Articles de yugcib

  • Grand Hôtel du Merdier

    … Vu sur la page du fil d’actualité sur Facebook, cette annonce : « créez des textes 10 fois plus vite pour vos activités… de marketing… MAIS AUSSI pour des posts et des histoires plus engageants sur les réseaux sociaux, des articles de blog accrocheurs »…

    Avec « Contents.com » générateur de textes en quelques secondes avec l’Intelligence Artificielle…

     

    À NOTER que « c’est à l’essai durant 15 jours  (donc, pas gratuit)…

     

    Je propose au « Grand Créateur » (ou au « Grand Lobby ») de ce « produit »… Que soit facturé plusieurs milliers d’euros (ou de dollars ou de yuans) ce « service » afin de décourager les crétins « qui veulent se faire mousser » en achetant « ça » comme on achète un paquet de clopes… D’une part…

    Et que d’autre part, les personnes fortunées se targuant d’être de grands écrivains, achetant « ça » comme un achète un sac Vuitton, puissent être démystifiées par d’autres personnes qui, elles, n’ayant pas recours à « contents.com » ont suffisamment de talent pour « battre à la course » en qualité d’écriture, l’Intelligence Artificielle…

     

    « À l’essai durant 15 jours »… « Ça me laisse rêveur » !

    Bon, cela dit… Pour des « activités de marketing », ça, je veux bien !… Du fait de la quasi absence totale de « découvreurs de talents » tels qu’il y en avait du temps où des producteurs dans les domaines de la musique, de la peinture, de la chanson, de la littérature, de la poésie, du cinéma, du théâtre… Repéraient de ci de là, quelque probable auteur, comédien, compositeur susceptible d’intéresser un large public…

    De nos jours, les « découvreurs de talents » ne sont autres que des courants de mode et d’engouements, portés par les réseaux sociaux, notamment Youtube pour les rappeurs et pour les « chieurs » d’albums plébiscités par des « followers », Facebook, Instagram et Tik Tok pour les « chieurs » de « storie’s » et de « scoop du jour »…

     

    Bah, l’Histoire dans son immensité cosmique, réduira en gravats et en poussière, le « Grand Hôtel du Merdier »…

     

     

  • La liste de Schindler

    … Vu vendredi 22 septembre 2023 sur France 5 de 21h 05 à 0h 15, le film de Steven Spielberg sorti en France sur les écrans en 1994 « La liste de Schindler »… Dont j’ai lu le livre publié chez Lafond en février 1994, et avais vu le film au cinéma l’année de sa sortie en France…

    1994… « En ce temps là, encore », l’antisémitisme était bel et bien présent notamment chez nous en France, tout comme d’ailleurs il l’avait été, l’antisémitisme depuis « des siècles »…

    2023… L’antisémitisme « sous couvert d’antisionisme » a « repris sa couleur » qu’il n’a jamais perdue – juste ou à peine teintée de rose foncé dans ses périodes « relativement clémentes à l’égard des Juifs»… Il s’est même invité, l’antisémitisme… À Gauche ( pardon… à goche )… « par les temps qui courent dans le vent puant de la haine et de « l’aval » des réseaux sociaux et des ordres d’opinion « en odeur de sainteté » …

    Merde à l’antisémitisme ! Merde à tous ceux et celles, qui, « mine de rien », « laissent dire et faire », en particulier lorsqu’est évoquée la question des territoires occupés en Palestine… Et l’idée selon laquelle des descendants des 1100 sauvés par Schindler seraient, certains d’entre eux d’extrême droite…

    J’imagine… J’imagine… Le contraire total, de nos jours, de ce qui s’est passé dans les camps nazis entre 1942 et 1945 : c’est à dire la persécution des antisémites, organisée à grande échelle, leur arrestation, leur déportation… « Nuance » : ce seraient « de vraies douches » à l’arrivée dans les camps… Mais des douches glacées… Tous à poil, les antisémites, sous le jet glacé de la douche !

     

     

  • Oui, l'abaya pose un problème, quoiqu'en disent ceux qui pensent que ce n'est pas un problème !

    … Vu dans le fil d’actualité sur Facebook, une carte en planisphère de notre planète, où tous les pays du monde sont colorés en noir à l’exception de la France qui est en orange…

    La France serait le seul pays du monde qui a un problème avec l’abaya, selon cette carte… ( question « stigmatisation » de notre pays, de notre laïcité, « on ne fait pas mieux!)

