Articles de yugcib
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Perspectives
- Par guy sembic
- Le 05/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Peut- on parler de perspectives (de projets de vacances loisirs, de voyages ou d’orientation professionnelle, , de reconversion en une autre activité, de développement personnel, etc.)… Dans le “court terme” notamment si l’on vit “au jour le jour” pour diverses raisons qui n’incitent pas à avoir, justement de perspectives?
Car toute perspective d’avenir s’inscrit forcément dans une durée de temps qui n’est plus celle des jours que l’on vit, mais celle des semaines, des mois, des années à venir… Ou s’il en est vraiment une, de perspective, dans le “cadre environnemental – et personnel”, des jours que l’on vit, cela ne peut être que celle de devoir gérer le quotidien en fonction de ce qui survient de malheureux, de contraignant et de “difficile à vivre”… Et, occasionnellement si cela arrive, qui apporte un répit à une situation inconfortable… Un répit, il faut dire, assez souvent, très court, très passager…
Cette réflexion qui m’est venue au sujet des “perspectives d’avenir” en matière de projets par exemple de vacances, de voyages, ou de “développement personnel” dans une activité non professionnelle, une activité motivante pour laquelle on se passionne… Je me la suis faite en me rendant le matin du grand orage de grêle dans les Vosges, dans un Décathlon à Épinal, le lundi 28 juin 2021…
Décathlon en cette fin juin, début de l’été, promesses et espérances de vacances au bord de la mer ou en montagne… Il faut dire qu’il offre tout au long de ses rayonnages et étalages, tout un éventail de perspectives, de projets de randonnées, de séjours sous tente, avec des matériels aussi divers que pratiques, nouveaux, ingénieux même pourrait-on dire… Tout cela éveillant ou suscitant de l’imaginaire, du rêve ; suggérant des “idées de belles et aventureuses escapades”…
Encore faut-il en face de tout ce qui peut nous venir à l’esprit, nous intéresser, être dans la capacité de pouvoir se projeter dans des perspectives… Ce qui, dans certaines situations personnelles vécues, pour diverses raisons souvent “peu heureuses” s’avère irréalisable…
… Non seulement les perspectives, en des situations vécues difficiles et inconfortables, ne se présentent pas à notre esprit, mais même si elles étaient tant soit peu imaginées, comme au delà d’une ligne d’horizon embrumée et indécise, elles sont alors inenvisageables et tout rêve, si décoloré qu’il est devenu, ne peut s’éveiller ; tout projet ayant pu être conçu – avant que ne survienne la situation difficile et inconfortable, disparaît…
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Acharnement et stigmatisation
- Par guy sembic
- Le 03/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Autant je suis personnellement pour la vaccination contre le covid, ayant reçu moi-même les deux doses du vaccin, autant je recommande autour de moi la vaccination, autant je souhaite qu’en France et partout ailleurs, un maximum de personnes soient vaccinées, autant je suis favorable à une vaccination obligatoire des personnels médicaux, autant je soutiens les campagnes d’information visant à atteindre et à convaincre les hésitants et les réfractaires…
Autant cependant je déplore cet acharnement visant à stigmatiser les non vaccinés!
Un acharnement, une fureur, une stigmatisation, qui s’apparente à une sorte de “guerre civile” (pas évidemment au sens de guerre proprement dite) mais une “guerre” menée sur les réseaux sociaux, dans l’espace public au vu et au su de tout le monde, et cela avec toute la violence dans le propos… Comme s’il n’y avait déjà pas suffisamment de “sujets sensibles” abordés, qui divisent, séparent, dressent les gens les uns contre les autres !
Le seul moyen, en quelque sorte, de mettre fin à cet acharnement visant les non vaccinés, ce serait de rendre la vaccination obligatoire…
L’on a bien rendu obligatoire la ceinture de sécurité dans les voitures (à l’avant et à l’arrière), l’on a bien rendu obligatoire le port du masque en espace clos… Et, pour se rendre dans des pays africains, ou même en Guyane française, l’on a bien rendu obligatoire certains vaccins contre des fièvres, des maladies…
Est-ce que ces obligations sont pour autant des “atteintes à la liberté” ? NON !
Est-ce que devoir porter le masque en espace clos, est-ce que devoir porter une ceinture de sécurité en voiture, cela a soulevé le même débat, les mêmes polémiques, les mêmes oppositions, manifestations, que la vaccination pour se protéger du covid ?
