Articles de yugcib

  • Un temps difficile, un espace réduit, pour la relation humaine au quotidien

    Par la distanciation et par les mesures renforcées de protection avec les “gestes barrière”, le port du masque en lieux clos (et parfois en espace ouvert très fréquenté), tout ce qui fait et entretient la relation humaine, dans l’activité, dans le travail exercé, dans le rapport familial, entre amis, connaissances et personnes que l’on rencontre autour de soi… Se trouve modifié et changé dans la vie au quotidien, en ce sens que désormais et sans doute pour un temps indéterminé, les jours vécus par chacun ont en grande partie perdu ce qui faisait d’eux des jours parfois différents des autres jours, où quelque événement heureux, agréable, inattendu, survenait, par exemple une sortie entre amis, une séance de cinéma, une fête, un anniversaire, un projet commun dans une activité de loisir ou de sport, une réunion, une présence avec participation dans une association locale…

    Du coup le lien social, la relation, ayant en partie disparu, les jours que nous vivons au quotidien sont devenus “vides”, dans une succession d’heures où “rien ne se passe” qui “met du sel” ou “apporte un rayon de soleil”, du “nouveau” ou du “piment”… Il ne reste plus que ce que l’on peut encore faire seul pour autant que l’on se sente motivé : lire des livres, regarder des émissions ou des films à la télévision, du jardinage, du bricolage, des promenades à pied ou en vélo, la plupart du temps seul, en couple ou avec 2 ou 3 personnes de son entourage…

    Car désormais toute activité, projet, loisir, sortie, où nécessairement l’on se trouve avec du monde autour, comme par exemple se rendre dans un centre commercial, faire du “shopping”, “voir du monde” en somme… Ou se rendre dans une médiathèque passer un moment en salle de lecture ; prendre un bus, un tram, un métro, un train, aller dans un marché… (Tout ce qui fait du contact même sans échange réel avec des gens autour) … Pose le problème d’une contamination possible au covid, certes une contamination le plus souvent – encore – relativement improbable, mais “probable quand même”…

    Dans un tel contexte environnemental de relation, ce qui est sans doute le mieux et le plus heureux à vivre, qui résiste avec le plus de bonheur, c’est l’univers familial parents enfants dans la mesure où existe dans la “cellule familiale” une cohésion, une entente, du partage, de l’écoute, de l’amour en somme, et où ensemble l’on “construit” ou l’on vit un quotidien “meublé” de tous ces petits événements et activités qui ont du contenu, du sens, qui motivent, enthousiasment…

    En revanche lorsqu’il n’y a plus d’univers familial, soit parce qu’il y a mésentente ou manque de cohésion, soit parce que les gens vivent seuls, séparés, divorcés, veufs ; quand demeurait comme avant le temps du covid, le lien social grâce à une association locale par exemple, ainsi qu’ à des possibilités de sorties et de rencontres… Alors la vie quotidienne se trouvait-elle en partie “enrichie”… Et dès lors que disparaît le lien social avec les connaissances et rencontres, l’association locale, dès lors que l’on ne rend plus dans les lieux où il y a du monde, les personnes qui vivent seules sont forcément les plus durement impactées, dans la solitude, l’absence de contact et d’échange… Un drame pour 9 millions de nos concitoyens femmes et hommes… Et 700 000 personnes âgées dans les EHPAD et maisons de retraite…


     

  • Chez Véloland à Épinal le 22 juillet 2020

    ... Venant de découvrir Véloland à Épinal ce mercredi 22 juillet 2020, je suis littéralement ébahi par la modernité "high tech" de ce magazin de vélo où l'on voit toutes sortes de cycles de derniers modèles et pour la plupart "haut de gamme", des vélos (course, randonnée, VTT) valant entre 1000 et 3000 euro) ainsi que de vélos électriques tout aussi "haut de gamme"... Sans compter les pièces détachées, les articles pour cycles, tous ces matériels et outils nouveaux, performants, de grande qualité, innovants...

    Rien à voir avec les magasins de vélo de la fin du 20 ème siècle tel qu' il y en avait par exemple à Bruyères dans les Vosges ( cycles Oriel)... D'ailleurs dans les petites villes on ne trouve plus aujourd'hui de marchands et réparateurs de vélos...

    En arrivant à Véloland Épinal ce matin vers 10h ce 22 juillet, avec mon vieux vélo datant de 1998 acheté chez Cycles Oriel à Bruyères, j'ai eu l'impression ( c'est ce que j'ai ressenti ) que je "dénotais" complètement dans ce décor "ultra high tech", d'autant plus que les clients qui arrivaient à ce moment là en même temps que moi, eux, avaient tous de très beaux vélos dernier cri nouveaux équipements.

