Articles de yugcib
-
Des paysages paliers
- Par guy sembic
- Le 08/09/2019
- Dans Articles
- 0 commentaire
Les grandes avancées de la civilisation se font en dépit des reculs qui la mettent en péril mais ces reculs donnent à la civilisation l'élan nécessaire qui la porte au devant de ce qu'elle doit devenir et la fait évoluer. Et cela grâce aux précurseurs qui, dans les périodes de recul, notamment, "posent des jalons" de ci de là, sur le chemin difficile et incertain d'un présent résultant du passé...
Le recul est le plus souvent, terrible certes... Mais il n'est qu'une étape...
Imaginons un paysage présent qui serait comme un palier (une marche de, mettons, mille kilomètres de long) entre un paysage passé situé un peu plus bas en altitude et un paysage d'après, situé un peu plus haut en altitude...
Dans le paysage présent, il y a des trous, des creux, des déclivités qui, à chaque fois que l'on y descend dedans et même jusqu'au fond, nous donnent à penser qu'au fond, on y restera et s'en relèvera pas...
Mais il y a la vision de ce paysage d'après, situé un peu plus en hauteur, qui lui aussi, aura des trous, des creux, des déclivités...
Le sens général de l'évolution – ascendant on va dire- ne se discerne pas à l'échelle humaine car il est une suite, une immense suite de "paysages-paliers"... Et chacun de ces "paysages-paliers" est un peu plus proche que le précédent, des nuages les plus bas d'un ciel encore plus immense que tous les "paysages-paliers" les uns après les autres...
... La vie en évoluant se complexifie, peut-être plus encore qu'elle ne se diversifie quoiqu'elle se diversifie aussi beaucoup... Elle se complexifie et s'élabore comme dans un immense atelier ou dans une immense forge...
Et le résultat, c'est que de la forge ou de l'atelier, en sort un ensemble de produits, plus et mieux finis qui dureront -peut-être- plus longtemps (quoique cela ne soit pas sûr pour autant)...
Mais dans le travail qui se fait dans la forge ou dans l'atelier, il y a ces doigts coupés de l'ouvrier, cette précipitation de l'ouvrier à réaliser l'ouvrage, ces copeaux, ces étincelles, ces coulées brûlantes sur les pieds ou sur les bras, et de temps à autre, un four qui explose... Et des maîtres pas toujours très justes, des mesures de sécurité plus ou moins efficaces, des grèves d'ouvriers en colère, quelque ouvrier devenu fou furieux...
-
Une définition pour "suicide littéraire"
- Par guy sembic
- Le 07/09/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... C'est mourir de rire, de cette écriture de soi jetée comme un oeuf pondu par une poule boulimique et dont le jaune calligraphe-colique sur le mur d'en face couvert de tagues... Et en même temps que de rire, se taper la tête contre ce mur, de furie – dépit, parce qu'un million de coups de marteau assenés de toutes ses forces sur le mur, cela n'a point suffi pour qu'une fissure apparaisse dans le mur!
-
Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine
- Par guy sembic
- Le 07/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine
Je vous emmerde je vous cramponne le haricot
Je vous transperce la demaillecote
Je vous pissacide sur le coccyx
Des rampes de mon anarcovocabulaire
Je vous largue mille missiles mille obus
Pour vous laminer vous occire
Disparaissez de la surface de Téterre
Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine
J'ai plus de hargne contre vous
Que contre ces cons qu'sont en Sion
Sion la Nouvelle Jérusalem des banques et des lobbies
J'ai plus de foudres contre vous
Que contre cette société de consommation que je pourfends
Qui ne cesse de sommer le chaland
A coups de promos
D'acheter encore et encore
De souscrire de renouveler d'adhérer de s'abonner
Cela dit Monsieur Lorgueil
C'est pas voir grand qui fait l'orgueil
C'est pas l'humilité qui fait qu'on s'aplatit ou qu'on baisse les yeux
C'est pas la bonté qui fait qu'on se laisse piétiner
Cela dit Madame Lahaine
C'est pas la colère qui fait la haine
-
La grande lessive, le grand ménage
- Par guy sembic
- Le 06/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
Jean Mimi planquerait-il ses fafiots dans des paradis fiscaux ?