Car les acharnements prennent place dans l’espace public, autant du côté des uns contre les autres que du côté des autres contre les uns, avec la même virulence, les mêmes crispations dans les prises de position soit pour, soit contre…
Comme si, humains que nous sommes, dotés d’une “âme” ou d’un esprit, de capacité de réflexion et de pensée, même en partie étouffée la pensée, même affaiblie la capacité de réflexion… Nous étions totalement incapables dans un échange aussi difficile qu’il soit, entre des vues vraiment opposées, d’éviter la violence et l’agressivité…
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Les "LA covid" et les LE covid
- Par guy sembic
- Le 01/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Autant dire deux “visions de la société et du monde” , deux “grammaires”, deux types de visages de Sapiens, deux pensées l’une le “Hin”, l’autre le “Han”… Dont peut-être en “définitive” – si l’on peut dire – l’une et l’autre s’accordent ou se désaccordent en “hi han” – pour appeler un chat un chat… Le braiement de l’âne…
Comme si le covid – décidément “LA covid” ça doit me rester en travers de la gorge – pouvait, virus qu’il est, être féminin ou masculin, avoir un sexe, un zob ou une zobinette…
Ce sont les grammairiens de l’Académie (des Académies), de la “normalité consensuelle” – et officialisée – qui ont décrété “LA covid”…
Mais les grammairiens de la “normalité consensuelle officialisée” ne sont pas aussi amoureux de la langue française que les “vrais grammairiens” qui eux, sont dans les nuances, dans les subtilités de la langue et de la grammaire française…
Disons que les grammairiens des Académies sont “amoureux” de la langue française tels l’étaient, de la Parole et de l’Écriture, les pharisiens de l’époque de Jésus de Nazareth dans la Palestine sous domination Romaine en première moitié du 1er siècle…
… Les “LA covid” et les LE covid… En effet…
Au quotidien, au niveau du “commun des mortels” – formation universitaire ou pas, 10 sur 20 ou mention TB au Bac… Un si grand soleil ou la grande librairie à la Télé… C’est bien “LA covid” qui domine, s’entend le plus souvent…
“LA” covid elle marche dans les clous, elle est dans la consommation – du moins selon les moyens de consommer qui sont ou ne sont pas ceux du “commun des mortels”…
“Elle ne fait pas de vagues” “LA” covid ! Elle est quelque fois dans le courrier des lecteurs du grand quotidien du dimanche…
… Mais LE covid n’a-t-il pas, autant que “LA” covid, ses crétins, ses abrutis, ses “empêcheurs de tourner en rond”, ses crispés ; et aussi ses gentils, ses adorables, ses chers et ses chères qui nous rendent tristes quand on les quitte ?
… Si je suis du “Han” plutôt que du “Hin”, il en est, du “Hin” avec lesquels jamais je ne me fâcherai quand bien même parfois la communication se ferait “difficile”, du fait de la très grande considération que j’ai pour eux…
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La dernière fois ...
- Par guy sembic
- Le 01/07/2021
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… Parfois je me souviens de la dernière fois où j’ai rencontré un tel, une telle, que je fréquentais plus ou moins régulièrement, d’un temps révolu et d’un autre environnement de connaissances, tout aussi révolu, que celui qui est le mien aujourd’hui…
Je peux même dire, par exemple : “c’était le 23 janvier 2009 lors d’un repas au restaurant l’Auberge de Gamarde dans les Landes”… Peut-être parce que ce jour là, 23 janvier 2009, était la veille du jour de la grande tempête du 24 janvier 2009 qui a balayé la moitié sud de la France, touché de plein fouet en la détruisant à 60%, la forêt landaise…
Ce jour là, 23 janvier, durant plusieurs heures, sans arrêt, des pluies diluviennes s’étaient abattues sur le département des Landes, précédant cette tempête, la même que celle du 24 février 1915…
C’étaient de véritables trombes d’eau, en cataractes, comme précipitées d’une cascade, une grosse pluie toute droite, sans vent, un ruissellement impressionnant sur les routes, noyant, détrempant les chemins, submergeant tous les fossés…
Je me souviens même du menu du jour, dans ce restaurant l’Auberge, de Gamarde, de ce que nous avions mangé ensemble, une garbure, très épaisse, enrichie de confit de canard, qui à elle seule aurait pu nous rassasier…
Ainsi, douze années pour l’un, vingt et quelque pour un autre, sept ou huit pour un autre, une autre encore… Nous séparent, depuis cette dernière fois où nous nous sommes vus, lui ou elle et moi…
Tout ce temps, toutes ces années, tout ce qui fut – et ne fut point – … Un gouffre, un abîme , pour dire les choses comme on les dit, tout à fait dans la banalité, sans trouver d’autre phrase, d’autres mots, d’autre formulation de langage, pour exprimer…
Et pourtant ce sont là des temps révolus, à jamais révolus… Où nous nous rencontrions entre nous, qui semblaient n’avoir ni d’hier ni de demain, et n’être faits que d’un présent, d’un immense présent d’un seul tenant et d’un contenu tout aussi immense…
Il eût en effet, été impensable autant pour l’un que pour l’autre, alors ; qu’un jour tout serait enfoui, à vrai dire autant enfoui qu’enfui…