    Je venais pour une réparation que j'avais essayé d'effectuer moi même : refaire marcher et régler une manette de changement de vitesse de poignée droite au guidon. J'avais changé le câble du dérailleur (pignons), effectué réglages H et L avec les petites vis sur le dérailleur, mais en dépit de tous mes efforts, la manette ne répondait pas...

    J'ai même tenté ceci : graisser l'intérieur de la poignée avec WD-40 et ensuite chauffer à l'aide d'un sèche cheveux, rien à faire, la manette se mouvait à vide, inerte...

    De marque Shimano, cette manette changement vitesse droite (pignons) datant de 1998, peut-être ne peut plus être remplacée (mon "vieux vélo" datant d'une "autre génération" )...

    Ne séjournant dans les Vosges qu'une partie de l'année, je souhaitais ré-utiliser ce "vieux vélo" que j'ai conservé et m'a jadis donné grande satisfaction pour ce que j'en attendais... Mais cela faisait plusieurs saisons qu'il se trouvait au grenier, inutilisé...

    Contrairement à ce que m’avait annoncé un réparateur en atelier chez Décathlon à Saint Dié, où j’étais venu la semaine précédente avec mon vélo, la manette de changement de vitesse à poignée guidon de marque Shimano RXS n’était pas hors d’usage ; il y avait juste l’extrémité du câble de dérailleur qui se trouvait coincée et empêchait une installation correcte du nouveau câble que j’avais inséré…

    Et pour seulement 3,50 euro prix d’un autre câbe plus 12 euro de travail en atelier (environ une demi heure) chez Véloland Épinal, voilà mon dérailleur qui cette fois enfin, répond à la demande…

    Du coup je trouve que Véloland “palais du Vélo” (60 magasins en France) c’est “le top” (donc même si t’as un vieux vélo qui date d’une ancienne génération de vélos, si t’es pas un pro du vélo ; pour une réparation en atelier l’on t’y traite à égalité en conseil, accueil, intervention, avec des clients qui viennent avec de beaux vélos high tech dernier cri !

    C’est vrai que “par les temps qui courent” (2020 pandémie de coronavirus) les ventes de vélos ont bondi ces dernières semaines notamment dans les grandes zones urbaines où le transport public bus métro tram est devenu plus difficile en raison du port du masque et des mesures de protection renforcées, distanciation et sans arrêt faire attention…

    Je me disais que si j’avais 30 ou 40 ans et si je bossais, étant payé environ 2000 euro par mois et si je disposais de quelques milliers d’euro d’économies sur un livret A… Entre m’offrir une croisière en Méditerranée à 3000 euro en famille et m’acheter un vélo (de randonnée, ou VTT ou vélo électrique) à 3000 euro, mon choix serait vite fait sans hésiter, ce serait le vélo…

    Soit dit en passant, l’épargne des français sur livret A a bondi énormément ces derniers mois, du fait que l’on ne va plus en croisière, ni en voyage organisé en Thailande Bahamas Seychelles ou Baléares, donc l’argent ainsi économisé peut servir pour l’achat d’un beau vélo high tech chez Véloland ou autre “palais du vélo”!

    Un seul “petit” bémol ( mais tout de même “un peu gros”) : 90% de ces nouveaux beaux vélos high tech d’une valeur en général comprise pour beaucoup d’entre eux, entre 1000 et 3000 euros ; ainsi que les matériels, équipements, fournitures associés, en vente dans les grands magasins de cycles… Sont fabriqués en Chine…


     


     

  • Une question ...

    Dans une réflexion qui se veut – ou « s’espère » - « logique » - si je puis dire – je me pose cette question au sujet de la transmission du covid19 :

    Ne pourrait – on pas distinguer « être porteur » (du virus) et « être véhiculeur » ?

    Je m’explique :

    « Être porteur » c’est avoir en soi le virus, le transmettre par l’air que l’on expire, par la parole, par ces gouttelettes microscopiques projetées qui avant de tomber au sol ou sur une surface, une poignée de porte, tout ce que l’on touche, stationnent dans l’air ambiant jusqu’à quelques mètres de distance.

    « Être véhiculeur » ce serait alors ne pas avoir en soi le virus et donc ne l’ayant pas en soi on ne le transmet plus par l’air que l’on expire MAIS ce serait être comme un objet (de la matière) au même titre qu’une surface, une poignée de porte, n’importe quoi pouvant être touché par une personne se trouvant à proximité, et qui durant un certain temps (plusieurs heures) est imprégné du virus.

