Articles de yugcib
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L'épeire diadème
- Par guy sembic
- Le 21/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Cette araignée est très commune en Europe et en Amérique du Nord... On l'appelle aussi, plus simplement, araignée des jardins...
Elle ne demeure pas, comme toutes les autres araignées, d'ailleurs, tisseuses de toile, tapie au fond de quelque trou dans un mur ou d'un creux dans une branche : que boufferait-elle, en effet, si elle ne sortait jamais de son trou ?
Ne fabrique-t-elle point sa toile avec ce qu'elle a dans son abdomen, plutôt que de compter sur d'éventuels et improbables tisseurs de toile?
Je baisse la tête, autant qu'il m'est possible selon la position de l'Oeuvre, afin de ne pas détruire l'Oeuvre...
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Si les moutons pouvaient se marrer ...
- Par guy sembic
- Le 20/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Leur rire ressemblerait au rire d'une foule de spectateurs dont la moitié d'entre eux font semblant de comprendre ce qui se dit sur la scène et se marrent donc par convenance afin de ne pas passer pour des idiots ou des ringards...
... Dans la salle de spectacle un public enthousiasmé par la prestation du comédien humoriste, applaudit après chacune des petites histoires que raconte le comédien humoriste...
Mais le comédien humoriste parle très vite de telle sorte que l'on ne comprend pas toujours ce qu'il dit, et de surcroît l'accoustique de la salle n'est pas très bonne, et les gens des rangs situés à l'arrière de la salle, éloignés de la scène, entendent bien le comédien mais ne comprennent pas grand chose...
Néanmoins, fusent les rires en une grande vague rythmée sans cesse renouvelée, d'un bout à l'autre de la salle...
Il y a dans la salle
Les "branchés" qui eux, comprennent tout...
Les "un peu moins branchés" qui eux, ne comprennent pas tout dans le détail mais saisissent bien le sens général de l'histoire...
Les "pas branchés" qui eux, même dans les premiers rangs et à plus forte raison dans les derniers, ne comprennent pratiquement rien ni le sens de l'histoire...
"Etre branché" c'est être de son temps et bien au courant de l'actualité -"people" notamment- ainsi que de tout ce qui est nouveau, à la mode, et que tout le monde connaît ou est censé connaître...
Mais il faut dire qu'il y a des "pas branchés" qui font comme s'ils étaient "branchés"... Et que les vrais/vrais "pas branchés", ceux qui, ostensiblement et avec insolence et résistance, font état de leur inculture dans le domaine de l'actualité people et des modes et nouveautés, ne sont pas très nombreux...
Tous, quasiment tous, cependant, se marrent, s'esclaffent, dans ces salles de spectacles humoristiques ou de divertissement...
Il est malvenu, inconvenant, impensable, de ne point rire...
Il faut donc rire comme si l'on a compris, pour ceux et celles qui n'ont pas compris ou pas assez compris... Sinon, tu passes pour un "beuh-beuh" aux yeux de ton voisin d'à côté, si tu ne ris point, de concert avec les autres...
Si tu ne ris pas, c'est peut-être aussi parce que, ayant compris l'histoire racontée, ça te fait pas fait rire du tout...
Et ce qui qui heurte, c'est quand tu fais comprendre aux autres dans un silence éloquent, pourquoi tu ne ris pas alors que la mauvaise qualité de l'acoustique de la salle n'y est pour pas grand chose, et que le débit rapide de parole du comédien humoriste n'y est pas non plus pour grand chose...
Dans ce cas, t'es pour ton voisin d'à côté un "beuh-beuh dérangeant"...
... Au cinéma, dans les films de télévision, et plus encore au théâtre -sauf dans les très petites salles- c'est la même chose...
Ils bouffent les mots, ils escamotent des syllabes, ils ont un débit de parole trop rapide, les acteurs, les comédiens...
Tiens c'est curieux : dans les films des années 1950, 1960, et jusqu'en 1990, que la télé rediffuse parfois, on comprend mieux les acteurs... Qui, soit dit en passant, aujourd'hui, sont ou morts, ou très vieux...
C'est "l'air du temps" qui veut ça... Dans une mouvance survoltée instantanéïsée effet-spécialisée banalisée formatée dénaturée, et où l'image a plus d'importance que le texte...
Merde! Le texte, on dirait presque qu'il dérange !
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"Je me voyais déjà" (Charles Aznavour)
- Par guy sembic
- Le 19/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... ça me gonfle ces gens qui disent, à propos de quelqu'un (un "citoyen lambda sans références particulières") qui écrit "comme un journaliste" sur un sujet d'actualité, en tant que "témoin de son temps", qui relate un fait, une anecdote, un récit de voyage, etc. ... MAIS qui n'est pas journaliste de métier... Ou encore, le même "citoyen lambda" qui produit et diffuse sur internet, comme oeuvrerait un écrivain, un romancier professionnel patenté référencé et tout ce qu'on voudra... ça me gonfle ces gens qui disent " pour qui il se prend, de quel droit, de quelle compétence il se prétend, pour écrire ce qu'il écrit sur ce sujet, pour rédiger comme pour un reportage, alors qu'il n'est pas du métier, et donc, que ce n'est pas son rôle et qu'il n'a aucune autorité pour le faire comme il le fait"...
Oui, ça me gonfle qu'on puisse penser ça et le faire remarquer sur un ton "coup de règle sur les doigts" !