Enfoui sans être effacé et jamais redessiné, comme sur une feuille de papier dont l’épaisseur conserve la “trace d’une trace” ; mais enfui cependant d’un présent ou d’un aujourd’hui qui recouvre les présents d’hier et d’avant hier devenus du passé…
Ce qui est “étrange” et déroutant, sans autre réponse, sans autre cause ou explication que celle ci qui n’en est pas vraiment une, à savoir “c’est la vie qui court, pour les uns et les autres”… C’est qu’avec tous les moyens de communication mis à notre disposition (internet, les réseaux sociaux, le courrier électronique, le téléphone, messenger, Skype…) ; personne ou quasiment personne ne cherche à contacter l’autre, pas plus d’ailleurs que soi-même l’on ne songe à contacter l’autre, un tel, une telle… Comme si ce qui avait été partagé, vécu ensemble à telle époque, n’avait jamais existé…
Qui a bel et bien cependant, existé… Mais que nous ne pouvons, de toute évidence, “refaire exister” sinon peut-être et aléatoirement “ refaire exister” dans un environnement différent, celui du présent…
La question est de savoir comment “refaire exister”… Une question qui, lorsque l’on se la pose, se fait grave jusqu’à être “déchirante”… Qui ne peut être résolue que de deux manières, l’une en se “jetant l’un sur l’autre dans un mouvement de tendresse et d’affection” après avoir provoqué et organisé une rencontre ; et l’autre en “évacuant le souvenir” après l’avoir soulevé de là où il était enfoui, et être revenu au silence, à ce long silence de tant de temps écoulé, temps durant lequel on ne s’est plus revu, temps qui continue de s’écouler durant lequel on ne se reverra plus jamais, peut-être…
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Un autre épouvantable cauchemar
- Par guy sembic
- Le 01/07/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… Dans la nuit du 29 au 30 juin…
… Je me trouvais dans un groupe d’amis, de proches et de connaissances lors d’un séjour de “voyage agrément découverte” dans une ville pouvant être Paris, mais un Paris, en fait, comme “éclaté en morceaux” d’autres villes ou environnements urbains…
Il y avait en particulier aux abords de cette sorte de Paris, un haut rivage rocheux comportant des pentes très abruptes, et un océan en furie dont les flots, les vagues, venaient heurter les pentes rocheuses déchiquetées, et projeter au dessus de corniches aménagées en chemins de promenade bordées de parapets, d’énormes gerbes de mer…
Cet océan en furie pouvait être l’océan Indien en région tropicale, car les gerbes de mer qui mouillaient les promeneurs sur la corniche, étaient tièdes, ou même chaudes…
Nos voitures – peut-être trois – étaient garées sur un parking proche du palais du Louvre, et au début du “circuit de découverte” à pied, que nous effectuions, nous étions ensemble bien groupés…
À un certain moment, notre groupe se scinda et quelques uns d’entre nous commencèrent à se disperser…
Avec 5 ou 6 du groupe dans lequel je me trouvais, lorsque la journée fut bien avancée, nous décidâmes de revenir vers les voitures garées sur le parking proche du palais du Louvre…
Mais nous n’avions alors aucune idée du parcours le plus logique, le plus court, afin de regagner ce parking… Pas de repères particuliers, ou peut-être, celui ci : au loin, dans le prolongement du palais du Louvre, se dressait, bien en hauteur, dominant le paysage urbain, le bâtiment de la Conciergerie…
Suivant plusieurs avenues et rues, dans une direction supposée Ouest Sud Ouest, dans un premier temps, et Sud Est ensuite, nous n’avions aucun de nous pris conscience du fait que nous nous éloignons de notre point de départ…
C’est alors que je pris la décision – que je communiquais aux autres – de nous diriger vers la corniche qui, lorsque nous l’atteignîmes, nous fit déboucher sur un passage très périlleux, sans parapet, étroit et tout juste délimité par une rampe en fer; branlante, tordue, rouillée…
De l’autre côté de la rampe, il était cependant possible, en maintenant son équilibre, d’avancer, un pied devant l’autre, durant peut-être une centaine de mètres, et ainsi, de retrouver le chemin de corniche, plus loin…
Je fus le premier de notre groupe de 5 ou 6 à m’engager sur ce passage périlleux, donnant sur l’abîme, la paroi rocheuse abrupte battue par l’océan en furie, et parvenant à m’accrocher à la rampe branlante, j’avançais assez rapidement…
Je me retournais après chaque pas afin de voir si les autres me suivaient… La distance entre eux et moi augmentait, je finis par ne plus les voir, du fait des sinuosités du passage étroit ; et au loin, me paraissant de plus en plus immense, démesuré pour ainsi dire, et dressé en hauteur, avec ses toitures d’ardoise en cônes, ce bâtiment de la Conciergerie s’imposant à ma vue…
Enfin je parvins, complètement trempé par de grandes gerbes de mer, à l’endroit où reprenait le chemin de corniche, le seul chemin possible en fait, avec pour point de repère le bâtiment de la Conciergerie, qui devait me conduire au point de départ du matin…
Mais j’étais tout seul, sans nouvelles des autres, complètement isolé de tout le groupe dont j’ignorais de quelle manière il avait pu se scinder, je ne savais pas ce qu’étaient devenus ceux qui m’avaient suivi (s’ils n’étaient pas tombés dans l’abîme)…
J’avais bien mon téléphone portable, toutes les personnes du groupe se trouvaient sur ma liste de contact, il me suffisait d’appeler l’un d’entre eux afin d’établir un contact, de nous retrouver…
