Articles de yugcib

  • Un virus sophistiqué !

    Virus sophistique

    L’appauvrissement des restaurants et les profits quadruplés d’Amazon, est-ce là un “pseudo paradoxe” … Comme l’on pourrait le penser, ainsi que de tout ce qui est écrit dans ce texte ?

    Quand on pense au nombre de gens qui ne vont plus dans les restaurants, autant qu’auparavant (avant le covid), à ceux qui, hésitant à s’y rendre, n’y vont plus que très occasionnellement…

    Quand on constate le nombre de colis qui sont livrés par Amazon (bientôt par des drones)…

    Pour ma part j’ observe – de visu- que, si durant cet été en période de vacances, les terrasses de restaurants étaient bien occupées notamment dans les lieux touristiques (par exemple dans les Vosges secteur Gérardmer et côté Alsace), elles l’étaient cependant, moins occupées que l’an passé à la même époque…

    Et pour les colis livrés par Amazon, ils sont en nette augmentation…

     

    Une étude du cabinet CHD Expert, selon un article publié le 30 juillet 2020, montre que l'indice de confiance pour l'activité en restauration, sur les 12 prochains mois, n'est que de 4,6 sur 10...

     

    ... Le terme de "paradoxe" ne convient pas ici dans ce texte "C'est un virus sophistiqué" : "paradoxe" a 2 définitions :

    1/opinion qui s'oppose à une opinion admise,

    2/ association de 2 faits ou de 2 idées contradictoires ...

    Les restaurants d'une part, et Amazon d'autre part, n'ont effectivement pas de rapport (c'est comme "carotte et arbre" par exemple)... Dans le texte ci dessus, l'on a plusieurs fois, 2 constatations contradictoires... Et une constatation n'est pas forcément un fait avéré, mais plutôt une observation qui a été faite, ne pouvant valider le fait, puisque cette observation est dépendante de la situation, de l'espace, du temps, du lieu ou de plusieurs lieux parmi d'autres, où l'observation a été faite...

    En l'occurrence, ici, l'on peut observer que les restaurateurs -mais pour une partie d'entre eux qui reste à déterminer- s'appauvrissent (quoique le terme "s'appauvrissent" est inadéquat - on devrait dire plutôt "gagnent moins" ; et qu'Amazon réalise de gros profits - ce qui est exact... Quant à "il s'attaque aux ados dans les party mais pas dans les manifs de 15 000 personnes", c'est en grande partie vrai pour les ados en party, mais dans les manifs de 15 000 personnes, le virus forcément circule aussi...

    Reste, cependant "l'idée générale" de cette énumération de constatations. Mais la vocation - si l'on peut dire- d'une idée générale, c'est d'ouvrir à discussion, à réflexion

     

     

  • Le lien générationnel, que devient-il ?

    Le lien générationnel, notamment entre les anciens – qui sont les grands parents et arrière grands parents – et les jeunes – qui sont les petits et arrière petits enfants - est fortement – et dramatiquement – impacté par le covid…

    Dans la mesure où les gestes d’approche, de contact, les marques d’affection, les paroles même (à distance) deviennent pour les uns (les gestes) quasi impossibles parce que fortement déconseillés, pour les autres (les paroles échangées à distance) devenues en partie inaudibles pour les personnes âgées, du fait d’une déficience auditive à laquelle s’ajoute le masque qui fait obstacle…

    Il ne fait pas bon d’être né dans les années 1930-1935 et de se trouver en EHPAD ou en maison de retraite, la plupart des personnes âgées de cette génération là, étant les personnes âgées actuellement, les plus isolées, les plus esseulées et privées d’affection et gestes de contact…

    L’on peut dire tout ce que l’on voudra en matière d’assistance, de gestion “au mieux”, de volonté des pouvoirs publics, de “politique du 3 ème âge”… Même si tout cela n’est pas comparable à ce qui était par le passé, pas comparable non plus à ce que l’on voit dans des pays “en voie de développement”, des pays pauvres où les “vieux” meurent dans l’indigence… Il n’en demeure pas moins que les “vieux” et notamment les “très vieux” d’aujourd’hui, sont les “vieux” les plus impactés dramatiquement, socialement parlant, par la pandémie de coronavirus…

    Et il y a en outre, cette hypocrisie généralisée, de la société toute entière, des pouvoirs publics, avec le soit-disant souci du bien être et de la santé des anciens, qui “masque” mal les intérêts économiques qui sont ceux des grandes puissances, les lobbies (notamment du médicament, des loisirs et du tourisme)… Et cette distorsion, cet effacement, cette dilution du lien générationnel avec ces “autres formes de famille” prônées par les intellectuels progressistes auxquels se joignent des partis “pseudo libertaires” et toute une mouvance de contestataires très éloignés d’un “ordre naturel des choses”, tous bardés d’idéologies, de cultures de la diversité, n’arrêtant pas de donner des “leçons de morale”, des “leçons de relation humaine”, de prêcher une “tolérance” dont Voltaire se retournerait dans sa tombe tant cette “tolérance” a été pervertie, dénaturée !

