Articles de yugcib

  • Champ ou espace de propagation du covid

    Une question me vient à l’esprit :

    Si le champ ou l’espace de propagation du virus est très vaste, dans une sphère publique très étendue, donc en lieu clos ou en extérieur partout où des gens sont nombreux et relativement proches les uns des autres, alors la contamination s’établit rapidement, exponentiellement et dans un temps réduit – et non pas progressivement et régulièrement, comme lorsque le virus rencontre les obstacles l’empêchant de progresser aussi vite…

    Dans une propagation rapide et exponentielle touchant des centaines de milliers de personnes en quelques semaines, deux ou trois mois, il arrive un moment où, à force d’infecter de plus en plus de gens, le virus ne trouve plus l’environnement qui lui est nécessaire pour la poursuite de sa progression… Mais le nombre de personnes infectées étant très important, le nombre de formes graves de la maladie est aussi très important, ainsi que le nombre de morts ( en effet 1% de plusieurs millions avec des formes graves et des morts, cela fait bien plus de gens gravement malades que 1% de seulement plusieurs centaines de milliers )…

    La question qui me vient à l’esprit c’est de savoir si, avec une réduction de la propagation dans l’espace public, par mise en place d’obstacles faisant barrière, le virus alors n’aurait d’autre possibilité pour continuer sa progression, que des espaces limités tels que des intérieurs de maisons, d’appartements, de logements, des endroits où les gens vivent dans une certaine intimité, en se rencontrant entre amis, en famille, en réunions d’associations, à la terrasse d’un bar ou d’un restaurant, dans une salle de spectacle…

    Autrement dit : plus le champ ou l’espace public se rétrécit du fait des mesures prises pour empêcher la propagation du virus, et plus le virus pour se propager, devra nécessairement, “prendre la voie” de l’espace privé, là où il rencontrera moins d’obstacles voire aucun obstacle…

    C’est juste une question qui me vient à l’esprit…

    Avant que des mesures de restriction limitation soient prises dans des villes telles que Bordeaux et Marseille, applicables à partir de tel jour précis, déjà des centaines de personnes dans ces deux villes se trouvaient contaminées, porteuses du virus, depuis plusieurs jours, continuent de l’être encore après le jour des prises de mesures, et vont donc infecter forcément d’autres personnes autour d’elles, dont leurs proches et amis… Et c’est vraisemblablement la raison pour laquelle d’ici quelques semaines en octobre, novembre, le nombre de malades toutes formes de bénigne à grave ou très grave, augmentera…

     

  • Covid 19, que faire ?

    https://drphilbe.blogspot.com/2020/08/coronavirus.html?fbclid=IwAR3vSPL97Agpxb7sl_Qbtaj-siR-09FfpzS9Coac8EiFgcs7PEiq_iyCP5U

     

     

    C’est, de tout ce dont j’ai pu avoir connaissance jusqu’alors, l’étude qui m’a paru la plus sérieuse, la mieux fondée et qui je pense, se situe au delà des considérations personnelles -dans un sens ou dans un autre (pour ou contre telle ou telle mesure prise)…

    Les modes de transmission du virus en effet, dans cette étude, sont bien expliqués…

    Ce qu’il en ressort tient de toute évidence à la distanciation entre les personnes.

    Dans un lieu très fréquenté si l’une de ces personnes, seulement une, est porteuse du virus et en même temps d’une charge virale, c’est le rapport entre la quantité de charge virale émise et reçue ; et ce qui fait barrière à l’émission comme à la réception de cette charge virale ; qui détermine le degré de la contamination … Autrement dit, plus la charge virale est importante, et plus la barrière doit être efficace…

    La distanciation entre personnes, telle qu’elle devrait être pratiquée, n’est pas compatible avec ce qui est espéré ou souhaité -ou voulu à tout prix être maintenu, dans la vie sociale, dans les activités humaines, dans le travail, dans l’économie, dans les relations…

    À vouloir rendre compatible la vie sociale et économique avec la présence du virus, c’est prolonger d’autant plus longtemps la présence du virus sans faire retrouver à la vie sociale et économique ce qu’elle était avant. Cela revient à continuer de rouler en voiture ou en vélo avec un pneu à moitié gonflé…

    À vouloir absolument rendre compatible la vie sociale et économique avec la présence du virus, cela revient à faire de la vie quotidienne pour la plupart des gens, un “parcours du combattant” avec tout ce que cela implique de difficultés, d’interdictions, d’incohérences, de restrictions, de soumission, de désobéissance, de contestations, de présence policière avec des contrôles, des mesures coercitives telles que des interpellations et des amendes (ce qui est insupportable)…

