Articles de yugcib

  • Au restaurant ...

    Aux terrasses de restaurants situés en centre ville et espace public (rue piétonne ou place) là où le port du masque est obligatoire en extérieur, comment cela se “règle-t-il” selon des dispositions précises indiquées ? À savoir si l’on garde le masque en attendant d’être servi… D’un côté du fait que l’ on se trouve en zone où le masque est obligatoire, il faudrait alors le garder même en mangeant (en soulevant le bas du masque à chaque bouchée – c’est d’ailleurs ce que font les femmes voilées en niqab qui soulèvent le tissu pour faire passer dans leur bouche la nourriture – ) mais comme d’un autre côté parce que ce n’est pas pratique du tout de soulever à chaque fois le bas du masque, finalement on ne porte plus le masque en mangeant…

    Et pour se rendre aux toilettes, se déplacer dans le restaurant, dès lors qu’on se lève de table, il faut mettre le masque… Alors voici une “question cruciale” qui se pose : l’on te dit (te recommande) de ne pas enlever/remettre le masque 3, 4 fois de suite, de ne pas le toucher, de ne pas le mettre sous le menton, ni dans ta poche… Alors au restaurant comment on fait? On le met où, on le pose où, on en fait quoi, du masque, en prévision d’avoir à se rendre aux toilettes ?

     

  • C'est comment, l'isolement, après un test positif au covid?

    Concrètement, pratiquement, comment cela se passe pour les personnes testées positives au covid auxquelles on recommande une période d’isolement de 2 semaines ?

    Et surtout, en l’occurrence, “question cruciale” : comment cela se passe dans les aéroports à l’arrivée d’un pays étranger ? Parce que, dans les aéroports, si l’on est testé positif, l’isolement n’est alors plus une question de choix libre et consenti, mais une obligation (si j’ai bien compris)…

    Comment ou oui ou non la personne est-elle prise en charge, par quelle autorité sanitaire, personnels chargés ou missionnés en la matière?

    Est-ce que la personne doit “se débrouiller” elle même pour trouver à proximité de l’aéroport, un hébergement en hôtel, et dans ce cas durant au moins 2 ou 3 heures elle circule pour se renseigner auprès d’une agence, d’un office du tourisme ? Ou bien une autorité missionnée lui indique un lieu d’hébergement prévu?

    Et ensuite pendant les 2 semaines comment cette personne va-t-elle se ravitailler en nourriture, repas, petit déjeuner, produits nécessaires à la vie quotidienne, puisqu’elle ne peut sortir, se déplacer? Est-ce que des “chargés de mission” à cet effet (commissionnaires mandatés) dans une organisation ou une logistique prévue, vont se rendre auprès de cette personne pour lui apporter ce dont elle a besoin?

    Je n’ai aucune idée de “comment cela se passe”… Cela me semble ingérable, une “véritable usine à gaz” cette affaire là !

    Petite histoire sortie de mon imagination :

    Hectorion, jeune retraité Français en bonne santé à l’âme voyagesque, pas forcément plus débrouillard qu’un autre, arrive (il a pris un “vol sec”) à l’aéroport de New Delhi… Il est testé positif au covid 19… Rien n’est prévu question prise en charge, d’aucune autorité que ce soit, néanmoins on lui signifie un isolement obligatoire de 14 jours… Autrement dit, “à lui de se démerder” pour trouver un hébergement… La “galère” en déambulations diverses autour de l’aéroport, en recherches difficiles… Et l’Hectorion il connaît pas un mot d’Anglais et encore moins du dialecte le plus parlé en Inde ! … Il finit par trouver dans un faubourg lointain et populaire à dix kilomètres de l’aéroport, une pension tenue par des Sikh où il devra séjourner dans une chambre éclairée au gaz butane (lampe sur une cartouche) avec les WC au bout d’un couloir très sombre et un lavabo à côté d’une étroite fenêtre… Un jeune Sikh âgé de 12 ans viendra lui apporter chaque jour une gamelle de riz et de poission ou quelque plat local… Heureusement pour lui, l’Hectorion, il sera “asymptomatique total” …

     

  • Quelles perspectives pour les familles de nos concitoyens vivant hors de France?

    Environ 2,5 millions de Français vivent, résident, ont une activité professionnelle dans les autres pays du monde, en Amérique Nord et Sud, Afrique, Moyen Orient, pays de l’Europe, Russie, Chine, pays d’Asie, Océanie, Australie…

    Et à ces 2,5 millions de nos concitoyens s’ajoutent les 2,2 millions de français natifs de la métropole installés et vivant, travaillant pour nombre d’entre eux, dans les départements d’Outre Mer…

    Cela représente donc, hors de France, 4,7 millions de Français répartis sur la planète…

    Et, en conséquence l’on peut évaluer approximativement, le nombre de familles françaises sur le sol français, qui ont des proches, des parents, des enfants, dans des pays étrangers ainsi que dans les départements d’Outre Mer…