Cependant je me fis cette réflexion : “en dernier ressort” je n’appellerai l’un ou l’autre d’entre eux, que lorsque je serai parvenu près des voitures sur le parking proche du palais du Louvre…
… Des fois que, m’approchant peu à peu du point de départ, ce serait l’un d’eux, qui chercherait à me joindre… Plutôt que moi l’un d’eux…
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La pérennité de la mémoire et la possibilité de réparation
- Par guy sembic
- Le 30/06/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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…Selon Milan Kundera, Les humains croient en la continuité (pérennité) de la mémoire et surtout (c’est ce que je pense pour ma part) en ce que contient la mémoire qui est la leur, qui va durer dans le temps, le temps qui est en fait celui de l’Histoire…
Il y a aussi la mémoire, ou le souvenir des disparus et donc, ce que l’on appelle la postérité… Encore que la postérité ne concerne pas vraiment beaucoup de monde sur Terre…
Cette mémoire là, celle des disparus, de ce que fut leur existence au temps où on les a connus ou selon ce que l’on appris de ceux qui ont vécu avant nous… Est une mémoire qui n’a pas la même continuité, la même pérennité, y compris celle relative à la postérité, que la mémoire de l’Histoire…
Les humains croient aussi en la réparation – plus ou moins possible ou envisageable – de ce qui a été mal fait, de ce qui a été cause de souffrance, d’erreur, de drame, de destruction…
La pérennité de la mémoire, et la possibilité de réparation, sont oui, sans doute des mirages, comme le dit Milan Kundera, mais de là à dire que tout sera oublié et que rien ne sera réparé, je n’en suis pas si sûr…
La réparation ne se situe pas, à mon sens, dans la dimension où elle s’envisage, ou se rêve, présentement…
Et tout sera oublié, oui, mais la Connaissance à venir, celle de la prochaine espèce humaine après Sapiens, retrouvera – en partie – ce qui a été perdu ou oublié… Et qui a toujours existé…
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La tolérance
- Par guy sembic
- Le 29/06/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Cette définition de la tolérance est bien dans l’esprit de notre temps, et plus particulièrement dans notre pays, la France…
Il est bien écrit “supporter”, “ne pas interdire”, et “dérogation”…
Autrement dit, “consensuellement”, l’idée de devoir supporter – un comportement, une gêne, de la part d’autrui, serait “bienséante” et “civile”…
Et “ne pas interdire” avec pour corollaire la dérogation à certaines règles, toujours dans l’esprit de notre temps en France en particulier, cela implique de devoir s’adapter à un “ordre des choses” qui bénéficie davantage à une minorité dominante qu’à une majorité de citoyens d’un pays…
Cette définition de la tolérance ne correspond pas à celle pour laquelle Voltaire combattait, au 18 ème siècle dit “des lumières”.
Voltaire en effet, pensait à la paix sociale, à la liberté de conscience, voyait dans la tolérance un gage de prospérité, de bien être et de sérénité dans la relation, et faisait de la tolérance un enjeu moral au sens d’ouverture d’esprit et de compréhension…
Si la tolérance – c’est ce qui se passe aujourd’hui – c’est être complaisant jusqu’à accepter ce qui sied aux imbéciles, jusqu’à donner crédit et considération à ceux et celles qui revendiquent dans la violence, dans l’ostentation et dans l’arrogance ce qu’ils tiennent pour des droits mais des droits individualistes et outranciers… Alors la tolérance n’a plus rien à voir avec celle pour laquelle combattait Voltaire…
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Les voyages, ou le voyagisme, au 21ème siècle
- Par guy sembic
- Le 29/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il y a deux sortes de voyages :
Les voyages de tourisme de consommation et les voyages de découverte et d’aventure.
Ce sont les premiers, ceux de tourisme consumériste, qui sont devenus dans le monde d’aujourd’hui, très largement majoritaires… Quoiqu’ils ne se fassent, ces voyages de tourisme, que dans des pays offrant ce que recherche en priorité, une clientèle de “voyagistes” ( Touropérators et organisateurs marchands)… C’est à dire, en gros, actuellement : les pays européens en particulier les pays de l’Europe méridionale, les “îles”, Caraïbes, Seychelles, Polynésie, Thaïlande, Canada… Et les pays du nord de l’Europe, Norvège, Islande… Encore faut-il dire que depuis le début de la pandémie de covid, les “destinations privilégiées” ne sont plus tout à fait ce qu’elles étaient avant 2020…
Les autres voyages, ceux de découverte et d’aventure, sont devenus dans le monde d’aujourd’hui, moins envisageables pour l’éventuel touriste qui n’opte pas pour un voyage organisé tel qu’une croisière ou un séjour tout compris…
En effet, le monde présent, sur la quasi totalité de la planète, du fait d’une modification radicale des environnements par les activités humaines, industrielles, technologiques ; et surtout de l’insécurité “sociétale” en progression, n’offre plus comme c’était le cas entre – en gros – 1950 et 1990, les mêmes perspectives qui étaient celles du monde d’avant le 21 ème siècle.
