Articles de yugcib

  • Les organes de presse se faisant défenseurs de la liberté d'expression

    D’un côté cette bien- correct – pensence qui se prétend défenseuse de la liberté d’expression, avec ces organes de presse qui, quasi unaniment, sont signataires d’un manifeste de soutien de la liberté d’expression…

    Et d’un autre côté cette même bien- correct – pensence qui se gave d’indignations, mais d’indignations en fait, qui sont comme des produits culturels de consommation grand public aux relents de crevette rayon poissonnerie crustacés grande surface…

    Et pendant que bon nombre de nos concitoyens se délectent de ces fragrances de cornichon et de mayonnaise éventée laissant des traces brunes tout au long de pots maxi taille ; la vraie liberté d’expression, celle qui ne se dissocie pas de la responsabilité et de la réflexion, est soit muselée par le silence dont elle est gratifiée, soit piétinée, soit fait l’objet d’un grand mépris, quand elle n’est pas purement et simplement évincée de la scène publique, boudée dans les réseaux sociaux, dans les blogs et les écrits et les dessins de penseurs, de poètes, d’humoristes jugés « un peu dérangeants sur les bords » !

    Merde à l’hypocrisie !

     

  • Le récit et la réalité qui en découle

    Cette vie qui est la nôtre, celle que nous vivons chacun d’entre nous, en n’importe quel endroit de la Terre, de notre naissance jusqu’à notre mort, peut faire l’objet d’un récit, que d’ailleurs certains écrivent ou racontent dans des blogs, sur des forums du Net, sur leur page de Facebook…

    Mais le récit – peut-être – n’a vraiment d’intérêt pour les autres, que dans la mesure où les personnages évoqués, rencontrés et nous ayant un temps accompagnés dans notre vie, ont tenu le rôle principal, plus souvent que le narrateur que l’on a été…

    Et, dans la mesure également, où nous n’avons pas été entièrement dépendants de la réalité qui découle du récit, des événements qui se sont succédés, et surtout de ce que ces événements ont impliqué dans notre « vision du monde »…

    Certes, certains de ces événements, nous les avons subis, lorsqu’ils ont exercé une pression difficile à supporter ; certains comportements des autres nous ont désolés, et nous avons fait des choix en fonction d’empathies ou d’antipathies, en fonction aussi d’une « culture en nous » ou de la pesanteur des habitudes, des intérêts que nous pouvions avoir, du fait même de nous exister plus que d’exister les autres…

    Mais ce qui fait le récit, qui le fait vraiment -enfin « devrait le faire » - c’est ce fond de liberté dans le « tableau », comme un ensemble de tons mêlés, avec au premier plan tout ce qui apparaît indépendamment de tout « angle de vue »… (Mais avec cependant, une « perspective »)…

     

     

  • Juliette Gréco

    Juliette Gréco, 7 Février 1927 – 23 septembre 2020 , une femme libre de cette liberté que beaucoup prennent mais qui aussi haut qu’elle vole, n’a d’autres couleurs que celles des nuages, ou du ciel de la Terre…

    La liberté de Juliette Gréco a les couleurs que n’ont pas les nuages ni même le ciel de la Terre… Elle volait, la liberté de Juliette Gréco, au dessus de toutes les libertés…

     

  • Sobriété dans l'apparence

    Sans « verser dans la leçon de morale » -loin s’en faut de ma part – il se trouve que je rejoins le propos de Jean Michel Blanquer au sujet des « vêtements provocants » dans l’enceinte des établissements scolaires…

    Pourtant je dois le dire, je n’ai pas « une grande sympathie pour Jean Michel Blanquer »…

    Marques, modes, regard de l’autre, tout ce qui est « dans le vent », dans l’ostentation, dans la provocation, dans le déni de la sobriété et de l’indépendance et de la liberté que l’on peut prendre par rapport à ce que l’on doit être, paraître, faire… Me gonfle, me fait lever le poing dans un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude.

