Articles de yugcib

  • 80 ans après le Débarquement

    … En 2024 nous sommes 80 ans après le 6 juin 1944 jour du débarquement allié anglo américain sur les plages normandes ; et après le 15 août 1944 jour du débarquement en Provence sur la côte méditérranéenne…

    Ce qui signifie clairement que la génération concernée, des combattants de 1944, est celle des gens aujourd’hui âgés en 2024, de plus de cent ans… En effet ces combattants de 1944 étaient âgés de 20 ans lorsqu’ils ont débarqué sur le sol Français le 6 juin et le 15 août…

    En tenant compte du fait que de jeunes soldats à l’époque, pouvaient être âgés de moins de vingt ans ( 18 ou 19 et en « forçant un peu » 17 ), les plus « jeunes » en 2024 auraient donc 97, 98 et 99 ans…

    Lors des cérémonies commémoratives du 6 juin dernier – en 2024 – il s’est avéré que ces anciens combattants, très âgés, n’ont guère pu pour bon nombre d’entre eux, effectuer le voyage en avion afin d’être présents et à l’honneur, lors de la cérémonie commémorative ; et cela d’autant plus que le voyage en avion devait être précédé par un déplacement assez long par exemple depuis une ville de Californie ou du Wyoming jusqu’à l’aéroport JFK de New York…

    Ce que nous devons aux Américains (citoyens des Etats Unis d’Amérique) pour leur contribution à la libération de notre pays la France, nous le devons à ces gens venus se battre sur le sol français entre le 6 juin 1944 et jusqu’à la libération de l’Alsace à la fin de 1944, qui à l’époque étaient âgés de 17 à un peu plus de 20 ans (au delà de 25 ils sont tous morts en 2024)…

    Autant dire – et « il faut le dire » - que nous devons rien, absolument rien aux Américains qui aujourd’hui sont âgés de 25 à 77 ans – sauf peut-être à ceux de 60 à 77 ans qui sont les enfants de leurs parents anciens combattants et donc « motivés » si l’on peut dire, du fait du témoignage direct de leurs parents…

    Nous ne devons rien, absolument rien, rien de rien aux américains des jeunes générations, des générations matures de 40 à 60 ans… Sauf peut-être cette « culture » moderne de la consommation et des produits US notamment cinéma musique danse qui depuis 1945, envahit la France et l’Europe Occidentale…

    « Personnellement » je ne vois pas un Donald Trump (ou son équivalent Démocrate) en juin 2025, accompagné d’une délégation de personnages du Gouvernement des Etats Unis d’Amérique, âgés de moins de 78 ans – et encore moins des américains de 30 à 60 ans, présents à la cérémonie commémorative en 2025, 2026 et par la suite… Ce serait un « non sens » à mon avis…

    Les jeunes américains – tout comme d’ailleurs les jeunes européens – sont dans une « toute autre vision du monde » de nos jours, que celle de leurs parents, grands et arrières grands parents ; et, dans une « toute autre culture » également…

    S’il y a – et si il faut qu’il y ait- un « devoir de mémoire » et s’il y a nécessité à entretenir le souvenir, à commémorer, à conserver les documents archivés, les récits et témoignages écrits, filmés, photographiés… Il ne faut pas cependant, que les commémorations soient – comme elles peuvent se révéler être – des « spectacles » plutôt que de véritables commémorations…

    Le combat à mener de nos jours, le « vrai combat » - si je puis dire – c’est celui contre cette « culture » de l’hyper consommation, des apparences, de l’argent, du « tout tout de suite », du pouvoir que l’on a sur l’autre, de la domination, de la performance, du « moindre effort », du « tout pour tous »… Et c’est aussi le combat contre les obscurantismes, les superstitions, l’ignorance  ; contre ce que les religions ont d’indécent, de provoquant, d’ostentatoire…

     

    Donald Trump élu en novembre 2024 ça « changera pas grand-chose » que si son concurrent démocrate était élu… Sauf que, pour l’Ukraine devant se défendre contre la Russie et par extension pour l’Europe, « c’est pas ce qu’il y a de mieux » l’option Trump !

     

     

  • "Segments d'existence"

    … Pour de nombreuses personnes la vie est faite de « segments d’existence »…

     

    Rares sont les personnes qui passent le temps de leur vie en un seul et même « segment d’existence » c’est à dire en un même lieu d’habitation depuis leur enfance, entouré des mêmes personnes – de leur famille parents grands parents oncles et tantes, frères et sœurs, cousins et cousines, enfants, mari, femme, amis, connaissances, voisins – avec tout au long de la vie à mesure que passe le temps et veillissent toutes ces personnes proches, quelques disparitions successives plus ou moins espacées dans le temps… Et des enfants qui vont s’établir « ailleurs » mais que l’on retrouve périodiquement par exemple une fois par an en été durant quelques jours…

    Ce n’est plus alors là, la vie, un « segment d’existence » pour ces rares personnes, mais une « ligne droite » - qui n’en est pas vraiment une puisque la ligne est plutôt sinueuse avec parfois de petites interruptions- mais c’est quand même une ligne droite…