    Si cette différence peut être faite, entre « être porteur » et « être véhiculeur », il en résulterait qu’une personne qui a contracté le virus, qui a été soit asymptomatique, soit malade puis guérie, et qui a en conséquence développé des anticorps, est devenue immunisée (immunisée durant le temps de durée de l’immunité acquise pouvant être de 3, 6 mois, un an?)…

    Donc, « logiquement », durant le temps de l’immunité acquise, on ne devrait être QUE véhiculeur (et non pas porteur)…

    Or « être véhiculeur » c’est être comme un simple objet (une surface – en l’occurrence ses doigts, ses mains, sa peau) imprégné du virus pendant 3, 4, 6 heures)…

    Un objet (une surface, une matière inanimée) n’a pas de respiration, ne projette pas, ne peut qu’être imprégné)…

    Les doigts, les mains, la peau, sont bien des matières animées, vivantes, mais ne projettent pas, il faut que les doigts, les mains, la peau puissent être touchés pour infecter pendant un temps limité…

     

    C’est cette question qu’il faudrait poser à des professionnels de la santé, à des scientifiques, à des épidémiologistes…

    Donc, à voir, à vérifier, à confirmer ou pas…

     

     

  • Le masque chez Mac Donald's

    Big mac

    Il faudra chez Mac Donald’s soulever le bas du masque bien haut et retroussé sur le nez afin d’ingurgiter en y mordant dedans, le Big Mac du menu Best Off chez Mac Do… C’est que nous n’avons pas, nous humains, comme certains grands singes très largement « bouchus », une « gueule de crapaud buffle » …

    Peut – être le « Wrap », crêpe au froment enroulée avec du poulet ou du bifteck haché à l’intérieur et accompagné de crudités, est – il mieux adapté (de préférence sans sauce plus ou moins coulante)…

     

     

  • Qu'en est-il vraiment, de la vérité historique ?

    Comprendre une époque de l’Histoire, en réaliser un tableau représentant ce qu’étaient, ce que vivaient les gens dans leur vie quotidienne au moment où les événements, les faits, survenaient ; demande un effort d’imagination considérable dans l’exercice consistant à restaurer, à rétablir ce qui fut, tel que cela fut, avec le pourquoi et le comment et en lien avec ce qui a précédé…

    Car l’Histoire, celle de telle ou telle époque dans le passé, est toujours écrite par des gens qui ne sont jamais les vivants du temps dont ils parlent dans les livres, dans les documents, dans les textes qu’ils écrivent…

    Et en ce sens, la plus vraie possible vérité historique présentée en un travail comme le travail d’un orfèvre de talent, ne peut être que la plus proche possible de la vérité historique… La véritable et absolue vérité historique ne pouvant être restituée en l’état où elle fut…

    Les témoins eux-mêmes, qui ont été des gens vivants au moment où l’Histoire s’est déroulée, qui ont écrit, ont parlé de ce qu’ils ont vu ; ont eu le regard, la vision, les sentiments, les émotions, la culture, qui étaient alors ceux de l’époque au moment des faits, des événements… C’est cela qu’il faudrait pouvoir comprendre dans le contexte, le climat, l’air du temps en somme, de l’époque…

    Quant à ceux qui écrivent l’Histoire, celle d’une époque dans laquelle ils n’étaient pas les vivants de cette époque, ils écrivent et racontent et présentent certes accompagné de documentation d’images et d’écrits, avec le regard, la vision, les sentiments, les émotions, la culture qui sont ceux de leur époque actuelle…

    S’il est une époque en particulier, peut – être plus difficile à comprendre que beaucoup d’autres époques du passé, et sur laquelle la “vérité historique” ne sera jamais qu’approximative, c’est celle de ces années 1940-1944 de la France de Vichy… Ce que les français de l’époque dans leur vie quotidienne ont vraiment intimement vécu personnellement, avec le pourquoi et le comment de leurs comportements, leurs habitudes, traditions, leurs peurs, ce à quoi ils croyaient, les situations dans lesquelles ils se trouvaient en face des difficultés de la vie quotidienne, en face des autorités en place, dans les choix le plus souvent forcés qu’ils ont dû faire, dans les drames qu’ils ont vécu ou dont ils ont été témoins…

    Seuls les témoins encore vivants de cette époque, dans la mesure où leur témoignage est authentique et se situe au delà du jugement et de la morale et de la culture – sans cependant exclure totalement et intellectuellement parlant le jugement, la morale, la culture – peuvent aujourd’hui restituer le climat, la réalité de l’époque…

    Peut-être aussi notre époque actuelle, celle des années 2015 – 20 … - dont l’année 2020 – sera – t – elle plus tard, dans ce siècle ou le siècle suivant, une époque difficile à comprendre…

     

  • Même dans les bars et les restaurants ?

    J’ai eu cette info sous les yeux ce soir dimanche 19 juillet vers 19h : à partir de demain lundi 20 juillet port du masque obligatoire dans les lieux publics clos (l’on pouvait voir sur l’écran de la télé écrit en toutes lettres une liste de ces lieux) et -si j’ai bien lu ou bien compris – dans les restaurants et dans les bars aussi…

    Alors voici ce qui m’est immédiatement venu à l’esprit :

    Dans les restaurants et dans les bars mais pas, cependant, en terrasse, à l’extérieur ? Uniquement à l’intérieur en salle ?

