Articles de yugcib
-
One day I'll fly away
- Par guy sembic
- Le 25/04/2021
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
- 0 commentaire
… “Un jour je m’envolerais au loin”, de Randy Crawford…
https://www.youtube.com/watch?v=tH2rgPqi8Ag
… Durant les jours du mois d’avril en 2002, à Tartas dans les Landes…
Assis sur un banc dans mon jardin en pensant aux dernières corrections suggérées par la conseillère littéraire que j’avais choisie, pour mon livre en préparation “Au pays des guignols gris”…
Ou, toujours assis sur ce même banc lorsque j’entendais chanter le paon d’Yvette ma voisine qui habitait au bout du chemin menant vers la Midouze, dans sa maison du “Cap Nègue”…
Ou lorsque je voyais ma chatte Matoune poursuivre un autre chat au fond du jardin là où jadis “Mamy” (ma grand mère) faisait bouillir sa lessive sur un fourneau surmonté d’un long tuyau…
Ou encore lorsque je “jardinais”, arrachant des mauvaises herbes ou retournant à la bêche un coin de terre…
Et que de l’autre côté de la clôture me séparant de la maison et du jardin des voisins, j’entendais rire et voyais jouer les filles d’Alain et de Priscilla mes voisins de l’époque, filles alors âgées de 10, 6 et 2 ans…
Et que gambadaient dans le jardin des voisins leur chien – dont je ne me rappelle plus le nom – et leur chatte Osiris tigrée de roux et de blanc, et encore le lapin des filles, et les deux poules qui visiblement ne finiraient pas au pot mais donnaient chaque jour des œufs, émettant un magnifique “cot’cot’codec”…
… J’écoutais, j’écoutais… One day I’ll fly away, de Randy Crawford – pour ainsi dire “en boucle”…
Le souvenir récent – sans doute de l’année d’avant en 2001 – du passage d’une barquette de cerises “de mon cerisier” par dessus la clôture… Cerises que j’avais offertes à Priscilla, jeune femme très sympathique et enjouée, qui avait sur le cou une petite tache brune… M’inspira, dans un passage de mon livre en préparation, pour le portrait que je réalisai, d’une femme, personnage parmi d’autres dans un épisode du livre…
Jardinant, retournant la terre à la bêche, mon radio cassette posé dans une allée, j’écoutais “à fond la caisse” un CD “des plus belles voix féminines” (une compilation) dont dans la liste, Randy Crawford “One day I’ll fly away”… Jetant de temps à autre un coup d’œil tout empli de ce qui m’habitait l’âme, vers les filles de Priscilla et d’Alain, sur les sauts de la chatte Osiris, et sur Alain qui brûlait de vieilles planches pourries dans un grand fût…
Cette chatte Osiris, adorable et si mignonne, un peu fripone peut-être, je l’ai gardée durant une semaine chez moi lors de vacances prises par Priscilla et Alain… Elle travaillait dans un cabinet médical à Mont de Marsan et lui, dans une entreprise d’installation chauffage sanitaire, à Mont de Marsan également…
Ils ont quitté leur maison en été 2006… Je les ai beaucoup regrettés…
Je me souviens… Lorsque mon livre fut exposé, en vente, à la maison de la presse de Tartas, en 2003 ; à l’idée que Priscilla et Alain aient pu voir exposé mon livre, j’étais tout de même, je l’avoue “assez ému”…
-
Il était une fois ...
- Par guy sembic
- Le 25/04/2021
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Tout a commencé à un moment où l’espace (l’univers que l’on connaît aujourd’hui dans son immensité) avait un diamètre de 1,62 x 10 moins 35 mètre…
Cette longueur de 1,62 x 10 moins 35 mètre, c’est ce que les scientifiques appellent “la longueur de Planck” (du nom du physicien Allemand Max Karl Ernst Ludwig Planck, né le 23 avril 1858 mort le 4 octobre 1947, l’un des fondateurs de la mécanique quantique)…
C’est la mesure la plus petite concevable, selon les connaissances actuelles en mathématiques et en physique…
Imaginez déjà 1,62 x 0,01 mètre : 1,62 x 1 centimètre ( un trait d’un peu plus d’un centimètre et demi, pas même le bout d’un doigt de main humaine )…
Et essayez d’imaginer alors - “pour commencer”- un trait qui serait 1 million de fois plus petit que la longueur du bout de doigt d’une main humaine…
Inutile d’aller plus loin, c’est inconcevable à l’esprit humain, un trait, de centaines de milliards de milliards de fois plus petit que la longueur du bout de doigt d’une main humaine…
C’était pourtant la taille de l’univers à l’origine : une “sphère” (façon de parler) d’un diamètre de 1,62 x 10 moins 35 mètre…
Depuis ce moment originel jusqu’à nos jours, 13, 7 milliards d’années se sont écoulées, temps durant lequel le diamètre de l’univers connu (ou sa longueur on va dire par sa “tranche”) est passé de 1,62 x 10 moins 35 mètre, à 8,8 x 10 suivi de 23 zéros kilomètres c’est à dire 880 000 milliards de milliards de kilomètres.