     

    Pour bien d’autres personnes la vie est faite de « segments d’existence » dont le terme de chaque segment est une rupture, c’est à dire que du jour au lendemain ou en l’espace de quelques jours, semaines ou mois tout au plus, s’opère un changement « radical » dans la vie jusque là menée où notre environnement était celui du lieu où l’on habitait, de la femme, du mari ou de la personne avec laquelle on vivait, des amis, des voisins, des connaissances qui étaient les nôtres… Car, dans la « rupture » disparaissent de notre environnement quotidien, toutes ces personnes que l’on rencontrait, que l’on fréquentait, en particulier celles de ces personnes qui nous étaient les plus proches et avec lesquelles on vivait…

    Dès lors que s’est opérée la rupture, commence un « autre segment d’existence » la plupart du temps sans lien avec le pécédent, sans lien avec les autres qui ont précédé successivement… Sans pour autant que les « segments » précédents s’effacent car demeure le souvenir dans la mesure où surgit le souvenir…

     

    C’est le nombre de « segments d’existence » dont est faite notre vie, qui fait de notre vie « une vie accidentée », une vie dont on ne sort jamais indemne après chaque « rupture » ou fin de « segment »… Mais… à chaque fois « neuf » ou presque ( en vérité « retapé » ou « ravalé de façade » ou « transformé »… Sans pour autant être « moins fragile »…

     

     

  • Internet est un marché

    … Sur Internet tout ce qui est gratuit, donc sans abonnement payant, est limité en capacité de stockage en ligne ( Dropbox, Cloud, One Drive entre autres) ainsi qu’en possibilités sur les sites, les blogs, les forums, de produire tout ce que l’on souhaite exprimer en nombre de publications par jour, en fichiers de texte document de tous formats PDF, OpenOffice, Word ; limité en photos, images et vidéos (en général cela va de 2 à 5 Go)…

    Si tu souhaites avoir de la visibilité, de l’audience, des « followers » ou abonnés, plus que ne peut t’en donner un hébergeur de sites et de blogs dans sa version gratuite sans abonnement ( ou Dropbox,Cloud, One Drive pour tes fichiers et albums ) il te faut alors payer afin de disposer de davantage de possibilités d’exportation de contenus – de messages, de publications, de photos, d’images, de vidéos…

    Et le « top du top » c’est, en plus, d’avoir un « nom de domaine » pour son site ou son blog, ce qui « paraît-il » accroît la visibilité sur Internet… Et pour un nom de domaine il faut aussi s’abonner, renouveler tous les ans…

    Sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok, etc. … Je ne sais pas trop ce qu’il en est (en général on peut y produire tout ce que l’on veut, même jusqu’à dix, quinze photos, séquences vidéos, par jour… Pratiquement sans limite… Cependant en ce qui concerne la visibilité ou l’audience, par exemple sur Facebook il existe (je crois) un « outil » - payant- qui « offre » un « panel » d’abonnés plus ou moins important selon ton choix… Mais, d’après ce que j’ai pu comprendre, cela revient assez cher (et ne peut à vrai dire concerner que de grosses entreprises commerciales et d’acteurs présents et influents sur le Marché, moins souvent un particulier)…

     

    Abonnements avec renouvellement annuel payants, nom de domaine… Qu’en adviendra-t-il pour ton site, pour ton blog, à ton décès ou en cas d’impossibilité majeure de renouveler ?

    Internet oui, très bien pour tout un chacun qui s’exprime, produit, diffuse, partage ; très bien pour les artistes et pour les écrivains (qui jadis dans le « bon vieux temps » devaient passer par un éditeur, un producteur, et qui de nos jours s’éditent et se produisent eux-mêmes en toute liberté)…

    Mais Internet n’a pas de « découvreur de talents », Internet n’est qu’un marché, Internet ne fait rien pour la postérité, Internet est une immensité sans limite de milliards de milliards de données enregistrées dont au bout d’un temps indéterminé un certain nombre de ces données se perd…

     

    Ah, le blog de Jean Luc Mélenchon ! Ah le blog de Marine Le Pen ! … Le blog de Pierre Assouline ! Le blog de Michel Onfray ! … Vous m’en direz tant !

    « Bolgs et Gîtes cathédraux » des « Grand-messes universelles » et de milliers de « fol-open-over » qui se relayent « scoup’s  zé élucubes » des grands ténores de la bling-scène mondiale !

    « Bolgs et Gîtes cathédraux »… Et… Poussières enluminées grossies à la loupe, imaginées planètes ou chevelures de comètes !

