Articles de yugcib

  • Souvenir d'une journée de travail à la poste de Seignosse plage

    ... Lors de la dernière semaine du mois de juillet en 2002, je fus affecté par la direction du groupement postal Landes Océanes siégeant à Dax, à la tenue du guichet du bureau de poste de Seignosse plage, bureau rattaché à celui de Seignosse-bourg...

    Le bureau ouvrait à 9h 30 et fermait à 15h 30, avec une pause d'une demi-heure à prendre à tour de rôle entre 12h et 13h, avec l'auxiliaire, une femme, employée en CDD n'ayant pas le statut de fonctionnaire ni de postière en titre d'ailleurs...

    A ce moment de l'été au plus fort de la saison touristique et vacancière, sur la côte Landaise, je ne vous dis pas l'affluence, le nombre de "clients", le trafic en volume de courrier, cartes postales notamment, vente de timbres, opérations diverses...

    Je n'ai jamais, durant toute ma carrière à la Poste, autant souffert, sué et soufflé et détesté la position de travail où je me trouvais, qu'à ce bureau annexe de Seignosse plage... Aux prises sans cesse à des gens désagréables, au comportement impatient et égoïste, et qui demandaient des choses et des services "impossibles" tels qu'un timbre rare que je n'avais pas dans mes stocks en avance, un mandat télégraphique urgent international, un problème sur un compte CCP ou livret, un courrier non parvenu etc...

    Les gens se bousculaient, la file d'attente s'allongeait, j'en voyais "de toutes les couleurs" de tenues vestimentaires et de coiffures ahurissantes, de petits toutous hargneux, de gosses capricieux, de comportements agressifs, sans compter les injonctions du Chef (le Receveur de la poste de Seignosse-bourg) qui n'arrêtait pas de m'"asticoter" pour un oui pour un non, de me "chercher des poux" pour un inventaire (à réaliser après la fermeture du bureau) où j'étais toujours faux, pour une erreur de caisse, tout cela ponctué de son discours "c'est toi le titulaire, ta collègue c'est pas elle la postière"...

    A la pause de midi, une "petite demi-heure", j'achetais pour 2 euro 20, un pain bagnat (soit dit en passant le "cours" du pain bagnat dans les stations balnéaires de la côte aquitaine, entre 2002 et aujourd'hui, a "singulièrement augmenté" passant de 2,20 euro en 2002 à plus de 5 euro quelques années plus tard)...

    Le bureau fermant à 15h 30, il fallait pousser les gens dehors et en même temps empêcher d'entrer ceux qui se pressaient contre la porte... Quelle épreuve !

    Puis, la compta, la caisse, l'inventaire, tout cela jusqu'à des 4h et demi 5h du soir : j'avais la tête comme un compteur à gaz, le stress, les problèmes à n'en plus finir d'ajuster, de rechercher... Et le Chef qui s'impatientait parce que les chiffres n'arrivaient pas assez vite (c'était toujours faux ou incomplet)...

    Une horreur, cette semaine à la poste de Seignosse plage! Et dire que selon le directeur du Groupement, je devais rester dans ce bureau jusqu'à la fin de l'été... Le Chef en a eu tellement marre de moi que le directeur du groupement a fini par accepter de m'envoyer ailleurs dans un autre bureau "plus calme"... Mais il a fallu tout de même que je me "farcisse" une deuxième semaine cette fois au bureau de Seignosse-bourg sous la coupe de ce chef "impossible" autoritaire, exigeant, fanatique de carrière et du système... Et ce fut encore une semaine de calvaire, question "clientèle" ça valait pas mieux qu'à Seignosse plage! (En plus des vacanciers, y'avait toute la bourgeoisie aisée du coin, des gens aussi pointilleux, arrogants et aux comportements agressifs, minimum de politesse et maximum de condescendance ! Et qui de surcroît, prétendaient savoir comment faire dans les opérations, mieux que toi !)...

     

     

  • Ces jeunes enfants dans un environnement de société consumériste

    ... Dans quelle mesure un enfant âgé de 5 à 10 ans, "baignant" dans un environnement de société consumériste ( console de jeux, tablette, bonbons/confiseries de toutes sortes, télé, fringues, gâteaux, ses aliments préférés au petit dejeûner, ses jouets "à la tonne", tous les gadgets pour enfants, ce qui fait joli, qui est à la mode, avec ses copains comme lui "baignant" dans cet univers consumériste, avec ses parents de 30/40 ans relativement aisés, grande maison tout le confort plein d'objets connectés, 2/3 douches par jour, la piscine, la petite moto ou le mini quad des fois, la croisière en méditerranée avec papa maman et ou papy/mamy...

     

    Dans quelle mesure, je me le demande, cet enfant "lambda moyen" assez représentatif de ce que sont dans une grande majorité les enfants d'aujourd'hui ; peut-il acquérir une "capacité de réflexion" sur le monde qui l'entoure, une "culture personnelle" faite de sensibilité, d'interrogations, d'observations, d'imaginaire créatif autre que celui qu'il exprime avec des crayons de couleurs, des cubes de lego, reproduire un modèle...

     

    A l'école il entend parler de dinosaures, de l'homme de Cromagnon, des diligences, du Moyen âge avec des châteaux et des seigneurs, des locomotives à charbon, des guerres de Napoléon... Mais se sent-il cet enfant, pour autant, comme "relié" à un passé (d'ailleurs pas forcément abordé et expliqué chronologiquement), un passé qui n'a pour lui aucune réalité, immergé qu'il est dans ce monde d'immédiateté qui n'a que du présent, que du "tout de suite tangible" et comme si ce présent là existait depuis toujours, "coulant de source" et ne devant être que celui-là pour toujours -mais "toujours" pour lui ça veut rien dire tellement c'est intemporel d'ailleurs l'intemporalité il a aucune idée de ce que ça peut être...

     

    Bon, c'est vrai un peu plus tard, le gosse, quand il devient adolescent et jeune adulte qu'il va à la "Grande école" -collège, lycée, le Bac, la fac- s'il rencontre des gens (quelque enseignant, un ami de la famille, un parent, qui le motive, l'éveille à la réflexion, lui transmet un ou des savoirs dans tel ou tel domaine)... Alors peut-être le verra-t-on ce jeune de 16/18 ans, dans quelque "manif" pour l'urgence de la transition écologique, contre la société consumériste, pour que cette société fasse quelque chose pour son avenir, autre que faire de lui un chômeur, un assisté, un consommateur... Peut-être... Après tout il y a plus de jeunes qu'on ne le croit, qui réfléchissent, pensent et agissent... Mais c'est loin d'être la majorité qui demeure ce qu'elle est, faite de ces enfants ayant baigné dans un environnement consumériste auprès de parents relativement aisés, et qui, jeunes adultes et plus tard entrant dans le monde du travail, seront aussi consuméristes que leurs parents devenus plus vieux et vivant dans un univers technologique, domotique, robotique, belle maison, croisières et voyages beau jardin etc...

