Articles de yugcib
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La femme mutilée
- Par guy sembic
- Le 01/12/2012
- Dans Articles
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Soixante-dix millions de femmes sur cette planète ont subi l'ablation du clitoris (excision)...
Principalement dans les pays d'Afrique Noire, du Sénégal jusqu'à la Somalie, et dans les régions subsahariennes et du centre de l'Afrique ; et dans diverses autres parties du monde allant du moyen orient à l'Indonésie... Sans compter les communautés disséminées à travers le monde, Europe ou Amérique, où l'on pratique l'excision...
Si la tolérance est un bien pour l'humanité, il y a des limites et l'excision en est une. L'excision des filles et des femmes ne peut être acceptée, tolérée et encore moins être légalisée. L'excision est une pratique qui doit être dénoncée, combattue et éradiquée... Les exciseurs -qui d'ailleurs ne sont pas forcément des hommes mais aussi dans certaines familles, des femmes elles-mêmes- sont des tortionnaires et ne méritent aucun respect pour leur personne. L'excision est une pratique honteuse, inhumaine, barbare et absurde...
Il faut savoir aussi que l'excision n'a rien à voir avec l'Islam (sauf sans doute chez des intégristes qui par le passé, avant d'être musulmans, pratiquaient l'excision dans une société cultuelle (sorciers, marabouts, etc.)
Les seules lignes dans le Coran à ce sujet, condamnent et interdisent cette pratique...
... Comment cela se fait-il, que dans les pays où l'excision est pratiquée "couramment" (comme en Egypte par exemple, ou même certains pays d'Afrique Noire pourtant "évolués")... Ces mêmes pays, enfin les gouvernements de ces pays, n'édictent pas des lois pour interdire cette pratique? (Moubarak l'a fait en Egypte, mais les Frères Musulmans subissent la pression des Salafistes)...
Un gouvernement, qui est-ce qui le fait, sinon le peuple? (à moins que ce soit un gouvernement de dictateur ou de souverain ayant tous pouvoirs)...
... Voici la liste des pays dans lesquels il n'existe aucune loi condamnant/interdisant formellement l'excision:
Ethiopie, Erythrée, Mali, Sierra léone, Somalie et Soudan, où 85 % des femmes sont excisées...
Gambie, Guinée Bissau, Kenya, Libéria, Mauritanie, Tchad, où une partie seulement des femmes sont excisées (selon leurs origines ethniques et cultuelles),
Cameroun, Niger, Nigéria, Ouganda, Congo, où moins de 25 % des femmes sont excisées...
... Voici maintenant la liste des pays qui ont longtemps pratiqué l'excision des femmes, mais qui récemment (en gros après 1995) l'ont condamnée et l'interdisent désormais :
Guinée, Djibouti, Egypte (mais il y a encore en Egypte 85% des femmes excisées), Burkina Faso, République Centafricaine, Côte d'Ivoire, Sénégal, Tanzanie, Togo.
... En Indonésie (plus de deux cents millions d'habitants) : "ce serait en voie d'interdiction" ... Mais ce n'est pas encore fait, d'autant plus qu'un décret de 2006 interdisant l'excision dans ce pays, a été abrogé en 2008...
... Il ne faut pas oublier que dans ces pays qui pratiquent l'excision des femmes et des filles et n'ont pas de loi pour l'interdire, il y a des gens qui combattent, s'insurgent contre cette pratique : ce sont en général des intellectuels, écrivains, poètes, enfin des gens "d'une certaine éducation". Ceux là, il faut leur rendre hommage, recueillir leurs témoignages, lire leurs oeuvres, et les aider dans leur combat contre l'obscurantisme religieux ou cultuel... Dans "ces pays là" ces résistants à l'obscurantisme sont souvent malmenés, emprisonnés voire assassinés... Mais le reste de la population ainsi que ceux qui dirigent, semblent bien s'accorder de ces pratiques ancestrales et "trouvent normal, obligatoire", que les femmes et les filles soient excisées : il faudra du temps pour que cela disparaisse !
Au début du 3 ème millénaire, 70 millions de femmes de par le monde, excisées, c'est un scandale ! Une aberration ! Une violence faite à l'intimité de la femme ! (Rien que de penser à "l'opération", cela me fait mal "quelque part comme si j'étais une femme" à tel point que j'en ressens en moi le déchirement, la coupure, la douleur, l'humiliation... Et j'imagine au delà du jour où une petite fille subit cela, quelle sera la vie pour elle plus tard, sans ressentir ce qu'il est normal pour une femme de ressentir... La frustration, la soumission au mâle... Oh, quelle horreur, quelle horreur absolue, quelle insulte, quelle salissure à la Féminité !
Une femme n'est-elle pas, à elle seule, toute la féminité ?
Exciseurs, j'ose le dire "vous n'êtes pas des humains comme les autres", et s'il y a des femmes parmi vous (et il y en a), alors ces femmes ne sont pas "tout à fait des femmes"... Je vous le dis, exciseurs : les singes qui sont comme vous des primates, "ne font pas ça à leurs petites" !