No-no non je crois pas
C'est pas trop le genre
Quoi qu'on en ait vu d'autres
Des kondonerélebondieuçanconfession
Mais qu'avaient lessivé glyfozate/animalculettes perfidettes
Et péculé aux Bermudes
Jean Mimi c'est Monsieu Propre
Mais pas le Pope
Tout de même
La grande lessive
Le grand ménage
Fallait bien ça
Y'a du sain certes
Mais y'a aussi du Dan'l'sousthème
Le citoyen lambda
Qu'est pas trop convaincu
Il est dubitatif
Mais bon les mômes ils s'y feront
A l'école de Jean Mimi
Et Jean Mimi du biscuit dans les manifs
ça fera pas beaucoup avancer le schmilblic
Avec des pantinots carnavalesques désarticulés
Un grand bonnet d'âne sur la pommetête
Et des tam/tam et des fumigènes
Et comme le crédit agricole au cul des champions du tour de france
Un diplôme factice collé au popotin
Oh bienveillance oh bienveillance
Un peu de fermeté
Un peu de recadrage
Dans un air du temps
Qui sent pas très bon
Surtout si la panthère elle a loufé
Et que le relent de faillot mariné bien épicé bien faisandé
A snouffé les narines
Du citoyen Lambda qué hurlulotte au laxisme
A la déliquescence du korsocial
A tout ce qui dans ce monde ne va pas
Mais le monde il est comme il est
Et quant à le casser le foutre en l'air
Autant commencer par les hauts de la colline
Là où y'a les forteresses et les bastions
Entourés de beaux jardins bien protégés
Où n'entre point qui veut
Mais bon c'est pas le plus facile d'aller canarder
Dans les vitraux des cathédrales des Hauts-des-Hauts
On le voit bien
Les zigues ils préfèrent se foutre au bout des pattes
Des godaces qui coûtent la peau du zob
Pour faire voler en éclats
Les vitrines de sacs croco hermès
Où derrière dans la boutique
Y'a Jane Pamimi en CDD vingt heures par semaine
Qui fait du conseil d'la relance d'la promo
Avec un vrai sourire tout ce qu'y a de plus humain
Alors qu'aux Caraïbes aux Seychelles à Singapour
Les milliardaires proprio actionnaires
De toutes les galeries des plus belles avenues du monde
Mettent à sac la planète toute entière y compris dans les cercles polaires
Mais comme ils sont que quelques milliers les milliardaires
Y'a aussi et surtout les millions d'autres qui sont pas milliardaires
Et qui glougloutent au gros gâto encore bien plantureux
Finalement ça fait du monde pour foutre la planète à sac
Et à cendres pestilentielles
Mais bon ça on l'enseigne pas à l'école de Jean Mimi
Peut-être juste un peu mine de rien indirectement
Par la restauration de quelques valeurs républicaines
D'égalité mais il faut dire relative
De justice mais il faut dire relative aussi
C'est déjà pas si mal
Finalement le monde y tourne pas si moche que ça
Sauf les cyclones qui dévastent les villes et les paysages
Et les rafiots des migrants qui coulent à pic
Sauf les tordus les fanas de ci de là qui font couler du sang
Sauf l'incertitude qu'on a de savoir comment la planète
Elle va supporter tout ce qu'on lui fout sur le paletot
Et dans la carcasse
-
Des auteurs difficilement traduisibles
- Par guy sembic
- Le 06/09/2019
- Dans Articles
- 0 commentaire
... Je me suis souvent demandé comment les traducteurs pouvaient "le plus fidèlement possible" traduire des phrases, des expressions, des mots d'auteurs, d'écrivains -Français, Anglais, ou autres de toute langue- vraiment très particuliers, argotiques, avec des néologismes, des barbarismes, dans une grammaire atypique, dans des formes langagières tout à fait personnelles et donc inimitables...
Par exemple traduire du Céline ! Voici ce que j'ai trouvé pour "Qu'ils s'empédèrent" et pour "Le petit flouze toujours en casaque" dans Mort à crédit :
"They got caught" (Qu'ils s'empédèrent)
"The little blurry always in a coat" (Le petit flouze toujours en casaque)...
Qu'est-ce que ça donnerait en Arabe ou en Chinois... Ou en Swahili ?
Je vois mal comment une traduction de certaines formes langagières très particulières d'auteurs, peut être rendue au plus près possible du langage de l'auteur, d'autant plus si l'auteur emploie des néologismes, des mots et des locutions de son invention, use de constructions grammaticales atypiques, voire d'incorrections grammaticales délibérées dans un contexte particulier...
Je vois mal comment un "Grand Hôtel du Merdier", écrit et publié en 2007 chez Alexandrie Editions (également chez LULU point com édition en ligne) ... Ou autres textes pirates et errances littératoques de Mésigue (rire)... Pourraient être traduits en Anglais, en Allemand, en Mandarin, en Arabe ! ...
Bonjour l' "universalité" d'une oeuvre d'écriture si dans leurs formes d'expression et de langage, bon nombre de textes produits ne sont pas traduisibles, ne pouvant être rendus au plus près, puisque l'équivalent de certaines formulations n'existe pas dans une autre langue et qu'il faut alors trouver une formulation ressemblante ! (quelle gageure!)...
Quel "étrange et impossible paradoxe" que celui, à la fois, en même temps, d'aspirer à une certaine "universalité"... Et de demeurer délibérément intraduisible voire même illisible dans sa propre langue maternelle pour des gens qui parlent la même langue ! De la folie! Du délire! De l'aberration ! Et contreproductif!
-
Le salaire des enseignants dans l'Union Européenne
- Par guy sembic
- Le 05/09/2019
- Dans Articles
- 0 commentaire
... Lors de l'année scolaire 2016/2017 (il y a donc 3 ans de cela -on est dans l'année scolaire 2019/2020), le salaire brut d'un enseignant en lycée était de 2048 euro mensuel. Rappelons le niveau du SMIC en 2019 : brut 1521 euro mensuel, net 1171...
Cela veut dire que le salaire NET d'un enseignant en lycée est à peu près de 1700 euro mensuel... En France...
Bon, il s'agit là d'un traitement de début de carrière...