     

  • Pont du 15 août

    Paysage

    … Vacanciers et touristes d’août… Plus, cette année 2024, avec le « pont du 15 août – jeudi, vendredi, samedi, dimanche soit 4 jours »…  Ça fait beaucoup de monde sur les autoroutes et sur les grands axes de circulation de toutes sortes de véhicules dont camping-cars et bus ; la cohue sur les aires de repos avec boutiques, bars et restaurants et fast-foods; les Ouigo et Inoui, TER et autocars archi pleins, les gares et aéroports saturés ; tous les campings, chambres d’hôtes, hôtels, gîtes, chambres et logements en location vacances, « pris d’assaut » et donc tous occupés ; terrasses de restaurants débordant sur les rues et sur les places « en principe ombragées » ; interminables trajets en bagnoles « chargées à bloc » et embouteillages, ralentissements, déviations « par une chaleur à crever »… Même les retraités dont les enfants et les petits enfants sont en congé en août, qui eux aussi, pour un séjour en famille, circulent sur les autoroutes, prennent des trains Ouigo/Inoui…

    « Il ne fait pas bon » en ces jours de pont du 15 août, de se trouver « d’aventure et impromptu » à huit heures du soir, sans réservation, quelque part où il y a du monde partout, dans une ville, une bourgade où pourtant sont nombreuses les possibilités d’hébergement en ces jours là toutes exploitées au maximum…

    C’est fou, fou/archi fou – et hyper heureux… De se trouver – pas en séjour touristique du tout- mais habitant de ce village que l’on voit sur cette photo, loin de tout ce dont bruit, vrombit, s’agite, se presse, vaque le monde des vacanciers, des touristes, de l’hyper consommation loisiresque, des « tam-tamrauilles Vinci APRR », des Ouigo et des Inoui bondés, des « chek points » de contrôle robotisé des aéroports… Et… Des « lunettes de soleil dans les cheveux » de mémères, de jeunes femmes aux terrasses des cafés, de types zé de typesses en bermuda toro-piscine… Mais bon, « on est deux ans après le covid c’est déjà ça » (ouf)  ! Pourvu qu’ça dure, qu’y ait pas un autre covid plus sévère, que le permafrost dégelé ne libère pas quelques saletés de virus vieux de trente mille ans prêts à se réveiller…

     

     

  • Un grand vent qui n'est qu'un souffle

    La vie

    … Ce « tout » avec tout ce qui est en tout dont nous faisons nos vies, tout ce à quoi l’on tient le plus, tout ce que l’on parvient à posséder et que l’on rend visible aux autres ; dont on n’imagine jamais, dans notre quotidien de vie, hier, aujourd’hui et demain tant qu’il y a un lendemain, qu’il ne durera pas, dans lequel on s’installe comme dans une saison d’été entre un solstice et un équinoxe mais sans que le solstice et l’équinoxe soient présents dans notre esprit… Ce « tout » donc, « un beau jour » - on ne sait pas quand et l’on n’y pense pas – s’en ira comme par le trou d’évacuation d’une baignoire ou comme l’eau d’une chasse de WC que l’on tire… Ou sera laissé sur un quai de gare tel une valise au moment de monter dans un train, ratant la marche et s’affalant au sol et ne se relevant pas…

    Pour certains, la valise est de carton renforcé, mal fermée de quelques tours de grosse ficelle, cabossée et couverte d’images délavées en partie décollées ou déchirées ; pour d’autre elle est de cuir, rutilante et couverte d’indications de diverses destinations…

    Mais qu’elle soit de carton renforcé ou de beau cuir, la valise reste sur le quai, abandonnée, puis débarrassée du quai…

    Il en est ainsi de tout ce que nous accomplissons, de tout ce dont nous laissons des traces, fussent ces traces être faites sur du marbre…

    Les maisons et les voitures ont de grands yeux carrés ou rectangulaires de verre : ce sont des yeux qui ne pleurent que quand il pleut de l’eau du ciel…

    Les visages, eux, ont des yeux qui pleurent de « l’eau de l’âme »…

     

    Et puis, il y a ce qui n’a jamais été vu, entendu, lu, écouté, partagé ; il y a ce qui n’a jamais été dit, il y a ce que l’on n’a jamais su mais en revanche tout ce que l’on a cru… Qui aussi s’en va …

     

    Et tout ça n’a qu’une fois été, vu ou pas vu, su ou pas su…

     

     

  • Ce "putain d'covid" ...

    … Quand il m’arrive d’y repenser – depuis le 14 mars 2022 où le masque n’a plus été obligatoire – son souvenir est celui d’un cauchemar épouvantable… Il m’a fait être, ce « putain d’covid », en juillet 2021 au moment des mesures prises de « pass sanitaire » à présenter sur smartphone ou sous la forme d’un document, de certificat de vaccination de moins de 48 heures à fournir dans les aéroports, les gares, les trains, certains lieux publics de loisirs et de festivités et de spectacles ; ainsi que lors des périodes des confinements les plus contraignants et limitatifs… Il m’a fait être ce « putain d’covid », ce que je ne suis pas, ce que je n’ai jamais été et ne serai jamais de ma vie : il m’a fait « péter un câble » (ou les plombs) comme on veut, il m’a fait tenir des propos que je regrette, indignes qu’ils sont, ces propos, de l’être que je suis (enfin « que je m’efforce d’être)…