Encore faut-il noter que les gens en général dans les pays où l'on pratique l'excision, agissent par habitude ancestrale et par conditionnement cultuel et sociétal, et qu'ils n'ont donc pas la conscience aiguë de la brutalité de leur acte, d'où la nécessité de "déconditionner" ces gens... Mais les plus "irréductibles" doivent être empêchés de force puisque jamais ils ne seront convaincus de la nécessité d'abandonner cette pratique.
... Ce que je dis là au sujet de l'excision, il faut le dire ! Et qui osera, oserait... Me contredire, défendre cette pratique ?... Au risque de s'attirer les foudres de tous ceux et celles qui pensent comme moi au sujet de l'excision...
La tolérance oui, l'horreur non !
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Les cimetières
- Par guy sembic
- Le 01/12/2012
- Dans Anecdotes et divers
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Les cimetières sont des sortes de bibliothèques dont les allées sont des étagères sur lesquelles sont disposés des livres de pierre...
Les livres de pierre sont parfois des monuments orgueilleux et ciselés qui trônent dans le carré central, mais le plus souvent ils sont de grands lits de marbre qu'une fois l'an on fleurit de chrysanthèmes.
Et dans la bibliothèque des livres de pierre, je cherche ces souvenirs de toi que la vie ne m'a jamais montrés, ces souvenirs de toi que je n'ai pas...
Les apprêts mortuaires, les politesses et les regrets bienséants ont tout enseveli dans ce qui alors se dit "il, elle était ceci ; il, elle était cela..."
Ici aussi tu es "de passage"... Car le livre de pierre orgueilleux et ciselé, ou le grand lit de marbre, ne seront plus dans ces temps lointains où l'étoile polaire d'aujourd'hui ne dira plus le Nord...
Les pensées qui me viennent, d'étagère en étagère, à la vue de tous ces livres de pierre, ne sont pas des fleurs artificielles, et je cueille dans un jardin imaginaire ces souvenirs de toi que je n'ai pas mais que je vois fleurir...
Je m'arrête devant cette tombe sans nom, une tombe telle qu'il en existe dans tous les cimetières, une tombe pauvre et abandonnée qui fut jadis un beau livre de pierre ; ou qui est un livre de terre avec un marque-page en croix de bois... Un livre de terre ou un ancien livre de pierre jamais fleuri de chrysanthèmes, un livre que les vivants ne lisent pas...
Je ne sais pas ce que l'on a dit ou écrit de toi avant que tu ne dormes sous ce livre de pierre ou de terre.
J'ai senti ressusciter une solitude, dans un rêve éveillé...
Et dans ce rêve j'étais devenu un enfant qui courait les bras tendus vers un visage dont on n'avait pas vu la lumière avant qu'il ne s'éteigne...
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Océan Atlantique, 29 novembre 2012, Contis Plage
- Par guy sembic
- Le 30/11/2012
- Dans Anecdotes et divers
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Océan Atlantique, plage de Contis, Landes... 44,067 latitude nord, un 29 novembre...
... Sans commentaire...
Et ceci, "un peu moins romantique" :
Et voici un diaporama :
http://s.joomeo.com/50b8e21a0e5f7
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La trace
- Par guy sembic
- Le 27/11/2012
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Tant que, dans une relation, il n'y a pas la durée, il faut tout d'abord explorer, sentir, "entrer dans"... Et peu à peu... "visager"... Puis... À la longue, avec les jours qui caracolent ou s'immobilisent (c'est "selon")... Tracer... Mais de quelle sorte de trace?
Une trace comme une amérique sur la jolie robe d'une Terre aimée et rêvée femme... Ou une trace de "quelque chose en soi" faite de toutes les traces sur lesquelles on a posé son pied?
... Mais que dire de la relation d'un instant, d'un seul instant oui... Dans laquelle se fait une trace qui elle, va durer ?
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Les écrits de Voltaire, et les travaux d'Einstein
- Par guy sembic
- Le 23/11/2012
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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À la page 364 du livre " Le miroir de Cassandre", de Bernard Werber, je lis cette phrase de Voltaire, que je trouve très actuelle :
"Que répondre à un homme qui au nom de sa religion vous dit qu'il est sûr d'aller au Paradis en vous égorgeant ?"
... Et à la page suivante cette réflexion d' Albert Einstein, que je trouve aussi très actuelle :
"Il est plus facile de réduire un noyau d'atome qu'un préjugé humain".
Voltaire et Einstein, deux grands esprits, sans doute parmi les plus grands, du II ème millénaire de l'ère dite Chrétienne...
Les écrits de l'un et les travaux de l'autre ont fait assurément avancer l'humanité, et le temps, et les siècles qui passent ne les usent pas plus que cent mille bourrasques sur des monuments de pierre...
Mais, si l'humanité effectivement avance, il n'en demeure pas moins qu'elle s'enlise aussi, entre les "paliers" de son évolution, dans les mêmes crevasses profondes où, à chacune d'entre elles, elle y risque sa vie tout entière...
Ainsi à l'époque de Voltaire, un acte de tolérance était un acte insensé. Et de nos jours le même acte de tolérance est devenu "possible" mais sans pour autant qu'il soit...
