Articles de yugcib

  • La lumière rétrécie, des coronaires autour du cœur du monde

    … Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, les petits « han de heurts » font les grands « han de heurts »…

    Et c’est dans un grand « han de heurts » fait de multiples petits « han de heurts », que bat le cœur du monde dont les coronaires, de plus en plus « stent’cées », présentent jour après jour, une lumière que des concrétions obturantes, diminue…

    Lorsque les stents ne suffiront plus, et qu’il faudra envisager des pontages coronariens, quels bouts d’artère, fémorale ou autre, en l’état déplorable où ces bouts d’artère seront, pourra-t-on alors prélever ?

     

    NOTE : en langage médical, la lumière est le diamètre intérieur d’une artère, notamment d’une artère coronaire, mesurée en millimètres ou évaluée en pourcentage.

    Lorsque le pourcentage est inférieur à 50 %, l’on procède à la pose de stent…

     

     

  • Le retour du religieux en ce 21ème siècle

    … Les religions en particulier – peut-être davantage que les autres – l’Islam et le Catholiscisme dans leurs versions les plus « ultra » on va dire ; dès lors que les pouvoirs publics, que la société – en pays de démocratie de principe – leur accorde « quelques concessions » ou « droits » (droits parfois légiférés)… Elles se mettent à exiger plus encore que ce qui leur a été concédé, avançant ainsi sur le « Grand Échiquier sociétal », leurs pions et pièces maîtresses… Et finissent par exercer leur emprise, leur domination dans l’espace public, jusque dans les institutions…

    Il y a – c’est indéniable – de nos jours, dans le monde, un « retour du religieux » manifeste, alors même que le monde, devenu plus technologique, où les connaissances scientifiques, les modes de vie axés sur la consommation, sur une amélioration des conditions de vie pour beaucoup de gens y compris dans des pays « en voie de développement », devrait « à contrario », ne plus être comme jadis par le passé, le même « terreau fertile » pour les religions…

    Et, « ce qui n’arrange en rien les choses » notamment dans notre pays la France, c’est de voir que les partis de gouvernement (ou politiques), font « acte de complaisance » à l’égard – en premier lieu – de l’Islam et plus généralement, des différentes autres confessions, et que ces partis de gouvernement en place selon des changements de formations majoritaires tous les cinq ans, laissent librement manifester dans la violence et dans l’ostentation, des « purs et durs » organisés en associations menant des actions agressives… C’est ainsi que se développent et « enveniment » la société, les communautarismes exacerbés, les minorités en attente de reconnaissance et de droits, toutes aussi agressives et fanatisées les unes que les autres…

    Ce « retour du religieux » dans le monde d’aujourd’hui, du 21ème siècle, devient de plus en plus difficile à combattre, les partis n’ayant pas pris conscience du danger que représente le « retour du religieux »…

     

     

  • Recherche sur Bing

    … J’ai recherché sur Bing images « petit cochon revêtu d’abaya » : j’ai effectivement trouvé – sur 2 pages d’images proposées – beaucoup de « petits cochons » voire de « gros cochons » … Certains (des gorets) emmaillotés comme des bébés humains, et j’ai aussi trouvé des silhouettes de femmes en abaya… Mais… Pas de « petit cochon » revêtu d’abaya !

    Je croyais que Bing était un moteur de recherche doté d’intelligence artificielle (« il paraît » que l’on peut en « conversation » (ou en rédigeant une demande détaillée d’une longueur d’une ou de deux lignes) exprimer ce que l’on recherche et que Bing répondait « au mieux » - (il paraît même que Bing propose de rédiger à ta place, un texte élaboré pour le cas où tu serais en panne ou en déficit d’imagination et de capacité à rédiger toi-même)… Tout cela en introduisant des mots, des phrases en fonction de ce que tu veux voir produit… Ça me laisse rêveur ou pour le moins assez dubitatif.

