Articles de yugcib
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Prison à ciel ouvert
- Par guy sembic
- Le 19/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Ça va être désormais “très/très dur” dans l’espace public, en rue, place, bord ou coin de trottoir, terrasse de café en extérieur, de fumer une clope ; de mordre dans un sandwich en se déplaçant dans une rue… Il va donc falloir, pour la clope, se planquer quelque part en un endroit discret, où ne risque point de débouler un flic (ou une flicquessse) , choisir un endroit adéquat pour manger son sandwich…
Nous étions déjà depuis la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, qui, soit dit en passant, était censée “tout libérer”, dans une société policée, formatée… Alors maintenant avec le masque partout/partout même là où on pourrait s’en passer, cette société policée formatée devient pour ainsi dire “une prison à ciel ouvert”… Jusque dans le monde du travail avec le “télétravail” où ton manager, ton patron, ton directeur, en permanence connecté relié à ton ordinateur et à ton smartphone, peut à tout moment intervenir, voir tout ce que tu fais chez toi, te joindre par SMS, message ou appel vidéo, afin de savoir où tu en es, et de rendre corvéable à merci… D’ailleurs, au télétravail, sur ton ordinateur, tu “pointes” comme en arrivant au bureau, comme en quittant le bureau…
Heureux encore ceux qui vivent en milieu rural, avec des champs et des forêts autour de leur maison, qui peuvent passer une journée entière sans masque, sans se rendre en ville… Mais pour les citadins vivant en appartement, n’ayant -s’ils en ont – qu’un balcon, ne pouvant pour “prendre l’air” que se rendre dans un jardin public, devant prendre leur voiture ou un train de banlieue tous les matins, tous les soirs ; sans cesse en contact, dès qu’ils sortent de chez eux, avec plein de gens autour d’eux… C’est à quasi proprement parler “un enfer” ! Un enfer bardé de flicaille et de panneaux d’interdiction ou d’injonction/obligation… Un enfer puant de moralisateurs arrogants, agressifs, d’une intransigeance laminante et oppressante…
Et “il faudrait”… Que “cerise sur le gâteau”… L’on fasse “contre mauvaise fortune bon cœur” !
… Entre la menace de tant d’otages fusillés pour tout acte de résistance en 1942 dans la France occupée, et la menace de tant de morts du covid pour tout acte de résistance jugé mettre en danger la vie d’autrui, où est la différence ?
Pas de morts? Ou le moins de morts possible? … Alors obéissons, soumettons nous, comme au temps des ausweiss, du marché noir, des dénonciations anonymes ou non… Le “Reich pour mille ans” des décideurs… Avec des morts quand même, peut être plus encore qu’en conséquence des actes de résistance… Et des vies de taulards pour des millions de gens ! Le maquis, le maquis ! Contre le “sang impur” des mauvais soigneurs !
… Une promenade en vélo sur la piste cyclable qui part du port d’ Épinal vers Bains les Bains ou vers Toul, le long du canal de la Moselle, un dimanche d’été ou un autre jour en juillet août : je renonce! Renoncer à me rendre dans un endroit où il y a du monde (chaque fois que j’ai la possibilité, plus précisément et pratiquement selon un choix que je peux faire, de renoncer) me semble “préférable” à “aller, me rendre quand même, là où il ya du monde, avec le masque, surtout pour 2 ou 3h ou plus de temps… Renoncer à aller, à faire, peut -si l’on veut/si l’on le conçoit – être assimilé à une forme de résistance (peut être plus efficace que de manifester avec violence, de montrer, d’extérioriser son opposition “anti masque”)… Enfin, “efficace” sans doute pas si l’on se soucie de la conséquence pour l’économie, l’emploi, l’activité, le développement culturel etc. … (Je serais même prêt dans la mesure de mes moyens à donner un peu d’argent à des cafetiers, bistrotiers, restaurateurs travaillant à leur compte avec très peu de personnel si je ne me rends plus chez eux comme je le faisais avant et si d’autres que moi font comme moi, renoncent à aller dans ces endroits fréquentés)…
Quant à la clope, eh bien, mine de rien, en sortant de la galerie marchande de Leclerc ou du Bricorama, je cherche un endroit isolé avec peu de risque d’y rencontrer quelqu’un, notamment un flic, et je m’en fais une petite, discret/discret “sous le neunœil du bon dieu” (que je force à être bienveillant sinon je lui fais un bras d’honneur)… Rire…
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Les amis sur Facebook
- Par guy sembic
- Le 19/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Je n’adhère pas à “les amis de mes amis sont mes amis”…
Les amis de mes amis ne sont pas forcément mes amis, je les reconnais seulement en tant qu’amis de mes amis, même s’ils ne sont pas, loin s’en faut, pour moi, des amis, pour certains d’entre eux…
Cependant, qu’ils soient des amis reconnus en tant que tels, ou des “non amis”, ils peuvent être des interlocuteurs…