Bon sang, est-ce qu'il faut nécessairement et obligatoirement comme si ça coulait de source évidente, être journaliste, écrivain, intellectuel de métier patenté reconnu, pour "raconter quelque chose" (un sujet, un thème d'actualité, un témoignage, une anecdote, un récit) sur internet?
Pourquoi le "citoyen lambda" n'ayant aucune référence de quoi que ce soit, et de surcroît qui n'a pas fait d'études supérieures, qui n'a pas de réseau, pas cinquante mille followers, rien de tout ça... N'aurait-il pas le droit, lui aussi, de s'exprimer, d'écrire, de raconter ?
D'autant plus, pour parler franc et net, y'en a des "pros" qui écrivent "comme des pieds", des articles de ceci de cela dans le journal, ne respectent pas la grammaire française, pondent des phrases insipides ou d'une banalité déconcertante, quand ils ne font pas des "fake news" ou des omissions, des raccourcis lapidaires, de la "littérature ordurière"! ...
Ces gens, qui critiquent le citoyen lambda se produisant sur internet, en règle générale, ils font autre chose dans la vie que d'écrire (ils n'en sentent pas le besoin, ils comprennent pas ce besoin qu'on peut avoir de s'exprimer et d'avoir un auditoire)... Ils peuvent être des gens "très bien", gentils, tout ce qu'on voudra... Mais le besoin qu'on peut avoir de s'exprimer et d'avoir un public, ça ils sont à cent lieues de le partager... Et qui plus est, c'est pas eux, qui t'encouragent, au contraire ! S'ils peuvent te freiner, te modérer, ils le font et avec arguments et leçons de morale sur la discrétion, le danger qu'il y a à trop dire, trop révéler...
... J'adore cette chanson de Charles Aznavour " Je me voyais déjà" ! Et j'adore aussi "J'aurais voulu être un artiste (paroles de Michel Berger)...
... Et je "fais pas très bon ménage" avec les "empêcheurs de tourner en rond" – quand il s'agit d'écriture et d'expression- (rond dans le sens de rond avec quelques ondulations dans la circonférence... Autrement dit rond pas vraiment rond)... RIRE !
... Cela dit... Cela dit...
Ces gens "empêcheurs de tourner en rond"... Et cela je le dis avec une certaine gravité... Quelque part... Si effectivement du côté qui est celui comme la tartine retombant la confiture en dessous, ça me gonfle... D'un autre côté, du côté sans la confiture, ça m'interpelle, ça me fait réfléchir...
Parce qu'au fond, c'est peut-être eux, ces gens, qui finalement ont raison... Sauf le coup de règle sur les doigts, sauf le coup de genou sous la table, sauf le petit coin de regard verrouilleur...
Une oeuvre -si on peut appeler oeuvre cette "oeuvre"... Ne se construit vraiment que dans la difficulté et avec tout ce qui s'oppose ou freine sa réalisation...
C'est vrai que c'est "bien plus confortable", d'être soutenu, aidé, encouragé... D' "être existé" en somme, par l'un ou l'autre ou les autres de ses connaissances, proches, amis...
Il y a peut-être une voie vers laquelle on peut prendre le risque d'y engager ses pas, de s'y sentir souvent bien seul, moins "royale" mais plus belle, plus vraie... Que toutes les voies royales... Que ces voies royales nous soient accessibles ou non...
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Non aux gourous et à leur pensée messianique !
- Par guy sembic
- Le 18/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Ces personnages obscurs mais se présentant "lumineux" et "voyants" qui sont des sortes de gourous (dans un sens élargi par rapport au sens premier étant celui de maître d'une secte ou maître spirituel dans la religion brahamique), du genre grands penseurs vision du monde sur fond de leçon de morale et pensée messianique, avec toute leur clique de fans et de followers ; qui publient des bouquins, qui tiennent des conférences, qui se déclarent détenteurs d'une "vérité" et ne supportant pas la moindre contradiction... ça me gonfle ! Mais de toute manière, ils ont, ces personnages là, autant sinon davantage d'opposants et de détracteurs, que de fans et de followers indéfectibles et d'une fidélité inconditionnelle...
Tous ces personnages et leurs cliques, je les fais disparaître dans les trous noirs de mon cosmos!
Bon sang, aucun de ces personnages n'est Jésus Christ !
Et lorsque ces personnages sont attaqués à juste titre et poursuivis par la Justice, et interdits de paraître dans des lieux publics de conférences et de débats, et qu'il se trouve des gens , et même des médias pour les défendre, cela me pèle que l'on puisse les défendre !
Tout ce qu'ils véhiculent autour d'eux, ces personnages, qui un temps, font la Une de l'actualité des réseaux sociaux, de Twitter et des plateaux télé, leurs discours, leurs interventions, leurs appels à ceci ou cela... C'est de l'obscurantisme, de l'anti culture encore pire que l'obscurantisme religieux!
Et ça me gonfle quand ce sont, ces personnages, des hommes vénérés par des femmes !
Des sortes de Raspoutine! Des escrocs!
Dans les trous noirs du cosmos, les Raspoutine et leurs cliques !
... Bon, lesquels, me direz vous ? ... C'est qu'il y en a, outre des personnages connus et d'une "certaine influence" (notamment sur des réseaux sociaux, et qui ont un blog ou un site)... Des "beaucoup moins connus" et qui répondent plus ou moins à une définition très élargie de ce qu'est un gourou... Et qui "rayonnent" à la manière du "cador du coin" exerçant son "pouvoir" sur un petit réseau de "fidèles"...
