégrammairisé, la pensée et la réflexion en déshérence, le résultat sans l’effort, tout par l’IA, par les applis… Haribo, les drinks, le rapp, la zizique battement cœur de pieuvre, les bagnoles, les thrillers, l’horoscope, le Bac qui ne vaut pas même le certif le plus cool -tout le monde est reçu - les facs qui font des chomdus, des revenus qui ne sont plus ceux du travail, se lever à 11 plomb » du mat, on ne vote plus…
Alors quand on prend à 15 ans une balle dans la tête à 11h du soir quand c’est pas à 3 plomb’ du mat, dans un endroit « mal famé », ça fait une vie qui mettra pas quarante ou cinquante ans pour se briser menu jusqu’au trou en passant par l’asile ou l’ehpad !
Et l’extrême droite qui veut négocier tout ça ! L’extrême gauche qui parle de liberté à gogo de rien d’interdit de tout permis ! Les Intellos qui s’en mêlent et arrêtent pas de faire des bouquins, les Médias qui chauffent et épicent la sauce, les gouvernements qui font des lois et encore des lois et des quirielles à rallonge d’amendements et de réamendements … Tout ce merdier qui remplit les poches des ultra riches, des lobbys, des consortiums et de leurs actionnaires…
Est-ce qu’y a du rapp pour dire tout ça ? Non le rapp c’est du racisme anti blanc, de l’anti juif, de la France c’est de la merde et autres provocs ultra violentes, de l’anarchisme crachat !
Et tout ça sur fond toute l’année, de carnaval, de pâképapikpak, d’ascension des as qu’vont en Sion la sauce-y-était- de cons qu’sont en Sion la nouvelle Jérusalemn de la société de consommation mondialisée, de pentecôte, de fêtes des mères des pères des grand-papys des grand-mamies et pourquoi pas tant qu’on y est du lapinou ; du 14 juillet (y paraît qu’y a plus à l’Elysée la sauterie des huppés), du 15 août, de la Toussaint, du Black Friday, de l’Avîn’t, de Noël du jour de l’an… Avec à chaque fois les soldes les promos…
Non, le rapp il dénonce pas tout ça ou s’il en cause il le rend tout drôle tout marrant tout caricaturant – et il en profite ça remplit ses poches ça fait des vedettes !
La shoote, la shoote, toujours plus de shoote et de la dure, pour lessiver tout ça ! La shoote en bandes armées qui se livrent à des guerres à mort, un Français sur cinq accro de canabis, de cocaïne et on se fait dealer pour se shooter à gogo, et dealer à 13 ans ou même à 10, ça rapporte cent euro par jour donc à quoi ça sert d’aller à l’école et d’apprendre un boulot si on peut gagner en vendant de la shoote plus qu’en bossant ? D’autant plus qu’il y a plus besoin de savoir lire et écrire pour smartphoner résalsocier !
Poète, écrivain, penseur, témoin de ton temps, tout ça oui si t’es tout ça, et que tu cherches à le faire savoir pour partager, transmettre… Même rappeur si on peut dire… mais rappeur poète écrivain chanteur causeur… Ah mon pote, mon pauvre, t’as aucune chance dans ce monde où on vit, dans l’Amérique de Trump, la France de je sais plus qui et quoi, la narcotrafico mafiosa tout-tout archi tout illicite qui domine le Marché, les milliardaires la bagnole ilectrouque, les casinos, les parcs de jeux, les centres commerciaux, les dictatures, les autocraties, les religions Dieu ou Allah partout, les évangiles, les charias et les morales avec les bien-pensances ; les dinosautres c’est du pipeau, c’est dieu qu’a créé l’monde et toutes les sorcelleries, tous les obscurantismes, gri-gris amulettes and Cie, les pèrnohaux et nounours GIFI made in china… Et j’en passe de quoi faire des vide greniers grands comme cinquante cirques ! T’as aucune chance, mon pote, de faire le moindre carton que ce soit, c’est toi le carton sur lequel on tire !
Et à présent, en ce jour 6 novembre 2024 et pour les années à venir : l’Amérique de Trump qui tire le monde vers le bas !
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Mercredi 6 novembre 2024
- Par guy sembic
- Le 06/11/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Ça y est ! Notre Emmanuel devra donc féliciter Donald Trump avant de lui serrer la main à la prochaine rencontre au sommet entre grandes puissances !