Il faudrait 93, 016 milliards d’années à la vitesse de la lumière, pour “traverser” l’univers actuellement connu – et “observable” (avec les télescopes les plus perfectionnés)…
La vie dans l’univers commence – sur la Terre et ailleurs où possible – il y a 3,7 milliards d’années, à partir de molécules simples partout présentes dans l’univers : des molécules qui parviennent à s’associer, ces molécules s’étant élaborées avec les principaux constitutifs de la vie ( le carbone, l’hydrogène, l’oxygène et l’azote)…
La question se pose, cependant, d’une possibilité d’origine de la vie, lorsque l’univers n’était pas encore âgé de 10 milliards d’années et dans l’état et la dimension en lesquels il se trouvait alors, avant les derniers 3,7 milliards d’années…
Il y a peut-être un lien entre les conditions nécessaires à l’éclosion de la vie (dans ses formes les plus simples) , et l’état dans lequel se trouve l’univers avant les 3,7 derniers milliards d’années…
-
Le Verbe
- Par guy sembic
- Le 24/04/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
Le Verbe
… Le Verbe peut être violent, iconoclaste, décapant… Ou poétique, très beau à entendre mais surtout à écouter…
Le Verbe peut être comme celui de Louis Ferdinand Céline, celui de Léo Ferré, de Coluche, de Jacques Brel mais aussi comme celui de Georges Brassens, de Jean Ferrat…
Le Verbe on en fait ce qu’on en veut… Mais à vrai dire plutôt ce que d’ordinaire ou communément il nous suscite…
Le Verbe est magicien ou charlatan…
Le Verbe ne fait pas forcément l’action, mais parfois il la provoque, il l’induit…
Ce n’est pas parce que le Verbe est violent, iconoclaste ou décapant, ce n’est pas parce qu’il se fait Kalachnikov pointée sur ce qu’il veut abattre, qu’il se fait pour autant assassin ou terroriste… En effet, par exemple pour l’humoriste “qui ne fait pas dans la dentelle” ou “qui appuie fort là où ça fait mal”; il expurge plus qu’il ne suscite ou pousse à agir… Quoiqu’il prenne le risque que ce qu’il évoque dans la caricature qu’il brosse, se réalise parce que suscité…
Le Verbe on en fait ce qu’on en veut mais c’est tout de même un moteur…
Reste à savoir si ce que l’on en fait ça change quelque chose dans la vie des gens… Et dans sa propre vie…
Il y a oui, le Verbe…
Mais il y a aussi…
Comme pour l’arbre, l’écorce et le bois dont on est fait…
L’écorce dans sa texture et qui se fait protectrice ou habit…
Le bois jusqu’en son cœur et par la sève qui l’irrigue…
-
Quel serait l'espace le mieux approprié pour un travail d'écriture ?
- Par guy sembic
- Le 23/04/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… La Toile – ou le Web – avec les réseaux sociaux, les blogs… L’instantanéïté de la communication, de la production, des échanges…
Dans ce qu’elle a de démesuré, d’immense, la Toile… Et d’aléatoire…
N’est peut-être pas l’espace “idéal” – ou le “mieux approprié” – pour “un travail et une production d’écriture ou d’œuvre d’écriture”…
Cependant, je ne pense pas que ce caractère actuel, de démesure, d’immensité, d’aléatoire, dans ce qu’il comporte aussi de banalité, de vulgarité, de “fatras”, de productions hétéroclites sans avenir… Soit une fatalité…
Il n’y a point d’évolution – de quelque nature que ce soit – qui ne se fasse sans “devanciers”, sans précurseurs, sans innovateurs… Qui sont – il faut bien dire- assez souvent des “dérangeants”…
En fait, encore plus souvent, d’ “invisibles poussières”… Des “poussières” qui s’accumulant, n’incitent même pas à les balayer puisque le vent se chargera de les emporter…
Pour que des poussières deviennent du terreau, il faut des durées de temps peut-être comparables à des ères géologiques…
Sur la Toile, tout ce qui s’y exprime, se diffuse ; du fait d’une si grande diversité dans l’instantanéïté, et aussi hétéroclite, aussi éparse qu’elle est cette diversité… Ne peut jamais s’inscrire dans une “durée de l’impact” et encore moins dans ce qui “se retient” (dans la mémoire des gens, en quelque sorte)…
S’il y a “impact”, cet impact ne peut être que celui du moment où il se fait… Et puis, il y a en outre tous ces billets de blog, tous ces “posts”, accompagnés ou non de commentaires, qui, de jour en jour, les uns sur les autres, même pour les blogs dont les productions quotidiennes sont classées ou ordonnées en catégories ; se fondent comme dans un tableau de peinture où n’apparaît que ce qui vient d’y être ajouté, tracé, tout le reste du contenu n’étant plus visible…
Ce sont bien là, les deux raisons – celle de l’impact dans le seul moment présent, et celle de la multiplicité des productions qui ne laisse apparaître que ce qui exprimé tel jour… Qui font que la Toile n’est pas l’espace “idéal” ou le mieux approprié, pour un “travail d’écriture” pouvant être apprécié selon la lecture que l’on fait, de ce travail d’écriture …
-
Mort en fraude, de Jean Hougron
- Par guy sembic
- Le 23/04/2021
- Dans Livres et littérature
- 0 commentaire
… Jean Hougron est un auteur Français, né le 1er juillet 1923, mort le 22 mai 2001.
