Une forfaiture

     Dans la page Dialogue (courriers des lecteurs) de VOSGES MATIN, le dimanche 8 mai 2011, je lis ce qu'écrit une lectrice du journal s'insurgeant contre le classement au patrimoine culturel mondial de l'Unesco de la tauromachie...

 

Je cite :

 

"... La tauromachie ne faisait pas partie de la culture française mais a été introduite au dix-neuvième siècle pour agrémenter les séjours dans le Sud de la France des riches oisifs qui y venaient en villégiature...

... La mise à mort des taureaux .../... n'était pas non plus dans les habitudes françaises.Elle a donc été introduite tardivement pour faire jouir des spectateurs avides de sang et de souffrance. "

 

À titre personnel et au risque de déplaire – mais tant pis- aux gens qui "aiment la corrida", aux toréros et aux organisateurs, j'inscris la tauromachie au "patrimoine de l'inculture et de la barbarie"...

Encore nuancerais-je cependant mon propos à l'égard des gens qui aiment la corrida en tant que spectacle festif au même titre qu'un match de football ou de rugby, qui ne se réjouissent pas de l'exécution du taureau tout en ne l'estimant pas moins "inévitable".. Ceux là en effet sont sans doute les plus nombreux des spectateurs...

Mais de grâce, que l'on fasse capoter ce projet d'inscire la tauromachie au patrimoine culturel mondial !

L'on serait à mon avis bien plus avisé de faire inscrire la littérature et la poésie sur le Net au patrimoine culturel mondial !

 

Voici le genre de photo de couverture de première page d'un journal ou d'une revue de tauromachie, que l'on peut voir le lendemain d'une corrida à Dax, Mont de Marsan ou Bayonne... Accompagnée de ce titre " Deux oreilles pour Don Castro de la Meseta"...

 

Excusez ma vulgarité mais j'ai envie de dire " Deux oreilles? Et pourquoi pas les couilles!"


 

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