     

  • Une société qui se veut "covid-compatible"

    Dans tout ce que l’on veut pouvoir faire en dépit de ce qu’impose dans notre vie quotidienne, la pandémie de coronavirus (contraintes et mesures de protection, dispositions prises par les autorités et pouvoirs publics, en somme tout ce qui limite nos actions et nos volontés de faire ceci ou cela)… Il y entre une part d’individualisme lié à un mode de vie consumériste.

    C’est la raison pour laquelle en cet été 2020 il y eut autant de départs en vacances pour des gens qui, les années précédentes, question budgets très limités, ne partaient pas… Autant de rassemblements festifs, de densité de population en certains endroits prisés par des touristes en grande partie français ou européens… Et aussi peu de précaution prise notamment en distanciation les uns des autres, tout le monde croyant que, portant le masque, on ne risquait plus rien!

    Et toutes ces manifestations populaires qui furent maintenues, encouragées, mises à un “ordre du jour covidéen” telles que brocantes, vide greniers, festivals de ceci de cela, marchés artisanaux et de productions locales, concerts de musique, bals, fêtes foraines… Avec tout ce que l’on trouve à acheter, à vendre et qui n’est pas forcément de première nécessité mais plutôt “pour se faire plaisir”…

    En somme c’est la société de consommation de masse produits loisirs culture qui a fait “comme s’il n’y avait pas le covid” – sauf que le covid est bel et bien là tapi quelque part un peu partout… Et qu’il faut “en tenir compte” et s’adapter…

    Rendre “compatible” l’activité humaine, l’économie, une vie “normale”, les déplacements, les rassemblements, la vie sociale et les rapports de communication en lieux publics avec un environnement “covidéen”, c’est de l’utopie au même titre que de vouloir rendre compatible notre mode de vie consumériste et de développement, de croissance économique avec l’écologie, le changement climatique…

    D’une part nous avons les autorités, les gouvernements, les pouvoirs publics, les scientifiques et les acteurs de la santé publique, qui prennent des mesures coercitives, sans nuance, sans discernement, sans aménagements, qui concernent tout le monde uniformément, qui bardent de polices, de règlements, de contrôles, de limitations, d’obligation de port du masque en extérieur dans les grandes villes, de poursuite de contrevenants et d’amendes, tout cela au nom de l’intérêt public en matière de santé, de protection contre le covid… Et d’un autre côté nous avons les lobbies agro alimentaires, industriels, et notamment les marchands de la culture et du loisir, qui mettent tout en jeu au mieux de leurs intérêts et “à fond la caisse” pour que des millions de gens soient des consommateurs qui de toute évidence, se portent en foules, en rassemblements afin de consommer et de se divertir… Le masque étant censé garantir une protection qui, tout de même est reconnue insuffisante si elle n’est pas accompagnée de “gestes barrière”… Tout cela est absurde!

    Absurde mais a néanmoins été engendré, produit, développé, mondialisé… Par l’exacerbation et la diversité de nos individualismes, de nos rages de consommation et de recherche de bien être, de confort, d’envie d’acquérir, de posséder, de rendre visible aux autres ce que l’on produit de soi…

     

  • Récupération exaspérante des contestations par des partis politiques

    Les milliers de manifestants anti-masque que l’on voit défiler dans les rues et sur les places dans des capitales européennes notamment à Berlin, ainsi d’ailleurs que dans plusieurs grandes villes, n’emportent de ma part qu’une “adhésion” très “mitigée” parce que dans ces mouvements là, de gens contestataires (dont les arguments parfois sont tout de même “recevables”) l’on y trouve des gens de partis d’extrême droite, des “pseudo anarchistes”, des gens aussi, de partis de gauche et extrême gauche (qui ne sont pas forcément de “pauvres gens, des défavorisés, des exclus, des démunis – loin s’en faut)…

    Certes toute forme et manifestation d’opposition, de révolte, “rassemble” toujours des sensibilités et des cultures différentes (par exemple le mouvement des “Gilets Jaunes”) et en ce sens, la diversité entre dans une “logique” naturelle si l’on peut dire…

    L’on ne me verra donc jamais dans ce type de manifestations, que ce soit “anti masque” ou “anti autre chose”… Bien que je ne sois guère, je le précise, un inconditionnel de “l’ordre covidéen” mis en place par les autorités – et donc du port du masque partout même en espace ouvert dont la fréquentation ne peut être déterminée de manière précise…