    Depuis cet été 2021, trois ans se sont passés et, avec le recul, je réalise que les « anti vaccin », que les « anti confinements », que tous les réfractaires aux mesures prises « avaient leurs raisons » - sans doute contestables aux yeux d’une majorité de gens - mais néanmoins pouvant être défendues et argumentées…

    Le covid ? Plus personne n’en parle aujourd’hui, trois ans après… Le masque ? Rares sont les personnes qui le portent en extérieur…

    L’hôpital ? Est-ce que la situation s’est améliorée ? Il faut reconnaître que, quand tu vas à l’hôpital pour des soins d’urgence ou pour une consultation externe (et bien sûr aussi quand tu y séjournes à la suite d’une intervention) les personnes qui t’accueillent et s’occupent de toi exercent leur activité avec sourire, gentillesse, bonne volonté, du mieux possible, t’écoutent, te réconfortent, te renseignent… Tout cela en dépit de conditions d’exercice d’activité très difficiles, vraiment difficiles…

    Bien plus que de tous les covids possibles et imaginables et que sans doute quelques prochaines pandémies à venir… Partout dans le monde on meurt bien plus, mille fois plus, de cancer, de misère, de faim, de solitude, de guerres, de violences, de toutes sortes de maladies difficilement soignables…

    Et les lobbie’s pharmaceutiques, les géants de l’industrie du médicament, de l’agro-alimentaire, de la bio-chimie et du marché mondialisé de la consommation… N’ont jamais autant perçu de milliards d’euros ou de dollars…

     

     

  • Annulation de baptême

    … J’avais envisagé de me faire radier des registres de baptême catholique ( c’est tout à fait réalisable https://acteurs.uepal.fr/public_files/file/160909_radiation_du_registre_des_baptemes.pdf )

     

    En janvier 1948, né à Linxe dans les Landes où mon grand-père maternel était à l’époque Receveur des Postes (je suis né dans une chambre au 1er étage du logement de fonction de la Poste) il était « impensable » dans un village Landais ou ailleurs en France, que le petit-fils du Receveur des Postes ne reçoive pas le baptême catholique… Mes grands parents n’étaient pas croyants mais ma grand-mère pour le « qu’en dira – t -on » à l’époque, décida que je devais être baptisé (mon grand-père, pour sa part, aurait tout à fait conçu que je ne sois point baptisé en dépit de ce que les gens du village pouvaient penser)…

     

    Ma mère ayant passé le temps de sa grossesse chez ses parents, je suis donc né – avec l’aide d’une sage femme – dans la chambre située juste au dessus du bureau des PTT (depuis, la poste a changé de place à Linxe)…

     

    Mais après réflexion j’ai renoncé à faire cette démarche d’annulation de baptême : cet acte étant officiel et enregistré, « par les temps qui courent » je me suis dit que si quelque part -on sait jamais- ça se savait (les Autorités en place, les « neunœils investigateurs ») l’on pourrait me soupçonner de vouloir « embrasser » une autre religion (en particulier l’Islam)…

    Du coup, je reste un baptisé catholique… Mais je remercie mes chers parents -qui ne sont plus hélas, de ce monde - de ne pas quand j’étais môme, m’avoir envoyé au cathéchisme, de ne pas m’avoir fait faire ma communion, de ne pas m’avoir fait donner une « éducation religieuse »… Je remercie mes beaux parents d’avoir accepté que je n’emmène pas leur fille à l’église pour me marier…

    Lorsque de ce monde je disparaitrai, je serai enterré civilement…

     

    Cependant, durant les premières années de ma vie d’adulte j’ai lu la Bible entièrement (L’Ancien et le Nouveau Testament) ainsi que le Livre des Mormons – mais pas la Torah – et, un peu plus tard dans ma vie, j’ai lu entièrement le Coran…

    Mais cette lecture des Écritures, je l’ai faite avec mes yeux, avec mon regard et avec mon intériorité de « témoin de mon temps » … Pour ainsi dire d’une manière qui s’apparente à la lecture que peut faire une personne d’esprit scientifique en regardant la nuit, le ciel, les étoiles, à l’œil nu… Dans la mesure où peut s’associer à l’esprit scientifique, de l’esprtit philosophique…

     

    Comme j’ai déjà dit : « Dieu, ou Allah ou Jéhovah, ou encore Eloïm ou le Père Céleste »… Il faut peut-être l’aller chercher dans l’ère de Planck qui est celle partant d’un instant d’origine inatteignable et qui va jusqu’au moment où l’univers se met à exister en une dimension la plus petite mathématiquement connue, d’un diamètre égal à la longueur de Planck… 1,616 255(18)×10−35 mètre… L’ère de Planck étant en quelque sorte le temps durant lequel s’élabore le « projet » avec les tout premiers éléments et particules qui « à un certain moment » vont commencer à s’assembler, où de l’énergie produite selon les lois de la physique, sortira de la matière… (La « main de Dieu » pour les croyants)…

     

     