En 1953 il se voit attribué le Grand Prix du Roman de l’Académie Française.
Né de parents bretons, fils de cheminot, en 1947 âgé alors de 24 ans, il travaille à Marseille dans une société d’Import-Export, qui l’envoie en Indochine où il exerce durant cinq ans, divers métiers dont chauffeur de camion, ramasseur de benjoin, marchand de bière…
Il mène donc une existence difficile, précaire et il est confronté à ce qu’est en cette époque, de 1947 à 1952, la péninsule Indochinoise sous la domination de la France (Viet Nam, Laos, Cambodge), à ce qu’est aussi, la société qui l’entoure, très inégalitaire, corrompue, hypocrite et arrogante de la part des Européens mais également de la part des “nababs” ou des “seigneurs locaux”, tous trafiquants et corrompus, Asiatiques, Chinois…
En somme, le “paysage social” qui constitue le “fond dominant du tableau”, dans ce roman “Mort en fraude” ; est un “paysage social” que l’on retrouve d’un bout à l’autre des empires coloniaux Français et Britannique…
Cruauté, bassesse, trahisons, orgueil démesuré, privilèges, puanteur et obscénité de ces “cercles” de privilégiés, fatalisme, indifférence, révoltes réprimées dans le sang, compromissions, trafics, etc. … Tout cela dans une grande violence sur fond de racisme et de ségrégations “officialisées”…
Horcier, le personnage principal dans ce roman, est très malchanceux, dès son arrivée à Saigon à la sortie même du port, sa vie bascule dans la précarité… Il rencontre Anh, une jeune femme vietnamienne dont les parents vivent dans une province du Nord Vietnam contrôlée par le Viet Minh ; une relation difficile – mais forte – s’établit entre Horcier et Anh…
Un personnage “hors du commun”, ce Horcier, d’une pureté, d’une intégrité, d’un courage, d’une sorte d’ “humanimalité ” - dis -je - en lui qui le rend proche de ce que ressentent les gens autour de lui…
Un extrait, page 324 :
“Sur son passag, les gens se retournaient. Deux sous-officiers français, installés à la terrasse d’un restaurant, échangèrent à haute voix des réflexions méprisantes sur sa tenue. Il les entendit, mais ne se détourna pas. L’un des militaires avait dit : c’est des gars comme ça qui fichent en l’air le prestige qu’on avait autrefois dans ce pays. Horcier pensa : il n’a pas tout à fait tort. Restait seulement à savoir ce qu’il fallait penser d’un prestige simplement édifié sur les signes extérieurs de la puissance. Le prestige de l’homme blanc à la colonie lui semblait parfois ravalé au niveau du “qu’en dira-t-on” des petites villes de province.”
… Un livre, dirais-je… “Fort et marquant”…
-
Je suis votre drapeau
- Par guy sembic
- Le 23/04/2021
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Léo Ferré disait : le drapeau noir – de l’anarchie – voulait-il dire… C’est quand même un drapeau…
Il n’était pas, Léo Ferré, “pour les drapeaux”, quels qu’ils soient (mais je pense plutôt : “dans la mesure où les drapeaux sont assimilés ou confondus avec des étendards” – lesquels étendards l’on se met en rangs derrière et on suit…
Cependant, le drapeau de la France, c’est bien sûr, un drapeau… Mais pas seulement un drapeau : c’est une Culture, un Art de vivre, une Histoire, une Géographie, une Littérature, des mouvements artistiques…
Anarchiste dans l’âme – mais surtout dans l’écriture sinon dans mon apparence – j’intègre dans “ma culture anarchiste” – si je puis dire, oser dire – La Marseillaise et le drapeau Bleu Blanc Rouge de la France !
Les “fameuses paroles” de notre chant national (un chant du Peuple à vrai dire) qui “choquent” certaines personnes avec “le sang impur abreuve nos sillons” … Ne me dérange aucunement, bien au contraire, parce que le sang des gens qui veulent nous détruire et nous haïssent, est un sang impur!… Qu’il faut donc verser … (Il faut se replacer dans le contexte historique de 1792 où les envahisseurs étrangers voulaient nous trouer la peau !)…
L’on peut être – ce que je suis, ce dont je me sens – “profondément Français” et en même temps “profondément citoyen du monde” !
… Cela dit, peut-être – je dis bien peut-être – y-a-t-il une autre option que celle de la violence - même de la violence la plus “justifiée” ou “légalisée”- et du “non pardon”, de la vengeance…
Le pardon n’est pas “un acte de complaisance” mais “un acte fort”…
Ainsi l’option prise en Afrique du Sud par Nelson Mandela, de pardonner, de ne pas avoir eu, jamais de sa vie, recours à la violence, à la vengeance, est une option qui “mérite réflexion”…
Certes, c’est – personne ne peut dire le contraire, une option à haut risque, que celle du pardon…
Mais sans ce risque pris, est-il possible que l’espérance d’un “monde différent” où la haine et la violence disparaîtraient, soit autre chose qu’un rêve ?