    Cela, du coup, m’incite (bien sûr en fonction de mes capacités réelles – dans l’imaginaire, dans l’écriture et dans le dessin)… À m’évertuer à « battre à la course » Bing et son intelligence artificielle ! (rire)…

    Une question que je me pose : est-ce que si on a recours à Bing intelligence artificielle et que l’on « ponde » un truc « pas piqué des hannetons » encore plus salé, plus iconoclaste, plus « hors-chartique » que ce que l’on produirait soi-même… On serait censuré, interdit 30 jours ? (« Logiquement », avec l’intelligence artificielle on a tous les droits puisque c’est un robot et pas un humain qui s’exprime)…

     

     

  • Anniversaires

    … C’était, ce 5 septembre, son « bourricot-à-versaire »… Mais puisque c’est une femme, c’était, plus « exactement » si l’on veut… Sa « bourriquette-à-versaire »…

    Vu le souvenir qu’il a d’elle, il « fête » d’un bras d’honneur à s’en bleuir le creux du coude sa « bourriquette-à-versaire », « hèllèlle » qui fut, le temps où il l’a connue, si dédaigneuse, si méprisante, de l’être qu’il était – et qu’il est encore plus que jamais, et qu’il restera jusqu’à la fin de ses jours…

    Et pourtant, et pourtant… C’était une « littéraire » - mais qui « pour tout l’or du monde » n’aurait pas lu une ligne de son « Grand Hôtel du Merdier »…

    Ainsi passent dans notre vie, un moment, un temps, une saison, de ces personnes avec lesquelles on n’a aucun « atome crochu », dont on a subi la présence, après que ces personnes au premier abord « eurent fait illusion » - l’illusion « s’étant vite fait la malle » laissant place à une réalité plus que décevante…

     

    Cela dit… Ce fut, un 7 mai, l’anniversaire d’une autre… Mais celle là, oui c’est son anniversaire le 7 mai – autant dire que ce n’est pas « bourriquette-à-versaire »… « Nuance »…

    Et elle n’était point, elle, une « littéraire »… Mais quand il « racontait une connerie » elle riait de bon cœur »… Elle ne « faisait jamais de grands discours »… Tout était dans son regard… Elle devait savoir qu’il comprenait son regard… et son silence…

     

     

  • Les deux faces de "pour être heureux vivons caché"

    … « Pour être heureux vivons caché » est assurément une maxime pertinente pour des gens dont les activités et les préoccupations essentielles sont :

    -La lecture

    -La marche

    -La découverte de la nature, de beaux paysages, d’environnements et de lieux différents de là où ils vivent

    -Le bricolage

    -Le jardinage

    … Et – peut-être – la rédaction d’un « journal intime » (de préférence dans un beau cahier, un beau carnet, de jolis feuillets bleus ou roses – achetés, avec un beau stylo plume, en papéthèque)… Lequel « journal intime » ne sera de toute évidence, jamais montré au « premier venu »…

    … Ou encore, le coloriage d’albums de motifs floraux, animaliers, paysagesques…

     

    « Pour être heureux vivons caché » c’est donc très bien pour des gens qui n’ont pour ainsi dire « pas une âme d’artiste ni d’écrivain » et pour ainsi dire ne sont guère trop imaginatifs et créateurs et qui – surtout- n’ont nullement besoin des autres en tant que voyeurs de ce qu’ils font, dont d’ailleurs ils se méfient, n’ exprimant et n’extériorisant rien ou quasiment rien de ce qu’ils font en général seuls ou en compagnie de très proches d’eux…

     

    … En revanche, pour des gens qui eux, ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », qui ont besoin d’interlocuteurs autour d’eux, d’exprimer et d’extérioriser ce qu’ils réalisent après l’avoir imaginé, conçu et produit… Il est certain qu’un mur en face d’eux, ou même le plus beau paysage qui se puisse voir – peut-être tout de même un arbre, un animal de compagnie, un canari pourquoi pas – n’est pas un interlocuteur ( à moins que ce soit Dieu ou quelque chose qui ressemble à Dieu)…

    Pour ces gens là donc, qui ont « une âme d’artiste ou d’écrivain », « pour être heureux vivons caché » n’est assurément pas, pas du tout, l’« option idéale » ! …

     

    Et « il faut reconnaître » que depuis l’existence d’internet et des espaces de communication diffusion, pour les artistes, les écrivains, les imaginatifs, les créateurs, les producteurs de quelque chose d’eux que l’on ne « projette pas sur un mur ou dans un paysage » (les murs et les paysages n’ont pas d’oreilles ni d’yeux – juste pour les murs la couleur et la rugosité du mur, et pour les paysages leur beauté)… C’est quand même beaucoup mieux qu’au temps de Flaubert et de George Sand où n’existait pas le « world wide web » et où il fallait – de préférence si l’on en avait la possibilité – recevoir ses amis dans une belle salle à manger, dans une réunion chez une « belle dame éprise de littérature et d’art », ou dans un bistrot de Montmartre ou de Montparnasse, lieux de rencontre d’artistes et d’écrivains… Quoique ces endroits là, de jadis, ils peuvent encore exister de nos jours…