     

    Je m'interroge aussi sur la nature, sur l'évolution, sur la réalité visible du rapport de relation entre les générations : par exemple, quelle sorte de regard aujourd'hui, un enfant de 5/10 ans, porte-t-il sur le papy/la mamy voire la très vielle mémé/le très vieux pépé, et que devient ce regard tel qu'il a été porté à 8/10 ans, pour un jeune de 16/18 ans, pour un jeune adulte qui, il y a des chances, s'en foutra complètement du papy, de la mamy !

    Et réciproquement, le papy ou la mamy, que peut-il attendre, espérer, d'un enfant de 5/10 ans qui écoute les histoires que raconte papy ou mamy mais qui deviendra, cet enfant, un jeune adulte indifférent fort peu préoccupé de ce que fait papy ou mamy, notamment si ce papy ou cette mamy a une activité d'ordre culturel, créatif...

     

    ... Je ne pense pas qu'un environnement de société consumériste avec plein de technologies nouvelles, faite d'aisance et de confort qui "coule de source" dans une normalité acquise et enracinée et au sujet de laquelle on ne se pose jamais la moindre question sur la nécessité ou non de son existence... Puisse être un environnement propice au développement de la capacité de réflexion, de la sensibilisation culture pensée personnelle, et encore moins propice à se sentir "relié" au passé, à nos racines, nos origines...

     

    ... L'absence de réflexion et de lien avec le passé, l'immédiateté d'un présent avec tout ce qu'il contient de perceptible ; du veau, du porc, du poisson, du poulet, qui n'est qu'en barquette, dans l'assiette, sans la conscience de l'être vivant qu'est l'animal avant qu'il soit débité en denrée alimentaire conditionnée, sans l'idée du lien qu'il y a entre l'escalope, le bifetck, la tranche de jambon et l'animal vivant ; des fruits et des légumes produits industriellement, sans aucun goût, ou avec un goût artificiel, cultivés hors sol ; des télés, des ordinateurs, des smartphones et toutes sortes d'équipements et objets technologiques tout cela jetable renouvelable et d'une accessibilité généralisée ; autant pour les fringues, l'ameublement, les matériaux utilisés pour la construction des maisons... Rien de ce qui se fait, se bouffe, aujourd'hui n'incite dans son mode de vie au quotidien au moindre changement d'habitudes de consommation, au développement d'une capacité de réflexion, d'une culture de la relation qu'il y a entre les êtres et les choses...

    C'est triste et tragique...

    Et en plus, si les parents ont peur que leur enfant devienne anorexique parce mamy recommande de pas trop bouffer de bonbons et de gâteaux qui font grossir... ça arrange pas les choses !

    ... Ah, l'éducation des jeunes à contre sens ! ... Soit disant pour le développement de leur personnalité (de leur égo, en fait, et dans le culte des modes et des apparences, de la compétition, de la performance, d'une "normalité formatée compatible avec de l'unique en soi") !

     

  • G7 Biarritz

    ... Le G7 réuni à Biarritz du samedi 24 au lundi 26 août 2019 et transformé en bockhaus interdit aux citoyens ordinaires, pue le mépris des "gens" et l'arrogance des (faux) puissants"

    ( Jean Claude Guillebaud, chronique "Paris Province" dimanche 25 août 2019)...

    Pour illuster la situation de la planète et notamment à propos de l'incendie en Amazonie, sur la même page du journal Sud Ouest, un dessin d'Iturria montre une énorme vague de feu sur laquelle se porte un surfeur...

    C'est bien cela, comme je disais (écrivais) : "les faux sceptiques" en pourparlers sur l'urgence du changement climatique et ses conséquences, en un sommet entre puissants et dominants alors que les "vrais sceptiques", eux, ne sont pas invités...

    Et la civilisation consumériste ne cesse de s'épapoubelnouir, symbolisée par le surfeur sur la vague produisant force figures de style et prouesses sportives ostentatoires devant des foules de plagistes vidéo-smartphonant... Sauf que la vague est de feu et qu'au delà des dunes la forêt brûle ou est remplacée par de grands immeubles résidences de vacances...

     

  • Manaus brûle-t-il ?

    ... Comme j'arrive pas à me foutre son nom dans ma tête, au président actuel du Brésil -et que j'en ai rien à cirer de l'orthographier correctement son nom- je l'appelle "Borsalino"...

    Borsalino et toute sa clique des lobbies du bois et du soja, et toute la moyenne bourgeoisie brésilienne surtout celle des grandes villes Rio de Janeiro et Sao Paulo qui l'ont élu, ce Borsalino, ces gens aisés qui crèchent dans de belles résidences et se foutent complètement que l'amazonie crame ! Bon, c'est vrai y'a eu aussi quelques pauvres qui, pour une télé, pour un portable, pour des gadgets de la société de consommation et peut-être un petit boulot un peu mieux payé si possible, qui l'ont élu, le Borsalino ! ...

    Et merde, v'là la forêt amazonienne qu'était déjà bien entamée, qui brûle de toutes parts !

    Et le G7 à Biarritz qui mobilise 13500 policiers gardes mobiles CRS gendarmes et corps d'armée pour assurer la sécurité de quelques dominants de la Planète, dissuader les casseurs "éventuaux"... Alors comment il va faire, le vacancier qui rentre chez lui après avoir passé huit ou quinze jours dans la partie de l'Espagne située entre Irun et Bilbao ? En effet bonjour la circulation ce prochain week-end du 24/25 août sur l'A63 et les routes de la côte basque maritime ! Avec tous ces barrages de contrôle... ça va être pompom ! Et les retours des campings du côté de Biarritz/St jean de Luz ! Hors de question pour moi d'envisager ces jours ci une virée sur la côte basque !

    Borsalino il en a rien à foutre du G7, dont d'ailleurs il ne craint guère le coup de semonce des grands participants de ce sommet de la civilisation consumériste, tous en réalité des "faux sceptiques" du fait qu'il faut de la croissance et du développement durable ou non pour que le pognon arrive et que les affaires se fassent !

    Et merde, combien d'hectares, de kilomètres carrés de forêts, de tonnes de bois, en Amazonie et ailleurs, faudra-t-il encore brûler pour soit disant nourrir avec des céréales, du poulet et de la vache ogéméïsés pesticisés sept milliards d'habitants sur Terre bientôt neuf ? ...