Et selon la relation qui s’établit avec l’interlocuteur ami de mon ami, cet interlocuteur peut devenir un ami…
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Dans un grand show
- Par guy sembic
- Le 18/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans un grand show de roms qui se tient à Pétempré aux abords d’une forêt du Haut Creusois, bouillonnent de vociférantes colères…
Mais dans les chaudrons de Pétempré ou dans les marmites du centre de la grande cité, mille animalcules noçent et se tortillent dans une soupe grasse encore bien chaude tant le chaudron ou la marmite dansolote sur les braises d’un feu de barbecue géant…
Et les masses que constituent les mille et mille animalcules, remuées, remuglées et dont les relents s’élèvent dans l’air surchauffé d’une fin d’été où d’autres shows, ceux là, se tiennent dans les cités policées où se dandinent dadais et dadaises percutés tous les dix pas d’avis en rouge sur des panneaux… Ces masses que mille animalcules forment à la surface du chaudron, brassées, n’en finissent plus de fragrances, de vapeurs et d’empestements…
… Sauf que les roms ne sont plus les seuls cacalis voleurs de poules et de patates mais des jeunes gens en bandes festoyantes, des brûleurs de masques, et, plus généralement, tous ces récalcitrants aux avis en rouge sur les panneaux, des “irresponsables”, des “désinvoltes” voire des “ danger-public” au dire des moralisants et des consommateurs de la désormais seule marque de mayonnaise en étals sur les marchés…
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La vocation de l'art et de l'écriture
- Par guy sembic
- Le 18/08/2020
- Dans Articles
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La vocation de l’art et de l’écriture c’est de dénoncer ce qu’il y a de clarteux à s’y méprendre, dans l’obscurité… Peut-être…
… L’ écriture dans sa pureté, dans l’inventivité et dans l’originalité de sa forme, dépouillée de tous les effets et artifices dont on l’habille afin de la rendre brillante ; ainsi que toutes les formes d’art dans leur facture, dans leur authenticité… Ne peut-on les situer, autant l’écriture que l’art, dans leur seule forme, dans leur seule facture, au delà de la pensée, au delà de la réflexion, au delà de tout ce que peuvent contenir, se transmettre, s’exprimer, la pensée et la réflexion ?
Par l’essence même qui se dégage de l’écriture et de l’art, dans la forme, dans la facture ?
Tout ce que peut contenir de “meilleur”, apporter de bénéfique, de solide et de durable, tout ce qui peut contribuer à l’évolution d’une société, d’une civilisation ; par la pensée, par la réflexion, ne peut “sauver le monde”… L’Histoire en effet, le démontre… Et comme on dit ,les grands disparus dont les œuvres ont traversé les siècles, se retourneraient dans leur tombe s’ils voyaient ce que nous avons fait du monde, que de leur temps ils ont illuminé autour d’eux, par ce qu’ils ont exprimé et réalisé…
“Sauver le le monde” est une véritable gageure… Déjà par ce qu’il y a d’irréaliste, d’utopique et de naïf, dans cette expression “sauver le monde”…
“Changer le monde” est peut-être “un peu moins” une gageure… Et en ce sens, la forme et la facture seules, dans l’écriture et dans l’art, par l’essence qui s’en dégage, contribuent mieux à “changer le monde”… Certainement “mieux” que ne peuvent le faire, la pensée, la réflexion… Mais ce n’est là qu’une supposition, une sorte d’espérance…
Globalement, sur cette planète, du moins sur un bon tiers de sa surface, depuis les Huns qui ont déferlé sur l’Europe au 5 ème siècle, depuis Philippe Le Bel au début du 14 ème siècle, il y a eu des progrès notoires, de grandes avancées technologiques, scientifiques, médicales… Mais pour autant, le monde n’est pas “meilleur”, il est différent… Comme sera différent et pas meilleur le monde de demain par rapport au monde d’aujourd’hui…
Ce n’est pas que les femmes et les hommes de bonne volonté soient moins nombreux de nos jours – en fait ils le sont, nombreux - mais c’est ce qu’il y a d’humain (la part d’humanité) en chacun de nous, qui est occultée par le côté obscur de l’être humain… Surtout lorsque le côté obscur se fait clarteux à s’y méprendre…
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Un peuple sans mémoire
- Par guy sembic
- Le 16/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… “Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir” [ Élie Wiesel ]
… Quelle mémoire en ce premier quart du 21 ème siècle, et cela en la plupart des pays du monde notamment ceux où domine une culture de la consommation, de l’immédiateté, du tout sur Google, de l’individualisme, de l’image, de la visibilité… À plus vrai dire une cultualisation plutôt qu’une culture… Quelle mémoire de tout ce dont on investit l’espace public, mémoire immense par son étendue mais sans poids, sans consistance, quelle mémoire fabriquons nous pour les générations de demain?