Ainsi à l'époque d'Einstein les scientifiques pensaient la physique dans le même cadre de temps, d'espace et de masse. Et ce cadre, de nos jours, est totalement renouvelé mais sans pour autant être dépassé...
... Jusqu'à quand laisserons nous le préjugé faire la la loi ?
... Jusqu'à quand au nom de Dieu ou d'Allah lèvera-t-on des armées ?
Sûrement pas jusqu'à la "fin des temps" car nous seront morts bien avant...
Une assurance, en somme, contre la fin non pas "des temps" mais "de notre temps", c'est l'acte de tolérance d'une part, et c'est la volonté de dépasser le cadre renouvelé du temps, de l'espace et de la masse, d'autre part...
Les écrits, et les oeuvres en général de tous les auteurs dans le monde entier depuis des millénaires déjà... Ne font pas réellement avancer l'humanité – à l'exception de quelques unes de ces oeuvres cependant- mais contribuent -parfois et aléatoirement- à la faire avancer, un peu de la même manière que prend un greffon sur un arbre fruitier... Cependant, peut-on parler vraiment d'avancement lorsque le greffon prend ?
Ce qui est sûr... C'est ce que je lis à la page 365 du livre "Le miroir de Cassandre", de Bernard Werber :
"Et,comme par hasard, tous les livres d'humeur de dandys ou d'histoires à l'eau de rose sont oubliés. On ne se souvient que des auteurs qui tranchent par leur originalité : François Rabelais, Edgar Poe, Jules Verne, Isaac Azimov, Boris Vian résisteront mieux au temps qui passe que tous leurs contemporains, glorieux auteurs d'autobiographies nombrilistes encensées par les critiques. Parce que, au final, ce sont les idées qui importent. Ces auteurs écrivaient pour changer leur époque."
...La fin des temps est inéluctable... Mais la fin de notre temps, le temps des humains, non...
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Le livre dévoré par des rats
- Par guy sembic
- Le 23/11/2012
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Sur un dépôt d'ordures, un groupe de rats se bat bruyamment pour dévorer La Peste, d'Albert Camus... (page 372 dans Le miroir de Cassandre, de Bernard Werber).
Au fond d'une crique en cul de sac aux parois rocheuses abruptes et très hautes, est acculé un intellectuel, poète, scientifique et philosophe, en face d'une araignée de la taille d'un éléphant, et l'araignée s'avance vers l'intellectuel, et va le dévorer... (l'une de mes histoires)...
Dans La Peste d'Albert Camus, justement ce sont des rats qui commencent à mourir en nombre à Oran en Algérie, et véhiculent la peste...
Dans mon histoire, l'araignée est sans doute une araignée mutante, peut-être à la suite d'une expérience de manipulation génétique...
La réalité dans "ce groupe de rats qui dévore le livre" ou "cette araignée géante qui va dévorer l'intellectuel", c'est que ni le livre d'Albert Camus ni la science ni la pensée de l'intellectuel, ne vont "changer le cours des choses"... Et qu'il y a peut-être, bien au delà de ce qu'on dit -en tant qu'humain- être cruel, injuste, "avoir du sens", être absurde, être beau, être laid... Une vérité qui nous échappe, et peut-être en définitive, une "vraie, une authentique, une violente, une nécessaire beauté crue, nue et cosmique, universelle et intemporelle"...
Mais l'intellectuel s'imagine que par la science, par la connaissance, par la sagesse, par la réflexion "grave" qu'il a ; que par sa poésie, sa conception de la relation, son approche d'une certaine vérité... Il va "convaincre" l'araignée de ne pas le dévorer... Il va même s'imaginer qu'il va "apprivoiser" l'araignée, s'en faire une "amie"... Ou "mieux" encore, que l'araignée pour une raison qui lui échappe, par quelque relation imprévisible qui va se produire entre elle et lui, et qui n'a rien à voir avec quelque pouvoir qu'il a de convaincre... Ne va pas le dévorer... Il n'imagine pas un seul instant "qu'il se met le doigt dans l'oeil" ! Il est là, en face de l'araignée, avec son orgueil, ses certitudes, sa science, sa philosophie... Mais la vie, ce n'est point cela... Ou plutôt la vie c'est "cela", tout cela, mais sans l'homme, sans l'orgueil de l'homme...
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La plus lointaine galaxie, récemment découverte
- Par guy sembic
- Le 22/11/2012
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Elle s'appelle " MACS0647-JD "... Peu "poétique" à vrai dire !
Elle est située à 13,3 milliards d'années lumière du Système Solaire (et donc, de notre environnement spatial proche Terre Soleil planètes autour du Soleil)...
C'est à dire que, au moment, au tout premier moment où cette galaxie a été observée de l'un de nos télescopes les plus puissants, sa lumière venait de mettre 13,3 milliards d'années pour nous parvenir...
Nous la voyons donc "luminer" alors même que depuis "tout ce temps écoulé", soit 13,3 milliards d'années, elle a peut-être disparu comme disparaissent tant d'étoiles, de systèmes, de galaxies... que nous observons encore...