    C'est pas pour demain, le renversement des Borsalino et de leurs cliques ! Pas'que personne veut ni surtout ne peut vivre comme la situation de la planète le demande ! Comment pourrait-on faire en effet, avec déjà, même si on arrêtait le nucléaire, toute la merde quasi éternelle déposée dans le fond des mers et dans les décharges de pays ou régions poubelle ?

     

     

  • Où, qui et quand ?

    ... Sur très/très beaucoup/beaucoup qu'en ont rien à foutre, y'en a un, une que ça intéresse vraiment/vraiment...

    Pour c'ui là/celle là, continue...

    C'est comme ça que ça marche, transmettre quelque chose, exprimer...

    Dans les très/très beaucoup/beaucoup qui s'en foutent, y'en a quelques uns qui font semblant de pas s'en foutre...

    Tant pis, tant pis...

    Et tu sais pas si c'ui/celle là que ça intéresse vraiment, le plus souvent, il est où ni c'est qui et quand...

     

    "La seule fierté de notre boutique, c'était le guéridon du milieu, un Louis XV, le seul vraiment qu'on était sûr"... ( Mort à crédit, Louis Ferdinand Céline, alias Destouches ; page 86)...

     

    ... C'est comme ça que ça marche... Un petit chouia de quelque chose de toi, qui ressemble à rien d'autre...

    Et qui rejoint le quelque chose le petit chouia de c'ui là/celle là, qui lui aussi ressemble à rien d'autre...

    ... C'est fou, au fond, tout ce qui se ressemble en étant très différent... C'est comme toutes les formes de vie que le vaste univers maëstrome dans les spirales de ses galaxies en un ballet perpétuel...

    C'est beau comme un âne pelé qui regarde un crapaud qui passe au dessus de son sabot, plus beau que le feu tout en couleurs du bleu du rouge du jaune du vert de dix supernovas en éclatement, par l'oeil en bandaison de l'astronome collé à un carreau de sa lunette télescopique...

     

  • La réforme des retraites

    ... Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'une femme de 59 ans qui a mal au dos, aujourd'hui ou dans dix ou vingt ans, doive jusqu'à 63 ou 65 ans, continuer à prendre tous les matins à 5h un bus pour aller nettoyer des bureaux avant 9h et revenir le soir nettoyer d'autres bureaux ou locaux de 18h à 21h...

    Pas plus de me faire à l'idée qu'une caissière de super marché au même poste de caisse depuis plus de vingt ans (ou dix ce qui n'est déjà pas mal), doive continuer à scanner six heures par jour des code-barre de produits jusqu'à l'âge de 63 ou 65 ans...

    Et que dire d'un professeur de gymnastique éducation physique sports, en collège ou lycée, devant exercer jusqu'à 63 ou 65 ans, encadrer, motiver, entraîner des jeunes de 15 ans ?

     

    ... Dans les métiers dont on dit qu'ils sont "à valeur ajoutée" (je pense par exemple à des métiers de communication, d'innovation, de recherche, de relation, de création, de conseil, où l'on apporte beaucoup aux gens, où l'on s'épanouit ), dans ces métiers là, à "valeur ajoutée" où formation évolutive et compétences sont nécessaires, où l'on trouve de l'intérêt, où l'on est même passionné au point de trouver un sens à son existence... Là, en revanche, s'arrêter à "tel âge défini" 63 ou 65 ans... Ce n'est pas évident !

    Dans ces métiers là, on a plutôt envie d'arrêter le plus tard possible vu que ça change du jour au lendemain le quotidien de vie, le jour où l'on cesse son activité... D'ailleurs les artistes, les écrivains, les comédiens, les créateurs -de mode ou d'autre chose- demeurent actifs, créateurs et passionnés qu'ils sont, jusqu'à la fin de leur vie, il leur est hors de question de s'arrêter tant qu'ils ont la capacité physique et intellectuelle même à un âge très avancé...

     

    ... Quand j'entends par exemple dans des émissions politique ou d'actualités avec débats entre journalistes et invités, de "grosses pointures médiatiques" (patrons ou directeurs de magasines, politologues, intellectuels bien connus), des dirigeants de sociétés, des personalités des milieux de la politique et de l'économie... Parler comme ils le font, de la nécessité du recul de l'âge de la retraite -sous entendu évident pour tous jusqu'à 65 ans ou même davantage ; alors que ces gens là gagnent 10, 20 fois le SMIC ou plus, et vivent dans un monde entre eux qui est très éloigné du monde du commun des mortels... Avec la prétention qu'ils ont à décider "au nom des Français" (Les Français ceci, les Français cela dans leur ensemble...) - je ne peux plus supporter ce genre de discours- ... Je me dis que la caissière de supermarché, que la femme de 59 ans qui a mal au dos, et que tant de gens qui exercent "par la force des choses" des boulots contraignants, inintéressants, répétitifs, épuisants moralement et physiquement, et de surcroît payés au minimum moins de 1200 euro par mois... Sont et seront les grands perdants de cette réforme des retraites, et qu'ils sont les oubliés des décideurs et des politiques...

     

    ... L'idée d'une retraite à points avec une valeur du point la même pour tous, retraite assortie d'une garantie sur la base du principe de répartition, et cela en un seul régime général, donc simplifié afin qu'il n'y ait plus comme aujourd'hui toutes ces disparités et particularités, différents régimes... N'est pas une mauvaise idée dans la mesure où un revenu de base serait assuré pour tous... Mais il est évident que ce revenu de base sera jugé insuffisant pour des gens qui souhaitent le compléter par capitalisation et qui peuvent souscrire à une formule de placement en ce sens avec des versements mensuels... Comme cela déjà se fait aujourd'hui depuis que les pensions de retraite par répartition existent.

    La femme de 59 ans qui a mal au dos, la caissière du supermarché qui scanne des code-barre, le prof de gym âgé de 60 ans, enfin toute personne exerçant un "boulot" contraignant, épuisant et répétitif... Devrait avoir la possibilité de cesser son activité avant 60 ans, avec la garantie d'un minimum équivalent à un SMIC, sans pénalité, sans décote... Et les autres, ceux qui s'épanouissent et sont heureux dans l'activité qu'ils exercent, les créateurs, les passionnés, les motivés... Devraient pouvoir eux aussi, cesser leur activité quand ils le souhaitent -pour autant qu'ils le souhaitent...

