Articles de yugcib
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Très mauvais, le CETA, pour la bouffe en maison de retraite !
- Par guy sembic
- Le 27/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Le CETA c'est très mauvais pour la bouffe en maison de retraite, dans les hôpitaux et les restaurants collectifs d'administrations, d'entreprises, et aussi pour les restaurants "bon-marché" (menus de 11 à 13 euro)...
Il sera servi du boeuf canadien, du poulet brésilien, et d'autres denrées d'outre atlantique, en gros de la bouffe à des prix très compétitifs (et donc le plus bas possible), une bouffe qui contiendra des pesticides, des conservateurs, des exhausteurs de goût, des colorants et ainsi de suite, enfin tout ce que les nouvelles normes rapport à ces traités commerciaux autoriseront et mettront sur le marché de la consommation de masse de produits alimentaires viande, poisson, céréales, fruits, légumes, condiments, sauces...
Comment voulez vous qu'un papy ou qu'une mamy en maison de retraite médicalisée à 2000 euro par mois en partie subventionné par le Conseil Régional, qui a un mal fou à soulever la carafe d'eau archi pleine sur la table, et qui est bien obligé de "bouffer" ce qu'on lui sert, puisse "exercer quelque choix citoyen éco responsable que ce soit" ? Et idem pour un malade en hôpital ou clinique ?
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Ce qui différencie la vie, de la mort ...
- Par guy sembic
- Le 26/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Pour vous, qu'est-ce qui différencie le plus, la vie, de la mort ?
Pour moi, c'est tout ce que durant ma vie je cherche à savoir, mais que je ne saurai jamais. Ce sont donc toutes ces interrogations qui me viennent et auxquelles je ne trouve que des réponses que j'imagine pour telle ou telle raison... Les interrogations et leurs réponses supposées apparaissant dans l'écriture, dans la parole, ou dans d'autres formes d'expression que l'écriture et la parole, entre autres le regard... C'est cela, la vie : le questionnement qui vient tout au long de ce temps situé entre le jour où l'on naît et le jour où l'on meurt ; un questionnement sans autre réponse que supposée ou imaginaire... Et exprimée... Exprimée parce que pour ma part, l'expression est une nécessité...
Et la mort, c'est l'arrêt du questionnement, la porte qui se ferme définitivement sur tout ce qui n'a jamais été su, et sans doute sur des réponses qui peut-être viendront mais dont on ne saura jamais rien...
En somme la vie et la mort ont en commun tout ce dont on ne saura jamais rien, avec durant la vie, la conscience et le ressenti de ne pas savoir, et, à la mort, la disparition définitive de la conscience et du ressenti de ne pas savoir...
Ce que j'appelle -en ce qui me concerne puisque j'en fais usage- "oeuvre d'écriture", s'articule en grande partie sur une somme de questions, les unes pour moi essentielles et les autres moins essentielles mais d'une relative importance tout de même, ainsi que sur la somme des réponses supposées ou imaginées, à ces questions essentielles ou moins essentielles...
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Le CETA, un traité écocide ; suite au texte ci dessous ...
- Par guy sembic
- Le 25/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'argument le plus souvent avancé, pour les tenants de la "transition écologique de développement durable" que sont déjà en premier lieu les gouvernants, les puissances du lobbying marchand et les grands acteurs décideurs du consumérisme de masse, prétendant "s'adapter" ou tenir compte des "données environnementales" imposées par le réchauffement climatique... Argument, d'ailleurs, auquel se rallient bon nombre d'intellectuels, certains scientifiques et d'une manière générale les classes sociales privilégiées d'une part, et les populations moins favorisées d'autre part... Tient en deux "principes" qui sont :
-le fait -établi et probant- (et considéré comme "heureux") du développement de l'emploi notamment dans les pays dits "pauvres", auquel est associé un "accroissement de meilleur niveau de vie" avec des salaires qui, de 30 à 100 euro par mois qu'ils étaient avant, passent à 300, 500 euro mensuels, permettant donc à tous ces gens de pays pauvres jadis complètement démunis, d'accéder à des biens de consommation au même titre que les gens des sociétés de pays développés.
-le fait "moral" si l'on peut dire, et qui "fait écho" au développement del'emploi et à l'accroissement d'un meilleur niveau de vie... En effet il est "de bon ton" de considérer que tous ces gens de pays pauvres, ont eux aussi, comme nous dans les pays plus riches, le droit d'accéder aux biens de consommation alimentaire et autre tous produits... Autrement dit si tu "ergotes" sur ce sujet là, en disant que "ça ne fait pas de bien à la planète", ça passe mal dans une opinion publique relayée par les médias, les réseaux sociaux, l'entourage (voisins, amis, connaissances, famille)...
Est-ce que c'est vraiment "rendre service" à ces gens des pays accédants, que de concevoir tout ce que les gouvernants, les dominants, les lobbies font pour qu'ils "consomment mieux et plus", tous ces gens ?
"Bon, oui, c'est vrai, nous, on a bien commencé, notamment après la seconde guerre mondiale et avec les "trente glorieuses" (de 1960 à 1990)... Alors pourquoi pas eux?