    C’est le caractère individualiste, communautaire, avec ce que ce caractère comporte de revendicatif, qui me gêne, auquel je n’adhère pas…

    C’est une “Gauche laïque et républicaine” fondée sur une qualité et gestion de la relation humaine, qui, sans doute me conviendrait davantage… Mais qui fait défaut dans le monde d’aujourd’hui – en particulier dans notre pays la France…

    Je préfère, plutôt que la contestation brutale et partisane, individualiste et communautaire en toutes sortes de manifestations de rue ; une autre forme de résistance, fondée sur la réflexion, des choix de comportements, et l’expression d’une liberté associée à de la responsabilité… En somme, une forme de résistance qui elle, me semble – à terme – plus efficace, plus pertinente, plus impactante, que la contestation violente que l’on voit tous les jours partout s’exprimer – et que les mêmes gens (dont les défavorisés, les humbles, les simples) subissent… Sous l’emprise de “caïds” et de “meneurs”… Et de mouvements d’opinions, de mobilisations partisanes et contestataires sur les réseaux sociaux, tout cela divisant les gens et entretenant les crispations…

     

    Ces “récupérations” par des partis politiques, entre autres l’extrême droite et les partis d’ultra gauche” et autres “pseudo anarchistes ou pseudo libertaires”, des mécontentements et des contestations en manifs dans les grandes villes, sont exaspérantes…

    Et à tout cela, à toute cette “mouvance” de frondeurs, s’ajoute les “complotistes” !

    Comme si tout ce que les gens ressentent et vivent dans leur vie quotidienne, que d’ailleurs ils n’expriment pas forcément tous, avait “quelque chose à voir” avec des partis politiques ! Et qui est avant tout humain, profondément, intimement humain ! …

    Repris en boucle” dans les réseaux sociaux, par les télés, les radios, dans des polémiques épuisantes entre les “pour” et les “contre”, l’on y perd cette part d’humanité qui fait au fond de soi, la femme et l’homme que l’on est, indépendamment de son statut social, de ce que l’on fait, de qui on est dans un milieu social quelqu’il soit…

    L’humain ? Le côté purement humain ? “Ils” les meneurs et leurs cliques, les médias, ils n’en ont rien à foutre! Ni des réflexions que se font beaucoup de gens, ni de leurs questionnements, et encore moins de ce qu’ils vivent, les gens, chacun “dans leur peau”, dans leur situation personnelle… Et qui n’est pas forcément lié à un “individualisme” forcené, à une “rage de consommer et de profiter, et de vivre sans contraintes (quoique pour certains, oui, cependant)…

    Il y a de l’insolence, de l’arrogance, de la crispation, une violence et une ostentation qui me révolte, dans ces “récupérations” ! Que reste-t-il encore de ce qu’il y a d’humain dans cette affaire de covid qui nous pourrit la vie ? D’ humain en regard de situations dramatiques vécues, en regard de choix difficiles à faire ?

    N’oublions pas que, en Biélorussie, en Chine, dans de nombreux pays dans le monde, là où la parole, la liberté d’expression, la presse, l’internet, l’audiovisuel sont contrôlés par un état policier, centralisateur, dictatorial ; des gens comme vous ou moi, dans leur vie quotidienne, souffrent dans un silence qui leur est imposé, risquant à tout moment d’être interpellés, repérés, emprisonnés sinon tués, s’ils s’expriment, se rassemblent pour manifester, montrent le moindre signe de résistance, de désobéissance…

    Et ils ont, tous ces gens, en plus de tout ce qu’ils subissent et dont ils souffrent, en plus, le covid!

     

    Le jour où enfin toutes les contestations et oppositions n’auront plus rien de “politique” et ne déboucheront plus sur des prises de pouvoir du genre “ôte toi de là que je m’y mette/ on en met des autres qui vont faire différent mais ça reviendra au même” ; le jour où l’humain prendra le pas sur le politique et, encore mieux évincera le politique, dans les révoltes… Alors la société aura fait un pas en avant dans son évolution…

     

     

  • Vers un monde sans contact ?

    Des sourires masqués, des bises et des gestes de tendresse confisqués, des “relations” de plus en plus virtuelles, des visages que l’on peine à reconnaître, des rapports sociaux défigurés… Peut-on supporter de ne plus s’approcher les uns des autres ?