    ... C'est triste une femme de 59 ans qui a mal au dos et qui doit continuer à nettoyer des locaux jusqu'à 63/65 ans... Et c'est triste aussi, de constater autour de soi, que beaucoup de gens (qui soit dit en passant, exercent aussi,comme cette femme de 59 ans "agent de surface", des "boulots" contraignants/épuisants)... Trouvent "normal" cet état de choses, ce "système" de fonctionnement de la société, trouvent "normal" de devoir subir, supporter... Et avec "presque une sorte de conviction mêlée de résignation" ! Triste, vraiment très triste ... Et révoltant !

     

    ... Au fond de moi cependant, je me rallie à cette idée (à cette maxime populaire) "il n'y a pas de sot métier" -en ce sens que, par exemple une activité ou un travail qui ne nécessite guère de compétences particulière, de spécialisation, et qui donc est un travail d'exécution et ou de manutention ne demandant pas de faire appel à une initiative créatrice, peut permettre à des gens de se sentir "bien dans leur peau", utiles à la société, et finalement de trouver le travail qu'ils font, dans "une droite ligne de vie de leur quotidien" et même pour certains en bon nombre, pour ainsi dire heureux, d'autant plus s'ils travaillent en bonne relation avec leurs employeurs, leurs collègues...

    Mais je pense aussi que cette idée de métier ou d'activité exercé avec "bonheur" (pour justement ce que ce métier ou cette activité peut apporter sur le plan de la relation avec les autres, sur le plan d'une dignité ressentie en soi, d'une "morale")... Est une idée qui "arrange bien les affaires" des décideurs, des dominants de l'économie de marché qui ainsi, puisent dans les ressources humaines renouvelables de générations en générations, ressources exploitées au maximum et au profit des décideurs dominants en encourageant la compétition, l'émulation, autant d'ailleurs qu'en gérant les disparités, les différences, les divisions conflictuelles, en jouant sur les espérances et sur les ambitions si modestes soient-elles des gens...

    Au fond, la nature humaine étant ce qu'elle est dans son réalisme et en ses multiples facettes, c'est "du velours" pour les décideurs, les dominants et les gouvernants !

     

  • Datation de ce qui est très ancien, fossiles organismes, végétaux, minéraux

    ... Pour les fossiles d'organismes vivants retrouvés et analysés, dont l'ancienneté n'excède pas environ 50 000 ans, ce qui est un maximum en fiabilité de datation car à partir de déjà 35 000 ans on peut considérer une marge d'erreur importante de l'ordre de quelques centaines d'années voire 1 ou 2 millénaires ; la méthode de datation au carbone 14 permet de situer à quelle époque dans le passé a vécu cet organisme, cet être vivant... Par exemple des restes à l'état d'ossements d'un homme ou d'une femme du néolithique il y a 8 ou 9 mille ans au moyen orient, avec une faible marge d'erreur de l'ordre de quelques années ou dizaines d'années... Méthode assez fiable jusqu'à -6000 ans...

    Cependant, si l'on remonte plus loin, à l'époque des Solutréens -20 000, ou à l'époque des Magdaléniens -14 000 ; la marge d'erreur est plus importante, de l'ordre de quelques centaines d'années...

    L'activité radiologique du carbone 14 contenu dans la matière organique, diminue de moitié tous les 5730 ans. (L'on appelle "demi-vie" le temps mis par une substance, une molécule, un élément chimique pour perdre la moitié de son activité)...

    ... Pour les minéraux, pour la géologie, donc les roches, les laves, les sols, les sédiments ; ainsi que pour les fossiles d'organismes vivants dont l'ancienneté est au delà de 50 000 ans, on utilise entre autres méthodes de datation, celle de l'uranium 238, de l'uranium-plomb, dont la "demi-vie" est de 4,46 milliards d'années (le temps qu'il faut à l'uranium pour perdre la moitié de son activité)... Mais la méthode de calcul est très complexe et nécessite des connaissances approfondies en mathématiques (mise en équations très complexes), afin de déterminer le plus précisément possible l'ancienneté de l'objet étudié (fossile, roche, sédiment)...

    Soit dit en passant, si l'uranium perd la moitié de son activité en 4,46 milliards d'années, je vous laisse imaginer le temps qu'il lui faudra pour perdre la totalité de son activité, sachant qu'en matière de nucléaire civil ou militaire c'est l'uranium la base... (rien à voir avec la "demi-vie" du carbone 14, de 5730 ans !)... Bonjour nos déchets nucléaires, même enfouis à 2000 mètres sous de la roche primaire ! ...

     

  • Zones de subduction et points chauds de l'écorce terrestre, menace pour l'activité humaine

    Sudduction points chauds

    ... Sur cette carte on distingue en pointillé bleu, les contours des plaques de l'écorce terrestre (lignes de fracture soumises aux pressions et mouvements – tectonique des plaques)...

    Les volcans actifs les plus dangereux sont ceux situés le long des lignes de fracture (appelées zones de subduction), indiqués par des points rouge... Par exemple le Vésuve, sur la ligne de fracture entre la plaque africaine et la plaque eurasienne...

    Les volcans actifs situés en deçà ou entre les lignes de fracture (les plus nombreux) sont des points chauds, c'est à dire des foyers volcaniques situés à des endroits fragiles de l'écorce terrestre, souvent sur des fonds océaniques (par exemple le Piton de la Fournaise à La Réunion).

     

    Le Vésuve ainsi que les autres volcans actifs situés sur les lignes de fracture, outre les coulées de lave plus ou moins importantes et les retombées de cendres lors des éruptions périodiques depuis des milliers d'années, peuvent produire des nuées ardentes. C'est ce qui a eu lieu le 24 août 79 avec l'éruption du Vésuve détruisant les villes d'Herculanum et de Pompéï (environ 3000 victimes sur une population de 20 000 habitants à l'époque)... La précédente éruption de même nature -avec nuées ardentes- du Vésuve, avait eu lieu en 1660 AV-JC (plus exactement entre -1617 et -1703 -datation au carbone 14)...

    Donc environ 1740 ans séparent ces deux éruptions de même nature, avec nuées ardentes...

    Nous sommes en 2019 et 1940 ans se sont écoulés depuis l'éruption de 79... Naples a aujourd'hui avec son centre ville et sa périphérie urbaine, quatre millions et demi d'habitants (rien à voir avec les villes de Pompéï et d'Herculanum du temps de Pline Le Jeune)...

     

    Le Piton de la Fournaise de La Réunion ainsi que tous les autres volcans actifs de la planète situés sur des points chauds ( donc pas sur les lignes de fracture) au pire, ne produisent que les coulées de lave les plus importantes et des quantités énormes de retombées de cendres, mais jamais de nuées ardentes -en principe- (sauf dans le cas de l'éruption de la Montagne Pelée à La Martinique le 8 mai 1902, alors que ce volcan est situé à environ 1500 km au nord de la ligne de fracture séparant la plaque Est Pacifique de la plaque Sud Américaine)...