Résultat, avec ce "Système", "on va tous, riches et pauvres, droit dans le mur" ... Sauf que les riches auront au moins quant à eux, un "naufrage heureux" en ce sens que la fin de la civilisation et de tout ce dont on profite encore résultant du progrès technologique, sera pour eux comme un "Luna Park tournant plein pot avant qu'un terrible orage ne vienne tout dévaster" !
... J'en ai ma claque d'entendre toujours autour de moi, de voir à la télé, sur internet et dans les journaux, tous ces discours de pensée unique s'articulant sur l'opportunité d'un développement durable qui "profite aux pauvres et crée de l'emploi, et avec le "fait moral" qui lui est associé ! Parce que, quand notre planète sera devenu un désert inhospitalier , de l'emploi, du développement durable, il n'y en aura plus du tout, pour personne parmi les survivants !
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Le CETA, un traité écocide !
- Par guy sembic
- Le 25/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Le 15 mars 2019, un million quatre cent mille étudiants dans cent douze pays du monde entier se sont joints à l'appel de Greta Thunberg militante Suédoise pour le climat, âgée de 15 ans, et invitant à une grève dans les écoles, contre l'inaction, l'indifférence, l'hypocrisie, en face du changement climatique et de l'urgence écologique...
Le 23 juillet de cette même année 2019, l'Assemblée Nationale en France, après avoir reçu Greta Thunberg et l'avoir laissé parler devant les députés, a néanmoins voté majoritairement le CETA, traité d'accord commercial avec le Canada...
D'ailleurs, des traités commerciaux similaires existent déjà ou sont en voie de ratification, avec les USA, le Brésil...
Honte à tous ces élus -mais pas seulement les élus mais aussi tous ces millions de citoyens lambda Français et d'autres pays- qui, en gros sont âgés de plus de 30 ans voire 40 ou 50 (ceux qui "font le monde d'aujourd'hui") qui déconsidèrent l'engagement de cette jeune fille de 15 ans, Greta Thunberg -jugée "une fanatique" pour certains -et qu'ils décrédibilisent- et qui, pour rien au monde ne veulent changer quoique ce soit dans leur mode de vie consumériste, continuent de s'accrocher à tout ce dont ils jouissent sans souci du monde qu'ils vont laisser aux jeunes de 15/20 ans d'aujourd'hui...
J'appelle tout citoyen responsable, conscient, consommateur qu'il est de produits alimentaires entre autres produits, à refuser d'acheter de la viande venue de l'autre côté de l'Atlantique, ainsi que toute denrée fruits, légumes, céréales , importations diverses, du Canada, des USA, du Brésil, de l'Argentine et du Chili... Boycott total de tous ces produits d'outre atlantique !
... Dans le monde qui sera celui de 2080/2090, où les nés en 2010/2020 seront alors âgés de plus de 60 ans ; les gens et à plus forte raison ceux qui vont naître après 2030, maudiront ces anciennes générations de l'époque 1950/2020 qui auront "pourri la planète" de leurs modes de vie consumériste, et donc transmis à leurs descendants, un "héritage" désastreux, et, contrairement à ce qu'ils ont cru, au lieu de préparer et de construire pour leurs enfants un "avenir meilleur", auront contribué à leur laisser, à leurs enfants, une planète dévastée, polluée dans l'air, dans les eaux, dans les sols, avec déchets nucléaires, pesticides, où 90% des espèces vivantes auront disparu, où la vie quotidienne sera devenu difficile, inconfortable et précaire (un véritable "parcours du combattant" pour des millions de gens)...
Par avance si je puis dire, je "confronte" ce que je viens d'écrire là, et qui je le souhaite, demeurera dans "les annales du Web", à la réalité qui sera celle du monde de 2080/2090 : que je sois alors considéré, en 2090, par ceux qui liront ce texte, comme un inconséquent pessimiste invétéré qui a vu tout en noir... Si d'aventure le monde de 2090 était "ce monde ayant bien négocié la transition écologique dans un développement durable" (et donc était un monde ayant évolué selon les prospectives des technocrates d'aujourd'hui) !
... S'il est bien un "acte de résistance" réalisable et à la portée de tout un chacun, à accomplir partout dans notre pays, c'est celui déjà, unanimement, universellement dis-je, de refuser d'acheter dans les grandes surfaces alimentaires et commerces, boucheries, épiceries... toute viande (boeuf, porc, veau, agneau, poulet...) importée du Canada, des USA, du Brésil, d'Argentine, du Chili... En somme, de tout pays d'Amérique... Ainsi que d'autres produits alimentaires d'importation outre atlantique tels que céréales, légumineuses, fruits etc. ... Et d'ailleurs, ce refus de consommation de produits alimentaires et viandes importées, devrait être étendu à tout ce qui arrive en Europe par navires usines, containers frigorifiques, avions cargos, ayant parcouru des distances jusqu'à l'équivalent de la moitié de la circonférence de la Terre, et qu'il faut en plus, parvenu en Europe, transporter sur des centaines de kilomètres par camions sur des voies de circulation saturées...
Ce CETA, traité écocide, l'on peut le rendre caduc, en faisant une "grève générale illimitée de la consommation de masse mondialisée" !
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Bêtise comportementale et -ou- bêtise par défaut de culture et d'éducation ?