    D’où la question essentielle qui se pose, étant celle du choix de comportement dans des situations particulières, dans la responsabilité, dans la réflexion, de chacun…

    Se rendre ou ne pas se rendre à tel endroit, fréquenté, à telle manifestation, à tel spectacle, à telle réunion familiale ou autre…

    Il est évident, par exemple, qu’autour d’une table dans un restaurant où l’on est plusieurs personnes assises les unes à côté des autres et face à face à moins d’un mètre, durant le temps de boire, manger, s’exprimer, les barrières de protection sont quasiment absentes…

    C’est exactement la même chose dans des salles de spectacle, de réunions, de conférences, où les gens sont assis, masqués mais proches les uns des autres…

    Il y a sans doute une tendance assez marquée à croire que le masque suffit pour protéger les autres autour de soi…

    Interdire, restreindre, obliger, punir, contrôler, tout cela dans le cadre de la gestion de la pandémie de covid, implique une mobilisation et une présence policière si importante, si preignante et si coercitive, et si insupportable pour les citoyens, qu’elle ne peut plus alors, cette police assumer pleinement son rôle premier, celui de protéger la population contre la délinquance, les violences, les vols, les viols et les crimes…

    Interdire par exemple les réunions privées entre amis ou en famille : comment alors vérifier, contrôler, par quels moyens, avec quels effectifs ?

     

  • L'impact du masque dans la vie sociale

    Masque

    C’est le signe le plus évident, que le monde dans lequel nous vivons depuis la pandémie de covid, n’est plus le même qu’auparavant…

    Le masque…

    L’équivalent, en impact sur la société, plus précisément et généralisé dans la quasi totalité des pays du monde, sur la vie économique et sociale, sur l’activité humaine notamment dans les échanges ( échanges d’idées, de produits de consommation d’un lieu à un autre avec les transports ), sur la transmission des savoirs par l’Éducation, sur la vision que chacun peut se faire du monde entre d’une part une vision “collectiviste” ou d’autre part une vision “individualiste” avec toutes les nuances ou différences dans chacune de ces deux visions…

    L’équivalent, en impact, de ce que fut pour le monde, la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, suivi de l’effondrement du système ou régime communiste de la Russie Soviétique et de ses “alliés”, de la fin de la séparation entre “deux blocs” politiques et économiques… Et de l’émergence d’un monde “globalisé” de type “consumériste”…

    Avant le début de la pandémie de covid, déjà toute une partie du monde, la partie extrême orientale avec les pays du Sud Est Asiatique et le Japon, vivait au quotidien dans les lieux publics, dans les trains, les bus, les métros, dans les marchés, dans la rue, visage masqué…

    Et depuis l’année 2020, ce sont à présent tous les pays du monde – ou presque – où l’on vit au quotidien, visage masqué… Un peu moins voire peu, cependant, dans des pays du Nord de l’Europe où la “culture de la relation humaine” n’est pas la même qu’ailleurs en Europe – et à plus forte raison en Asie - ( j’en ai fait l’expérience en 2009 lorsque j’ai passé 3 jours en Suède et 34 jours en Norvège)…

    Un monde où l’on vit désormais visage masqué… Ce qui avant 2020 dans un monde de culture et de civilisation “occidentalisée” dont l’origine se situe à l’époque de l’antiquité Gréco romaine ; était impensable, inimaginable…

    Du coup la relation humaine, dans les comportements, dans les échanges, dans les rapports de communication ; tant dans l’intimité qu’en public et donc en contact avec tout un chacun autour de soi ; la relation humaine est “à ré-inventer”… Ou… “à retrouver autrement que de la manière où jusqu’alors on avait essayé de la retrouver”…

    Une “gageure”… Presque…

     

    J’ai eu connaissance de ceci : https://trustmyscience.com/dispositif-permet-voir-objets-caches-par-surfaces-nuages-brouillard/

     

    Un système permettant de reconstituer ce qui est caché derrière un brouillard épais, ou même derrière une surface, un objet fait de matière…

    De là à voir le bas du visage d’une personne masquée…

    Mais… Sans avoir retrouvé – ou ré- inventé – la relation humaine dans son sens naturel et intemporel… “ça changera pas grand’chose le dispositif là !” …

     

     

  • Incendies à répétition

    Les gigantesques incendies qui ont ravagé l’Australie et anéanti 1 milliard d’animaux, d’octobre 2019 à février 2020 ; qui en cette fin d’été ravagent tout l’ouest des USA depuis le Canada jusqu’en Californie, ainsi que tous les autres en Grèce, dans le sud est de la France, et depuis 2 ans en Amazonie Brésilienne sur des milliers de kilomètres carrés… Toutes ces successions d’incendies qui ont détruit en quelques années environ 30% de toute la couverture végétale et arboricole de la planète… Sont déjà l’une des causes d’une extinction massive de vie animale toutes espèces confondues jusqu’aux insectes et aux oiseaux et petits mammifères, avec l’industrialisation à grande échelle, la surexploitation des sols, la progression des zones d’urbanisation et donc des surfaces désormais occupées par les réseaux routiers, les parkings, les zones commerciales… Sans compter les pesticides, défoliants, et autres produits dangereux utilisés dans l’agriculture et dans l’industrie de productivité…