    À court terme, en l’occurrence lorsque survient pour un temps – durant quelques mois, une saison, un an au plus – une insécurité sanitaire liée à une épidémie plus grave que par exemple une grippe ou une gastro entérite ; l’on peut, oui, se sentant obligé de devoir se protéger, accepter… Le port du masque, la distanciation, des limitations de déplacement, l’absence de gestes de contact…

    Mais à long terme, durant peut-être plusieurs années, ne plus pouvoir s’approcher les uns des autres, vivre en permanence dès que l’on sort de chez soi, masqué, éviter de se voir entre amis, connaissances, ne plus se réunir en famille ou en activités associatives, tout cela cependant, pratiqué dans un environnement de “gestes barrière” et mesures limitatives, afin de “sauver” et de maintenir ce qu’il reste à sauver et à maintenir de la relation humaine… Non, à long terme ce n’est plus supportable, c’est entrer dans un monde où la vie quotidienne devient un désert avec de ci de là, des “oasis virtuels” reliés par des chemins rocailleux traversant des paysages arides, des champs parsemés de fleurs de pierre…

    Une autre forme de confinement que celle que nous avons connue entre le 17 mars et le 11 mai 2020 est en train d’être mise en place et de jour en jour davantage renforcée, qui ne sauvera pas l’économie car c’est bien là une “utopie” que de croire que “tout fonctionnera comme avant le covid en adaptant l’économie et les activités humaines en fonction de la présence durable du covid”. ( Autant vouloir “ménager la chèvre et le chou”)!

    Depuis que ce nouveau type de confinement avec masque partout, depuis que cette “covid – compatibilité” de la vie sociale, de la vie au travail, des activités humaines, s’impose et cela pour une durée dont on ne connaît pas la durée ; je ne me suis pas encore trouvé dans une situation où il faut garder le masque plus d’une heure, renonçant par exemple à me rendre dans une salle de cinéma ou de spectacle, dans un marché artisanal, à un festival, un concert, une fête locale, un vide grenier, une manifestation sportive ou autre, enfin, partout en intérieur ou en extérieur là où il y a du monde…

    Outre l’inconfort qu’il y a à porter plus d’une heure un masque, outre la question de l’identité, de la reconnaissance, de tout ce qu’un visage peut exprimer que l’on ne perçoit plus ; il y a, durant un temps trop long, cette respiration et cette haleine de soi, malsaines, encore plus difficiles à supporter que le sentiment de perte d’identité et d’expression, ou même que l’inconfort du seul contact du masque sur son visage…

    Au sujet du seul inconfort je “me fais une raison” en pensant à tout ce que des gens endurent dans des situations dramatiques, de souffrance, de privations, de dénuements, de violences subies… Je pense ainsi à des sans abri, à des personnes en fin de vie dans les hôpitaux, atteintes d’une forme grave de covid…

    Aussi, dans ce contexte d’une vie sociale qui était déjà difficile avant le covid, et qui est devenue encore plus difficile (un monde sans contact) ; les prises de position “pour ou contre” des uns ou des autres, souvent radicales, crispées, partisanes, fondées sur de la morale, du “bon sens consensuel” pour les uns , ou au contraire sur une contestation tout aussi radicale et fondée quant à elle, sur de l’individualisme forcené pour les autres ; nulle part ce que j’exprime au sujet de ce monde sans contact n’entre dans les discussions, les débats… L’on préfère ou plutôt l’on se fige sur des positions, sur des visions individualistes où chacun pense et agit selon ses intérêts, selon ce qui l’arrange, selon ce qui ne contrevient pas trop à son mode de vie…

    Un tel état d’esprit, un tel mode de vie individualiste et consumériste, des habitudes dont on ne veut rien changer à partir du moment où ce que l’on devrait changer, modifier dans nos comportements, contrevient à notre confort (confort “relatif” il faut dire, et à plus vrai dire fort différent selon les milieux sociaux en particulier des défavorisés et les exclus)… Un tel état d’esprit ne peut pas édifier dans l’avenir cette société de demain dont rêvent les utopistes, certains intellectuels de gauche ou de droite, en somme beaucoup de gens actuellement un peu partout dans le monde, de gens qui ne sont pas forcément des privilégiés, des riches, loin s’en faut!

     

  • "Individus" et "héros-zéro"

    Toute l’espérance qui me reste, réside dans cette part d’humanité présente en chacun de nous, qui est comme l’arbre, du bois dont cet arbre est fait… Cette part naturelle d’humanité, de plus en plus investie par la technologie, en particulier la nano technologie, et par l’intelligence artificielle…

    Le concept -qui tend à devenir réalité – de “post humanité” ou de “post humanisme” me déconcerte, m’effraie… Et je peine à adhérer à ce qui précède ce “post humanisme, soit à toutes ces cultures aussi diverses et thématiques que nouvelles, dans un environnement de consommation et d’individualisme…

    À vrai dire, je n’y adhère pas, à cette diversité de cultures, de particularismes souvent exacerbés, de mises en scène, de spectacles festifs n’ayant de cesse de se renouveler, de se “ré-inventer”, de “fédérer”…