     

    Mais il existe un autre danger potentiel et réel, celui là lié à la nature, à la morphologie, aux caractéristiques spécifiques d'une ligne de fracture en une zone précise en distance et position... Par exemple la faille de Méditerranée occidentale, considérée comme étant l'une des failles majeures de l'écorce terrestre, quoi qu'en fait, le prolongement de cette faille en Méditerranée orientale, soit à peu près de même nature...

    En effet, entre l'embouchure de l'Ebre et le golfe de Gênes, par plus de 2500 mètres de profondeur, et plus particulièrement le long du talus abrupt de la plateforme de Corse occidentale, se trouvent de longs canyons de 2600 mètres de profondeur... Ce qui induit forcément une activité sismique potentiellement et périodiquement d'importance susceptible de se produire, avec notamment un raz-de-marée de l'ordre de 10 ou 20 mètres de hauteur de vague déferlante pouvant atteindre et submerger tout le littoral Est de la péninsule ibérique, le pourtour méditérranéen du Languedoc à l'Italie, zone d'activité et d'habitat humains de l'ordre de dizaines de millions de gens...

     

     

  • Vos vies ...

    ... Vos vies qui ne sont autour de moi que ces visages, que ces silhouettes, que ces regards que je rencontre , m'atteignent dans le regard que sur elles je porte...

    C'est tout ce dont je ne sais rien d'elles qui afflue dans l'imaginaire dont je suis habité, et qui ressemble aux vagues de l'océan déferlant sur la grève en un grand murmure s'apparentant à des voix, à un langage...

     

  • Les faux sceptiques

    ... Les faux sceptiques donnent l'impression qu'ils doutent de l'étanchéité annoncée "média-tambour-battant" des fosses sceptiques...

    Les Télés montrent les fosses sceptiques aseptisées, purodorisées et jamais fissurées, et ne font pas état de la merde qui macère sous le carrelage et dont les gaz se répandent dans l'air qu'on respire...

    Et, pour se faire crédibles les Télés donnent la parole aux faux sceptiques... Ou même parfois aux vrais sceptiques dans la mesure où ces vrais sceptiques lancent des "discours-produits" de consommation qui se vendent au même titre que tant d'autres produits de consommation...

    A en croire les Télés, les fissures des fosses sceptiques quand elles deviennent trop visibles, ont été colmatées dans les règles et il ne faut guère trop s'inquiéter de ces bourrelets qui serpentent sur les parois...

    Tout juste prêter une oreille un moment tendue à l'écoute des propos de ces faux sceptiques parfois invités aux grands débats...

    Soit dit en passant, dans les grands débats, les vrais sceptiques ne sont pas invités...

     

    ... Urgence du changement climatique et de ses conséquences pour les sociétés humaines... Et d'une "déconsumérisation" de la civilisation technologique de progrès et de croissance (mais comment concilier progrès et croissance avec la "déconsumérisation" ?)...

    ... De quoi alimenter les grands débats, et les discours des faux sceptiques...

     

     

  • Les premiers hommes, de Pascal Picq, suite...

    ... Ce livre contient des mots et des termes scientifiques spécifiques, relatifs à la paléoanthropologie concernant la dénomination des espèces, genres, familles et classifications des êtres vivants dont bien sûr les anthropoïdes ou primates qui, selon les différentes périodes de la préhistoire lointaine ( celles comprises entre -65 MA et -7 MA puis ensuite entre -7 MA et -2 MA ) ; ont été présents sur notre planète dans une grande diversité en particulier jusqu'aux australopithèques qui furent très nombreux en genres et espèces, tous sur le continent Africain à partir de -5 MA et jusqu'à - 2 MA...  

     

    Ce sont certains de ces australopithèques, sans doute 3, 4, 5 espèces tout au plus parmi tous ces australopithèques, qui furent les ancêtres du genre Homo, lequel genre Homo a commencé avec Habilis, Ergaster et les premiers Erectus archaïques, à partir de -2 MA...  

     

    A mesure que le temps avançait (soit de -7 MA jusqu'à environ -1 MA), peu à peu, la plupart des australopithèques ont disparu les uns après les autres jusqu'au moment où il n'en restait plus que les 2 ou 3 espèces (celles qui ont survécu et produit des descendants parce qu'ils étaient les mieux adaptés à leur environnement (climatique, géographique, végétation, paysages très arborés ou découverts et partiellement arborés, nourriture, relation entre eux, mode de vie)...  

     

    Ainsi les Habilis et les Erectus archaïques ont-ils "voisiné" avec les derniers australopithèques...  

     

    A partir de -1,9 MA, il n'y avait plus sur Terre dans le genre Homo, que Erectus. (Et bien sûr les autres primates qui depuis cette époque là, de -2 MA, sont à peu près les mêmes que ceux d'aujourd'hui -évidemment moins diversifiés qu'ils ne l'étaient avant -2 MA)...  

     

    En dernier lieu, vers -0,4 MA puis vers -0,2 MA, des Erectus ont donné vers -0,4 les Néandertaliens, et vers -0,2 les Sapiens.  

     

    Il y a eu une époque entre -0,4 et -0,2 MA, où il n'y avait que des Néandertaliens dont les premiers ont peut-être -assez probablement et logiquement, coexisté avec les derniers descendants survivants d'Erectus...  

     

    Les Sapiens ont coexisté avec les Néandertaliens entre -0,2 MA et -20 000 ans avant l'an zéro ou un...  

     

    En ce qui concerne la disparition progressive d'Erectus, le dernier du genre Homo avant Néandertal et avant Sapiens, bien qu'il n'y avait plus d'Erectus après -0,4 MA Il y a quand même eu des descendants de la lignée Erectus (avec toutes les caractéristiques d'Erectus), rares et dispersés, jusqu'à l'époque du début de Sapiens...  

     

     

    ... Ce qui m'a "quelque peu interpelé" dans ce livre, (et étonné je dois dire), en fonction de tout ce que je sais d'une part et de la réflexion "intuitive" qui m'est venue d'autre part ; c'est que Pascal PICQ, dans la description qu'il fait d' Erectus (morphologie, aspect physique, mode de vie) place ce dernier (Erectus) plus "proche" de Sapiens (notamment dans la description qu'il fait de la femme Erectus)...

    Or -si je puis dire "intuitivement parlant"- il me semble qu'Erectus est "plus proche" de l'un ou l'autre des derniers australopithèques, qu'il ne l'est -comme le dit Pascal Picq- de Sapiens...