    Quant aux retraités français vivant hors de France, ils seraient environ 1 million, répartis dans le monde, dont la plupart dans les DOM… Leurs familles étant, en France, celles de leurs enfants et petit enfants…

    Depuis la pandémie de coronavirus il y eut deux mois de confinement (17 mars au 11 mai 2020), période durant laquelle sauf “cas de force majeure” (décès, grave maladie) les déplacements en avion étaient impossibles dans le sens de l’aller comme dans celui du retour…

    Depuis le 11 mai 2020, les transports aériens ont repris notamment vers les pays les moins affectés et vers les DOM, mais avec cependant quelques restrictions, dispositions, contraintes (par exemple avec à l’arrivée un contrôle par test au covid, et dans certains cas une mise en quarantaine – isolement de 2 semaines)… Ce qui a évidemment pour conséquence de réduire les déplacements, voyages, en avion, pour beaucoup de personnes en France souhaitant se rendre auprès de leurs proches dans un pays étranger ou dans les DOM…

    D’autant plus que, par voie de conséquence également, le prix des billets d’avion très certainement et logiquement, n’a pu que significativement augmenter, et les vols être peut-être moins fréquents.

    Le principal motif pour beaucoup de gens, de déplacement en avion vers les pays étrangers et les DOM, n’est pas celui d’un séjour de vacances, de découverte, de tourisme (peut-être pour 30% de ces gens en gros) mais de se rendre auprès de leurs proches… Et qui concerne donc les familles en France, des 4,7 millions de nos concitoyens hors de France…

    Nul ne sait à l’heure actuelle, en cet été 2020, comment va évoluer, perdurer et sous quelles formes, la pandémie de coronavirus ni quelles dispositions seront prises pour les déplacements de personnes en train, avion… Dans les semaines, les mois qui viennent, et peut-être pour plusieurs années…

     

  • Vingt ans dans les Aurès de 2020

    La soupe sonne

    C’est la cuillère qui en remuant la soupe fait tinter les pois

    S’il a des vers luisants pourquoi y’aurait-il pas des pois sonnant ?

    Quel rapport il y a entre la soupe qui sonne et avoir vingt ans en 2020?

    Et avoir vingt ans en 2020 et avoir eu vingt ans en 1968?

    Est-ce que les vers lumineraient si sous l’obscurité sous-masquière des éléphants-puce dansaient la carmagnole ?

    Avoir vingt ans en 1968 c’était-y- pas penser -outre que ça pouvait ressembler sinon être plus maousse que 1789 – qu’on allait baiser à couilles rabattues?

    Ça a été vrai pour beaucoup des uns, de baiser à couilles rabattues en 1968… Mais pas – aussi -pour beaucoup des autres…

    C’était pas forcément une question d’idéal, pour ceux qu’ont pas baisé à couilles rabattues après mai 68… D’ailleurs comment et avec qui baiser qu’ils se disaient, les insoumis de l’époque à l’idéal en inadéquation avec l’ordre du monde qui se déconstipait sur les barricades?

    Ce qu’y a de sûr c’est que avoir vingt ans en 2020, c’est pas baiser à couilles rabattues, parce que déjà y’avait eu le sida en 1986 et qu’en plus en 2020 avec le corona sur les lèvres et au bout des doigts c’est encore plus compliqué…

    Et, toujours sans rapport apparent avec la soupe qui sonne ni avec les éléphants-puce qui dansent la carmagnole, ni non plus, encore, avec 1789 – 1968 et 2020… Quoique ça se passe en 2020 à Beyrouth…

    Comment ils vont faire les libanais, les israéliens, les jordaniens, tous les peuples du moyen orient, sans les milliers de containers de tout archi tout qui viennent de Chine, qu’ont cramé dans le port de Beyrouth complètement détruit… Comment ils vont se ravitailler en tout archi tout made in china qu’arrive par cargos géants comme à Rotterdam et à Hambourg en Europe ?

    Est-ce que croissance ça peut s’accorder avec écologie ?

    Comme si croire sans, ça pouvait être plus méritant que croire avec…

    En attendant – personne sait quoi ni quand – les éléphants dansent sur les toiles d’araignée et dans les corons on a plus grand chose à rêver… Mais, soit dit en passant, beaucoup de choses à soupçonner…


     

  • Pensées, réflexions diverses, 8 Août 2020

    Il n’y a pas plus de différence entre civilisation et barbarie qu’entre une troupe de cavaliers avec des selles sous leurs fesses et une autre troupe de cavaliers fesses sur le dos de leurs chevaux, notamment lorsque les cavaliers, qu’ils soient assis ou non sur des selles, ont des arcs avec plein de flèches dans le carquois ou des fusils au flanc droit ou gauche, et qu’à bride abattue ils couchent les blés, saccagent les cultures…


     

    Le communautarisme, la liberté sans responsabilité et l’individualisme, de plus en plus exacerbés, promus et généralisés, sont le cancer pulmonaire de la civilisation humaine… Qui amorce actuellement et irrémédiablement, sa phase terminale… Avec la destruction par atrophie des tissus cellulaires qui sont ceux de la fraternité républicaine et de l’universalisme…