    Eh bien merde, si c’est le cas, moi Français j’adresse un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude à tous les pays du monde figurant en noir sur la carte, qui eux, n’auraient aucun problème avec l’abaya…

    Cela dit, existe – t – il des pays qui ont un problème avec la religion quelle que soit la religion ?

    Je ne crois pas : tous les pays (certains plus ou beaucoup plus que les autres) « font des risettes » à la religion… Dans l’Histoire peut-être deux exceptions à cette « dévotion » à la religion à travers les siècles dans tous les pays du monde chrétien, musulman et autre : l’an I et II de la République Française, de l’époque de la Révolution entre 1791 et 1795 - quoiqu’ avec la Déesse Raison qui se substituait au catholiscisme, à la messe, aux évêques en tiare « falbalée » de rubis « on n’était pas mieux loti » … Et la révolution bolchevique d’octobre 1917 qui, tout comme la Révolution Française fit « mordre la poussière » à la religion…

    Moi, la religion, je l’escagasse… Et l’horoscope et l’occultisme et la sorcellerie et la démonologie avec… Et tous les obscurantismes… Mais cela ne m’empêche pas d’imaginer un « paradis » des minous, des toutous, des bousiers et des humains pelés… (rire, rire iconoclaste)…

     

    … À la vue – notamment à la Télé – d’un grand dignitaire de l’église orthodoxe – ou catholique romaine – coiffé d’une monumentale tiare sertie de mille joyaux rutilants, j’imagine à la place de cette coiffe aussi « à la con » que ridicule, une énorme merde en spirale dont l’extrémité dressée et connectée au « cul du Bon Dieu » s’agite tel un asticot…

    Je n’en fais point ici le dessin au crayon de couleur…

    « Petite question » : est-ce que l’algorythme de Facebook « ciblerait » ce dessin ?… Tout comme ce même algorythme a déjà « ciblé » une photo de l’un des plus décriés de nos hommes politique « abayahisé » ?

     

     

  • Ah, ces cimetières ...

    … Ah, ces cimetières où tu n’as pas les tiens, que de temps à autre ici ou là, dans ce beau pays de France, tu visites, t’arrêtant devant une tombe abandonnée, de terre surmontée d’une croix en bois ou devant un « grand livre de pierre » sur lequel depuis bien des années, plus personne ne vient poser de fleurs… Imaginant ce que fut la vie de celui, de celle dont l’inscription sur la pierre s’est effacée… Que n’as tu, ta vie durant, rejoint par la pensée, par voie postale ou « webienne », ou en vélo, en bagnole, en train, à pied… Cet « ami ou amie sans guillemets »… Dont tu t’es éloigné au « profit sans profit » d’« amis avec guillemets »…

     

     

  • "Tu les as laissés tomber comme de vieilles chaussettes"

    … Ah, ce Pierre, de Lunéville, ce vieil homme handicapé âgé de 77 ans, qui habitait au 4ème étage d’un immeuble ancien dans une rue du centre ville, qui descendait – et remontait- à grand peine les escaliers de son vieil immeuble après avoir avec tout aussi grand peine arpenté de son pas très lent, la place où se tient le marché… Seul, célibataire, sans amis, sans personne venant lui rendre visite, et qui, lisant chaque jour L’Est Républicain, était émerveillé à la lecture de tes « articles » que tu publiais sur la page du courrier des lecteurs le dimanche…

    Il t’écrivait, ce Pierre de Lunéville, d’émouvantes petites lettres de son écriture tremblottante et te faisait part de l’intérêt qu’il portait à ce que tu écrivais « si bien », te confiait ses déboires, évoquant sa solitude, ses misères physiques, ses jambes qui le soutenaient à peine…

    … Ah, ce vieux monsieur Jacquey, de l’Isère, dont la femme était très handicapée, qui t’avait lu dans le courrier des lecteurs de Notre Temps, qui aimait tant tes « articles », et qui lui aussi t’écrivait d’émouvantes lettres de son écriture appliquée… Qui t’avait envoyé une plaquette (un cahier) de ses poèmes dont l’un faisait état d’un voyage en quatre-chevaux qu’il avait fait, se rendant en vacances dans le Midi par la Nationale 7, le porte-bagage chargé de valises, du temps de ses trente ans avec sa femme et ses filles…

    Tu leur écrivais, à ce Pierre, à ce monsieur Jacquey, de temps à autre, de « belles lettres » au stylo plume…