- Par guy sembic
- Le 24/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La bêtise au sens où je l'entends c'est celle de ces gens (dont je ne sais à vrai dire le nombre dans notre pays et ailleurs, dont j'avoue ne percevoir le niveau d'existence de bêtise qu'avec imprécision, dont je ne sais non plus quels "acteurs" de la grande scène publique, formellement nommer, désigner ou "stigmatiser" précisément -sinon d'une manière indéterminée ou ciblée sans nommer personne en particulier) qui comme on dit "apportent de l'eau au moulin" c'est à dire par leur comportement imbécile, vulgaire, péremptoire, irresponsable, de parti pris, tout cela plus que par leur manque de culture ou d'éducation... (soit dit en passant, l'éducation et la culture ne garantissent pas pour autant l'absence de bêtise comportementale)... Font dire aux intellectuels, autant à des gouvernants en place qu'aux opposants à ces gouvernants, à des gens de "catégories sociales jugées favorisées" ou appartenant à une certaine élite -sinon même à bon nombre des citoyens lambda que nous sommes- que ces gens là, imbéciles, vulgaires et péremptoires dans leurs comportements, leurs gestes et leurs propos, sont bêtes et qu'en conséquence ils méritent d'être méprisés, dédaignés...
La question que je me pose c'est de savoir pour quelles raisons , lorsque le choix existe entre l'offre qui est faite aux gens (offre culturelle, offre d'acquisition de savoirs, de développement personnel, et à partir du moment où l'offre est accessible au plus grand nombre par gratuité ou prix peu élevé) il y a des gens qui refusent l'offre, soit qu'ils s'éloignent délibérément de l'offre, soit qu'ils la considèrent inutile ou superflue, ne leur apportant rien de plus dans leur vie...
La seule réponse qui me vient à l'esprit au sujet des raisons qui sont la cause d'un éloignement "choisi" de l'offre culturelle, réside sans doute dans la paresse, dans le refus de l'effort à accomplir -d'une part- ; et dans un fait de société d'autre part, entretenu délibérément par une puissance dominante...
Il y a également l'habitude ressentie comme étant "confortable" de jouir de ce qui est immédiatement et facilement accessible, consommable à peu de frais, qui fait que l'on n'a point à "se prendre la tête", qui distrait, qui amuse, qui occupe... Et éloigne ou isole des "grands problèmes du monde et de la société", fait peur ou inquiète... A cela s'ajoute la volonté délibérée et planifiée, de la puissance dominante qui entretient un état général de la société ne favorisant pas la réflexion, la contestation, la révolte, mais plutôt une acceptation tacite d'un "ordre des choses" passant pour "normal"...
Il y a aussi, de la part des dominants, des gouvernants, des élites, des médias ; une ambiguïté entre d'une part la volonté manifeste d'avoir une clientèle privilégiée, et d'autre part la volonté tout aussi manifeste d'avoir une "clientèle élargie au plus grand nombre de gens"... Et c'est bien cette ambiguïté qui constitue à mon avis, le "socle du Système"... Puisqu'il n'est plus possible de dire que les productions de culture et que les savoirs désormais "démocratisés" ne sont pas accessibles à "certaines catégories sociales".
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/08/14/lettre-ouverte-betise/ -
Un critère de considération des gens ...
- Par guy sembic
- Le 22/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... S'il est en ce qui me concerne, un critère de considération des gens -et ce critère là existe bel et bien chez moi manifestement et sans détour- c'est celui de la manière dont on traite les personnes qui ont, disons, perdu certaines des facultés -plus "intellectuelles" si l'on veut, que "physiques"- du fait d'une maladie invalidante, d'un vieillissement avancé... Ou même encore, qui, sans être atteintes de quelque handicap réel, sont des personnes que l'on dit "simples", sans défense, d'une bonté sur laquelle on "marche dessus", jeunes ou plus âgées et qui donc, sont les oubliées, ces "pauvres personnes" toujours comme on dit, des grands événements familiaux, fêtes, réceptions, anniversaires... Ces personnes auxquelles nul autour d'elles n'adresse la parole ou tout juste deux ou trois mots...
J'ai souvent observé que les proches même, de ces "pauvres personnes" -et à plus forte raison l'entourage des connaissances, voisins, etc. , notamment lorsqu'elles ont perdu -ou commencé à perdre- ces personnes, certaines des facultés qu'elles avaient auparavant, du fait de leur viellissement, d'une "fragilité", d'une incapacité qu'elles peuvent avoir à se débrouiller seules ou à se gérer au quotidien... J'ai souvent observé que proches et connaissances par les limitations et restrictions imposées, par une attitude "infantilisante", par leurs interventions de plus en plus fréquentes et autoritaires ; contribuent à une accélération d'un processus maladif ou invalidant qui dans son évolution normale "suivrait son chemin peu à peu" (et peut-être de façon peu visible)...