     

    L’écriture inclusive c’est une idée que les Grammairiens du 21 ème siècle ont inventée pour faire croire que l’inégalité entre les hommes et les femmes avait disparue et que l’on n’était plus à la même époque que Baudelaire…

    Les mentalités qui évoluent ça me fait penser à des feuilles de menthe alitées : les feuilles réduites en poussière incrustée dans les draps rêches et froissés verdissent les draps qui n’ont perdu qu’à peine un peu de la blancheur douteuse qu’ils avaient auparavant…


     

  • Une explication possible au sujet des contaminations actuelles covid

    Une explication possible me vient à l’esprit au sujet du nombre d’hospitalisations qui n’augmente pas (ni celui des malades “vraiment malades”) depuis que des foyers d’infection covid se multiplient en France en plusieurs régions, et que le nombre de cas positifs passe de 500 début juillet à 1000 par jour début août, et que l’on signale de nombreux rassemblements de personnes un peu partout…

    C’est que tous ces rassemblements festifs en général ou familiaux à l’occasion de mariages notamment, concernent en grande partie de participants, surtout des jeunes ou adultes de moins de 50 ans (et moins de personnes plus âgées)…

    Or, il se trouve que si les jeunes sont porteurs du virus, demeurent asymptomatiques ou peu atteints pour certains, plus ils sont jeunes et moins ils transmettent…

    D’autre part, depuis le port du masque à partir du 20 juillet, dans les lieux clos et dans les endroits non clos mais très fréquentés, les “personnes à risque”qui elles, très souvent, portent le masque même en extérieur d’une manière plus continue, se trouvent en conséquence moins exposées…

    Le vrai risque, à mon sens, dans les rassemblements, réside dans ceux de ces rassemblements qui amènent beaucoup de “seniors” (pour certains festivals axés sur des manifestations plus “culturelles” que “festives” par exemple des festivals de films, du livre, de la gastronomie, ou sur des thèmes de connaissance du monde et de l’environnement)… En effet dans ces rassemblements là, où l’on voit mettons environ 50% de seniors parmi les participants et visiteurs, même en portant le masque, les rapprochements sont inévitables notamment dans les lieux et salles et halls d’accueil, ainsi qu’aux terrasses bondées des cafés et restaurants, et dans les salles de conférences, de débats, les expositions en lieux fermés ou semi ouverts… C’est bien là, oui, le vrai risque… Car même dans le cas d’une organisation et d’une gestion de la part des autorités, la meilleure possible, il y a forcément beaucoup d’imprévu, de non gérable, du fait de ces rapprochements ne pouvant être évités, à moins de réduire considérablement par des conditions très restrictives les activités de ces manifestations festivalières (de leur enlever tout le sens, toute la portée de leur contenu en somme)…

    Une autre explication possible me vient aussi à l’esprit : c’est que les contaminations dont beaucoup d’entre elles sont asymptomatiques ou de peu d’atteinte, laisseraient des traces dans l’organisme (de petites lésions par exemple ou des dysfonctionnements dans la circulation sanguine, ou des altérations dans les tissus cellulaires système nerveux, pulmonaire) et qu’en conséquence à moyen long terme au bout de quelques semaines ou mois, alors là, cela pourrait devenir préoccupant, générer des affections chroniques et durables…

    Le fait que pour le moment les hospitalisations n’augmentent pas en dépit de tous ces nouveaux foyers, de tous ces cas positifs (1000 par jour début août) et de tous ces rassemblements festifs de centaines, ou milliers de gens, de tous ces déplacements de vacances… N’est pas forcément rassurant dans la mesure où l’on ne sait pas ce qui va se passer dans quelques semaines…


     

  • Épuisantes polémiques ...

    Toutes ces polémiques autour et au sujet du port du masque… Les Pour par la force des choses, les Pour inconditionnels et convaincus, les Contre, les rebelles, les désobéissants , les archi contre, les donneurs de leçon de morale (par exemple ceux et celles qui brandissent des images d’intubés lesquels intubés pouvant être papy ou mamy en ehpad)… Les Pour souvent étant pour parce qu’il le faut, par conformisme de bon aloi… Les Contre avec leurs arguments (dont certains tout de même tiennent debout du fait du nombre de morts en dessous de vingt par jour actuellement en France et des hospitalisations qui diminuent en dépit de grands rassemblements festifs)… Tout cela m’inciterait-il pas à une sorte dirais-je d’ “antimasquisme”, se traduisant – non point par une opposition systématique du port du masque - mais indirectement par un désenthousiasme, par une démotivation quasi totale à se rendre en tous ces endroits fréquentés, vide grenier brocante spectacles festifs de rue, cinéma théâtre marchés bibliothèques, plages, bals, concerts… Un désenthousiasme et une démotivation incitant à ne plus rien faire, à ne plus entreprendre ni projeter, à ne plus aller nulle part là où il y a du monde ? …

