Articles de yugcib

  • À 30 km de Paris, une déchetterie à ciel ouvert, à perte de vue !

    Dechetterie ile de france

    ... Il faut en avoir été informé, et avoir vu cette image -à défaut de l'avoir vu en réalité, sur place- pour le croire !

    En France! Dans notre pays! À quelque 30 km de Paris! (Carrières sous Poissy, dans le département des Yvelines)...

    Chaque jour, depuis très tôt le matin et jusque dans la nuit, c'est un va et vient continu de camions, fourgonnettes, estafettes, véhicules avec remorque, qui déversent des tonnes de gravats, de déchets industriels, de divers matériaux de rebut, de ce qu'en langage populaire on appelle "les monstres" (tout le fourbi de gros ou moyen volume dont on se débarrasse en vidant sa cave ou son grenier ou son cabanon de jardin), de tout ce que les entreprises de construction, de bâtiment, de peinture, de traitement de façades et de toitures, de rénovation de maisons et d'immeubles et d'aménagement intérieur, rejettent en vrac, dans cette immense déchetterie illégale et au vu et au su de tout le monde, de la municipalité, des instances de gouvernance territoriale...

    L'on y trouve en fait, de tout, là dedans, y compris et surtout des produits nocifs pour la santé des gens, et qui polluent les sols, l'air ambiant, les eaux souterraines et de surface... De l'amiante entre autres saloperies, des colorants, des pots de peinture par milliers, tout cela en séchant se transforme en poussières, en particules, que le vent emporte sur des dizaines de kilomètres dans toute la région Ile de France... Hallucinant ! Surréaliste ! Un véritable "champ de la mort" !

    Autour de Lima au Pérou, on ne fait guère pire !

    Honte à toutes ces entreprises du bâtiment, de travaux publics, de peinture, de réfection ou agencement de commerces, qui foutent toute leur merde en l'air en ce lieu, à Carrières sous Poissy dans les Yvelines !

    L'on tolère cela, l'on vit avec cela, en France, où l'on se targue de préservation de l'environnement, d'écologie, avec appel à la responsabilité de chacun et avec force leçons de morale !

    Cette "société de merde" d'hyper consommation, de fric qui pue, de gaspillage alimentaire et équipementier, du tout-jetable, ne mérite que ce qui lui va lui arriver en l'écrabouillant, en l'asphyxiant, en la faisant disparaître avant même la fin de ce siècle obscène, dément, d'une violence extrême !

    Si "ça" (ces déchetteries à ciel ouvert -car celle de Carrières sous Poissy n'est pas la seule dans notre pays)... Si "ça" c'est possible, alors tout est possible ! En particulier ce qui fait le plus peur à tout le monde, tout ce qu'on prétend contrôler et sécuriser mais qu'en réalité on ne maîtrise pas du tout ! (exemple : l'incendie de l'usine classée seveso à Rouen, dernièrement)...

    Et à côté de ça, on déclare péché du siècle un verre de ricard, une clope, un joint ! Merde !

    Comme si tous les colorants, les pesticides, les additifs, les conservateurs, dans ce qu'on bouffe et ce qu'on boit, ce n'était plus tout à fait ça le péché, dont on dit qu'il est "une nécessité regrettable" ... Et "qu'il faut faire avec" parce que sans ça, on pourrait pas produire pour satisfaire sept milliards d'humains! ... Soit dit en passant, sur les sept milliards d'humains, on produit surtout et trop et de l'inutile pour deux milliards qui font bien plus crever la planète que les autres cinq milliards !

     

     

     

  • Les élites

    ... Dans les partis dits "populistes" (dans leur "Saint des Saints" ainsi que parmi les adhérents ou sympathisants de ces partis dits "populistes"); on méprise les Elites et leur langue de bois, notamment ces intellectuels progressistes sortis des grandes écoles et si éloignés de ce que vit au quotidien le commun des mortels...

    Mais on ne dirige pas un pays, c'est vrai, avec des charcutiers, des épiciers, des coiffeurs et des tenants de bistrot qui n'émettent que des jugements à l'emporte pièce, quoique parmi les charcutiers, les épiciers, les coiffeurs et les tenants de bistrot il y ait -plus souvent qu'on ne le croit- de plus belles âmes que parmi ces Elites si éloignés d'un peuple que ces Elites méprisent...

    Cela dit, il faut bien plus que des idéaux pour diriger un pays, quand bien même ces idéaux en partie, "colleraient" à la réalité sur le terrain et dans le quotidien des gens... Ce qui, soit dit en passant, n'est point le cas loin s'en faut...

    En plus des idéaux et d'une vision de la grandeur d'un pays, en plus de l'intelligence qu'il faut pour diriger et gérer un pays, c'est de l'âme, c'est du cœur, c'est de l'esprit, c'est une conscience aiguë de l'existence d'un peuple et des aspirations de chacun quelque soit son environnement social et sa culture... Qu'il faut également...

     

     

  • Un rêve, nuit du 26 au 27 octobre 2019

    ... Je fis ce rêve là, dans la nuit du 26 au 27 octobre, la nuit du changement d'heure...

     

    ... J'étais âgé de 24 ans et au chômage depuis près d'un an, mon précédent emploi ayant été celui d'un cuisinier de Mac Donald, en fait un préparateur de menus "Best Off".

    Au bout de quinze jours je fus "viré" pour avoir durant 10 minutes dans la salle de repos, regardé un match du XV de France... Je n'avais droit en effet qu'à 5 minutes de pause.

    Il me fut proposé par Pôle Emploi, un boulot de répartiteur de produits alimentaires conditionnés en barquettes ou emballages, des produits à placer sur des rayonnages dans une grande surface commerciale.

    Les produits arrivaient en vrac dans des corbeilles métalliques roulantes et il fallait en un minimum de temps répartir barquettes, pots, paquets de pâtes, de riz, boîtes de nutella, etc., à l'emplacement prévu où se trouvaient déjà dans les rayons, tous ces produits dont on voyait les étiquettes ou les marques...

    Mais je ne trouvais pas, le long des rayonnages d'une dizaine de mètres de longueur et de deux mètres de hauteur, sur les six étagères dont chacune était inégalement compartimentée, l'endroit où il fallait ranger les plaquettes de beurre, les pots de nutella et les barquettes de plats cuisinés, comme si aucun endroit précis était prévu pour ces produits.