À titre de comparaison, la lumière du soleil met huit minutes à nous parvenir, et le système stellaire le plus proche (quelque chose d'équivalent ou de ressemblant à notre système solaire) se trouve à 4 années lumière de nous... Rappelons que la vitesse de la lumière est d'environ 300 000 kilomètres à la seconde... Imaginez déjà ce que peut représenter en kilomètres 4 années à la vitesse de la lumière ( 4 fois 365 jours et chaque jour 24 fois 3600 secondes, et à chaque seconde 300 000 kilomètres )... Alors, 13,3 milliards d'années...
Tout ça, avouez que c'est quand même fort peu compatible avec "Dieu créateur du ciel et de la Terre en 7 jours" ! (Je me demande comment ils font, les scientifiques "croyants")... Ils doivent penser que "les jours de Dieu durent des milliards d'années" ?
... Imaginons, dans cette galaxie située à 13,3 milliards d'années lumière de nous, un système stellaire comparable à notre système solaire et une Terre comme la nôtre...
Des êtres intelligents (on va dire des Humanoïdes) vivant sur cette "Terre", aperçoivent la Voie Lactée (notre galaxie)... Qu'ils n'appellent pas d'ailleurs "Voie Lactée" mais " --- +++ ".
Cette "Voie Lactée" (--- +++) leur est à eux aussi, située à 13,3 milliards d'années lumière... Ils ne voient donc notre galaxie que telle qu'elle était voici 13,3 milliards d'années... Ils ne voient donc ni le Système solaire ni la Terre, puisque le système solaire n'existe que depuis cinq milliards d'années... Il leur faudra donc "attendre"... 8,3 milliards d'années avant de nous "voir"... Et quand ils nous verront, il y aura bien longtemps, fort longtemps, que nous aurons disparu...
On le voit bien, les distances, et le temps qui sécoule... entrent dans une réalité qui n'est absolument pas compatible avec la possibilité d'un "contact" entre deux ou plusieurs "intelligences" dans l'univers...
Quoiqu'il arrive, quoi qu'il soit... ou ne soit pas... Nous demeurons seuls (isolés) dans l'univers... Si la vie existe ailleurs (reste à savoir sous quelle forme et à quelle "étape" d'évolution)... Elle est certainement comme de petites bulles très éloignées les unes des autres...
... Tout ce que je viens de dire là, cependant, s'articule autour d'un concept de temps et de distance, autant dire d'un concept purement humain, selon l'entendement, selon l'intelligence humaine ...
Et si dans la réalité, le temps et la distance n'existaient pas ?
Prenons par exemple, ce que nous appellons la mémoire (la faculté de se souvenir et de situer hier, avant hier, il y a 1, 2 ans ou un siècle ou un millénaire)...
Comment est-faite, alors, la mémoire des êtres qui ne sont pas humains ? Un chien, un chat, un cheval... ou un coléoptère... Peut-il faire la différence entre l'hier et l'avant-hier ? La mémoire des êtres vivants à l'exception de l'homme n'est-elle pas comme un "patchwork" d'images situées "sur un même plan" ?
Que signifie, à l'échelle de l'univers, une distance ou un espace "infiniment grand", ou au contraire, une distance ou un espace "infiniment petit" ?
Qu'en est-il du temps en tant que durée, soit 15 milliards d'années ou un millionnième de nanoseconde ? Autrement dit les 15 milliards d'années peuvent être comme un millionième de nanoseconde, et le millionième de nanoseconde peut être comme 15 milliards d'années...
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Le monde en stop, de Ludovic Hubler
- Par guy sembic
- Le 21/11/2012
- Dans Livres et littérature
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Ludovic Hubler est un voyageur Français né le 11 septembre 1977, qui a effectué un tour du monde en stop. Il est l'auteur du récit de voyage "Le monde en stop", et lauréat du prix Pierre Loti 2010.
Né le 11 septembre 1977 il est le fils d'un père chef d'entreprise et d'une mère au foyer. Passionné de football et de géographie, il passe son enfance et son adolescence à Wasselonne et à Obernai en Alsace.
À la suite d'une formation à l'Ecole de management de Strasbourg, il obtient un master de management en juin 2002. Mais avant de se lancer dans une activité professionnelle, il décide de réaliser le rêve qui l'habite depuis son enfance : un voyage autour du monde en auto stop, sans utiliser ni train ni bus ni taxi ni avion, et avec un budget très sommaire (environ douze mille euro)... Son aventure qui ne devait durer que deux ans tout au plus, durera en fait cinq ans jour pour jour, du 1er janvier 2003 au 1er janvier 2008.
Un extrait du quatrième de couverture :
... Du "voilier- stop" pour traverser notamment les océans Atlantique et Pacifique au "brise-glace-stop" pour se rendre sur le continent Antarctique, en passant par la traversée du Sahara, ou de pays comme la Colombie et l'Afghanistan, Ludovic aura testé son pouce dans toutes les situations possibles et imaginables.