  • Rétroviseur vélo

    … L’avantage d’avoir installé un rétroviseur sur son vélo, VTT, VTC ou VAE, outre le fait de voir si derrière soi vient une voiture lorsque l’on tourne à gauche ; c’est aussi, avant de lever le cul de la selle pour larguer une perlouze bien bruyante voire odorante, de voir si derrière soi ne suit point à quelques mètres, une jolie jeune femme sur son vélo de dame…

    En effet, dans ce monde où l’on vit, où l’on ne fait plus attention à rien, où l’on se fout de l’Autre ; en ce monde de brutalité, de vulgarité, de désinvolture, d’irrespect, de médiocrité relationnelle, de je-m’en-foutisme (en dépit soit dit en passant, du souci que l’on a de son apparence au milieu des autres et sur les réseaux sociaux)… « Un peu de chic et de classe » ça fait du bien dans la relation, c’est toujours pris du bon côté, et, parfois, ça dénote, ça étonne, ça rompt avec la trivialité du quotidien dans les comportements de tout un chacun, et il faut le dire aussi, de ses propres comportements habituels parfois « un peu limite »…

    … L’usage, donc, du rétroviseur de vélo dans le cas ci dessus… Mais encore, le fait de rabattre la lunette des WC après avoir « œuvré sur le trône », systématiquement, chez soi et ailleurs, partout où l’on se rend aux toilettes dans un lieu public…

     

  • Réflexion du jour, 15 août 2024

    … Être « quelque chose phobe » n’est pas forcément « avoir de la haine pour ce quelque chose » ni « vouloir que soit éradiqué par la violence ce quelque chose »…

    Il ne faut donc pas confondre ni « amalgamer » : « être quelque chose phobe » et « avoir de la haine pour ce quelque chose »…

    Si la haine et l’éradiction par la violence, exprimés – de vive voix ou par écrit – sur les réseaux sociaux, dans l’espace public, c’est un délit ; en revanche « être quelque chose phobe » n’est pas un délit…

    On a donc le droit d’être « quelque chose phobe » et de l’exprimer ! Et que les « neunœils investigateurs censureurs modérateurs dopés aux algorythmes » « prennent de la graine » de cette vérité selon laquelle « être quelque chose phobe » n’est en aucune façon un délit !

     

  • Comportements hostiles en bord de mer

    Voile sur la plage

    … Dans la religion quand nous reluisons nous ne sommes pas dans la laïcité… Et dans la religion quand nous relisons l’Écriture dans l’isolement nous sommes dans la laïcité…

     

    Un policier, un gendarme, un engagé dans l’armée, un employé de préfecture, un agent ou un infirmier en hôpital ou en clinique ou centre de soins médicaux, un enseignant, et, d’une manière générale un employé dans la fonction publique ou territoriale… Peut être musulman mais cela ne doit pas se savoir… Et dans les activités professionnelles citées ci-dessus, une femme ne peut en conséquence, exercer voilée ou la tête et les épaules couvertes du foulard islamique.

    Et idem dans toutes les disciplines sportives lors de compétitions locales, régionales, nationales, internationales… En France (notamment ayant lieu sur le territoire Français en ce qui concerne les compétitions internationales)…

    L’on ne devrait pas voir et encore moins montrer à la télé, de footballeurs d’un pays musulman en train de « brouter la pelouse » agenouillés le derrière en l’air…

    L’on ne devrait pas voir ni savoir qu’un militaire, qu’un gendarme, qu’un prof, se rend à la mosquée, s’il ne mange pas de cochon (à moins qu’il soit allergique à la viande de porc).

    Dans des formulaires d’inscription pour ceci ou pour cela, l’on ne devrait pas voir apparaître la question relative à la religion dont on peut être.

    L’on ne devrait pas voir, pour accompagner des enfants des écoles, de femmes auxiliaires de l’enseignement, conduire, voilées ou en foulard islamique, ces enfants en sortie éducative, en promenade.

    Dès lors qu’un militaire, qu’un gendarme, qu’un enseignant… Montre qu’il est musulman ou le laisse apparaître sans le dissimuler, il doit faire l’objet d’un entretien et d’un interrogtoire et peut en conséquence être démis de ses fonctions, licencié, révoqué… (Il doit faire en sorte que personne ne sache qu’il est musulman et donc veiller à ne pas se trouver dans une situation où il peut être suspecté d’être musulman)…

    Dans « en couple » que l’on soit marié ou que l’on vive ensemble sans être marié, pour un homme marié (Chrétien et Français) ou vivant avec une femme de religion musulmane, accompagner sa femme voilée ou en foulard islamique à Leclerc ou à Intermarché – et idem pour les beaux-parents de la femme faisant leurs courses avec leur bru voilée ou en foulard islamique… Ça devrait pas être concevable, car ça suscite des interrogations de la part des autres (de ses connaissances, amis, voisins, dans la localité où l’on vit)…

    De toute manière, se marier ou vivre en couple, avec un musulman pratiquant ou une musulmane pratiquante, « ça pose problème » !

