Articles de yugcib

  • Le monde d'après ...

    Si, au delà du 11 mai prochain, on ne peut plus aller au cinéma, au café, au restaurant, s'approcher les uns des autres, se rendre à une fête, à un spectacle en plein air ou en salle, se promener entre amis dans la nature, se rendre visite les uns les autres, et vivre désormais masqués ; et si nous sommes dix huit millions dans ce pays, la France, à devoir encore produire un « aussweis » lors de nos déplacements, aux forces de l'ordre chargées de vérifier si l'on est apte à se déplacer...

    Alors ce monde d'après ne ressemblera plus à rien, je le détesterai plus encore que tout ce que je détestais dans le monde d'avant...

    Dans le monde d'avant, en dépit de tout ce que je lui trouvais d'absurde, d'injuste, de délétère, oui, de tout ce que je pouvais contester de ce monde d'avant... Il y avait cette beauté du monde faite de mille « petits riens », de regards, de sourires, de visages, de paysages, de gestes de gentillesse, de tout ce qui procédait de la culture de la relation humaine, de la culture dans toutes ses œuvres visibles, accessibles, partageables, en mouvement, en diffusion autrement que par écran...

    Le monde d'après, cela va être d'une manière qui va ressembler à tout ce dont on pouvait déplorer du monde d'avant, le même monde que celui que l'on a connu avant le 17 mars 2020, aussi absurde, peut-être encore plus injuste... Mais avec en moins, la moitié de la beauté du monde telle que je l'ai décrite, de tous ces mille petits riens, du fait de ce qui va nous être prescrit, imposé, et qui va durablement impacter la relation humaine, la culture de la relation humaine...

    Dans les temps de guerre notamment dans la France occupée de 1940 à 1944, quand on était résistant et que l'on allait dans les maquis, armés de fusils et menant des opérations de guérilla contre les occupants et leurs alliés, l'on disait qu'il valait mieux mourir debout que mourir à genoux (ou quelque chose de semblable)...

    Dans ce monde d'après qui va venir, la résistance sera faite de tous ceux et celles d'entre nous, de toutes générations, qui diront qu'il vaut mieux risquer de mourir asphyxié/noyé comme une souris au fond d'un seau empli d'eau, que de continuer à vivre avec la moitié de la beauté du monde en moins...

    « À bon entendeur salut ! » les décideurs, les politiques, les guetteurs de l'Ordre, les scientifiques de la santé nervis des lobbies pharmaceutiques, les donneurs de leçons de morale, les diviseurs, les stigmatiseurs, les hypocrites, et d'une manière générale tous ceux et celles qui, tacitement déjà, s'y sont faits, à ce monde d'après … Qui ont la pète à faire dans leur culotte, de choper ce putain de virus -et peut-être de risquer d'en crever !

    Ah oui ! Ils pourront en porter des masques leur bouffant la moitié de leur visage, ils pourront s'en ébaudir de toutes ces mesures prescrites et imposées par les Décideurs, ce putain de virus il sera toujours là, tapi quelque part, prêt à recavaler... Et si c'est pas lui ça sera son frangin ou son cousin ou son clone...

     

     

  • Sauver un maximum de vies, oui, mais à quel prix ?

    Le choix qui a été fait est celui de sauver un maximum de vies, plutôt que de sauver l'économie en risquant de perdre trop de vies...

    Cependant, sauver un maximum de vies en laissant l'économie en souffrance nuit autant à l'économie que de sauver un maximum de vies en mettant l'économie à l'arrêt...

    Mais une économie mise à l'arrêt durant trop longtemps pour pouvoir sauver davantage de vies, risque à terme de faire perdre plus de vies encore...

    C'est le rapport à la mort, que l'on a dans notre monde actuel, différent de celui que l'on avait jadis dans les siècles passés, qui, je pense, a déterminé le choix que l'on a fait de sauver un maximum de vies en priorité, en mettant l'économie à l'arrêt...

    Dans les siècles passés lorsque survenait une épidémie de peste ou de choléra, ou d'une autre maladie infectieuse, beaucoup de gens mourraient ce qui « éclaircissait les rangs » dans la main d'œuvre, pour les labours, les fabriques, l'artisanat... Mais l'économie, les activités humaines ne disparaissaient pas pour autant, étaient seulement ralenties puis repartaient...

    Nous sommes aujourd'hui dans un « cas de figure » très différent de ce que l'on a connu par le passé, parce que cette fois, l'économie et les activités humaines ont disparu en grande partie par arrêt prolongé, ainsi d'ailleurs que la relation humaine dans son ensemble et dans toutes ses implications au quotidien (distanciation entre les personnes, contacts directs dans la communication et dans les échanges, solitude et isolement notamment des personnes âgées ou vivant seules -neuf millions de veuves et veuves, de divorcé(e)s, de célibataires toutes générations confondues en France)...