     

     

  • Les cahiers de coloriage

    … L’Art… D’écrire, de dire, de peindre, de dessiner, de composer de la musique ; enfin toute forme d’Art qui, dans le temps d’une vie évolue, se réalise dans le travail, dans la recherche, dans la création pure… Et demeure toujours inachevé, ne dira donc jamais tout quoiqu’il ait pu dire, et sera un jour déposé, exercé qu’il fut dans tel ou tel domaine par son auteur, comme un bagage sur le quai lorsqu’il faudra prendre un train dont la destination est inconnue…

     

    L’Art en général, est étranger – et parfois suspect, souvent déroutant – aux personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne déviant pas de leur trajectoire par peur, par l’inconfort que ces personnes peuvent trouver en s’écartant de la route…

    Ce sont les mêmes personnes, celles qui suivent la voie tracée, qui entre autres loisirs, achètent des cahiers de coloriage…

    Les créateurs, les imaginatifs, eux, n’achètent pas ces cahiers de coloriage qui les ennuieraient à mourir  : ils conçoivent eux mêmes leurs paysages, leurs scènes, leurs personnages…

     

    Un imaginatif, un créatif, entre toutes les activités qu’il exerce, préfèrera toujours celles de ces activités qui incitent à l’imagination, à la création ; et délaissera donc, ou négligera tout ce qui n’incite pas particulièrement à imaginer, à créer… Par exemple colorier des motifs proposés sur des cahiers ou des revues de pages de coloriage, s’adonner à des jeux, suivre des émissions de télévision… À l’exception cependant de la lecture, car lire un livre, notamment un roman ou un récit, selon la description faite de personnages, de paysages, de situations, tout cela composant une histoire, c’est imaginer en les portraitisant en pensée, les personnages dans les situations où ils se trouvent, décrites par l’auteur du livre, comme si ces personnages seraient présents, bien vivants parmi nous…

     

    Les imaginatifs et les créatifs, pas tous cependant mais quelques uns d’entre eux, lorsqu’ils évoquent des personnages rencontrés et fréquentés, des choses vues et des situations vécues à un moment donné ou durant une époque de leur vie, non seulement se souviennent mais situent dans le temps et cela, par rapport à d’autres choses et situations vécues précédemment…

     

    Se souvenir seulement, sans pouvoir situer dans le temps, c’est comme « voir se dérouler en images » sur une surface plane, donc sans distinction d’hier, d’avant-hier ou d’il y a un an, dix ans, ce qui a été vécu, les situations, les scènes et les personnages en un même plan unique… (ou en un plan différent mais ne pouvant être situé par rapport à ce qui se trouve sur un autre plan)…

    D’où, pour un écrivain se faisant le biographe de sa vie, l’importance qu’il y a, à se souvenir et à situer ce dont il se souvient…

     

    À propos des personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne s’écartent pas de la toute suivie, soit par peur de l’inconnu, soit pour l’inconfort qu’elles craignent de devoir subir en s’écartant, ne sont pas enclines à produire quelque chose qu’elles imaginent… Ces personnes là, en général, sont en esprit, dans leurs activités quasimement toutes « pragmatiques » ou purement utilitaires, à « mille lieues » de comprendre ce qui motive et soutient la vie des imaginatifs, des créatifs, des artistes, des écrivains… Mais il faut porter au crédit de ces personnes leur faculté à se révéler « bons spectateurs » et parfois admirateurs des imaginatifs, des créatifs… Encore faut-il que les imaginatifs, que les créatifs soient « référencés » et « qu’ils aient fait leurs preuves »…

     

    … Si tu es un imaginatif, un créatif sans références, d’un rayonnement équivalent à la clarté de la lune sur la surface de la Terre… En face de la scène où tu te tiens, la salle sera sans spectateurs ou presque…

     

     

  • Ces livres vivants devenant des livres de pierre

    … Nous sommes comme des livres dont on ne voit que la couverture, dont on ne lit que l’introduction… Au mieux quelque pages de ci de là, et dont presque personne ne connaîtra le contenu (en revanche quasiment tout le monde aura imaginé ou inventé un contenu très différent du contenu réel)…

    Lorsque nous expirons et disparaîssons, le livre vivant que nous avons été et que personne n’a entièrement lu, dont tout le monde a vu la couverture… Devient dans un cimetière, un livre de pierre… Et il arrive – rarement cependant – que s’éveille un imaginaire de passage, qui lui, sera peut-être plus proche du livre vivant qui a précédé le livre de pierre…

     

     

  • "Il faut le voir pour le croire!"