    En somme, selon Pascal Picq, Erectus serait presque un Sapiens et "à quelques détails près" (morphologie, aspect physique, mode de vie), la question de l'origine même de Sapiens vers -195 000 ans avant notre ère en Afrique orientale (Ethiopie) pourrait alors s'avérer "discutable"... Ce qui est difficilement discutable cependant, du fait que furent retrouvés en Ethiopie, des ossements (boites craniennes, fémurs entre autres et parties de squelettes sinon squelettes entiers), datés de -195 000 et différents des ossements et boites craniennes d'Erectus, Habilis et australopithèques)...

    Rien ne prouve d'ailleurs, vu le nombre de recherches archéologiques effectuées et celles à venir encore, que l'on ne trouvera pas aussi, ailleurs qu'en Afrique orientale, des restes de Sapiens semblables à ceux qu'on a datés de -195 000 trouvés en Ethiopie... Un peu plus anciens ou proches de cette époque d'il y a -195 000...

     

  • Une vision anarchiste ...

    ... Une "vision anarchiste" qui se traduit et s'exprime par l'écriture, par l'Art, par des choix de comportements et par, autant que possible des actes de résistance ou d'insoumission à un pouvoir, à une autorité en place ; n'est à mon avis, "anarchiste", que dans la mesure où cette vision anarchiste prend en compte la réalité d'un système politique, social, économique en place, et envisage une manière particulière, personnelle et opportuniste de se servir des rouages, des composantes et du fonctionnement de ce système, afin de contribuer à le rendre , ce système, inopérant, "caduc" en somme... En ce sens là, celui de l'utilisation (comme quand on se sert d'un outil à portée de main même si cet outil n'est pas le plus adéquat), il y a assurément davantage de chances à atteindre l'objectif souhaité (rendre "caduc" le système) qu'en combattant par la violence ce système en place qui n'a pas plus une raison qu'une autre d'être bon ou mauvais, pire ou meilleur, préférable par rapport à un autre... Mais de toute façon auquel on n'adhère pas quelqu'il soit...

     

    Ainsi l'anarchiste selon cette vision anarchiste prenant en compte la réalité d'un système, tout en se démarquant de tout parti, de toute obédience, de toute appartenance, de toute politique ; ne se positionne pas formellement ou délibérément "contre" telle ou telle politique en place... Et n'appelle pas à quelque chose qui remplace soit disant "mieux", une politique en place...

    Comme disait Léo Ferré : "le drapeau noir de l'anarchie, c'est encore un drapeau" ! (L'anarchie n'en a pas de drapeau, en fait, ni d'étendard, ni de mot d'ordre ou de slogan... C'est une "affaire de liberté" de chacun et de tous, et de responsabilité liée à la liberté que l'on se donne, de chacun et de tous )...

     

    En somme l'anarchiste se fait comme l'ouvrier dans l'atelier, qui, par son comportement, par sa manière de travailler et de considérer le règlement affiché, contribue à rendre le règlement inutile et à être pour les autres ouvriers, un messager, parce que, par son comportement il transmet...

     

    Il me paraît certain qu'un régime (système politique) démocratique, quelque imparfait ou même "pourri" qu'il soit... Est toujours préférable à un régime non démocratique, autoritaire, absolutiste, dictatorial...

    Un régime démocratique avec une politique "de droite, de gauche ou du centre", politique ne valant que ce qu'elle vaut et avec tous ses défauts et quelques qualités "relatives", à laquelle on n'adhère pas, demeure encore tant que ce régime demeure démocratique, ce qu'il y a de plus "acceptable" pour la société humaine qui n'est pas prête pour l'anarchie... Un "passage obligé", en somme, la démocratie !

     

    Il est beaucoup plus difficile de se servir des rouages, des composantes et du fonctionnement d'un régime de dictature afin de le saper, de le rendre "caduc" ce tel régime ; les verrous, les interdits et la censure étant plus nombreux, ne laissant que très peu de marge exploitable pour "naviguer à vue" sous le nez rocheux des écueils ou entre les sillages des vedettes garde-côte armées...

     

    L'option alors, en ultime recours, pour un peuple assujetti et asservi, contre un pouvoir absolutiste, contre une dictature en place, reste celle de la lutte armée avec ce que le combat implique de difficile, d'aléatoire, de périlleux pour beaucoup de gens...

     

     

  • Premiers hommes, de Pascal Picq

    Premiers hommes picq

    ... Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Le monde a-t-il été créé en sept jours" publié en 2015, et le conseiller scientifique du documentaire "Premier homme", qui a rencontré un large succès.

     

    ... Dire -et continuer à dire- que "l'Homme descend du singe", n'a pas de sens, pas de réalité ; l'Homme ne "descendant" pas du singe mais faisant partie dans le monde actuel (disons depuis environ 7 millions d'années) de l'ordre des Primates (ou du clade des primates et anthropoïdes, un clade étant un groupement naturel de plusieurs embranchements de plantes ou d'animaux ayant une organisation et une origine communes. Ainsi un clade contient un ancêtre commun et originel et tous ses descendants).

    Avant 7 millions d'années et cela même depuis la dernière grande disparition des êtres vivants (la 5 ème de l'Histoire de notre planète) qui a eu lieu il y a 65 millions d'années et où 85% des êtres vivants disparurent (dont en particulier les dinosaures), et qui marque la "frontière" entre la fin de l'ère secondaire (le Mésosoïque) et le début de l'ère tertiaire (le Cénozoïque)...

    Soit dit en passant, ce que l'on appelle le Quaternaire et qui commence il y a environ 2 millions d'années et dans lequel se sont succédées durant le dernier million d'années quatre périodes glaciaires ; fait partie intégrante du Cénozoïque -l'ère tertiaire- donc nous sommes toujours dans le Cénozoïque...

     

    Avant 7 millions d'années et ce jusqu'au début du Cénozoïque il y a 65 millions d'années, à une époque que l'on appelle le Paléocène (de -65 à -55) existent déjà les premiers primates archaïques dont l'origine se "perd" dans ce qui a survécu à la 5 ème grande disparition des êtres vivants.

    A partir de -55, commence l'éocène jusqu'à -34... C'est l'époque de la diversification des grandes lignées de primates, et où le climat et l'environnement (végétation, paysages) de notre planète était chaud et humide (d'environ 4 degrés de plus que la moyenne d'aujourd'hui)...

    A -34 survient ce que l'on appelle "la grande coupure" car alors, soudainement la température moyenne à la surface de la Terre chute de 15 degrés par rapport à ce qu'elle était entre -55 et -34 millions d'années... En conséquence, beaucoup d'êtres vivants à cette époque de changement climatique vers le froid, disparaissent...