    Et ce n’est pas seulement « dans l’école » mais aussi dans tous les lieux publics, partout où l’on est en présence des autres, de ses connaissances, de ses proches, de ses amis, des gens que l’on croise dans la rue…

    Si je dois être dans le déni, c’est dans le déni des marques, des modes, de ce qui est « dans le vent », de toutes ces affèteries de « branché(e)s »… À commencer par ces casquettes « qui en jettent » avec écrit « New York » dessus, ces inscriptions en gros caractères sur les maillots ou les pulls genre « Fly Emirates » entre autres signes extérieurs…

    « Cul moulé », « futal hyper étroit », shorts ultra courts frangés de fausse usure pour mettre en valeur des popotins qui se dandinent, nombril à l’air pantalon taille basse blouson matelassé ultra court, godaces de marque (soit dit en passant le genre « black block casseur de vitrine fils d’Huile ou de Sous-Huile en basquets à 300 euro la paire), espèces d’« anarchistes de mes couilles » dont les comportements et les discours lapidaires sont une insulte à l’anarchie… Tout cela je le vomis, je l’exècre !

    Bon, je le reconnais… La sobriété ne fait pas forcément la « beauté d’une âme » ! … Ni l’absence de sobriété, forcément, un personnage qui ne marche pas sur la « voie sacrée » …

     

    Déjà, p’tit gosse à l’école, dans les années 50, je pouvais pas saquer tous ces gaillards de mon âge (souvent plus grands que moi), qui arboraient des beaux cartables en cuir de vache, de beaux porte-plume ou stylos à encre rutilants, des godaces de marque, pas forcément des « fils de riche », qui en foutaient plein la vue avec le dernier machin à la mode qui faisait fureur, etc/etc… j’en passe des tonnes…

    Et quand ils « m’emmerdaient un peu trop » ces gaillards là, me prenant pour un demeuré, trop copain avec les filles, et qu’ils m’asticotaient, je les prenais illico par le col de leur chemise ou le bord de leur tricot, je leur faisais « une tête au carré » - bon cela dit, j’ai pris quelques gnons dans la bagarre - … Cependant, les jours où il m’arrivait d’être « gentil » je m’en foutais complètement qu’ils soient des « beaux gosses » ou des « apaches », des « du premier rang de la classe avec des beaux blazers croisés et des cartables en cuir de vache » ou des « du dernier rang qui foutaient le bordel , volaient les affaires des copains et canardaient leurs voisins de chiques en papier projetées avec un élastique entre le pouce et l’index… Du coup, j’acquérais « de la notoriété » (rire)… Mais bon, une « notoriété » qui, je dois dire, « ne jouait pas forcément en ma faveur (re – rire) …

     

     

  • Ordre, Dieux et modèles

    L’incohérence et le désordre dans un hasard du n’importe quoi n’importe comment, ce n’est pas ainsi que fonctionne l’univers, le cosmos, la nature…

    L’anarchie non plus…

    En revanche, l’ordre des Hommes et des Dieux, c’est un ordre tragique, générateur de désordres, d’incohérences, de violences, et à plus forte raison, ce qui est une parodie de l’anarchie, une parodie de la liberté…

    C’est bien curieux – et déconcertant- ce que les surréalistes dans leurs œuvres de dessin, de peinture ou de littérature, omettent d’ordre et de cohérence dans ce qu’ils réalisent, négligent de se fonder sur la “mécanique” créative, infiniment diversifiée de l’univers, s’octroyant ainsi une liberté qui ne sera jamais celle dans laquelle tout se crée et se diversifie dans l’univers…

    Et c’est encore plus déconcertant, ces dieux, ces ordres, ces modèles que les Hommes ont inventés, et qui font du monde et de la vie ce qu’ils sont : une citadelle fortifiée avec des portes d’accès bardées de ferrures et de gardes en armes… Ou de boitiers à code…

     

  • Par delà les espaces qui nous séparent

    De part et d'autre des océans (ou des continents) – ou même du jardin ou du couloir ou des 2 mètres dans un hall de gare qui nous séparent, la vie pour chacun de nous est faite de joies et de peines ; nous sommes des êtres fragiles, tout comme la vie est fragile, et même précaire...