    Aussi, triant les paquets en vrac dans la corbeille venant tout juste d'arriver, afin de ne point perdre de temps et -il faut le dire aussi- parce que je ne n'avais aucune envie de me prendre la tête à me demander où mettre le beurre, le nutella et les plats cuisinés en barquette, je jetais ces derniers un peu n'importe comment, là où il y avait un espace inoccupé sur les étagères... Et c'est ainsi que je travaillais, le temps de ma vacation...

    De ce fait, si certains produits étaient bien tous ensemble au même endroit, d'autres s'empilaient pêle mêle dans un espace qui n'avait pas été défini pour tel ou tel produit, et je me foutais de savoir si les gens allaient trouver facilement ceci ou cela, dans tout ce fourbi... Et même, pour aller encore plus vite, carrément je lançai comme des cailloux, les plaquettes de beurre, les pots de nutella et les plats cuisinés en barquette, sur l'étagère...

    Le troisième jour que je travaillais de la sorte, vers midi, arrive un manager chargé de contrôler le travail effectué. Ce manager me fit remarquer qu'à certains endroits les produits étaient disposés pêle mêle et donc difficiles à trouver pour les clients... Et je lui répondis ceci : "M'sieur allez vous faire foutre avec vos remarques, c'est un boulot de singe que ce boulot là, j'en ai rien à cirer de tous ces trucs de merde de la société de consommation, de tous ces gens qui achètent plus qu'il n'est nécessaire... Et pour ce que je suis payé, un salaire de misère, je fous le camp illico" ... Tout cela accompagné d'un bras d'honneur...

    Toujours dans ce rêve, après que j'eûs quitté ce boulot, et donné à des personnes de ma famille ainsi qu'à des connaissances autour de moi, la raison pour laquelle j'avais quitté ce boulot, l'on me gratifia d'une leçon de morale carabinée se fondant sur le fait que je préférais rester au chômage plutôt que de travailler. Cela me mettait hors de moi et je répliquai brutalement en faisant valoir que tous ces boulots mal payés se valaient tous dans la mesure où l'on devait supporter une pression constante de managers despotiques, et de surcroît des boulots sur contrats établis par smartphone, contrats forcément de courte durée, "ubérisés"...

     

    ... Lorsque je m'éveillai après avoir fait ce rêve, je me suis immédiatement souvenu du temps où j'ai débuté à la Poste à un guichet alors que je venais de passer plusieurs années dans un centre de tri du courrier ; je ne pouvais pas supporter les contraintes liées à une règlementation pointilleuse et compliquée, et à des procédures qui me semblaient totalement absurdes et inutiles, j'étais insolent avec des gens que je trouvais désagréables et tatillons ; le matin, au tri des recommandés par tournées de facteur, je plaçai des M.Mme Demange à Pétempré dans la case du 14 au lieu de la case du 10 -de toute façon des Demange Michel ou Louis y'en avait des douzaines à la ronde, que pour t'y retrouver c'était une vraie galère-

    Je me suis aussi souvenu d'une époque vers la fin de ma carrière à la Poste, où j'avais été affecté durant deux semaines dans un bureau annexe de station balnéaire dans les Landes, deux semaines de galère sous la coupe d'un chef "très dans le système" qui m'en faisait voir de toutes les couleurs, et sous la pression d'une clientèle de touristes pour la plupart désagréables et exigeants...

     

     

  • Courte errance littératoque

    ... C'était le forum des Évéchés Inconquis où gîtait, anarcopirate, le "Petit Coin de Pètedevanlefrigokibaye" entre les fils de littérature, d'actualité, de mangas et de cinéma... Et d'autres rubriques diverses...

    Et il y avait aussi dans ce forum, le petit coin de tout un chacun où l'on pouvait patate-saladiser recette-de-cuisiniser et coucouninguer-au-coin-du feu, tout cela dans la quiétude des jours qui passent en dépit des horreurs et des violences du monde...

    Et l'on y allait au coin du feu avec minou en boule sur un joli sofa et un grand bouquet de fleurs des champs dans un beau vase sur un guéridon aux trois pieds arqués où l'on buvait le thé l'après midi et la tisane le soir... Et l'on y allait de jolies photos grand format, accompagnant les petits scoups du jour...

    Et il y avait aussi "qu'avez vous vu ce soir à la télé", que Pètedevanlefrigokibaye avait baptisé "Qu'atad'zoire ce soir à la tu-es-laid"... Où de jour en jour s'y résumaient des films de séries policières en général toujours les mêmes, dont celle avec le Capitaine...

    ... C'était le forum des Évéchés Inconquis -où il faut dire que les évêques n'y pouvaient arborer leur mitre ni leurs ouailles à matines et à complies, leurs chapelets...

    Il a mouru kapout kapout, le forum des Évéchés Inconquis... Disparu à jamais, avec le petit coin de Pètedevanlefrigokibaye... Mais aussi avec le petit coin où l'on patate-saladisait et coucouninguinisait...

     

  • Réflexion sur la violence

    ... Il y a un proverbe chinois qui dit :

     

    "Lorsque tu vois un moustique se poser sur tes testicules, tu réalises que la violence ne résoud pas tout" ...

     

    L'on peut se demander cependant, quel pouvoir peut avoir l'intelligence sur le moustique...

     

    Je pense à l'une de mes petites histoires où j'évoque un intellectuel acculé au fond d'une passe cernée d'une haute muraille rocheuse, et, à l'entrée de la passe ouverte sur un paysage aride, se tient une araignée carnivore géante, dont l'envergure est telle, que la masse de l'araignée occupe toute la largeur de l'entrée de la passe...

    J'imagine alors l'intellectuel disposant d'un pistolet désintégrateur, mais préférant essayer de "convaincre" (en somme, de "parler") à l'araignée, dans l'espoir que l'araignée ne se précipite pas sur lui pour le dévorer ; motivé qu'il est dans son choix de ne pas se servir de son pistolet, par la quasi certitude lui venant à l'esprit, de la venue d'une autre araignée carnivore géante, puis d'une autre encore, jusqu'à ce que son pistolet finisse par s'enrayer...

    Je l'imagine, de surcroît, cet intellectuel, poète, grand penseur et philosophe... allant jusqu'à espérer qu'il pourra "apprivoiser" l'araignée géante...

    Il n'y a que deux alternatives :

    L'une où l'intellectuel essaye de "convaincre" l'araignée : l'intellectuel est bouffé...

    L'autre qui dépend de la capacité du pistolet à mettre du temps à s'enrayer : l'intellectuel est bouffé...