Cinq années de voyage, 170 000 kilomètres parcourus, 59 pays traversés, des centaines de conférences données et les services de plus de 1300 conducteurs donnent l'idée de l'ampleur et de la richesse du périple. Plus qu'un nouvel exploit de l'extrême, ce livre retrace une aventure humaine extraordinaire dont le souffle de liberté ne manquera pas de vous emporter...
Mon avis :
... À travers ce récit, l'on découvre la réalité du monde d'aujourd'hui, autrement que par les images diffusées à la télévision, autrement que par les articles de presse, autrement que par ce que nous disent les grands médias d'information...
Ce qui m'a cependant interpelé, à la lecture de ce récit - que je savais déjà mais sans doute pas à ce point là et dans cette réalité là au quotidien de la vie des gens- c'est cette omni présence des religions partout dans le monde, aussi bien dans le "monde occidentalisé et développé" que dans le monde "en voie de développement ou encore misérable ou ancestral"... En gros, le monde Chrétien d'une part, et le monde Islamique d'autre part...
Mais les médias font plus souvent dans le "catastrophisme", dans le sensationnel, dans les "sujets sensibles qui génèrent de l'émotion ou de la violence... Plutôt que dans ce qui pourrait (et qui existe bel et bien) réellement "changer le monde" en mieux...
Peut-être, après tout, sommes nous, générations actuelles d'humains, dans une phase d'évolution, certes difficile voire incertaine... Mais tout à fait nouvelle en ce sens que bon nombre d'entre nous et de plus en plus sur toute la planète, savent "ce qui se passe ailleurs" et surtout "comment c'est ailleurs et comment on vit ailleurs"...
... Si seulement les religions pouvaient un peu refluer, ne plus comme dans certains pays dans le monde, "avoir force de loi", et surtout ne plus pousser à la guerre, ne plus être aussi omni présentes dans la vie des gens au point que les gens n'arrivent pas à concevoir qu'on peut être sans religion, vivre sans religion...
... Il est vrai que nous avons là, avec ce récit, l'expérience d'un jeune qui, il faut le dire, a une grande faculté d'adaptation, un sens "nettement au dessus de la normale" de la débrouillardise, quelques relations "intéréssantes" et sur lesquelles il peut compter dans son environnement social avant son départ, le soutien de ses parents et surtout de son père en particulier, et tout de même un "bagage" en matière de formation intellectuelle, universitaire (ce qui lui permet de donner des conférences lors de son séjour par exemple, aux USA)... Autrement dit, il a "pas mal d'atouts déterminants dans son jeu" ! Ce qui est loin d'être le cas pour bon nombre d'autres jeunes (ou personnes plus âgées d'ailleurs) "nourrissant" un tel rêve, celui de partir à l'aventure à pied, en stop, en vélo, et même en utilisant des moyens de transport tels que le train ou l'avion, à travers le monde...
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Fillon ou Copé
- Par guy sembic
- Le 19/11/2012
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Fillon c'est la Droite en Citroën Xsara qui ne respecte pas les limitations de vitesse et se moque du piéton Lambda traversant la rue sur un passage protégé ( les bandes blanches n'ont pas été repeintes )...
Copé c'est la Droite en 4X4 coupé décapotable qui prend les virages sur les chapeaux de roue et se moque du piéton Lambda cheminant sur le trottoir ( les bordures de trottoir n'ont pas été refaites )...
Fillon ou Copé c'est aussi cette Droite condescendante qui, en Citroën Xsara ou en 4X4 coupé décapotable, envoie la sauce de ses phares à la nuit tombante sur les voiturettes sans permis et sur les mobylettes avec remorque...
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Une manif musclée de conviction religieuse
- Par guy sembic
- Le 18/11/2012
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Il se tenait ce dimanche 18 novembre à Paris, une manifestation de catholiques intégristes rassemblant environ huit mille personnes, contre le mariage homosexuel et contre l'adoption d'enfants par des couples d'homosexuels...
Ce sont jadis, ces mêmes catholiques intégristes, qui s'opposèrent -souvent avec violences perpétrées- contre l'avortement...
Lorsque les Catholiques (ou les Protestants ou les Juifs d'ailleurs) se comportent de la même manière aussi intolérante et aussi violente, que les Islamistes intégristes, c'est toute la société humaine qui est alors en danger, avec la démocratie, la culture, la réflexion, la liberté individuelle... Mais il est "encore heureux" que ces gens là soient toujours minoritaires sur l'ensemble de la planète ou tout au moins dans la plupart des pays... Il n'empêche, minoritaires, ils sont encore bien trop nombreux...
... Et que dire, outre de tous les fanatiques de tous bords ; de tous les grands prédateurs financiers, banquiers, milliardaires, dédideurs économiques et ultra-grands capitalistes actionnaires -et leurs sbires- de la planète ; de leurs infrasctructures, de leurs possessions et monopoles immenses, de leurs intérêts... À quand quelque "super réseau" de résistants bien déterminés à faire péter tout ce qui pourrit la planète, pourrit la vie des gens, asservit des populations entières ?