J’ai toujours dit que “tout avait un prix” (que rien n’était gratuit en ce monde)… “gratuit” dis-je, dans le sens de la facilité, autrement dit “gratuit de tout effort”…
-
Un rêve, fin de nuit, mercredi 21 avril
- Par guy sembic
- Le 23/04/2021
- Dans Imaginaire en rapport avec objets et lieux
- 0 commentaire
… J’étais en tête, dans le peloton de tête, d’une course cycliste qui pouvait être le Tour de France, lors d’une étape dont la principale et réelle grande difficulté, résidait dans une section d’environ trente kilomètres de descente sur une route non goudronnée, jonchée, recouverte par endroits, de gravillons, de sable, de petites pierres.
Ce Tour de France – ou ce qui y ressemblait – avait lieu dans une époque indéfinie, mais différente de celle où nous vivons aujourd’hui, et où les participants étaient en fait, davantage des “salariés” d’entreprises sportives, que des compétiteurs amateurs ou professionnels tels que ceux de l’époque d’aujourd’hui… Et en tant que “salariés d’entreprises sportives”, les participants devaient, selon la nature du contrat qui les liait à un employeur, se soumettre aux conditions imposées…
Dans la “politique” des dirigeants, la sécurité et même la vie des “employés”, passait pour “négligeable”, cependant, les plus hardis de ces derniers, recevaient des salaires plus élevés…
Toujours dans la “politique” des dirigeants, ce qui importait le plus, c’était l’audimat, c’était l’engouement du public pour des spectacles à très fortes sensations, ce qui, par le biais des publicités, des sponsors, générait des “mannes de bénéfices et de profits”, pour les lobbies du Cyclisme en l’occurrence, très côtés en Bourse… (Et leurs actionnaires)…
Je savais, pour l’avoir étudié sur la carte, la difficulté de cette étape, avec cette descente de trente kilomètres sur une route non goudronnée, dont la pente oscillait par sections, entre 12 et 15%, dont l’une des sections, de 300 mètres, à 40%…
Lors de cette étape, nous avions parcouru déjà une centaine de kilomètres, je me trouvais en tête du peloton de tête, mais cependant mes poursuivants n’étaient guère très éloignés de moi…
J’arrive au début de la section de descente…
Je commence à m’engager, toujours en tête, à jouer des freins de telle façon à réduire ma vitesse le moins possible en évitant à chaque instant de déraper, et je sens que derrière moi, personne ne tente de me rejoindre…
Tout à coup, bien que je m’y attendais, surgit à ma vue, la dénivellation de 300 mètres à 40%…
Surpris, en une fraction de seconde je “réfléchis” – si l’on peut dire – à deux possibilités :
Soit freiner au maximum et me laisser glisser en dérapant lentement le long de ces 300 mètres, ou au contraire, lâcher les freins et effectuer, comme depuis un tremplin de piste de ski, un saut au dessus de la section, suivi d’une retombée sur les deux roues…
C’est cette dernière option que je choisis…
Je savais que lors de “Tours de France” précédents, de nombreux participants avaient vu leurs freins lâcher, le câble se rompant, et certains gravement accidentés…
La difficulté, c’était de parvenir, au moment de la retombée sur les deux roues, à jouer au mieux des freins, afin en retombant sur les roues, de rester en équilibre, et de continuer à avancer le long de la descente sans déraper…
C’est à ce moment “critique” que je m’éveille…
… La réflexion que je me suis faite après ce rêve :
Supposons que j’ai réussi sans faire de chute ayant des conséquences désastreuses, et que j’aie gagné l’étape…
L’ “événement” fait un “buzz planétaire”… Les Télés, les journaux, la magazines, les réseaux sociaux, les médias… La “Totale” en somme…
Les Lobbies du Cyclisme se frottent les mains…
Podium…
Au moment de la remise du Grand Prix…
Grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude…
Je démissionne, “allez vous faire foutre”…
Me fais “cyclo-clodo-vadrouilleur sur les routes de France et de Navarre, et… Troubadour…
-
La différence entre un singe et Jeff Bezos
- Par guy sembic
- Le 22/04/2021
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Aucun singe, de n’importe quelle espèce de singe, “n’aurait l’idée” d’amasser plus de bananes qu’il ne pourrait en manger… D’ailleurs comment et où les entreposerait-il, d’autant plus par tonnes ?