Par comparaison voici ce que gagne un enseignant débutant en lycée dans quelques autres pays européens (je cite d'abord les pays qui payent le mieux leurs enseignants) :
- Luxembourg : 5522 mensuel brut
- Allemagne : 4173 mensuel brut
- Belgique : 3020 mensuel brut
- Danemark : 3009 mensuel brut
- Espagne : 2968 mensuel brut
Et viennent ensuite :
- Pays Bas 2771, Autriche 2645, Suède 2432, Portugal 2326, Italie 2109, Royaume Uni 2086.
La France, donc, au 12 ème rang avec 2048.
... Si, en NET, on peut dire qu'en France le salaire d'un enseignant débutant en lycée se situe au niveau de 1700 euro mensuel (cela sur la base de la différence qu'il y a entre le SMIC brut et le SMIC net soit 350 euro)... Qu'en est-il du salaire NET perçu par un enseignant débutant en lycée, dans les autres pays européens ? (Je ne pense pas que la différence soit supérieure à 300 euro, je pense qu'elle de moins de 300, j'ignore, je n'ai pas les données)...
Pour quelles raisons au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en Espagne, aux Pays Bas, en Autriche, en Suède... Et même au Portugal qui n'est pas un pays "si riche que ça"... L'on paye mieux qu'en France, un enseignant débutant en lycée ?
Est-ce qu'ailleurs qu'en France il faut "plus de compétence? Plus de formation?
Est-ce qu'ailleurs qu'en France on est "plus exigeant" dans ce que l'on demande à un enseignant ?
Ces "zones prioritaires" en France (c'est à dire les zones urbaines -ou rurales- réputées "difficiles") n'ont-elles pas leur équivalent dans les autres pays européens ? Avec des "enfants à problèmes" ? De l'incivisme, de la délinquance, des milieux sociaux défavorisés? Les mêmes problématiques liées au chômage des parents, à la déliquescence de la société ?
Comment ils font, les autres pays européens, pour leurs enseignants placés dans des zones "sensibles" en face de jeunes "difficiles" ?
Comment les autres pays européens motivent leurs enseignants, en plus de mieux les payer qu'en France ?
Une question de budget? Liée à ce qu'en "haut lieu" (les gouvernements en place) on pense davantage qu'en France à ce que doit apporter l'enseignement aux jeunes dans la société, pour l'avenir du pays (investissement) ?
A noter que je n'évoque ici que les enseignants en lycée... Les chiffres ne sont en effet pas les mêmes ( inférieurs donc) pour les professeurs des écoles (anciennement instituteurs)...
-
Le "Grenelle" des violences conjugales
- Par guy sembic
- Le 04/09/2019
- Dans Articles
- 0 commentaire
... Et par extension, des violences faites aux femmes par les hommes, par d'autres femmes (eh oui ça existe aussi des femmes brutales à l'égard d'autres femmes), des violences faites aux femmes par la société (une société où il faut le dire, ce sont souvent les hommes qui dominent dans l'entreprise, dans le travail, les grandes décisions, les hauts postes de responsabilité et cela dans une proportion relativement importante si l'on compare avec les femmes occupant ces postes)...
Rien que ça, tiens : l'inégalité des salaires entre les hommes et les femmes, dans le secteur privé, dans la fonction publique -quoiqu'un peu moins que dans le privé !
Et puis il y a aussi -non négligeable et une réalité- l'emprise de la religion, la force de la tradition qui se fonde sur une différentiation entre des activités (taches ménagères, gestion et entretien maison, certaines démarches, élever les enfants etc.) dites "plus féminines que masculines"... De ce côté là, il y a encore beaucoup à accomplir, à faire évoluer les mentalités!
C'est déjà -dans une certaine mesure- un "bien" (un pas réel de fait, une volonté qu'il faut saluer) que dans un gouvernement que pourtant je suis loin de soutenir, qu'il y ait enfin une initiative notable qui soit prise à l'égard des femmes dans le cadre de ce "Grenelle des violences conjugales"; initiative qui vaudra ce qu'elle vaudra mais qui, reconnaissons le, est tout de même plus marquée que sous les gouvernements précédents... Mais bon, ça suffira pas ! Il faut aller plus loin et c'est l'affaire de chaque citoyen de ce pays, bien sûr les hommes, les maris, les pères, les compagnons, mais aussi les femmes elles-mêmes (dont certaines il faut le dire, font de la soumission un "devoir" et trouvent "normal" que la femme doive vivre son quotidien dans la tradition de ce qu'une femme doit être avant tout une bonne ménagère, femme d'intérieur et trouvant que c'est l'homme qui a raison dans les grandes décisions (c'est ça, la société patriarcale)...
Il faudra un vrai, un grand débat de société pour que "les choses changent vraiment" !
... Nous sommes, il faut le dire aussi, c'est une terrible réalité, dans une société où règne la violence, violence physique et morale, avec une multiplication de faits divers dramatiques, dont précisément ces actes de barbarie, de tabassage, de volées de coups de poings et de pieds contre des femmes dans un couple, dans la famille, que ce soit une épouse, une fille, une soeur ; un environnement de saoûlographie, de prise de stupéfiants, de toutes sortes de dérangements mentaux... Et cela dans tous les "milieux sociaux" y compris les soit-disants "plus évolués" ! Effrayant le nombre de femmes qui meurent chaque jour sous les coups des maris, des compagnons ! Surréaliste dans une société censée "être différente en mieux" de celle des romans d'Emile Zola de la seconde moitié du 19 ème siècle milieux paysans et ouvriers...