Une dure réalité s’impose dès aujourd’hui mercredi 6 novembre 2024 et pour les années à venir :
L’Amérique de Trump tire le monde vers le bas !
Vers le bas c’est à dire la médiocrité culturelle et relationnelle, tout ce qui fait de notre occidentalisme un monde décadant…
Ce n’est pas une surprise d’apprendre que les artistes, que les intellectuels, aux USA, ont quasiment tous voté pour Kamala Harris et pour le parti démocrate !
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Mardi 5 novembre 2024
- Par guy sembic
- Le 05/11/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Avec le décalage horaire – sur la base de l’heure GMT qui est en fait l’heure universelle ou « solaire » (naturelle), à New York quand il sera midi à Paris (12h GMT) les horloges New-Yorkaises indiqueront 6h GMT… Mais à Paris avec « l’heure d’hiver » qui est GMT+1, c’est à dire 13h à midi, à New York il sera 7h (GMT+1) heure de Paris…
Et à San Fransisco ou à Los Angelès, à 13h heure de Paris à Paris il sera 4h de la nuit heure de Paris GMT+1…
Les bureaux de vote pour l’élection américaine pour les gens qui votent avec des listes papier, ouvriront à New York à 8h GMT soit pour nous Français 9h, puisqu’en Amérique l’heure officielle c’est l’heure GMT c’est à dire ni GMT+1 heure d’hiver en France, ni GMT+2 heure d’été en France…
Avec les six heures de décalage cela donne à Paris 15h pour l’ouverture des bureaux de vote à New York.
Mettons que les bureaux de vote ferment à 19h heure en Amérique (à New York) soit 1h du matin (le 6 novembre) heure de France… Et en conséquence, à Los Angelès et à San Fransisco, 4h du matin le 6 novembre heure de France…
Donc nous ne saurons rien de décisif (ou d’à peu près décisif), de l’élection américaine du 5 novembre 2024 Harris-Trump, avant 5h du matin, sinon 6h ou 7h… Le 6 novembre…
Cela dit, l’image de la famille américaine (étasunienne) « modèle » ou « faisant référence » (celle que l’on voit, évoquée, dans les grands succès hollywoodiens de cinéma à grand spectacle « mythiques ») : famille chrétienne, qui prie à table à chaque repas, qui va dans les églises le dimanche, qui envoie ses enfants dans les « bonnes écoles » exigeant pour les parents de gros sacrifices financiers… Cette image là me gêne… Parce qu’elle renvoie à chaque élection à un vote pour le candidat républicain, conservateur, pour Dieu/pour l’Amérique…
Aux USA « on met Dieu partout » et dans les tribunaux on fait jurer sur la Bible… Et toutes ces confessions, ces églises baptistes, méthodistes, évangélistes, toutes fréquentées le dimanche par autant de gens, de familles… Sans compter la « vie associative sur fond de religion » qui « soude la communauté des citoyens » localement… « Ça ne fait aucunement mon admiration loin s’en faut ! »
L’Américaine qui « m’interpelle » et à laquelle j’adhère « culturellement et idéologiquement et de mode de vie, ça serait plutôt celle de Californie (plutôt que celle du Wyoming ou du Montana des cow boys, des rodéos et des festibeuveries communautaires) ; celle des artsites, des « déjantés » (non violents), des écrivains, des musiciens de « musique qui zombe », des intellectuels « proches du commun des mortels », de l’ouverture d’esprit, de l’accueil, de l’intelligence dans la relation humaine, de la créativité, de l’imaginaire, de la solidarité, de la liberté… Enfin tout cela faisant défaut dans l’Amérique de Trump et de ses prédécesseurs républicains conservateurs genre « pour Dieu/pour l’Amérique »…
Cela dit, encore, chez les Démocrates, Dieu il est là aussi, peut-être pas de la même façon, mais il est bel et bien là !
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Apprendre le Mandarin à plus de 75 ans ?
- Par guy sembic
- Le 03/11/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Quel intérêt peut-on trouver, âgé de plus de 75 ans, à l’apprentissage de langues telles que l’Arabe, le Russe, l’Hébreu, le Chinois ?