    À quoi bon”? “Dans ces conditions…” S’entend on dire, se persuade – t – on…

    C’est vrai, bon sang, toutes ces nouvelles contaminations, foyers d’infection, qui ne génèrent pas pour autant ce que l’on a vu en mars et avril en France en arrivées aux urgences, hospitalisations à la chaîne, soins en réanimation, morts, avec ces courbes de statistiques orientées à la hausse chaque jour ! Plus rien de tout cela, à présent ! Seulement un martèlement d’annonces de tant de nouveaux cas et de nouveaux foyers, un martèlement de leçon de morale coup de bâton à propos du moindre rassemblement festif en famille et de jeunes en particulier ! (Ah ces pauvres Papy et Mamy futurs nouveaux intubés – bon d’accord c’est tragique- et ces personnels soignants exposés, fatigués, qu’à juste titre l’on évoque)…

    Bon, d’accord/d’accord/d’accord…

    Mais à force d’entendre tout ça, toutes ces polémiques, cette obstination des uns et des autres dans le Pour et dans le Contre… On n’a plus envie de rien faire, d’aller quelque part, on en vient à ne plus s’enthousiasmer, se bouger, se motiver pour quoi que ce soit… (Et c’est ça qui fait que l’économie a du mal à repartir…Et qui “plombe le moral”…

    Biarritz, Lille, La Rochelle, etc. … Les centres villes, les terrasses de café en centre ville… Le masque/le masque/le masque… Boire un ricard ou un coca ou un demi de bière en soulevant le bas du masque, alors ? Ou en faisant un trou dans le masque pour y mettre une paille? Merde, autant prendre l’apéro devant sa maison, dans sa véranda, avec ses voisins, à Sainte Radegonde les jolies mésanges dans le Cher et Loir où l’on passe tout son été 2020 sans un seul instant rêver de l’un ou l’autre de ces endroits où tout le monde veut aller !

    Paradoxe que celui, d’un côté, ce tourisme de masse fréquentation de mêmes lieux “habituaux” en général stations balnéaires et sites prisés qui, covid ou pas, bat son plein quoique sans les Américains et les Chinois en cet été 2020 ; et d’un autre côté, ce désenthousiasme et cette démotivation moins évidents parce que les médias n’en font pas état mais bel et bien présents dans les états d’esprit de beaucoup de nos concitoyens…


     

  • De quel côté, la violence ? ...

    La violence, la vraie, l’absolue, l’exécrable, la souveraine dans ses actes ses paroles ses comportements, et qui est celle du monde telle qu’on la subit de la part de ses nombreux acteurs du haut en bas des échelles sociales… N’est jamais, jamais/jamais, du côté des penseurs même les plus sévères et les plus critiques d’entre eux ; ni du côté des poètes et des artistes même les plus noirs, les plus anarchistes et plus plus déjantés d’entre eux…

    La violence, la vraie, l’absolue, l’exécrable, celle qui pourrit la vie, détruit, lamine, brûle, déboulonne, casse, abîme, prédate, extorque, recrute… Est du côté des imbéciles, des crétins, des crispés, des fanatiques, des jaloux, des “ôte-toi de là que j’m’y mette” et de ces “parangons de vertus qui pratiquent une morale coup de bâton”…

    Et le pire, c’est quand les imbéciles, les crétins, les crispés, les fanatiques, font de certains d’entre eux des martyrs de la société et que s’installe dans des esprits enténébrés et conditionnés, une ignoble piété…

    Les penseurs et les poètes, quand ils expriment leur désarroi, ils sont dans la colère, pas dans la violence…

    Ne pas confondre violence et colère…


     

  • La corruption mène le monde

    C’est la corruption, avec toutes ses prédations, qui gouverne sur l’ensemble de la planète, dans tous les pays, états, royaumes, nations confondus…

    Lorsque les gouvernements changent, la corruption change de camp… Ou, plus exactement, ce sont les nouveaux gouvernements mis en place, soit démocratiquement élus, soit par coup de force ou révolution, qui, avant qu’ils n’arrivent au pouvoir faisaient de la lutte contre la corruption leur “cheval de bataille”, parvenus au pouvoir placent leurs personnages tout aussi corrompus, du moins quelques uns d’entre eux dont on n’aurait pas cru qu’ils le soient, corrompus…

    Mais ce sont toujours, où que ce soit sur cette planète, les populations qui sont les victimes de la corruption planifiée, organisée, pérennisée…

    Certes, les populations sont inégalement victimes de la corruption, dans la mesure où les plus défavorisées d’entre elles, de ces populations, sont les plus impactées, celles qui souffrent le plus de la corruption… Et qui, n’ayant souvent d’autre alternative pour que leur sort s’améliore, versent dans la corruption, notamment dans toutes sortes d’activités illicites, informelles, vols, rackett; prostitution, trafic de stupéfiants…

    Avec la corruption généralisée, organisée, hyérarchisée, planifiée, pérennisée ; le droit, la justice, la loi sont bafoués bien qu’ils soient portés en étendards au devant des foules…

    Des étendards pour dire que la barbarie c’est de l’autre côté de là où on se trouve et se situe…

    La corruption mène le monde et le perdra… Autant dire que toutes les civilisations après avoir duré, fait leur temps sur cette planète, disparaissent, ne sont connues ou découvertes que par les traces qu’elles laissent…

    Mais quelles traces de l’Histoire présente de la civilisation humaine demeureront visibles pour ceux des humains qui peupleront notre planète, lorsque tous les humains aujourd’hui vivants auront disparu?