    Mais ce qui n'est pas précaire c'est l'espérance, c'est ce qui nous survit, c'est ce que l'on transmet et qui est comme un tout petit maillon dans une immense chaîne... C'est l'amour… Ou seulement la conscience de l’existence de telle ou telle personne en face ou à côté, exprimée par le regard porté vers cette personne…

    ... Alors, regards et encore des regards par delà les océans, le jardin, le couloir, les 2 mètres dans le hall de gare ... Vers tous ces visages de femmes, de filles, d'enfants, d'hommes, de pépés et de mémés , de champions de quelque chose ou de pas champions du tout... Ces visages qui rient ou pleurent, que l’on ne rencontrera peut-être jamais de nouveau, dont on peut inventer une sorte de souvenir de s’être rencontrés un jour dont on n’a pas retenu la date…

    Et contre cette précarité de la vie, contre ces peines et ces bobos petits et gros... Contre tout ce qui nous égare, nous trompe... Ou nous enferme ; contre ces réponses que nous ne trouvons pas, contre ce dernier souffle qui un jour viendra, contre ces yeux immobiles et ouverts d'enfants et de femmes sur les lieux de guerre, contre ces solitudes et ces peurs que l'on va endormir avant l'entrée dans la salle d'opération, contre ces chirurgies mutilantes, contre ces médecines du désespoir qui retardent une échéance prévisible, contre ce qu'il faut être et qui ne peut plus être comme avant... Oui contre tout cela, contre cette fragilité, contre cette précarité... Mille regards vers tous ces visages… Et chaque fois qu’il est possible, des mains qui pressent de pauvres petits doigts, que ces doigts soient de fées ou de pas fées du tout... Car des doigts qui souffrent sont toujours de pauvres petits doigts...

     

     

  • La force gravitationnelle

    Les artistes, les poètes, les créateurs, les penseurs, les novateurs… Dans leurs œuvres, inspirés qu’ils sont de l’idée qu’ils se font du monde selon leur sensibilité propre, selon -si on les compare à des arbres – le bois dont ils sont faits jusqu’au cœur même de l’arbre ; peuvent par leur talent, par la facture de leurs œuvres, et pour autant qu’ils parviennent à être connus, reconnus autour d’eux, d’un certain nombre de leurs semblables… Entrer après leur disparition du monde des vivants, dans ce que j’appelle “une sorte d’éternité provisoire”…

    Cependant, ces mêmes artistes, poètes, créateurs, penseurs, novateurs ; dépendants qu’ils sont de leur sensibilité propre, de ce dont ils sont faits -comme le bois de l’arbre ; ne peuvent échapper à la “force gravitationnelle” qui les anime et les fait évoluer dans un même ciel aussi haut qu’ils peuvent se tenir…

    Les artistes, les poètes, les créateurs, les penseurs, les novateurs, qui parviennent à se libérer de la “force gravitationnelle” – tout en étant “faits comme s’ils sont faits” et donc sans se défaire, dans la liberté ainsi trouvée et échappant à la force gravitationnelle, de ce dont ils sont faits ; sont rares…D’autant plus rares encore, aujourd’hui où les humains n’ayant jamais été aussi nombreux sur la Terre, ont en conséquence parmi eux, davantage que jadis, d’artistes, de poètes, de créateurs, de penseurs, de novateurs…

    Ceux là, qui parviennent à se libérer de cette force gravitationnelle, de cette “pesanteur” exercée par une vision personnelle du monde, par une sensibilité et par une culture tout aussi personnelles , tout cela impliquant du jugement, de l’opinion partisane et engagée… Déjà dans leur quotidien de vie et de relation avec les autres, ils posent des questions essentielles qui ne viennent jamais à l’esprit de tout un chacun, des questions venant à propos, le plus souvent, de “petits riens” qui “en disent long”, des questions n’étant jamais évoquées ou très peu, et ne faisant pas l’objet de grandes discussions…