Déjà, à plus de 75 ans on est quelque peu « dur de la feuille » question comprendre ce qu’on te raconte, ce qui est très gênant pour l’oralité dans une langue qui n’est pas la sienne, vu que déjà pour la sienne on a du mal à suivre une conversation…
Lire dans le texte de la langue en question, par passion pour la littérature… Peut-être… Car au moins on peut apprendre à lire de l’Arabe, de l’Hébreu, du Russe, du Chinois – ce ne sont pas les « outils » ou les méthodes (sur internet) qui manquent, loin s’en faut ! (Quant à parler et comprendre de l’Arabe, du Chinois, du Russe, de l’Hébreu, ça c’est « une toute autre affaire »!)…
Si, un intérêt oui, j’en vois tout de même un :
Ça te fait travailler cérébralement, surtout pour t’entretenir la mémoire, ce qui est « bon » si l’on peut dire, pour éviter l’atteinte de la maladie d’Alzeihmer… Quoique… On a vu des gens très calés, très intellectuels, des écrivains, des scientifiques, ayant été atteints d’Alzeihmer… Donc entretenir sa capacité de mémoriser, continuer à se cultiver, ça garantit pas forcément contre Alzeihmer…
Mais… Tout de même… Apprendre l’Arabe, l’Hébreu, le Russe, le Chinois… À plus de 75 ans, pour ce que ça apporte cérébralement parlant… C’est « un peu fort de café » on va dire ! Du fait qu’en faisant tout simplement des « mots fléchés » - niveau 3/4 mettons – et qu’en entretenant sa capacité de réflexion sur des sujets d’actualité, on s’entretient cérébralement tout autant…
Autre intérêt (probable) : si tu as un fils ou une fille qui vit et travaille en Chine, par exemple, et que pour tes « vieux jours » tu envisages de te fixer auprès de ton fils ou de ta fille qui ne reviendra jamais en France, alors là, apprendre le Chinois oui, ça peut être utile pour toi en Chine dans ta vie de vieux retraité au quotidien dans un environnement qui t’est étranger… Ne serait-ce que pour te rendre dans des toilettes publiques ou savoir le nom des produits alimentaires sur les marchés…
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La question du jour (et la réponse) dimanche 3 novembre 2024
- Par guy sembic
- Le 03/11/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Comment fait l’illettré(e) ou plus généralement celui ou celle qui ne maîtrise pas le langage écrit – et encore moins l’orthographe et la grammaire – pour sa « story » sur Facebook, pour sa page Instagram ? Comment fait-il pour accompagner la photo ou la vidéo du genre « le scoop du jour » de ne serait-ce que quelques mots ? Comment fait-il, encore, pour saisir, pour déchiffrer, ce qu’a exprimé son copain ou sa copine sur son Instagram, pour suivre dans le fil d’actualité de Facebook ou d’Instagram, les « posts » de ses « followers » et autres intervenants ?
La réponse est aussi simple qu’évidente :
Il, elle se sert du bouton – de la touche ou de la petite icône- « reconnaissance vocale » de telle sorte que, au lieu d’écrire, de rédiger – ce dont il est incapable- il « cause », il « jacte », il « éructe »… Et l’Intelligence Artificielle par laquelle fonctionne la reconnaissance vocale, « retraduit » en mots écrits… Et de même, réciproquement, lorsqu’il veut « lire » ce que l’autre a écrit, il utilise le bouton ou la touche « reconnaissance vocale » qui lui retraduit en voix ce que l’autre a exprimé…
Cela dit, encore, du fait que les URL ne peuvent s’écrire qu’en Anglais – selon le formatage et le principe universel mondialisé de saisie des caractères et signes – alors comment fait un Chinois, un Arabe, un Russe, un Hébreu, pour saisir (écrire) une URL ? (cela ne peut se faire qu’avec la reconnaissance vocale qui, elle, retraduit)…
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Les Télés ne montrent que ce qui est montrable
- Par guy sembic
- Le 03/11/2024
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… Dans des émissions Télé « Des trains pas comme les autres », « Échappées belles », « Retour de terre inconnue », l’on ne voit jamais dans :
-« Des trains pas comme les autres », des voyageurs accueillants, sympathiques et conviviaux en compagnie de Philippe Gougler attendant sur le quai d’une gare d’un village Nord Coréen, l’arrivée d’un train…
- « Échappées belles », une halte de Sophie Jovilard ou de Jérôme Pitorin dans un village Taliban, accueilli, Sophie ou Jérôme, par une famille le père en turban et la mère en hijab et leurs deux fillettes illettrées…
- « Retour de terre inconnue », Raphaël de Casabianca relatant son « émouvant séjour » dans un village reculé de montagne proche de la frontière Chinoise en Corée du Nord…
… Cela dit, dans une émission « d’un tout autre genre » à savoir « Le Grand Échiquier » de France 2 du 31 octobre 2024, où il était question de la « mise à l’honneur » des cultures et des traditions dans les départements d’Outre Mer… Bon, pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion, « je veux bien, j’y crois – sauf le Vaudou et autres sorcelleries qui sont de « l’obscurantisme absolu totalement indigne de figurer dans une émission « culturelle et éclectique » … Mais pour Mayotte, à part les femmes mahoraises qui se peinturlurent et se poudrent le visage, je ne vois guère de « culture et de tradition » !