     

  • Croissez, multipliez et dominez ...

    Déjà, à l’époque du Paléolithique supérieur ( de -35 à -12 000) les humains (Homo Sapiens) par leurs activités, exerçaient sur leur environnement une pression assez forte dans la mesure où non seulement ils prélevaient, puisaient dans les ressources naturelles (sol, animaux, végétaux, forêts) mais aussi et surtout modifiaient selon leurs besoins, leur environnement naturel…

    L’être humain est le seul de tous les êtres vivants, qui modifie, transforme son environnement naturel…

    L’on ne peut pas dire, par exemple, que le renard en creusant un terrier, modifie son environnement, le terrier ayant une entrée naturelle, entre deux racines, dans une cavité, un creux… Peut-être le castor en accumulant des branches en bordure d’un cours d’eau ? …

    Durant environ deux mille ans, depuis l’antiquité romaine jusqu’au début du 20 ème siècle, la population humaine sur notre planète est passée de 250 millions (fin 1 er siècle) à 1 milliard et demi (début 20 ème)… Ce qui représentait en activité humaine (agriculture, industrie, exploitation et utilisation des ressources naturelles du sol et du sous sol, dont en particulier le bois) un poids, une pression assez considérable… Mais néanmoins supportable pour la planète.

    En seulement un siècle (début 20 ème – début 21 ème) la population humaine passe de 1,5 milliard à 7,8 milliards…

    Croissez et multipliez” qu’il a dit, le Dieu des chrétiens ! Et “je vous donne la Terre avec tout ce qu’il y a sur la Terre” (autrement dit “dominez, soyez les maîtres de toute chose et de tout ce qui vit, puisque je vous ai faits à mon image”)… (La Bible, Genèse)…

    Ce Dieu, il est forcément intelligent, parce que s’il était con, il ne serait pas Dieu…

    Alors comment se fait-il que ce Dieu, intelligent, n’a point subodoré qu’un jour, il y aurait un “très/très gros pépin” ?…

    En fait le “très/très gros pépin” c’est celui de la conjoncture de plusieurs “gros pépins” entre autres le changement climatique d’origine humaine (effet de serre production de CO2) et la sur exploitation de toutes les ressources naturelles… Dont le bois des forêts au Brésil (Amazonie), en Indonésie et au Congo, soit pour ces 3 pays, 60% de l’ensemble des forêts sur la planète.

    De ces 60%, 20% (le tiers) a déjà disparu en seulement 1 génération d’humains (vingt ans), et en plus de l’exploitation s’ajoutent les incendies (dont celui, dernièrement, gigantesque, en Australie)…

    Les spécialistes (grands intervenants, avocats, juristes) du Droit International, ne se sont jamais encore penché sur cette question : “à qui appartient une richesse essentielle à la survie de l’espèce humaine ?” En l’occurrence, la forêt amazonienne appartient -elle au Brésil ou à la Terre tout entière ?

    Pour l’Antarctique il existe un traité de non appartenance à quelque pays, état, nation, puissance, que ce soit… Jusqu’en 2048 concernant d’éventuelles ou réelles revendications…

    2048 c’est dans 28 ans… En gros, une et demie génération, celle de nos bébés qui viennent au monde en 2020, auront 20 ans en 2040, seront trentenaires en 2050 (et donc en activité professionnelle, propriétaires ou locataires de leurs habitations, possédant des voitures)…

    Combien de centenaires en 2048 ?

    Et… Combien d’humains sur notre planète dans l’état où elle sera ?


     

  • Médiatiquement surdimensionné, le covid en prolongation ?

    Mortalité covid en chute libre (moins de 20 personnes fin juillet, par jour en France)…

    Une très grande majorité d’infectés totalement asymptomatiques bien que les foyers de contamination soient en augmentation…

    Une virulence qui diminue, avec beaucoup moins d’hospitalisations, de nécessité en soins de réanimation, et finalement, de nombreux malades peu atteints…

    Mais des mesures, des contraintes, notamment avec la distanciation, le port du masque et de nombreuses manifestations festives, sportives, culturelles qui n’ont pas lieu ou doivent se dérouler dans des conditions qui les rendent moins attirantes… En somme tout cela, avec l’économie, le travail, l’emploi, l’activité qui souffrent… Qui nous pourrit la vie et la relation humaine…

    Comme si le covid en prolongation c’était aussi grave que la peste, que le choléra ou qu’une pandémie d’Ebola sur l’ensemble de la planète !

