Assistant de toilettes publiques (un rêve, nuit du 17/18 septembre)
- Par guy sembic
- Le 20/09/2021 à 06:57
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… J’étais, âgé d’environ une trentaine d’années, demeurant en une très grande ville de plusieurs millions d’habitants, non précisée dans le rêve ; et en une époque qui pouvait être celle des années 2030 ou 2040… “Assistant de toilettes publiques” – pour autant qu’un tel métier puisse exister…
Il y avait trois cabinets séparés par une cloison, dont les portes ne pouvaient se fermer faute de serrures. Un seul de ces 3 cabinets était utilisable, les deux autres notamment l’un de ces deux autres ne servant que lorsque le premier, celui le plus utilisé, devait être débouché, nettoyé… Le 3ème ne servant que lorsque le 2 ème n’avait pas pu à temps être nettoyé…
En effet, l’affluence, la fréquentation de ces toilettes publiques étaient telles, que ces toilettes restaient ouvertes 24h sur 24.
Tout au long d’un interminable couloir d’accès, sous une lumière vive permanente, et débouchant sur une immense galerie marchande de très grande surface commerciale, se succédaient en une file d’attente de plusieurs dizaines de personnes, les utilisateurs de ces toilettes, tous plus pressés et “ennuyés” les uns que les autres…
Bon nombre des utilisateurs étaient des gens “d’un certain âge”, qui pour certains, étaient visiblement handicapés (station debout pénible), diverses gênes physiques…
Je travaillais 8h par jour sans pause, sept jours sur sept, avec un coéquipier, nous étions donc six employés en tout, 2 qui faisaient de 4h du matin à midi, 2 faisant de midi à 8h le soir, et 2 autres faisant de 8h le soir jusqu’à 4h du matin… En trois brigades, chacune de deux, à son tour, matin, après midi, nuit, en alternance… Doit 56h par semaine, sans congé annuel (mais l’on pouvait arrêter quand on voulait, soit pour trouver un autre travail, soit pour raison personnelle (se reposer, en fait) sans rémunération…
J’étais chargé d’aider les personnes “en difficulté”, les relever du siège, parfois les essuyer… Et lorsque le WC était bouché, que la chasse ne fonctionnait plus, du fait d’une utilisation ininterrompue, ce qui arrivait avec une fréquence variant entre 1 heure ou 2 en moyenne, durant le temps que l’utilisateur occupait le 2 ème WC, je devais nettoyer, déboucher le premier WC et rerégler le fonctionnement de la chasse… Tout cela bien sûr, ce travail de nettoyage devant être effectué en même temps que l’aide à la personne en difficulté dans le 2 ème WC…
Parfois “ça suivait pas” d’où la nécessité d’un 3 ème WC…
Le coéquipier quant à lui, avait une fonction différente : muni d’un seau, d’un balai, de serpillères et de produits désinfectants, ainsi que d’un assortiment de brosses, de petites pompes aspirantes, il devait enlever les déjections qui, inévitablement jonchaient le sol dans le couloir tant la file d’attente était longue.
Car beaucoup de gens, assez lourdement handicapés (système digestif défaillant, troubles intestinaux, fréquence du besoin) se “faisaient sur eux ou sous elles” pour les femmes, dont certaines, “prévoyantes” ne portaient ni slip ni culotte – elles écartaient tout bonnement les jambes lorsqu’elles se “trouvaient mal”…
Pour les messieurs, en pantalons, “ça coulait le long de la jambe” et s’étendait sur le sol… Certains prévoyaient à l’occasion de la longue attente, des couches ou des serviettes autour du ventre, mais la défécation étant trop importante, cela se révélait extrêmement gênant…
Ces nombreux handicaps et troubles intestinaux n’avaient pas forcément pour cause des cancers, comme on aurait pu le penser, mais de nouvelles maladies plus ou moins inguérissables aux conséquences graves et durables… Nouvelles maladies qui depuis une dizaine d’années affectaient davantage de gens, surtout âgés de plus de 40 ans… (modes et habitudes alimentaires et de consommation)…
… Ce fut sur une très forte, très intempestive envie de pipi, que je m’éveillai, à 4h 20 du matin…
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