    Que les “anti alarmistes” se taisent et arrêtent de s’évertuer à convaincre les gens de la pertinence d’un soit disant “consumérisme dans un développement durable” auquel il faut adhérer et qui, toujours soit disant, contribuera au progrès, maintiendra la civilisation etc. … et autres “leçons de morale” !

    Le jour où ça ira très mal, vraiment très mal pour notre civilisation, que 90% des espèces animales auront disparu, que notre planète n’en pourra plus et que des réactions catastrophes en chaîne se produiront simultanément ; les “anti alarmistes”, les “bobos” du consumérisme et de la promotion d’un individualisme de développement personnel au détriment de l’environnement et des autres humains en particulier les démunis… Eux aussi, “mourront comme des mouches” !

     

    500 000 personnes évacuées dans l’Oregon, un état Américain situé au Nord Ouest, côte Pacifique, soit 12% de la population de cet état dont cinq villes sont en grande partie détruites, brûlées…

    Il est difficile d’imaginer comment une organisation, ou une gestion efficace, de l’évacuation d’une telle ampleur en nombre de gens, peut être réalisée, notamment en ce qui concerne l’hébergement, le ravitaillement de 500 000 personnes : où, comment, dans quelles conditions ? Sous des tentes? Dans de vastes camps aménagés, comme pour des réfugiés de zones de guerre et de bombardements? De manière à ce que toute cette population soit suffisamment éloignée en distance, des feux qui progressent à grande vitesse, poussés par les vents…

    C’est pire que ce que l’on a vu en Australie en janvier et février cette année 2020, en conséquence pour des populations vivant dans des zones urbaines…

    De telles évacuations d’autant de centaines de milliers d’habitants, dans des conditions d’organisation et de gestion difficiles voire chaotiques par les pouvoirs publics, ressemblant à d’immenses camps de réfugiés de guerres, risquent d’être une réalité dans le monde de demain, en plein 21 ème siècle… Dans une conjonction d’événements catastrophiques liés à des calamités climatiques de grande ampleur touchant des régions entières, plusieurs pays les uns à côté des autres… Sans compter le risque d’accident industriel ou nucléaire…

     

     

    L’on s’attendrait de ma part, du moins pour celles et ceux d’entre vous qui me connaissent, à “autre chose” que la seule relation écrite d’un tel constat avec l’expression de la pensée qui s’en dégage… C’est à dire, plutôt, à de la compassion, à des mots de soutien pour tous ces gens évacués, aux victimes et à leurs familles…

    C’est bien le cas… Mais je ne l’exprime pas comme je le devrais… Les mots en effet, sont impuissants ou difficiles à trouver en face d’un drame d’une telle ampleur, qui affecte des êtres humains, mes semblables en somme…

    C’est toute la question de la “finalité” de tout ce que l’on peut exprimer, de ce à quoi l’on passe sa vie en occupations pour notre “développement personnel”… Ou soit disant pour “faire quelque chose sur cette Terre qui ait un impact perceptible”…

    Les “soldats du feu” (les pompiers), les médecins, les sauveteurs, les infirmiers, les “humanitaires” en mission sur place – et on peut dire aussi, les pouvoirs publics, les scientifiques, les chercheurs, les gens qui ont les connaissances et le savoir faire, qui ont de l’influence et agissent… Eux, font réellement “quelque chose sur cette Terre qui a un impact perceptible”…

    Là où il n’y a que des mots, des idées, de l’émotion, des kilomètres d’écriture sur des réseaux sociaux dans un sens ou dans un autre ; là où il n’y a – quand ça arrive – que des “monuments de littérature”… Cela ne fait pas avancer les affaires des humains… Sauf peut-être des comportements que l’on a plutôt que d’autres, ou des actions que l’on mène seul ou avec des gens…

     

     

  • La littérature et le monde comme il va ...