    Dans le « cas de figure » d'aujourd'hui avec cette pandémie de coronavirus, c'est cette modification de la relation humaine et aussi son recul important, associé à la disparition de l'économie et des activités humaines dans une dimension que l'on n'avait jamais encore connue par le passé à ce point là, qui est dramatique... Qui sera lourd de conséquences et dont les retombées, les répercussions sont imprévisibles, non mesurables en chiffres, statistiques, évaluation des pertes...

    Il est bien plus difficile de faire repartir une économie et des activités humaines lorsqu'elles ont été en grande partie arrêtées durant plusieurs mois, plutôt que seulement ralenties durant une même période de plusieurs mois...

    C'est cela, la situation nouvelle... Du fait de notre rapport à la mort dans la civilisation, dans notre société du 21 ème siècle... Ne pouvant concevoir en notre esprit, dans notre culture, cette mort qui nous dérange tant et que l'on trouve inconvenante, et qu'il faut à tout prix éviter... Parce que c'est notre destin, celui de notre vivant, qui importe bien plus que le destin de notre espèce...

    Alors il faut à tout prix sauver des vies...

    Sauver des vies, oui l'on en sauve. En effet, avec l'hospitalisation des malades (par des soins qu'ils n'auraient pas chez eux), avec des appareils d'aide à la respiration, à un stade de la maladie où l'on peut encore s'en sortir, on évite l'aggravation et donc ce stade de réanimation où là, les chances de survie sont réduites.

    Si l'on considère toutes générations confondues et tous états de santé des uns et des autres, à partir d'un stade aggravé de la maladie, la mortalité serait à peu près la même que celle de la grippe espagnole de 1918...

    Certes, avec le choix que l'on a fait, et avec les moyens dont on dispose, avec la technologie médicale actuelle, on aura cent fois moins de morts qu'avec la grippe espagnole.

    Mais avec l'économie et les activités humaines à l'arrêt ou disparues en grande partie durant plusieurs mois, avec en même temps tout ce qui change en disparaissant dans la relation humaine, les pertes en vies humaines (santé dégradée par affections et autres maladies survenant, pauvreté, misère, chômage, crises sociales, inégalités accrues, endettement colossal, dysfonctionnements consécutifs à l'arrêt de l'économie, pénuries éventuelles)... Risquent d'être bien plus importantes, encore moins mesurables ou chiffrables, qu'en 1918/1920 avec la grippe espagnole...

    Du coup notre rapport à la mort pourrait bien redevenir ce qu'il était par le passé...

     

     

  • La vie et l' "anti-vie"

    Les épidémies s'arrêtent toujours (finissent par s'arrêter), pour l'essentiel en vérité, les grandes épidémies qui dans le passé, se sont répandues dans le monde, atteignant de nombreuses personnes partout dans beaucoup de pays...

    C'est à la fois vrai et pas vrai.

    C'est vrai pour la peste et pour le choléra qui ont toujours sévi par périodes, s'étant étendues un an, deux ans puis ayant régressé pour resurgir quelques dizaines d'années plus tard...

    Ce n'est pas vrai pour la grippe dont on peut dire qu'elle est constamment présente partout dans le monde et qu'elle ne s'arrête jamais plus longtemps que quelques mois dans l'année, en général les mois d'été -quoique...

    Encore faut-il différencier les épidémies causées par un bacille, et celles causées par un virus...

    Un bacille est un organisme vivant, mais le virus non... (du moins pas dans le sens d'un être vivant, plus exactement c'est un organisme incomplet ou un être inachevé)...

    Un bacille se combat (on le détruit) avec des antibiotiques, pour le virus il faut un vaccin, ou que l'organisme infecté puisse développer les anticorps (les défenses qui vont « reconnaître » le virus)... Parce que des anticorps qui ne « reconnaissent » pas, ne servent à rien...

    C'est l'immunité naturelle qui, à mesure que le virus infecte de plus en plus de personnes, finit par faire produire par l'organisme les anticorps qui vont « reconnaître »... Mais encore faut-il pour cela que le virus ne mute que dans un champ de possibilités relativement limité, de telle sorte qu'après telle ou telle mutation il puisse être finalement « reconnu » par les anticorps...

    Autrement dit, plus un virus est complexe, variable et divers dans ses mutations, et moins il rencontrera les anticorps qui vont le détruire... C'est le cas avec le covid-19, qui finirait par trouver devant lui un certain nombre de personnes immunisées collectivement et donc à avoir du mal à continuer à se répandre... Mais pas suffisamment pour qu'il disparaisse durablement...