     

    En définitive le fait qu’on ne voye pas encore de policière, de gendarmette, d’institutrice, d’infirmière, voilée ou en foulard islamique… « C’est délà ça » ! – pour le moment…

     

    … Sur une plage, que bon nombre d’entre nous, attachés à la Laïcité dans notre pays et déplorant la présence de femmes voilées ou portant le foulard islamique, soient choqués et que certains en viennent à tenir des propos « quelque peu incisifs » ou même à avoir des gestes « agressifs » à l’égard de ces femmes… Est-ce « condamnable » et est-ce que cela doit être dénoncé ?

    Faut-il voir là « une forme de racisme » du fait que ces femmes soient arabo musulmanes ? (soit dit en passant il y a des femmes qui sont claires de peau, peut-être même d’anciennes chrétiennes pourquoi pas, et des « d’origine d’un coin de France depuis plusieurs générations de baptisés catholiques » devenues musulmanes par « foi survenue ou révélée en Allah à un moment de leur vie »)… Certes « assez rares » ces femmes là il faut dire !…

    Le « vivre ensemble » prôné par une Gauche « intellectualisée  et bizounoursique » de la complaisance à l’égard des musulmans affichant leur appartenance ostensiblement dans l’espace public, avec le « multiculturalisme » qui est associé au « vivre ensemble », ça ne marche pas ! Cela ne peut convaincre ceux et celles d’entre nous, attachés à la Laïcité – d’une part – et ceux et celles qui sont « anti religion toutes religions » - d’autre part… Et, encore d’autre part, il n’est nulle nécessité de se réclamer proche ou adhérent du Rassemblement National – ou d’un parti d’extrême droite – pour être choqué, outré et réagissant par des propos ou par des gestes jugés « limite » à la vue d’une femme en foulard islamique sur une plage…

    L’on peut être « de la Gauche de la Gauche » et être en même temps anti voile anti foulard islamique dans l’espace public ! Mais… « Il faut croire » que « être de cette Gauche là anti voile, c’est – dans le « paysage social » de nos jours « pas trop en odeur de sainteté » autant dire que c’est mal venu ! … Alors il est de ton convenu de dire que c’est l’extrême droite qui prend pour « dada » l’hostilité à l’égard de l’Islam… (Soit dit en passant afin de s’afficher plus crédible ou plus « soft », le Rassemblement National a renoncé à introduire dans la Loi l’interdiction du port du voile ou du foulard islamique dans l’espace public, alors qu’il l’annoçait clairement dans sa campagne électorale ! )

     

     

  • "L'habit ne fait pas le moine"

    … De « vieux messieurs » - de plus de 80 ans – (mais aussi de « moins vieux » voire parfois des quadras) circulent en ville lors de jours de marché en été par temps ensoleillé, vêtus d’une chemisette rentrée dans le pantalon… Mais le pantalon est porté si haut du cul, la ceinture au niveau des reins, que ça fait – excusez moi du terme- « plouc » !

    Certes « l’habit ne fait pas le moine » et… Il y a ce souci de son apparence qui domine, quelques excenticités des uns et des autres, lors de « festivaux » locaux ou régionaux ainsi que sur les plages et dans les rues des cités balnéaires… Cette propension qu’ont – plus les femmes que les hommes – au port des lunettes de soleil dans les cheveux… Quant aux coiffures n’en parlons pas, ça va de la « casquette branchée » à toutes sortes de chapeaux, de bonnets – y’a même des casquettes avec rien que la visière (on se demande alors à quoi sert la casquette si ça protège pas le « crâne d’œuf » de la « soleillure »)… Bon c’est vrai : le pull jeté sur les épaules ou la veste passée sur le dos les bras pas dans la manche c’est « passé de mode »… Mais il y a -oh horreur et damnation – ces bides ultra-proéminents, ces derrières comme des bas d’armoires normandes, ces futals moulants qu’on se demande comment faire pour les enfiler (femmes et hommes)… Ces maillots et tee-shirts aux logos ostentatoires du genre « je suis ceci je suis cela » ou « fly émirates » ou le nom de quelque université américaine … Ces bustiers qui descendent à peine sous les épaules, ces dessus (maillots, polos et pulls) qui sont ou trop courts ou trop longs…

    Ces femmes obèses en jupe courte les mollets pris dans des bas de couleurs vives… Et j’en passe de mille et mille façons toutes aussi ridicules, voyeuristes, insolentes pour la frime, femmes hommes enfants garçons filles ados confondus sans compter les papys et les mamie’s…

    « L’habit ne fait pas le moine » mais il fait le clampin la clampine qui se dévisse se piercingue, se tatoue, se fly’émirate, que ça baigne dans le camping quatre étoiles ou sur les gradins en planches du toro piscine smartphone haut levé vidéohant le moment crucial le clou du spectacle…

    « L’habit ne fait pas le moine » mais il participe à la culture contemporaine…

  • Le Pour le Contre

    L'ennemour les crevettes qui puent le sexe sale le poulet à une patte et au bec de dinde

     

    Pète devant le frigo ouvert la plante des pieds qui bat coeur de pieuvre sur le carrelage

     

    Un trou devant pour avaler un trou derrière pour déféquer

     