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Errances littératoques, suite, 18 sept 2019
- Par guy sembic
- Le 18/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La peau lui pique, des animalculettes déposant sur son épiderme des crottinettes pestidisées...
Il relit Gien du Moyen âge à nos jours, écrit par l'historien du coin qui relate dans son livre documentaire la prolifération des sectes dirigées par des gourous...
Il choque Séraphine dans le forum Bleu-Gazette où il raconte comment il tuait les lapins chez son arrière grand mère du temps où il avait 15 ans après la mort du vieux pépé, lequel vieux pépé tuait les lapins en leur donnant un coup de marteau sur la tête avant de les saigner...
Il dit que Louis Ferdinand Céline soignait des Juifs pauvres quand il était toubib à Courbevoie...
Ces Séraphine et tant d'autres qu'ont disparu du forum Bleu-Gazette, il se fout complètement de savoir ce qu'ils sont devenus ; ils iront aucun d'entre eux à son enterrement et ils écouteront jamais sur You Tube son texte-voix intitulé "le grantenterrement général"...
Dans les paradus qui sont que la continuation du foparadu qu'on traverse bardé de galeries marchandes et de paysages polyesterisés depuis petibébé jusqu'à papimami, où l'on s'existe plus que l'on ne t'existe, ça pue autant la mayonnaise éventée, le cornichon vinaigré avec ou sans coriandre et la crevette qui schmucte le sexe sale... Et y'a toujours derrière des toilettes algéco, quelque tordu exhibitionniste en pardessus sans boutons... Et Hèmèmène qui, au lieu d'être ce meilleur ennemi qui devrait te botter les fesses quand il faut, pourfend ta fulosofu en faux ami qu'il est...
Et en plus dans tous ces paradus où tout le monde veut aller, que les curés, les imans et les gourous décrivent comme des terres promises, si t'as été anarcopirate zappé d'un bout à l'autre du foparadu que t'as traversé, tu resteras anarcopirate zappé... Comme quoi, la postérité, mon cul! ...
Il s'en désharicote des rames de trois mètres de haut, le jardinier, dont l'escabeau branle sur la terre recouverte de fientes de poules qu'une sécheresse historique a durcies... Il n'y a plus grand chose à désharicoter, sinon des chrysalides brûlées de soleil contenant des petites granules noires ou violettes que des grands sorciers réunis en consortiums internationaux parviendront à transformer en pépites sucrées ou salées qu'avaleront des millions de gens petit-déjeûnant...
Et ta clé USB qu'est censée, toute nouvelle et révolutionnaire qu'on dit qu'elle est... Rajeunir ton ordi mathus'lem-lique...
Et ton vilo-ilectrouque à batterie grande autonomie, et les jolies popommes bien calibrées pas de ver dedans mais qu'on pas de goût du tout.. Cent balles dans le dada, ça branle cinq minutes rien que les fesses, et tu remets cent balles...
La peau lui pique, les partis prient, les crottinettes sur les épidermes poussièrent invisibles et à ton enterrement qu'aura rien de général ils diront "ah il était ceci il était cela" ... Et Basta!
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Progressistes et conservateurs, fossoyeurs de la civilisation?
- Par guy sembic
- Le 17/09/2019
- Dans Articles
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... Les progressistes et les conservateurs sont les fossoyeurs de la civilisation.
... Les uns, les progressistes, font de la tolérance et de la bienveillance -ou plus exactement de la conciliance- des vertus sacrées, mais dont on mesure les effets produits, délétères, et contribuant à permettre une multiplication et une diversification de toutes sortes de "chapelles" avec leurs officiants et leurs fidèles, toutes sortes de communautarismes, et par là même, les conflits, les exacerbations, les violences, jusqu'aux radicalismes les plus virulents, jusqu'à la haine, jusqu'au rejet de ces autres dont on ne supporte pas la présence dans un environnement de vie quotidienne citadin ou rural...
Cependant, les progressistes, par leur civisme bienveillant, par la culture qu'ils portent en eux (du moins pour certains d'entre eux), par leur mode de vie axé sur la relation, sur la communication, sur un rapport au monde qu'ils ont dans la vision qu'ils ont de ce monde... Précisément sont des gens sans haine qui ne hurlent pas, n'invectivent pas, n'insultent pas, n'ont pas de propos violents sur les réseaux sociaux... L'on peut tout juste leur reprocher, parfois, cette condescendance, ce "regard de haut" qu'ils ont à l'égard des "gens du commun" qui eux, n'ont pas leur culture, et surtout, ont un quotidien de vie moins confortable voire difficile... Un quotidien de vie dont ils sont "à cent lieues", eux, ces progressistes des catégories "relativement privilégiées" de la société...
Pourquoi, alors, eux qui n'ont pas la haine, font qu'il y a la haine ? ... Peut-être parce que, ne la pratiquant pas, la haine, ils la dénoncent plus qu'ils ne la combattent ?