En revanche, l’être humain est le seul “animal” sur cette Terre, qui, non seulement, a l’idée d’amasser des choses pour lui-même en tant par exemple, que “mâle ou femelle dominant”, mais qui met l’idée d’amasser des choses pour lui-même à exécution… Et justifie son idée d’amasser autant qu’il lui est possible, en affirmant que ce qu’il amasse, ou plus précisément que la manière dont il amasse; que ce qu’il met en place, organise, gère, à l’échelle de toute la Terre, afin d’amasser… Constitue le moteur d’une économie pouvant permettre à tous les autres humains, d’amasser aussi, chacun d’entre eux… (Mais, il faut dire, avec beaucoup de diversité, de disparité, d’inégalités de fortune et d’accès, de possibilités)…
-
La différence entre "exprimer sur la Toile" et "exprimer en face de personnes présentes
- Par guy sembic
- Le 21/04/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Ce que l’on exprime ou montre, sur la Toile, que ce soit dans un blog, sur Facebook, Twitter, Instagram… Et cela lorsque l’on s’y livre assez souvent, à exprimer, à montrer, et depuis plusieurs années… À exprimer tant et tant de choses ordinaires de la vie, ou d’un tout autre ordre notamment sur un sujet d’actualité, pour développer une pensée nous venant…
N’est-ce point comme si l’on se trouvait devant un mur – en l’occurrence l’écran d’un ordinateur – mais un mur en quelque sorte qui ne serait pas un mur ou une cloison fait d’une matière solide, en briques, en bois, en contreplaqué, en métal, ou un simple écran… Mais un mur “transparent” (et donc traversable) au travers duquel ce que nous exprimons se diffuse dans un espace dont on ne discerne pas les limites, un espace dont on sait qu’il est empli de personnes dont on ne voit pas les visages, ou dont on voit seulement par une image d’eux, apparente, ce qu’ils peuvent être… Et pour bon nombre d’entre eux, que l’on ne rencontrera jamais ? …
Il y a donc une réelle différence entre “exprimer sur la Toile dans un espace indéfini”, et “exprimer en face de personnes que l’on a devant soi dans un espace délimité”…
La différence résidant dans la portée et dans l’impact, sachant que, de toute évidence, la portée et l’impact en face de personnes que l’on a devant soi, sont mesurables, visibles, identifiables, notamment par ce que traduit l’expression du visage, du regard de l’autre en face…
Sans doute l’impact et la portée de ce que l’on exprime, ont-ils “un peu plus de chances” de s’inscrire dans une durée, ou dans une mémoire, lorsque ce qui est exprimé l’est devant des personnes en face de soi…
Sur la Toile, vient cette impression d’un “vide” en face, du fait que l’on ne voit pas l’exprimé s’accrocher, dont on ne peut mesurer la portée ou l’impact… Et de surcroît, lorsque l’exprimé à l’instant, faisant suite à de l’exprimé des jours d’avant, et de tant encore de jours d’avant… Se dilue jusqu’à finalement devenir invisible, ou enfoui, tellement enfoui qu’il ne peut être retrouvé ou “remonté à la surface”…
… Il n’y a peut-être que le pouvoir, que la puissance de l’esprit, de la pensée, qui peut en quelque sorte “reconstituer” (façon de parler) une proximité physique entre deux ou plusieurs interlocuteurs…
… Sans aller jusqu’à des “Eurockéennes de Belfort”, ou un “festival d’Avignon” ou à des “Francofolies de La Rochelle” réunissant des milliers de personnes…
Pourquoi pas… Des “Facebookéennes” de groupes d’amis, de “vivre échanger partager ensemble”, ne serait-ce que pendant trois jours ou même une semaine ? Dans un lieu déterminé, avec une organisation, un hébergement collectif… En somme une vraie réunion ?
… Pour le moment, avec la crise encore persistante du covid, des “Facebookéennes de groupes d’amis” en un lieu déterminé et avec une organisation… C’est “plus qu’un peu difficile” !
… Mais par la suite, lorsque seront tombés les masques – et soit dit en passant – “bien d’autres masques, ceux là non covidiens” … Ce serait une expérience à tenter…
-
L'espérance
- Par guy sembic
- Le 21/04/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… L’espérance est vue d’ordinaire comme la clarté naissante venant avec le jour qui pointe, mais ce n’est pas tout à fait cela :
Déjà, l’on s’aperçoit que le jour qui vient n’amène pas la clarté faisant disparaître l’obscurité…
Ce qui fait la réalité et la beauté de l’espérance, c’est la force qui l’anime, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer ; ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant…
En somme, l’espérance, la vraie, la plus belle, la plus motivante, celle qu’il faut avoir… C’est celle qui parvient à rendre voyants nos yeux, alors que l’obscurité se fait toujours et encore davantage, pesante, et que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…
-
Une réflexion sur la crise du covid
- Par guy sembic
- Le 21/04/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Une société ne peut continuer à fonctionner avec la crainte permanente de devoir gérer, devoir prendre en compte, la difficulté qu’il y a, à sauver, protéger, avec les moyens, la technologie, l’organisation, les structures dont elle dispose, forcément limités ; une petite minorité de gens, en l’occurrence lors d’une épidémie, ou d’une pandémie… Et plus généralement lors d’une suite ou de la venue d’événements dramatiques, tels qu’une catastrophe climatique, tempête, sécheresse, grand froid, inondation, en un espace géographique étendu…
Dans la crise du covid que traverse la société depuis 14 mois, une crise qui intéresse toutes les sociétés du monde quoique différemment selon que ces sociétés soient économiquement développées avec le mode de vie qui est le leur, ou en voie de développement avec encore ce qui leur manque et ce dont elles souffrent ; la grande crainte est celle de devoir gérer avec des moyens limités, un nombre trop important de malades du covid ayant besoin de soins intensifs et prolongés dans les centres hospitaliers…
Il est clair que, même en augmentant le nombre de lits en services de réanimation dans les hôpitaux, même en se dotant des moyens nécessaires, en personnels soignants et en technologies médicales… Qu’il arrive un “point critique” à partir duquel, avec une augmentation prolongée et plus forte de malades ayant besoin de soins intensifs, il n’est plus possible de continuer dans les meilleures conditions, à sauver des gens…
Autrement dit, dix mille personnes atteintes du covid, en réanimation, en France, on peut y arriver… Mais cinquante mille non…
Avec la progression de la vaccination jusqu’au jour où plus de 60% de la population en France, aura reçu les 2 doses, et avant même que cet objectif soit atteint, il va arriver un moment où notre société cessera de craindre de devoir gérer, devoir prendre en compte cette difficulté qu’il y a, à sauver, protéger une minorité devenue très réduite, de malades du covid ayant besoin de soins intensifs… Et qu’en conséquence notre société fonctionnera de nouveau comme elle fonctionnait avant la crise du covid.