    Il y a également en ceux là, une gravité dans le langage, une attention portée aux autres, une intégrité, une pureté, une absence d’hypocrisie, une absence de compromission, et une sorte de bienveillance qui loin de tout accepter, est faite de compréhension, de réflexion… Et c’est, tout cela, ce qui libère de la “force gravitationnelle”…

     

     

  • Pensée du jour, 21 septembre

    Si le cœur n’a pas de rides et donc l’amour venant du cœur étant sans âge, alors la constipation affligeante qui noue les tripes et immobilise dans une posture de recroquevillé, devrait disparaître…

     

  • Grippe "normale" et covid

    Toutes les maladies confondues dont la grippe “normale” font tous les ans dans le monde, davantage de morts que le covid…

    La contagion, transmission du covid, dans son mode de propagation, est identique à la grippe “normale”… Mais en étant un peu plus importante…

    La grippe “normale” ne fait pas, n’a jamais fait l’objet d’une médiatisation du genre “les cloches des églises sonnent le tocsin”…

    Pas de reportage télévisé internétisé sur des services de réanimation où l’on voit des patients harnachés tuyautés sur des lits, pas de masque sur les visages dans la rue, pas de désastre économique généralisé, pas de limitations d’activités humaines… Avec la grippe “normale”… Donc, pas de Grande Peur comme de celle du covid, jour et nuit “embouclée” dans les JT, avec des chiffres, des courbes, des annonces et des débats à n’en plus finir entre les “ceu’s qui et les ceu’s que”…

    Entre mari et femme, pour la grippe “normale”, quand l’un ou l’autre “chope la crève” 39 de température, moucher tousser complètement à plat ; le premier jour ou dès que l’un ou l’autre sent venir, il dit à l’autre le soir en se couchant “ne me fait pas la bise”… Bon c’est vrai, assez souvent – quoi que pas toujours – l’autre huit ou quinze jours après, la chope la crève…

    Avec le covid la seule chose qui est vraiment inquiétante (outre le fait de la mortalité plus importante qu’avec la grippe “normale”) … Et qui n’est pas évoquée par les médias ; ce sont ces séquelles de la maladie à moyen long terme dont les effets (grande fatigue permanente, gêne respiratoire, dépression et stress accrus…) se manifestent et s’amplifient, un, deux trois mois après avoir été guéri… Environ 40% des hommes et 60% des femmes ayant contracté le covid d’une forme bénigne à grave, seraient concernés par ces effets ultérieurs dont on n’en connaît d’ailleurs pas le nombre et la diversité parce qu’ils co-existent souvent avec les autres affections dont on souffre de manière chronique…

     

    Sans doute dans cette crainte des effets à moyen long terme, faut-il, oui, prendre certaines précautions en plus, avec le covid par rapport à la grippe “normale”… Mais… de là à sonner le tocsin et à crier “tout le monde aux abris”…

     

    Mais faut-il pour autant se mêler à la foule des sans masques ?

     

    La foule des sans masques, au lieu d’être foule rassemblée et compacte dans certains lieux où elle ne peut être empêchée par les autorités préfectorales et autres ; ne devrait-elle pas être foule dispersée, “atomisée”, invisible tout en étant présente, de gens qui ne vont plus dans aucun lieu fréquenté autre que le lieu de leur travail, que les lieux où ils doivent se rendre par nécessité ; et démotivés, désenthousiasmés qu’ils dont devenus, dans ce monde, dans cet environnement se voulant compatible avec la présence du virus ?

    La foule, en somme, de ceux et de celles qui ne se mêlent plus à la foule des “on fait quand même contre mauvaise fortune le meilleur cœur possible” ?

     

  • Servitude

    Les deux visages de la servitude :

     

    - Celui d’une Grande Peur médiatisée, entretenue, embouclée jour et nuit, centrée autour d’un même démon exterminateur et excluant de la scène du monde tous les autres démons qui ensemble exterminent dix, cent fois plus d’humains chaque jour…

     

    - Celui des applications numériques, du sans contact, des Gafa, du tout-tout-tout de la vie quotidienne à portée de clic…

     

    Bienvenue dans le monde “post-deux-mille-vingtique” !