    Fédérer” qui, quoi et comment, d’ailleurs ? Sinon de réunir en un gigantesque tourbillon bouillonnant de publics et de clientèles, des gens de toutes générations qui “s’existent sans exister les autres”…

    Avec les nouvelles technologies – en actualité et en devenir – et avec l’intelligence artificielle, l’Homme (les hommes et les femmes – et les enfants) de demain, sera – c’est le terme qui me vient à l’esprit - : le “héros-zéro” d’une sorte de “karaoké planétaire”…

    Et, de la sortie thématique éducative “habitat de la chenille processionnaire” ou “sensibilisation à la pose de nichoirs à chauve souris” ou encore à “l’initiation à la danse contemporaine”, l’on n’en sort plus de toutes ces initiatives censées développer une “culture environnementale”, ou de “citoyenneté participative”, etc. … ( ce ne sont pas les thèmes, souvent formulés dans un langage qui déconcerte, pour désigner toutes sortes d’activités, qui manquent )…

    Il en résulte, de tout cela, de toutes ces évolutions dans la diversité, la “cacophonie” et la complexité ; une société de plus en plus “calibrée usinée programmée formatée industrialisée technocratisée ” et composée d’ “individus” bien plus que de femmes et d’hommes…

     

    L’espérance qui me reste, réside dans cette faculté encore heureusement présente, en beaucoup d’entre nous, citoyens de notre pays – du monde ; de résister à l’invasion de tout ce qui est intrusif et fait de nous des “individus”, des “héros-zéros”…

     

    La diversité dans son évolution naturelle et “cosmique”, de la simplicité originelle à la complexité en progression et devenir ; devrait être la règle – ou le modèle – pour les sociétés et civilisations humaines dans leur évolution… Mais au lieu de cela, c’est, ce sont une, des cultures de la diversité qui se mettent en place, surtout depuis la seconde moitié du 20 ème siècle et à plus forte raison au 21 ème siècle…

    La culture de la diversité disperse la diversité, comme autant de confettis jetés dans une fête, sans autre avenir que d’être emportés, chaque confetti, dans le vent, quand la fête est terminée…

     

  • Humilité, piété

    Angelus

    Autant l’humilité, notamment si elle est associée à la bonté, une bonté qui n’a cependant rien à voir avec “se laisser marcher sur les pieds”, autant l’humilité en tant que dignité en soi ou fierté intérieure, est une qualité humaine à laquelle je souscris ou adhère…

    Autant la piété n’entre pas dans ma pensée…

    Je ne fais donc pas “bon ménage” avec la piété, et l’humilité associée à la piété, me gêne… Et peut-être encore plus le terme “pieux”…

     

    Lorsque l’humilité -quand elle est davantage une faiblesse qu’une force – s’associe à la piété, et que l’humilité en quelque sorte “prend la couleur” de la piété, alors me vient l’idée d’une naïveté empreinte de crédulité, qui ne porte guère à considération…

     

    Cela dit, la beauté de ce tableau se situe dans une dimension qui dépasse la situation de prière et de recueillement en laquelle se trouvent ces deux personnages dans un champ à la tombée du jour quand sonne l’angélus…

     

     

  • Liberté et libéralisme

    Libéralisme est un mot de la même famille que liberté et donc ne s’accorde pas avec le mot interdiction…

    Mais liberté ou libéralisme s’accorde -enfin “devrait pouvoir s’accorder” - avec responsabilité (dans le comportement à l’égard des autres, avec de la raison, de la réflexion, un esprit de justice ou d’équité, ou de modération, de respect de l’autre, de pertinence)… Tout cela s’appuyant sur une “culture de la relation humaine” et de “rapport à l’autre”…

    Liberté et libéralisme ne s’accordant pas avec interdiction, implique que la liberté d’entreprendre, de posséder, de décider, soit confrontée à l’opposition qu’elle peut rencontrer et à un rapport de forces s’instaurant … Mais si l’opposition en se manifestant, amène de la contrainte, une contrainte telle, que l’opposition ne puisse plus se manifester, il n’ y a plus de liberté…

    Aussi le rapport de forces doit-il pouvoir parvenir à un équilibre entre les forces en présence, un équilibre s’établissant cependant avec d’un côté, des forces d’une plus grande densité que de l’autre côté…

    Le “mécanisme” de la liberté – d’une très grande complexité il faut dire - est sans doute le même que celui du fonctionnement, de la marche de l’univers… Et en ce sens il peut être assimilé à un “modèle” (un “ordre des choses”)…

     

  • Les fulgurances des jours et des moments heureux

    Ce sont les fulgurances des jours et des moments heureux, en autant de piqûres d’héroïne sans effets secondaires dévastateurs, qui nous font oublier qu’on est faits comme des rats…