Essayez donc d’imaginer ce que pourrait être un “périple aventureux”, sac à dos, à pied, en vélo ou avec un véhicule aménagé, matériel de camping, hébergements incertains ou aléatoires, par exemple pour se rendre jusqu’au détroit de Béring à travers les steppes sibériennes ; ou d’une région de France jusqu’au Cap en passant par le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la côte Africaine… Ou encore une traversée des deux Amériques le long des Rocheuses et des Andes…
En 2021, 2022… Un “vrai parcours du combattant”, avec des difficultés qui ne sont plus les mêmes que jadis, liées dans le monde d’aujourd’hui à l’immense complexité des conditions de séjour, de dispositions et de règlements, de contrôles, vérifications, justificatifs à fournir… Sans compter l’insécurité, les violences et agressions dont la fréquence se trouve accrue, partout, y compris dans les pays économiquement développés…
Cette insécurité qui caractérise le monde d’aujourd’hui, est “fondamentalement différente” de celle qui régnait avant le 21ème siècle, et surtout avant 1950… En ce sens qu’elle est davantage liée à un environnement de société qu’à un environnement naturel (dangereux par nature)… Lequel environnement naturel demeure encore dangereux (salubrité, hygiène, maladies, accidents, absence de secours en certains lieux très isolés)…
L’environnement de société est devenu tellement violent et dangereux, et tellement lié à des obligations, contraintes, dispositions et règlements et contrôles, qu’il ne permet plus vraiment de “voyages de découverte et d’aventure” par ses propres moyens”…
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Les cartes en jeu ne sont plus tout à fait les mêmes
- Par guy sembic
- Le 29/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Si l’on fait “abstraction” de cet impressionnant taux d’abstention des électeurs lors de ce scrutin du dimanche 27 juin 2021 (élections régionales)… 65% environ… Il est difficile d’imaginer, au vu des résultats (recul du Rassemblement National ex Front National et laminage de La République En Marche ), qu’en 2022 les 10 et 24 avril, l’on puisse encore prédire pour le second tour des présidentielles le 24 avril 2022, un “duel” Emmanuel Macron – Marine Le Pen…
Sans doute le taux d’abstention sera-t-il, en 2022, à peu près le même qu’en 2017… Aussi “parlant” si l’on peut dire, de ce que pensent au fond d’eux mêmes plus de la moitié des Français, qui ne joue que “potentiellement” en faveur du Rassemblement National…
Et rien de ce qui est “potentiel” en fait, ne peut être déterminant… Mais “inquiétant” et “représentatif” d’un état d’esprit, de ressenti… ça, oui c’est une réalité…
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Un univers de relation qui s'élargit
- Par guy sembic
- Le 28/06/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… Appréciation d’un “témoin de son temps” …
En visite dans le cimetière de Clefcy – Ban – sur Meurthe, Vosges, un samedi 26 juin 2021 :
“N’ont guère produit de story’s sur Facebook”…
… À propos de ces personnes gisant sous ces tombes depuis “un certain nombre d’années”…
… Et, autre réflexion du même “témoin de son temps” :
“Lorsque tu te maries, tu prends en ton univers de relation la famille de ta femme ou de ton homme, qui vient se joindre en l’agrandissant, à l’univers de relation qu’est celui de ta famille…
Et tu y entres, dans l’univers de relation, celui de ta femme ou de ton homme, de tout ton esprit, de toute ta pensée, de toute ton affection, de toute ta considération… Autant que cela soit possible, ce qui est souhaitable et préférable…
Les liens nouveaux qui se font alors, tout comme les liens qui déjà existent, ne peuvent s’effacer, même s’ils se dissolvent, se défont, ou sont interrompus par la disparition de l’un ou de l’autre, jusqu’à de tous… L’on ne peut jamais faire que les liens n’aient jamais existé… Ils ont, les liens, existé…
Et en 2021, l’on peut faire de ces liens, par l’image et par l’anecdote, des story’s sur Facebook… Quoiqu’il soit à mon sens, “préférable” que les “story’s” se racontent dans des lettres, dans des albums, dans des “e-mails” (courriels), et peut-être parfois dans des livres, romans ou récits ou nouvelles… Pour autant que les personnages “immortalisés” aient eu le rôle principal dans la “story”…
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Le cauchemar le plus épouvantable ...
- Par guy sembic
- Le 28/06/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… Que j’ai fait en ma vie…
… Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juin 2021…
… Je me trouvais en compagnie d’environ une trentaine de mes amis, connaissances et proches tous connus depuis de nombreuses années avec lesquels j’entretenais une communication assez ou relativement suivie… Dans une sorte de grande maison d’hôte qui devait être située en un lieu où l’on se rend en vacances d’été, cette maison pouvant accueillir et héberger des groupes, dotée de parties communes telles qu’un salon, une salle de restauration, ainsi que d’autres pièces dédiées à des activités de loisirs ou d’ateliers de créations diverses, et cela durant plusieurs jours…
Cette grande réunion avait été prévue et organisée depuis au moins 6 mois ou un an, en fonction des disponibilités et des possibilités de chacun à y participer.
Lors d’une 3ème ou 4ème journée, je me trouvais en discussion avec une amie – que, dans le récit que je fais ici, je vais appeler “Agathe”…
À un certain moment, Agathe me dit ceci : “ Tout ce que tu produis, que tu écris, que tu postes sur ton blog, sur ton site, sur les forums, sur ta page Facebook, tout ce que tu exprimes, tout cela, c’est une immense imposture. Il ne faut pas t’étonner de cette indifférence, de cette absence le plus souvent, de réponses et de commentaires, de réactions, dont tu parles parfois, et que tu déplores… Parce que les gens, au fond, sont tout à fait dans la capacité de comprendre qu’il s’agit là, de tout ce que tu produis, d’imposture… C’est la raison principale de leur silence”…
La manière dont elle me disait cela, Agathe, était tout ce qu’il y avait de plus “dans le calme, sans colère, et dans la détermination à l’exprimer ainsi” … D’autant plus que, connaissant Agathe depuis de nombreuses années, pour ce qu’elle représentait en tant qu’amie pour moi, et pour avoir si souvent parlé avec elle, de sujets sensibles, eu des échanges aussi intéressants… Je ne pouvais qu’accorder du crédit à ce qu’elle disait…
“En prendre plein la patate” pour ainsi dire…
J’avais, il est vrai, parfois réfléchi sur cette possibilité d’imposture, à exprimer tout cela par l’écriture, du fait que dans ma vie je n’avais finalement jamais eu d’action déterminante, par exemple, œuvré en quelque association humanitaire, accompli des actes “engageants”, comme on dit “sur le terrain”… Rien, ou si peu, de ma part, dans ces domaines d’agissement, de présence, de travail effectif, dans un groupe, dans une association…
Le fait que l’une de mes amies “de longue date”, ait pu me dire cela, de toute sa franchise, de tout son calme, sans colère… Me “déstabilisait” et m’interpelait à tel point, que je ne voyais plus aucun sens à mon existence, et m’inclinais à envisager de détruire la totalité de mes productions.