    … Un ami Vosgien demeurant dans mon village, venu me rendre viste, dont le fils est entrepreneur de menuiserie – fabrication assemblage et pose de portes et fenêtres, et qui travaille dans la rénovation et mise aux normes de bâtiments collectifs de type HLM, m’a montré des photos qu’il a prises dans des appartements habités par des gens vivant d’aides sociales, de gens peu scrupuleux et négligeants qui déteriorent les lieux qu’ils occupent : « il faut le voir pour le croire » ! …

     

    Sur ces photos l’on voit des lits défaits sur lesquels s’entassent toutes sortes de choses hétéroclites, dans une saleté repoussante, des frigos qui « baillent » laissant entrevoir pêle mêle des denrées diverses, des assiettes emplies de restes, fourchette plantée dedans, des moquettes et des parquets parsemés de brûlures de cigarettes et de mégots, des déjections de chats ou de chiens, des rideaux déchirés, des murs et des cloisons couverts de graffitis, des tapisseries très abîmées, etc. … Sans compter de nombreuses dégradations de matériel, de robinets de lavabos, de douche, de mobilier, tout cela rendant les logements absolument invivables, dans une crasse accumulée partout… Oui je le redis « il faut le voir pour le croire » !

     

    Ce sont des logements en général d’HLM, à Saint Dié, à Épinal, et même aussi dans des petrites villes telles que Bruyères ou Rambervillers…

    Ces gens, de surcroît, assez souvent ne se lavent pas, les cheveux emplis de poux, de la crasse le long de bras très tatoués, de telle sorte que le contact rapproché « pose vraiment un problème » (puanteur insoutenable)… C’est ce qui ressort du témoignage de mon ami qui, du lundi au vendredi, travaille avec son fils à la pose de fenêtres et de portes dans ces HLM où il est amené à intervenir à l’intérieur d’appartements dégradés et donc, à se trouver en situation de proximité de ces gens aussi sales et négligents…

     

    C’est vrai que de nos jours, avec toutes ces populations de gens qui ne respectent plus rien, aussi négligents, le fait de percevoir des aides sociales et aussi (et surtout) de vivre de toutes sortes de trafics et d’« expédients » (dont le « commerce » de la drogue), auquel s’ajoute et se superpose tout ce qu’offre la société de consommation… Cela explique et montre bien l’état de la société actuelle dans toute sa violence, son caractère dégradé, ses excès, sa vulgarité…

     

    En somme, la société de consommation dans ses dérives et dans ses excès, dans sa gabegie, dans son outrance, où tout est mis en promotion, « offert » moyennant des paiements fractionnés ou autres facilités d’accès, contribue à la déliquescence du corps social en grande partie gangréné…

     

    … Et – sans seulement réfléchir 2 minutes – devinez ce qui, en arrière plan de l’ « Œuvre », occupe et domine, telles les formes imprécises mais bien présentes d’un bout à l’autre du « tableau » : les milliardaires, les actionnaires, les défonceurs de peuples, les ravageurs de notre planète…

     

    Mais je le redis : tout ce qui demeure encore de la beauté du monde, si peu montré et si peu magnifié, n’abdiquera jamais devant la crasse, devant la vulgarité ; sera extrait du « tableau » par quelques uns d’entre nous qui auront résisté au « merdier » ambiant…

     

     

  • De beaux jours prometteurs, qui désenchanteront

    … Le fait de poser un drapeau de la France bien en vue devant sa maison, ou ostensiblement planté dans son jardin sur un mât, ou encore à sa fenêtre, comme cela se voit assez souvent dans les campagnes, dans des lotissements… Laisse supposer que l’on est « du Rassemblement National » (ou pour)…

     

    Ainsi, aurait-on laissé le Rassemblement National » s’emparer de notre drapeau, comme si n’étant ni du Rassemblement National ni de quelque parti que ce soit, l’on ne pouvait pas aussi, arborer notre drapeau, pourquoi pas, devant chez soi ? D’autant plus que la Loi n’interdit en aucune façon, d’exposer devant chez soi le drapeau de la France ?