Nous faisons, peuple sans mémoire que nous sommes devenus, parce que coupés de nos racines ; pour nos descendants, un peuple sans avenir…
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Regards ...
- Par guy sembic
- Le 15/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… En la si longue absence de visibilité du sourire, il ne reste plus que le regard… Alors, de grâce, au dehors lorsque le ciel est couvert, et dans les galeries marchandes, les halls de gare, les parcs expo, les salons du livre, les espaces commerciaux, quelque soit le temps qu’il fait dehors partout où l’on se trouve à l’abri du rayonnement solaire… De grâce, de grâce, ne mettez plus de lunettes de soleil!
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Une comparaison à faire "par les temps qui courent"
- Par guy sembic
- Le 15/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Entre la quantité journalière, planétaire, de consommation de papier hygiénique par 7,8 milliards d’humains… Et la quantité journalière, planétaire, de consommation de masques jetables par 7,8 milliards d’humains.
Il serait tout aussi “intéressant” de comparer la consommation journalière, planétaire, de consommation de masques jetables… Avec, non seulement la consommation de papier hygiénique mais avec en plus du papier hygiénique, du papier sopalin toilette essuie-tout et mouchoirs jetables en papier…
Je “subodore” que la quantité de masques jetables (mis dans les poubelles, jetés dans la rue, sur les trottoirs, au bord des routes et des chemins, sur le sable des plages, en forêts parcs et jardins, dans des cours d’eau ou au bord d’étendues d’eau)… Ou même – peut-être – utilisés comme du papier hygiénique… Est plus importante que la quantité de papier hygiénique plus papier toilette plus mouchoirs jetables…
Le papier hygiénique existe en version biodégradable, mais pas le masque jetable…
Bon, c’est vrai, dans les pays très pauvres, les gens utilisent le même masque toute la journée sinon la semaine… (Ainsi qu’un certain nombre d’entre nous, soit dit en passant, en France et ailleurs)…
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Résistance au port du masque
- Par guy sembic
- Le 15/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… “Ils nous mentent” et “ils nous contrôlent”, l’on entend dire… Ces “ils” sont les gouvernements, les autorités, les scientifiques affiliés aux lobbies marchands – pharmaceutiques entre autres - mais encore faut-il distinguer (faire la part) entre les gouvernements “démocratiques” (démocratiques en apparence ou de principe) et les gouvernements autoritaires, de dictature…
En effet, si, au sujet de bien des choses qui se passent dans l’actualité du monde, que ce soit en France ou ailleurs, “ils” (le Gouvernement, les Médias – mais surtout les Médias) nous mentent, ou plus exactement ne nous disent pas la vérité ou nous ne nous disent qu’une partie de la vérité… En ce qui concerne le port du masque imposé en des lieux ouverts, “ils” font encore pire que s’ils nous mentaient : “ils” font pire en ce sens que dans la “non connaissance” (ou dans la connaissance seulement partielle) de ce “diabolique et nouveau virus, ils en arrivent à prendre des mesures sans nuance, générales et radicales, ne tolérant aucun aménagement, aucune tolérance, et cela dans l’arbitraire le plus restrictif…
En somme “ils” font ce qu’ils peuvent – indépendamment je pense, de tout dessein visant à contrôler les gens dans le moindre de leurs comportements - MAIS … “Ils” le font mal, très mal même et cela avec comme on dit “les meilleures intentions du monde” !