Et merde ! Tant qu'il y aura ces milliers de supertankers ou cargos géants chargés de centaines de containers venus d'Asie, et débarquant leurs marchandises, produits et gadgets de consommation dans les ports européens, tant qu'il y aura de la boustifaille et des noëlleries à gogo dans les Grandes Surfaces, tant qu'on s'endettera pour vivre "riche et fashion", tant qu'il y aura du people et des séries télé, de la dope, des hôtels ACCOR et compagnie, des bateaux de croisière géants qui sillonneront la Méditerranée et les Caraïbes, malgré tout le chômage qu'il y a, malgré la désindustrialisation... Tant que les gens auront ou trouveront encore 4 sous pour s'envoyer en l'air ou se bâfrer sur le dos du petit copain qui lui n'a que dalle à se foutre sur le cul et dans la panse... Il n'y aura jamais de révolution possible...
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Le mariage homosexuel et l'adoption d'un enfant
- Par guy sembic
- Le 18/11/2012
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Il fut un temps (en gros durant les années qui ont suivi mai 68) où le mariage était "désacralisé", jugé "désuet" ou inutile par les nouvelles générations de l'époque (et même dans certains milieux "intellectuels et progressistes" de gens de 40/50 ans)... Et l'on voyait alors bon nombre de couples se former "vivant en concubinage" (dont certains d'ailleurs passaient leur vie ensemble)...
De nos jours, il semble (est-ce dû au "retour en force" du sacré et du religieux?) que le mariage ait de nouveau "le vent en poupe"... Il faut voir, partout en France, en effet, à quel point on fait de la célébration d'un mariage (même chez les "pauvres") une fête grandiose, où l'on dépense beaucoup d'argent -en s'endettant d'ailleurs- où l'on tient au caractère "cérémonial", ostentatoire, de l'événement ! Jamais moins de cent invités au repas, de trois cent à l'apéritif... Et l'on "remet ça" le lendemain dimanche...
Alors, dans ce contexte, les homosexuels (peut-on les blamer?) revendiquent eux aussi la possibilité de se marier entre eux "à la Mairie" (sans doute certains d'entre eux pensent même à l'église...), et de faire avec leurs amis, leurs proches, leurs invités, une fête aussi "mémorable" et aussi grandiose...
Légiférons, légiférons donc...
Quant à ce qui est de l'adoption, ou de la possibilité d'avoir un bébé "indirectement"... Là, "légiférer", c'est assurément "changer la donne" ou "entrer dans une nouvelle ère" pour l'évolution de la société humaine, c'est "faire voler en éclats" le concept de famille qui est celui auquel on se réfère depuis des milliers d'années (il n'y eut je crois, qu'au temps de l'Empire Romain après le II ème siècle, que le concept de famille avait volé en éclats, encore que l'on ne légiférait pas pour autant)...
Peut-être, oui peut-être après tout, en 2050 ou 2070 à Tartas dans les Landes ou à Bruyères dans les Vosges, un enfant à l'école qui dira à ses copains "j'ai deux papas" ou "j'ai deux mamans" ne sera-t-il pas regardé par ses copains comme "une bête curieuse"... Et c'est vrai qu'aujourd'hui à Cergy Pontoise ou à Sarcelles, le même enfant ayant deux papas ou deux mamans, n'étonne plus les copains...
Mais là nous demeurons dans le cadre de l'adoption pure et simple : un enfant qui est né "normalement" de l'union entre un homme et une femme, et qui a été abandonné, puis "choisi" et adopté (adopté par un couple hétérosexuel ou homosexuel)... Et l'on se dit "pourquoi pas, pourquoi cet enfant ne pourrait-il pas entrer dans la vie de deux personnes vivant ensemble et qui manifestement vont vraiment l'aimer"?
... Mais... Si le père est un homosexuel qui vit avec un autre homosexuel, et veut avoir un bébé "de sa filiation" il faudra que sa semence entre dans "une mère porteuse" (ou à la limite dans une sorte de matrice créée artificiellement et qui assurera la gestation)... Si une mère est homosexuelle vivant avec une autre homosexuelle, et veut elle aussi avoir un bébé "de sa filiation" il faudra qu'elle se fasse "entrer en elle" la semence d'un homme...
Alors, nous aurons des couples d'homosexuels avec de "vrais bébés"... Hallucinant non?
"On ne voit pas ça dans le monde animal" ! (à moins que l'être humain intervienne par manipulation et expérimentation sur l'animal)...
Est-ce bien... "Cosmique" tout ça ?
Est-ce bien... "Dans l'ordre naturel des choses de la vie et de l'univers"?
Je ne conclue pas en disant "je suis pour" ou "je suis contre" ou encore "ça je veux bien, mais pas ça"... Cela n'a "aucun sens" d'être pour ou d'être contre, de légiférer ou de ne pas légiférer... De faire intervenir la "morale" (religieuse ou civile)... De se référer même, à "ce qui a toujours été depuis des millénaires", à "l'ordre naturel des choses de la vie"...
Peut-être après tout, la vie, ici sur la Terre... Ou ailleurs, emprunte-t-elle des voies qui nous sont inconnues ou qui échappent à notre entendement, et qui dépendent d'une sorte de "mécanique intelligente" extrêmement complexe et évoluant et s'adaptant, disparaissant puis se reconstituant sous des formes différentes ou semblables...