     

    L’on arbore bien notre drapeau national, cependant, lorsque l’on assiste à une grande rencontre sportive de football ou de rugby ou de basquet ou de tennis ou de natation ; l’on voit bien après un grand succès sportif de la France, sur le rétroviseur des voitures, un drapeau de la France… Ainsi qu’en d’autres circonstances ou manifestations, cérémonies, etc. …

     

    Est-ce un hasard si l’on voit rarement un drapeau Français devant la maison d’une famille de musulmans, ou devant celle de quelque immigré récent venu d’un pays d’Afrique ou du Moyen Orient ? … Et si cela pouvait être le cas (pourquoi pas?) peut-être alors que l’immigré en question, qu’il soit Nigérien, Malien ou Syrien, ne se verrait pas suspecté par ses voisins…

     

    L’on peine à imaginer lors de la rentrée scolaire du 4 septembre 2023 en France, une adolescente de confession musulmane – que l’on va supposer non pratiquante et donc juste musulmane de tradition familiale – en abaya, vêtement « non prescrit par la religion » - et avec, bien en vue accroché sur son « petit dessus » (ou en logo sur son cartable) une cocarde tricolore, ou un mini drapeau tricolore imprimé…

     

    Décidément le Rassemblement National a « de beaux jours devant lui » très prometteurs (mais qui désenchanteront) ; et les autres partis NUPES en tête, un « vent en poupe » qui sied aux narines bien habituées aux fragrances en vogue chez les « aficionados » de la complaisance – tolérance – fanion – torchon agité !

    Ah, tant que ça durera !…

     

     

  • Des "marches blanches" oui mais...

    … L’on ne voit jamais, et l’on ne verra jamais des caïds de la drogue et leurs dealers, leurs rabatteurs, et les populations qui vivent des revenus de la drogue, faire des « marches blanches » en réaction à une balle perdue qui a tué un enfant de dix ans lors d'un règlement de compte entre bandes rivales... 

     

    Peut-on seulement « imaginer » cela : tout un « cortège » de ces populations vivant des revenus de la drogue, avec à leur tête les caïds, en manifestation de regret, de pleurs et avec des bouquets de fleurs dans les mains ?

     

    En revanche, pour un jeune de 15 ans qui a cessé de se rendre à l’école, qui gagne 100 euro par jour en « dealant », surpris par des policiers et s’enfuyant afin de ne pas être interpelé avec, dans son sac à dos, un couteau de grande taille, et qui, atteint d’une balle tirée par un policier, succombe à sa blessure… Il y aura une « marche blanche » de toute une population du quartier, de la cité… Il y aura une « traorérisation » de l’« événement », bien médiatisée, bien « résalsociée » !

     

    Certes, un jeune de 15 ans est « un jeune de 15 ans », une victime, quelque soit son « profil » et tout ce qui en apparence comme en réalité, détermine et « crédibilise » ce « profil »…

    Mais ce jeune, quelle sera en quasi vérité, sa vie, sa vie d’adulte, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’à ses « vieux jours »… Sinon une vie de galère, de prédation, une vie « de merde » , une vie dérangeante et dangereuse pour toutes les personnes qui devront subir l’agressivité, la violence de ce jeune de 15 ans qui aura 30 ans un jour, puis 50 un autre jour ?

     

    Une vie, oui, « est une vie »… Mais toutes les vies se valent-elles ? Que « vaut » une vie dont les autres vies ont peur et sont menacées ?

    C’est « triste à dire » et « ça soulève des tollés, des protestations… Et des « marches blanches »… Mais une vie qui est une menace sérieuse et qui ne deviendra quasiment jamais une vie à « considérer comme l’on doit considérer, humainement, une vie »… Est une vie qui, lorsqu’elle disparaît, ne se regrette pas…

     

    Cela dit, « rétablir la peine de mort », ou « mettre en place et en fonctionnement une justice implacable » ou encore « moraliser ou « remoraliser » une société en état de déliquescence, instituer et « constitutionnaliser » des droits et des devoirs, règlementer, « neunœilliser », « encadrer, formater »… Tout cela contribue à l’avènement d’un pouvoir autoritaire exercé par des partis d’ extrême droite (ou, comme cela est arrivé une fois en 1793, par un « comité révolutionnaire de terreur et de salut public »…

    « Là » n’est donc pas « la solution » !