    Et puis un jour, le temps passant, et n’écrivant plus de lettres au stylo plume ou bille, et ayant délaissé la page du courrier des lecteurs de divers quotidiens régionaux et de revues Notre Temps et autres… Tu as cessé de leur écrire, à ce Pierre de Lunéville, à ce vieux monsieur Jacquey (dont la femme, selon sa dernière lettre, se trouvait dans une maison de retraite médicalisée)…

    Bien des années – sans doute quinze – ont passé depuis… Ils sont certainement morts tous les deux à présent…

    Tu les as « laissés tomber », ces vieux Pierre de Lunéville et monsieur Jacquey de l’Isère… « comme de vieilles chaussettes » !

     

     

     

  • Les algorythmes

    … Lorsqu’un utilisateur ouvre son fil d’actualité (sa page) sur Facebook ou sur d’autres réseaux sociaux dont Instagram et Tik Tok, les algorythmes (intelligence artificielle) déterminent l’ordre et le contenu des messages et des productions de l’auteur de sa page, que l’internaute (n’importe qui) voit (s’il se connecte, cet internaute « lambda », lui-même au réseau social dont il est membre inscrit et pour autant qu’il fasse défiler la page ou le fil d’actualité lié à sa page)…

     

    À cette fin, les algorythmes évaluent chaque message ou production publié, classé dans un ordre non chronologique en fonction des centres d’intérêts à la fois de l’utilisateur ET des amis de l’utilisateur (la liste d’amis de l’utilisateur)…

     

    Cependant, ce que les algorythmes ne peuvent pas faire, c’est inciter (par quel biais c’est là la question) un internaute « lambda » (donc n’importe qui) à se connecter sur le fil d’actualité (la page) d’un utilisateur…

     

    La question se pose d’autre part, au sujet du nombre d’« amis » inscrits dans la liste d’« amis » de l’utilisateur : plus ce nombre est important et plus les algorythmes en conséquence « travailleront » de la « matière »… En revanche avec un nombre d’« amis » réduit à seulement 5, 6 et jusqu’à une dizaine voire une vingtaine au mieux, les algorythmes disposeront de peu de matière exploitable… Même si l’utilisateur produit beaucoup et souvent… Puisque les algorythmes « travaillent » autant sur les centres d’intérêt de l’utilisateur, que sur les centres d’intérêt des « amis » de l’utilisateur…

     

    Les algorythmes proposent en fonction des intérêts de chacun, et de ce que poste un utilisateur, des « amis » potentiels afin d’inciter l’auteur de son fil d’actualité à ajouter de nouveaux « amis »… Mais demeure la capacité de l’auteur de sa page, à sélectionner avec perspicacité, intuition personnelle, l’un ou l’autre des « amis » à ajouter… Ce qui nécessite réflexion avant décision… Car « ajouter pour ajouter » dans le seul but d’augmenter son nombre d’« amis », n’est pas forcément la « bonne option »… Dans la mesure, bien sûr, où les « ajoutés » acceptent d’être « amis »…

     

    Mais les algorythmes, aussi, remplacent les modérateurs, c’est à dire les personnes physiques qui, avant les algorythmes, vérifiaient, contrôlaient, censuraient les publications en fonction d’une charte établie, d’obligations, de prescriptions… (Les forums fonctionnent encore avec des modérateurs et des chartes)…

     

    L’on peut se poser la question de savoir comment et quoi les algorythmes modèrent, contrôlent, censurent…

    C’est à dire si les algorythmes sont des « outils » ou des « yeux et oreilles espions » mis en place par des gouvernants, des puissances médiatiques, des dominants et des décideurs, ou par des autorités publiques… Ce qui est déjà « assez problématique »…

    Ou si, sans doute pire à mon sens, si les algorythmes sont comme « enfantés » (ou engendrés ou fabriqués quasi automatiquement) par des ordres d’opinion publique qui « ont le vent en poupe » et, en quelque sorte prévalent dans des courants de pensée en lesquels une majorité de gens se laissent porter… Ce qui est « encore bien plus problématique » !