Si je dis cela, si je l’exprime ainsi, c’est parce que nous sommes, nous Français et Européens des pays de l’Ouest et du Sud Européen, dans des pays de “démocratie libérale” (où règne encore et heureusement pour nous dans notre vie quotidienne, une liberté d’expression et de comportement (que, soit dit en passant, nous utilisons hélas assez mal, trop épidermiquement et il faut bien le dire quand même parfois avec de l’irresponsabilité et de l’individualisme affirmé )…
… “Ils nous contrôlent” : avec le port du masque généralisé et imposé jusque dans des lieux ouverts, c’est la moitié du visage qui échappe aux caméras de vidéo surveillance et de reconnaissance faciale… Donc, pour le contrôle il faut “qu’ils s’y prennent autrement”…
Les Bruxellois qui se voient obligés de porter en permanence le masque dès qu’ils sortent de chez eux, y compris en vélo et sur leur balcon à 3h du matin… Sont-ils pour une part indéterminée d’entre eux, plus “désobéissants” (ou réfractaires) que les Parisiens, les Marseillais, les Lillois, les Bordelais ? … Ce sont “les mêmes nous-mêmes” ! Les mêmes gens partout avec ce qu’il y a d’humain (leur part d’humanité) en eux, et ce qu’il y a d’obscur, d’inquiétant, de déplorable, d’imprévisible, d’épidermique…
Ce qui à mon sens est le plus inquiétant, le plus difficile à vivre dans l’environnement (l’ “air ambiant”) au quotidien, ce sont toutes ces oppositions et ces conflits qui à tout moment éclatent , dégénèrent en actes de violence, de brutalité, de haine manifeste et exprimée, dès que survient un désaccord, une gêne mal supportée… Tout cela sur fond de “leçons de morale”, de stigmatisation, d’intolérance, de certitude de sa vision personnelle… On peut dire que le masque n’a guère “arrangé les choses” de ce côté là…
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Masques géants couleur fluo aux fenêtres des édifices de la place de Brouckère à Bruxelles
- Par guy sembic
- Le 14/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Sur Booking com à “hôtels et chambres d’hôtes week end du 15 Août 2020 à Bruxelles”, trouve-t-on en faisant défiler la liste des hébergements, cette phrase inscite en vert avec un point d’exclamation en rouge : “ Il ne reste plus qu’une chambre disponible” ou bien cette autre phrase, inscrite celle là en rouge : “Plus aucune disponibilité pour cet hôtel – ou chambre d’ hôte - “?
Et, soit dit en passant, combien de vols aériens en aller retour – et à quel prix – de quelque part en Europe ou dans le monde à destination de Bruxelles, proposés par les sites de voyage achat de billets avion sur internet ? Ou encore en train TGV ?