     

    Pour en revenir au moustique qui se pose sur les testicules, si le moustique est virulent et dangereux, il s'avèrera nécessaire de risquer de s'abîmer les testicules -jusqu'à l'hématome qui va mal tourner- en frappant le moustique d'un fort coup assené avec le plat de la main...

    Il n'y a, là aussi, que deux alternatives :

    L'une où l'on meurt de ce qu'innocule le moustique dans notre sang en nous piquant...

    l'autre où l'on meurt de l'hématome qui tourne mal...

     

    ... Cela dit, être un observateur et un témoin de la violence de l'univers, de la réalité des éclatements, de la violence et de la dispersion de la lumière dans toutes les couleurs du spectre de diffusion de la lumière, dans la lunette d'un puissant télescope... Ou être un observateur et un témoin de la réalité du monde qui nous entoure, et avoir la capacité d'exprimer en tant que poète, artiste, écrivain, penseur, ou même en tant qu'être humain tout simplement, ce qui est vu et ressenti... C'est -dirais-je- "une situation privilégiée"... aussi provisoire qu'elle soit... Et dont la dimension dépasse la dimension de la violence...

     

  • Ces êtres qui jamais, ne se mettent en avant...

    ... Il y a des êtres qui, si l'on ne vient jamais les chercher, ils ne se mettront jamais en avant, ils ne feront jamais la promotion de ce qu'ils font dans leur vie et qui leur tient le plus à cœur...

    À moins qu'ils ne sentent autour d'eux, implicitement -par le regard porté sur eux, par quelques "signes" dans le comportement des autres- qu'ils sont attendus...

    Ces êtres là sont en général entourés de gens qui, jamais, ne leur posent les questions qu'il faudrait leur poser, qui jamais ne se préoccupent de ce qui leur tient le plus à cœur... Des gens avec lesquels ils n'ont qu'une communication soit de nécessité, soit portant sur des sujets relatifs à la vie courante, aux "choses ordinaires de la vie" en somme...

    Mais cela ne veut pas dire pour autant que, ces êtres là, qui jamais ne se mettent en avant, n'ont point de capacité à s'exprimer ; ne portent pas en eux tout ce qu'ils aimeraient bien, au fond, partager avec les gens autour d'eux et qui, même si cela n'est pas évident au premier abord, peut réellement être communiqué, transmis, partagé... Pour autant qu'un lien s'établisse, si occasionnel, si aléatoire qu'il soit...

    La meilleure preuve en est, de cette capacité à s'exprimer, à communiquer, à échanger, à transmettre, se manifeste lorsque précisément, l'on vient à les chercher, ces êtres là... En somme -comme je dis- à les "exister"...

    Parce que d'eux mêmes et par eux mêmes, ils ne "s'existent", ces êtres là, que comme un promeneur sur un immense chemin traversant le paysage, un promeneur qui déposerait de ci de là, tout au long du chemin, des petits cailloux qui seraient en quelque sorte, ses "trésors" ou ses "joyaux" auxquels il tient...

    Et certes, les petits cailloux sont bien visibles sur le chemin, mais n'attirent l'attention des gens qui passent, que si le regard des gens, tout à fait occasionnellement, se pose sur l'un de ces petits cailloux...

    C'est par cette image des petits cailloux jetés sur le chemin, que je définis ce que j'appelle "s'exister"...

    Peut-être -c'est même quasiment certain... Que les êtres qui jamais ne se mettent en avant, sont ceux qui... "s'existent le plus"... Plus, certainement, je le crois, que les êtres qui "s'existent" en se mettant en avant...

     

  • Les Kurdes

    ... Les Kurdes d'aujourd'hui, du nord de l'Irak, du nord est de la Syrie et de la partie orientale de l'Anatolie -Turquie, soit du Kurdistan géographique ; ainsi que ceux du 20 ème siècle et avant, ceux qui vivaient dans l'Empire Ottoman... Sont les très lointains descendants d'un peuple qui était celui du Royaume Mittannien, l'une des grandes puissances du monde civilisé (le monde Egéen-Minoen-Hittite-Mittanien-Egyptien de l'âge du bronze, de 1700 à 1200 AV-JC)... Ce royaume Mittanien s'étendait alors de l'est de l'Anatolie où il était voisin de l'Empire Hittite en Anatolie, jusqu'au delà de la rive nord du Tigre, et vers le sud, jusque dans le nord de la Syrie actuelle...

    Après la disparition de la civilisation méditérranéenne-proche orientale à la fin de l'âge du bronze entre -1200 et -1150, les empires (Grec, Egyptien, Hittite, Mittanien et Babylonien) se sont scindés en une mosaïque d'états nations... Plus tard, à partir du 7ème siècle avant l'ère Chrétienne, il y a eu l'empire Perse et un temps, la présence Grecque (Avec Alexandre) au Moyen Orient ; puis l'Empire Romain à partir de -200 jusque vers 450, qui s'est étendu jusqu'au delà de l'Anatolie notamment dans une partie du Moyen Orient ; puis à partir de 1453, l'Empire Ottoman jusqu'en 1918...

    Depuis 3200 ans, on peut dire que les Kurdes n'ont plus jamais eu d'état ou de nation constitué (avec frontières) après la disparition de ce Royaume Mittanien dont le peuple d'alors est en partie du moins aujourd'hui, le peuple dont ils sont originaires...

    Il y a aussi un autre peuple, les Hébreux ou les Juifs de l'ancienne Palestine-pays de Canaan, qui, dispersés en diasporas de par le monde, n'ont pas eu de nation ou d'état constitué, jusqu'en 1948, l'année où fut établi un traité par lequel il leur a été défini un territoire... (Mais ce territoire ils l'ont étendu en colonies au delà de la frontière qui avait été définie par le traité) ce qui est à l'origine de conflits et de luttes armées depuis 1948...

    Certes, ces Mittanniens de 1200 AV-JC, pas plus que les Mycéniens de Grèce, les Minoens de Crète, les Hittites, les Egyptiens et les Babyloniens... N'étaient pas -loin s'en faut- des "enfants de choeur" ... Et nous retrouvons dans le monde d'aujourd'hui, à peu près les mêmes problématiques liées à des alliances opportunistes, des traités commerciaux et échanges, des conflits entre grandes puissances, des stratégies, des dominations, des résistances, des révoltes, des migrations de populations, ainsi que des problèmes environnementaux (changement climatique)...