    Mais ce sont aussi les manifestations ostentatoires de nos individualismes, ce que l’on veut être ou devenir en s’existant sans exister les autres, qui nous font oublier qu’on est faits comme des rats…

    Des rats dans la nasse, des rats nageant dans vingt centimètres d’eau au fond d’une lessiveuse, des rats dont la durée de vie n’excède pas 4 ans…

    Ce qui peut nous sauver d’être faits comme des rats, ce n’est pas de l’oublier, avec la fulgurance des jours et des moments heureux, ou avec ce que l’on veut être et devenir… C’est de savoir que les rats ont des millions d’années d’existence en millions de millions de générations de rats… Ainsi d’ailleurs que les humains mais en un peu moins de générations que les rats…

    Autrement dit l’espèce, celle des rats ou celle des humains, est “faite comme des Terres, faite comme les étoiles, faite comme le cosmos”… Ça dure donc “un peu plus que 4 ans, un peu plus que 100 ans…

     

  • Plus de contaminations mais moins d'hospitalisations

    Si le nombre de cas positif augmente autant (plus de 4700 personnes le 20 août en France) et si en même temps le nombre d’hospitalisations pour covid diminue (- 58 même jour 20 août), cela pourrait vouloir dire que le virus se propage davantage (une contagion plus étendue) tout en étant moins virulent…

    Que faut-il en penser? Les virus sont des organismes “non vivants” (ou incomplets) dont les mutations sont plus rapides que pour les bactéries, les organismes vivants… Il y a une grande inconnue sur la question du ou des mécanismes de la mutation (nombreux paramètres environnementaux qui eux-mêmes, ces paramètres, évoluent au fil du temps)…

    Peut-être que, depuis l’origine fin 2019, ce virus covid 19 rencontre dans ses périodes d’extension ou de relance, des environnements qui le rendent moins agressif, notamment dans les pays d’Europe occidentale…

    Reste à savoir ce qui se passerait, question mutation prochaine ou évolution de la mutation, si ce virus, soudainement, devenait plus agressif…

     

  • L'air expiré

    Pression eau ou air sur surface

    Voici un shéma représentant la pression exercée par de l’eau du robinet dans un tuyau d’arrosage sur une surface vitrée, le bout du tuyau étant, mettons, en forme de pomme d’arrosoir…

    De toute évidence, l’eau est stoppée net par la surface vitrée, et lors d’un débit moyen ou normal, la quantité d’eau se disperse sur les côtés de la surface vitrée… En effet, à débit projection égal, il faut bien que la quantité d’eau projetée s’écoule entièrement…

    Il en est exactement de même avec l’air expiré qui est stoppé par le masque (sauf que le masque n’est pas une surface vitrée et donc étanche, mais du papier fibre ou du tissu et donc non étanche)…

    La quantité d’air expiré qui est la même masque porté ou non, avec le masque constituant un écran, s’écoule en se dispersant sur les côtés du masque. En conséquence, les gouttelettes microscopiques de l’air expiré, dans un premier temps stagnent dans l’air ambiant de part et d’autre du visage, puis tombent sur une surface proche, au sol, sur un objet, un rebord de table…

    Certes le masque protège de la contamination covid 19 (ou autre virus) pouvant affecter une personne située à moins de 2 mètres, surtout si cette personne se trouve en face de soi, mais il n’empêche pas la contamination, il la réduit et cela d’autant plus ou moins que la quantité d’air expiré est importante, forte ou moins forte…

    Et oui, il faut bien que l’air expiré s’écoule et se disperse !

     

    À noter qu’une partie de l’air expiré est refoulé et donc inspiré, puisque le masque retient…

     

     

     

  • Toilettes publiques

    Si le festival international de géographie a lieu cette année à Saint Dié du 2 au 4 octobre, l’on peut se demander dans quelles conditons il se déroulera (accès aux salles de conférence, distanciation, mesures de protections sanitaires et notamment accès aux toilettes - le plus souvent pour pipi)…

    En effet, question toilettes publiques à Saint Dié, FIG ou pas, c’est quasi zéro ! Et s’il y en avait elles seraient fermées, comme on le constate dans bon nombre de locatités dans notre pays depuis le covid…

    Au “quartier général” qui est l’espace Georges Sadoul par exemple, il y a un hall d’accueil (bondé durant les 3 jours du FIG), une salle de conférence de plus de 600 places, une salle de cinéma de 400 places… À la sortie de chaque conférence ou d’un film, c’est connu, bon nombre de personnes se rendent aux toilettes, d’où des queues de dix, vingt personnes pour “un petit pipi”… Je n’arrive pas à imaginer comment les organisateurs et les bénévoles chargés de gérer, vont s’y prendre au sujet du problème de l’accès aux toilettes… Cela me paraît “assez surréaliste” !