De toute manière – confidence pour confidence – les rythmes endiablés, le genre musique créole tam tam badaboum gesticulation, ya ya yé yé tou ma coumba « ça m’émeut pas du tout » (je suis totalement hermétique et insensible à ce genre de musique)…
Il serait « curieux » - sinon « significatif dans une certaine mesure » d’établir – sur études – un « profil » de téléspectateurs assidus à tel genre d’émission Télé… The Voice, Staracadémy, séries policières, variétés, Kamelott, Koh Lanta, et « plus culturel et plus éclectique si l’on veut » : Échappées belles, Des trains pas comme les autres, Des racines et des Ailes…
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Désintérêt pour la campagne électorale aux USA
- Par guy sembic
- Le 02/11/2024
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… C’est avec un « désintérêt manifeste et quasi total » que j’ai « non suivi » la campagne électorale aux USA entre la démocrate Harris et le républicain Trump…
Ayant « intégré » si je puis dire, « résigné », la victoire très probable de Donald Trump.
Tout comme je suis « résigné » à voir en France en 2027, Marine le Pen (ou son remplaçant éventuel) élue Président de la République avec cette fois en 2027, une majorité assurée au Parlement, de députés du Rassemblement National…
Que faire, que être, que dire, qu’exprimer, argumenter de quoi, en face du « profil d’électeur » qui est celui du « citoyen américain lambda » ? Ce « profil d’électeur » ne le retrouve-t-on pas aussi, dans tous les pays – dont la France – où existe le droit de vote avec le suffrage universel ?
Voter (pouvoir voter) implique – ou « devrait impliquer » de la part du « citoyen lambda » qu’il soit Américain, Français, Gananéen, Turc, Russe, Chinois, Indonésien, Malgache, Haïtien, Marocain, Egyptien, Irakien, Iranien… « un minimum acquis de culture politique et citoyenne assortie d’une capacité de réflexion et d’une connaissance de l’actualité du monde, de ce qui se passe dans son pays »… Ce qui, tout cela est loin d’être le cas…
En fait – et de fait- ce « minimum de culture politique et citoyenne » est « orienté » ou « orchestré » par les puissances médiatiques, par les télés et les réseaux sociaux, au service d’un « ordre dominant d’opinion publique associé à une tendance générale des représentants de l’ordre dominant à adhérer implicitement aux « thèses » qui circulent et « alimentent » l’opinion publique.
Quant à la « capacité de réflexion » et à la « connaissance de l’actualité du monde et de ce qui se passe dans son pays », du « citoyen lambda », elle se « résume » par exemple dans un bourg du Texas, du Michigan ou de l’Indiana, à être assis un pack de bière à ses pieds sur le rebord d’une plateforme de citerne, coiffé d’une casquette Trump le plus souvent…
Et en France, se « résume » à « c’est tous des pourris alors autant essayer ce qu’on n’a pas encore essayé assis devant sa télé un plateau repas sur ses genoux et le même pack de bière à côté que le mec du Michigan ou du Texas… Voilà pour simplifier ou caricaturer si l’on veut – mais c’est « un peu ça « quand même !