... Les autres, les conservateurs, sont moins tolérants, moins bienveillants, plus axés sur des valeurs qu'ils défendent dans l'idée et dans la vision qu'ils ont du monde (la propriété, la liberté d'entreprendre, les biens acquis par le travail et par l'initiative, l'ordre social hiérarchisé, la morale, la religion...). Mais du fait de leur attachement à ce qu'ils possèdent et au mode de vie qui est le leur dans des habitudes de confort, de consommation, au souci qu'ils ont de leur apparence, de leur réussite dans ce qu'ils entreprennent (travail, activité), de l'héritage qu'ils vont transmettre à leurs enfants (biens matériels)... Ils contribuent directement et indirectement, au maintien de la civilisation consumériste basée sur l'économie de marché... Dont on mesure les effets délétères (pression de l'activité humaine, épuisement des ressources compensé par des technologies de production, inégalités grandissantes entre riches et pauvres...)
... Mais il faut dire aussi que bon nombre de progressistes (et autant de conservateurs) sont finalement, les uns ou les autres, pour partie dans le progressisme et dans le conservatisme... Ce qui "arrange encore moins les choses" !
En somme, nous sommes quasiment tous ou presque, sur cette planète, d'une manière ou d'une autre – ou de plusieurs manières en même temps- par notre mode de vie consumériste et dans l'idée d'un "développement durable en rapport avec l'écologie", sans "retour en arrière" possible mais aussi sans "bond en avant" vraiment novateur... Les fossoyeurs de la civilisation...
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Une belle âme, oui, mais seulement en apparence !
- Par guy sembic
- Le 16/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Une discussion entre deux retraités, Albert, 63 ans, et Gérard, 69 ans...
Ils sont assis sur un banc, à l'ombre d'un grand tilleul derrière l'église du village.
Gérard : tu sais, moi j'ai une belle âme, tu as dû t'en rendre compte depuis le temps qu'on se connaît, n'est-ce pas, Albert ?
Albert : oui, Gérard, en effet t'as une belle âme, mais seulement en apparence !
Gérard : tu as raison, Albert, parce que, âgé que je suis de 69 ans, je me vois mal par exemple, devoir m'occuper d'un bébé ou d'un très jeune enfant, "faire des guili-guili" durant des 3 heures... Si ça devait se produire, eh bien le bébé (qui ne marcherait pas encore) je le foutrais au parc (un parc à bébé) et le laisserais seul dans la maison afin d'aller me promener 2 heures en vélo... Il ne faut donc pas compter sur moi pour que je m'occupe d'un bébé ou d'un jeune enfant, qui, pour le zigue que je suis, né en 1950, me serait une charge " de tous les diables" qu'en aucun cas je suis prêt à assumer...
Et si je devais accueillir dans l'espace autour de ma maison, une famille d'immigrés Kurdes -ou autres- de 5 personnes le papa la maman et 3 enfants... Qui installeraient une tente dans mon jardin (un espace herbeux)... cela oui peut-être ou sans doute... Pour autant je me vois mal devoir cuisiner de la bouffe pour ces gens, à la limite je leur filerais un peu d'argent pour qu'ils s'achètent de quoi manger, à charge pour eux d'avoir un minimum de batterie d'ustensiles de cuisine et un réchaud à gaz ou à pétrole. Et pour la flotte je leur dirais qu'il y a un robinet extérieur sous la fenêtre d'en bas de la maison (eau de la ville, donc potable)...
D'ailleurs, question bouffe, j'aime pas trop cuisiner, organiser des repas, les courses etc. Pour plusieurs personnes quand ça dure des huit jours ou plus. C'est pas que je sois "plus feignant qu'un autre" mais ça me gonfle ! Et de surcroît au p'tit dèj, si y'en a un qui veut avec du lait (un "nuage"), l'autre un mélange de chicorée et de café, un autre du chocolat, un autre encore du thé ou du caramel dans son lait, encore un autre que du lait avec des flocons de céréales, encore un autre de la soupe et un oeuf sur le plat et une tranche de jambon... ça me gonfle d'autant plus encore ! Sans compter tous les petits restes à gérer, encombrant le frigo déjà "plein comme un oeuf", restes d'ailleurs, qu'au bout de trois jours il faut foutre en l'air, puisque non consommés encore et s'étant altérés... Et encore, outre le repas de midi -avec entrée, plat légumes ou accompagnement, fromage, dessert... "Rebelote" le soir même topo -soit disant "plus léger" mais finalement aussi copieux qu'à midi, puis discussion "patates-salades-le monde qui va mal-la politicaille-le temps qui s'détraque" tu ne sais pas quand tu vas enfin pouvoir débarrasser... Merde, ça me gonfle ! Surtout que je suis plutôt du matin de bonne heure que du soir très tard !
-Albert : quant à moi, Gérard, je n'envisagerais pas de recevoir chez moi -même moyennant finance comme pour une chambre d'hôte- un touriste brésilien qui a voté pour "Borsalino".
Et il faudrait que je me "gendarme" pour que je cesse de faire des bras d'honneur aux automobilistes hargneux qui me klaxomerdent pour une petite manoeuvre de traviole, d'hésitation lors d'une direction à prendre.
Gérard : cela dit, Albert, nous sommes assez nombreux sur cette planète, riche ou pauvre, de droite ou de gauche, à avoir une belle âme seulement en apparence !
Mais "s'abnétater" (excuse moi, Albert le barbarisme façon bibi pour "faire preuve d'abnégation")... Est-ce pour autant la marque d'une belle âme ? Car j'en ai connu, qui "s'abnégataient" toute leur leur vie durant, j'en connais, qui "s'abnégatent" parmi mes connaissances... Mais qui ont été -ou sont- des "teignes", des "dur à traire", des "pas rigolo" !