    Lesquels, ordres d’opinion et de courants de pensée « en vogue », examinés et étudiés selon une « politique orientée  dans tel ou tel sens », font l’objet de manipulations et donc de mise en place d’algorythmes spécifiques, par des intervenants ayant un certain pouvoir…

     

    Car être censuré pour une question d’ordre moral ou d’inconvenance, inscrite dans une charte, « c’est une chose »… Mais être censuré pour une question qui ressort de l’ordre de l’opinion publique, de l’ordre d’un courant de pensée dans lequel une majorité de gens se laisse porter, « ça c’est tout autre chose » ! … Lorsque la suspension durant 30 jours par exemple, survient au moment où une phrase, un terme, une image, une photo, ciblé par l’algorythme, contrevient à un ordre de pensée ambiant, déplaît à des gens qui ont « une certaine audience » et aux suiveurs de ces gens…

    … Indirectement les algorythmes notamment de Facebook peuvent rendre « un fier service » à l’utilisateur et auteur de sa page, de son fil d’actualité où il poste ses messages… Du fait que les contenus évalués et classés en ordre non chronolique, en fonction des intérêts de l’utilisateur et de ses amis, que la « matière » exploitée », peuvent se révéler « inspirants », suggérant ainsi des thèmes de réflexion, des idées en rapport des divers contenus, et en conséquence contribuer à alimenter une production de nouveaux écrits…

    Et plus les contenus évalués que l’on voit défiler sur la page d’accueil liée à son fil d’actualité, se multiplient et se diversifient en fonction du profil de l’utilisateur et en même temps en fonction du profil moyen des « amis » ; et plus alors, cela devient « inspirant ». Il n’y a encore pas si longtemps, les contenus évalués n’étaient pas aussi « inspirants », de telle sorte que « rien ne venait à l’esprit » durant plusieurs jours en faisant défiler les contenus (« un peu gênant »en cas de manque d’inspiration et de « panne occasionnelle de créativité »)…

     

     

     

     

  • Œuvres publiées sur le Web

    … Les producteurs d’œuvres sur le Web, ne laissant apparaître leurs œuvres que sur le Web, que ce soit sur des blogs, des sites, des forums ou sur leur page Facebook (les autres réseaux sociaux ne sont pas conçus pour présenter des œuvres à l’exception peut-être d’Instagram pour des photos d’art)…

    N’auront jamais pour spectateurs, lecteurs, suiveurs… Les personnes qui n’ont pas internet et qui sont tout de même dans notre pays, la France, environ dix millions de toutes générations mais surtout des gens en général âgés de plus de 60 ou 70 ans…

    À l’intention de ces gens là, il faudrait que les producteurs d’œuvres se résolvent à devoir recourir à des maisons d’éditions si possibles bien connues, à des intervenants « bien placés », afin de se faire connaître de ces « absents du Web »… Et, pour les artistes peintres, la possiblité d’exposer en galerie ; pour les graveurs, les sculpteurs, les musiciens, de pouvoir compter sur des directeurs de production…

     

    Il faut dire que le Web est un espace ouvert à tous, qui permet de « s’exister » soi-même sans intermédaire obligé, comme c’était le cas jadis, du temps des « intermédiares obligés » (les éditeurs, les producteurs)…

    Reste ce que ni le Web ni les intermédiaires ne peuvent garantir, à savoir le succès, l’audience, la visiblité, les lecteurs, les suiveurs…

     

    Quelle différence en effet, entre un livre sorti d’une maison d’édition bien connue, diffusé et vendu à 3000 exemplaires par exemple, et une œuvre de musique et de chanson sur Youtube écoutée par le même nombre d’auditeurs, 3000 – abonnés ou de passage ? Ou encore une œuvre d’écriture sur un blog, sur un site, sur Facebook, consultée par 3000 personnes (dont la plupart sont totalement inconnues de l’auteur et que l’auteur ne rencontrera jamais) ?

    Et même quand il s’agirait de cent mille voire d’un ou de dix millions (pour un livre, pour une œuvre sur le Web) ?

     

    Peut-on « écrire à la Terre entière » ? Peut-on produire une œuvre pour la Terre entière ? Et… Qu’en sera – t – il, qu’en adviendra- t – il, qu’en demeurera – t – il, de ce tout ce qui est produit par untel, une telle – « qui a pu faire en son temps la Une de l’Actualité » - dans cent ans, dans mille ans ?

     

     

  • Conversation avec les vaches

    Vaches

    … Ces vaches m’ont hier après-midi accompagné un moment, alors que, de l’autre côté de la clôture, je me trouvais en travail de débroussaillage le long d’un fossé bordant le chemin d’accès à la maison.