Alors, on fait des Trump, des Poutine, des Erdogan, des Kim-Jung-Un, des Xi-Jinping, des « tout ce que l’on voit au pouvoir » en Afrique, en Amérique du Sud, dans les pays Asiatiques – et dans les pays de l’Union Européenne il faut dire aussi…
En somme « Trump » ça chatouille non seulement l’électeur lambda américain, mais aussi le Russe lambda, l’Africain lambda – en fait plus, largement plus de la moitié de la planète « acquise à l’occidentalisme uniquement à cause de ce que procure en bienfaits matériels et de consommation et de mode de vie cet occidentalisme « pourfendu honni et critiqué » par des Poutine, des Xi-Jinping, des Kim-Jung-Un, des Islamistes… Qui vivent eux et avec leurs séides et leurs nervis, dans des palais, des forteresses, des camps retranchés… Et avec toute la technologie High Tech issue de la Silicon Valley et des officines de Shangaï à leur service…
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Des priorités dans nos vies, à réorienter
- Par guy sembic
- Le 01/11/2024
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… Environ le tiers de la population française réside dans des agglomérations (dont quelques grandes villes) où coulent des rivières, dans des vallées, des plaines inondables ; ou encore dans des régions de montagne le long de pentes et à proximité de cours d’eau, ou le long de côtes battues et malmenées par les tempêtes (tout le littoral atlantique)… Soit quelque vingt millions de personnes, propriétaires ou locataires, exposées aux catastrophes naturelles que sont les inondations et les effondrements de terrain…
Et à cela s’ajoute les régions boisées et donc le risque d’incendies, et encore, là où il n’y a pas de risque d’inondation – lieux situés en hauteur - où peuvent survenir orages violents avec grêle, tornades, tempêtes…
Autrement dit c’est la quasi totalité de la population qui est menacée par des catastrophes climatiques… Et chacun de nous, où qu’il demeure, pouvant voir sa maison, du jour au lendemain, inhabitable…
« À la limite » peut-on dire, ce sont les gens qui vivent dans des immeubles au dessus du premier étage, en ville, qui seraient les moins menacés…
Il y a bien là de quoi revoir et réorienter nos priorités dans nos vies, notamment celle de ces priorités étant d’entretenir un patrimoine immobilier… Mais aussi entre autres priorités, de posséder une voiture cossue, de remplir son caddie à Leclerc, Intermarché ou Carrefour, de produits dont on n’a pas un besoin urgent…
Alors… Les salons de l’habitat- ou de l’auto, ou du meuble- les agences immobilières, les dernières nouveautés technologiques de la domotique, les beaux et imposants portails d’accès à sa propriété, les piscines pour ses enfants, ses proches, ses amis que l’on reçoit, ces cuisines intégrées de conception 21ème siècle et équipées d’appareils électro ménagers dernier cri, ces vérandas aménagées en salons… Tout cela « laisse rêveur » en face de sa télé où l’on voit au JT de 20h, un soir d’octobre, des dizaines de bagnoles enchevêtrées les unes dans les autres, entraînées par des torrents de boue et d’eau tourbillonnante ! Et de grandes surfaces commerciales envahies d’un mètre d’eau et de boue, tous les rayons abattus – le nounours de GIFI cul en l’air dans la flotte au milieu de « halloweeneries » et de « noëlleries »…
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Agressivité ambiante et actuelle
- Par guy sembic
- Le 31/10/2024
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… Une grande partie de toute l’agressivité dans ses manifestations quotidiennes, de toutes les violences dans les comportements individuels ou collectifs, des mouvements de colère, des incivilités et des dégradations délibérées…
Une grande partie, donc, de toute cette agressivité ambiante et généralisée dans notre pays la France – et ailleurs – vient de ce que les gens sont maltraités, mal servis, méprisés, abusés, trompés, spoliés ; vient de ce que leurs droits sont bafoués, et que leurs souffrances, que leurs misères, que la précarité dans laquelle ils « galèrent » ne sont pas pris en compte…
Alors à force de souffrance, d’être mal servis, d’être malmenés, ils « le font savoir » avec les moyens dont ils disposent, l’un de ces moyens étant l’expression- les propos qu’ils tiennent- sur les réseaux sociaux, dans la rue, en public, en face des autorités, et, entre autres moyens à leur disposition, des manifestations de colère collective assorties de dégradations, de violences…