    C'est aussi le cas pour les affections grippales classiques, avec le virus H5N1 et autres, Strass et compagnie, contre lesquelles il a été trouvé des vaccins (qu'il faut d'ailleurs renouveler tous les ans) ou qui ont été combattues avec les anticorps produits par l' organisme humain...

    Sauf que, dans les grippes classiques, les formes graves et les décès sont dix fois moins importants qu'avec le covid-19...

    Une observation dans la durée permet d'établir que les personnes dont l'organisme est affaibli soit par l'âge (âge avancé) soit par des affections telles que l'obésité, diabète, fragilité pulmonaire, etc. … Sont plus vulnérables.

    C'est à fois vrai et pas vrai puisque des personnes en bonne santé, jeunes, qui ne sont pas spécialement vulnérables, sont atteintes et développent des formes graves, décèdent... En nombre moins important certes mais on voit bien par là qu'il existe une inégalité naturelle dans la capacité de l'organisme à se défendre, une inégalité échappant à toute logique et ne dépendant ni d'une question d'âge, d'obésité, de fragilité, de vulnérabilité...

    La nature en dépit de toute la connaissance qu'on peut en avoir, demeure une énigme du fait de sa complexité et de sa diversité en tout ce qui la compose (les êtres vivants en particulier, les végétaux, sa physique, sa chimie, ses structures, sa matière, ses assemblages de molécules, ses interactions)...

    Ce qui peut-être se dégage de plus « évident » si l'on peut dire, c'est cette opposition ou ce combat, cette lutte permanente entre d'une part la vie, toute forme de vie ; et d'autre part l' « anti-vie » dont les virus sont les acteurs principaux -quasiment les seuls acteurs- mais à eux seuls constituant « tout un monde », le monde du « non vivant » ou des organismes incomplets et inachevés...

    Peut-être qu'un jour, la vie nous sera devenue accessible dans un domaine de connaissance plus étendu que celui qu'on a aujourd'hui... Mais l' « anti-vie » elle, ne sera peut-être jamais accessible à notre entendement humain...

     

     

  • Jean et Marie Claude (petite histoire)

    Couple

    Émile avait un copain qui s'appelait Lefert... Jean Lefert.

    On lui avait donné ce surnom «  Fil de fer » parce qu'il était sec et maigre, aussi fin qu'un fil de fer.

    Il fantasmait sur les filles grosses, très grosses, disant qu'avec ces filles là, au moins il y avait de quoi pétrir, s'y perdre dedans, ça lui donnait un sentiment de sécurité, de plénitude …

    Émile connaissait une Marie Claude, que dans les bals où il se rendait avec des copains, personne n'invitait à danser, qui faisait tout le temps tapisserie, grosse comme une dondon, si grosse qu'elle en était difforme, pesant peut-être plus de 140 kilos...

    La Marie Claude elle était gentille, sérieuse, avec un coquet livret d'épargne, une petite voiture, un joli appartement bien arrangé, et un trousseau pour « quand elle se marierait ». Elle allait aussi le dimanche, à la messe et elle avait un album où on la voyait en photo avec des bonnes sœurs et des curés...

    Il arrivait parfois qu'un mec un peu plus sympa que les autres, l'invite à danser un slow, c'était la seule danse possible pour Marie Claude, hors de question qu'elle se « tortille le derrière » ou qu'elle se hasarde en une lambada...

    Émile avait pensé à présenter Marie Claude à « Fil de fer »... Cependant, « Fil de fer » était un anarchiste, il invitait la nuit dans son logement de l'immeuble où il demeurait, toute une bande de copains aussi turbulents et déjantés que lui ; il faisait avec ses copains, une « java  à tout casser » jusqu'à des 4 ou 5h du matin, avec de la musique techno qui « déménageait », des bouteilles de gnôle et de la came, des filles...

    Le copain Lefert, il faut dire aussi qu'il haïssait les flics, les curés, l'armée et les gouvernements...

    Un jour, c'était en mai 68, lors d'une manif quai de la Rapée là où à cette époque il y avait encore l'Arsenal ; le copain Lefert qui faisait son service militaire dans un bataillon disciplinaire, avait réussi à piquer un énorme camion GMC muni à l'avant d'un treuil et d'une chaîne de très gros anneaux de fer... Avec d'autres manifestants, il avait enroulé la chaîne autour des barreaux de la grille de l'Arsenal, puis, au volant du GMC en marche arrière, il tirait et les barreaux commençaient à plier, de telle sorte que l'accès à l'Arsenal -et aux armes- allait être possible à la foule décidée à prendre d'assaut l'Arsenal...

    Mais l'opération avait finalement échoué parce que dix cars de flics venaient de surgir sur la place de la Bastille et que les manifestants furent dispersés...