Je serais tenté de dire, en définitive, que "légiférer n'arrange pas les choses" sinon qu'à rendre la "question" encore plus sensible et par là même, à amplifier des tensions qui existent déjà et à opposer encore plus violemment des sensibilités différentes...
"Légiférer" c'est décréter qu'il y a un chemin... Mais ce n'est pas le chemin qui importe, ce n'est pas le chemin qui va nous mener ici ou là... Ce sont les pas, chaque pas que nous faisons, jour après jour, qui importe et "fait le chemin"...
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Chemins empruntés et clôtures sautées
- Par guy sembic
- Le 16/11/2012
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Ces routes parcourues, ces chemins empruntés, ces portes et ces fenêtres ouvertes, ces clôtures sautées...
Mais ce n'est point là, dans la traversée de la vie, de nos vies, le plus important...
Ce sont ces pas que l'on fait, chaque pas...
Et, à chacun de ces pas, ce que l'on voit, ce qui nous parle, ce qui nous interroge et qui est tout proche...
Et ce sont ces pas qui le feront, le chemin, la route parcourue, les clôtures sautées...
Mais les portes et les fenêtres ne s'ouvriront pas pour autant. Et les clôtures seront souvent difficiles à sauter...
Le chemin qui se fera ainsi, par ce que l'on voit, par ce qui nous parle, par ce qui nous interroge et qui est tout proche ; qui peu à peu se dessinera et traversera le paysage... Le suivra-t-on alors ?
Ou bien, ne va-t-on pas encore jeter ses pas sur ces chemins que l'on ne cessait de prendre et qui nous semblaient plus importants à suivre que nos pas ou nos regards à mettre l'un devant l'autre ?
Tous ces chemins que l'on ne cesse de prendre sans vraiment regarder, sentir, toucher, écouter et penser ?
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Le coeur, l'esprit, et "le fourneau qui brûle en soi"
- Par guy sembic
- Le 14/11/2012
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Ce qui vient tout droit, heureux à entendre ou à lire, et sans fioritures, du coeur et de l'esprit, mais pas du fourneau qui brûle en soi, c'est sans ambiguité aucune... En fait, ce "fourneau qui brûle en soi" en l'occurrence, n'est pas le "générateur direct" de ce que l'on dit ou écrit, venu tout droit du coeur et de l'esprit : il est alors "cette réalité en soi" qui ne peut être niée, qui existe... Mais qui est "gérée au mieux"...
Ce qui vient du coeur et de l'esprit, heureux à entendre ou à lire, avec ou sans fioritures de langage ou d'écriture, mais aussi – il faut le dire- du fourneau qui brûle en soi, c'est déjà plus ambigu... Lorsque -il faut le dire- la flamme s'échappe quelque peu du fourneau parce que, précisément on l'a laissée s'échapper à dessein...
Quant à ce qui vient essentiellement du fourneau qui brûle en soi, et "qui peut poser problème", dont on ne montre pas la flamme vive, et que l'on habille de coeur et d'esprit, c'est de la supercherie, de l'hypocrisie, et parfois même de la scélératesse !.. La séduction procède, assez souvent, de cette manière là, qui consiste à s'habiller de coeur, d'esprit et en plus si l'en est, d'intelligence...
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L' "universalité" du Web
- Par guy sembic
- Le 13/11/2012
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Pourquoi universalité entre guillemets, déjà, pour commencer ?
J'exprime ici par l'emploi des guillemets un questionnement à propos justement, de l'universalité du Web.
En effet, le haut débit voire le très haut débit, la Web Cam, la vidéo, les galeries de photos, l'instantanéïté de la transmission et de la diffusion notamment sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter... Tout cela est-il bien "si universel que cela" sur la planète ?
Autrement dit, le "Terrien Lambda", quel que soit l'endroit du monde où il vit, habitant d'une grande ville ou d'une petite bourgade isolée ; a-t-il la possibilité de communiquer avec la même instantanéïté, et de la même manière en bénéficiant des mêmes services et "outils technologiques", partout, vraiment partout ?
Non, absolument pas dans la réalité du monde d'aujourd'hui...
Dans le livre "Le monde en stop", Ludovic Hubler, l'auteur, nous raconte qu'à la sortie d'une ville située au sud du Maroc, à Boujdour, il trouve un cybercafé "au milieu de nulle part, une enseigne biscornue et bringuebalante indiquant la présence du réseau des réseaux" alors qu'il n'y a pas un village à moins de 300 km à la ronde !
L'on imagine mal l'un ou l'autre des grands opérateurs de télécommunications, investissant dans des infrastructures coûteuses (lignes ADSL) afin de doter ce pays isolé d'un réseau à haut débit... Sans doute y-a-t-il (du moins je l'imagine) en ce lieu isolé du Sahara occidental proche de la côte Atlantique, une liaison satellite de même type que celle qu'utilisent les scientifiques et les chercheurs dans leurs expéditions en Antarctique, dans les grands déserts... Mais alors, qui, quel "organisme", finance une telle liaison en ce lieu où il n'y a... tout simplement rien ?