Est-ce que cela vous “inspire”, vous “fait rêver”, un week end du 15 Août à Bruxelles, ou un séjour d’une semaine en fin d’été ou courant automne 2020, dans cette grande capitale Européenne Bruxelles, de déambuler sur la place de Brouckère masque vissé au visage, ou le long de voies cyclables en vélo, ou en trottinette (électrique ou pas autant le vélo que la trottinette) masque collé au visage, au milieu de tous ces gens, tous masqués en permanence du matin au soir et la nuit, même pour (les hommes) pipi dans le bol à moineau des WC payants, même à 3 h du matin les gens qui prennent l’air sur le balcon de leur logement au 10 ème étage d’un immeuble, sans même la possibilité pour un fumeur d’allumer une clope sur un bout de trottoir? … Et d’envisager de devoir faire un trou dans le masque pour introduire une paille afin de boire une bière à la terrasse d’un bar… De risquer 250 euro d’amende en soulevant 10 secondes le bas du masque, croyant qu’il n’y avait pas un flic à proximité ? …
Votre place de Brouckère, autorités Bruxelloises, vous pouvez la barder à toutes les fenêtres des édifices historiques qui l’entourent, d’énormes masques décoratifs aux couleurs fluo ; et vos frites achetées en grands cornets de papier dans les fast foods belges, vous les faites passer, touristes aventureux inconditionnels du masque que vous pouvez être, une à une entre vos dents mais en vous dépêchant parce que les moineaux voletant à proximité, ces sacrés coquins, peuvent vous choper la frite, s’envoler avec en la tenant droite chaude et huileuse en leur bec…
… Je propose à tous les amis – connaissances et intervenants sur les réseaux sociaux dont Facebook, de ne pas réagir, de ne pas commenter, de ne pas répondre, de pratiquer le langage du silence, à chaque post, message, image ou photo, production… De tout inconditionnel du port du masque, notamment lorsque cet inconditionnel “se lance” dans une “leçon de morale” qui fustige les “désobéissants”, les opposants, qu’ils accusent d’irresponsabilité, d’égoïsme, d’individualisme forcené en matière de comportement àl’égard des autres…
La violence, en fait, vient davantage des inconditionnels du port du masque, de leur sévérité moralisatrice ; que des opposants (qui d’ailleurs souvent portent le masque quand ils ne peuvent faire autrement, par obligation et si possible le moins longtemps possible )…
Si les réfractaires manifestent ouvertement et avec violence et provocation, c’est parce que ce sont presque toujours les inconditionnels qui “dégainent les premiers” !
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Poutine à dada nounours contre le coronavirus
- Par guy sembic
- Le 14/08/2020
- Dans Anecdotes et divers
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… Un vaccin incertain mais des masques que l’on portera peut-être encore en 2048…
L’image devrait être en couleur mais c’est plutôt un gris brumeux et flou qui s’invite dans un grand orage d’éclaboussures…
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Composition ...
- Par guy sembic
- Le 12/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… La culture depuis après mai 1968, est entrée dans une dimension consumériste, avec des fêtes et des manifestations qui se sont diversifiées et multipliées, notamment à l’initiative des associations de toutes sortes en milieu rural urbanisé, des municipalités de gauche et de droite progressistes, soutenues par des subventions locales, départementales, régionales, gouvernementales et européennes, sensées être participatives et à vocation de développement économique… Fêtes du Livre, fêtes de la musique, fête des potiers, des ménestrels, des scieurs de long, de l’artisanat local, fête des arts, fête des antiquités, fête du cheval, du chien et du chat, fête du rire, fête de la magie, fête du cirque, fête du jumelage avec telle ville en France ou en Roumanie ou en Allemagne, fête de la poésie, de la lecture, de l’épinette, du sabot, des jardins et l’on en passe des dizaines, des centaines de toutes ces fêtes de ceci de cela…
La culture, entrée dans une dimension consumériste, a pris un air ambiant de Karaoké géant…
Il lui faut un cadre, un environnement, un public… En somme il faut qu’elle se moule dans l’air du temps, qu’elle produise des “héros du jour”, exacerbant ainsi par ce, quoi et qui elle porte en scène, les individualismes, les ambitions personnelles, toute la faconde des uns et des autres…
Et tout ce qui n’entre pas, ne s’invite pas – et d’ailleurs n’est pas invitée- dans cette dimension consumériste, n’a aucune chance de bénéficier de quelque faveur que ce soit, ne suscite qu’indifférence, mépris, condescendance…
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À quoi ressemblerait Néandertal de nos jours ?
- Par guy sembic
- Le 12/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Salut, Papy !
T’as pas une tête à casquette de pépère, toi ! Et avec le masque, ça donnerait quoi ? J’imagine que, de ton temps, par exemple l’équivalent du 10 août en moins 35617, quelque part dans ce qui était le Limousin de l’époque, si y’avait eu une épidémie de quelquechose comme le covid, t’aurais porté un masque en peau de lapin retenu autour des oreilles par des tendons de lapin…
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Dans la poussière des étoiles
- Par guy sembic
- Le 10/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… L’Assemblée Nationale vient d’adopter en 2 ème lecture le projet de loi “bioéthique” dont la “mesure phare” est l’ouverture de la PMA (procréation médicale assistée) à toutes les femmes…
… Une nouvelle étape, donc, dans l’évolution de la société, notamment avec le concept de la “famille élargie”, vers – bientôt cela paraît certain – la GPA (gestation par autrui)…
“Bioéthique”, c’est bien le terme qui convient dans le “jargon” de la “Pensée Unique de ce qui doit se croire se savoir et se faire, pensée orchestrée par les Grands Penseurs, les Grands Intellectuels de notre civilisation du 21 ème siècle, pas seulement “de Gauche” mais aussi “ de Droite”, tous s’affirmant “progressistes”…
Ça va être de plus en plus compliqué pour la généalogie… D’ailleurs qu’est-ce que “filiation” veut encore dire de nos jours?