... Cette manière de traiter les personnes "fragilisées" par la maladie, par le vieillissement, par quelque handicap d'ordre "mental" ... Et d'une manière générale, cette manière de traiter les personnes "simples", humbles, sans défense, d'une bonté sur laquelle on marche dessus sans retenue sans complexe et avec suffisance et mépris... Me révolte... Et je le dis, et l'exprime tout net, d'un "bras d'honneur à m'en bleuir le creux du coude" à l'égard de tous ces gens qui pètent de santé physique et mentale, de certitudes de leurs pouvoirs, de leur charisme de merde, de leur orgueil, de leurs belles baraques et de leurs bagnoles, de leurs équipements high tech, de leur culture, de leurs relations, de leurs fringues, de leur apparence dans le monde, de leurs préjugés, des modes qu'ils suivent, de leur compte bancaire, de leurs croisières, voyages, de leurs réussites etc. ... Et je me fous et contrefous de tout ça, qui fait l'essentiel et le superflu de leurs existences, vautrés qu'ils sont dans le consumérisme, la pensée consensuelle et dans l'hypocrisie ! Je ne me sens aucunement solidaire de tous ces gens là, qui traitent les simples, les humbles, les vieux, les handicapés notamment mentaux -ou "Alzeimer" pour appeler un chat un chat- avec autant de déconsidération !
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La parka disparue
- Par guy sembic
- Le 21/07/2019
- Dans Anecdotes et divers
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... Inès ne retrouvait pas la parka de sa fille Émilie...
La veille dans l'après midi étaient venus Isabelle et Yves les amis d'Inès et Alain, avec leur fille Célestine...
Et Célestine quelques semaines plus tard, avait écrit à Inès pour lui dire la joie de ces retrouvailles par cette magnifique journée de fin Août. Isabelle et Yves, Inès et Alain, ne s'étaient pas revus depuis le déménagement d' Inès et Alain en février de l'année d'avant...
La lettre de Célestine était demeurée sans réponse...
Lorsqu' Isabelle et Yves étaient revenus de vacances début septembre, Isabelle eut un appel au téléphone, d'Inès : “Dis-moi, ta fille, n'aurait-elle pas pris la parka d'Émilie pour s'en faire un doudou avant de s'endormir? Tu m'avais dit que ta fille se faisait un doudou de tout ce qui lui semblait pelucheux et doux? C'est curieux, après votre départ j'ai voulu faire un peu de rangement dans la maison et je ne retrouve plus la parka d'Émilie!”
Et Isabelle avait répondu : “ Non, ce soir là, je m'en souviens, Célestine s'est mise au lit en tenant entre ses mains la ceinture du peignoir de bain d'Yves”...
Et Isabelle s'était dit qu' une parka tout de même, dans un sac de voyage ou dans un coffre de voiture... Cela ne serait pas passé inaperçu, et qu'il était invraisemblable que Célestine, une petite fille bien élevée, dans les valeurs d'honnêteté et d'intégrité qui sont celles de ses parents, ait pu d'elle même mettre cette parka dans le coffre de la voiture !
Il n'était venu personne durant les deux semaines précédant le séjour d'Isabelle et Yves, chez Alain et Inès...
Alors?
Alors quoi?
Amis, ils avaient été si proches, du temps où ils demeuraient, Isabelle et Yves, Inès et Alain, à Saint Georges du Vairon, Isabelle et Yves au "Pré de la motte", et Inès et Alain "square des acacias" dans deux cités HLM de Saint Georges du Vairon...
Ah, cette parka disparue si "mystérieusement" (ou si inexplicablement), qui mit un terme à une relation d'amitié!
Et les années passèrent...
... Cette histoire de parka disparue, est à rapprocher de celle de la carte postale équivoque (écrite récemment, le 30 juin dernier) ; les deux histoires évoquant ce que j'appelle "fracture relationnelle", et ce qu'il y a d'absurde ou de surréaliste parfois, qui peut ainsi, pour une cause ou une autre, infondée, supposée... Mettre un terme à une relation d'amitié...
... Reste l'écriture... L'écriture de ces deux histoires réelles en lesquelles les lieux et les noms de personnes sont fictifs... Histoires jetées sur la Toile dont les protagonistes ont aujourd'hui comme on dit "pris un coup de vieux" (parce que bien des années ont passé)...
Mais l'interrogation demeure... Du moins pour l'un des protagonistes, celui qui a écrit l'histoire...
... Inès et Alain, et leur fille Emilie, de la parka disparue ; et Gisèle et Antoine et leur petit garçon Corentin, de la carte postale équivoque... à des années-lumière comme la galaxie d'Andromède de la Voie Lactée notre galaxie... Ou bien tout juste de l'autre côté du film transparent et donc invisible qui partage la "bulle" en deux "hémisphères" l'un celui du monde connu et l'autre celui du monde inconnu (en fait le même monde) ?
... Je pense à ce qu' écrivait Frantz Kafka : "Ce paradis dont nous n'avons jamais été chassés mais dont nous nous sommes en réalité, exclus par nous-mêmes... un jour tout ce qui a été perdu sera retrouvé et apparaitra à la lumière" (la lumière, en fait une clarté ou une vérité si l'on veut, intemporelle)...
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Errances littératoques, suite ...
- Par guy sembic
- Le 20/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... De petits anchois sucrés dans le panier des poux dragueurs de mantes religieuses, entourent de grosses olives violettes enduites d'huile de palme.
De gros bérets jaunes piqués de plumes de geai dans la baignoire bleue de la reine des pissenlits homologués, flottent avant de sombrer, emplis de billes cassées, au fond de la baignoire...
Ciseaux, couteaux, bobos, caca pot, yaourts à la noix de cajou, fanfreluches féminines soldées et coccyx cassés...
Pété dans le seau à champagne, roté dans le bidet et bu toute la bouteille de white spirit.
A bas les anchois sucrés sacralisés et les barbarismes préfacés !