    Je vois mal comment on pourra manger le menu du jour ou à la carte ou au choix – en salle, à table, donc en intérieur, avec le masque sur le visage.

    Faudra – t – il soulever le bas du masque pour porter la nourriture à sa bouche ? Déjà j’imagine - rire – pour les plats en sauce, ce que cela va impliquer ( éviter de barbouiller le masque de sauce ou de quelque projection incongrue )…

    Dans les cafés, soit au comptoir, soit sur table, à l’intérieur, on pourra toujours soulever le bas du masque pour boire au verre ou avec une paille…

    Et dans les cantines scolaires, et dans les restaurants administratifs et de collectivités ? Idem, soulever le bas du masque pour manger (gare aux trop grandes bouchées, aux purées, aux sauces!)…

    Quelle galère !

    Dans ces conditions, depuis plus de 4 mois que je n’ai pas mis les pieds dans un restaurant ni dans un bar, pas même en terrasse ( deux mois de confinement total et à présent déconfinement avec distanciation et mesures renforcées de protection ) “ c’est pas demain la vieille que je vais envisager de me rendre au restaurant ni dans un bar, où que ce soit! …

    Rien ne vaut, en sortie promenade toute la journée, le bon sandwich jambon ou poulet avec crudités acheté en boulangerie! Ou le casse croûte “made chez soi” dans son sac à dos…

    Afin que les restaurateurs puissent continuer à travailler et à gagner leur vie, je suggère que l’on soit de plus en plus nombreux (pour peu que l’on dispose de 4 sous à dépenser) à venir leur acheter des plats à emporter (une pratique en effet, à développer, celle du plat à emporter, par les restaurateurs bien sûr, mais aussi dans les nouvelles et futures habitudes des clients qui je l’espère seront demandeurs de plats à emporter, quitte à dépenser un peu d’argent afin de soutenir l’activité des métiers de la bouche)… À voir…

    En ce qui concerne la consommation en terrasse, plats, menus, boissons, à raison par exemple de quatre personnes autour d’une table en général n’excédant pas 1 mètre ou 2 mètres de diamètre, avec le bruit ambiant, sans masque parce qu’on est à l’extérieur, les gens devront parfois parler un peu plus fort (plus difficile pour les “durs d’oreille”) et donc avec une distanciation limitée, la respiration et le postillonnage des uns et des autres risquent de “poser problème”… Ce qui veut presque dire que même en terrasse le port du masque peut se révéler nécessaire si l’on est plusieurs autour de la table, sans compter les autres tables autour…

    Quelle galère!

    Convivialité, plaisir de se retrouver ensemble, entre amis, connaissances, voisins, ou en famille, au restaurant, au café ; ça rime pas très bien avec le coronavirus ! C’est beaucoup plus que des facultés à ré-inventer la relation, à imaginer un “nouvel art de vivre”, une “nouvelle culture” à mettre en place, dont il faudra désormais faire preuve! Une véritable gageure oui ! Il faudra vraiment être très fort !

     

  • Fragilité d'une économie plus tertiaire qu'industrielle

    Avec la distanciation et les mesures renforcées de protection depuis la reprise de l’épidémie de covid, par ces foyers d’infection un peu partout qui commencent pour certains à ne plus être gérables, et avec de surcroît ces mouvements de population à l’occasion des congés d’été dans le sens des départs vers les régions et les lieux privilégiés de vacances ; puis dans le sens des retours ; mais aussi avec ces regroupements festifs de jeunes et moins jeunes, réfractaires et refusant délibérément les mesures de protection et la distanciation, lors de ces “rave – parties” et autres manifestations informelles, spontanées ; c’est à nouveau de nombreux secteurs d’activité économique et commerciale qui vont être impactés par une reprise plus ou moins importante -et incertaine à tous points de vue – de l’épidémie de covid…

    Cela dit, faut-il blâmer, faut-il stigmatiser les réfractaires, en faire des “pestiférés”, faut-il moraliser, condamner l’irresponsabilité des uns? Non à mon sens, parce qu’ainsi, c’est opposer les gens entre eux, créer un climat malsain, irrespirable, de crispations, de violences comportementales, et qui contribue à rendre les réfractaires encore plus réfractaires…

    Ce qui est certain c’est que dans de nombreux secteurs d’activité, du fait d’une distanciation accrue dans les espaces de travail et d’activité, et de mesures renforcées de protection en ces mêmes espaces (clos ou ouverts) cela va générer davantage de coût en gestion, organisation, logistique, production des biens et des services et qu’en bout de chaîne, production, gains, distribution, tout cela sera réduit en moyenne d’environ 30%… Car là où il faudrait être par exemple 3 dans un espace de travail, il ne faudra plus être que 2.

