Des âmes soufflées sur mon visage

Visages, regards, voix, rivages, paysages...

 

Les solitudes tremblent comme des oiseaux mouillés au creux de mains délicates, se détendent et oublient la faim qu’elles ont d’ exploser ce qu’elles contiennent, pour ne souffler entre les doigts de la main que leur haleine d’oiseau.

 

Mais cette haleine d’oiseau est plus qu’une confidence : c’est un âme toute entière… Inexplosée, mais sans fin tendue dans la joie qu’elle a de se laisser accueillir.

 

Comme dans la chanson de Mouloudji « Un jour tu verras on se rencontrera », je ne sais quand, mais nous serons tous réunis…

Comme dans la chanson de Françoise Hardy « L’amitié », nous serons ces oiseaux de passage dans le même petit coin de ciel…

 

Visages je vous imagine pa ysages, regards je vous imagine lumières, voix je vous imagine paroles, en face de moi dans un train, un bus ; ou aperçus, visages et regards, et écoutées, voix, sur le botd d’un trottoir de Saint-Dié-des-Vosges, ou au milieu d’une rue piétonne à Dax…

 

Silences dont les langages aussi innombrables que ceux entendus dans tout le paysage, imaginés en torrents de montagne, en laves océanes déferlant sur une plage…

 

Et encore bien plus que ces visages, ces regards, ces voix, ces solitudes, ces silences... Qui m'ont si fort touché ou même seulement effleuré...

Ce sont toutes ces âmes soufflées sur mon visage et entrées dans mon regard, portées dans une haleine de mer, plus enivrantes qu’un vin jaune…

 

 

 

âmes visages

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