    Tout ce que la littérature a produit…

    De plus beau, de plus vrai, tant dans la forme que dans le contenu…

    D’au plus près de la réalité, par tout ce dont elle a témoigné de la vie des gens partout dans le monde, par la plume ou par le crayon des écrivains qui ont fait la littérature…

    Dans les livres où les auteurs ont osé tout exprimer jusqu’à l’inacceptable, avec l’idée, peut-être, qu’en exprimant l’inacceptable il pouvait être possible d’expurger l’inacceptable…

    Tout ce que la littérature a dénoncé, démasqué.. Ou donné à ses lecteurs, de raisons de ne pas désespérer…

    N’a pas changé le monde, n’a pas rendu le monde meilleur, n’a pas changé les comportements… Et donc, seulement ému, interpellé, parfois renforcé dans ses convictions, au mieux…

    En ce sens, l’impuissance de la littérature, ce drame dont souffre la civilisation, me fait penser à l’impuissance de l’amour, ce drame dont souffre l’humanité depuis avant même l’apparition de l’écriture…

    Ainsi tous les grands maîtres dont on étudie encore les œuvres, passé deux millénaires et demi, passé deux ou trois siècles ou passé seulement quelques années… Éléments épars de squelettes qu’ils sont dans la terre… Si, de ce qu’il reste d’eux enfoui dans la terre il devait s’élever dans l’air comme un nuage, ce nuage ne serait pas blanc de lumière mais de poussière mouillée de larmes…

    Impuissance de la littérature…

    Impuissance de l’amour…

    Mais faut-il pour autant désespérer ? …

    La certitude venant, que tout n’est pas joué…

     

  • Ça commence aujourd'hui, film de Bertrand Tavernier

    Sur Arte, le lundi 7 septembre 2020 à 20h 55…

     

    Avec Philippe Torreton dans le rôle de Daniel Lefebvre un directeur d’école maternelle, fils d’un ancien mineur…

    Dans une région du Nord de la France, près de Valenciennes, qui, à la fin des années 1990, était déjà très impactée par la désindustrialisation, les fermetures des mines et des usines…

    Et donc où sévissait un chômage endémique sur fond de misère sociale, de précarité, de problèmes liés à l’alcoolisme, à la violence, à la délinquance…

    Qu’en est-il aujourd’hui, un peu plus de vingt ans plus tard ? Dans une actualité dramatique et brûlante sur fond de crise sanitaire pandémie covid ?

    La plupart des grandes régions de notre pays, la France, en particulier le Nord Pas de Calais et la Lorraine plus encore qu’ailleurs, étant affectées par la désindustrialisation…

    Dans ce film très réaliste (du “Zola” en pire, actualisé 21 ème siècle), la scène de l’inspecteur d’académie qui vient contrôler et noter le travail de Daniel Lefebvre directeur de l’école maternelle d’ Hernaing, n’a – à mon avis – absolument rien de caricatural : c’est “la pure vérité” ! C’est ainsi que cela se passe dans la réalité, lorsque les professeurs des écoles (anciennement instituteurs), sont “appréciés” dans leur travail, par les inspecteurs… Même “discours” pompeux, convenus, de ces gens, ces inspecteurs qui sont à mille lieues de la réalité vécue au quotidien par les enseignants, à mille lieues de ce que vivent les parents des enfants, et des enfants eux mêmes, dans les souffrances, les situations difficiles de chômage, de misère, de violences qui sont les leurs…

    C’est bien là, ce film, un témoignage brut et poignant !

     

     

  • Une question au sujet des plateaux de télévision

    Dans les émissions de télévision en direct, telles par exemple que des “talk show”, spectacles de variétés ou de divertissement et autres émissions réalisées sur plateau, scène, avec les intervenants, présentateurs, artistes, s’exprimant dans un micro, proches les uns des autres, et avec en arrière plan les invités assis ou debout, et lors de représentations sur la scène en revues, ballets, danses, etc. …

    J’imagine que, par la technologie d’effets spéciaux, d’arrangements, de prises de vue, il soit fait en sorte que toutes les personnes que l’on voit, sur la scène, en arrière plan, lorsque l’émission est réalisée en direct ou en rediffusion, n’apparaissent pas masquées…

    Un plateau de télévision spectacle de variétés, de divertissement, de “talk show”, en effet, implique forcément une réalisation prise de vue en intérieur c’est à dire en lieu clos… Et avec l’obligation du port du masque, les présentateurs, les artistes, les intervenants, les invités ou le public en arrière plan, devraient apparaître masqués, comme ils le sont lors de la réalisation préparation de l’émission…

    Depuis que le port du masque est obligatoire en lieux clos ainsi que dans des espaces ouverts très fréquentés, je n’ai pas encore regardé – à part “C dans l’air” ou “La grande librairie” ou des émissions d’information et débats – de ces émissions de variétés et de “talk show” (il est vrai qu’avant le covid je n’étais déjà pas un “fana” de ces émissions là)…

    Je n’arrive pas à imaginer ou à concevoir que, pour “The Voice”, “On n’est pas couché”, “Le Salon” etc. , les intervenants et invités apparaissent masqués ; c’est pourquoi je pense à ces effets technologiques d’arrangements qui permettent que le masque ne soit pas visible sur les visages des intervenants et invités…

    Si ce n’est pas le cas… Si on en arrive là… À ce que même sur les plateaux télé, le masque s’impose à la vue du téléspectateur! … … … !