    Ce sont de nouveau les secteurs les plus durement impactés qui vont subir le plus de dommage, le plus de réduction des gains ( la restauration, le commerce non alimentaire de proximité, l’artisanat, les PME de moins de 20 ou 10 salariés )… Autant dire que dans l’économie dite “tertiaire” que nous connaissons depuis la désindustrialisation accélérée de ces dernières années, ces secteurs de la restauration, des PME, de l’artisanat, du commerce de biens de consommation, des services, emploient à eux seuls largement plus de la moitié de la masse salariale en France…

    Comment “imaginer” dans ces conditions de reprise de l’épidémie de covid (reprise et durée) et après un arrêt quasi total de deux mois au printemps dernier, que l’État (la France en l’occurrence) pourra continuer à être aussi généreux qu’il l’a été et l’est encore -et pour combien de temps? En assurant des revenus de remplacement, avec toutes ces aides ? Je vois mal ce que cela pourrait donner sur une durée de plusieurs années -voire si le covid ou un autre virus devait sévir par périodes, vagues successives durant ce siècle…

    Ce que je dis là n’est pas de “l’alarmisme” ou du “catastrophisme” mais la réalité brute et concrète…

     

  • Dur/dur pour la Culture, le cinéma, le théâtre

    ... Atterré suis-je, chaque fois qu'en début de semaine feuilletant le programme télé, je vois toutes ces séries américaines et autres, policières, hospitalières ; ces émissions de variétés, ces films de télévision mélodramatiques aux thèmes "bateau", et ce "clou de toutes les saisons" qu'est ce "Un si grand soleil" sur France 2 qui va battre à la course "Les feux de l'amour" sur TF1...

    Depuis que l'on ne va plus au cinéma ou que l'on hésite à y revenir dans ce contexte de pandémie de covid19, et encore moins au théâtre, tous les dimanches matin en achetant le journal accompagné du programme télé, dès la page du dimanche soir je fulmine, je tempête, je claque le programme sur le rebord de la table... "Putain, encore et toujours ce Grand Soleil de merde" ! Ce "Koh Lanta", ces "Grey Anatomy", "Mentalist", "Tandem"... Marre de toutes ces chieries !

    J'ai bien peur qu'avec "Il vit le russe se couronnant tel un Tsar" et "tous ces mas que l'on voit œil-de-bœufer au dessus de la façade devenue invisible"... Ça devienne très dur pour les comédiens, le cinéma, le théâtre... (J'imagine les répliques, les dialogues, les scènes jouées, par les comédiens masqués...

    Reste les bouquins... Mais en librairie, à chaque livre feuilleté, il te faut avant et après te passer du gel hydroalcoolique sur les mains... Et les livres numériques, tous les nouveaux qui sortent et ceux des auteurs "en vue", ils coûtent autour de 15 euro (à ce prix là, autant acheter le livre couverture papier à 22 euro)!

    Culture, comment vas-tu t'en sortir, dans ce monde d'après/avec cette vacherie de covid ?

     

     

    Des associations partout dans notre pays, en régions, départements, organisent et proposent des spectacles de théâtre, formant des comédiens amateurs, et de temps à autre dans une ville, un village en salle des fêtes ou en un lieu approprié, une troupe ou une compagnie de comédiens amateurs vient jouer une pièce de leur répertoire… C’est par exemple le cas dans le département des Landes…

    Dans le contexte du covid, je pense que désormais (et pour combien encore de temps?) de nombreuses pièces des répertoires de ces compagnies, ne pourront plus être jouées parce qu’elles comportent des scènes où les comédiens sont très rapprochés, s’embrassent, se parlent de très près, se touchent…

    C’est, avec le contexte du covid, en fait, tout ce qui est spectacle, jeu de scène, situations, réalisation, mise en scène, au cinéma comme au théâtre, qui est durement impacté.

    Comment en effet “ré-inventer”, dans ce contexte aussi fortement réducteur (plus d’embrassements, de proximité gestuelle entre les acteurs) des scénarios, des histoires, des situations drôles, dramatiques, en rapport avec le vécu des gens ; comment s’adapter, se fondre dans ce que j’appelle une “culture post-co-coronavirique” ? Cela me semble à la fois “désolant et surréaliste”, me déroute, m’attriste…

    L’Art dramatique, la scène, le spectacle, en lieu clos ou en place et rue au dehors, de même que la littérature, la musique, la poésie, lorsque ces dernières s’invitent devant un public, sans oublier le cirque, les concerts dans les églises, en salle ou espace ouvert… Tout cela me semble essentiel et, impacté comme cela l’est, je n’arrive pas à m’y faire, à l’accepter, à le concevoir, tant cela fait partie de la vie humaine, de la relation humaine ! Et participe dirais-je à “un équilibre psychique, émotif, à un besoin de rêver, d’imaginer, à la quête d’un ailleurs, d’un autrement…

    Bon, c’est bien là un vrai drame… Mais je pense aussi au drame qui est celui d’une crise économique épouvantable et sévère, je pense à tout ce qui va tomber sur le dos, de misère, de pauvreté, de privations, d’insécurité, d’inconfort, de perte de travail et d’activité, pour des millions de gens en France et dans le monde… Je pense aussi aux guerres qui ne sont pas finies, à celles peut-être à venir, aux destructions et déplacements de populations causés par ces guerres…

    Ré-inventer” sera difficile… En somme c’est “l’Œuvre à venir, de “ré-inventer” …

     

  • Le sursaut plutôt que le désespoir !