     

     

  • Comparaison entre diffusion sur internet et publication de livres

    ... Je fais une comparaison entre

     

    -D'une part l'usage que l'on peut faire d'internet, d'un blog, d'un site personnel, d'un réseau social... En tant qu'écrivain, auteur, artiste, poète -ou en tant que personne s'exprimant sur toutes sortes de sujets d'actualité, témoignant de ce qui est vu et ressenti...

     

    -Et d'autre part la publication de livres, d'œuvre littéraire, que ce soient des romans, des essais, des récits ... Sous forme de livre numérique ou de livre de librairie diffusé par soi-même ou par l'intermédiaire d'une maison d'édition prenant en charge le placement en lieux de vente ou de diffusion, en un certain nombre d'exemplaires pour un tirage initial (cela peut être par exemple quelques milliers d'exemplaires, disponibles pour la vente, dans les librairies et rayons de maison de la presse, dans toute la France)...

     

    ... Dans le cas de la production sur internet avec un blog, un site, ou sur un réseau social ; il peut exister "significativement" une "visibilité mesurable", avec des outils analytiques qui donnent au jour le jour le nombre et l'origine géographique des visiteurs... Bien qu'en réalité cette "visibilité mesurable et identifiable" soit illusoire dans la mesure où elle ne tient pas compte de tous les paramètres possibles -quand elle n'est pas faussée...

    Et les visiteurs ou les lecteurs de tout ce que l'on produit et diffuse, qu'ils soient des inscrits ou des "amis" dans des groupes d'intérêts communs et sur des réseaux sociaux (notamment Facebook), qu'ils soient des visiteurs occasionnels disséminés un peu partout dans le monde qui consultent et ou suivent un blog, un site... Peuvent être identifiables du fait qu'ils réagissent -mais il n'y en a jamais à vrai dire "des milliers"- ou peuvent être ce qui est le plus évident, le plus probant, le plus fréquent, totalement inconnus, hypothétiques, inidentifiables... Sans compter ceux qui, encore bien plus nombreux, sont comme des acheteurs et lecteurs de livres qui ne sauront jamais que tel ou tel livre existe (et que s'ils le savaient tout à fait par hasard, ils ne l'achèteraient jamais, ce livre)...

     

    ... Dans le cas de la publication d'ouvrages notamment par l'intermédiaire d'une maison d'édition, la meilleure certitude c'est celle de voir jusqu'à 3000 exemplaires (dans le cas d'une diffusion initiale) de son livre, répartis dans une centaine de librairies en France et, sachant que la maison d'édition a fait "une étude de marché" qui se base sur le réseau de connaissances de l'auteur et sur les soutiens dont bénéficie l'auteur, les 3000 exemplaires seront quasiment tous écoulés -au pire cela ferait quelques centaines au pilon...

    L'auteur, alors, n'aura, de la visibilité de son livre, que ce qu'il pourra en constater de la présence à la maison de la presse ou à la librairie de l'endroit où il habite (et dans les environs)...

    Et de ses lecteurs, il n'en saura que de ceux qui lui diront l'avoir acheté -pour autant qu'ils aient lu livre ce qui n'est pas absolument certain...

    Même si le livre -selon l'information reçue par "ouie-dire", par son éditeur, par quelque article de presse au sujet du livre ; même si le livre donc, s'écoule relativement bien de ci de là, l'auteur ne saura jamais qui sont ses lecteurs à tel ou tel endroit dans sa région ou ailleurs en France.

     

    ... C'est cette part d'inconnu, d'inidentifiable, d'aléatoire, de purement hypothétique, tout cela lié au fait que l'on n'a jamais les gens en face de nous (ou seulement quelques personnes de notre entourage que l'on voit et nous ayant dit avoir lu le livre)... Qui est "difficile à vivre" pour un écrivain, pour un auteur... "Dans les deux cas de figure" ( publication par une maison d'édition ou diffusion sur internet )...

     

    ... Mais quand je dis "difficile à vivre" je précise que ce n'est en fait, "difficile à vivre" que pour les auteurs qui souhaitent davantage (bien davantage) être lus et ou vus -et pouvoir s'exprimer devant un public- que d'être achetés, de recevoir des droits d'auteur donc de l'argent...

     

    ... Pour ma part, l'expérience qui m'a le plus satisfait (qui m'a en quelque sorte "comblé" si je puis dire) n'a point été celle du ou des jours où j'ai vu que mon blog avait eu 550 visiteurs, ni le jour où j'ai su que 500 exemplaires de mon livre avaient été écoulés... Ce sont les fois où je me suis produit devant 30/40 personnes dans une salle de café, pour lire mes textes à haute voix, et "les yeux dans les yeux" des gens qui m'écoutaient, et avec lesquels, après j'ai pu parler, échanger...

    ... Je ne sais pas si le terme que je vais employer pour dire ce que j'ai ressenti, est "approprié" mais j'ose quand même ici le dire : "c'était orgasmique!" (et partagé)...

     

    ... Et "ça", Facebook te le donne pas! Ni de voir sur Google analytics que tel jour t'as eu 200 visiteurs, ni de voir que ton livre s'est bien vendu dans le coin ! (rire)...

     

    ... Il ressort sans doute, de ce que je viens de dire au sujet de cette comparaison que je fais entre la diffusion sur internet et la publication de livres, que ce qu'il y a de mieux est de faire les deux, d'être présent sur internet et de publier des livres...

    En effet, pour peu qu'un auteur, qu'un écrivain, ait un rayonnement d'une certaine dimension et que ses livres se vendent et soient lus ; il aura toujours davantage de visiteurs de son blog ou de son site, et sur les réseaux sociaux, il sera suivi, bien plus qu'il ne l'est en n'ayant pas publié de livre...

     

     

  • L'abandon des Kurdes

    ... L'abandon des Kurdes par l'Union européenne et par les Etats Unis d'Amérique, lors de l'intervention Turque en Syrie, intervention qui vise à éliminer les Kurdes du fait que l'armée turque dispose d'un matériel de guerre ne pouvant être comparé à celui dont dispose les kurdes et qu'en conséquence les kurdes ne peuvent qu'être complètement écrasés par le rouleau compresseur de l'armée turque... Ne fait pas honneur loin s'en faut aux gouvernements et aux peuples de l'Europe et des USA... D'autant plus qu'un désastre humanitaire est en passe de se produire, des dizaines de milliers de gens dans la zone des combats et des bombardements le long de la frontière turquo-syrienne, fuient vers d'autres zones où la guerre se poursuit en Syrie, là où déjà les conditions sanitaires, de survie, avec les hôpitaux détruits, les ambulances et les convois de ravitaillement bombardés, font que ces zones de totale insécurité ne peuvent plus être des refuges mais plutôt des camps de la mort... Les médecins eux-mêmes, ainsi que des gens d'associations humanitaires qui étaient encore présents sur le terrain, sont obligés de partir, puisqu'ils n'ont plus la possibilité d'exercer, manquant de tout, et de surcroît sont aussi des cibles lors d'attaques, de raids guerriers et de bombardements...