     

  • Interminables files d'attente pour le test covid

    Comment se fait-il que des milliers de gens conçoivent de devoir patienter en files d’attente devant les laboratoires durant 3 à 5h pour se faire tester, et de n’avoir en outre, le résultat du test, que plusieurs jours après ?

    L’on ne me verra jamais dans l’une de ces si longues files d’attente pour être testé!

    S’il faut que je sois testé, alors que l’on vienne à 6h du matin tambouriner à ma porte et, comme pour “police ouvrez”, que j’entende “ Brigade sanitaire ouvrez, c’est pour le test” !

    À cette heure là, 6h du matin je suis “fin prêt”, levé lavé habillé pris mon petit déjeuner… Et donc totalement disponible… Juste le temps de cliquer sur “enregistrer” le dernier paragraphe que je viens de rédiger, du texte figurant dans mon dernier fichier open office qui me sert de plan de travail…

    Soit dit en passant, dans la longue/longue/longue file d’attente, autant ne pas être indisposé par une envie pressante d’uriner…

     

  • Figure d'étoiles

    Etoiles

    Cette disposition – ou figure – d’étoiles, c’est ce que je peux observer, par ciel clair, vers 21h 30, un soir de début septembre 2020, dans la partie nord ouest de la voûte céleste ; l’étoile située en haut à droite étant l’étoile polaire, fixe et comme immobile, indiquant par sa hauteur au dessus de l’horizon, la latitude du lieu où je demeure dans les Vosges en ce début de septembre…

    La figure d’étoiles qui fait penser à un chariot, effectue un tour complet durant 24 heures, autour de l’étoile polaire, mais n’est visible que durant la nuit, c’est à dire pendant un peu plus de 12h en ce début de septembre, à moins de 20 jours de l’équinoxe…

    Il en sera ainsi, vers la même heure, 21h 30, tous les débuts de septembre… En 2048 l’année de mes cent ans… Et dans ces années où je serai mort, en 2080, 2100…

    La même figure d’étoiles ou disposition d’étoiles…

    Il en était ainsi à l’époque de Jules César empereur romain, à l’époque de la révolution française en 1789, à l’époque des combats de Verdun en 1916 lors de la 1 ère guerre mondiale…

    Y’a pas à dire”… Mais … “ça relativise” ! … Tout ce que l’on accomplit sur cette Terre, de notre vivant ; tout ce à quoi on rêve, tout ce que l’on possède, tout ce qui fait notre vie, des choses les plus banales jusque ce qui nous passionne…

     

     

    Petite réflexion du jour…

     

     

    Ce qui peut-être manque le plus dans le monde, partout dans le monde d’aujourd’hui – bien que cela ne date pas d’hier – c’est cette bonté qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, cette bonté que je vénère et que la plupart d’entre nous, quelle que soit sa condition sociale ou humaine, n’ont pas…

    Comme je dis “ ils ne sont pas forcément fiers mais ils ne sont jamais humbles”… Car l’humilité, dans le sens de la dignité, davantage une force qu’une faiblesse, associée à la bonté qui ne se laisse pas marcher sur les pieds… C’est ce qui fait ces quelques personnes que depuis mon enfance j’ai eu la chance de rencontrer, de connaître…

     

     

  • Perte de finalité

    Dans les situations dramatiques de toutes sortes (maladies, infirmités, précarité, solitude, relations difficiles et tendues avec des personnes de notre entourage, fins de vie de personnes âgées très handicapées, etc.) … La “liste” est interminable, de ces situations dramatiques auxquelles sont confrontées autant de gens de par le monde…

    Les activités quotidiennes auquelles on se livre, des plus banales d’entre elles à celles qui nous passionnent, perdent le sens de leur finalité, de leur devenir en somme… S’accomplissant alors, comme pour “meubler le temps”, en étant entreprises “par la force des choses” pour ainsi dire… Car dans le temps de l’accomplissement, la pensée, le chagrin, les soucis, néanmoins présents, et ne pouvant être pour autant occultés, se fondent dans le courant de l’action…