C'est que les belles âmes rigides et austères, aussi "bien trempées" et "uniques en leur genre" qu'elles soient... Sont comme des tapisseries sur les murs de la pièce principale du logis, dont on se lasse de voir le dessin qui d'ailleurs finit par pâlir...
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Foire aux yaourts
- Par guy sembic
- Le 15/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Un mode de vie lié à la consommation et à l'augmentation des biens, à une diversité accrue de ces biens, des offres et des services... Et qui en ce premier quart du 21 ème siècle, intéresse dans une mondialisation économique tendant à s'uniformiser, se standardiser, se formater, environ les deux tiers de la population de la planète... Affecte les habitudes, les comportements, non seulement dans les actes de la vie quotidienne (faire ses courses, se rendre à son travail, aménager l'intérieur de son logement, organiser sa journée en fonction d'obligations, de préférences, de nécessités)... Mais aussi et surtout tout ce qui touche à la culture, au développement personnel, aux loisirs...
Ainsi bien de repères traditionnels qui jadis (et il n'y a pas si longtemps que cela, encore) "faisaient référence", disparaissent, s'effacent ou se déplacent ou se modifient... Et cela dans un environnement différent, de relation, de rapport au monde ; un environnement désormais constitué de modèles, de modes, de cadres de plus en plus définis, tout cela ayant une incidence sur la sensibilité, sur la pensée, sur la réactivité des gens...
Dans la multiplication -pour ne pas dire la prolifération- des biens de consommation, offres et services, équipements... Je pense en particulier à l'offre culturelle "glissant" à vrai à hélas dire vers une offre pseudo-culturelle" (livres, films, émissions de télévision, spectacles, manifestations festivalières, théâtre), me demandant tout comme beaucoup d'entre nous, comment reconnaître parmi autant de produits, un "produit" de qualité réelle? (Rien que ce mot "produit", ça "heurte" -pour autant que l'on réfléchisse ou prenne conscience de ce que ce mot de "produit" représente-)...
Autre exemple -parmi tant d'autres- d'offre de produits (en alimentation) : les yaourts dans les Grandes Surfaces Leclerc, Intermarché etc. ..., par centaines exposés dans des rayons de dix mètres de long sur 4 étagères les unes au dessus des autres... Toutes ces marques, ces variétés, en composition, en parfums... Hallucinant !
... Et la culture (livresque, télévisuelle, festivalique, loisiresque, filmesque, théâtresque, footbalistique, jeu-vidéoïque, smartphonique, tablettoïde, appliquationique, c'est devenu un peu ça : une "foire aux yaourts" ! ... Avec sur le pack yaourtique (parce que, comme pour les yaourts la culture c'est aussi par pack)... Une date limite de consommation définie -on se demande sur quels critères...
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Parole, écriture, pensée, réflexion ...
- Par guy sembic
- Le 14/09/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Si la parole, l'écriture, la pensée, la réflexion ; doivent demeurer ces chemins difficiles qu'ils sont bel et bien... Ils doivent aussi, ces chemins, être rendus accessibles... Mais c'est bien là que réside la difficulté : exprimer des choses difficiles, complexes, profondes, souvent essentielles et relatives à ce qui touche à la relation que nous avons avec nos proches, nos connaissances ; ainsi qu'à ce qui touche à nos interrogations... Tout cela, difficile, complexe, exprimé le plus clairement, le plus simplement possible, avec les mots, les phrases et dans le ton qu'il convient... C'est cela, en fait, la littérature... Et ce qui peut lui être associé, la poésie...
La littérature ce n'est pas seulement écrire des livres, des textes ; c'est aussi parler, communiquer, transmettre ce que l'on porte en soi, de pensée, de réflexion ; témoigner de ce que l'on voit et entend...
Certes, par l'écriture c'est sans doute plus aisé (quoique...) que par la parole...
Mais l'écriture devrait pouvoir se faire parole tout en demeurant écriture... Et la parole devrait pouvoir se faire écriture tout en demeurant parole...
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Des êtres humains sans identité, sans état civil
- Par guy sembic
- Le 14/09/2019
- Dans Articles
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... Et donc sans existence reconnue...
Je me suis demandé s'il existait dans le monde d'aujourd'hui, des êtres humains nés sans avoir été déclarés, sans identité, sans état civil... Comme le sont des animaux sauvages dans la nature, ou des animaux domestiques (des chiens et des chats) sans livret ou document spécifiant leur naissance ni présentés dans un cabinet vétérinaire pour les vaccinations d'usage.
Dans des pays d'Europe, en France notamment, aux USA, en Russie, enfin dans tous les pays du monde de civilisation occidentalisée, où il y a des lois, des polices, des contrôles, où tout est identifié, répertorié, formaté, administré ; où rien de ce qui se fait et existe ne peut passer inaperçu... Est-ce possible ? Sinon dans des groupes sociaux vivant dans une clandestinité totale ?
C'est une réalité, dans le monde de ce premier quart du 21ème siècle, en 2019, 230 millions d'enfants de moins de cinq ans, n'existent pas officiellement ! N'ont pas été déclarés à leur naissance ! Principalement dans les pays d'Afrique subsaharienne et en Asie du sud...