Une vieille rombière aux mille sortilèges, un canard gigotant entre ses cuisses, sirote lentement son jus de trique, secoue silencieusement ses fesses molles.
Il pleut des frites sans moutarde ni ketchup, et plouf, le veau à l’eau, et, vloff, cent kilos de fraises pourries dans le plumard, et splasch, une caille écrasée dans un chausson de singe savant, et, fichtre -mais ça on s'y attendait- quarante mégots sous une couche de suppositoires à moitié fondus, de gélules molles et de pilules roses...
Et trois enfoirés sourd-muets dans un champ de queues de boucs, mille pastèques éclatées sur le tapis bleu des culs-de-jatte en caleçon long le dos appuyé contre des rebords de banquette dans la salle d'attente de Médiapart...
Le beau p’tit orgue électrique arrosé de sirop d’orgeat, les quatre fers en l’air....
Eh, coccyx cassé, T’as pas vu passer un buffle devant le tas de tuiles émiettées du grand basané ?
Eh, hardie coccinelle, est-ce que les ploucs aux chapeaux pointus ont ramé les petits pois et flytoxé les doryphores ?
Eh, rombière en tutu, si l'homme descend du singe, pourquoi la vache ne descendrait-elle pas de Pythagore ?
Il n’y avait rien d’essentiel à ajouter après les discours véreux des fossiles pensants et les discus philorasoir…
Et la Conne rit, et la Nonne hennit, et le baudet s’accroupit.
Pipi de mal en pis assis sur un tabouret dans l'étable pour pas aller jusqu'à la rigole dehors, le robinet miro visant le pis de la vache, tant pis mouillant l’épi tombé du pantalon...
Saugrenu, le grand basané offre nu aux incongrues son ventre mou, ses loques à terre et son béret posé entre deux tags géants tracés sur le trottoir.
Sot mont de piété culturelle, intelligent trou -de bale plutôt que de Vittel, frais minet/sec toutou, bébé grenouille dans un bocal de cervelles d’agnelles Chiliennes, pépé grenaille et sa pétoire en trompette…
Bikini sur la plage oui, bique dans le salon nenni.
Veni vidi vici, pénis vidéo whisky rateau vélo business man rat de feu vêle veau buse inepte manpower horrible cul vérolé hors cible cuvée rollerball papier pape hier papy-y est (sur le pot) hôtel terminus terminal en panne bip be bop kaho kapout… Tout est faussé, court circuité, TILT, merde, adieu la valise !
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La chauve souris
- Par guy sembic
- Le 18/07/2019
- Dans Anecdotes et divers
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... La chauve souris, au pays des souris, montre ses dents pour prouver qu'elle est une souris…
Mais au pays des souris, la chauve souris volerait bien comme un oiseau lorsque les souris dorment...
Au pays des oiseaux, la chauve souris montre ses ailes pour prouver qu'elle est un oiseau…
Mais au pays des oiseaux, la nuit venue pendant que dorment les oiseaux dans les arbres, la chauve souris grignoterait bien des croûtes de fromage à terre près des poubelles du camping de la Vacherie...
Au pays des souris où dansent tout le jour (et même la nuit) les souris au bas des poubelles du camping, la chauve souris s' ennuie d’attendre que les souris s’endorment, pour pouvoir voler comme un oiseau, d’autant plus que les souris ne s’endorment jamais toutes en même temps, de jour ou de nuit…
Au pays des souris où la chauve souris veut quand même pouvoir voler comme un oiseau, la chauve souris peut laisser entendre à des souris peu futées, qu'elle est une souris volante… Mais il faudrait que les souris peu futées, ayant aperçu la chauve souris déployant ses ailes, ne disent jamais aux souris rusées qu'elles ont vu une drôle de souris qui vole...
Et, au pays des oiseaux, comment y vivre une vie de chauve souris, qui n’est ni une vie de souris, ni une vie d’oiseau ?
Ils ont des becs, les oiseaux. Certes, avec un bec on peut aussi piqueter du fromage. Mais la chauve souris ne peut tout de même laisser entendre à l’oiseau qui becte le fromage, qu'elle est un drôle d’oiseau avec des ailes et pas de bec…
Si l’oiseau est peu futé, il croira peut-être la chauve souris. Et s’il est rusé, il dira à la chauve souris : « ébouriffe ton plumage" !
Le pays de la chauve souris en définitive, ne peut être que celui où l'on dort la tête en bas pendant le jour dans les greniers, et les ailes déployées les soirs d'été au dessus des jardins et autour des arbres.
Et, au pays des souris comme au pays des oiseaux, l’on n’y peut vivre, chauve souris, ni en souris ni en oiseau…
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Les fouilleurs de poubelles font la Loi et la Une de l'actualité
- Par guy sembic
- Le 17/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Ce sont les "fouilleurs de merde" avec leurs "sensationnelles révélations preuves à l'appui (documents, séquences vidéos, enregistrements, photos, etc.)"... Qui "font la pluie et le beau temps" de l'actualité politique et sociale, n'ayant de cesse de dénoncer toutes sortes d'abus, d'irrégularités, de détournements d'argent, de privilèges exorbitants dont jouissent des élus de la Nation, des personnages influents ou de notoriété...
