Aux côtés et au milieu des humains...

 

... Toute forme de “mise en scène” dans la représentation ou dans la relation orale ou écrite d'un évènement dramatique, est impudique...

 

Ce que je dis être "la dimension dramatique" d'un évènement (accident, fait de guerre, violence, suicide, maladie, famine, épidémie, catastrophe naturelle)... N'est jamais une "nécessité" ni quelque chose dont on doit comme par "devoir" prendre conscience "à chaque instant de notre vie"... C'est à dire une "nécessité" ou un "devoir de conscience" qui aurait le pouvoir de nous "faire changer" (en mieux, en plus "humain", en moins indifférent)... Car dans ce cas ce n'est plus que de la "morale"... Et une manière "un peu anesthésiante" pour nous "consoler" ou nous permettre de "mieux vivre ensemble" durant le temps qui suit l'évènement...

La "dimension dramatique" c'est cette réalité omni présente chaque jour de la Terre, qui est toujours et immuablement la même dans chacun des évènements tragiques de la vie des femmes, des hommes et des enfants de cette planète, mais qui nous impacte personnellement ou non, et dont nous avons chacun de nous un "ressenti" différent, une "approche" ou une réflexion différente... Sinon, pas d'approche ou de réflexion du tout...

Cependant, je le redis encore : beaucoup plus sans doute que les journalistes, les reporters, les chroniqueurs et les médias ; dans la "traduction" de cette dimension dramatique, dans son évocation et dans la manière dont on en témoigne (qui ne doit jamais être une "mise en scène")... Les écrivains, les poètes, les philosophes, les penseurs... Et les gens de religions (pour les croyants en un Dieu)... Ont certes, une oeuvre de parole ou d'écriture à réaliser en face de cette dimension dramatique aux côtés et au milieu des humains...

...Et une fois la parole dite, l'écriture diffusée... Il reste l'agissement, l'acte à accomplir... Et cela toujours aux côtés et au milieu des humains.

 

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