     

    Peut-être qu’un regard et qu’une réflexion sur la façon dont fonctionne – notamment en ce qui concerne la relation entre les êtres vivants – la nature, l’univers, selon des « lois » et « principes » immuables… Ouvriraient-ils une voie possible ?

     

    « Ça fait peut-être pas dans la dentelle » - dans la nature – mais c’est sans doute ce qu’il y a de « plus juste » … Et qui « ferait moins de mal que tout le mal que font les humains sur cette planète »(à leurs semblables et aux autres êtres vivants)…

     

    … La peine de mort est une invention humaine, n’existe pas dans la nature où l’on tue par nécessité (dont se nourrir) et pour se défendre.

     

     

  • Il est cinq heures, ça s'éveille

    … Il est 5h, il ne fait pas encore jour… Il s’est levé en même temps que toi… Mais…

    Le temps que tu mettais, assis sur la cuvette des WC, à faire pipi… Il a déjà pris sa douche…

    Et le café, au petit déjeûner, il l’a vite avalé… Et englouti, tout aussi rapidement, en trois coups de dents (il les a toutes, ses dents)… Deux tartines grillées (le beurre n’a pas eu le temps de fondre)…

    Toi, le pain grillé, ça va pas trop… Te manque les prémolaires et tes incisives sont loin d’être comme celles des lapins…

    T’en es encore à ta deuxième tartine, t’as pas rerempli ta tasse, de café, qu’il est déjà chaussé pour la randonnée… Et pour sûr, dans la r andonnée, dix minutes après le départ, il t’aura mis 1 kilomètre dans la vue…

    … Dans « un certain sens » j’admire les personnes dont le rythme de vie au quotidien, est celui d’un hors-board… Je les admire oui, mais… Sans pour autant les vénérer…

    En général ils, elles ont… Moins de cinquante ans… Quoique parfois… Avec toutes leurs dents qui leur permettent en éclatant de rire d’ouvrir en grand leur « four » et bardés de certitudes qu’ils, qu’elles ont… Au delà de soixante « ça booste encore » !

    Toi, quand tu ris, on voit pas tes dents… Tu sais rire – et d’ailleurs tu ris bien et fort – sans montrer tes dents… (c’est ça, si l’on veut, « la classe »!)… Enfin oui… « Si l’on veut » (rire)…

    Il est le « chien vert », elle est la « chienne verte »… Les lunettes de soleil derrière les oreilles entre front et nuque, la truffe en avant frémissant humant…

    Tu es le « chien bleu » qui n’aboie pas mais « jappelote » ou « modulote » et de surcroît griffonne par terre de la patte… Mais c’est pas ça qui te fais forcément les copains à tes basques, parce que trop d’arabesques dans la poussière du chemin, ça éloigne toute la gent bondissante escaladante trépidante… En revanche le « chien vert » lui, il a des tas de potes…

     

  • L'illectronisme

    … Il y aurait actuellement en France, environ 15 % de la population toutes générations confondues – mais surtout, ces 15 % de personnes, âgées de plus de 20 ans et ce jusqu’aux plus « vieux » d’entre nous – en situation d’ « illectronisme » c’est à dire qui, soit n’ont jamais utilisé Internet de leur vie et n’ont pas d’ordinateur ni de smartphone ni de tablette (ou bien peuvent posséder un ordinateur dont ils ne se servent que pour des activités de bureautique), soit se connectent à internet très occasionnellement (assez rarement en fait) et n’ont pas les compétences numériques de base pour pouvoir utiliser internet…

     

    Et ce sont à peu près les mêmes personnes qui n’ont pas de smartphone ou d’i-phone, et qui, pour communiquer à distance ont recours soit à un téléphone fixe, soit à un téléphone portable simple, ou à un smartphone ou à un i-phone sans internet… (en fait, souvent, plutôt un téléphone fixe)…

     

    Si l’« illectronisme » s’accroît avec l’âge, notamment pour les personnes de plus de 60 ans et encore plus pour les personnes de plus de 80 ans, il est aussi une réalité pour des personnes de moins de 20 ans, ou autour de 30-40 ans…

     