    Cela dit comment se fait-il qu’aux USA et qu’au Brésil, la mortalité par covid reste aussi élevée … À cause du nombre important de personnes à risque? Mais il y a autant en Europe qu’en Amérique , des personnes à risque… Alors?


     

    Déjà, le covid en février mars c’était pas comparable avec la grippe espagnole de 1918… Alors, le covid en prolongation ça vaut même pas une grippe saisonnière classique…

    Si peste il y a c’est l’ensemble de toutes les maladies invalidantes – à commencer par le cancer – qui font par jour des dizaines de milliers de morts avec la pauvreté, la misère, les suicides, le manque d’eau et d’hygiène et de nourriture pour plus de deux milliards d’humains, et les guerres, les violences, les crimes…

    Depuis quelques jours à présent, j’en viens à être dubitatif au sujet des avis des scientifiques et des professionnels de la santé, ainsi que des politiques sanitaires, des mesures prises par les gouvernements de différents pays en Europe et ailleurs… Non pas que je conteste ce que disent les scientifiques et que je mette en doute leurs connaissances, recherches, expériences, avis, conseils etc. … Mais ce sont toutes ces divergences entre eux dans leurs visions, qui me déconcertent… Et tout ce qui demeure encore inconnu…

    Quant aux gouvernements, l’on peut les accuser de laisser s’emballer la “machine médiatique” ou d’agir à dessein dans tel ou tel but inavouable… Mais “cela ne tient pas la route” du fait déjà qu’aucun gouvernement n’a réellement intérêt à sacrifier l’économie marchande de consommation de produits et de services… Au plus vrai, les gouvernements “font ce qu’ils peuvent au mieux ou au moins pire”, se rangent plus ou moins à l’avis des scientifiques et des professionnels de la santé… Il n’y aurait à la limite, que les lobbies et les grands trusts qui eux, agissent dans un dessein évident, à savoir réaliser le plus de profit possible…

    Finalement, les contraintes subies par les populations, par les gens en particulier dans leurs activités et leurs relations, par tout ce qui “pourrit et gâche la vie” au quotidien, tout cela est bien plus réducteur que la peur de tomber malade, de développer une forme grave de covid selon une probabilité incertaine…


     

  • Combien ils pèsent, les aînés, sur le Marché ?

    Combien pèsent sur le marché (de la consommation tous produits et services confondus), dans l’économie, quinze millions de retraités en France ?

    Sur ces quinze millions à vrai – réellement – dire, seulement trois millions et demi environ, dont les revenus mensuels (pension de retraite) se situent entre 1500 et 2500 euro ou plus, pèsent vraiment sur le marché mais pour l’essentiel sur les marchés du voyagisme, de la restauration, du spectacle, de la rénovation d’habitat.

    Donc, à mon avis, le “souci” de l’État et des décideurs économiques – et de la société française dans son ensemble – de “protéger nos aînés” n’est qu’un “souci de façade”… Sauf sans doute pour les croisiéristes, les voyagistes, les restaurateurs et accessoirement les entreprises de couverture (toiture) et de rénovation (façades)… Dans la mesure où un couple de “seniors” peut dans la même année se payer un voyage, une croisière, et refaire la toiture ou la façade de sa maison… Ce qui n’est pas forcément le cas pour tous les couples de seniors autour de 2000 euro mensuels qui en priorité, penseront à leur toiture, à leur façade, ou à remplacer leur chaudière…

    Soixante huit millions de français dont au moins trente millions d’actifs et quinze millions de retraités tous revenus confondus c’est à dire des moins au plus aisés, pèsent donc bien davantage sur le marché, dans l’économie tous produits et services, que ces trois millions et demi de retraités autour de 2000 euro par mois…

    On” a l’impression qu’ils pèsent beaucoup, ces trois millions et demi de seniors aisés, parce qu’ “on les voit partout” dans les restaurants, sur les bateaux de croisière, et qu’ils font travailler les couvreurs et les rénovateurs de façade…

    Le “souci” de l’État, des décideurs et de la société, pour les “vieux”… Parlons en !… Avec cette société du 21 ème siècle qui se délite, craque de partout dans ses structures et ses fondements, qui se fonde bien plus sur le bien être et le développement individuel (personnel) que sur le bien être de la collectivité humaine ; qui s’axe sur la consommation, le profit, la performance, la visibilité, tout cela dans l’ostentatoire et dans une certaine insolence ; avec toutes ces recompositions et éclatements de familles, séparations, divorces, abandons, concepts de “famille élargie” où la “filiation” ne veut plus rien dire… Que signifie aujourd’hui entretenir et transmettre un patrimoine? (un patrimoine constitué non seulement de biens mobiliers et immobiliers mais aussi de souvenirs, de réalisations, de ce qui est immatériel) … Quelle est la place des “aînés” (de nos aînés), réellement, dans notre société actuelle ? …