    Contrairement à toute attente, la rencontre entre Marie Claude et Jean, se passa très bien, c'est à dire que le copain Jean fut littéralement secoué d'émotion et de régal à la vue de Marie Claude, et qu'il parvint à lui faire « prendre du bon côté » son anarchisme déjanté... (Il faut dire aussi que Jean était « un peu poète à sa manière »)...

    Quelques années plus tard, lors d'une sortie en vélo dans une descente dangereuse en vallée de Chevreuse, sans casque et « à fond la caisse » Jean rata un virage et son crâne éclata en heurtant un rocher surplombant un fossé...

    Marie Claude qui depuis son mariage chérissait son Jean toujours aussi fil de fer en dépit des bons petits plats qu'elle servait chaque jour, ne voulut plus entendre parler d'un autre mec dans sa vie...

     

     

  • Fou des mots ...

    Fou des mots

    Fou des mots, folle des mots...

    Ils perdirent les mots...

    Mais leurs doigts avaient encore quelque chose à dire...

     

     

  • La prochaine pandémie

    Prochaine pandemie... Je ne vous raconte pas, l'image parle d'elle même ... 

  • Les ânes de Crète

    Ane charge

    Les ânes de Crète, qui baladent des touristes de navires de croisière sur des chemins pierreux de montagne...

    Ou qui portent de lourds bagages jusqu'aux hôtels où séjournent une nuit, les touristes débarqués de l'un de ces géants des mers véritables villes flottantes et qui, le lendemain de leur arrivée en Crète, partent en longue excursion juchés sur ces ânes en procession le long de sentiers escarpés...

    Sont-ils confinés durant plusieurs semaines dans des box de deux mètres carrés, ou bien les laisse-t-on s'ébattre en quelque enclos, en ce printemps 2020 de coronavirus ?

    Pauvres ânes ! Battus par leurs accompagnateurs et guides pour les touristes s'ils n'avancent point comme il faudrait, avec sur leur dos quelque plantureux papy... Et aujourd'hui en avril crétois, confinés dans des box en l'absence des Symphony of the seas, Costa Smeralda, MSC Grandiosa et des dizaines d'autres en Méditerranée... Leur vie est une galère...

    S'il y a bien un secteur d'activité sinistré par la pandémie de coronavirus, pour lequel je n'ai qu'indifférence, n'éprouve aucune compassion, c'est le croisiérisme...

     

     

  • Une application sur smartphone

    Utiliser l'intelligence artificielle pour identifier les personnes découvertes infectées par le coronavirus par une application sur smartphone de même type que celle qui existe en Chine et en Corée, et qui pourrait être généralisée en France notamment... Une application qui permettrait donc de tracer le parcours, les contacts établis d'une personne infectée ; ce ne sera pas à mon avis, vraiment opérationnel à grande échelle en France ou ailleurs dans beaucoup de pays (en particulier les pays où l'internet ADSL et 4G réseau hertzien sont insuffisamment développés)...

    En France par exemple, il y a des zones non couvertes (zones « blanches ») ainsi que des lieux plus ou moins étendus où le réseau hertzien n'offre que du 2G, et où même l'ADSL n'est que d'un débit limité...

    Et de surcroît, de nombreuses personnes encore en France ne sont pas très à l'aise avec l'utilisation d'un smartphone ou i-phone ( non relié à internet pour quelques centaines ou milliers de personnes, ou avec seulement un forfait internet de 100 Mo inclus dans le contrat )... Et préfèrent utiliser encore un simple téléphone mobile avec prise de photos et envois de messages avec un clavier alphanumérique...

    Je ne vois pas comment on pourra très rapidement à grande échelle, mettre cette application à la portée de tout le monde (par quels moyens et sur quel principe)...

    Si cela devait devenir obligatoire, il faudra que tout le monde se procure un smartphone et je vous dis pas alors les « prises de tête » pour arriver à se servir efficacement de cette application ou d'une autre... Et ce n'est pas forcément une question d'âge, de génération, de milieu social, ni de résidence environnement citadin ou rural...

     

  • Pâques fleuries

    Pâques et pas qui tape plus

    Pas qui tape plus sur le pavé du parvis

    Des cathédrales sans fidèles

    De la Frangue confinée

     

    Néanmoins toute la Frangue est en cloches

    Et entre deux ou tout seul dans ses 21 ou 120 mètres carrés

    Sur la table mise

    L'agneau pascal en cuissot ou en côtelettes

    Et la coronacocote en chocolat

     

    Pâques et pas qui tape plus

    Sur les quais de la Seine à Paname

    Sur les quais de la Garonne de la Belle Endormie

     

    Mais pas qui tape sur les grands chemins où tout le monde va

    Ces grands chemins qui ne sont ni de terre ni de bitume

    Les seuls où l'on y voit du monde

     

    Et le grand discours fondateur du Pape de la Frangue

    Au lendemain de ce dimanche pascal sans pas devant les cathédrales ni sur les quais de la Seine ou de la Garonne