La liaison satellitaire en effet, c'est à dire autrement que par l'ADSL classique avec des infrastuctures de télécommunications, câbles, bornes et antennes ; n'est encore aujourd'hui accessible -et pour un coût d'abonnement et d'installation très élevé- que pour les journalistes réalisant des reportages, les scientifiques et les chercheurs en mission...
Et oui, réfléchissons un peu : il n'y a pas d'ADSL au pôle nord ni en Antarctique ni au fin fond du désert de Gobi ! (et pourtant les chercheurs et les scientifiques communiquent en temps réel et avec vidéo, web cam, depuis ces lieux "extrêmes")...
... Si le Web, comme c'est encore le cas sur une grande partie de la surface de la planète, n'est rien d'autre qu'un transmetteur de courriels, d'images, de pages de sites, de texte, de documents et d'informations... et éventuellement -mais d'une lenteur souvent désespérante- de vidéos, films... "Ce n'est point là à mon sens une révolution technologique d'envergure" !
La véritable "vocation" du Web si je puis dire, c'est de faire de la relation humaine dans une dimension planétaire comme on fait de la relation humaine dans une dimension limitée en espace... C'est à dire permettre à des gens éloignés et dispersés, non seulement de se lire ou même de s'entendre, mais aussi et surtout de se voir en direct dans l'environnement proche qui est le leur au moment de la communication...
Or cela n'est possible qu'en haut ou très haut débit ADSL... ou liaison satellitaire... Et sûrement pas hélas, dans bien de lieux en France, Europe, Amérique et partout dans le monde en "débit moyen" voire "bas débit"...
Il y a aussi, c'est vrai, et peut-être là "plus universel"... La liaison par le réseau Hertzien (téléphonie mobile, i-phone, smartphone, tablette) en 3G plus, 4G... mais aussi il faut le dire, en 2G ou moyen ou bas débit... Selon le niveau de "couverture" locale... Et, soit dit en passant, je voudrais bien savoir comment par exemple, au beau milieu de la Creuse au centre de la France, un jeune, accro de téléphonie internet, peut-il envoyer à ses copains de Facebook des vidéos et des galeries de photos, vu le débit d'émission qui doit être celui du lieu où il se trouve...
Car il y a celui qui émet, et celui qui reçoit : l'un des deux seulement peut-être en très haut ou haut débit, mais l'autre non... auquel cas l'un ou l'autre "galère" ou n'a tout bonnement rien !
Donc, on le voit bien -et il faut en être conscient et s'adapter en conséquence- le Web n'est "universel" (vraiment universel) que là où il crée, où il entretient, de la relation humaine "réelle" à distance (relation de même type ou presque, que la relation humaine "sur place" en un lieu déterminé et limité en espace où l'on se voit, se rencontre)...
Si ce n'est point le cas, le Web n'est alors -à mon sens- qu'un outil de communication à peine plus amélioré qu'un simple téléphone, un fax phone, un transmetteur d'images photos, de texte écrit, de pages de sites ou de blogs, mais sans réelle relation... Autrement dit "un pis aller", une illusion, du rêve qui ne se réalise pas "complètement"... Et engendre de la frustration...
Je pense en particulier, aux personnes handicapées, aux personnes isolées socialement, qui elles, peuvent grâce à une "universalité" réelle du Web créant de la "vraie relation", communiquer, diffuser, depuis un hôpital, une maison de retraite, un fauteuil roulant, et correspondre ainsi avec d'autres gens à l'autre bout du monde (ou même à seulement dix kilomètres d'eux), voir et entendre tous ces gens comme s'ils se trouvaient auprès d'eux...
Cela, oui, c'est assurément "une révolution technologique d'envergure" !
Nous n'en sommes pas encore là, loin s'en faut !
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En ces jours...
- Par guy sembic
- Le 05/11/2012
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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En ces jours les moins heureux, les plus ordinaires de ta vie, ou parfois les plus sombres...
Dans ce grand silence blême et dans cette indifférence des gens et du monde autour de toi, dans cette solitude qui te vient et t' étreint...
En ces jours où ne passent autour de toi que des personnages aux visages caramélisés, que les mains s'éloignent et que les regards manquent...
En ces jours creux et sombres où le vent tourne et efface de ton visage toutes ces marques par lesquelles il peut être reconnu...
Oui, en ces jours là pourtant, je te le dis parce que j'en suis sûr...
Il se lève toujours quelque part, un visage inconnu et généreux, qui t'aime...
Et dans l'ivresse des jours heureux, ou lorsque chaque minute compte tant tu fais et refais...
Il se lève aussi quelque part, ce visage inconnu et généreux, qui t'aime...
Mais tu ne le sais pas et tu t'en fous...
Aux jours les moins heureux tu crois toujours qu'il n'y a pas ce visage qui se lève...
Aux jours les plus heureux de ta vie, aux jours où tant tu fais et refais, tu n'imagines pas que ce visage que tu ne vois pas, puisse aussi se lever vers toi et t'aimer...