    Sans doute les activités qui nous passionnent, notamment celles liées à la créativité, à ce que l’on porte en soi qui nous fait produire des œuvres de dessin, de musique, d’écriture ou d’autre chose… “Meublent-elles le temps”, alors, un peu moins “par la force des choses” que les activités quotidiennes banales ou “pragmatiques”… Cependant ces activités là, qui nous passionnent et auxquelles on se livre “quoi qu’il arrive”, perdent, autant que les autres activités, leur finalité, leur devenir… Du moins pour un temps plus ou moins long, selon le “choc” subi…

    Tout ce qui nous concerne personnellement dans notre vie au quotidien, tout ce que l’on possède et dont on jouit ou dont on use, tout ce qui est projet, alors, confrontés que nous sommes à une situation dramatique et particulière dont nous sommes le témoin direct, ou nous-même affecté, perd sa finalité, son sens en quelque sorte…

    Dès lors se pose la question du sens, de la pertinence, de la “valeur”, de l’utilité, de ce qui peut être apporté à autrui, du pourquoi et du comment à propos de ce que l’on fait “quoi qu’il arrive”…

    Encore faut-il que la question se pose…

     

  • "Vulnérables"... Mais... "Bons pour le service" !

    Dans la perspective (en fait la réalité) d’un “retour normal” au travail, toutes activités, emplois et professions confondus, à partir du 1 er septembre 2020, ce sont, du jour au lendemain, décidé dans la nuit du 31 août en “haut lieu” ; des milliers de personnes atteintes de pathologies vasculaires, pulmonaires et autres maladies chroniques, qui ne sont plus considérées vulnérables au coronavirus…

    Ainsi, pour les plus de 65 ans qui travaillent encore, les personnes qui ont des antécédents cardiovasculaires, des pathologies chroniques respiratoires, et ou sont en situation d’obésité, peuvent reprendre le travail !

    Sous réserve que des dispositions spéciales de protection, de distanciation et peut-être d’aménagement de temps de travail, soient prises par les employeurs” faut-il tout de même préciser…

    Reste à savoir comment ces dispositions pourront être appliquées – ou même si elle le seront vraiment…

    Autrement dit : d’un côté la “trouille” des autorités sanitaires qui redoutent un retour en nombre élevé des hospitalisations pour covid, craignent que les services de réanimation soient débordés à nouveau ; sans compter les inconditionnels de la compatibilité du covid avec la vie sociale, qui agitent l’épouvantail du Papy, de la Mamy en réanimation pour justifier toutes les mesures prises… Et, d’un autre côté, le monde des affaires, des patrons de grandes entreprises mondialisées, du travail, du marché, de l’argent et des profits, pour qui les personnes “vulnérables” sont quand même “bonnes pour le service” !

     

  • Seau percé ...

    Seau perce

    Le masque c’est exactement comme un seau dont le fond est percé de petits trous ayant chacun environ 2 millimères de diamètre… Mettons que le fond du seau comporte une vingtaine de ces petits trous…

    Quand on ouvre un robinet pour faire couler l’eau dans le seau, le seau se remplit au fur et à mesure, mais de l’eau s’écoule par les trous…

    On va dire que le seau est suspendu par son anse au support du robinet, et que le fond du seau se trouve donc à 50 cm du sol.

    L’on voit l’eau s’écouler sur le sol et former de petits filets…

    Plus on ouvre le robinet, plus le débit augmente, et plus la pression de l’eau au fond, s’exerce, ce qui a pour effet de renforcer l’écoulement par les trous… Et si de surcroît il y a des points de rouille au fond du seau qui fragilisent le métal dont est fait le seau, les trous s’agrandissent…

    Le seau percé au fond, le robinet ouvert et l’eau qui s’écoule par les trous, c’est l’image qui m’est venue à l’esprit, en observant qu’avec le port du masque généralisé, le covid ne cesse de progresser en nombre de cas dont beaucoup ne sont pas asymptomatiques mais réels, et en nombre de foyers de propagation… Ce qui ne devrait pas être le cas, avec le port du masque, du moins pas autant…

    Bon c’est vrai, sans le seau percé qui fait obstacle à l’eau venant du robinet, l’écoulement se ferait directement sur le sol, et d’un débit sans retenue…

     

     

  • Convictions religieuses : qu'en est-il ?