J'ai suivi -en gros- les mesures qui vont être prises dans le cadre de ce grand débat sur les violences conjugales, assurément y'a du positif, de l'efficace (notamment la prise en charge, l'accueil des femmes maltraitées, les procédures qui seront en vigueur, la "loi du silence" enfin brisée... ça sera assurément "un peu mieux" que tout ce qui avait été fait auparavant!)...
-
Loin d'être con, Néandertal il a pas tenu le coup! Et Sapiens, il va tenir encore combien de temps?
- Par guy sembic
- Le 03/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Le plus gros de l'expression publique sur internet et au quotidien dans "la vie qui court" (la rue, les bistrots, entre voisins et connaissances, famille)... Et cela concerne des millions et des millions de gens... C'est, "ça tourne autour de..." La photo/la vidéo du bébé qui gigote dans sa grenouillère, l'anniversaire de la copine/du copain, la pose -photo/vidéo- allongé sur un transat au bord de la piscine du bateau de croisière... Le scoop du jour, des commentaires sur tel ou tel événement, enfin toutes sortes de banalités, d'histoires de fringues, de mode, de sports (surtout le foot), de préparations culinaires, de jardinage, de politicaille, de scandales à la Une, le monde qui va mal... Etc, etc. ...
Mais tant qu'il n'y a pas trop de violence verbale, pas d'insulte, pas de haine surtout... Tant que cela ne fait que se partager entre "amis" tout simplement, même si c'est "quelque peu sinon beaucoup ostentatoire/cocoricohant" (rire)... Même si ça fait tout de même un peu trop d'intimité dévoilée, que ça raconte un peu trop sa vie avec des photos de ses proches (dont ses gosses)... ça reste "gérable" et dans une certaine mesure "concevable" puisque c'est "dans l'air du temps"...
Bon cela dit, personnellement, "l'air du temps" j'y souscris pas trop... Pour ne pas dire pas du tout...
Soit dit en passant sur les réseaux sociaux que sont Instagram et Facebook (je parle pas de Twitter parce que Twitter ça permet pas de transmettre de diffuser grand chose)... Une question que je me pose (et je la trouve importante) c'est celle-ci :
Les "amis des amis" qui sont pas sur la liste des "amis" qu'on a... Peuvent-ils -à partir du moment où l'on n'a pas coché "public" mais "seulement les amis"... Voir ce qu'on a écrit ? ...
Quand on coche "public" ça veut dire -logiquement- que les amis peuvent voir, et aussi les amis des amis... Mais aussi, toute personne qui par hasard, tombe sur ce que tu as écrit, une photo que t'as publiée (encore faut-il pour cela que cette personne là ait eu l'idée de voir si t'es sur facebook ou instagram, et qu'elle ait un intérêt -curiosité- à regarder... Ce qui en somme, limite la visibilité à des seuls "tombant dessus")...
... Cela dit, dans ce qui "n'est pas le plus gros de l'expression publique" -et qui, en fait et de fait- n'intéresse que peu de gens sur internet les réseaux sociaux... L'on voit s'exprimer des personnes qui, loin de toute ostentation manifeste et de tout souci d'apparence, loin de toute préoccupation d'étalage de sa vie privée (mais sans doute pas de souci de visibilité), sont-il faut le dire- "nées et faites" pour une large diffusion de ce qu'elles expriment et produisent (de l'ordre non plus de quelques dizaines d'"amis" mais de millions et de millions de gens de partout dans le monde)... Et cela leur vient de leur enfance, du temps où elles "faisaient des cabrioles très drôles et très acrobatiques à l'âge de trois ans sur une plage devant les petits copains ébahis" (où est alors, là, l'"ostentatoire purement ostentatoire"? Sinon, un besoin irrépressible d'exprimer quelque chose qu'on porte en soi et qui va rejoindre le quelque chose qui est en l'autre ?)...
En général, ces personnes là, "nées et faites" pour une large diffusion de ce qu'elles expriment... Sont rarement du genre "discu filo la politicaille le monde qui va mal la première dent du bébé l'anniversaire de Noémi patates salades"... (rire)...
Il faut reconnaître que le Web en dépit du fait de la liberté et de la facilité qu'on a de produire et de diffuser... N'est pas -loin s'en faut- l'espace idéal, pour "ces personnes là" contrairement à ce qu'on pourrait croire.... (Peut-être vaudrait-il mieux -si c'était possible- une page entière chaque semaine pour une chronique genre "témoin de son temps", dans quelque journal régional tirant à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires... Ou un livre traduit en 20 langues diffusé par millions d'exemplaires... Quelque chose genre "coup de hache sur la mer gelée" qui puisse faire que le monde finisse par un peu changer ainsi que les comportements des gens, les choix de société, enfin quelque chose qui puisse faire avancer le schmilbic dans une voie nouvelle et ainsi mettre 2 ou 3 "sortes de cases" de plus, dans la machine "Sapiens Sapiens"... (rire)... (Petit rappel : les évolutions -structures moléculaires, chromosomes, gènes, nouvelles singularités voire métamorphoses- tout ça met pas mal de temps pour se réaliser -de l'ordre de quelques millions d'années... Les deux derniers en date ça a été Néandertal et Sapiens... Néandertal, le pauvre, il a pas tenu le coup et pourtant il était loin d'être con !