    Par dérision, dans mon “jargon”, j’ai transformé “Papy” ou “Mamy” en “Papu”, “Mamu”… Et j’ai mis “une casquette de pépère” sur la tête de “Papu”, coiffé “en chou fleur” Mamu… (rire)… C’est vrai, l’album photo souvenir vacances en Bretagne ou aux Baléares de “papy/Mamy” (ou le “journal intime” de papy ou de mamy) … Ou la collection de timbres, de cartes postales, de vieux dessins, de vieux poèmes… Qu’est ce qu’un jeune il en a à foutre ? Au feu, à la décharge, tout ça, quand on videra la maison après la mort de papu et de mamu…

    Si Émile Zola était de notre temps, vivant et écrivain… Il écrirait “La Terre” façon années 2020… Avec des EHPAD pour remplacer le tabouret du Pépé à côté du fourneau…


     

  • Les deux inconvénients du test covid

    Le premier (avec résultat positif) t’incite – ou te propose, t’invite – à un isolement de 15 jours sans sortie, sans aucune rencontre avec qui que ce soit même l’un de tes proches, femme, mari, enfant (à moins de faire en sorte qu’une distance de 2 mètres sinon 3 et avec le masque sur le visage, assure une protection maximum). C’est sans doute la raison pour laquelle certains hésitent à se faire tester du fait de la contrainte que cela implique.

    Le deuxième (avec résultat négatif) t’indique juste qu’au moment où tu as sous les yeux le résultat, tu n’es pas infecté donc pas porteur du virus… Mais d’ici un ou deux jours ou plus, ou même demain, tu peux “choper” le virus (dans ce cas le test n’a servi à rien, il faut le recommencer, en fait il faudrait être testé au moins une fois par semaine pendant des mois et des mois !)…

    Alors quand je pense à toutes ces situations de rencontres (fêtes, mariages, grandes réunions de famille, vacances en camping hôtel chambre d’hôte, bals, discothèques, cafés concerts, rave parties et autres concentrations de centaines voire de milliers de personnes en un même lieu, de festival, de grand marché etc.)… Je me dis que les occasions de “choper” le virus sont tout de même assez réelles et que c’est illusoire par exemple de “tabler” sur des statistiques qui font état de 10/15 contaminations sur 10 000 ou 100 000… Quand on sait que dans une réunion de mariage d’une centaine de personnes, 7 ou 8 personnes peuvent être testées positives, et sans doute autant d’autres non testées sont bel et bien infectées… (C’est ce qui a été observé et mis en évidence à plusieurs reprises en différents endroits de rassemblements en nombre)…

    Bon, le test prise de sang pour voir si on a développé des anti corps (été infecté à un certain moment dans un passé proche), au moins celui là te garantit que dans les trois mois qui suivent tu risques rien… Sauf que ta peau, tes mains, en contact avec le virus, peuvent quand même pendant quelques heures, être des supports du virus au même titre qu’une poignée de porte, une surface d’un objet…


     

  • Sur la route des Crêtes

    Sur la route des Crêtes, hein, cette via Appia de l’imbécilité rageuse épidermique et crispée, autant côté droit de la route que côté gauche mais surtout en zig zag en danse des canards au milieu, s’espatoufflent les crétins…

    Et pourtant à l’école quel est le gosse de huit ans qui ne sait pas la Terre qui tourne autour du soleil, la Voie Lactée, les galaxies ? Alors qu’au Texas ou en Louisiane ou même à New York, des gosses de quinze ans apprennent à l’école que c’est Dieu qu’a créé le monde…

    L’imbécilité quand elle flirte avec la violence, c’est pire que l’intelligence qui s’associe avec la méchanceté, parce qu’elle est, l’imbécilité, comme un mur où s’écrasent les têtes de marteaux et où s’y font rayer, griffer et raturer les mots qui chantent, réconfortent, apportent paix, bonne volonté et amour…

    Contre l’intelligence qui flirte avec la méchanceté, tu peux encore te défendre avec ce que tu as d’intelligence en toi qui peut répondre, réagir… Mais contre la bêtise qui sort le couteau ou qui te piétine et te bourre le bide à coups de pied, tu peux rien faire à moins d’être parvenu à piquer un sprint pour échapper…

    Le pire du pire c’est quand la Culture de l’époque et parfois l’autorité qui va avec, relayée par ses Grands Penseurs, ses Grands Médias, se met du côté des crétins, des têtes brûlées, des aboyeurs et des voyous de tout poil, au nom d’une liberté pour tous sans limites sans aucune restriction sauf quand ça choque trop et que ça dépasse les bornes mais c’est trop tard , et d’une tolérance qui consiste à baisser le pantalon jusqu’au bas des chevilles… Résultat c’est les crétins qui gagnent et plus ils se font entendre dans le cirque, et plus c’est eux qui mènent la danse et le monde…

    Résultat, encore, c’est la Culture qui se fait la malle, et… presque la Terre qui tourne autour du soleil, la Voie Lactée, les galaxies, en somme la Connaissance, le bon sens et la réflexion qu’ont plus droit de cité et sont même bafoués … Et Dieu qu’on ne se demande même plus où il est, ou qui prend une gueule de sorcier sanguinaire le couteau entre les dents…


     