    L'amour par le trou de bale la révolution bricolage le cendrier de la bagnole vidé au feu rouge

     

    La nostalgie qui te vrille la cervelle et te fait pleurer Madeleine éplorée après un paradis perdu

     

    Reste de gâteau glacé affaissé et fondu coulant de l'assiette sur la nappe

     

    Mais tous ces souvenirs heureux qui chantent comme des bûches dans l'âtre et éclairent et chauffent

     

    Ptit dèj au pieu plateau en équilibre instable posé sur le haut des cuisses sous le drap

     

    Ou ptit dèj en pyjam pas débarbouillé ni lavé les dents musardé des heures devant le bol de café au lait refroidi

     

    Télé Camille et Images koh lanta Grand Soleil The Voice Le Grand Bêtisier Camping Paradis Ford Boyard assiette salade composée sur les genoux

     

    Télé tu-es-laid d'ailleurs

     

    Mais ces souvenirs mal'reux évoqués avec un regard d'aujourd'hui qui se moque d'eux et font plier de rire

     

    Et la nostalgie de ce demain qui ne sera pas celui qu'on croit et qu'on ne verra pas...

     

    L’actu le pour le contre

     

    Les débats l’après JO la nuit des étoiles Marie passe moi le pot de chambre coup de klaxon rageur vélo sans selle trottinette à bascule un éléphant ça trompe une biche la queue en l’air coup de tête contestataire sur la hanche tatouée de Mémé

     

    Et ces élucubes qui caracolent dans les allées du grand parc expo ininvitées sur les estrades guirlandées spotées et zappées voire putrécantées hallebardisées par les unemus de la déconcertefarandole

     

    Le vrai le faux l’outrecuidant l’époustoufflant le derrière qui se dandine

     

    Une pâtée de limaces pour les canards

     

    Du poulet brésilien à super U

     

    Et des vaches naines bleupeinturlurées un nounours GIFI grimpé entre les cornes

     

    Discu patates salades la météo qui déconne le monde qui va mal la politicaille debout trois heures l’un et l’autre de part et d’autre de la clôture

     

    Le pour le contre le pas d’accord le oui ça me branche le oui on en parle

     

    Amen

     

    Ramène moi des allumettes géantes je veux faire dans l’âtre un feu pas d’artifice

     

  • Réflexion du jour, par 35 degrés à l'ombre, 13 août 2024

    Biens immobiliers

    … Pour bon nombre de propriétaires de maisons et terrains attenants en zones recherchées – en fait partout dans notre pays – l’achat ou la vente de sa résidence principale ou secondaire est une priorité avec le souci de la valorisation de son patrimoine… D’où la « cote » des maisons que l’on voit sur cette image…

    Mais quelle est la « cote » de la relation que l’on entretient avec ses parents, ses frères et sœurs, sa famille, ses amis, ses connaissances, ses enfants et petits-enfants, ses voisins, les personnes avec lesquelles on travaille en atelier, bureau, entreprise, usine ; les employés dans les magasins, les commerces et les services ?

    Et la « cote » d’un bien immobilier – autant que possible un bien entretenu et valorisé – que devient-elle lorsque se fâche le ciel, que se soulève la terre, que le vent emporte les toitures, que les rivières à perte de vue débordent, que les forêts brûlent à proximité des maisons, que les murs se fendent sous l’action d’une sécheresse prolongée ou d’un affaissement du sol ?

    Et n’est-ce point la « décote » de l’être que tu es, qui n’a rien fait de ce que tout le monde fait, qui court les opinions, sépare, déconsidère, isole, moque, écarte, traite avec condescendance maquillée – tout cela « ni vu ni connu » parce que personne ou presque ne te dit ce qu’il pense de « cette affaire qui t’importe si peu mais qui importe tant aux autres »… Cette « décote » là ne se « décotera jamais » quand bien même le ciel nous tomberait sur la tête !

  • L'espérance

    … Dans un monde – actuel - « qui va si mal », demeure l’espérance qui « sauve du désespoir »…

    Mais… Que dire du monde d’il y a cent ans, d’il y a mille ans… Que dire du monde de l’antiquité Gréco-romaine, du monde des peuples du Paléolithique Supérieur de 20 000 ans avant notre ère ?

    Allait-il plus mal, ou aussi mal, le monde, jadis ? C’est là une question sans réponse… Mais une question cependant, à la quelle sont données toutes sortes de réponses selon des interprétations différentes et à partir de « critères de valeurs »… Cela dit, les interprétations et les critères de valeurs se sont multipliés et accrus depuis la seconde moitié du 20ème siècle, et d’autant plus au 21ème avec la technologie animée d’intelligence artificielle (l’on interprète même le futur)…

    Jusqu’au 19 ème siècle il n’y avait que les peintres et les sculpteurs pour saisir les scènes, les personnages, les décors… C’était déjà de l’interprétation, même au mieux saisi et représenté, de la réalité…

    Au 21ème siècle avec la technologie et l’intelligence artificielle l’on arrive à reconstituer des présents historiques tels qu’ils « devaient être » à l’époque et donc, à les voir virtuellement…