    Les convictions religieuses de 74% des jeunes musulmans, des écoles, collèges, lycées et facultés notamment ; ainsi que de bien de jeunes catholiques, chrétiens ou israélites - et leurs familles… Ne sont qu’une façade…

    Dans un monde d’aujourd’hui, tous pays confondus y compris les pays dont on peut penser qu’ils sont conservateurs et où la religion tient une grande place, dans un monde consumériste, où en fait c’est plutôt l’individualisme qui est la véritable religion (celle là très pratiquée), se revendiquer ostensiblement musulman, catholique, évangéliste, enfin de n’importe quelle croyance religieuse, c’est être dans une provocation délibérée, qui n’a rien à voir avec ce qu’est un vrai chrétien, un vrai musulman dans le plein sens du terme en matière de rapport, de relation avec son prochain…

    Tous autant qu’ils sont, musulmans ou chrétiens qu’ils prétendent être et disant que leurs croyances religieuses sont pour eux plus importantes que le respect des lois de la République, bon nombre d’entre eux sont des dealers, des racketteurs, des petits caïds du coin, des délinquants, ou pour bien d’autres plus généralement dans la société où on vit, accros à la clope, à la dope, aux boissons alcoolisées, aux gadgets et jeux électroniques vidéo, à des musiques qui ne sont plus des musiques mais des “battements de cœur de pieuvre/tam- tam-tam”… Tous sont dans l’hyper consommation de masse avec sans cesse la préoccupation de trouver tout le moins cher possible… En gros, dans un individualisme forcené, un déni de toute valeur, de toute pensée réfléchie ; dans une incantation provocatrice et lapidaire… (Si ça c’est être musulman ou chrétien je bouffe un balai avec le manche jusqu’au bout) !

    Le problème -ça fait déjà pas mal d’années que ça dure – de l’Enseignement, du système éducatif, de la petite à la grande école, c’est d’avoir fait une part de plus en plus grande, de plus en plus généralisée, à l’individualisme et aux dérives de l’individualisme… D’avoir fait de la tolérance qu’avait prônée Voltaire en son temps, de l’acceptation de tout et n’importe quoi au nom de la liberté individuelle et soit disant pour le développement personnel ; un “torchon sur lequel on s’essuie” et qu’on agite tout sale en se mettant derrière comme si le torchon était un étendard symbole derrière lequel tout le monde est censé défiler…

     

    NOTE : Je ne me sens pas, cependant, “autorisé” si je puis dire, à émettre – dans le plein sens du terme- une critique de l’Enseignement, du système éducatif ; n’étant pas un acteur c’est à dire un enseignant en école, collège, lycée…

    Comme bien d’autres de mes concitoyens, notamment ceux et celles qui ne sont pas parents d’élèves (et donc, eux, confrontés à la réalité au quotidien, du système éducatif) , je n’ai pas “toutes les données”…

    C’est pourquoi le témoignage d’un enseignant lui-même, dont le métier est celui d’éduquer, de transmettre des savoirs, a son importance, sa pertinence, et cela même selon l’expérience qui est la sienne et avec les problèmes, les difficultés qu’il rencontre…

    Cette part plus importante qu’auparavant, donnée à l’individualisme dans un monde consumériste, avec le souci accru et “mis en avant”, du “développement personnel”, ne concerne pas le seul système éducatif, mais la société toute entière dans ses composantes que sont les différents milieux sociaux et familiaux…

     

     

  • Reprise d'activités pour les associations

    Toutes les associations, nombreuses et diversifiées, qui regroupent pour la plupart d’entre elles partout dans notre pays, assez souvent plus d’une centaine d’adhérents, reprennent leurs activités à partir de septembre…

    Il est une évidence qui “saute aux yeux”, c’est celle de ces repas festifs, d’assemblées générales, de manifestation d’événements particuliers au cours desquels sont conviés les adhérents une ou deux fois dans l’année…

    À plusieurs dizaines autour de tables en effet, et de surcroît en salle, donc en lieu clos, depuis l’apéro où l’on se presse, devant et de côté d’une grande table jusqu’au dessert en passant par les hors d’œuvre et le plat principal, il faudra bien alors mettre son masque sous le menton, dans sa poche, ou autour de son poignet, et par conséquent, être proche les uns des autres…

    À moins, lors de l’apéro, de boire dans son verre avec une paille plantée dans le masque (un trou), de soulever le bas du masque pour manger les cacahuètes et les “amuse-gueules”… Et quant au repas, du hors d’œuvre au dessert, dans les temps d’attente de se servir ou d’être servi, remettre le masque…

    Je vois mal, très mal, comment les organisateurs des associations pourront envisager de maintenir tous ces repas lors d’événements particuliers, sachant qu’ils réunissent en espace clos , en salle, autant de personnes…

    Sans doute devront-ils renoncer, n’avoir que des activités de toutes sortes, où l’on ne mange pas, ne boit pas…

    Il y a aussi les bals, qu’organisent toutes ces associations : du coup, les bals, ils seront masqués !