Combien de temps il va encore tenir "Sapiens" ? (rire)...
... Et puis, il faut dire aussi, il y a la question du talent... Par l'écriture, le dessin, la musique, enfin par l'Art quel qu'il soit...
Mais le talent c'est pas quelque chose d'absolument permanent, continu, de même niveau... Il coexiste aussi avec le langage courant, sinon avec "ce langage en soi" qu'on a et qui nous vient comme l'air qu'on respire (l'air par lequel on a été entouré, celui de tous les endroits où on est passé dans sa vie depuis son enfance)...
Il coexiste aussi, le talent, avec les "ratés dans la mécanique", avec les imperfections, les aspérités, les rugosités, les taches, les pâtés, les ratures...
-
Le Web c'est de la galerie marchande! ...
- Par guy sembic
- Le 03/09/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Vous m'direz, les lecteurs, qu'on lit pas pareil sur internet la toile les blogs facebook les forums... Que sur des bouquins qu'on achète ou se procure en médiathèque... Et ça, d'autant plus que des bouquins, on en lit qui ont plus de 500 pages... (Mais... soit dit en passant... les 500 et quelque pages, peut-être qu'on les lit pas toutes et que par paquets de pages, on en saute... dans ce cas, 25 euro pour un bouquin qu'est pas de poche, tout nouveau sorti, Gallimard Le seuil Flammarion etc. ... c'est un peu cher !)...
J'comprends pas très bien en dépit des arguments avancés (comme quoi sur le Net c'est de la galerie marchande plein de vitrines à lécher - on en fait une vite fait - on en fait dix)... Pourquoi on passerait des heures à lire un livre mais trente secondes à peine pour un texte sur internet facebook un forum un blog qu'est autre chose que 140 caractères sur touitère... ça me dépasse... Ou alors je pige rien aux temps qu'on vit, j'suis totalement à côté d'la plaque !
Le livre, lui, surtout s'il fait 500 pages, finalement on n'a pas mieux le temps avec la vie qu'on vit pressi/pressa – tout segmenté-organicasé... De le lire de bout en bout, que des textes d'une page et demi sur la Toile...
Punaise, ça me gonfle ! Qu'est-ce que cinquante mille touites réflexionnelles en trois jours (j'exagère exprès), qui sont même pas chacune un mini monu littéraire et qu'on arriverait à toutes les voir... ça apporte ?
J'comprends pas tous ces gens -pourtant qui vivent des vies très trépidantes, très stressantes très occupées au quotidien- qu'on voit -c'est pas logique- en train parfois de lire un bouquin aussi gros aussi épais qu'un dictionnaire qui fait plier une étagère ... Mais qui d'admonestent lapidaire dès que sur ta page facebook ou dans ton blog, tu dépasses 15 lignes de baratin !
Oui c'est vrai je comprends que dalle aux temps qu'on vit- pourtant j'suis bien de cette planète, merde, et pas un extra terrestre !
Ce monde marche sur la tête ! Il est pas fait pour de la réflexion, de la pensée, rien que pour du qui pète et fulmine et des cadors formation universitaire de huit balais pour certains -ou de zéro balais voire moins cinq balais pour d'autres... C'est à se taper la tête contre les murs!
Des matins, il me vient des fois des "allez vous faire cuire un oeuf et même la douzaine toute entière!" ! ... Mais c'est pas tout, la colère contre le sens du monde (le non sens du monde)... Y' a aussi ça me vient autant... "à la poubelle tout ce que je m'élucubre le cervelet! Et un grand coup de pied dans la poubelle, le couvercle qui vole en s'accordéonnant tapant trois poteaux bleus de bordure de trottoir"... Et c'est aussi bien que personne y voit y réagit y me regarde... Dans ces moments là qui durent pas si longtemps que ça mais qu'ont un poids énorme...
-
Errances littératoques, suite (31 août 2019)
- Par guy sembic
- Le 31/08/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Tant va la cruche à l'eau que le cachalot il l'avale la cruche. D'ailleurs les jeteurs de cruche ils se cachent même pas, c'est le cash de le dire...
Et si tu manges du porc, Céline, dans du Limoges ou du Vieux Strasbourg, c'est pas pour autrant que tu délaisses la faïence, le plastique ou le plexiglas...
Ah qu'il en faille qu'il s'en escarmouche qu'il s'en bidonne de tous ces écrits verts qui haricot-verdisent avec de l'ail en purcaille et du cumin cueilli à la main dans les jardins d'altitude où toutes les attitudes sont bonnes à mettre au parfum des sniffeurs de comportements d'emportements de dépotements d'esbroufferioles d'extracements...