    D’autre part, comme il n’y a pas à Saint Dié en ville, de toilettes publiques (l’espèce de guitoune à ouverture automatique après nettoyage programmé, en général à accès libre quand le bouton est vert) ; pour un “intempestif pipi” qui au départ “commence à te monter à la gorge” puis s’amplifie en besoin de plus en plus pressant, il te faut te rendre dans un bistrot, prendre une consommation à 3, 4 euro (ça fait cher le pipi) et en plus avec le covid il faut le masque… Du coup, pipi à Saint Dié “c’est coton”! Et c’est encore plus difficile pour les femmes ! Et il faut surtout pas être en situation de dérangement intestinal !

     

    Bon, à mon avis, avec l’arrêté préfectoral prolongeant l’interdiction de rassemblement de 5000 personnes et plus jusqu’au 30 octobre, je ne pense pas que le FIG pourra avoir lieu…

     

     

  • Prison à ciel ouvert, suite et réflexion

    Les personnes “raisonnables” – qui respectent et se conforment aux prescriptions recommandées, mais dont certaines d’entre elles reconnaissent que ces prescriptions sont contraignantes… Sans doute 8 à 9 français sur 10, certes, sont dans le vrai – ou plus exactement dans des comportements de prudence, de “sagesse” si l’on veut, qui se justifient, que l’on ne peut exclure, nier… Aussi, toutes ces personnes ont-elles “leur mot à dire” dans le cadre d’une liberté d’expression qui demeure encore dans notre pays, une “règle” (si l’on peut dire) c’est à dire un “principe de relation”…

    C’est la raison pour laquelle je n’adhère pas à quelque chose qui ressemblerait à ce qui a été vécu par exemple en France en 1905 avec la séparation de l’église et de l’état, ou avant, avec l’affaire Dreyfus… Quoique ce que nous vivons aujourd’hui avec les “pro masques” inconditionnels et les “anti masques” ne soit pas comparable…

    Les sujets ou thèmes ou questions qui divisent, séparent, génèrent de la violence verbale et comportementale, font descendre manifester dans la rue, sont nombreux de nos jours, certains sans doute plus “sensibles” que les autres…

    Ce qui est certain, c’est que l’adhésion, que le soutien, que l’enthousiasme, que la motivation, tout cela “ne se commande pas” (cela vient ou ne vient pas) … Dans un sens ou dans un autre, pour une cause ou pour une autre, quelle que soit la “manière de voir les choses”…

    En cet été 2020 la “prison à ciel ouvert” que j’ai évoquée – du fait des contraintes imposées par le covid – est certes, une “prison confortable” (et “heureuse” si l’on veut), puisque l’on danse, s’ébat, s’amuse, part en vacances, assiste à des spectacles, des fêtes, se réunit entre amis et en famille… En somme on “vit normalement” – le masque n’étant plus qu’un “accessoire” vestimentaire au même titre qu’un chapeau, une casquette, une écharpe autour du cou… Enfin, un “accessoire” qui “rassure”…

    Ce que pensent de notre mode de vie de consommation dans une aisance relative de vacanciers, des milliers de gens dépourvus de tout, dans des pays de misère, d’insécurité, de privations d’eau et de nourriture… L’on s’en doute… Mais dans notre esprit, dans notre culture, c’est “diffus”, ou “très loin”…

    Cependant, je n’adhère pas à un raisonnement – si juste ou si pertinent – soit-il, fondé sur la comparaison entre des états de choses différents les uns des autres …

    Un regard, ou ce que l’on ressent en soi dans la réalité de l’être que l’on est, dans la mesure où l’on parvient à l’exprimer, ce regard, ce “ressenti”, ne se situe pas dans la même dimension que celle du raisonnement, surtout du raisonnement fondé sur la comparaison… Mais le “problème” qu’il y a avec le regard, avec le “ressenti”, c’est la dimension d’individualisme qui s’ouvre alors… Et ne permet pas -ou permet difficilement – de s’accorder avec disons, une dimension “universaliste”…

     

  • Et si on se déplaçait à quatre pattes ?

    Au lendemain du 11 mai date du déconfinement, quand on allait dans une pharmacie et qu’on demandait, une fois entré, s’il fallait porter le masque, c’était “une question idiote”… Tant l’évidence d’entrer dans une pharmacie avec le masque, s’imposait d’elle même sans avoir besoin de réfléchir…

    En revanche la même question “faut-il porter le masque sur la piste cyclable Port d’Épinal vers Bains les Bains canal de la Moselle” ou “est-ce que le masque est obligatoire sur cette piste cyclable” n’est plus “une question idiote” !