    Puis vient une nouvelle époque plus favorable où la température remonte (et où elle sera à peu près la même jusqu'à la première glaciation du Quaternaire), avec un optimum climatique situé au Miocène moyen entre -16,5 et -11,5...

    De -34 à -23,5 ; à l'Eligocène et au Miocène inférieur, c'est l'époque des anthropoïdes (ou "singes modernes") en Afrique, puis des Hominoïdes ( dans les anthropoïdes on distingue les singes pourvus de queue -les Cercopithécoïdes- et les singes sans queue – les Hominoïdes ).

    Soit dit en passant, en Amérique Nord et Sud pendant l'Eocène de -55 à -34, mais surtout à partir de -40, existaient des singes ou des anthropoïdes que, pour les différencier de ceux d'Afrique et d'Asie et d'Europe (les Cercopithécoïdes et les Hominoïdes) on appelle des Platyrrhiniens...

     

    Vers -7,2 les Hominoïdes déclinent mais au Pliocène de -5,3 à -1,8 ; les Hominidés Africains progressent (les Hominidés ce sont les genres gorille et homo).

    Enfin vers -1,8 au Pléistocène, c'est le genre homo en Afrique, Europe et Asie et Indonésie qui se développe, avec Habilis, Erectus, Ergaster -entre autres- et pour finir vers -0,4/-0,3 avec Néandertal puis vers -0,2, Sapiens-sapiens ce tout dernier dont on a retrouvé les premiers traces (fossiles, restes) en Ethiopie dans une région de hauts plateaux en partie arborés à l'Est du Grand Rift (la faille la plus importante en longueur de tout le monde Afrique-Europe-Asie, située de la vallée du Nil jusqu'aux grands lacs d'Afrique orientale centrale)... Vers -195 000 avant aujourd'hui...

     

    NOTE entre parenthèse dans le texte présent :

     

    Néandertal occupe de – 350 mille ans, par déplacements et installations successives et par groupes et clans et sociétés, jusqu'à sa disparition entre -30 mille et -20 mille, toute la partie nord de l'Afrique, l'Europe occidentale, méditérranéenne et centrale, la turquie, le moyen Orient et une partie de l'Asie.

     

    Sapiens quant à lui, parti d'Ethiopie, migre de l'autre côté du Grand Rift vers le Soudan, le Tchad, le Maghreb vers -130 mille, puis vers -100 mille il passe en Palestine, de là vers la région comprise entre la mer Noire et la mer Caspienne, puis vers -67 mille on le trouve en Asie notamment en Chine, et enfin vers -40 mille en Europe occidentale et centrale et méditérranéenne où il coexiste entre -40 mille et -20 mille avec les Néandertaliens...

    Sans doute le groupe Sapiens arrivé en Europe occidentale vers -40 mille, est-il venu par le nord de la Tunisie relié à la Sicile du fait de l'abaissement du niveau de la mer lors de la dernière glaciation de Wurm -120 mille à -12 mille...

     

    Les descendants du groupe passé vers -67 mille en Asie et extrême orient ont franchi vers -11 mille, le détroit de Béring et sont passés en Amérique... Mais vers -20 mille, cependant, durant l'une des périodes les plus marquées de la dernière glaciation, à l'époque des Solutréens qui vivaient du sud ouest de la France jusqu'aux rives du Danube et à la mer Noire, des peuples de la côte aquitaine (plus éloignée d'une centaine de kilomètres par rapport au tracé de la côte d'aujourd'hui) s'étaient aventurés dans l'Atlantique Nord parsemé de sortes de petites banquises, sur des embarcations qui n'étaient guère conçues pour un long voyage en mer loin de la côte, se sont perdus (un groupe) lors de quelque campagne de pêche et ont dérivé progressivement, et survécu du moins quelques uns, et sont arrivés sur la côte atlantique américaine (l'on a retrouvé des traces -des outils en pierre taillée- solutréennes sur le versant est des Appalaches dans l'actuel état de Virginie et d'autres états voisins...

     

    ... Bien avant les Néandertaliens et les Sapiens, c'est à dire dès -1,8 million d'années, leurs ancêtres que furent Habilis, Ergaster et Erectus, étaient déjà passés en Europe et Asie par trois endroits particuliers : le passage de Gibraltar quand le Maroc et l'Espagne se touchaient, le passage entre le nord de la Tunisie (Cap Bon) et la Sicile et l'Italie quand le niveau de la mer Méditerranée se trouvait plus bas, et le passage reliant Djibouti actuel à l'extrémité ouest du Yémen actuel au sud de la péninsule arabique. (Traces, fossiles, restes retrouvés -de Erectus- datant de 1,7 million d'années le long de la côte cantarabique nord de l'Espagne, dans la région de Narbonne et de l'Hérault en France, entre la mer Noire et la mer Caspienne, puis en Chine (environ 1 million d'années)...

     

    ... Les primates actuels sont tous des anthropoïdes et ont donc des caractéristiques qui leur sont communes (comme par exemple le tronc d'un arbre avant que du tronc partent les branches, les premières principales puis leurs ramifications successives)...

     

    Ceux des primates que l'on a retrouvés fossilisés, d'époques différentes et successives, qui n'étaient pas les mêmes que ceux d'aujourd'hui et qui ont disparu mais dont sont issus leurs descendants ayant eux-mêmes aussi disparu pour nombre d'entre eux ; étaient pourvus des mêmes caractères de base. Ainsi retrouve-t-on ces caractères depuis plus de 40 millions d'années à travers les mutations, les séparations qui se sont opérées selon d'une part la systématique moléculaire (la composition des tissus, les gènes, les chromosomes) et d'autre part la biogéographie impliquant une répartition des familles, genres et espèces anthropoides (le facteur géographique le plus déterminant étant celui de la formation du Grand Rift qui a séparé nettement et durablement la partie ouest de l'Afrique, boisée et humide et favorisant la vie arboricole, de la partie orientale (Ethiopie, corne de l'Afrique) montagneuse et de hauts plateaux en partie arborés mais plus ouverts)...

     

    Ces transformations, mutations, séparations dans les familles, les genres et les espèces, se sont opérées sur plusieurs centaines de milliers d'années, sur la base donc, de la systématique moléculaire évolutive en fonction d'environnements climatiques et géographiques, de type de végétation, de sols et de paysages ayant été les habitats des anthropoïdes... (Il en va d'ailleurs de même, pour l'évolution, les transformations, les mutations, les séparations, dans les toutes les familles, genres et espèces d'êtres vivants) ...