Et le son de maux râle sur le marché de Meaux où des biques en tutu les cornettes en scoubidou se dressent sur leurs pattes de derrière, se lissent la barbichette à coups de languette ! Et qu'y a un clampin qu'en fait tomber sa casquette de marlou tellement les mots râlent autour de lui... C'est que les chats lents qu'en avaient pourtant vu des tas d'mous, n'en pipaient pas miaou des mortes alitées sur un pieu bardé de cierges autour, n'est-ce pas Adèle?
Veni védi vicieux toilette-à- pipi pour ne pas dire aussi caca, vécécireur enculatory lavatory y'en a que pour le dindon tant qu'il peut éclabougerber, que pour les tartines qui castagnettent, que pour les farandoles qui caracolent dans des vestes qui hier encore, bariolées qu'elles étaient, montraient leurs manches par la porte entrebaillée du placard à fringues...
Tant va Téterre en révolutions avec sa lune autour le drapeau américain planté mer je sais pas quoi, que tous les rêves en évolution se décollent de la peau des crânes où ils harissaillaient pire que des moutardes épicées et pour finir filaient en poussières de pellicules retombant sur les deux pôles d'en bas de la planète-être que tu es, après avoir rebondicoulé de tes épaules dans la longue queue que chez Paul tu fis pour un pain cuit au feu de bois, importuné que tu étais par le petit toutou exotique de madame la présidente de la chorale qui arrêtait pas de te mordiller le bas du pantalon... Et les chalands, encore dehors prolongeant la queue chez Paul, qui zieutaient ce plantureux minou roux au joli petit collier civilisé, avançant très lentement le long du trottoir, une souris entre les dents... Y'en avait un tout jeune pas plus haut que quatre pommes ou qu'une pompe à vélo, qui disait "j'en ai marre que soit toujours dans les dessins animés, l'oiseau ou le souriceau qui gagne et que le gros matou paume, c'est pas juste c'est trop con trop moral, moi je veux que le gros matou il le bouffe le petit oiseau la petite souris!" ... C'est que la vie c'est pas un compte de fées ni d'ailleurs un conte de faits puisque les faits réels tels qu'ils sont se déroulent, ne sont jamais des contes... Ils ont plutôt l'air de récifs sur lesquels se portent inévitablement les goélettes des gros niqueurs patentés autorisés la barre à gauche à droite ou en l'air ou en tourniquet selon le vent qu'il y a en poupe ou en proue sous les latitudes hautes ou basses en dépit des lassitudes des autoctaunes en gilets jaunes ou en casse-maraude ou en bataillons de touzensembles fumigénant tambourinant pancartisant...
... Tant va la gruge en scène que toute l'assistance s'en actuacommode... Tant va le baudet lourdement monté que toute l'assistance s'en ébaudit en transe dans l'outrance !
-
Mort à crédit, Louis Ferdinand Céline
- Par guy sembic
- Le 30/08/2019
- Dans Livres et littérature
- 0 commentaire
... Mais bon, on dit Céline tout court...
C'est peut-être la 3ème ou 4ème fois que je lis ce livre Mort à Crédit... J'avais commencé par Voyage au bout de la nuit, plus tard je me suis risqué à Guignol's Band...
C'est sûr que quand on lit Céline, ça ressemble à rien, à rien de rien de tout ce qui a été écrit comme livres sur cette planète...
J'imagine Céline naître en 1977 au lieu de 1894... Et à 42 ans il écrit Mort à crédit qui paraît en 2019... Je pense pas que ça s'appellerait Mort à crédit... Mais ça reviendrait au même...
Le Louis Ferdinand y'a des chances qu'il soit sur Facebook, sa page facebook longue comme le chemin de fer Lisbonne Vladivostok, ça n'arrêterait pas les points de suspension, le mots inventés pour désigner les choses, ses formulations, son vocabulaire... Oui j'imagine tout ça, son écriture à nulle autre pareille, dans l'environnement du monde d'aujourd'hui avec les smartphones, l'internet, les technologies nouvelles, toutes les couleurs du temps d'aujourd'hui, tout ce qu'il en dirait, en écrirait, de ce monde qui marche sur la tête avec tous les enfoirés, les vendus, les pourris qui font crever la planète... Délirant mais version premier quart du 21ème siècle...
Je sais pas s'il serait sur Twitter... Peut-être... Sans doute... Peu importe... De toute façon je le vois pas, le Louis Ferdinand, en 140 caractères, faire des raccourcis... En effet, pas mal de formules langagières sont pas très compatibles, telles quelles, brutes et isolées, expurgées de tout le contexte qui va avec...
Et qui le lirait ? Il serait peut-être noyé dans la masse, on le zapperait, c'est pas sûr qu'il fasse un tabac comme le Céline de 1932 avec son Voyage au bout de la nuit... Et encore moins avec son Mort à crédit de 1936 au moment du Front Popu, ou avec son Guignol's Band de 1944...
C'est que les temps ont changé... En fait, y'a juste que l'internet facebook twitter les smartphones en plus ; on se fringue pas tout à fait pareil, et y'a un peu plus de monde sur terre, et surtout tout le monde écrit poste diffuse publie produit et ça va jusqu'à la vidéo de Yohan le bébé qui fait sa première dent et au "bourricot-à-versaire" de Jennifer en ensemble pantalonant qui se fout du gâteau sur le chemisier après avoir soufflé pas assez fort sur les bougies...