Pardon de dire cela mais je le dis : pour quelques futurs malades du covid, non vaccinés, qui auront fait le choix délibéré de ne pas se faire vacciner – après tout c’est leur droit au nom de la liberté individuelle dans un pays de démocratie – mais également pour des non vaccinés “par négligence ou indifférence”… On va pas continuer à nous “pourrir la vie” avec encore des restrictions, des contraintes, faire attention tout le temps, porter le masque, etc… !
… Pouvoir “sauver tout le monde” quand bien même ce “tout le monde” ne deviendrait plus que “encore quelques uns” – lesquels “quelques uns” seraient tout de même responsables de leur malheur (en ne se faisant pas vacciner contre le covid)… Est “utopique et déraisonnable”, fondamentalement injuste – et révoltant- dans la mesure où “tout le monde” non atteint du covid – et ayant moins de chances de le contracter – devrait continuer à se conformer encore aux mêmes restrictions et contraintes, et cela autant que ces contraintes et restrictions soient “allégées”…
De toute manière, cela “cadrerait très mal” avec l’hypocrisie qui règne dans cette société, avec notamment ce soit disant “respect de la vie” et “ne laisser personne sur le carreau” et, au contraire ce que l’on voit dans la réalité, à savoir que des gens sont “vraiment/vraiment laissés sur le carreau” !
“Pas dans les valeurs de la France! Pas dans notre philosophie de la vie de sacrifier des gens” – dixit Emmanuel Macron… Bon d’accord, l’on peut souscrire à cette idée là! C’est oui, une “belle et bonne idée”, on ne peut dire le contraire !
Mais… Seulement voilà : “y’a de belles idées qui coûtent fort cher à une société !” …
Cela dit, avec la “panthère” les “idées” qui vont changer la politique et la vie des gens en France”, vont ces idées là, coûter aussi fort cher à la société française !
-
Désolé de quitter ce monde ?
- Par guy sembic
- Le 20/04/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Alain Delon né le 8 novembre 1935, âgé aujourd’hui de 85 ans, dit qu’il quittera ce monde sans être désolé, parce qu’il déteste cette ère actuelle où tout est faux, où tout a été remplacé, où il n’y a aucun respect de la parole donnée…
Bien que partageant – pour l’avoir moi-même constaté – ce que dit, de ce monde, Alain Delon… Je ne suis pas pour autant, quand bien même pire serait à voir encore, comme lui, désolé de devoir un jour le quitter, ce monde…
En effet, il me sied d’y vieillir le plus âgé possible, en ce monde tel qu’il est, ne serait-ce que pour voir “comment ça va se goupiller l’histoire là, en cours, telle qu’elle se déroule sous mes yeux de témoin de cette époque”…
J’enrage à l’idée du jour à partir duquel je ne verrai plus rien de ce qui se passe…
J’envie – même si je m’interroge sur leur avenir – les jeunes nés au début du 21ème siècle, et plus encore les très jeunes enfants nés dernièrement… Qui seront vieux dans des années où je serai mort depuis longtemps, qui verront ce que je ne verrai pas…
Il me semble qu’en tant qu’artiste ou écrivain, une femme ou un homme du temps présent, en sa qualité d’artiste ou d’écrivain et s’il est aussi témoin de son temps, ne peut se désintéresser de ce que vont devenir les gens autour de lui, le monde, la société…
Bien sûr il y a tout cet imaginaire que l’on peut avoir en soi – ou se “construire” en soi en fonction de ce que l’on voit et ressent, selon aussi une capacité de réflexion, une sorte de “voyance” qui peut nous venir – ou une “prescience” ou une “intuition”… Mais qui, il faut bien le dire, ne nous révèlera pas, ne mettra jamais sous nos yeux, ce que nous ne verrons pas et qui se fera, se réalisera, que ce soit meilleur ou pire ou différent…
Meilleur, pire ou différent, ce qui sera, ce qui se fera ? Ce n’est pas ce qui m’importe le plus même si je souhaite que ce soit meilleur – ce dont je doute…
Je penche plutôt pour ce qu’il y aura de différent et qui est à mon avis, ce qu’il y aurait de plus intéressant à pouvoir connaître…
La certitude en soi, que ce sera différent, c’est déjà un début de réponse pouvant rendre le “grand saut” dans l’Inconnu, “un tout petit peu moins dramatique”… Il restera toujours le regret…
-
T’as voulu voir Hossegor, on a vu Hossegor… ♫…
- Par guy sembic
- Le 19/04/2021
- Dans Imaginaire en rapport avec objets et lieux
- 0 commentaire
… Hossegor dans les Landes, l’une des destinations de vacances d’été 2021, privilégiée par les Français…
Des images et des photos d’Hossegor sur Facebook, Twitter, Instagram, ayant été 37,5 millions de fois vues et partagées !…
Du délire !