    A l'heure des bilans et des annonces

    Le soleil encore haut dans le ciel

     

    Le grand discours fondateur

    La promesse d'un monde tout autre

    Que celui qui fut

    Mais qui ne sera que différent sans être meilleur

     

     

  • Lorsque le test sanguin sera réalisé à grande échelle

    Je pense au fil des jours qui passent, avec de plus en plus de conviction et de croyance me semblant justifiée et logique et réaliste – à tel point que je voudrais le « crier sur les toits » et que mon message soit entendu et partagé par le plus grand nombre de mes concitoyens- qu'un test sanguin pour déterminer qui a développé des anticorps contre le covid-19, est absolument nécessaire pour prendre de nouvelles mesures au confinement.

    En effet, toute personne ayant développé des anticorps, ne peut plus retomber malade avant sans doute six mois ou un an, de la même affection coronavirus covid-19, ni infecter autour d'elle qui que ce soit puisque son organisme a éliminé le virus totalement...

    En clair, cela veut dire, cela implique que l'on peut rendre la liberté de circuler, d'avoir et de reprendre son activité, à toute personne devenue immunisée et non contaminante.

    Toute la population, 67 millions d'habitants ayant fait l'objet de ce test sanguin réalisé à grande échelle sur plusieurs jours (un mois si c'est nécessaire tellement ça fait de monde) dans tous les laboratoires, et quand bien même il faudrait faire une queue interminable chaque jour devant l'entrée du laboratoire... Cela représenterait sur la base d'environ 30% de personnes ayant développé des anticorps, quelque vingt millions de gens...

    Autant redonner liberté et activité à ces vingt millions de gens. Ce serait toujours bien mieux et surtout un peu moins « plombant » pour l'économie, que, par exemple un confinement « par régions » ou par « tranche d'âge »...

    Bien sûr, il faudrait délivrer à la personne devenue immunisée et non contaminante, un « passeport médical » à présenter à tout contrôle...

    « Par tranche d'âge » en l'occurrence les « vieux » à partir de 65 ans trois mois de plus dans le confinement, c'est une « mauvaise solution » puisque, proportionnellement, il y a autant de personnes immunisées chez les « vieux » que chez les « pas vieux » ; et que de surcroît, les « vieux » contribuent au développement de l'économie (ils achètent, consomment, ils constituent une clientèle importante, et en plus encore, ils ont beaucoup d'activité dans un « tissu associatif » très développé en France)...

    « Par régions, cela pose des problèmes pour les déplacements entre régions, ce n'est pas une « bonne solution » non plus !

    Il faut espérer que si cette option (test à grande échelle toute la population) est choisie, d'ici six mois/un an, un vaccin aura été trouvé (qu'il faudra refaire une fois par an)...

     

    Si vous connaissez, êtes en relation avec des gens « influents » autour de vous, faites passer mon message...

     

    Il faut dire que plus on réfléchit à la question, plus cela devient compliqué... En effet, une remarque importante au sujet de la sortie du confinement par identification des personnes ayant développé des anticorps :

     

    Sans le test sanguin, nous avons :

     

    -Des gens qui n'ont pas été infectés mais susceptibles de l'être (sans doute la plus grande partie de la population)

    -Des gens qui ont été infectés, soit asymptomatiques soit tombés malades de bénin à très grave

    Des gens guéris donc devenus immunisés.

     

    Sans le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques ne savent pas qu'ils ont été infectés.

    Avec le test sanguin, les infectés demeurés totalement asymptomatiques apprennent qu'ils ont été infectés et ils entrent désormais dans la catégorie de ce qu'on pourrait appeler les « rejetés du virus » avec les guéris

     

    Et c'est là avec les « rejetés du virus » que se pose le problème suivant :

    Les « rejetés du virus » demeurent tout de même porteurs parce qu'ils sont alors comme des « véhicules » ou des supports au même titre qu'une poignée de porte, un objet quelconque, le minou du voisin qu'on caresse...

    Un objet, un support matériel, un animal de compagnie, n'est pas infecté mais est porteur. Il faut bien différencier la notion de « porteur » et de « infecté »

     

    Je suggèrerais aux guéri(e)s et aux immunisé(e)s, de faire attention à ce qu'ils touchent dans des endroits où beaucoup de choses sont touchées...

    Ils peuvent en effet, durant quelques heures, sur leurs doigts, après avoir touché quelque chose, porter le virus, sur eux, qui bien sûr ne les infectera pas, mais pourra « sauter » de leurs doigts sur les doigts d'une personne susceptible d'être infectée...

    D'où la nécessité de se nettoyer les mains avec un liquide désinfectant avant de toucher quoi que ce soit dans un endroit où vient du monde (prévoir un flacon pouvant tenir dans une poche)...