Il est plus là Céline pour nous causer du Grand Merdier Général et occire de sa verve tous ces enfoirés, ces emplumés, qui tous ou presque se la pètent leur culture leur Ego avec leurs lecons d'morale et pour certains leur athéïsme qu'est pire que la religion, leurs putains d'bouquins qui font la Une des étalages Leclerc Culturel, leurs coucheries, les salons du livre où ils se pavanent comme des dindons et font de la dédicace au kilomètre...
C'est que Mort à crédit, ça c'est d'l'autobiographie ! D'la vraie! Du foisonnant, du délirant, du littératoque inimitable, ça pue, ça sexe, ça se torticole dans tous les sens... Tellement que, trois phrases avec deux séries de points de suspension plus tard, tu te souviens plus, il te faut relire et encore t'es pas plus avancé dans la mémorisation, du coup le livre tu le lis 4 fois mais seulement si tu ressens en toi cette écriture comme de regarder sans pouvoir la quitter des yeux une fille laide d'apparence mais dont le chien t'accroche par son visage, son habillement, ses gestes, sa voix, tout son tra-la-la... C'est ça Céline... Et ça n'a rien à voir avec "Cé-Cé-Cé- Célimène..." qu'on recyclait dans les bals de mariage à 4h du matin à la soupe à l'oignon dans les années 90...
L'anarchie dans l'écriture... à défaut d'être dans le monde la vie qui court la société... ça la fait exister l'anarchie sans exister au vrai... C'est déjà pas mal !
C'est pas la dentelle avec 2/3 accrocs volontaires bien étudiés, des romans d'terroir avec des amours ratés et des belles baraques et des intrigues tarabiscotées... C'est pas la fulozofu de tous ces granpenseurs qu'en sont à leur 4ème, 5ème essai sur un truc d'l'état du monde !
... "J'en ai bien marre des égrotants... En voici trente emmerdeurs que je rafistole depuis tantôt... J'en peux plus... Qu'ils toussent! Qu'ils crachent! Qu'ils se désossent! Qu'ils s'empédèrent! Qu'ils s'envolent avec trente mille gaz dans le croupion!... Je m'en tartine!... "(Page 15, collection Folio)...
... Y'en a des comme ça tout le bouquin, et le comédien (ou la comédienne) qui serait capable de réciter tout ça sur scène, appris par coeur... Il est pas encore né ! Il faudrait déjà s'il existait, ce comédien ou cette comédienne, qu'il déclame tout ça, pas comme le font, bien théâtral et consensuel de la récitation, les liseurs de textes sur scène !
-
En 20 ans, de GPRS-EDGE-2G, on est passé à 5G
- Par guy sembic
- Le 30/08/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... Avec la 5 G y'aura dix fois plus de bordel à singer qu'avec la 4 G...
Et en Troidé, j'vous dis pas la vidéo du bébé qu'on pourra résalsocialer milamis d'un coup d'cuillère à pot!
C'est qu'un bébé ça bouge! Déjà, avec 4 G smartphone tablette, ça fait un tabac dans la famille les amis les connaissances, la vidéo du bébé !
Et quand la 5 G ça suffira plus, "ils" mettront la 6 G !
Ainsi SI J'AI encore plus de choses à dire et à montrer, depuis Paname ou Sainte Tarte de la Midoue, je pourrai te taper sur l'épaule, Paul/Jacques/Rémy/Natalie/Valentin/Sandrine... sur un trottoir de Rome ou de Sidney...
... Si j'ai... Et... Si on n'avait plus ? ...
-
Errances littératoques, suite (30 août 2019)
- Par guy sembic
- Le 30/08/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... ça swingue dans les anchois... Des animalcules sans scrupules qu'on que des ailes rayées et pas de pattes surfent dans le jus qui turbule entre trois olives et deux câpres sur le couvercle renversé du bocal des anchois et personne ne sait sauf des aliens-curés et des éléphanteaux au ciboulot ensuqué, si les anchois sont sacrés ou pas sacrés...
Un vieux pigeon déplumé du dos avec de la barbe autour des pattes se dandine, un anchois dans le bec et y'a un moineau assoiffé qui picore une goutte grasse suspendue à un bout de l'anchois... Le vieux pigeon s'énerve et secoue l'anchois, le moineau lâche prise, il veut s'envoler mais un gros chat survient, une patte tendue dont les griffes au bout, accrochent la queue du moineau... Du coup le moineau s'envole comme le lézard s'enfuit la queue coupée par l'impact d'un boulon projeté du lance-pierres d'un gamin polisson qui ne fait aucune différence entre une mésange, un traquet rieur, une tourterelle ou un bébé magot...
Il a vu une frite par terre, le moineau... Et le voilà, la frite au bec, juché sur l'antenne télé de la maison du vieux retraité de la métallurgie lorraine ici retiré à Bois-Colombe...
Hardie coccinelle sur le rebord du galurin du vieux retraité siestant sur une chaise longue à 19 euro 99 du GIFI du coin! Un relent de salaison, de sexe sale et de vinaigre fait valser la coccinelle entre écrit New-York et pétant rouge vif Coca Cola sur le côté frontal du galurin!