Il y a dans la médiatisation, dans le "roman feuilleton" de chaque affaire en laquelle est impliquée un personnage politique ou en vue, quelque chose de malsain, de puant à vrai dire, et cela est d'une hypocrisie d'autant plus écoeurante que les "tireurs de ficelle" ou meneurs et principaux acteurs de ces fracassantes dénonciations, qui s'investissent et font leur marché de ce "fouillage de merde", sous couvert de "moralisation" et d'information au "bon citoyen irréprochable qui trime et gagne peu", sont loin, dans leur vie, d'être eux-mêmes irréprochables, "mettant eux aussi, mine de rien, la main dans le sac" !
Il faut croire que les séries télévisées américaines et autres, à effet d'émotion et à intrigues amoureuses, que les toro-piscines des fêtes locales d'été, que les soirées festives en croisières, que tout ce qui pète/qui clique/qui rutile/qui fait du bruit/qui attire du monde... ça suffit pas, il faut encore une "affaire bien pourrie", une révélation nauséabonde concernant un personnage soit disant "propre" ou "normal", devenant jour après jour feuilleton de la saison avec rebondissements, nouvelles trouvailles encore plus scandaleuses... Plus ça pue et plus ça attire du monde !
Bon c'est vrai, quand y'a le Tour de France ou le mundial de foot, les feuilletons d'affaires pourries et de personnages véreux ont alors un peu moins de portée...
Pauvre France, pauvre monde, pauvre civilisation ! C'est les jeux des Romains, ces affaires là ! Du cirque avec d'indécents numéros de clowns grossièrement grimés et tarte à la crème en main prête à jeter !
Et durant tout le temps d'un spectacle dont les producteurs jouent les prolongations, sévissent la misère des gens les plus démunis, la pauvreté, les difficultés de vivre au quotidien, les injustices, et tout ce qui dégrade la condition humaine, tout cela dont tant d'entre nous s'accordent "par la force des choses", et qui ne fait aucunement ou seulement par sursaut occasionnel, la Une de la l'actualité, et que même assez souvent il faut dire, l'on recouvre de morale, de résolutions de principe qui demeurent sans effet réel, de pudibonderie, de larmoiements...
"La croisière s'amuse, se goinfre, se pavane, potine et tape des mains et des pieds" !
Dénoncer, témoigner, informer... Oui... Mais sans que cela devienne du spectacle, du jeu de cirque... Ou que cela prenne forme de "nouvelle gouvernance" au nom d'une "justice tambour battant", une "justice" d'ailleurs, bafouée...
... Comment se fait-il – parceque c'est patent- que tant de gens (autour de soi, entourage, connaissances, famille) lorsqu'on évoque cette médiatisation au sujet d'affaires scandaleuses, avec eux de vive voix dans un échange, une conversation ; comment se fait-il que tous ces gens qui, apparemment selon ce qu'ils répondent en déplorant le caractère "spectacle" de ces affaires, et font montre de quelque réflexion (en "petit comité")... N'en demeurent pas moins pour autant que ce qu'ils laissent croire, tout comme ces autres qu'ils critiquent, des lecteurs avides du délayage de ces affaires, des téléspectateurs "gourmands" de ces affaires, et n'en "redemandent-ils pas" eux aussi ? Il y a là quelque chose d'absurde qui me déconcerte et qui me fait – sur le moment- désespérer de la nature humaine !
Après tout, si les "fouilleurs de merde" font tant d'audience, c'est assurément que la demande est bien là, omni présente, omni potente, en face de l' "offre" qui est faite !
Il me semble qu'éteindre la télé ou la radio, et passer la page du journal, juste après avoir pris connaissance de l'information (la seule information point barre c'est à dire les faits -réels autant que possible) ; c'est "faire acte de résistance" à cette violence, à ces vociférations, à tout ce qui dégrade la condition humaine, qui ne fait pas "avancer le schmilblic d'un iota", et qui, en aucune façon n'est un facteur de progrès de civilisation !
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La liberté
- Par guy sembic
- Le 17/07/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... La liberté est trop belle pour que l'on fasse n'importe quoi avec...
Passe encore notamment sur la Toile tous ces déversements d'états d'âme, d'amours ratés, de toutes sortes d'événements de sa vie mis en images et en séquences vidéo, d'intimités divulguées, avec des participes passés en "er" et des formulations SMS...
Mais de grâce, assez de violences, d'injures, de vociférations brutales, de haine, de propos réducteurs...
Assez de cette violence exercée sur une personne en particulier, ou sur telle sorte de gens pour telle ou telle raison...
La liberté est trop belle pour que l'on fasse n'importe quoi avec...
Elle doit être avant tout, la liberté, un soutien, un mode de pensée et d'expression qui, dans sa manière d'être et de dire, fait de l'homme ou de la femme révolté, aussi déchiré qu'il -elle-soit, un être responsable.
Mais ce sont les êtres responsables, témoins de leur temps, graves, réfléchis, agissants, qui, bien souvent, sont traqués jusque dans leurs derniers retranchements, à cause de cette révolte en eux qui ne s'exprime pas de la même façon que celle de leurs semblables autour d'eux, et ne prend pas non plus, les mêmes chemins...