     

  • La cause principale du rebond de l'épidémie covid en France

    Ce que l’on observe depuis plusieurs jours en nombre de contaminations quotidiennes covid, de 7000 on passe à 10 000 puis 13 000 par jour – et combien dans une, deux, trois semaines – ainsi que pour le nombre croissant d’entrées en hospitalisations et en réanimation et en nombre de décès… A pour cause principale tous ces mouvements de population depuis le mois de juin, accentués au cours des mois de juillet et d’août, à l’occasion des congés d’été, vacances…

    Des flux de circulation de centaines de milliers de personnes d’abord dans le sens Nord Sud et des grandes villes dont Paris, Lyon, Bordeaux, vers les régions côtières d’Aquitaine, du Languedoc et du Sud Est méditérranéen, et ensuite dans le sens inverse au moment des retours…

    Des régions jusqu’alors moins visitées dans les années précédentes, en montagne, en zones rurales dotées de paysages et de sites attrayants, ont été également en cet été 2020, particulièrement prisées par bon nombre de citadins, et cela d’autant plus que le nombre de gens partant en vacances cette année a été plus conséquent en dépit de budgets “serrés”, tous ces gens ayant privilégié des séjours en France plutôt que dans d’autres pays Européens ou autres…

    Durant plus de deux mois et surtout de fin juillet à fin août, partout où la densité de population estivale a été importante, en des lieux très fréquentés plages, fêtes locales, centres commerciaux et de loisirs, terrasses de café et de restaurants, marchés, spectacles… Les gens, masqués sauf à table ou en terrasse de cafés mangeant, buvant ; se trouvaient proches les uns des autres et cela durant de longs moments…

    Ce sont tout d’abord les premières personnes infectées, souvent asymptomatiques, à partir de la mi juillet, qui ont propagé le virus, toutes ces personnes bien sûr au bout de trois semaines sont devenues “inoffensives” mais entre temps, les nouveaux infectés, plus nombreux, ont à leur tour propagé le virus, de telle sorte que l’on arrive aujourd’hui, courant septembre, après les retours de vacances à Paris et dans les grandes villes, à une propagation qui devient exponentielle…

    De cette observation ou de ce constat (mouvement de population dans un sens puis dans l’autre, et propagation du virus à la suite de ce mouvement de population), il ressort que les activités humaines voulues à tout prix “le plus normal possible” – pour l’économie, la vie sociale, les loisirs, le tourisme, la consommation - ne sont pas du tout compatibles avec la présence du virus… Et que “vouloir faire quand même au mieux pour sauvegarder ceci ou cela”, finalement, c’est peut-être pas la meilleure option…

    Il eût sans doute été préférable, après la levée du confinement général, de ne pas “ouvrir les vannes” de la “consommation touristique loisiresque” ! Mais bon, on avait été tellement limités et contraints, durant deux mois de confinement… !

     

  • Le store rit ...

    Et le store rit…

    C’est à dire qu’en s’abaissant ou en se relevant, le store émet un son qui ressemble à un rire…

    Le store “rit”… Mais aussi il geint… C’est à dire qu’il grince…

    Il est couvert, le store, d’un grand Tag en jolies couleurs…

    Il s’anime c’est à dire qu’il se gondole dans un mouvement de va et vient…

     

  • Production littéraire et artistique, et relation humaine

    Que ce soit sous un pseudo, un nom d’emprunt ou réel, et avec une photo ou un avatar – cela c’est le choix de chacun de s’exprimer sur la Toile - l'importance et la qualité des productions littéraires et artistiques, ainsi que des échanges les plus heureux ou les plus “constructifs” que l'on peut avoir entre internautes, auteurs de blogs et intervenants dans les réseaux sociaux, Facebook en particulier ... C’est cela l’essentiel, ce qui – peut-être – est à privilégier, plutôt que la question de savoir si oui ou non l’on s’exprime sous son nom réel, sous un nom d’emprunt ou sous un pseudo..