    À peine arrivé sur place avec la débroussailleuse, voilà-t-il pas que les vaches « rappliquent » toutes en même temps et se regroupent en face de moi, avançant et dodelinant leur tête par dessus la clôture…

    Une sorte de « conversation » (peut-être – rire – d’une certaine manière « philosophique ») semblait s’établir entre elles et moi… J’ai cependant renoncé à « alors 2 plus 2 ça fait combien ? » …

     

     

  • Outils de traitement de texte

    … Sur Facebook dans la zone texte lorsque l’on « copie/colle » depuis un fichier en Libre Office (ou Open Office ou Word), un texte rédigé sur ce fichier, comportant des mots ou des phrases en gras, en italique, en « justifié » (alignement du texte)… Les mots, phrases en gras ou en italique et en justifié, du texte que l’on a rédigé sur un fichier, n’apparaissent alors dans la zone texte sur Facebook, que dans une transcription qui ignore le gras, l’italique, le justifié…

    Il serait possible cependant, en utilisant des « raccourcis de clavier », de remédier à cet état de choses :

    CTRL +b pour gras ; CTRL + i pour italique ; CTRL + j pour justifié, après avoir mis en surbrillance le mot ou la phrase à écrire en gras ou en italique, puis mis aussi en surbrillance, une fois les mots mis en gras et en italique, le texte à présenter en justifié…

    Après avoir fait un essai (utiliser ces raccourcis) j’ai constaté que le texte n’était absolument pas modifié comme je le souhaitais !

    Décidément, Facebook comme les autres réseaux sociaux, « n’est pas fait » pour les gens qui souhaitent présenter un texte écrit « dans les règles de l’Art » !

     

  • Lumière et obscurité

    … « Car les uns sont dans l’obscurité et les autres dans la lumière.

    Et l’on voit ceux qui sont dans la lumière, mais non point ceux qui sont dans l’obscurité. »

    [ Bertold Brecht ]

     

    … Il est cependant une question que peu d’entre nous se posent, c’est celle – ci :

    De quoi est faite la lumière, de quoi est faite l’obscurité ?

     

    Car si la lumière n’est qu’éclairage et si l’obscurité n’est que sombritude, alors la lumière et l’obscurité sont dépendantes de la manière dont l’une et l’autre apparaissent au regard…

    L’éclairage est ce qui fait voir mais ne fait pas forcément voir ce qui doit être vu dans sa réalité complète.

    La sombritude est ce qui enveloppe le regard tel un voile et dissimule ce qui doit être vu qui pourtant existe.

     

    Ceux et celles qui sont dans la lumière et que l’on voit – mais « ne sont que  dans la lumière du monde » - n’éclairent que ce qui, à leurs yeux, doit être vu.

    Ceux et celles qui sont dans l’obscurité et que l’on ne voit pas – mais « ne sont que dans l’obscurité du monde » - sont peut-être eux, dans la lumière, celle qui n’est pas de l’ordre du monde…

     

  • Les années mirages, de Robert Destanque et Michel Martens

    Les annees mirages

    … Dans cette chronique romanesque des années 1946 à 1954 en France, les auteurs Robert Destanque et Michel Martens ( Éditions Robert Laffont, paru en 1992), dans ce roman, évoquent ces huit années durant lesquelles le conflit indochinois, le communisme et la guerre froide, ont fait l’actualité dans notre pays… Cela au travers des destins différents des trois enfants d’une famille du Sud Ouest, les Garnier, Georges le plus jeune, entraîné dans la guerre d’Indochine ; Bernard son frère, ingénieur des Travaux Publics dans le contexte de la Reconstruction après la fin de la 2ème guerre mondiale ; et Laure sa sœur, engagée dans le mouvement communiste sous l’influence de son amant qui deviendra son mari Andrej Jirek…

     

    Cette guerre d’Indochine de 1946 à 1954 est « une horreur absolue » en terme de barbarie, de cruauté, de tortures, de souffrances endurées par les soldats (soit dit en passant pour « sauvegarder » les intérêts et le mode de vie de toute une caste de privilégiés, d’affairistes et de « coloniaux » implantés en Indochine depuis la seconde moitié du 19ème siècle, et cela dans une politique désastreuse des dirigeants de la 4ème république), de massacres, d’assauts menés dans le fracas des armes sous un climat humide, tropical et insalubre…