Si vous observez bien ce qui se passe autour de vous là où vous vivez, vous ne pouvez que constater la différence qu’il y a, en matière d’agressivité ambiante au quotidien, entre d’un côté des millions de gens « du commun » qui subissent et « galèrent » ; et d’un autre côté, les privilégiés (intellectuellement et financièrement) qui eux, ont entre eux un tout autre rapport de relation et soit dit en passant, craignent les débordements, les violences dont ils s’éloignent, déplorent les incivilités, les propos, les comportements qui les choquent…
La différence est manifeste…
À défaut de pouvoir investir et abattre des forteresses car à cette fin il faut une organisation, des moyens, une coordination et une adhésion du plus grand nombre possible – tout ce qu’il n’ y a pas du côté des millions de gens « du commun » qui galèrent, qui souffrent, qui sont malmenés, mal servis, méprisés, et parce que souvent trop individuellement isolés ou dispersés- ; l’on jette des cailloux, des pavés, on casse du matériel, on violente çà et là, on s’en prend à des représentants de diverses autorités…
Car les « forteresses » de nos jours ne sont plus celles des châteaux et des seigneurs comme au Moyen Age, ni celles des « deux-cents familles » de grands propriétaires d’industries du 19ème siècle… Les « forteresses » sont des entités faites de personnages dont on ne sait pas le nom ni les liens qu’ils ont entre eux ; les « forteresses » sont des multinationales, des consortiums, de puissants lobbys et des assemblées d’actionnaires, des directions avec à leur tête un président directeur général et ses associés – qui d’ailleurs changent et sont remplacés par d’autres… Et « tout ce monde là » quand il part en vacances, il ne va pas là où va le « commun des mortels »…
Eh bien je vous le dis tout net : l’agressivité ambiante au quotidien, celle de millions de gens « du commun des mortels » qui souffrent, galèrent, subissent, sont mal servis, malmenés, je ne la condamne pas !
Et, par exemple, une entreprise qui se fout de sa clientèle en n’assurant pas ou très mal son service après vente, dont la priorité est le bénéfice réalisé en vendant et intallant du matériel soit disant performant et innovant… Si cette entreprise coule ou si elle devait faire l’objet d’une vindicte populaire, ou encore si une inondation, un incendie, devait la détruire… Je ne compatis absolument pas ! Ce que je ne puis faire personnellement autrement que par des propos, eh bien le ciel le vent la flotte et la foule en furie le fera bien mieux que par ma seule colère !
… Autrement dit – et je le dis- des catastrophes naturelles dévastatrices, qui certes, affectent du « pauvre monde » mais aussi et surtout « bousculent et mettent à mal toute la chienlit mondialiste consumériste avec quelques privilégiés, dirigeants d’entreprises et de commerces et d’industries dont la priorité est le profit au détriment du service à la clientelle ; eh bien ces catastrophes climatiques, qu’elles se multiplient, de plus en plus violentes et qu’elles écrabouillent la chienlit mondialiste, tout le « système », tout l’ordre scélérat et absurde de ce monde en décomposition économique et sociale !
Ce que toutes les colères du peuple et des gens qui souffrent ne peuvent éradiquer,abattre, détruire soit la toute puissance dominante de quelques uns ; la nature (notre planète blessée, maltraitée) dans son extrême violence réactive le fera !
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Les cimetières
- Par guy sembic
- Le 30/10/2024
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… Toutes les vies sont différentes les unes des autres…
Et toutes les vies finissent en ces mêmes lieux que sont les cimetières…
Les vies humaines…
Et en ces mêmes lieux que sont les cimetières, les vies n’existent plus qu’en inscriptions de noms et de dates, du moins pour beaucoup d’entre elles…
… Tous ces gens dans les cimetières, qui furent tous des vivants, ont vécu pour bon nombre d’entre eux dans de belles maisons que durant toute leur vie ils ont arrangées, embellies, agrandies…
Là où à présent ils « demeurent »…
Je ne trouve pas cela « très enthousiasmant » !
Certes, il faut le reconnaître, c’est bien mieux de vivre dans un logement, dans un décor agréable, aménagé en fonction de ses préférences, de ses besoins…
Si, sans n’être « QUE ça », la vie c’est « beaucoup ça » : une belle maison bien équipée intérieurement… Et « tout ce qui va avec » à savoir une bagnole cossue, des placements financiers, une « position sociale » en tant qu’actif ou retraité… Et -peut-être- « avoir écrit un bouquin »… Ou encore « avoir eu une longue liste d’amis sur Facebook ou sur Instagram »…
Pour finir par se retrouver – en passant par la case « EHPAD » - sous une pierre tombale, avec sa photo dessus et des chrysanthèmes à la Toussaint…
C’est pas « très enthousiasmant » dis-je, comme « programme » !