    Si je devais lancer un « mot d’ordre » ce serait celui ci : le sursaut plutôt que le désespoir, ou encore l’espérance plutôt que la peur, le repli, la nostalgie, le regret, la crainte du pire, le catastrophisme, le prévisionnisme apocalyptique…

    Ce que sera et comment se fera le monde de demain, beaucoup d’entre nous, le « commun des mortels » (ou les gens ordinaires que nous sommes dans notre vie au quotidien dans le temps présent) tout comme les « grands spécialistes » de l’économie, de la politique, des évolutions de la société, de la médecine et des environnements… Ce que sera et comment se fera le monde de demain, beaucoup l’annoncent, le prévoient, le déduisent de ce qui s’observe mais personne ne le sait…

    Il y a les imaginaires, les alarmistes, les donneurs de leçons de morale, les optimistes, les fatalistes… « L’air du temps » est fait de tout cela – et avec ce qui rend « l’air du temps » difficile et inconfortable à respirer, empli de tout ce qui perturbe, dénature, pervertit, délite, déchire, la relation humaine…

    Ce « monde d’après » ainsi défini en ce terme de « monde d’après » certes n’est plus le monde d’hier et encore moins d’avant-hier, mais il n’est pas, non plus, le monde de demain…

    Il est ce « monde d’après », un monde présent, celui que vivent aujourd’hui dans leur quotidien , toutes les générations d’ « anciens » nés entre 1930 et 1960, qui ont connu les « mondes d’hier et d’avant-hier » et qui ont comme on dit « fait leur temps », qui vont donc bientôt disparaître les uns après les autres jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne sur Terre de ces générations là… Et il est aussi, ce « monde d’après » qui n’est autre que le monde présent, celui que vivent aujourd’hui dans leur quotidien, les nouvelles générations, en particulier de celles et ceux nés après l’an 2000… Qui ne connaissent les mondes d’hier et d’avant-hier que par ce qu’ils en ont entendu dire par leurs parents, leurs grands parents…

    Pour les nés de 1930 à 1960, le sursaut réside dans le témoignage et dans la transmission mais à condition que le témoignage et que la transmission, plutôt que de se situer dans une dimension moralisatrice, contribuent à renforcer les racines…

    Pour les nés après l’an 2000, le sursaut réside dans des comportements et dans des choix, qui eux aussi, plutôt que de se situer dans une dimension moralisatrice, contribuent à la poussée des rameaux puis des branches qui s’élèveront vers le ciel en dépit des vents, des pluies, des grêles, des gels, des sécheresses et des maladies de l’arbre, des mauvaises saisons…

     

  • Pensée du jour, 16 juillet

    La peinture, la musique, le chant, la beauté, la poésie, la littérature, la culture, les artistes, les écrivains, l’amour… Tout cela ne suffit pas pour que le monde change en mieux, ne refait pas un monde…

    Mais rien de tout cela n’est impuissant, sans résultat, sans effet… Sauf peut-être lorsque ce sont les agressifs, les arrogants, les crispés, dans l’ignorance, le mépris et le parti pris, pour les uns ; dans une connaissance incomplète et des certitudes qu’ils se font, pour les autres… Qui mènent la danse…

     

  • Le sursaut, antidote au désespoir ?

    Si l’expression du désespoir est communicable – encore faut-il qu’elle le soit, communicable, l’expression du désespoir, dans une « manière de dire ou d’écrire » autant que possible lisible, intelligible pour l’interlocuteur… Elle ne ne doit pas pour autant, l’expression du désespoir, inciter au découragement, à l’inertie, au repli…

    L’expression du désespoir n’interdit pas le sursaut. Mais le sursaut n’implique pas forcément acceptation et adaptation…

    Le sursaut, sans être l’antidote du désespoir, se fait dans ce qui s’invente et s’imagine de nouveau et qui auparavant n’avait pas même été pensé et encore moins expérimenté…

    Et en ce sens là, celui d’une inventivité et d’une expérimentation nouvelles, le sursaut devient alors une « forme d’antidote » à un désespoir qui peu à peu s’éloigne…

    Le sursaut va toujours dans le sens de la vie, de l’évolution de la vie dans sa diversité…

    Le sursaut comme celui de toute créature, animal, humain acculé au fond d’une impasse, terrassé et blessé, et qui hurle sa souffrance… Mais qui, ne cessant de se relever et de retomber en avançant à grand peine, finit par trouver quelque part dans la roche au fond de l’impasse, le tout petit passage par lequel il pourra sortir de l’impasse…

    Il lui faudra d’abord, à cette créature, animal, humain… Avant de trouver le passage, imaginer comment et où tout autour de lui, poser ses mains, ses pieds, ses pattes, porter son regard…

     

  • Dans le même temps ...