    Dans ces conditions de vie sociale et associative, avec toutes ces mesures restrictives, limitatives, de protection, avec masque, distanciation, mesures contraignantes qui font de la réunion en ateliers d’activités, un véritable “parcours du combattant”, sans doute certains adhérents ne participeront plus, ou hésiteront à venir, en particulier à ces repas, ces goûters (assemblée générale, fêtes, noël etc.) … Si tant est que ces repas aient lieu quand même…

    Les personnes les plus affectées, celles qui souffriront le plus, de cette “covid – compatibilité” avec les activités associatives ; ce sont celles qui, extraverties bien plus qu’introverties, supportent difficilement la solitude, l’isolement et ont besoin d’avoir le plus souvent possible des contacts humains, de “voir du monde”…

    En revanche, d’autres personnes, celles- là plutôt introverties et aimant se trouver seules – dans leurs activités, pour aller se promener etc. - seront moins affectées … Quoi que…

    Aussi, la “covid – compatibilité” avec le milieu associatif et ses activités, n’est pas – loin s’en faut – ce qu’il y a de mieux, pour le “lien social”… N’en déplaise aux inconditionnels de “l’ordre covidéen” dont les “leçons de morale” et les injonctions à répétition, “fatiguent” voire exaspèrent…

    Ah, le “grand argument” qui est celui du papy, de la mamy atteint d’une forme grave de covid, en réanimation à l’hôpital… Bien sûr, bien sûr…

    Mais pour 1 mort du covid, combien du cancer ?

    Tout ce que l’on fait contre le covid, c’est du “pis aller”… En fait, le covid, ça s’ajoute à tout ce qui existe qui fait mourir, c’est comme une allumette enflammée que l’on jette dans une meule de foin déjà embrasée dont les flammes viennent d’atteindre le sommet ! …

     

  • Souveraineté, ingérence, déclarations...

    Que faut-il penser du respect de la souveraineté d’un pays lorsque dans ce pays, le peuple ne décide pas lui-même de son avenir, de son destin, de ses choix de société, de son mode de vie, de ses libertés entre autres celle de s’exprimer ?

    Ou lorsque dans ce pays, les élections pour un gouvernement, un président, un dirigeant, avec les élus qui siègent auprès d’un président, d’un dirigeant, dans un gouvernement, sont des élections se faisant sous influence et sous pression c’est à dire en l’absence de liberté réelle ou en une liberté conditionnée ?

    Il y a certes, cette question de l’ingérence qui se pose lorsqu’un autre pays, ou d’autres pays exercent une menace ou une pression – sinon les deux- d’ordre économique ou même militaire sur un pays dont la souveraineté n’est pas celle du peuple de ce pays mais des gens qui dirigent ce pays…

    Dans un “ordre international” qui s’impose sous l’égide d’un organisme regroupant plusieurs pays – en l’occurrence l’ONU (Organisation des Nations Unies) … À condition toutefois que les pays appartenant à l’organisation soient d’accord sur un “principe” commun qui est celui de ne pas s’immiscer dans les affaires des autres ; ce que l’on appelle “ingérence” c’est à dire intrusion par pression économique (embargo, rupture de liens commerciaux) ou par action militaire, est considéré comme étant pratiquement un délit, faisant l’objet d’une condamnation exprimée…

    Il n’en demeure pas moins qu’un peuple qui subit, dont la liberté d’expression est muselée, où les élections se font sous pression et sous influence, où les dirigeants sont tous ou en grande partie corrompus, ne peut pas être un peuple souverain puisque la souveraineté ne lui appartient plus.

    Mais à bien réfléchir – et observer, qu’en est-il de la souveraineté des pays qui “défendent” et “respectent” la souveraineté de tel ou tel pays lorsque dans ce tel ou tel pays, le peuple ne décide pas par lui-même de son destin?

    Ainsi les déclarations, les principes, ce que l’on appelle “ordre moral” (Droits de l’Homme, droits de ceci ou de cela) tout cela régi par un code – soit dit en passant, d’une complexité qui le rend difficilement opérant - tout cela en regard d’une mondialisation économique en laquelle des grandes puissances étatiques sont les principaux sinon presque les uniques acteurs détenant l’hégémonie ; perd tout sons sens, toute validité, tout pouvoir… Lorsque sont en jeu les intérêts liés à une consommation sans cesse accrue de produits de toutes sortes…

    Par exemple “condamner la Chine pour non respect des droits de l’homme, mais acheter chinois tout ou presque ce dont on a besoin – que, soit dit en passant on ne fabrique plus …

    Dans un tel imbroglio de contradictions, de dénis, d’injonctions, de “leçons de morale”, de renonciations, de soumissions, de “coups de gueule”, d’hypocrisies… Il n’y a plus de souveraineté nulle part, autre que la souveraineté des décideurs, des géants du marché mondialisé, des groupes et lobbies internationaux, qui se foutent des libertés, des droits de l’homme, du respect de la personne humaine, qui ne voient que des “individus”, des consommateurs, des “variables d’ajustement” !