    Dans les animations de spectacles futuristes lors de grands shows d’événements sportifs, culturels, retransmis sur toutes les télés ; tout ce que l’on voit s’ancre en images dans nos esprits et nous dessine les paysages urbains, les environnements de demain, de « dans cent ans, de dans dix mille ans »… Ce ne sont là, toutes ces images, toutes ces animations, que du « projeté  à partir de notre présent » et « rendu crédible par la technologie animée d’intelligence artificielle » produisant les effets, les scènes, les personnages, les décors, les environnements…

    Mais… Est-ce que dans cent ans, est-ce que dans mille ans, ça sera comme ça ? Nous n’en savons à vrai dire rien… À croire que la connaissance, que la réalité qui sera, se « fabrique » !

     

    L’espérance ne rend pas le monde meilleur, ne crée pas la paix, n’empêche pas la guerre, ne mouche pas la violence… Mais il y a dans l’espérance ce qui incite à un « autrement possible »…

    L’espérance se « matérialise » par les œuvres humaines – sportives, culturelles, artistiques et autres, nécessitant du talent, du travail personnel et de l’effort collectif…

     

    L’espérance est-elle plus grande, la sent-on plus nécessaire parce que le monde va mal ?

    Dans un monde qui irait bien, qu’en serait-il de l’espérance ?

  • Ma vie extraordinaire, de Benoît Duteurtre, Gallimard 2021

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    … Né le 20 mars 1960 à Sainte Adresse en Seine Maritime, disparu à l’âge de 64 ans dans sa maison familiale du Valtin dans les Vosges, le mardi 16 juillet 2024 ; Benoît Duteurtre, écrivain Français, selon Milan Kundera « avait un sens aigü du réel et l’art de saisir la nudité comique des choses »…

     

    Intéressé par les aspects concrets de notre époque – fin du 20ème et premier quart du 21ème siècle – ainsi que par les traits de caractère et par les comportements de nos concitoyens dans des situations particulières durant cette époque « à cheval » entre deux siècles ; Benoît Duteurtre est l’un sinon peut-être celui, de tous les écrivains de cette époque, qui a su au mieux, révéler par son langage, par son style, ce « pays des modes en France, avant-gardiste autoproclamé, radical, destructeur et grotesque…

     

    Ayant lu, de lui : Tout doit disparaître, Gaieté parisienne, Le voyage en France, Service clientèle, Les pieds dans l’eau, l’été 76, L’ordinateur du paradis, et récemment, Ma vie extraordinaire… Autrement dit presque tous ses livres, je puis dire de Bernard Duteurtre qu’il est, avec Michel Houellebecq, l’un des écrivains dont je me sens le plus proche en tant que témoin et, en quelque sorte « paysagiste observateur et critique de notre société actuelle » que je puis être moi-même – à ma façon…

     

    Je partage aussi avec lui son engouement pour les Vosges – en particulier cette région en gros de Plainfaing, de la vallée du Rudlin, du village du Valtin, et du Grand Valtin et des hautes chaumes, ce « coin des Vosges » qui à mon sens, est très représentatif du département des Vosges et pour lequel j’ai -disons- « une certaine affection »… Pour les gens « du coin », pour les paysages, pour une « qualité de la relation humaine » empreinte de réalisme parfois assez cocasse, d’humour, de capacité d’accueil, de gentillesse, de simplicité… (Je n’ai pas trouvé « à ce niveau là » ailleurs, en France, l’équivalent – quoique dans d’autres régions « relativement approchant »)…

     

    Cela dit, lire Benoît Duteurtre est peut-être « plus reposant » que lire Michel Houellebecq… (à mon sens)…

     

    « Je ne fêterai donc pas, hélas, mes cent ans le 9 janvier 2048, à la terrasse d’un café du Valtin ou de Plainfaing en compagnie de Benoît Duteurtre (que j’ai rencontré au Festival International de Géographie à Saint Dié, plusieurs années de suite où il venait régulièrement »)…

     

    Page 48 :

    « L’enchantement de l’eau s’éveillait comme un murmure, depuis mon lit où frappait le soleil du matin. En même temps que le chant des coqs au loin, j’aimais plus que tout ce clapotis des ruissseaux et des rigoles qui, autour du Moulin, dévalaient la prairie et produisaient en permanence un bruit léger, comme celui des fontaines des palais arabes où l’on savait que cette sonorité apaise les sens et soigne l’esprit. »

     

    Page 49 :

    « Toute cette fraîcheur convergeait vers le lit de la Meurthe et celui de la Vologne. Cette dernière formait la « vallée des lacs » qui se succédaient d’amont en aval : Retournemer le plus sauvage, Longemer le plus beau et Gérardmer le plus vaste. Les Vosges étaient vraiment le pays de l’eau »…

     

    Gérardmer vient de Gérard Meix (du nom d’un « seigneur local du haut Moyen Age » fondateur de la ville) … Gérardmer se prononce donc Gérardmé…