    Toutes ces maladies dont on ne parle pas depuis que Corona court la steppe traverse les océans envahit les villes et les campagnes…

    Tous ces hommes en guerre depuis bientôt dix ans et ces populations éprouvées par la violence des combats et déplacées en masse dans les camps de réfugiés… Et qui ne savent plus où vivre ni comment vivre… Et qui survivent sans terre sans maison sans nourriture sans eau et dans une économie aussi informelle que précaire…

     

    Et, dans le même temps que celui de ces guerres, de ces misères, de ces souffrances, de ces maladies, de ces exils, de cette précarité, de cette insécurité, tout cela dans une vie quotidienne et permanente aussi difficile pour des millions de gens ; partout dans le monde, les discours des puissants, les slogans des manifestants… Mais aussi les paroles, les gestes et les actes des femmes et des hommes qui aiment, protègent et sauvent…

     

  • Sur un grand banc public (errance littératoque déjantée)

    Sur un grand et long banc public, Mokrane découvre ses miches et se masse le coccyx…

    Et Belle de Mai la jument bai piétine un vase d’expansion cabossé rouillé qui jadis tout en haut du conduit de cheminée dans la maison de Mokrane, trônait percé, son contenu se déversant sur une chaise de bébé, une trottinette sans roues et un gros nounours guillotiné, au grenier…

    Pété le hameçon, finie la pêche au barbeau et rangé le havre-sac avec encore deux carapaces de tortues naines et un opinel planté dans un vieil œuf d’oie au fond d’une poche intérieure trouée…

    Veni vécé boudi Karaoké douze stories qu’ont capoté et que personne les a zieutées, Mokrane et sa Douda se sont enfilés sur le canapé sans un instant penser au papu de Douda loopinguant sur son vélomoteur au milieu d’une troupe de canes happant de petites punaises rayées juchées sur des herbes dansant dans le vent d’occitan…

    Rasta, hépatite-virale et jacule de verrat et tambourins en peau de zèbre ; radada et couscous à la saucisse chez Rotko le fat qui taillait des mâts de bâtelets et dont sa femme de ménage Mina faisait des cannes pour les seniors chaussant 48 et au tour de tête 58…

    Si jamais l’une des douze stories au moins capotait pas, cela voudrait peut-être dire que les fanes de Douda se relayeraient pour sucer le coccyx de Mokrane et que les troupes de canes happeraient de plus grosses punaises ocre-et-jaune juchées sur de jeunes bambous ployant sous le vent d’autan…

    Mais non, les stories capotent toutes et sur le grand et long banc public, découvrir ses miches et se masser le coccyx, ça fait pas pousser des fèves dans le jardinet de papu ni ne décalamine le pot d’échappement du vélomoteur de papu…

    « Eh, le fat » s’écrie Rotko, « tu m’en tailles un, de mât, pour le bassinou en peau de porc que je veux faire voguer dans une piscine de bébé devant Céline ma chouru ? » …

    Cela dit, complètement déjantée la roue du paon qui se déployait sous l’œil de la paonne mouillée de neige rose et dansolotant sur une patte avant d’être prise par un renard…

     

     

  • Souvenir d'un passage à Arnay le Duc en novembre 1986

    Hotel de toutou

    Sur cette carte postale ancienne qui doit dater des environs de 1920/1930, l’on voit ce qui était ou était devenu à l’époque l’Hôtel de Paris…

    En 1986 cet établissement Hôtel de Paris existait encore en pleine activité, avec chambres en étage, bar et salle de restaurant…

    Aujourd’hui en 2020 et cela depuis déjà de nombreuses années, l’immeuble ne semble plus habité, n’a pas fait l’objet de réfection de façade ni d’arrangement, et l’on aperçoit encore au dessus de la porte d’entrée l’inscription quasiment effacée par le temps passé « Hôtel de Paris »…

    Cet Hôtel était dans sa grande et longue époque d’activité, situé tout juste après l’angle formé par la route D 981 et la route D 906 (ancienne Nationale 6) dans un renfoncement, à gauche en venant de Pouilly en Auxois…

    En 1986 j’avais un chien de race Bouvier des Flandres, que j’appelai Youcki, tout noir de poil un peu frisé et court, et dont je n’avais pas voulu selon la « mode » faire tailler les oreilles, un chien de belle taille de 35/40 kg, assez remuant, âgé d’un an (il était né le 10 octobre 1985)…

    Lors d’un congé à l’occasion de vacances de Toussaint, j’avais décidé de l’amener en voiture pour me rendre chez ma grand-mère dans les Landes (je travaillais alors à la Poste de Bruyères dans les Vosges).