Trois gonzesses en pantalons moulants se déhanchant se tortillant le popotin se selfient, chacune une guibole haut levée, devant le vieux retraité siestant... Mais merde, juste avant le déclanchement, la batterie du smartphone qu'a plus rien dans les tripes ! C'est loupé, loupé/loupé la photo! L'une des trois gonzesses interpelle un moutard de 8 balais qui tient un cornet de glace triboulique d'une main et de l'autre main la laisse d'un petit yorkshire très agité... "Eh, tu peux-pas nous vidéhoher, petit" ?
Il a envie d'pipi, le vieux retraité... Il se lève, enfile ses tongs grosses et larges comme des demi-potirons, et putain, le temps qu'il arrive devant la porte des cabinets, il se fait au froc... Et en même temps un peu caca... C'est dégueu mais il s'en fout le papy, il en a plus rien à cirer des jeunes femmes chic qui lui font plus que dalle de bandaison et même pas, comme il est pas poète, comme des jolies fleurs à regarder...
La vie c'est vache et dur... Y'en a que pour les "dans le coup/debout trois heures dans les festivaux/qui peuvent rester huit heures sans pisser/qu'ont toutes leurs dents/leur gueule/leur intellect/leur faconde/des applis à la pelle sur leur smartphone/et j'en passe y'en a des kilomètres si c'est pas des parsecs"...
Dans les animalcules qu'ont que des ailes rayées et zéro pattes et qui galopent dans le jus salé amoniaqué des anchois à coups de battements d'ailes, y'en a des putrides, des acides, des pesteux, des virulents, pas plus gros que des cosmos puissance moins 43 mètre de diamètre, qu'ont été bricolés dans les creusets des Zumainaliens aux ordres des cadors des guildes marchandes...
Mais il s'en fout le vieux retraité, il a déjà gagné dix piges de plus dans l'expérience ! Et les trois gonzesses en pantalons moulants, et le moutard au cornet de glace triboulique, ils ont une espérance de vie plus longue avec tant pis plus de béton et de bitume que de verdure de paysages...
-
La liberté
- Par guy sembic
- Le 27/08/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... La liberté de choix, de comportements et d'expression, vidée de toute responsabilité et de réflexion autant de chacun que de tous, c'est malheureux à dire mais il ne reste plus alors en dernier recours, que de l'interdire, de la légiférer, de l'encadrer, de la modérer, de lui fixer des règles, de la censurer au besoin...
Avec de la responsabilité et de la réflexion, plus besoin de règles, d'interdictions, de flicage, de censure, de cadrage... Choses dont on ne cesse de se plaindre à hauts cris, vociférant sur les réseaux sociaux ! Autant dire qu'on a cherché le bâton pour se faire cogner sur le dos ! On n'a que la liberté (qu'on nous octroie encore) qu'on mérite !
La liberté est trop belle pour qu'on fasse n'importe quoi avec !
... Cela dit, dans les pays où "il ne fait pas bon" de critiquer et ou de s'opposer à la politique du gouvernement, de s'exprimer contre une ligne, une orientation officielle (du parti en place et majoritaire et dominant)... Je pense à la Chine, à la Russie, à la Turquie entre autres... Là, il n'est plus question de choix, de possibilité de s'exprimer librement, et donc, le "bâton" cogne sur tous les dos récalcitrants y compris les dos qui, dans des pays démocratiques, seraient "pas lavés de 15 jours" et couverts de tatouages indécents ou agressifs (Il n'y a alors plus de "liberté qu'on mérite" puisqu'il n'y a plus de liberté du tout !)
Aussi, la conséquence de cette absence de liberté dans les pays totalitaires, est que les gens sont obligés par la force des choses, d'agir, de s'exprimer avec le plus d'intelligence possible, par le biais de réflexions imagées, avec un certain humour et des formulations adéquates, sans nommer ni désigner clairement, de manière à ce qu'il soit difficile pour l'autorité en place de réagir et de punir... (La liberté qu'on "mériterait" alors, elle se gagne, elle se conquiert dans la difficulté, et elle a un sens)... Mais bon... De là à dire qu'il faudrait qu'en France ou dans d'autres pays d'Europe, ça soit comme en Chine, en Russie, en Turquie... Pour en arriver à devoir "mériter" notre liberté...
On peut pas se démerder un peu mieux pour la mériter, la liberté, sans dictature, en démocratie même "un peu pourrie sur les bords" ?
-
Louise Michel, Elysée Reclus
- Par guy sembic
- Le 27/08/2019
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
... Purs, intègres, sans compromission, libres et d'une violence n'ayant rien à voir avec la et les violences du monde...
Elysée Reclus, Louise Michel...
Ces anarchistes.
Le géographe des paysages et des Hommes, et le fils d'un pasteur calviniste, Elysée Reclus...
La fille de la colère, Louise Michel...
... "Simple, forte, aimant l'Art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée" ( Louise Michel )
"Grâce aux révolutions, grâce aux violences de la pensée libre, nous pouvons le crier sur les toits ou sur les places publiques : le monde se meut et continuera de se mouvoir" ( Elysée Reclus )