Du coup, le moindre “clampin” nul en Géo sait qu’Hossegor est situé sur la côte landaise.
Hossegor, le lieu de vacances cette année 2021, où il faudra avoir été, vu, filmé, selfié… En VTT sur une piste cyclable, sur la plage avec sa planche de surf, suçant un cornet de glace “triboule”, ou encore à la terrasse d’un restaurant devant un plateau de “fruits de mer”…
Hossegor, environ 4000 habitants hors saison estivale, mais 50 000 résidents en juillet août tous les ans, et peut-être jusqu’à 100 000 cette année ?
… Je n’irai point, habitant du département des Landes que je suis, un seul jour une seule fois en juillet août 2021, à Hossegor… Dont j’avais fait en 2002 dans la rédaction de Grand Hôtel du Merdier – l’un de mes livres – en un passage ou chapitre - une ville “ Hausse Gare” où se tenait un festival et salon du livre de mon imagination, très atypique, et plus que décoiffant, assez “surréaliste”…
J’imagine aujourd’hui, 19 avril, alors que le covid nous confine encore dans une surface géographique de dix kilomètres de rayon…
Une famille composée d’un couple lui 35 ans elle 33, avec 3 enfants de 6, 8 et 10 ans… Demeurant dans un grand immeuble de 15 étages d’une cité de Cergy Pontoise… Ils ont loué quinze jours un mobil home dans un camping proche d’Hossegor. 1200 euro la semaine, réservation dès le mois de février dernier, il ne restait plus que 2 hébergements disponibles…
Les voilà partis, dans leur Duster Dacia, un matin de juillet, effectuant le trajet par l’A10 puis par l’A 63… Avec vers 18h dès avant l’entrée de la rocade de Bordeaux, un ralentissement bouchon carabiné, trois heures pour rejoindre par la rocade, l’A 63…
… Une précision avant de poursuivre :
Le couple, lui 35 ans, il bosse dans le “design” et elle 33 ans, occupe un poste de responsabilité et de gestion au Conseil Régional d’Ile de France… Ce ne sont donc pas des “fauchés” (rire)…
Le “grand immeuble de 15 étages” à Cergy Pontoise, est situé dans un quartier “résidentiel”…
Ils disposent d’un garage privé pour leur Duster Dacia.
Ils auraient bien loué une maison sur Hossegor ou à proximité, pour 15 jours, mais en février déjà tout était retenu, il ne restait plus que ce mobil home dans un camping et il “fallait faire fissa/fissa” pour effectuer sur smartphone paiement carte bleue certicode plus, cette réservation “à l’arrache”…
… Je poursuis…
Ils partent chargés à bloc, des bagages et divers équipements de loisir fixés sur deux barres galerie sous une bâche, les trois vélos des enfants sur un porte vélo “Feu Vert” (fixation par 4 sangles), la moitié de la banquette arrière réservée à un entassement d’autres bagages, les trois enfants compressés sur l’autre moitié de la banquette arrière… Et… Dans la partie coffre fermée par une grille de séparation… “Toutou”, un gros bouvier des Flandres de 36 kg…
Vers midi, dans le parcours, sur une aire d’autoroute saturée, ils parviennent à trouver une place mais il faut pour “faire pisser et promener Toutou”, descendre les vélos et le porte vélo “Feu Vert” afin de pouvoir ouvrir la porte (hayon) du coffre…
… J’abrège l’ histoire” …
Durant les quinze jours qu’ils passent à Hossegor, et lorsqu’ils doivent prendre leur voiture avec Toutou dans le coffre, le gros problème c’est de trouver un stationnement à l’ombre, ce qui s’avère extrêmement difficile voire quasiment impossible, vu le nombre de véhicules en ville, dans les parkings…
C’est que Toutou, on ne peut l’amener partout!
À Cergy Pontoise, ils ont une voisine à l’étage où ils habitent, sur laquelle il peuvent compter dans la journée, pour “sortir Toutou” à plusieurs reprises…
Mais dans le mobil home au camping, laisser seul trop longtemps Toutou, n’est pas envisageable…
… Je rallonge un peu…
Un soir ils se rendent à un Toro Piscine (Gala Comico Taurin)… Jean-Guy, de Cergy Pontoise, notre vacancier à Hossegor, de 35 ans, en pleine forme, volontaire pour l’un des jeux, gagne le Prix de la Soirée, il est acclamé, sa prouesse est annoncée par l’organisateur du Gala Comico Taurin, d’un puissant haut parleur… Sa femme est embrassée par toute l’équipe organisatrice, par le Maire et les personnes du Conseil Municipal ; une vidéo est envoyée sur Facebook où l’on voit le Jean-Guy, de Cergy Pontoise, passer à plat ventre sous la vache avec 50 centimètres d’eau au dessus de sa tête et de son dos, au moment où un gros dinosaure est placé dans la piscine devant la vache…
Trois heures dans le coffre de la voiture, c’est un peu long pour Toutou…
“L’a choué, Toutou” !