    En « comparaison » - si l’on peut dire – avec la guerre d’Algérie 1954 – 1962, le conflit indochinois « vaut bien » en barbarie, en tortures et massacres, tant du côté des Français que du côté des Vietnamiens, la barbarie nazie, ou les tortures en Algérie (Français à l’égard d’algériens, combattants algériens à l’égard d’autres algériens)…

     

    Il est en particulier évoqué dans ce livre à propos d’actes de barbarie commis par des vietamiens, en comparaison avec d’ actes perpétrés à la libération en 1944 au moment de l’« épuration », ce fait, absolument atroce, d’un « collabo » d’un village Vosgien, passé vivant au sciage en long de l’entre jambe à la tête…( Dans les Vosges à l’époque et encore aujourd’hui il y a de nombreuses scieries) …

     

    De tous temps à travers l’Histoire, l’éducation, la culture, l’intelligence, la civilisation, n’ont jamais garanti ni entraîné comme l’on pourrait le croire, l’éradication, la disparition de la barbarie, ni contribué à l’édification d’une société plus juste, plus humaine…

    Mais l’on peut dire aussi que l’ignorance, que le manque de culture et d’éducation, et que même des formes d’obscurantisme, n’ont pas forcément rendu plus barbare, plus cruelle, plus violente, une société, les habitants de tel ou tel pays dans le monde…

    Car la Culture s’est faite parfois l’alliée de la barbarie ; et que l’ignorance, le manque d’éducation ont parfois produit des êtres qui « n’auraient pas fait de mal à une mouche » de tout leur vivant…

     

    Ce que l’on a vu, ce qui s’est pratiqué au fin fond du Moyen Age avec la Roue, le Gibet, l’inquisition ; ce qui s’est passé durant la guerre de Trente Ans 1618 - 1648 avec les sacs et les viols et les massacres de populations ; ce qui s’est passé dans les camps nazis de la 2ème guerre mondiale avec les fours crématoires et les chambres à gaz ; ce qui s’est passé en France lors de la rafle du Vel d’hiv et lors de l’épuration en 1944… En matière de barbarie, de crimes, d’atrocités, de tortures… Eh bien cela peut encore se revoir, se reproduire de nos jours et dans le futur… Et ce ne sont pas nos sociétés des « droits de l’homme » et des valeurs de la Démocratrie et où le citoyen lambda reçoit de l’éducation, de l’information… Qui va forcément faire « qu’on ne verra plus jamais ça » !…

     

    Cela dit, une société où dominent le manque d’éducation, l’inculture et les obscurantismes ; demeure tout de même davantage sujette à la barbarie, à la cruauté et à la violence, qu’une société où les gens en grande partie d’entre eux sont éduqués, sont cultivés, et où les obscurantismes sont moins présents…

     

    … Reste toujours présente dans l’Histoire et dans les sociétés, la tentation de la révolte, voire de l’anarchie « afin d’édifier une société plus juste, plus égalitaire et meilleure »… Une tentation qui a impulsé parfois des changements radicaux en bousculant des ordres établis, mais qui n’a été qu’une suite d’expériences difficiles, souvent désastreuses et ayant amené au bout du compte, un résultat contraire à ce qui était espéré…

     

    … Le sens même de la Révolte est encore à découvrir, et peut-être que dans « L’Homme révolté », Albert Camus nous éclaire-t-il, nous ouvre-t-il une voie possible…

     

     

  • Sondages "son de cloche"

    Sondages

    … Les sondages font en vérité (et « bien dans l’ordre du monde ») ce tonitruant, persuadant, assourdissant et « lavecervellisant » son de cloche, qui incite des millions de gens à suivre ce qui a été annoncé sur la base d’un « panel » pré-étudié, qui constituerait une majorité d’opinion…

    Il est « assez curieux » de constater qu’il n’y a jamais de sondage contradictoire, mais toujours des sondages « orchestrés »…

    C’est connu : le « pensé pas comme il se doit » est le plus souvent zappé… Honteusement zappé dans l’indifférence, dans la démission et dans le silence… Ou dans l’acceptation tacite… Mais – il faut le dire aussi (et c’est peut-être plus dangereux et en même temps « ultracrassement hypocrite ») - le zappé « dézappéisé » liké et j’aiméisé (parfois même médiatisé) a « le vent en poupe » et avec sur le grand pont du navire, des officiants qui se foutent du naufrage prévisible…

     

     

  • Bizounours ...