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À défaut d'œuvres majeures en Histoire et en Littérature, de très bons ouvrages
- Par guy sembic
- Le 30/10/2024
- 0 commentaire
… C’est tout ce que l’on sait des autres pour avoir été le témoin des paroles qu’ils ont dites, de leurs agisemments et comportements ; et c’est aussi tout ce que l’on croit savoir des autres, pour l’avoir imaginé et qui peut être réel… Qui masque en partie ou rend si difficile et si incertain la connaissance profonde et au plus juste des autres…
Et c’est avec ce qui est su des autres, et avec ce qui est imaginé des autres, que les écrivains, les auteurs d’ouvrages, font des romans, des récits, des livres…
Et en ce sens, il n’y a pas, en littérature, d’œuvre majeure, puisque la connaissance profonde et au plus juste des autres, notamment des personnes évoquées dans le roman ou le récit, demeure une connaissance dépendante de ce que l’on sait et de ce que l’on imagine…
Il en est de même pour l’Histoire écrite, produite, par les historiens pouvant être des spécialistes de telle époque : c’est tout ce que l’on sait du passé et du présent, des événements qui se sont produits, tel que cela a été révélé dans la recherche et dans le travail, et uniquement ce savoir là, partiel et donc incomplet, qui fait l’Histoire que l’on lit, dont on tire films et documentaires…
Il n’y a donc pas, en Histoire comme en littérature, d’œuvre majeure, mais seulement de très bons ouvrages…
De toute manière, de ce que les autres sont et font, il faut en être le témoin vivant, ainsi que de ce qui se passe dans le présent que nous pouvons observer… Nous ne sommes pas témoin de ce que pouvait vivre au quotidien, un paysan du 13ème siècle dans le Limousin ou le Berry… Nous ne sommes pas témoins de ce que nous ne voyons pas… (Des imaginatifs, oui, encore que pour imaginer il faut bien imaginer à partir de quelque chose que l’on sait ou que l’on croit savoir)…
En tant que témoin vivant que nous sommes, qui peut raconter, on a tous chacun de nous dans l’oreille, qui résonne, un « son de cloche »… Alors, ce qui bruit dans la terre de nos jardins…
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À défaut d'œuvres majeures en Histoire et en Littérature, de très bons ouvrages
- Par guy sembic
- Le 30/10/2024
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… C’est tout ce que l’on sait des autres pour avoir été le témoin des paroles qu’ils ont dites, de leurs agisemments et comportements ; et c’est aussi tout ce que l’on croit savoir des autres, pour l’avoir imaginé et qui peut être réel… Qui masque en partie ou rend si difficile et si incertain la connaissance profonde et au plus juste des autres…
Et c’est avec ce qui est su des autres, et avec ce qui est imaginé des autres, que les écrivains, les auteurs d’ouvrages, font des romans, des récits, des livres…
Et en ce sens, il n’y a pas, en littérature, d’œuvre majeure, puisque la connaissance profonde et au plus juste des autres, notamment des personnes évoquées dans le roman ou le récit, demeure une connaissance dépendante de ce que l’on sait et de ce que l’on imagine…
Il en est de même pour l’Histoire écrite, produite, par les historiens pouvant être des spécialistes de telle époque : c’est tout ce que l’on sait du passé et du présent, des événements qui se sont produits, tel que cela a été révélé dans la recherche et dans le travail, et uniquement ce savoir là, partiel et donc incomplet, qui fait l’Histoire que l’on lit, dont on tire films et documentaires…
Il n’y a donc pas, en Histoire comme en littérature, d’œuvre majeure, mais seulement de très bons ouvrages…
De toute manière, de ce que les autres sont et font, il faut en être le témoin vivant, ainsi que de ce qui se passe dans le présent que nous pouvons observer… Nous ne sommes pas témoin de ce que pouvait vivre au quotidien, un paysan du 13ème siècle dans le Limousin ou le Berry… Nous ne sommes pas témoins de ce que nous ne voyons pas… (Des imaginatifs, oui, encore que pour imaginer il faut bien imaginer à partir de quelque chose que l’on sait ou que l’on croit savoir)…
En tant que témoin vivant que nous sommes, qui peut raconter, on a tous chacun de nous dans l’oreille, qui résonne, un « son de cloche »… Alors, ce qui bruit dans la terre de nos jardins…