  • Le prochain festival international de géographie à Saint Dié

    Dans Les annonces des hautes vosges du 16 juillet 2020, je suis très surpris de lire cet article en page Saint Dié des Vosges, concernant le prochain festival international de géographie (la 31 ème édition) qui aura lieu les 2, 3 et 4 octobre 2020 sur le thème du climat (effets du changement climatique), avec pour pays invité le Portugal…

    Du fait que ce festival draine durant trois jours en divers lieux, rues, places de Saint Dié et de quelques localités environnantes, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs (environ chaque année 50 000 sur 3 jours) ; dans le contexte de la crise sanitaire pandémie de covid, à priori je pensais que ce festival ne pouvait pas avoir lieu, serait annulé…

    Peut-être, vu l’évolution ces derniers temps, défavorable (foyers de contamination et cas positifs en augmentation partout en France) et d’autant plus si, selon des prévisions de scientifiques épidémiologistes, une “2 ème vague” pourrait survenir et s’étendre à partir de fin août… Peut-être que le festival devra être annulé, on verra bien…

    Personnellement en tant que passionné de géographie, depuis 2005 chaque année me trouvant dans les Vosges j’assiste à ce festival durant les 3 jours, du matin jusqu’au soir, prenant place dans les salles et les lieux de conférences, expositions, manifestations, débats, “tables rondes”, films documentaires et de long métrage… “Un grand moment dans l’année” dis-je, les 3 jours de ce festival, les thèmes choisis sont toujours très intéressants, portent à réflexion, échanges, rencontres, débats…

    Je me disais, pensant que cette année le festival n’aurait pas lieu “que du fait qu’il allait être annulé, je n’aurai rien à regretter, que c’était clair et net”… Mais, apprenant qu’il va avoir lieu quand même, cela me “pince un peu le cœur” dans la mesure où m’y rendre dans les conditions où ce festival va se dérouler (port du masque partout dans les salles et dans les lieux rassemblant des dizaines de personnes proches les unes des autres, mesures renforcées de protection, toutes sortes de contraintes et de dispositions particulières, relatives également à la sécurité) cela réduit fortement mon enthousiasme, ma motivation, en somme le désir de me rendre cette année à ce festival…

    Car c’est bien là, chaque année, une très importante manifestation avec rassemblement de dizaines de milliers de personnes, avec non seulement 150 à 180 conférences débats tables rondes en salles de 300 à 600 personnes – pour au moins les deux principales salles - (avec files d’attente avant de rentrer) mais en plus avec des cafés géographiques où les gens sont très rapprochés, des expositions, des spectacles, des films, le salon du livre, le salon de la gastronomie, les animations pour les enfants, les adolescents, la participation et présence des écoliers avec leurs enseignants… Et bien sûr, les nombreux conférenciers, intervenants, journalistes, photographes, scientifiques, professeurs, auteurs d’ouvrages, chercheurs, géographes venus du monde entier lors de cette rencontre annuelle à Saint Dié…

    Le “Quartier Général” étant l’Espace Georges Sadoul” – je vous dis pas du matin au soir le nombre de gens présents rien que dans le hall d’accueil, c’est assez impressionnant! …

    La question est de savoir comment vont réagir les visiteurs (ceux qui tous les ans viennent) à l’annonce du festival les 2,3 et 4 octobre dans le contexte pandémie covid… La majorité (sans doute plus de 50% des visiteurs) étant celle des Vosgiens déjà, et des Lorrains (du Grand Est)…

    Les restaurants, les cafés, avec déploiement d’immenses terrasses, sont pleins à craquer tous les ans (par chance souvent le temps s’y prête avec soleil, ciel clair et même chaleur)…

    Je m’interroge tout de même, pour cette 31 ème édition 2020 du FIG, comment cela va se passer, cela m’inquiète quelque peu… Autant de monde, autant de rapprochements, de gens venus de partout… Même dans les conditions les meilleures possibles avec, de la part des autorités municipales, une gestion de la logistique en matière de sécurité et mesures de protection, assez compliquée il faut dire! Et qui risque être très onéreuse, demander énormément de travail, d’investissement, d’effort…

    Faut-il voir là une “réponse” à l’adversité qui est celle de cette crise sanitaire et économique mondiale, une manière de “résister” – positivement et résolument – à cette terrible épreuve et contexte de crise (un “état de guerre” pour ainsi dire) ?

    La Vie, la Culture, la relation humaine, l’action, l’imagination, la créativité, l’investissement, l’éducation, la connaissance, l’information, la transmission des savoirs… La Vie, oui, avant tout et en dépit de tout ce qui la rend difficile la vie ; oui, je suis pour, archi pour… Mais dans une réflexion “grave” et avec quelques interrogations au sujet de ce qui est de “ré-inventer” (l’activité, la relation humaine, un mode de vie, une culture, une société, avec tout ce que cela implique d’imagination, d’intelligence, de faculté d’adaptation, d’effort et de travail à accomplir)… Pour une “géographie de l’humain, du vivant, de notre environnement naturel”…