    Outre le handicap qu’il y a, de nos jours, dans la gestion de la vie au quotidien (démarches administratives, demande de service, etc.)… À ne point utiliser internet, pour environ dix millions de personnes, il y aussi le fait qu’aucune de ces dix millions de personnes n’est au courant de ce qu’untel ou une telle, produit sur la Toile (sur des réseaux sociaux tels que Facebook, sur un site, sur un blog… Notamment si ce qui est produit est « de qualité » ou « mérite d’être connu »… Que ces personnes là donc, ne verront, ne sauront jamais… (Il faudrait alors que les auteurs de ces productions sur la Toile, se résolvent à passer par des éditeurs classiques, pour publication de leurs ouvrages – on sait la difficulté qu’il y a à cela – ou à avoir recours à des « intermédiaires haut placés dans le show bizz, la chanson, la musique » pour publication d’albums, de CD)… Tout cela pour pouvoir toucher quelques lecteurs ou personnes intéréssées parmi ces dix millions de gens sans internet)…

     

    Il faut reconnaître – c’est une évidence – que par la Toile, par les réseaux sociaux, par les blogs et par les sites (de production d’œuvres), par You tube, il est bien plus aisé pour un auteur, pour un producteur d’œuvre en quoi que ce soit, de diffuser, de se faire connaître, d’avoir un impact, d’intéresser des gens… Ce qui, avant la fin des années 90 du 20ème siècle, était beaucoup plus difficile (et souvent onéreux)…

     

    Bon, c’est vrai, en contrepartie, il y a la médiocrité, la banalité, la vulgarité, la « non qualité », le « tout venant » ou, en somme, cet « océan immense » qu’est d’une part la masse et qu’est d’autre part la diversité de tout ce qui est porté à la vue et à la connaissance de tout un chacun … Et en lequel le « meilleur » est forcément noyé, souvent difficile à trouver…

     

     

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    … Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Une manifestation de fierté ou d'orgueil ?

    Bhl

    … Déclarer cela, tout comme Bernard – Henry Lévy et sans doute d’autres écrivains, publiquement ou même en « petit comité élargi de quelques amis et connaissances », ce n’est point là, à mon sens, comme beaucoup d’entre nous peuvent le penser – et le pensent ; une preuve d’orgueil, de suffisance, d’outrecuidance, ou du fait d’être imbu de sa personne…

    Que ce soit une « manifestation de fierté personnelle pouvant être assimilée à de l’orgueil », oui, sans doute… Mais c’est, à mon sens, une telle déclaration, de la part de Bernard – Henry Lévy ou d’un autre écrivain, et plus généralement de toute personne, femme ou homme étant l’auteur de quelque chose qu’il produit ou réalise… Une manière de « s’exister », portant ainsi en scène, à la vue et à la connaissance d’un public, ce qui est vu en soi comme étant le meilleur de ce que l’on peut apporter aux autres, ou du moins à certaines personnes autour de soi…

    Car c’est bien là le « problème » : en général pour ne pas dire quasi tout le temps, les autres y compris les plus proches de nous, ne « nous existent » jamais – sauf peut-être quand on est mort (mais alors c’est trop tard)…

    Les véritables orgueilleux, imbus de leur personne, sont à mon sens ceux et celles qui prétendent ostensiblement être modestes, faisant de leur prétendue humilité, une façade…

     

     

  • L'image du jour

    Atrappe

    … S’il y a bien une scène de film que je déteste et qui me bassine, c’est celle où l’on voit à un moment du film (film sentimental ou d’amour sur fond aventure voyage) le « beau mec » très charismatique, plein de qualités humaines, séduisant, fort, qui plaît aux femmes… En train d’offrir à la femme qu’il invite et dont il espère qu’elle sera amoureuse de lui, le « petit coffret » contenant une « belle bague » lors d’un dîner aux chandelles en terrasse de restaurant chic sous un clair de lune romantique… Oh combien je déteste cette scène ! Qui, il faut le dire est « assez emblématique du cinéma américain ou français genre grand public à succès, et de surcroît répétitive, considérée inévitable par le réalisateur. Quelle « scie » !

    Soit dit en passant… Un couple qui se marie (église et mairie) – Apéro géant 300 personnes, repas 120 personnes le samedi soir et 60 le lendemain midi dimanche ; plus de 10 000 euro le coût du mariage – en général, divorce au bout de 5 ans parfois 2 et quelque fois au bout de 30 ans ; fait une «pendaison de  crémaillère » quand il inaugure un nouveau logis (maison) au cours de laquelle le Mec drague une amie de sa femme…