Peut-on imaginer ce que peut-être la vie d'un jeune enfant en France, dont la naissance n'aurait pas été déclarée? Cela paraît surréaliste ! Même en admettant que des groupes sociaux puissent vivre dans une clandestinité totale, pouvant échapper à tout contrôle!
La seule explication possible à une telle réalité aussi inimaginable que celle de l'existence d'êtres humains sans identité, n'ayant pas été scolarisés, totalement privés de tout droit en matière de protection sociale, n'ayant d'existence que purement physique (comme l'existence d'un animal dans la nature)... C'est celle liée au fait que ces êtres constituent un "réservoir" de main d'oeuvre corvéable et exploitable à merci, dans lequel puisent en dehors des règles établies, les grands groupes dominants de l'économie marchande, industrielle, agro-alimentaire et productrice de services et d'équipements... Ainsi que les mafias et les traficants... Et de l'intérêt qu'ont ces groupes de l'économie marchande à laisser exister de par le monde, ces êtres humains sans identité, non déclarés à leur naissance.
L'on peut se demander, d'ailleurs, dans quelle mesure "seulement" quelques centaines de millions d'humains sans identité et sans existence officielle, cela peut-être "si productif" pour une humanité d'aujourd'hui un peu plus de sept milliards de représentants !
Reste de toute évidence, tous ces êtres humains (entre deux et trois milliards) qui ont une existence officielle-aussi sommaire qu'elle soit- mais qui constituent, eux, bel et bien, le plus grand "réservoir" de main d'oeuvre corvéable et très peu payée, de l'ordre de 1 à 2 euro par jour de travail...
https://www.unicef.fr/article/enfants-fantomes-sans-identite-en-proie-tous-les-dangers
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Les chemins les plus difficiles ...
- Par guy sembic
- Le 12/09/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Les chemins les plus difficiles sont ceux que nous n'empruntons jamais ou rarement, parce que les personnes qui, occasionnellement, nous les montrent et nous font avancer en leur compagnie durant une partie de l'un ou l'autre de ces chemins, n'ont pas pour nous, le langage qu'il convient, pour rendre le chemin moins difficile...
Il y a aussi ce regard que porte la personne qui nous accompagne sur le chemin qu'elle nous a montré et qu'un moment nous suivons avec elle ; un regard qui n'a pas été transmis comme il aurait convenu, afin que le chemin nous devienne accessible...
Et il y a encore la main qui s'est tendue vers nous, qui a saisi notre main, mais la pression de la main offerte n'a pas eu l'effet attendu, puisqu'elle appuyait plus qu'elle ne touchait...
La littérature par exemple, est l'un de ces chemins difficiles... Et même la parole, l'écriture, la pensée, la réflexion, sont des chemins difficiles... Et doivent le demeurer, sans quoi la littérature, la parole, l'écriture, la pensée, la réflexion, devenues aisées par l'apparence que l'on leur fait prendre, et donc dépouillées de ce qui est essentiel dans leur contenu, rendues consommables pour le plus grand nombre... Ne sont plus que ces chemins ordinaires et faciles que nous suivons habituellement, dans un paysage-scène, un paysage spectacle, un modèle de paysage en somme...
Les rencontres de personnes, dans la vie que l'on vit, les plus déterminantes pour nous, sont celles où ces personnes ont eu pour nous le langage qui convenait, le regard qui a pu être transmis, la main tendue et offerte qui a touché plus que pressé...
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Le droit international, le droit propre à un pays...
- Par guy sembic
- Le 11/09/2019
- Dans Articles
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... Je n'ai que fort peu de connaissances en matière de droit, je sais juste qu'il y a le droit Français, le droit Européen et le droit international...
Est-ce que le droit international "prime" sur le droit Français ? Ou bien est-ce que le droit international régit les rapports entre les pays? (pour les relations économiques, le Marché, la Justice, la diplomatie, la politique, la culture, l'agriculture, l'industrie...) ?
Que reste-t-il de l'indépendance ou de la souveraineté d'un pays, dans l'environnement du droit international, dans la mesure où le droit international impose des règles en matière de relation économique, culturelle et de Justice ; soit des règles qui ne s'accordent pas avec certaines règles particulières appliquées dans un pays ?
Le droit Européen, notamment, est plus contraignant pour les pays de l'Union Européenne, que ne l'est le droit international, lequel droit international est déjà contraignant pour tous les pays...
En matière par exemple, de droit de propriété intellectuelle (droit d'auteur, droit de celui ou celle qui produit -de l'écrit, de l'image, de la photographie, du cinéma, une oeuvre artistique, de la musique)... Et d'une manière générale toute création, invention, fabrication... Que garantit réellement le droit international par rapport au droit Français par exemple ? (Je perçois que la garantie n'est pas la même – qu'elle est plus restrictive- avec le droit international dans la mesure où dans le droit international, intervient une notion différente de celle du droit Français, de la propriété notamment intellectuelle). En effet, pour le droit Français le producteur ou le créateur est le seul propriétaire en tant que personne physique et particulière ; tandis que pour le droit international, le producteur ou le créateur partage la propriété qui est la sienne, conjointement avec ce dont il fait partie qui est international, et avec les partenaires de ce dont il fait partie... Il ne peut plus alors, le producteur, dans le droit international, arguer du fait qu'il est le seul et unique propriétaire...