    … Bizounours vous avez couvé dans vos beaux rêves d’un monde meilleur et d’une société pacifiée les pires voyous, emmerdeurs et emmerderesses, lapideurs et lapideuresses, ôte-toi-de-là-que-je-m’y-mette et empêcheurs – empêcheresses – de – tourner – en – rond, que la Terre a porté, porte et portera sur elle de par tous ses paysages sociétaux…

    Bizounours vous avez méconnu la dureté du monde, nié que même les bébés pouvaient colérigesticuler et regard-noiriser avant de devenir des ados difficiles puis des kasseurs et des dealers…

    Bizounours les pires d’entre vous sont ceu’s zé celles d’entre vous, dont l’idéal-humanisme boosté – dopé aux intello-amphétamines sur les bancs des amphithéâtres des facultés, s’auto-entretient à l’écart et préservé des heurts du monde, des exactions des voyous et du merdier ambiant du monde environnemental au quotidien de l’humain – lambda à plusieurs milliards d’exemplaires…

    Bizounours si d’aventure quelque zappé de la foule des likeurs et des j’aimeurs, inscrit sur le Grand Mur que la Terreur de 1793 a tout de même raccourci quelques salauds, vous hurlez d’horreur et l’on ne peut vous donner tort du fait que la Terreur a fait couler le sang de pauvres bougres inquiétés de par la loi des suspects…

    Bizounours vous avez laissé le Religieux, par tolérance-complaisance- respect considération de chacun chacune, dicter comment il faut se vêtir, ce qu’il faut bouffer, ce qu’il faut croire, ce qui doit se hosannaher au diapason de la vaste communauté des fidèles…

    Bizounours vous avez cru et vous croyez toujours que l’araignée géante carnivore aux immenses mandibules broyeuses peut être apprivoisée et promenée en laisse dans les allées d’un grand zoo, émerveillant des enfants conduits par des maîtresses – fées…

     

     

  • Tablettes et smartphones

    … Le seul avantage qu’il y a dans l’utilisation d’une tablette par rapport à l’utilisation d’un smartphone (système exploitation Androïd pour les deux) ; réside dans le fait que, sur une tablette (de préférence d’écran de 10 pouces au moins), pour lire un document PDF, un livre numérique, ou même un texte avec images sur un site d’Histoire ou autre de type documentaire, il ne faut « balayer » avec le doigt, que verticalement, puisque la page du texte apparaît sur l’écran de la tablette, intégralement.

    Alors que sur un smartphone, il faut nécessairement « balayer » tour à tour verticalement ET horizontalement…

    En effet, le texte qui apparaît (document, page d’un livre numérique) sur l’écran d’un smartphone, en premier lieu apparaît en caractères très petits (vraiment petits), de telle sorte qu’il faut d’abord l’aggrandir par écartement du pouce et de l’index et ensuite, « balayer » horizontalement jusqu’à la fin de la ligne à lire, « rebalayer » vers le début de la ligne suivante et ainsi de suite, avant de « balayer » verticalement au fur et à mesure de la lecture du texte pour lire ce qui suit…

    En conséquence, lire un texte (document ou page d’un livre numérique) sur un écran de smartphone est « une véritable galère ! »… Donc, la tablette est mieux, à utiliser, pour lire un livre numérique …

    Mais c’est bien là à mon sens, le seul avantage de la tablette par rapport au smartphone.

    Car avec le système Androïd, pour des travaux de bureautique (création de dossiers, de fichiers de textes et outils de mise en page avec barre de fonctions de traitement de texte) c’est beaucoup moins « évident » et réalisable, qu’avec le système Windows…

    Par exemple, pour la fonction « copier/coller » avec Androïd, c’est faisable (j’ai pratiqué) mais cela suppose une maîtrise et une habileté des doigts – que l’on n’a pas forcément au départ…

     

    Sur les tablettes et les smartphones, l’on peut installer « Word 365 open office », mais qui n’est proposé librement à l’essai que durant 15 jours, ensuite il faut acheter « Word 365 »… (assez onéreux)…

    Soit dit en passant, chaque fois que vous installez (depuis Google Play) une application (ou que vous sollicitez la mise en place d’un service qui vous intéresse) qui est proposé « à l’essai » - souvent 15 jours, parfois 30 jours – il vous faut alors en vous inscrivant (formulaire) accepter un paiement de 0 euro par carte bancaire (paiement sécurisé) et, au bout des 15 ou des 30 jours, le paiement de 0 euro se transforme en paiement annuel abonnement de – mettons- 30 euro… À moins de ne pas oublier de résilier ou d’annuler avant la fin des 15 ou des 30 jours (si c’est faisable)…