    En effet, essayez d’imaginer un embouteillage de vélos tous arrêtés les uns derrière les autres au croisement de la piste avec une route, tant les voitures se suivent sur la route ? Ou en permanence sur la piste dans un sens et dans l’autre, des cyclistes qui se croisent, même un dimanche de beau temps en été ?

    Si oui le masque est obligatoire sur la piste cyclable Port d’ Épinal Bains les Bains, alors autant renoncer à la ballade !

    Est-ce que les “inconditionnels” du port du masque se posent ce genre de question? (s’il faut oui ou non le masque sur une piste cyclable)…

    Si des scientifiques épidémiologistes découvraient que le virus reste dans l’air à plus d’un mètre du sol, et qu’il serait recommandé de se déplacer baissé, s’aidant des mains autant que des pieds, alors tout le monde marcherait à quatre pattes !

     

  • Qu'on m'explique, qu'on m'explique ...

    Quel scientifique, épidémiologiste, ou quelqu’un ici parmi vous, “très versé sur la question”, peut m’expliquer ceci :

     

    Pourquoi autant de gens se font tester, attendant parfois jusqu’à 3 h les uns derrière les autres, leur tour de passage dans le laboratoire, sachant que :

    - Le résultat ne sera le plus souvent connu que 3 jours après voire une semaine (et que donc, si ce résultat est positif, durant les 3 jours, la personne infectée -asymptomtique mettons – peut transmettre le virus à d’autres personnes autour d’elle dont en particulier l’un ou l’autre de ses proches.

     

    - Le résultat négatif pour mettons 9 personnes sur 10, implique forcément, logiquement, que, le lendemain, ou dans les 10/15 jours qui suivent, la personne testée négative, tel jour à telle heure, risque d’être infectée , et que dans ce cas, il faudrait logiquement, refaire le test…

    En somme, il faudrait selon cette réalité du risque d’être infecté après un test négatif, que le test soit effectué, pour ainsi dire tous les 2 ou 3 jours… Ce qui alors, serait inefficace du fait qu’il faut attendre 3 jours ou une semaine pour avoir le résultat.

     

    D’autre part, pour une personne testée positive (qui a déjà attendu 3 jours avant de le savoir), quelles sont réellement, concrètement, les mesures, les dispositions prises pour son isolement ?

    Doit-on “se démerder” pour trouver une chambre d’hôtel, assurer son ravitaillement ? Entre le moment du résultat connu et le moment où l’on s’isole, forcément il s’écoule un certain temps durant lequel on véhicule le virus autour de soi… (le temps de s’organiser, d’être pris en charge si cela est)…

     

    Qu’on m’explique, qu’on m’explique !

     

    Autrement dit, les “inconditionnels total/total” (du masque, des tests, des mesures sans nuances genre total total sans exception sans aménagement tout le monde partout partout tout le temps)… Devraient tous, chacun, être des inconditionnels dûment informés, crédibles… Et non pas seulement, des inconditionnels “parce qu’il faut l’être/parce qu’il faut écouter et obéir” !

     

     

    Voici ce que je propose (je suis pas inventeur technique et réel, seulement “inventeur” en pensée, en imagination):

     

    Un test fabriqué à encore plus grande échelle que les masques jetables ou en tissu lavables, immédiatement utilisable par tout un chacun et à résultat immédiat (sous forme d’un réactif).

    Tu entres quelque part, dans un magasin, un lieu public, dans une zone à forte densité de passants, il y a à l’entrée des gens chargés de tester, on te donne le “truc” (c’est très petit, ça tient sur le bout du doigt), une très fine gouttelette de sang, sur le “truc” ça réagit en jaune ou en rouge ou en bleu si tu es porteur du virus ; aussitôt on te met au bras une sorte de brassard indicatif bien voyant, et désormais pendant 15 jours, tout le monde s’éloigne de toi de plus de 3 mètres, tu en es réduit par la force des choses à chercher un lieu où t’isoler (dans une pièce de ta maison, par exemple) et tu comptes sur un proche, un ami, qui vient t’apporter à manger devant la porte… Ou bien tu ne t’isoles pas mais personne ne t’approche de moins de 3 mètres, et pour manger, boire, te ravitailler, tu te fais servir en mettant un masque plus une visière au moment de te faire servir…

    Autrement dit, à tout moment, où que tu ailles, dix, vingt fois par jour selon tes déplacements, les endroits où tu vas, hop, à chaque fois “pic le bout du doigt” ça prend 10 secondes, le brassard si tu es porteur, et tout le monde autour de toi le sait…

    Mon “système” c’est pas “mieux” que l’appli sur smartphone ?