    Néanmoins, l'impact de la littérature et de l'art sur l'évolution de la société, de la civilisation, et par là même directement ou indirectement dans la vie des gens, dans la relation humaine, dans la pensée, dans les modes de vie, les comportements, les habitudes, ne pourra avoir une résultante significative, que dans la mesure où l'internet se fera vraiment le vecteur, le relais, le support, d'une communication partagée, comme le ferait par exemple, un cénacle, un groupe, un ensemble de personnes se rencontrant et menant une action dans les domaines de la culture et des activités humaines.... À condition cependant que, le cénacle, que le groupe, que l'ensemble de personnes ne soit pas une communauté centrée sur elle même, forte et figée sur ses convictions -et donc séparée ou déconnectée du monde qui l'entoure...

    Il y a -c'est ce que je ressens- comme une sorte -non pas vraiment de "frustration" mais de "regret ou de manque" à l'idée de nouer des relations d'amitié, vraiment d'amitié et durables, avec des personnes "à l'autre bout du monde" (ou même "pas si éloignées que cela par la distance), que, peut-être on ne rencontrera jamais, et dont ne sait pas finalement à quoi elles ressemblent physiquement, de visu, comme en face de soi à la terrasse d'un café, ou lors d'une rencontre organisée...

     

    Reste à savoir ce qui est le plus important (pour en revenir à la question de l’essentiel, entre la qualité de la production seule et la même qualité de la production mais identifiée et reconnaissable -c’est à dire de qui elle est ) :

    - La littérature, l'expression artistique, le talent, le "tableau" en somme dans toute sa beauté, dans ce qu'il représente…

    - Ou la relation humaine, le contact, l'échange, dans la rencontre, dans ce que l'on réalise ensemble dans une action que l'on mène (humanitaire, culturelle, artisanale, éducative etc.)...

    - Ou encore "les deux à la fois" , conjointement ou simultanément...

     

    ... L'on peut considérer (et s'en satisfaire) l'expression artistique, la poésie, la littérature, l'échange, le seul échange par l'idée exprimée, écrite... Essentiels, vraiment essentiels (et donc pouvant "se passer" du contact visuel ou de la rencontre réelle ou de savoir à quoi ressemble l'interlocuteur)... Oui... Si l'idée vient que l'internet peut se faire vecteur, relais, support, de ce qui existe déjà sans internet (et a toujours existé, et existera toujours)...  

     

     

  • La fourmilière

    ... Un jour, un galopin cruel et turbulent verse de l'essence sur une fourmilière d'un million de fourmis et met le feu d'un coup de briquet, à la fourmilière...

    Le million de fourmis est calciné.

    Quelques dizaines de fourmis ayant survécu, reconstruisent une fourmilière, cette fois, proche de la maison où habite le galopin avec ses parents, proche en particulier d'une pièce qui sert de resserre de réserves alimentaires.

    Sur des étagères sont entassés des paquets de sucre, de diverses céréales, entre autres denrées non périssables mais pouvant être visitées par de petits insectes, charançons, fourmis, etc. ...

    Au risque d'incendier la maison, le méchant et cruel galopin ne pourra pas brûler la fourmilière. Alors il videra sur sa surface pyramidale et en insistant sur les trous d'entrée, une grosse bombe d'insecticide afin de tuer les fourmis... Il utilisera le contenu d'au moins 3 bombes de 50 cl...

    Les fourmis seront presque toutes asphyxiées.

    Les fourmis survivantes reconstruisent une nouvelle fourmilière, cette fois... Dans "l'œil du cyclone" d'une énorme formation de ronces hautes de 2 mètres, un peu moins proche de la maison mais proche quand même…

     

    Interrompue, empêchée ou détruite, l’Œuvre – de la Vie – s’accomplira de nouveau…

     

     

  • Pseudos, avatars, nom d'emprunt ou réel, image de soi...