Petit dérangement intestinal… Il faut dire que les croquettes de la Supérette du camping, c’est pas de la première qualité !
Fin de l’ “histoire”… Par anticipation… On est en avril…
-
Imaginaire de la femme, de l'homme
- Par guy sembic
- Le 18/04/2021
- Dans Articles
- 0 commentaire
… Cette phrase de Marcel Proust : “Laissons les jolies femmes aux hommes sans imagination” m’incite à réflexion et à m’interroger…
De quelle imagination ou plus précisément de quelles imaginations, imagination ou imaginations de femme(s) par des hommes, s’agit-il ?
Sans doute Marcel Proust voulait-il dire par là, que les hommes dans l’imaginaire qu’ils se font, de la femme, des femmes ; fondent cet imaginaire sur ce dont ils rêvent de ce que doit être pour eux, une femme, selon leur désir, selon l’idée qu’ils se font, selon l’image qui leur vient à l’esprit…
Les hommes qui n’ont pas cette imagination ou cet imaginaire de la femme dont ils rêvent selon leur désir… Ont peut-être “plus de chances” de se faire remarquer par de jolies femmes…
En fait d’imagination – ou d’imaginaire – je crois plutôt que les hommes sans imagination, ont en eux un “tout autre imaginaire” – qui ne passe pas, aux yeux des autres gens, pour de l’imagination, parce que cet “autre imaginaire” là, n’a rien à voir avec tout ce qu’habituellement, ordinairement ou communément, l’on imagine…
Un imaginaire de l’homme, qui rejoint un imaginaire se faisant dans le regard de la femme à la vue de l’homme, de telle sorte que l’homme perçoit ce que le regard de la femme imagine…
Il en est de même pour les femmes sans imagination, qui n’ont donc pas l’imaginaire qu’il est habituel d’avoir d’un homme… Ces femmes là ont aussi, peut-être “plus de chances” de se faire remarquer…
… Cependant, “plus de chances” de se faire remarquer, pour un homme ou une femme sans imagination ?
Sûrement pas dans un environnement de domination des apparences…
-
Les "monstres sacrés"
- Par guy sembic
- Le 18/04/2021
- Dans Articles
- 0 commentaire
… Ce que l’on appelle – vulgairement et ordinairement parlant – “les monstres sacrés”, du monde de la Littérature, de la Musique et de la Chanson ; du Cinéma et du Théâtre… Tels par exemple, ceux et celles que l’on a connus durant le 20 ème siècle… Et qui ont tous ou presque, disparu…
Sont remplacés par toute une “pléiade” de jeunes et moins jeunes talents, assez nombreux il faut dire -et c’est heureux… Mais qui n’ont, chacun d’entre eux, qu’un public relativement et diversement étendu, de telle sorte qu’aucun d’entre eux ne devient “un monstre sacré”…
Peut-on imaginer dans le monde d’aujourd’hui, de la Littérature, de la Musique et de la Chanson, qu’un, que des “monstres sacrés” puisse(nt) se dégager de l’ensemble ?
Est-ce d’ailleurs “souhaitable” ?
Ne faut-il pas voir, dans l’évolution de la société et de la culture, de la production artistique et littéraire, un sens “inévitable et naturel” bien que n’ayant pas été prévu, pas forcément organisé ni souhaité ou recherché ?
L’un des facteurs les plus déterminants de cette évolution de la société, de la culture, de la production artistique, est sans doute lié au fait que les champs de connaissance, par l’éducation, par les technologies soutenantes, un peu partout de par le monde, dans les différentes composantes de la société, se sont assez largement répandues – et c’est heureux… Et qu’en conséquence, les gens, mieux informés (même parfois en partie désinformés), pouvant mieux se “construire” ou se “réaliser”, ou encore se “singulariser” dans ce qu’ils entreprennent, produisent… Sont donc bien plus nombreux qu’avant, à “prendre place” sur la scène publique (et d’ailleurs aussi sur le marché)…
En 1950, quand on “n’avait pas réussi à l’école” et que l’on n’avait aucun talent ou faculté naturelle particulier, ce qui était le cas pour des millions de personnes en France et ailleurs, l’on allait à 14 ans, travailler à l’usine du coin… Parfois il arrivait qu’un jeune ait, oui, un talent particulier et que, grâce à un “ascenseur social”, il devienne l’un de ces “monstres sacrés” (un grand écrivain, un grand chanteur, un grand comédien)…
En 2021, “tout le monde va à l’école”, on a internet, on “sait tout” (soit dit en passant “sans rien savoir”), on “fait de tout” et on “arrive à tout faire” (avec quelques “bonnes béquilles ou prothèses ou appareillage” cependant)… Mais… “y’en a tellement qui arrivent (on se demande d’ailleurs comment) et tellement aussi qui n’arrivent pas”… Que, en définitive, “on ne s’y retrouve plus” !
Donc pour les “monstres sacrés c’est râpé ; mais pour les “icônes à profusion dans les cryptes élargies des grandes basiliques”, c’est le grand show du 21 ème siècle !