     

    ... Eh oui, la vie est complexe et diversifiée et tend à le devenir davantage avec le temps... Mais il n'en demeure pas moins qu'elle a au départ, les mêmes "briques" originelles... Du moins dans l'univers connu de nous (celui que l'on observe depuis les plus puissants télescopes actuels, et que l'on évalue à 13,5 milliards d'années d'existence)...

     

     

    ... NOTE : C'est durant l'époque de l'Eligocène et du Miocène inférieur soit entre -34 et -23,5 millions d'années, que se sont érigées les plus importantes, hautes et massives chaînes de montagnes de la planète (Himalaya, Andes, Alpes Européennes et Alpes Néozélandaises, Rocheuses en Amérique du Nord ) consécutivement à la fin de la mise en place des continents tel qu'on le voit aujourd'hui, et aux plissements et aux collisions des plaques continentales... Avant cette époque, et surtout à la fin du Secondaire (Mésosoïque), à la place de ces montagnes actuelles, il y avait... La mer et au fond de la mer, des couches de sédiments, ce sont ces sédiments qui ont été soulevés...

    Il va sans dire qu'entre -34 et -23,5, les êtres vivants de cette époque, dans des paysages en bouleversement et avec un climat changeant (très froid lors de la "Grande Coupure" puis très vite assez chaud ensuite)... Ont eu quelques difficultés pour s'adapter et poursuivre leurs évolutions...

     

     

     

  • Une question sensible n'ayant que des réponses humaines

    ... Faut-il, pour que soient écartés, épargnés de telle ou telle destruction, catastrophe, accident, violence perpétrée sans discernement ou indifféremment... Quelques personnes innocentes auxquelles on ne peut rien reprocher de ce que l'on déplore de la part des autres... Faut-il donc pour autant que soient sauvés, épargnés, mille salauds "vraiment salauds" ? ...

    C'est bien là, une question "sensible" à laquelle il n'y a pas de réponse suffisamment convaincante autre que celle fondée sur le principe du "bien ou du bon" à préserver, au prix de l'acceptation si difficile du "mauvais" ou du "mal"...

    ... Le fameux "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens", du temps des croisades aux 10 ème, 11 et 12 ème siècle pour la conquête de Jérusalem et la délivrance du tombeau du Christ, n'est pas plus "Chrétien" qu'il pourrait être Musulman ou autre, pas plus qu'il n'est "philosophique" ou de quelque moralité que ce soit...

    Au sujet de la prise de Jérusalem par les Croisés en 1099, certains chroniqueurs font état d'un "bain de sang" à tel point que dans les rues de Jérusalem, l'armée d'Occident Chrétien toute entière investissant la cité détruite, pataugeait dans 20 centimètres d'épaisseur de sang répandu partout...

    La vérité -sans doute- c'est celle de l'ordre de la nature, de l'ordre du cosmos, l'ordre en somme "créateur et gestionnaire" de toute forme de vie dans l'univers... Et en même temps le caractère aléatoire dans ses évolutions, de tout ce qui existe, de tout ce qui se fait ou ne se fait pas dans l'univers... Et sachant que tout ce qui se fait, qui existe et évolue puis disparaît, se réalise dans le sens croissant si l'on peut dire, de la complexité et de la diversité... Tout cela dans une expansion de l'univers (univers aujourd'hui âgé de 13,5 milliards d'années et d'une vie dans l'univers âgée de 3,7 milliards d'années ou 5 au maximum pour les manifestations les plus anciennes quand l'univers était âgé de 8,5 milliards d'années, sur des planètes autour d'étoiles où l'environnement pouvait être favorable à l'éclosion de la vie)- et qui continue à évoluer, à se diversifier, à devenir toujours plus complexe... Et dans son caractère aléatoire, intemporel)...

     

     

  • Incivilités manifestes et fréquentes du "citoyen lambda" ...

    ... Entre autres "endémiques/fort nombreuses/agressives/vulgaires/révoltantes incivilités" de "citoyens lambda" qui ne respectent rien/se foutent de tout, et de surcroît réagissent avec violence verbale/gestuelle/comportementale quand on les interpelle sur le fait accompli... Celle qui consiste à vider le cendrier de sa bagnole à l'arrêt à un feu rouge, à un stop ou sur un parking... Comme à balancer un carton de pizza par la vitre de la portière sur un trottoir ou en bordure de route en lieu habité, ou une boîte ou canette bière ou boisson quelconque... Ou pire encore (mais est-ce que c'est pire vraiment au point où on en est)... Déverser toutes sortes de détritus, objets dont on se débarrasse, n'importe où, en pleine nature, en bord de chemin, de route... C'est bien là le "signe" caractéristique de cette civilisation dévoyée et délitée faite de gens irresponsables quasiment tous "accro" de consommation de masse de produits jetables et renouvelables si possible dans la nouvelle version technologique de pointe très à la mode et encore moins durable !

    C'est curieux ( surréaliste et désolant) mais plus les pouvoirs publics dans une politique de gestion de l'environnement, mettent des règles, le matériel qu'il faut pour que les gens placent leurs déchets, plus on codifie, plus on légifère, plus on verbalise... Et plus, paradoxalement, on jette n'importe où, moins on respecte, plus on se fout des règles et surtout des autres !

    Cette civilisation ne mérite pas de survivre si "il arrive quelque chose de très grave" ! Les "bons" et les "pas bons" sombreront ensemble, du coup ! (ça fera pas comme dans la Bible, l'histoire de Sodome et Gomorrhe où pour un innocent il faudrait sauver mille salauds!)...

    Le "tribunal de l'Histoire" s'il est sévère, s'il frappe durement, je suis "POUR" ! Et je veux autant que possible être le témoin de la sentence qui va frapper tout le monde indifféremment... Oui, le témoin lui-même pris dans le naufrage avec des yeux pour voir ce qui se passe et en me disant finalement c'est ça la vraie justice et ça me rendra ma disparition "plus supportable" si je puis dire, oser dire ! ... Puisque les "vrais salauds" je les verrais disparaître enfin !

     

    ... A propos de Sodome et Gomorrhe de la Bible :

    Loth et ses filles et ses gendres ne devaient pas périr dans la destruction de Sodome et de Gomorrhe, ayant été invités à quitter la ville et à se réfugier dans la montagne proche, dans une ville appelée Tsoar, cette ville devant être épargnée bien que très proche de Sodome et de Gomorrhe... Mais en entrant dans Tsoar, la femme de Loth se retourna en dépit de l'interdiction qui avait été faite à Loth de regarder en arrière... Alors elle fut à l'instant pétrifiée, changée en statue de sel...