... C'est, en somme, l'homme révolté, d'Albert Camus... L'homme dont la révolte n'a pas de sens politique, mais est un refus de la condition humaine dégradée. Et contrairement à la révolution par l'expression et par la manifestation de la violence, la révolte (celle dont parle Albert Camus) n'a pas de plan, pas de doctrine, pas de meneurs, pas d'étendard, pas de rangs de suiveurs, pas de partisans fanatisés, pas de "cible" particulière désignée ou stigmatisée... Elle agit, tout simplement, à sa manière et dans la liberté qu'elle se donne... Et si elle a pour ainsi dire un ennemi à abattre, cette révolte là, c'est bien celui de la condition humaine dégradée...
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Le Nautilus ressuscité avec à son bord un nouveau capitaine Nemo
- Par guy sembic
- Le 16/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'ai imaginé -pour rire- naviguant par exemple en méditerranée, le Nautilus, de vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, ressuscité (ou reproduit technologie 21ème siècle) avec à son bord un nouveau capitaine Nemo... Surgissant brusquement au large de la Crète, envoyant une torpille explosive sur le Harmony of the Seas, à l'heure de l'apéritif où des centaines de touristes croisiéristes boivent des cocktails servis par des robots, ou encore au moment où ces mêmes gens consommateurs de séjours de croisières , des retraités occidentaux et asiatiques pour la plupart d'entre eux, en tenues vestimentaires de soirée de réveillon ou de carnaval ; applaudissent le célèbre crooner du spectacle de variétés offert par les organisateurs... Soit dit en passant en 2019 on va dire que la "soirée du commandant" est "passée de mode" (rire) mais qu'en revanche, les jeux, distractions High Tech, ainsi que les activités nautiques en piscine géante sur le Pont supérieur, ont plus de succès que la soirée de variétés avec le crooner nostalgique des années de jeunesse des seniors et des senioresses se tortillant le derrière au rythme d'une musique battement coeur de pieuvre...
En quelques minutes, ce géant des mers qu'est le Harmony of the Seas, atteint de la torpille explosive du Nautilus 21ème siècle, s'enfonce dans les flots avec tout ce qu'il contient de vivant à l'intérieur, milliers de passagers, équipage, petits toutous exotiques des mamies relookées liftées, et homards encore vivants des buffets à volonté, réfrigérés, des salles de restaurant...
Ce Nautilus, il devient la "terreur des mers", on le voit trois jours plus tard dans le Golfe Persique, il coule un autre géant des mers, puis un autre encore en mer de Chine et ainsi de suite un peu partout au large des côtes sous les tropiques, en mer de Norvège, au delà du cercle polaire boréal sous le soleil de minuit...
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Le mur de Facebook
- Par guy sembic
- Le 15/07/2019
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
... Qu'est -ce que le "mur" de Facebook ?
Je pose cette question parce que, lorsque l'on ouvre sa page "Machin-chouette.facebook.com" effectivement une PAGE apparaît sur la quelle on voit écrit "exprimez vous" (avec la petite icône photo à côté -image de soi ou avatar)...
Une PAGE peut-elle en même temps être un MUR ?
Il me semble qu'une PAGE ne peut être que comme un blog c'est à dire un espace d'écriture et d'images et de productions dont on est l'auteur, le créateur, le diffuseur... ET aussi sur laquelle -selon le choix que l'on a fait : seulement les "amis" ou bien "public" (tout le monde)- les autres personnes qui consultent peuvent répondre, commenter, participer à la suite de l'un ou de l'autre message ou post ou publication de l'auteur de la PAGE...
Et en ce sens, l'on devrait pouvoir différencier la PAGE du MUR...
Soit la PAGE qui est comme un blog, d'une part... Et le MUR en tant qu'espace en lequel les autres écrivent quelque chose ou mettent une image, d'autre part...
Sur un blog par exemple (le blog d'un tel/d'une telle) on n'écrit pas directement comme si l'on était l'auteur du blog, on écrit en tant que répondant, commentateur...
C'est la raison pour laquelle, personnellement, jamais je ne poste quelque chose dont je suis l'auteur ou le créateur, directement sur la PAGE d'un tel/d'une telle (mais toujours en tant que répondant ou commentateur à la suite d'un écrit ou d'une production image ou vidéo d'un tel/d'une telle)...
Je ne conçois donc pas de voir affiché sur ma PAGE, directement, quelque chose posté par un tel une telle (comme si c'était moi-même qui avait posté à "exprimez vous" ...
Il y a le bouton "répondez" ou "commentaire...
Il devrait y avoir, sur Facebook, un bouton "MUR" qui ouvrirait effectivement sur un MUR c'est à dire un espace différencié de la PAGE... (avec un bouton "écrivez sur le mur")...
Le MUR comme le terme de MUR l'indique, désigne un espace public où tout le monde s'exprime librement, le MUR étant celui de tout le monde, ne doit pas être confondu avec sa PAGE... ("exprimez vous" c'est pour les productions de soi-même)...
... Quoi qu'il en soit, ce n'est pas clair ! En fait la page se confond avec le mur...
D'autre part, le fait de publier un message, un texte, sur sa page, et comme, en somme il n'y a qu'une page, une page qui peut être très longue et qui contient jour après jour si n'est pas un seul texte mais deux ou trois voire quatre dans la journée, il en résulte que les personnes qui consultent ou lisent la page, ne voient que ce qui a été tout dernièrement posté, et que pour atteindre un texte ou un message datant d'un mois ou plus, il faut faire défiler la page, ce qui implique de devoir faire défiler la page pour lire ceci ou cela qui a été posté il y a plusieurs semaines, plusieurs mois...