Déjà, avec toutes ces “familles recomposées” – et “élargies” selon des liens, des affiliations, des arrangements de plus en plus divers (et complexes), avec tous ces divorces, toutes ces séparations, ces enfants d’un tel/d’une telle pour ne pas dire de tels et de telles, ces enfants adoptés ( parfois même “achetés”) dans des pays pauvres… Ça devient très compliqué pour les notaires dans les transmissions et partage de patrimoine, très compliqué aussi pour les juristes devant s’appuyer sur une jurisprudence évolutive dans les imprévus et les situations particulières…
Quel est, quel devient le sens, alors, dans ces conditions, de “entretenir et transmettre un patrimoine” (notamment un patrimoine immobilier constitué d’une habitation principale et d’une ou plusieurs résidences secondaires)? … De refaire une toiture, une façade, d’embellir, d’agrandir, d’arranger un intérieur, de “moderniser”, de consolider un patrimoine par une nouvelle acquisition, etc. ?
Entretenir et transmettre un patrimoine pour qui, en fait? Pour des héritiers qui sont des “pièces rapportées”, des enfants qui ne sont pas de filiation, qui auront des conjoints ou des compagnons (hommes ou femmes) “venus d’on ne sait où” ?
Savez vous -si vous ne le savez déjà – comment se videront les maisons, les greniers, comment ils se vident déjà depuis quelques années ?
… Des documents transmis par e-mail en pièce jointe, à signer, avec écrit “lu et approuvé”, par un notaire à 1000, 10 000 kilomètres ; une vente aux enchères de ce que contient la maison, ou encore (ce qui est et sera le plus fréquent) une entreprise de débarras mandatée par le notaire chargée de vider l’intérieur de la maison…
Et pour finir, une fois la liquidation, la vente réalisée, un virement bancaire au bénéficiaire, héritier… Point barre! …
Alors vous savez, le journal intime de Papy ou de Mamy, avec l’album de photos, les collections de ceci de cela, les souvenirs, la chaise bébé de Mamy petite fille en 1945… Et tant et tant d’autres choses, tout ça à la déchetterie…
… Et avec ça (cette réalité de l’époque où nous vivons), c’est pas si étonnant de voir tous ces papy/mamy dépenser leur argent plutôt dans des croisières et des voyages ou pour la satisfaction de leurs besoins tant qu’ils peuvent profiter, que dans de l’amélioration modernisation de leur habitat !
Certes les rares jeunes qui n’ont pas le “profil” (mode de vie/comportement/philosophie) de ces futurs héritiers de biens de parents qui règleront tout par internet – et qui eux sont légions – ces rares jeunes là ne peuvent être que outrés, scandalisés de tout ce que je dis plus haut et qui est pure vérité brute crue et nue…
La poésie, le souvenir et la pensée ça fait plus recette !
Est-ce dommage? Faut-il le déplorer?
J’en sais rien.
On finira tous – et la Terre avec – dans la poussière des étoiles…
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Quel avenir aujourd'hui pour un livre ?
- Par guy sembic
- Le 10/08/2020
- Dans Livres et littérature
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… Les comités de lecture des maisons d’édition, consultent-ils sur Facebook :
- Le site officiel des auteurs, écrivains, novellistes, conteurs, illustrateurs
- Ecrivains poètes peintres faisons nous connaître
- Promotion des auteurs inconnus
- Textes en liberté, livres et poèmes à volonté
- Promouvoir son livre sur Facebook et les réseaux sociaux
… Ou encore, les sites dédiés aux auteurs qui publient leurs œuvres en ligne (par exemple Edilivre) ou Editions999 le site des ouvrages publiés en numérique (e-books) ?