Or, afin d'assurer la diffusion et la connaissance autour de lui, de ce qu'il produit ou crée lui-même, le producteur ou l'auteur, doit -c'est difficile voire quasi impossible de faire autrement- passer par "quelque chose où il doit entrer en tant que membre, adhérent, abonné, inscrit... Et cela au sein d'une communauté d'intérêts communs et partagés...
Je pense par exemple, aux réseaux sociaux du Net, aux plateformes de blogs, de sites et de forums, qui tous, font état et règlement de CGU (conditions générales d'utilisation), conditions auxquelles il faut obligatoirement souscrire -être d'accord- afin de "faire partie" et donc, de pouvoir diffuser, faire connaître ce que l'on produit...
Ainsi dans le droit international, les conditions générales d'utilisation -de ce dont on fait partie- font clairement apparaître que le producteur, que le créateur, est bien, oui, le propriétaire... Mais pas le seul propriétaire, puisqu'il partage la propriété qui est la sienne avec ce dont il fait partie (un réseau social, un hébergeur de blog ou de site), et avec les partenaires associés de ce dont il fait partie, qui peuvent dans l'intérêt qu'ils ont, utiliser ce qui a été produit (du texte, de l'image, de la photographie, de la musique)...
... C'est la raison pour laquelle toute production "en direct" -de texte, d'image, de photo, d'une oeuvre, d'une création quelconque- sur internet (Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, Instagram, etc. ) devrait -pour celui ou celle qui produit et diffuse- au préalable figurer originellement soit en document réalisé de sa propre main (un dessin, un texte, un enregistrement), soit en un document informatique de type word, open office, fichier, dossier -tout cela dont on peut prouver que l'on en est bien l'auteur, le créateur...
... Quand je pense à tout ce qu'on voit sur Facebook, Instagram, de photos, de vidéos qui a été diffusé et dont l'original au moment de la prise de vue ne figure plus dans aucun album à soi parce qu'effacé, non conservé... Je me dis que ça en fait, là, de la matière à exploiter, pour les patrons et dirigeants et gestionnaires des réseaux sociaux, plateformes de blogs, sites et forums !
... A présent, en ce qui concerne l'utilisation faite par Facebook, Instagram, Linkedin, Viadeo, etc. ... Et les plateformes hébergeurs de sites, de blogs et de forums... Peut-on parler de morale, de bien ou de mal -dans la mesure où ce qui est utilisé, l'est dans une "politique utilitaire publique " (certes liée à un aspect commercial)? C'est discutable...
Après tout, les réseaux sociaux, les hébergeurs, à partir du moment où ils offrent un service, ainsi que des possibilités pour un utilisateur, ne sont-ils pas en droit de demander quelque chose en contre partie ?
D'où l'utilité -et la nécessité- de la jurisprudence (le travail des avocats)...
L'essentiel n'est-il pas, pour le producteur, pour le créateur, au fond, de pouvoir prouver qu'il est l'auteur de ce qu'il produit ? Même s'il doit partager la propriété qui est la sienne, avec des tiers identifiés et agréés?
Personne au monde, n'est tout seul sur Terre ! Il faut bien faire avec les autres ! Et s'arranger dans un "principe de relation"...
https://www.avocats-mathias.com/cyberespace/photos-twitter-propriete
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Rentrée littéraire et nouvelles habitudes de lecture
- Par guy sembic
- Le 10/09/2019
- Dans Articles
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... Devant une vitrine de librairie d'une ville de moyenne importance, récemment, je regardais plusieurs livres en présentation, d'auteurs dont je n'ai aucune idée de l'existence, et le titre de ces livres ne me disait absolument rien...
Il s'agissait de livres nouvellement sortis lors de la rentrée littéraire de septembre 2019, vraisemblablement des "premiers romans"...
Je me disais que je n'avais aucune raison particulière de me procurer l'un de ces livres là, n'ayant pas d'information sur l'auteur... Mais je reconnais que je ne suis guère l'actualité littéraire, notamment les livres qui sortent lors de la rentrée littéraire et que je ne regarde que très rarement des émissions de télévision (par exemple "On n'est pas couché" de Laurent Ruquier, où l'on parle des "nouveaux livres" et où les auteurs de ces livres sont invités dans ces émissions...
Je me dis aussi "que de livres" chaque année, qui sortent et que l'on voit sur les étals des maisons de la presse, dans les rayons des Grandes Surfaces genre multimédia, Leclerc Culturel etc. ... Que de livres et que de nouveaux auteurs, et de surcroît publiés par des maisons d'éditions importantes et connues de tout le monde !
"Au bas mot"... Ce sont pour chacun de ces livres, quelque 3000 exemplaires au mieux, pour un premier tirage (en règle générale c'est rare qu'il y ait un deuxième voire un troisième tirage), répartis dans les librairies un peu partout dans le pays...
Forcément -c'est ce que je pense- logiquement, naturellement, du fait qu'il y a plus de gens qui écrivent aujourd'hui que par le passé, donc davantage d'auteurs et de livres publiés... Forcément me dis-je, sur le nombre il y a bien davantage de nouveaux talents réels, plus d'ouvrages d'une bonne qualité d'écriture... Ce qui "explique" -dans une certaine mesure- le nombre croissant de livres et d'auteurs à chaque rentrée littéraire...