Une page Facebook ce n'est donc pas comme un blog où il y a des rubriques (même si sur un blog n'apparaissent que les derniers billets publiés journellement)... Et encore moins comme sur un site où là, on voit les catégories, un menu, et où l'on choisit ce que l'on veut lire...
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Bateau pirate
- Par guy sembic
- Le 14/07/2019
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
Bateau pirate
Sur les océans, dans les détroits, d'un cercle polaire à l'autre...
Sans boussole et sans sextant et avec seulement les étoiles la nuit pour repères et le soleil et le vent d'où il vient le jour...
L'immensité de l'océan à étreindre comme une silhouette de femme...
Tant pis pour les tempêtes, les glaces polaires, les déserts de mer, les brouillards des hautes latitudes, les brûlures de l'équateur et des tropiques, les îles peuplées de cannibales...
Bateau pirate
Sans drapeau noir et sans port d'attache
Sans route définie
Mais dans tous les ports atteints
Un même regard jeté
Sous la visière d'une mèche rebelle de cheveux
Et jamais sous la visière d'une casquette
Bateau pirate
Et pas bateau de croisière où en salle de jeux se font des parties de pêche virtuelle au requin
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"Fake New" made bibi
- Par guy sembic
- Le 13/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Au festival d' Avignon, un soir de juillet 2019 en "off" cette pièce de théâtre jouée par "les comédiens du peuple" :
"Les petits dîners de François de Rugy chez les lobbystes de l'éco-consommation"
Le décor choisi pour ce spectacle est celui de la terrasse du grand restaurant avec vue sur la piscine d'un bateau de croisière , un décor reconstitué pour la pièce par des intermittants du spectacle recrutés "au noir"... L'on y voit d'élégantes silhouettes allongées sur des transats, des serveurs en livrée et des plateaux de fruits de mer arrangés sur les tables décorées... Et bien sûr, le personnage principal, premier rôle, incarné par le comédien jouant François de Rugy...
Dans un dialogue avec le capitaine du bateau de croisière, en pleine dégustation de homard et le verre de champagne à la main, cette répartie du ministre de la transition écologique :
"Peste soit de ces pèquenots, de ces édentés, de ces retraités à mille euro par mois, de ces gilets jaunes qui demandent la lune, de cette jeunesse des banlieues et des campagnes, qui se gavent tous autant qu'ils sont, de jeux vidéos, qui fument ou vapotent ou se shootent au canabis, bouffent des hamburgers et mettent du Nutella sur leurs tartines ; peste soit de cette france-d'en-bas et des bas-fonds qui s'agite et qui pollue !"
Réflexion d'un spectateur qui a vu la pièce mais sans être convaincu et trouvant cette farce d'une médiocrité consternante et grossière :
"ça, c'est pour les bobos gochos, les France insoumise, les Le Pen-istes, les gilets jaunes en mal de reconnaissance, ça pue l'ordure médiatique et ça fait pas avancer le schmilblic d'un iota" !
Réflexion d'un autre spectateur en compagnie de celui qui a vu la pièce, anarchiste inclassable, ayant "atterri" par hasard à Avignon :
"Ouais mais ces bobos comme tu dis, au moins eux, ils ont pas la haine, ils ont pas la violence, ils ont juste pour certains d'entre eux, la culture un peu qui pète au dessus de la France-d'en-bas et qui surtout ont une vie quotidienne dans leur consommation et leurs loisirs et voyages, à cent lieues des retraités à mille euros par mois, des banlieusards des villes et des ruraux pas riches en maisons de lotissements, et ce "juste là" on peut le leur pardonner, c'est pas eux qui vocifèrent sur les réseaux sociaux, qui sont pour la peine de mort et pour les immigrés dans les charters ou à la mer au grand large ! Ils sont pas d'accord avec moi, mon genre de vie ma dégaine mon vocabulaire, ils peuvent me trouver chiant, mais au moins eux, ils restent des interlocuteurs... Et idem pour les oubliés du système, les humbles, les simples, ceux qui bossent et qui souffrent, les exclus, les anonymes, ceux qui disent jamais rien mais qui ont un coeur et une âme, dont la culture fait peut-être défaut mais qui pensent, réfléchissent, sont honnêtes , ceux là aussi, comme les bobos, ils ont pas la haine ni la violence!
Eh tiens, on devrait bannir du vocabulaire le terme de "France d'en bas" -pour commencer à "faire avancer le schmilblic" "...
Et puis tu sais, y'a pas que François de Rugy dans les dîners et les encaissements de royalties, y a aussi et surtout et partout sur cette planète, tous ces décideurs, ces privilégiés de haute volée, ces quadrillas d'actionnaires, de lobbystes, d'un côté, le très bon le meilleur côté... Et de l'autre côté tous ceux qui s'empiffrent, jettent leurs papiers sales sur les trottoirs, se pavanent dans la soirée du commandant sur le bateau de croisière, crèvent des ânes en promenade touristique dans les montagnes crétoises... Et j'oubliais les casseurs en godaces à 300 euro, et les accros d'équipements technologiques dernière mode, et encore les klaxomerdeurs dans les ronds points !... (Tout ça c'est pas de la Fake New) ...