… J’imagine que, dans les comités de lecture des différentes maisons d’édition, en particulier les principales (les plus connues) de ces maisons d’édition ; les personnes chargées d’examiner page par page, intégralement ou partiellement voire très partiellement, les ouvrages reçus, chaque jour très nombreux (jusqu’à 3000 dans l’année), n’ont pas pour seule activité journalière la lecture de ces ouvrages reçus…
Et qu’en conséquence, ces gens des comités de lecture, ne vont pas avoir le temps, ni d’ailleurs prendre le temps, de consulter les pages Facebook Promotion des auteurs inconnus, Ecrivains, site des auteurs… Ni les sites dédiés aux écrivains publiant en ligne, ni Editions999…
De toute manière, même la consultation, la seule consultation des ouvrages reçus, implique un choix aléatoire qui consiste par à priori, à éliminer une grande partie des textes reçus… Quant aux textes sélectionnés en fonction de telle ou telle “politique éditoriale”, beaucoup sont sans doute sommairement parcourus voire au hasard quelques passages, pages…
Et avec la technologie, l’intelligence artificielle, les algorithmes ; les réponses recherchées, les résultats apparaissant, tout cela fait qu’un vrai travail de lecture, d’analyse et d’appréciation, n’est plus nécessaire …
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Normalité ambiante ...
- Par guy sembic
- Le 09/08/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… “Faire contre mauvaise fortune bon cœur” est une “philosophie” (ou une “morale” si l’on veut), à laquelle je n’adhère point… Notamment en ce qui concerne la “vision” qu’il “faudrait avoir” du “monde d’après ou post – co coronavirus”, vision selon laquelle “il faut s’adapter, accepter, se conformer à ceci à cela, vivre avec, etc.” D’autant plus que dans cet état d’esprit ou de vision, l’on ne semble rien inventer de nouveau qui soit “motivant”… C’est à dire que l’on “fait avec” dans le même consensus de relation, de mode de vie, d’habitude, de consommation, d’individualisme, qu’avant le covid…
C’est juste qu’il y a le masque maintenant porté depuis le 20 juillet 2020, non seulement dans les lieux clos mais en plus selon les endroits, dans les espaces publics extérieurs relativement ou beaucoup fréquentés – c’est “selon”… En somme “il faudrait faire” comme si le masque on ne le voyait pas ou comme si il “faisait partie d’une normalité ambiante”… Le problème étant qu’on ne peut pas ne pas le voir sur le visage des gens et que chaque fois que tu te souviens d’une personne rencontrée, vue dans la rue, d’une personne qui, pour une raison ou une autre, a retenu ton attention, eh bien dans ton imaginaire, dans ton souvenir, cette personne tu la revoies en esprit, masquée…
Ça me pèle, cette “corniflarderie” sociétale/civilisationnelle déjà existante avant le covid et exacerbée depuis le covid, qui consiste à se fondre dans l’air ambiant, dans la pensée, dans les comportements qu’il convient d’avoir… Ça fleure la mayonnaise éventée, le vinaigre de cornichon, la crevette ammoniaquée, tout ça! …
Et en plus, depuis le covid qui n’a “pas arrangé les choses”, ce sont les prises de position des uns et des autres en des sens opposés et le plus souvent difficilement conciliables qui se sont attisées, ont pris une dimension telle que les crispations, les affrontements, les opinions se sont figées, immobilisées, radicalisées…
Les uns “moralisent” et le font savoir en se montrant “intraitables” ou agressifs ; les autres contestent et le font tout autant savoir, avec la même intransigeance, la même agressivité que les moralisateurs…
Avant le covid, dissimuler son visage en partie ou totalement (comme ces femmes musulmanes en niqab) c’était déclaré “non conforme à la loi et au principe républicain de la France de la laïcité”… Il était donc “impensable” de dissimuler son visage, c’était ressenti comme “s’abriter dans un anonymat permettant des comportements et des actes délictueux sans se faire prendre”…
Avec le covid, la donne est complètement changée, désormais conditionnée, cette nouvelle donne, à la protection des personnes, à une question vitale de santé publique… Mais, soit dit en passant, “ça arrange pas trop les affaires de Big Brother” avec ces caméras de vidéosurveillance qui ne voient que la moitié des visages!