     

  • Le monde désuni

    Monde desuni

    Dans le monde désuni, l'exclamation prime sur l'interrogation...

    Je ne connais pas la recette qui permet de relier les morceaux et d'associer les couleurs.

    Les bonnes questions sont si peu souvent posées, que les incantations, toutes plus hautes, plus fortes et plus visibles en couleurs les unes que les autres, fusent et se diffusent...

    Peut-être que la « recette » c'est ce fil de la bobine à tirer, à dérouler le plus loin possible en défaisant tous ces nœuds si proches les uns des autres, sans rompre le fil...

    Mais... Il n'y a peut-être pas de bout...

    Parce que nous n'avons pas les yeux qu'il faudrait pour le voir, le bout.

    Suivez mon regard : il est toujours orienté dans le même sens...

     

     

  • Sur Beta µ, une planète d'un système stellaire de la galaxie d'Andromède

    Et

    En équivalent Terrien, d'êtres dotés d'une intelligence comparable à celle des humains de la Terre ; sur Beta µ, une planète d'un système stellaire de la galaxie d'Andromède ; cette représentation d'un humain, tracée sur un support à usage de communication ; pourrait se traduire ainsi :

     

    « Homo Sapiens Sapiens est la seule espèce vivante sur cette planète, la Terre, à ne pas assurer la survie de son espèce... Mais il n'en avait pas toujours été ainsi depuis que cette espèce, Homo Sapiens Sapiens, avait commencé à être sur la Terre, l'espèce dominante...

    Et le drame dans cette histoire, c'est qu'en n'assurant plus sa survie, Homo Sapiens Sapiens empêchait la survie de bon nombre d'autres espèces vivantes sur cette planète, la Terre »...

     

    Réflexion dialogue entre deux êtres de Beta µ :

    -L'un : qu'est ce que tu crois qu'il raconte, cet espèce de shadock que tu as dessiné ? Est-ce qu'il ne dit pas : aï piss ?

     

    -L'autre :

    Non, il dit : aï ban'd !

     

     

     

  • Trente mille dollars une opération coronavirus en Amérique

    Trente mille dollars aux USA pour une hospitalisation avec soins et traitements afférents, pour coronavirus, comprenant aussi tout compris dans ces trente mille dollars, le séjour en hôpital et tout le coût que ce séjour implique, et idem en euro dans les pays européens...

    Prenons par exemple un jeune retraité américain à 1000 dollars par mois de pension, qui n'a devant lui aucun matelas de liquidités, économies, placement financier et qui de surcroît n'est pas propriétaire mais locataire de son logement, encore heureux qu'à la fin du mois il ne soit pas à découvert de la moitié de sa pension (et quand bien même il serait propriétaire de son logement difficilement revendable par le créancier qui saisirait son bien)... Alors ce pauvre retraité américain atteint du coronavirus âgé de 61 ans il n'est pas soigné, et même conduit à l'hôpital il crève ?

    Et d'ailleurs, trente mille dollars c'est un coût moyen (entre hospitalisation de 15 jours avec juste une petite assistance respiratoire et hospitalisation 4 semaines avec appareil respiratoire et intubage plus les médicaments qu'il faut pour l'intubage)...

    Le même jeune retraité européen, Français, Italien, Espagnol, Allemand, même âge 61 ans, à 1000 euro par mois sans économies sans liquidités sans aucun placement financier, pas en débet, soit locataire soit propriétaire d'un logement de peu de valeur immobilière, il sera soigné, conduit à l'hôpital et une fois sauvé, on ne lui présentera pas une facture de trente mille euro...

    Où voulez -vous qu'il les trouve, les trente mille dollars, aux USA, le petit retraité à 1000 dollars par mois ?

    En Europe même les plus vaches et salauds de créanciers, ils savent bien qu'il est insolvable d'une telle somme, le petit retraité à 1000 euro par mois ! Et pourtant, en Europe on va le sauver ou essayer de le sauver quand même, le petit retraité à 1000 euro par mois !

    Aux USA les salauds et vaches de créanciers, ils seraient donc à ce point crétins ? Ou pas assez intelligents pour comprendre que trente mille dollars ça se trouve pas sous le pied d'une mule ?

     

     

  • Des mots clé vedettes dans les moteurs de recherche

    Sur internet dans les mots clé les plus utilisés dans les moteurs de recherche on trouve en vedette « coronavirus » et « masques »...

    Depuis qu'il est question d'envisager le port d'un masque pour tout le monde dans la rue et dans les lieux publics, je me dis « mais dans quel monde on va devoir vivre désormais ? »...

    C'est déjà le cas avec la pollution atmosphérique dans les grandes villes notamment dans les pays asiatiques à forte densité de population où même en l'absence d'épidémie de maladie infectieuse les gens portent un masque sur le bas du visage, c'est déjà le cas partout dans le monde -du moins dans certains pays- où l'on ne peut plus boire l'eau du robinet...