    Si une personne, ce qui est souvent le cas, sur des réseaux sociaux, sur des forums, s’exprime, publie ce qu’elle produit -image, photo et texte – sous un pseudo dans le genre de ceux que l’on voit habituellement sur les forums, et avec pour image la représentant, un avatar… Il n’en demeure pas moins que cette personne est un être humain réel… Sauf bien sûr si derrière un pseudo et un avatar il y aurait une intelligence artificielle, un robot créé de toutes pièces par des algorithmes, un robot, donc, qui jouerait le rôle de l’interlocuteur qui “conviendrait” en fonction du “profil” de l’intervenant membre d’un forum, auteur de sa page Facebook…

    En somme très souvent c’est bien un humain l’interlocuteur en présence, avec lequel on échange… Mais un humain cependant, dont ne sait à quoi il ressemble. On sait juste qu’il s’appelle “Petite Fleur” ou “Victauruguaux” ou “Maminette”…

    C’est un peu – si la comparaison est possible – “comme un mur avec un dessin dessus qui parlerait” (ou qui plus exactement “écri-parlerait”)…

    L’idée selon laquelle un pseudo et un avatar garantirait l’anonymat (un anonymat qui n’est pas forcément souhaité mais plutôt recommandé ou conseillé et qui est considéré comme étant “normal” ou “consensuel” notamment dans les forums)… Ne me paraît pas “recevable” du fait qu’au moment de l’inscription à un forum, à l’entrée sur un réseau social – Facebook, Twitter ;il faut bien définir un “profil” sur la base de données réelles : son nom, son prénom, son activité, son adresse courriel, son numéro de téléphone portable… Sans compter l’adresse IP qui identifie, situe…

    Sur un forum ou sur un réseau social, quand on retrouve assez souvent les mêmes interlocuteurs que l’on pourrait considérer comme étant des amis, et cela depuis déjà un certain temps, “très franchement” dis-je, “Maminette, Petite Fleur, Victauruguaux”… ça fait “surréaliste” ! Ou ça fait drôle… C’est du moins ce que je ressens…

    Reste la possibilité, la liberté, le choix, de se produire, de s’exprimer, de publier, sous son véritable nom et prénom, et avec son vrai visage…

    Ou, sous un pseudonyme plutôt qu’un pseudo, un pseudonyme étant un nom que l’on prend, qui remplace le nom selon l’état civil mais étant tacitement associé au nom état civil… (Par exemple Voltaire pour Jean Marie Arouet, ou Molière pour Jean Baptiste Poquelin)… Alors qu’un pseudo n’est rien d’autre qu’une dénomination que l’on se choisit, en général assez courte, plus ou moins humoristique ou en rapport avec un trait de caractère…

    Le vrai visage c’est celui apparaissant sur une photo que l’on a prise ou fait prendre, de soi… Le visage seul, ou la silhouette entière, ou le visage et le buste…

    Encore faut-il – de préférence si possible – que la photo de soi que l’on présente sur un forum ou sur un réseau social, puisse “refléter” au mieux l’être que l’on est… Et il y a ce qu’une photo ne pourra jamais révéler, faire connaître : c’est le regard, le regard tel que l’on le percevrait si l’on avait la personne en face de soi…

    Il faudrait alors à la photo prise de soi, plus que de la seule technique photographique, pour reproduire le regard… C’est à dire une “conscience aiguë” de l’existence de soi se fondant en grande partie sur une “conscience aiguë” de l’existence de l’autre… Entrant dans la manière, dans l’art, de prendre la photo…

    Avec la seule conscience de l’existence de soi sans la conscience de l’existence de l’autre, que l’on le veuille ou non, l’on reste dans l’ostentatoire même s’il y a dans l’ostentatoire une part de communicativité, de sincérité…

    À défaut d’une photo de soi qui refléterait au mieux l’être que l’on est, et à plus forte raison avec le regard… Une “miniature” peut être pour le moins, relativement représentative…