D’autant plus, encore, du fait que tout ce que j’avais exprimé, que je pensais être du meilleur de moi-même, n’avait “pas d’un iota” changé que ce soit dans la vie des gens, en particulier des gens que j’aimais le plus…
D’ailleurs, d’autres, bien avant moi, et qui ont infiniment fait et réalisé – et exprimé aussi – en leur vie… N’ont jamais eux non plus, aucun d’entre eux, changé quoi que ce soit dans un monde demeuré tel qu’il a toujours été… Fait du meilleur et du pire, de beauté et de laideur, de singularité et de banalité, de bien et de mal… Dans un combat le plus souvent inégal, ou “joué d’avance au profit d’un toujours même vainqueur”, un combat aussi passionné que désespéré…
Cette “discussion” avec Agathe avait lieu en début d’après midi, et tout le groupe envisageait de se rendre en visite sur un site historique, dans une ville proche…
Il fallait, au sortir du parc entourant la maison d’hôte, traverser une route à grande circulation.
Je me trouvais un peu en arrière du groupe, tout le groupe traverse la route, les véhicules s’arrêtant pour nous laisser le passage…
Je vais à mon tour traverser, mais les véhicules, dont des cars et des camions énormes, cette fois, pour laisser passer un seul piéton, ne s’arrêtent pas…
Alors je me précipite, me jette sous le train de roues d’un semi remorque de 38 tonnes…
… Je ne vous dis pas dans quel “état d’esprit” je me suis trouvé à mon réveil, ni ce que je ressentais…
… Ce cauchemar, toutefois, m’amène à me faire la réflexion suivante :
En ce qui concerne tout ce qui “ne joue pas en notre faveur”, que l’on peut déplorer, qui ne suscite aucune adhésion, aucune “admiration”, que ce soit dans nos propos, nos écrits, nos comportements… Tout cela n’est pas “de l’imposture”, mais de la réalité perceptible…
Et c’est aussi, ce qui – peut-être – “contre balançant” ce que l’on met en avant du meilleur de soi-même, ou plus exactement ce que l’on croit être le meilleur de soi-même, arrive à “donner du crédit” à ce meilleur de soi-même (réel ou supposé ou en partie vrai)…
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Le réel, modelé à l'image d'un idéal
- Par guy sembic
- Le 28/06/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Cette capacité humaine à remodeler – ou à modeler – le réel à l’image de l’idéal que l’on porte en soi, à propos de “bien des choses” et en particulier des gens, de telle ou de telle personne ; m’étonne et me questionne…
Le réel ne contient-il pas tel qu’il est, l’idéal dont il est fait, toujours inachevé, invisible en sa profondeur ?
Inachevé parce qu’il se transforme, donc, change d’apparence ; inachevé parce qu’il évolue en se nuançant, en devenant plus complexe dans sa composition, en prenant selon des angles de vues différents, des aspects auxquels on n’avait pas pensé…
Et ce sont toutes ces apparences que le réel prend, toutes ses nuances, tous ses aspects selon tel ou tel angle de vue… Que, consciemment ou non, nous modelons et ou remodelons à l’image d’un idéal que nous nous faisons, du réel ainsi appréhendé…
Invisible en sa profondeur, il n’est pas pour autant, le réel, inaccessible en sa profondeur… Mais ce n’est pas l’idéal que l’on porte en soi, qui rend accessible le réel en sa profondeur, puisque l’idéal que l’on porte en soi, en fait, nous éloigne de ce qu’il y a en sa profondeur, plus encore qu’il nous éloigne déjà de ce qu’il paraît en surface…
C’est la liberté que l’on acquiert en se dégageant de la pesanteur de l’idéal que l’on porte en soi, qui peut nous approcher au plus près, de l’idéal dont le réel est fait en dépit de son inachèvement, et de l’invisibilité de ce qu’il contient en profondeur, néanmoins accessible…
Cependant, l’idéal que l’on porte en soi, qui nous fait modeler ou remodeler le réel de telle manière que l’idéal se confonde avec le réel… Est lui-même une réalité inhérente à notre nature d’être humain, une réalité dont on ne peut se défaire, que l’on ne peut que gérer…
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Le triangle, non pas des Bermudes, mais du monde
- Par guy sembic
- Le 27/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les autres 95% savent aussi mais soit les uns acceptent et adhèrent soit les autres subissent et obéissent en pensant que c’est ainsi que le monde fonctionne et qu’on n’y changera rien, alors autant faire en sorte de s’en sortir soi même quitte à s’en sortir au détriment des autres…
Le triangle des Bermudes symbolisant à mon sens cette “hystérie” d’ésotérisme, d’obscurantisme, de superstitions, de religions, qui, soit dit en passant de tout cela, est lié, étroitement lié avec les 1% qui décident, font et mènent le monde à leur profit, et détiennent la moitié à eux seuls, de toutes les richesses, biens, de cette planète…