    Faire attention à l'air qu'on respire, l'eau qu'on boit... On n'en sort plus ! J'arrive pas à m'y faire à ce monde là !

    Sur les plages, au bord de la mer, dans les forêts, dans la nature, en se promenant, en touchant de l'herbe, des feuilles d'arbre, des végétaux, des petites bêtes (qui d'ailleurs sont de plus en plus rares à trouver sur son chemin), à la moindre baie un peu suspecte, au moindre fruit sauvage, maintenant il faut se prendre la tête pour savoir si on va pas choper quelque vacherie par simple contact !

    L'un des éléments ou des bases fondamentales de ma « culture » (culture du contact, de la relation humaine, de la communication, de l'identité de la personne humaine) c'est le visage...

    Le visage des gens dans toute l'unicité, toute l'authenticité, tout ce qu'il exprime par le regard, les plus petits mouvements révélateurs, le sourire, de face, de profil, sous tous les angles de vue possibles et imaginables...

    Fondamentalement pour moi, le visage tel qu'il est, peu importe comment je peux le trouver, le percevoir selon tel ou tel critère de préférence, d'attirance ou au contraire d'antipathie si cela m'arrive d'avoir de l'antipathie... Le visage c'est l'Identification, c'est comme un livre ouvert, une fenêtre ouverte sur un intérieur de maison, il fait l'objet, le visage, pour moi, d'une quête d'un ailleurs, il m'est une source d'inspiration, l'élément clé de mon imaginaire, il fait mes rêves, il fait ce que je sors de moi et sans lui, devenu invisible totalement ou en partie, je sens que je n'existe plus...

    Je déteste l'anonymat, tel celui par exemple, qui court le Web, les forums, les réseaux sociaux, où tout le monde ou presque s'exprime, communique, sous un pseudonyme et sous un avatar (une image ou un espèce de logo ou gif) censé représenter ce que l'on est -ou plutôt ce qu'on « prétend » être...

    L'anonymat pour moi, est totalement incompatible avec la relation humaine, avec la « culture de la relation » !

    Je veux voir le visage des gens, je veux qu'on voit mon visage, j'ai besoin en permanence du regard de l'autre, même d'un inconnu, même d'une personne que je ne vois qu'une seule fois dans ma vie, que ce soit une femme, un homme, un gosse... J'ai besoin de percevoir tout ce qu'exprime un visage dans le moindre de ses mouvements, dans le regard qu'il porte, avec le sourire qu'il a s'il sourit... ça serait presque, dis-je -ou plutôt « confie-je »... « une histoire d'amour parmi des milliers d'histoires d'amour qui dure la vie entière »... Un immense déferlement comme celui qu'il m'est arrivé de comparer à des vagues qui se jettent sur un rivage, les vagues étant des visages qui viennent raconter d'où ils viennent et tout ce qu'ils n'ont encore dit à personne...

    Alors, vous comprenez, s'il faut vivre désormais avec un masque sur le bas du visage (on verra tout de même les yeux, le regard – à condition qu'il n'y ait pas des lunettes sombres grosses comme des soucoupes volantes-) … S'il faut vivre masqué, pour moi, c'est inconcevable, inimaginable, une frustration, un manque absolu, une sorte de castration !

     

    Et puis, bordel, comment on fera au restaurant, à la terrasse d'un café, pour bouffer, boire un verre de pinard ou d'apéro... Il faudra bien alors le retirer, le masque ! (Et pour « autre chose dans l'intimité » -vous m'avez compris) ! (rire)...

     

    Je veux que « visage » en mot clé, détrône « coronavirus » et « masques » dans tous les moteurs de recherche et sur la Toile toute entière...

     

     

  • Printemps 2020, une prison (manque de liberté) à ciel ouvert

    Mon quotidien de vie, comme beaucoup de mes concitoyens en ce printemps 2020, est « une prison à ciel ouvert »...

    Je ne devrais cependant pas dire tout à fait cela, du fait que j'ai la chance de vivre, d'habiter en un lieu (une zone rurale urbanisée) où la nature, la campagne avec champs, forêt, sont proches de ma maison, et avec de surcroît un jardin de 1500 mètres carrés...

    Comment se passent mes journées ? Voici :

    Je me lève très tôt le matin, vers 5h 30, 6h au maximum... Ne pouvant rester au lit plus longtemps, des fois je suis réveillé vers 4h, 4h et demi...

    Il fait encore nuit... Soit dit en passant, avant le changement d'heure du 29 mars, à 6h et demi le jour se levait, ça me convenait mieux !