    Plutôt que d'accueillir un million de réfugiés syriens, l'Union européenne a préféré donner six milliards d'euro au gouvernement Turc, pour que les réfugiés syriens soient "gardés" en Turquie...

    Même si l'accueil d'un million ou plus de réfugiés syriens pose un réel problème à l'Union européenne, en termes de structures d'hébergement et de moyens de gérer cet afflux de populations ; il n'en demeure pas moins que donner de l'argent au gouvernement Turc pour que ce gouvernement prenne des mesures afin de contenir sur son territoire tous ces réfugiés... N'est pas non plus la "meilleure solution"... D'ailleurs, le gouvernement turc nous le fait savoir par le chantage qu'il fait subir à l'Europe, en ce qui concerne les réfugiés qu'il laisserait passer en Europe si on "l'emmerdait avec la question kurde" (en attendant, les six milliards profitent davantage au gouvernement turc, qu'aux réfugiés qui vivent dans la précarité dans des camps)...

    A ma connaissance les Kurdes, historiquement parlant, n'ont jamais eu d'état avec frontières, et n'ont été qu'un peuple (une "nation virtuelle") réparti entre trois autres états : l'Irak, la Syrie et la Turquie, dans un espace géographique le Kurdistan... Et le Kurdistan n'a donc jamais été un pays au sens d'état ou de nation avec des lignes de frontière délimitées, comme l'est par exemple l'Irak... Ce qui est il faut dire à juste titre, un problème... qui date surtout du "partage" que se firent les alliés vainqueurs de la première guerre mondiale, en 1918/1919 (Britanniques et Français), entre zones d'occupation et de protectorat, après la chute de l'Empire Ottoman et l'émergence de la nation Turque dans ses frontières actuelles...

    ... Nous allons, les gouvernements et les peuples d'Europe -et aussi des Etats Unis d'Amérique- un jour où l'autre selon l'évolution des politiques et des stratégies des grandes puissances, selon des risques accrus de conflits... "payer très cher" l'abandon des Kurdes...

    Que ferions nous, cinq cents millions d'européens que nous sommes, si nos territoires, de la côte atlantique jusqu'à la Pologne et à la mer Noire, devenaient "théâtre de guerre" dans le cadre d'un conflit mondial généralisé ? Dizaines de millions de réfugiés, de populations en déplacements et exodes massifs... Et pour aller où? Traverser l' Atlantique comme on traverse actuellement la méditerranée entre la Lybie et l'Italie?

     

    ... Je suis atterré (le mot est sans doute un peu fort) par le fait que depuis hier et tout aujourd'hui, il n'est question à la radio comme à la télé lors des bulletins d'information principaux de la journée, que du Brexit, et non pas-ou très peu- de l'intervention turque en Syrie contre les Kurdes...

    Certes, le Brexit "c'est une affaire sérieuse" avec toutes les conséquences que cela va entraîner si le parlement du Royaume Uni ne valide pas l'accord conclu entre Boris Johnson et l'Union Européenne.

    Mais le peu d'informations données au sujet de ce qui se passe ces jours-ci dans la zone limitrophe de la frontière turquo-syrienne, est bien le signe le plus évident du désintérêt de l'Europe pour les Kurdes... Un désintérêt qui "ne dit pas son nom" et qui se "barde" de "désapprobation" pour la forme, d'un aplatissement des gouvernements de l'Union européenne devant un président Turc qui se moque bien des remontrances adressées par les européens... Seulement des déclarations bien que la France et l'Allemagne suspendent la vente d'armes à la Turquie et que "quelques sanctions économiques" soient envisagées-ce qui reste à voir... Résultat, le gouvernement Turc ira jusqu'au bout c'est à dire l'écrasement des Kurdes dont la résistance ne sera qu'une lutte sans espoir... Désolant, et effrayant ! (Pour ne pas dire abject et d'une lâcheté révoltante quand on pense à la peur de populations de certains pays d'Europe, de voir leur quotidien de vie, altéré par l'arrivée de dizaines de milliers de migrants ; de voir leur tranquillité depuis 70 ans de paix, risquer d'être perturbée!)...

     

  • Les éclatements et les dispersions de la lumière

    ... Je m'interroge sur l'opportunité, sur le sens qu'il y a, de -comme je dis et écris- "s'exister" , c'est à dire de passer sa vie entière à promouvoir, mettre en avant tout ce que l'on fait, tout ce que l'on produit... Alors que "être existé" aurait -peut-être- davantage de sens...

     

    N'être, ne vivre, que dans sa propre lumière ne donne en effet qu'un seul et unique aspect de la lumière, alors que la lumière a une infinité d'aspects, de rayonnements, de dispersions, de couleurs et de nuances de couleurs, d'intensités, d'éclatements, différents...

     

    Il suffit pour s'en convaincre de regarder avec une lunette astronomique d'une certaine puissance, le ciel de la nuit, l'espace visible ainsi... Et d'observer toutes les manifestations, toutes les "arabesques", tous les éclatements, toutes les dispersions, enroulements, et jusqu'à des explosions, de la lumière, dans toutes les couleurs que prend la lumière d'un bout à l'autre du spectre de sa diffusion -sans oublier ce qui est invisible mais qui existe bel et bien... (Et qui représente en fait, 90% de l'univers)...

     

    Ainsi la lumière que l'on porte en soi, qui est notre intelligence, notre sensibilité, notre capacité de réflexion, tout ce que nous pensons et exprimons... Est-elle reliée à toutes les autres lumières au delà de notre propre lumière... Et ne peut exister seule, sans les autres lumières... Elle se fait, d'ailleurs en grande partie, notre lumière, par les autres lumières (et en partie, aussi, par les particules et par les composantes qui font exister notre propre lumière)...

     

    Quel sens il y a, à "s'exister" si l'on n'est pas existé ?