    J’étais parti un soir vers 18h des Vosges et ayant l’intention de m’arrêter en route pour dormir dans un hôtel, j’arrivai à Arnay le Duc vers 22h…

    Auparavant j’avais consulté un guide des Hôtels pour savoir quels étaient les établissements d’hébergement acceptant les chiens…

    L’Hôtel de Paris à Arnay le Duc était l’un de ces hôtels.

    Il me prenait ce chien, la totalité du coffre arrière de la Wolkswagen Golf qui était alors ma voiture à l’époque.

    Arrivé à l’Hôtel de Paris à Arnay le Duc, il fallait monter un escalier pour accéder à la chambre que j’avais retenue, mais le Youcki, habitué qu’il était chez moi à ne pas emprunter l’escalier menant à l’étage, ne voulait bien évidemment pas avancer du moindre pas et il m’a fallu à grand peine le pousser, le tirer, marche après marche jusqu’à la chambre…

     

    Assez souvent et depuis de nombreuses années, je suis de passage à Arnay le Duc dans cette traversée de la France entre les Landes et les Vosges dans les deux sens, au moins deux fois dans l’année… Et à chaque passage je dis « tiens, v’là l’hôtel de Toutou ! » …

    L’ « Hôtel de Toutou » maintenant n’existe plus -mais le bâtiment lui est toujours là avec au dessus de la porte la trace «Hôtel de Paris »…

    Et l’toutou lui, (Youcki) il est mort le jeudi 9 avril 1997…

     

     

  • Un été 2020 ...

    Le taux de contamination au covid19 en France, qui était d’environ 5 à 6 pour 100 000 au milieu du mois de juin, s’établit en date du 11 juillet autour de 10 pour 100 000 en moyenne sur l’ensemble des régions, mais avec une différence significative entre les régions situées à l’Ouest soit du Pas de Calais aux Pyrénées, passant par la Normandie, la Bretagne, Poitou Charentes, Nouvelle Aquitaine, Occitanie, ainsi que les pays du Centre, Orléanais, Berry, Limousin et une partie du Sud Est notamment Alpes maritimes, Provence Côte d’Azur… Où dans ces régions là, le taux de contamination atteint au-delà de 10, jusqu’à 15 pour 100 000, alors que par exemple dans le Grand Est le taux demeure inférieur à 10 pour 100 000.

    Avec tous ces rassemblements festifs de plus de 1000 personnes (plusieurs milliers pour certains) en plein air sans la moindre distanciation où les gens se trouvent très près les uns des autres, ou en lieu fermé grandes salles, chapiteaux etc. , des rassemblements précisément en des lieux de vacances le long des côtes atlantique et méditerranéenne ; avec tous ces déplacements de personnes à l’occasion des congés d’été, d’une part dans le sens Nord Sud au début des vacances et d’autre part dans le sens des retours Sud Nord quelques semaines plus tard (et oui, il y aura aussi les retours, dans les déplacements!)… Cela augmente le risque de contamination qui pourrait passer de 15 à 20 ou 25 pour 100 000 ; voire revenir à ce qu’était ce taux en avril dernier.

    Ce que je dis là n’est pas de « l’alarmisme » ni du « catastrophisme » mais de la réalité brute et vraie, d’ailleurs tous les professionnels de la santé, les épidémiologistes et les scientifiques le disent, nous avertissent…

    Décidément cette année 2020 ne sera pas loin s’en faudra, « l’année idéale » pour les rencontres, les relations humaines avec échanges et retrouvailles (familiales, amicales) et en particulier pour les histoires d’amour qui commencent… En effet, par exemple dans un train en voyage ou dans un lieu fermé, sur un marché, en en endroit où il y a du monde, j’imagine assez mal comment un « coup de foudre » - ou quelque chose de similaire – pourra s’établir entre deux personnes femme et homme – ou deux personnes de même sexe aussi – avec seulement une moitié de visage visible, autrement dit rien que le regard (bon, c’est vrai, le regard c’est déjà beaucoup)…

    Non, vraiment, « pas l’idéal du tout » en cette année 2020, les rencontres notamment amoureuses !

    Néanmoins, pensant aux nouveaux jeunes mariés du printemps été 2020, et à celles et ceux qui vont se marier durant cet été, c’est avec une certaine émotion que je leur souhaite beaucoup de bonheur et d’arriver tous deux à faire au mieux et au plus heureux possible dans ce contexte de crise sanitaire liée au coronavirus…