La Franc Maçonnerie pour le peu que j’en sais, et selon ce qu’elle m’évoque et me fait ressentir, n’est rien d’autre qu’une religion au même titre que les autres religions, ou une secte parmi d’autres sectes… Toutes, religions et sectes, se prétendant chacune “détentrice de la Vérité” …
… Les 1% qui ne veulent surtout pas que les 5% éveillent les 90%, n’ont aucun souci à se faire, du fait que les 95% qui savent -sauf 5% - n’écoutent que d’une oreille inattentive ces 5% voulant éveiller les 90%… Quand toutefois ils ne “zappent” pas purement et simplement… Entre autre pour regarder tous les soirs de 20h 40 à 21h 05, sur France 2 “Un si grand soleil”…
… Et si les 1% qui ne veulent pas que les 5% éveillent les 90% laissent s’exprimer et faire ces 1%, c’est parce que ça leur fait de la pub mine de rien, et 3 ou 4 drôlâtres et trublions par ci par là, après tout ça fait du spectacle à retombées économiques notamment sur le marché de la culture…
… Sur fond de “troudebalique hypocrisie”, le “Système” il peut être “de droite ou de gauche ou du milieu ou même révolutionnaire”, finalement il rend inutiles et contre productifs dans les “grandes démocraties modernes”, les prisons et la censure…
C’est ça le nouveau bagne, les nouveaux goulags : la censure par la zappe et de jolis cabanons sur l’île Royale zéphirée brise océanique avec la télé dans le cabanon…
… Si la très grande misère dans le monde, celle qui n’a rien à voir avec notre de vie consumériste dotée d’éléments de confort, d’équipements technologiques, de bien être relatif, de nourriture souvent en abondance, etc. … Si cette très grande misère se révolte, se lève par centaines de millions pour mettre au bout de piques, en plus des têtes des très riches, nos têtes de consommateurs ordinaires et de – il faut bien le dire, de privilégiés - …
Est-ce que, en dépit du fait que je :
-Me déplace dans une voiture sans climatisation, modèle de base premier prix Dacia Sandero “pas stepway du tout”…
-M’habille sobrement sans marque …
-Me nourrit sobrement “assez spartiatement il faut dire”…
-Que ma maison n’est pas crépie, que je ne dispose point de cuisine intégrée…
-Que je n’ai ni bijoux ni objets de valeurs…
-Que les équipements technologiques et électro ménagers dont je me sers, sont très basiques et avant tout fonctionnels et en bon état…
-Que je me rends dans les galeries marchandes non pas pour faire du shopping mais pour voir des visages et de l’animation…
-Que tout choix que je fais en matière de consommation de quelque produit que ce soit, est déterminé par une réflexion sur la nécessité d’acquérir ce produit…
… Est-ce que “j’ai des chances” que ma tête demeure sur mes épaules, le jour où cinquante miséreux le ventre creux déferleront dans le coin où j’habite, brandissant des piques destinées à recevoir des têtes à leur bout ?
Peut-être pas !
Mais avant que ne soit tranchée ma tête, je me dirais – en guise de “consolation” (façon de parler) – que “certaines autres têtes méritent plus que la mienne de figurer au bout de piques” ! (rire)…
… Je n'ai absolument pas vu, pas vu du tout, de symbole de Franc Maçonnerie, déjà première raison, la Franc Maçonnerie c'est pour moi du chinois, je ne m'y suis jamais intéressé, je m'en fous complètement ! Et, deuxième raison en voyant cette image, (un triangle, qui, "doit être un symbole de FM"), n'a pas un seul instant fait penser à la FM (je dois être aveugle à certaines choses que les autres voient)! Il ne s'agit pas d'un "complot mondial" mais d'une "brutale réalité dans la violence des ultra riches, milliardaires, actionnaires, lobbies, grands décideurs, tous des prédateurs ! Et de leurs sbires, de leurs aficionados, de ceux qui les servent et n'arrêtent pas de mettre 100 balles dans le Dada pour que ça profite à cette racaille de haute volée, que je voudrais voir disparaître de la surface du globe ! S'i y a "complot mondial" c'est celui de ces 1% les plus riches ! Comme je disais, j'y voyais à propos de ce triangle, un "triangle des Bermudes" (sous entendu une hystérie de sciences occultes, de superstitions et d'ésotérisme - tout ça que je vomis, dont j'ai horreur, que je voudrais voir disparaître aussi, de la surface du globe, avec les religions, les horoscopes, tout cet obscurantisme de merde, tous ces crétins lapidaires, débiles, agressifs, tous ces voyous, toutes ces mafias ! )...
… J’aurais préféré (c’est d’ailleurs ce à quoi j’ai pensé) cette image là, plutôt que celle que l’on voit (qui effectivement “évoque la Franc Maçonnerie” notamment avec au moins 2 de ses symboles dans le triangle : l’espèce de “œil soleil éclairant” en haut, et le type shématisé en jaune qui tient suspendu un petit personnage… Sans compter le triangle lui-même, équilatéral).