     

    La lumière que l'on peut observer avec une lunette astronomique ou avec un puissant télescope, dans ses aspects, ses mouvements, ses couleurs, ses dispersions... Ne peut pas être contrefaite, ne peut pas être illusoire, elle est une réalité intemporelle... Et c'est cette réalité qui la fait vérité...

    En revanche la lumière que l'on porte en soi et qui rayonne par elle seule, peut être contrefaite, en ce sens qu'on lui fait prendre un aspect qui masque -et dirais-je- "désexiste" la lumière au delà de la lumière en soi si bien contrefaite et qui fait illusion...

     

     

  • Des événements qui n'auraient jamais dû se produire

    ... Des événements en France en 2019 tels que celui de l'incendie de Notre Dame à Paris le 15 avril, et celui de l'attentat terroriste à la Préfecture de police de Paris le 3 octobre ; n'auraient jamais dû se produire...

    La cathédrale Notre Dame de Paris, ainsi que la Préfecture de Police de Paris, entre autres lieux bien sûr dans notre pays, sont des lieux "symboliques" peut-on dire, des lieux "inviolables", des lieux "sécurisés" (sécurisés dans le sens de ce qu'il y a de plus sûr)...

    L'une est un lieu de patrimoine historique et culturel, et l'autre un lieu d'ordre établi et référent en matière de sécurité publique.

    C'est comme si une centrale nucléaire (celle de Blaye en Gironde ou celle de Gravelines dans le département du Nord) venait à exploser... Ou comme si l'avion du Président de la République avec toute la suite de personnages qui l'accompagne, venait à se crascher...

    Inconcevable... Inimaginable...

    Et pourtant...

    C'est que dans les "Saints des Saints" -dans la demeure même des Dieux et de leurs anges protecteurs- en ces lieux "inviolables" et "ultra-sécurisés", il y a de ces "gardiens" en tenue de gardien et avec des armes de gardien, et des "ingénieurs" de compétences dont on ne saurait se passer, qui sont comme des virus, des agents pathogènes dans le tissu cellulaire et qui n'ont pas l'apparence de virus ou d'agents pathogènes, autrement dit indétectables...

    C'est que dans les moyens mis en œuvre pour garantir la sécurité de ces lieux, pour prévoir et gérer les dysfonctionnements lorsqu'ils se manifestent par des signes avant-coureurs ; il n'y a peut-être pas eu assez de ce "nerf de la guerre" que l'on appelle l'argent, ni assez de ces précautions, études et analyses préalables, pour justement mettre ces moyens en œuvre... Encore que... les moyens mis en œuvre à eux seuls, ne soient pas la "garantie absolue"...

    Nous sommes dans un temps, dans une époque, où même dans les hauts des Saints des Saints, il y a de l'incertitude... Des implants de "points noirs" dans la source lumineuse...

    ... Il demeure encore il faut dire, de ces événements "un peu moins improblables" (mais qui se sont tout de même produits) tel celui de l'incendie de l'usine -classée Seveso- de Rouen, dernièrement, et son précédent, l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, le 14 septembre 2001...

     

    ... Une petite remarque pour conclure :

     

    Si dans le récit biblique, l'exode et l'errement des Hébreux durant 40 ans dans le désert après leur départ d'Égypte, n'a pas laissé de preuves archéologiques ou scientifiques sous forme de traces, pierres, objets, inscriptions, monuments qui auraient pu témoigner de manière certaine de l'existence de cet exode... Le récit biblique dit tout de même en substance qu'en ce qui concerne "une grande bataille dans les cieux", Lucifer qui était l'égal de Dieu s'est présenté comme étant "l'ange de lumière" au même titre que Dieu et prenant la place de Dieu (en substance, je ne me rappelle plus les termes exacts mot pour mot)... Il y a donc une sorte de "vérité" dans ce qui est écrit dans la bible, en ce sens que, les forces du mal prennent l'apparence des forces du bien à s'y méprendre (c'est ce que l'on voit aujourd'hui, avec ces "points noirs dans les Saints des Saints", qui font l'effet d'une source de lumière à l'intérieur même de la source de lumière...

     

  • Les règles de la Citadelle

    ... Quels auteurs, quels écrivains, quels intellectuels, quels artistes... Sont-ils plus soucieux de l'évolution et de la portée de la littérature et de l'art, dans la société d'aujourd'hui -comme ils auraient pu l'être, du moins certains d'entre eux qui le furent dans les sociétés d'hier... Que de leur destin personnel, de leur succès, de leur rayonnement ?

    Ceux que l'on voit sur les plateaux de télévision et dont les livres, les œuvres, se vendent, se diffusent, dans des pays "libres et démocratiques" ? (notez les guillemets)

    Ou bien ceux qui sont censurés, emprisonnés, ou qui risquent leur vie en s'exprimant, dans des pays de dictature ou en guerre ?

    Ces derniers ne sont-ils pas plus motivés dans le sens de l'évolution de la littérature et de l'art?

    Et d'autre part, les règles qui sont celles de la Citadelle des marchands décideurs et de leurs clientèles, ne sont jamais les règles qui font évoluer le sens et la portée de la littérature et de l'art, dans une société ou dans une civilisation qui s'ébat plus qu'elle ne se cherche...

     

  • Forums et stories

    ... Je m'interroge sur l'opportunité qu'il y a, de s'inscrire sur des forums qui sont en quelque sorte des communautés de membres autour de passions et d'activités, où, en règle générale l'on s'inscrit sous un pseudonyme avec un avatar (une image, un logo que l'on choisit dans la liste préconçue)...

    L'on s'y livre au départ, dans l'un ou l'autre de ces forums -de type "forumactif" ou autre- en une présentation de soi, de ce que l'on aime ou de ce dont on se passionne... En une présentation de soi tout à fait consensuelle à vrai dire, assez rarement dans une formulation "atypique" ou ne ressemblant trop guère à ce qui se pratique habituellement...

    Il faut dire que tous ces forums, d'ailleurs, depuis déjà quelques années, n'ont plus tant que cela "le vent en poupe" et qu'en réalité, leurs membres inscrits postent de moins en moins de messages, pour ne pas dire plus du tout pour certains...

    Sans doute les "stories" plus ou moins de tout un chacun/chacune, sur Facebook, ont-elles davantage le "vent en poupe" que des "coin d'untel/d'une telle" sur un forum... Encore que... Tout dépend en fait de ce fameux "nombre d'amis" que l'on peut avoir sur Facebook...