Néanmoins, je me pose aussi cette question :
Ces 3000 exemplaires diffusés dans les librairies, points de vente, maisons de la presse, de tel ou tel livre de tel auteur... Ne constituent-ils pas pour les éditeurs (notamment les plus connus), une ressource financière quasi certaine, du fait que l'auteur en question avec son livre, a au moins à coup sûr, un lectorat acquis (précisément d'environ 3000 personnes)... Selon ce que l'on appelle une "étude de marché" ? ...
Alors pourquoi pas Tartempion vivant à Saint Jules les Bornes, jeune écrivain ayant pas mal d'amis autour de lui, qui vont acheter le livre (l'acheter, soit dit en passant, mais pas forcément le lire, ou qui vont en lire une partie)... C'est que trois mille exemplaires, pour un éditeur "aux reins solides", ce n'est pas un "gros risque" à prendre...
Bien sûr, tout aussi logiquement, vu le nombre de gens qui écrivent, de livres qui sortent, sur ce nombre énorme, il y a forcément beaucoup d'ouvrages que l'on peut qualifier de "médiocres" ou "sans intérêt" (l'on peut d'ailleurs se demander pourquoi certains éditeurs acceptent de publier de tels ouvrages- il faut croire qu'il n'y a pas de trop petit bénéfice et que tout est bon à prendre qui peut rapporter un peu)...
D'autre part, avec le développement des livres numériques qu'on lit sur des liseuses, tablettes, smartphones, ordinateurs, je suis étonné par la quantité de livres classiques format papier couverture, qui continuent d'être présentés dans les librairies, Maisons de la presse, Grandes Surfaces commerciales...
Et je m'interroge sur les nouvelles habitudes de lecture d'aujourd'hui, dans un environnement il faut dire assez trépidant où chaque minute compte dans le déroulement d'une journée... Un environnement d'activités, de tout ce dont on est entouré en particulier les informations sur tout ce qui se passe et dans l'instantanéité... Un environnement me paraissant "peu favorable" pour la lecture de livres de plus de deux cents pages... A moins de consacrer à la lecture une partie non négligeable de ses loisirs...
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Espaces de temps et paysage aride
- Par guy sembic
- Le 10/09/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Dans ces espaces de temps d'une durée indéterminée, en lesquels notre environnement de relations (proches, connaissances) se réduit aux choses courantes et ordinaires de la vie, sans jamais pouvoir ni même envisager une communication portant sur d'autres sujets que ceux, ordinaires de la vie, c'est comme si l'on traversait un paysage aride en portant sur son dos un sac très lourd que l'on n'ouvre jamais ou que parfois l'on entrouvre en ne montrant que ce qui se trouve dans les poches extérieures...
Le drame c'est que parfois -peut-être plus souvent qu'on ne le croit- celui ou celle que l'on rencontre, que l'on voit tous les jours ou de temps à autre, pourrait être intéressé par ce qui se trouve à l'intérieur du sac jamais ouvert... Et que le corollaire de ce drame, c'est quand on se risque à ouvrir le sac devant des personnes qui, indifférentes ou "complaisamment attentives", au fond, se moquent pas mal de ce qu'il y a dans le sac et n'ont nullement besoin de quoi que ce soit, du contenu du sac...
C'est ce qui rend le paysage encore plus aride, le drame du non dit et son corollaire le drame du trop dit...
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Ces personnes que l'on ne voit plus et dont on aimerait savoir ce qu'elles sont devenues
- Par guy sembic
- Le 08/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Nous sommes entourés assez souvent, au quotidien ou de temps à autre, de personnes, proches ou moins proches (famille, connaissances) avec lesquelles on a très peu "d'atomes crochus voire pas du tout"... Et quand on ne les voit plus, ces personnes, durant un certain temps (une semaine, trois mois, un an) et que de surcroît elles ne donnent jamais de nouvelles alors qu'on a tout de même eu avec elles une relation plus ou moins suivie (pour ce que cette relation était) ; l'on s'aperçoit qu'on "vit très bien" (façon de parler) sans elles... Et que le jour où elles débarquent comme ça, sans crier gare, comme une fiente d'oiseau tombée de la branche où s'est posé l'oiseau, il faudrait presque "ouvrir aussitôt le bec" pour que passe dans son oesophage la fiente en question comme si cette fiente était du chocolat !
Et le pire c'est quand ces personnes là commencent mine de rien ou ostensiblement exprimé, à te balancer des leçons de morale sur l'écoute de l'autre, sur le fait -qu'on te reproche- de ne pas faire attention, de ne pas t'intéresser aux autres, et autres acidités, autres critiques fondées sur des jugements à l'emporte pièce...
Il y en a d'autres, de personnes, que l'on s'étonne de ne plus voir, de ne plus avoir de nouvelles, dont l'absence nous pèse d'autant plus que la relation que nous avons eue avec elles à un moment donné de notre vie, était "d'une certaine consistance"...
Il y a aussi -et c'est heureux pour nous- ces personnes que l'on a rencontrées, qui nous ont beaucoup apporté, et dont la présence à nos côtés a été déterminante...
... En recherche sur Google, par le nom et le prénom d'une personne dont on aimerait bien savoir ce qu'elle est devenue... Pour autant que cette personne ait laissé des traces ou soit identifiée quelque part (son activité) sur internet... L'on a parfois des "surprises" qui sont loin d'être "heureuses"... Notamment lorsqu'on tombe sur un site d'annonces nécrologiques où l'on apprend que cette personne est décédée à telle date...