Donc, le “fameux” triangle des Bermudes, avec le même titre au dessus : “Pour vous résumer la situation”, et à l’intérieur et sur les côtés, les mêmes mots et termes et phrases…
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Réussir sa vie, d'après Ralph Waldo Emerson, 1803 - 1882
- Par guy sembic
- Le 26/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… RIRE SOUVENT ET SANS RESTRICTION : oui, c’est vrai, d’autant plus que, ne pouvant pas changer l’eau des pleurs, on peut toujours varier la tonalité du rire…
S’ATTIRER LE RESPECT DES GENS INTELLIGENTS ET L’AFFECTION DES ENFANTS : Le respect des gens dont on peut bénéficier, ne veut pas forcément dire que le respect soit accompagné de vénération.
Et l’affection des enfants “ne coule pas de source”, ce qui compte c’est surtout l’affection que l’on a pour eux, ne tournant pas cependant à “en remettre des louches et des louches, de mamours”…
TIRER PROFIT DES CRITIQUES DE BONNE FOI : certaines de ces critiques, bien qu’étant “de bonne foi”, n’en demeurent pas moins parfois “déconstruisantes” : celles là, il n’y a aucun profit à en tirer…
SUPPORTER LES TRAHISONS DES AMIS SUPPOSES : on les supporte d’autant mieux lorsque l’on les a dénoncées et “pestiférées” vocabulairement parlant, et que l’on a appris un beau jour que ces faux amis ont “mordu la poussière” en quelque situation peu confortable survenue en leur vie…
APPRECIER LA BEAUTE : oui, mais dénoncer la laideur aussi…
VOIR CHEZ LES AUTRES CE QU’ILS ONT DE MEILLEUR : oui, et le magnifier, le promouvoir… C’est ce que beaucoup ne font pas, ou si peu ! Et le drame c’est qu’ils le font au moment des obsèques !
Cela s’appelle – selon ma formulation – “exister l’autre”… Afin de lui éviter de devoir “s’exister” trop souvent lui-même !
LAISSER DERRIERE SOI QUELQUE CHOSE DE BON : autant que possible, quelque chose qui sert aux autres, à ses proches, qui est pertinent, attendu, espéré et, une fois réalisé, qui puisse être reconnu, apprécié, transmis, partagé…
UN ENFANT EN BONNE SANTE, UN COIN DE JARDIN, UNE SOCIETE EN PROGRES, SAVOIR QU’AU MOINS UN ETRE RESPIRE MIEUX PARCE QUE VOUS ETES PASSES EN CE MONDE, VOILA CE QUE J’APPELLE REUSSIR SA VIE : au 19 ème siècle il faut dire qu’un enfant en bonne santé était un “objectif” fondamental, plus sans doute par nécessité que par devoir (au 21 ème siècle c’est vraiment un devoir)… Le coin de jardin, la société en progrès, respirer mieux, pour cela il faut comparer entre l’époque de Ralph Waldo Emerson et notre époque (le contexte environnemental étant très différent aujourd’hui de ce qu’il était en 1830)…
… Cela dit, qu’est-ce, au fond, que “réussir sa vie” ? Et, est-ce si important que cela, de la “réussir” sa vie ?
Si c’est pour la construire sa vie, comme l’on construit un édifice, un monument, une maison, si c’est pour “se construire des savoirs et de l’Etre (de la personnalité)… Mais s’il n’y a pas de transmission ni de partage, alors ça sert à rien d’avoir réussi ceci ou cela…
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La vaccination contre le covid ralentit
- Par guy sembic
- Le 26/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Que l’on ne dise pas que c’est de la faute du Gouvernement, des autorités sanitaires et d’une logistique organisation qui aurait “des défauts”… Alors même que les doses sont présentes en quantités plus que suffisantes, et qu’une sensibilisation information accrue est “orchestrée” par les pouvoirs publics, par les autorités médicales…
Il est clair que, depuis que la vaccination est accessible, très aisément accessible à tout adulte désormais, et même aux mineurs à partir de 12 ans ; il est clair que si l’on atteint à peine 200 000 injections de vaccin par jour, il faudra d’autant plus de temps pour arriver à ce que au moins 60% de la population soit protégée du virus, en France… Et que les réfractaires, les indécis, les hésitants, sont donc très nombreux, et ainsi, contribuent par leur nombre à mettre en danger - n’ayons pas peur des mots – la vie, la santé, de millions de nos concitoyens, véritable “réservoir” potentiel pour le virus, et en conséquence, à continuer de “pourrir la vie” de chacun de nous, que l’on soit complètement vacciné ou non… À tel point d’ailleurs, que même complètement vacciné, pour le cas où l’on serait porteur ou légèrement infecté, il faudra encore observer une période d’isolement de plusieurs jours ; continuer à porter le masque dans des lieux aérés fréquentés, se distancier les uns les autres d’un mètre, etc… Et peut – être revenir à des mesures plus contraignantes si le variant Delta (Indien) se mettait à progresser de manière inquiétante…
Parole de vacciné qui en a marre de vivre ce qu’il vit depuis 18 mois : “ les réfractaires, les hésitants, les indécis, arrêtez de nous pourrir la vie !” …
Et en ce qui concerne les soignants, aide soignants, médecins, vaccination obligatoire !