    C’est la raison pour laquelle je n’installe jamais rien « à l’essai »…

     

    En conclusion, les tablettes c’est très bien pour les gens qui veulent avoir internet partout et en même temps se déplacer, avoir sur soi dans une sacoche comme quand on emporte un livre ; c’est très bien pour des albums de photos, pour voir des films, des vidéos, pour des jeux, pour aller sur des réseaux sociaux tels que Instagram et Tik Tok (écran plus grand qu’un smartphone)… Mais, « c’est loin d’être le top » pour les écrivains, pour les gens qui font souvent de la bureautique et pour lesquels rien ne vaut un ordinateur écran 15 ou 17 pouces et système Windows, Appel, Mackintosch…

     

  • Puissance d'un séisme

    … Selon l’échelle de Richter, dans une progression logarhitmique, un séisme de magnitude 5 est dix fois plus puissant qu’un séisme de magnitude 4…

    En conséquence au-delà de 5 puis de 6, pour chaque dixième de degré en plus, l’intensité et la puissance et en conséquence les dommages et destructions causées, augmentent exponentiellement…

    Sans normes antisismiques, un bâtiment, édifice ou maison, construit avec les matériaux que l’on utilise aujourd’hui et selon les procédures « normalisées et standardisées », que ces constuctions soient en agglos, en briques, en béton armé, ou en bois et avec à l’intérieur des habitations des cloisons en placoplâtre ou autres matériaux composites, ainsi que les charpentes, les couvertures en tuile, ardoise ou métal, tout cela correctement assis sur des fondations normées… Un bâtiment, un édifice, une maison (une maison telle qu’on en voit dans des lotissements urbains ou péri urbains)… Peut résister sans trop de dommages (juste quelques fissures et décrochements) à un séisme de magnitude – au maximum – 5,5…

    L’on peut toutefois élargir cette limite entre 5,5 et 5,8 (jusqu’à 5,8 maximum selon la solidité et la résistance de la construction et de l’assise de ses fondations de base)… Mais pas au-delà…

    Car au-delà de 5,8, sans normes antisismiques, n’importe quelle construction, maison de lotissement, bâtiment, édifice, subit des dégradations mettant en cause l’habitabilité après le séisme, parce qu’alors, ce sont des murs pouvant en partie se disloquer, voire s’effondrer, des planchers en ourdi de béton, céder, des cloisons tomber, etc. …

    Rappelons que le séisme survenu le 16 juin 2023 en Charente Maritime, dans une zone pourtant réputée « peu sismique » était tout de même en certains endroits estimé à 5,3 sur l’échelle de Richter…

    Et, qu’à cette magnitude de 5,3, plusieurs dizaines de maisons – de construction récente ou anciennes – ont subi quelques dommages ( fissures, décrochements )…

    Supposons que l’une de ses maisons, située dans un secteur où le marché immobilier n’est pas particulièrement « prometteur », ait subi quelques dommages (fissures) pouvant remettre en cause la structure porteuse (l’un des murs principaux) : dans quelle mesure les assurances – après déclaration de sinistre – indemnisent-elles le propriétaire de cette maison ?

     

    Supposons que la maison en question ait une valeur établie de 120 000 euro à la vente si son propriétaire envisage de vendre sa maison : si, pour une remise en état il faut réaliser des travaux coûteux (de l’ordre de, par exemple, 30 ou 40 000 euros), il n’est pas sûr pour autant que la maison restaurée puisse être vendue 120 000 euros… Ne vaudrait-il alors pas mieux, ne rien réparer, faire réaliser un rapport d’expertise à inclure dans l’acte de vente, et céder la maison dévaluée de la moitié de son prix estimé ? Dans la mesure où les assurances très probablement, ne prendraient pas en charge un montant de travaux à réaliser, trop important ?

     

    Selon les dispositions en vigueur (actualisées), une maison ayant subi des dommages par séisme (avec des réserves sur son habitabilité) peut être vendue à condition que le propriétaire informe l’acheteur et fasse inclure dans l’acte de vente un rapport d’expertise et que le propriétaire accepte que sa maison soit dévaluée en conséquence du dommage subi… Et que l’acheteur, de son côté, accepte de devoir réaliser à ses frais, les réparations nécessaires, tout cela selon l’intérêt qui est le sien…