    J'allume mon ordinateur vers 5h 45 après avoir pris mon petit déjeuner. L'ordinateur, tout ce que j'y fais dessus (à 90% travail d'écriture il faut dire), tout ce que j'y regarde (infos, actualités, numériser mes dessins) c'est très bien pour moi durant les 2 premières heures de la journée (jusqu'à on va dire vers 9h) car c'est là, en ces heures matinales, que je me sens le plus inspiré, le plus productif... Après, une fois passé 8h et demi ou 9h, ce n'est plus pareil, je fatigue, j'ai moins de concentration, je suis moins inspiré, moins disponible pour continuer à voir tout ce qu'il y a à voir... Et plus la journée avance, plus longtemps mon ordinateur demeure en veille, durant 1h, 2h, 3h...

    Lorsque le soir arrive, vers 18h ou 19h, à ce moment là assez souvent je ferme complètement mon ordinateur, parce que je regarde la Télé (C dans l'air, C à vous, C news, LCI, BFMTV, le JT de 20h)... Tout cela pour cause de coronavirus, débats, infos, etc. … Et après 21h, soit un film (si le film m'intéresse ou un documentaire scientifique ou historique) soit j'éteins la télé et je lis un livre, ou je fais des dessins...

    Je vais au lit vers 23h, des fois un plus plus tard. Donc, plus du tout d'ordinateur la plupart du temps, après 18h...

     

    Vers 5h 45 lorsque j'allume mon ordinateur, j'ouvre en premier ma boîte mail, je vire ou escamote les pubs, les offres, les messages sans intérêt pour moi... Je lis les courriels de la famille, des amis, j'y réponds parfois de suite, d'autres fois plus tard, le lendemain ou trois jours après...

    Le problème pour moi, c'est qu'en ce qui concerne des courriels et leur contenu qui m'intéresseraient, par exemple tout ce que m'envoie mon organisation syndicale d'une part, ainsi que l'association dont je fais partie (y'en a il faut dire « des tonnes » depuis le début du coronavirus), avec les petites vidéos, les documents joints, tout le laïus en somme, y'en a des 30/40 lignes à lire... Le problème c'est que pour prendre connaissance dans le détail de tout ça, j'en aurais jusqu'à midi, et je ne peux pas, du fait du temps que je passe pour mon travail d'écriture et de diffusion (Ma page Facebook, mon blog, mon site, mon forum, un ou deux autres forums)...

    Quand arrive 8h et demi/9h, je mets l'ordinateur en veille, et jusqu'à vers 18h je n'y reviens que de temps à autre, une demi heure par ci par là, presque plus du tout l'après midi surtout s'il fait beau...

    Entre 9h et midi : toilette, des « bintzeries » quotidiennes (actions sans intérêt banales et répétitives) aller chercher à pied à Carrefour Market quelques denrées alimentaires, le pain à la boulangerie...

    Sur le coup de midi, des fois vers 11h 30/11h 45, repas (des choses rapides à faire, des plats genre riz et thon, pâtes jambon, lentilles ventrèche, cuisse de poulet pommes de terre au four), pendant que je « travaille de la mandibule » (rire) j'écoute à la radio André Berkoff sur Sud Radio ; à midi et demi le repas est expédié, je fais une sieste d'une heure environ (et oui quand on se lève très tôt et qu'on se couche tard, y'a forcément un moment après le repas de midi, où on « plonge » un peu)...

    Après la sieste je reviens un moment (mais pas trop longtemps) sur l'ordi : mes mails, Facebook, des infos ; je termine ou commence un dessin, je lis 2 ou 3 chapitres d'un livre (numérique ou papier), et arrive 15h, 16h, je pars me promener dans la nature, une marche (en fait un circuit en forme de boucle parcouru plusieurs fois) en veillant de ne pas m'éloigner à plus d'un kilomètre de ma maison... Ou je prends mon vélo (un VTT) et je fais pendant une heure à 20km h de moyenne, un circuit dans le lotissement en face (comme un genre de parcours de critérium) … rire...

    Dans ces promenades autour de ma maison, à pied ou en vélo, je vois jamais le nez du moindre flic (juste une fois quand je me trouvais dans le jardin, j'ai vu passer une bagnole de gendarmerie sur la route)...

    Les fois où je ne me promène pas, ni à pied ni en vélo, je travaille dans le jardin (entretien, couper des ronces, des branches, enlever de l'herbe, tondre... Avec des gants de jardinage et revêtu d'une « tenue de merde » (rire)... Comme la déchetterie est fermée, j'entasse ma « merde verte » dans des recoins du fond du jardin, bien tassé...

    Ces derniers jours j'ai débarrassé rangé nettoyé tout l'intérieur du cabanon et de l'appentis jouxtant le cabanon... Une ré organisation complète et viré des tas de vieilleries qui dataient du temps de ma grand mère...