    Je m'interroge finalement, autant sur l'opportunité qu'il y a, de s'inscrire... Et "d'avoir l'illusion d'exister" sur un forum, que sur l'opportunité de mettre à jour sa "story" sur Facebook...

    J'imagine assez mal quelques hypothétiques "chercheurs de talents sur la Toile" ou même des spécialistes, sortes "d'archéologues" ou de "géographes" de la société humaine présente, se lancer dans une "étude" des différents comportements, formes d'expression, en somme de toute une sociologie des réseaux sociaux et du Web... Et donc, de consacrer des heures et des heures en d'aussi diverses que complexes recherches... Et dans quel intérêt d'ailleurs, sinon dans la dimension dominante de l'économie de marché, afin d'exploiter au mieux ce qui se diffuse et de déterminer des "profils de consommateurs de services et de produits en fonction de besoins et d'aspirations" ?

    Il faut dire encore, que, dans tous ces forums plus ou moins communautaires autour de passions et d'activités spécifiques, que ce soit de la littérature, de la poésie, du cinéma, de la musique, du sport, etc. , l'on y trouve, outre bien sûr les pages ou rubriques dédiées et à thème, au moins une rubrique consacrée aux "choses et préoccupations de la vie quotidienne" ( dans le genre "à bâtons rompus" ou "nouvelles des uns et des autres" ) où l'on se fait des bisous et des mamours, où l'on discute "patates salades"- le temps qu'il fait -la politicaille- le monde qui va mal- des recettes de cuisine- le minou qui fait un caca nerveux...

    Et dès lors que tu te mets – parce qu'au départ tu as été assez bien accueilli- à "péter dans le potage" ou à poster quelque chose d'un peu atypique, eh bien fini les bisous, fini les mamours, tu passes pour un pestiféré... Ou bien si tu te lances dans des sujets "profonds", de culture scientifique, historique, littéraire ou autre, et en "une page longue comme une limousine"... tu n'as alors pour réponse qu'un immense silence et une souveraine indifférence... (Et pourtant, les rubriques à thème dans ces forums, ne manquent pas... Alors quel est leur finalité si, d'aventure lorsque tu y postes un texte, il n'y a pas de réaction... Et encore moins un contact qui s'établit autrement que virtuellement ?)...

    Quant aux "stories" sur Facebook... Alors là... C'est sans doute aujourd'hui la "grande mode" mais les modes vont et viennent autant que passent et repassent les "amis" du moment...

     

     

  • 1177 AV-JC, le jour où la civilisation s'est effondrée, de Eric H. Cline

    9782707185938

    ... Un texte d'une rigueur scientifique notable, qui repose en grande partie sur des découvertes de milliers de tablettes d'argile recouvertes d'écriture, dont l'une d'elles était une langue commune pratiquée dans le monde méditerranéen et moyen-oriental dans les échanges entre empires et états : l'Akkadien...

     

    Ce texte retrace une période qui se situe entre le 14 ème et le 12 ème siècle avant JC, en gros sur trois siècles, à la fin de l'âge du bronze... Mais comme on peut le lire au début du livre, est évoquée une période précédente, de 1700 à 1550 AV-JC...

     

    Lorsque commence le 12 ème siècle AV-JC, dans les années -1190/-1180, toutes les civilisations (en fait LA civilisation) de méditerranée grecque et orientale, se sont rapidement effondrées, le point culminant dans la conjonction de plusieurs causes (invasion de peuples, destructions de villes et de cités, changement climatique/sécheresse, guerres, conflits, révoltes, rupture des échanges commerciaux) ayant été l'année -1177... Causes auxquelles s'ajoute une importante activité sismique due à la faille en profondeur du bassin méditérranéen, entre les plaques africaine et eurasienne, une activité sismique qui, durant plusieurs dizaines d'années autour de -1200, a provoqué une série de séismes dévastateurs en Grèce, Anatolie, moyen orient)...

     

    Le monde "globalisé" (politique, économique, culturel, échanges internationaux, routes terrestres et maritimes) était ainsi constitué, à cette époque entre -1400 et -1200, comprenant :

     

    -À l'ouest, la Grèce continentale avec Mycènes, Tirynthe et Pylos ; une partie des îles de la mer Egée et la Crète, les minoens, avec Cnossos

     

    -L'empire Hittite avec sa capitale Hattusa au nord de l'Anatolie, qui s'étendait cet empire Hittite sur une grande partie de la Turquie actuelle

     

    -Le voisin, à l'est de l'empire Hittite, le royaume de Mitanni avec pour capitale Assur, une région comprise autour du cours nord du Tigre (nord de l'Irak actuel)

     

    -Au sud du royaume de Mitanni, la Babylonie des rois et des princes Kassites, située entre le Tigre et l'Euphrate dans la partie sud de ces deux fleuves, et jusqu'au Golfe persique

     

    -L'empire Égyptien, de basse et haute Égypte, tout le long du Nil, et s'étendant au nord au delà du Sinaï, dans ce qui est aujourd'hui Israel et le Liban, avec Memphis et Thèbes (Égypte) et Megiddo, Tyr, Biblos (côte méditerranéenne).

     

    Tous ces empires, royaumes, sociétés, à cette époque, étaient connectés, avaient une langue commune (l'Akkadien), échangeaient de nombreux biens tels que des céréales, des tissus, de l'or, du cuivre, de l'étain, et les artistes, les marchands, circulaient librement d'un bout à l'autre de ce monde "globalisé" où la diplomatie, les traités, les codes, les correspondances par messages sur des tablettes d'argile ou par des cadeaux offerts, les alliances entre états, était la règle commune plutôt que le rapport conflictuel (quoi qu'il y eût, il faut dire, quelques guerres notamment entre Égyptiens et Hittites, Hittites et Mitanniens)...

     

    En dehors ou en deçà de ce monde "globalisé", il y avait aussi d'autres peuples, mais qui étaient moins reliés entre eux et peu reliés au monde méditerranéen et moyen oriental : Ibères, Celtes (ouest Européen), Etrusques (nord de l'Italie) et plus loin en Asie orientale, les peuples de Chine et d'Inde ... Sans oublier les peuples d'Afrique, d'Amérique, d'Océanie Pacifique...

     

    ... L'âge du bronze couvre une période qui va de -3000 environ jusque vers -1200/-1100.

    En gros l'âge du bronze (alliage cuivre et étain) intéresse un territoire qui part du sud de la péninsule ibérique, traverse la partie Est de la France, puis l'Europe jusqu'à la mer Noire avec l'Italie et la Grèce, ensuite l'Anatolie jusqu'à la mer Caspienne et le moyen orient et l'Égypte.

     

    ... L'âge du fer se situe entre -800 et la fin du 1er siècle après JC, mais la technologie utilisée pour le fer (plus difficile que pour le bronze) était déjà connue entre -1500 et -1000, dans un espace qui va de l'Anatolie à l'Iran, et les Philistins, les Phéniciens et les Égyptiens connaissaient aussi le fer entre -1100 et -800...

    C'est autour de -800/-700, que l'usage du fer s'est répandu en Europe, à partir du sud de l'Allemagne et l'Autriche...

     

    ... La période obscure qui s'étend entre -1200 et -800/-700 après l'effondrement de la civilisation méditérranéenne et moyen orientale de la fin de l'âge du bronze, peut être comparable à la période qui, entre les 4ème et 7ème siècle après JC, a suivi la chute et le déclin de l'Empire Romain (Empire qui avait duré de -200 environ à 450 après JC, du moins pour sa partie occidentale)...

     

    Cependant, après l'effondrement des empires et royaumes Grec mycénien Hittite Mittanien Babylonien Égyptien ; du 12 ème au 9ème siècle avant JC, la civilisation n'a pas complètement disparue et des états, des royaumes se sont constitués, avec beaucoup moins de liens entre eux ; le monde méditérranéen et moyen oriental étant alors devenu une mosaïque de pays, où le commerce, l'artisanat, les échanges, se faisaient non plus à grande échelle mais par des entrepreneurs privés, indépendants et sur des distances moins longues, et sans règles communes...

     

    Il a fallu attendre l'arrivée du monde Grec que nous connaissons (l'antiquité grecque que l'on enseigne à l'école aujourd'hui, qui débute vers -700); puis l'Empire Perse, et ensuite l'Empire Romain à partir de la chute de Carthage, pour retrouver de grandes civilisations généralisées sur une vaste étendue territoriale...

     

    ... Il y a quelques correspondances dans le monde globalisé (en gros, la civilisation dite "occidentalisée") que nous connaissons aujourd'hui (depuis les années 1990) avec ses traités de libre échange, sa mondialisation de l'économie marchande, ses alliances entre grandes puissances telles que celles de l'OTAN, la dominance des lobbies de l'industrie, de l'agriculture et du commerce, les transports sur de grandes distances... Avec le monde de la fin de l'âge du bronze tel qu'il était alors entre -1400 et -1200... En ce sens que les "problématiques" sont à peu près les mêmes : celles d'un changement climatique (qui cette fois, est davantage lié à l'activité humaine sur la planète, donc plus que par cause de phénomèmes naturels plus ou moins "cycliques" ou liés à des conjonctures d'ordre naturel), de désordres, de conflits, de mouvements migratoires consécutifs à des guerres et à de la misère dans des pays appauvris, de rupture ou de modification de traités d'échange, d'insécurité politique, de constitution de blocs de grandes puissances qui s'opposent, déstabilisant ce monde globalisé qui commence à se fragmenter, pour ne pas dire à voler en éclats...

     

    Un autre point commun entre notre monde et celui de la fin de l'âge du bronze, et peut-être le plus déterminant aussi combiné qu'il soit avec une série de causes multiples telles que celles citées plus haut ; c'est le niveau de complexité atteint, dans l'un et l'autre monde, pourtant séparés par 3200 ans d'histoire...

     

    En effet le monde de la fin de l'âge du bronze, de ces sociétés, états, empires royaumes, dans la civilisation grecque égéenne hittite mitannienne babylonienne égyptienne, avait atteint vers -1200 un niveau de complexité tel, que le moindre "rouage" défectueux dans le "système", par effet de domino, pouvait faire s'écrouler le système...

    Nous sommes de nos jours, avec notre civilisation mondialisée et ses technologies, dans une complexité encore plus grande...

     

    Autrement dit, plus une civilisation, plus une société est complexe, et plus elle devient fragile et donc exposée lorsque l'un des "rouages" du système se "grippe" entraînant toute sortes de dysfonctionnements...

     

    ... La différence qu'il y a -la plus manifeste à mon avis- entre le monde globalisé du début du 21ème siècle après JC et le monde globalisé de la fin de l'âge du bronze (3200 ans d'écart)... C'est qu'aujourd'hui... Les tablettes d'argile sur lesquelles on écrivait tout (y compris ce qui se passait au niveau de la vie quotidienne des gens) ont été remplacées par des documents texte image numérique, tout cela stocké dans des "data center" ou sur des supports informatiques ou espaces de stockage internet, sur des blogs, des sites, sur Facebook, sur Twitter... Enfin sur des supports qui sont dématérialisés... Et dont les futurs archéologues du 4 ème millénaire (s'il y en a encore) ne retrouveront rien, rien de rien... Tout aura disparu depuis longtemps, et notre civilisation avec...

     

    Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas, au 4 ème millénaire, une autre civilisation dont on a pas idée, aujourd'hui, de ce qu'elle sera ni comment et quand elle aura commencé...

     

     

  • Au sujet de l'expression "je ne le(la)connais ni d'Eve ni d'Adam"

    ... Je n'emploie jamais cette expression lorsque la personne en question, qu'effectivement je ne connais pas du tout, dont je n'ai jamais entendu parler... M'est présentée ou décrite par un ami, ou par une de mes connaissances, de telle sorte, selon ce que m'en dit mon ami ou une personne de ma connaissance, que je pourrais être intéressé à découvrir cette personne, par exemple à lire un livre qu'elle a écrit. Dans ce cas en effet, il ne me viendrait pas à l'idée de dire de cette personne dont j'entends parler pour la première fois de ma vie "je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam".

    En revanche, une personne totalement inconnue de moi, dont d'ailleurs personne ne me dit quoi que ce soit à son sujet, ou qui "paraît-il", "fait un carton" dans l'actualité du moment, ou "est en vogue" ou encore "est censée être connue de beaucoup de gens"... Là, dans ce cas, je dis "je ne le (la) connais ni d'Eve ni d'Adam"...

    Une manière de ma part, d'introduire une nuance significative dans l'utilisation de cette expression populaire... Une manière en quelque sorte, d'exprimer en disant "je ne la ou le connais ni d'Eve ni d'Adam", que je me fous complètement de connaître cette personne, de savoir ce qu'elle fait ou ne fait pas dans la vie...