Articles de yugcib
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Un été dans l'Ouest, de Philippe Labro
- Par guy sembic
- Le 18/04/2019
- Dans Livres et littérature
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... "Rien ne vous prépare à l'Ouest", nous dit cet étudiant étranger que fut Philippe Labro vers la fin des années 1950, parti travailler tout un été dans les montagnes du Colorado, un territoire sauvage, d'immenses forêts...
L'étudiant venu de Virginie, pour arriver jusque dans le Colorado, est confronté au peuple de la route, chauffeurs de camions et d'autocars, ouvriers d'un lieu de travail à un autre, vagabonds, filles perdues, toutes sortes de gens au parcours de vie accidenté, de pauvres bougres, de personnages étranges et atypiques...
Avancer, toujours avancer, plus loin, d'un lieu à un autre, dans la solitude, l'horreur, la laideur, la vérole et la lâcheté... Tout cela devant être laissé derrière soi, mais finissant quand même par trouver la beauté et la lumière, l'amitié, l'amour... C'est la Loi de la Route...
Dans les années 1950/1960 du Grand Ouest Américain...
Et la loi de la route au fond, c'est aussi celle de la vie dans la confrontation -souvent brutale- dans un rapport de forces autant physique que moral entre les humains, entre tous les êtres vivants... Un rapport de relation, de symbiose, d'une complexité extrême, et d'un ordre intemporel, où l'on réalise que l'intelligence, que tout ce qui nous est appris par le raisonnement, que tout cela, acquis et même maîtrisé... N'est pas pour autant le meilleur instrument, le plus subtil, le plus puissant, le mieux approprié, pour saisir, comprendre le Vrai... Si le Vrai existe... (En fait le Vrai existe mais il est insaisissable, situé au delà de l'entendement humain... Et seulement parfois, se laissant entrevoir telle une lueur fugitive, une "déchirure de lumière" comme au travers de l'enveloppe d'une bulle, enfermés que nous sommes tous, chacun, dans la bulle...
... Page 199 :
"Avec sa guitare sur le dos et son énorme baluchon au bout du bras, elle semblait transporter un avenir indécis de nomadisme, d'amours transitoires, d'auditions ratées ou réussies dans des salles enfumées et vides, des nuits et des nuits sur les bancs des gares routières, pour aboutir à quoi ?
Cependant, elle vivait d'espoir et de mouvement, elle était animée par une foi sans limite dans son étoile, qui commandait l'admiration, et même jusqu'à un certain respect."
... Page 200 :
"Au début de la nuit, le silence de la forêt m'avait frappé. Maintenant, je savais qu'il y avait tout un choeur derrière ce silence.
C'est le choeur des bêtes, des rongeurs, des prédateurs, des animaux à fourrure, de la gent ailée et à mesure que le soleil bat en retraite, il prend possession de la prairie.../... Puis des sous bois, clairières, pâturages, torrents et ruisseaux, puis il finit par imposer sa musique avec la nuit tombée, à la forêt subalpine et au haut pays."
... Ayant lu cela, je me suis dit que de nos jours, le soir, la nuit dans nos campagnes, dans nos forêts, dans nos champs, dans nos jardins... Nous n'entendons plus ces bruits des bêtes, ces bruits de la vie... Et que nous voyons des cours d'eau sans poissons, un ciel parfois sans oiseaux, que nous remuons de la terre sans vers dans nos jardins où les soirs de juillet on n'entend plus chanter de crapauds...
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Le prix à payer
- Par guy sembic
- Le 17/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Si, le prix à payer -celui du drame qu'est l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris, du traumatisme qui s'ensuit pour tant de millions de nos concitoyens, et du travail et du coût énormes nécessaires à la restauration de la cathédrale (charpente, oeuvres d'art, vitraux etc.) ; si le prix à payer de ce drame, c'est aussi (ou plutôt serait) celui de l'avènement d'une société française différente (et donc meilleure) à laquelle aspirent des millions de gens au fond d'eux-mêmes...
Alors ce prix est vraiment très élevé...
J'ai du mal à me faire à l'idée d'une "union sacrée", laquelle "union sacrée" d'ailleurs, ne fut qu'un "souffle" (une immense émotion) très limitée dans le temps, lors des attentats du 13 novembre 2015 du Bataclan, et du 14 juillet 2016 à Nice... qui firent tant de morts (l'un 130 et l'autre 90)...
Certes les dons seront nombreux, à commencer par les 100 millions d'euro débloqués par François Pinault, homme d'affaires, milliardaire, fondateur de la holding Artémis et du groupe Kering, anciennement Pinault-Redoute-Printemps...
J'ai bien peur que ce prix à payer, autant par le traumatisme qu'il cause que par l'argent qu'il va falloir donner (et qui sera généreusement donné)... Ne puisse changer vraiment le cours des choses en matière d'évolution en mieux de notre société, de notre civilisation...
Dans l'allocution d'Emmanuel Macron du mardi 16 avril à 20h, il était pourtant question, dans ce qu'Emmanuel Macron a déclaré, d'une société meilleure, plus unie, etc. ...
... A ma connaissance, les Qataris et les Saoudiens (nos "grands amis" -notez les guillemets-) n'ont guère manifesté de compassion ni d'émotion, n'ont envoyé aucun message de réconfort et de soutien, à l'incendie de la cathédrale Notre Dame...
Avant d'écrire ce que je dis là, j'ai effectué plusieurs recherches dans Google, en inscrivant dans la barre de recherche, des phrases interrogatives diversement rédigées afin d'avoir un résultat me confirmant si oui ou non, ces deux états que sont le Qatar et l'Arabie Saoudite, avaient envoyé à la France un message de compassion et de soutien...
Résultat : négatif ! Zéro, que dalle !
Bon... Je veux bien encore essayer -en variant le très court texte de la question- ... Demain, après demain, jusqu'à la semaine prochaine...
Vu le nombre de pays du monde qui ont envoyé un message de compassion et annoncé qu'ils feraient des dons (beaucoup sur les 194), cela montre à quel point la France a un rayonnement dans le monde par l'architecture et par l'ancienneté de ses monuments, par ses oeuvres d'art... Merci à tous ces pays pour les messages de sympathie, de soutien, qu'ils nous ont envoyé...
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Notre Dame de Paris
- Par guy sembic
- Le 16/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'avais dit une fois, que seules, les oeuvres de pierre construites par les Hommes (les humains), défiaient les siècles et les millénaires... (duraient plus longtemps que des siècles ou des millénaires)...
... Encore que, au bout de quelques siècles et à plus forte raison au bout de 2 ou 3 millénaires, les oeuvres de pierre subissent l'épreuve du temps et se dégradent quelque peu, leur visage s'effaçant par l'érosion, l'effritement... Des yeux qui ne sont plus que des trous aux contours imprécis, des nez brisés, cassés, disparus ; des bouches qui n'ont plus de lèvres et des inscriptions devenues illisibles, des dessins et des gravures lissées, effacées, rongées...
... Certes, dans l'incendie du soir du lundi 15 avril 2019, de la cathédrale Notre Dame de Paris, vers 3 h de la nuit, les flammes enfin n'enveloppant plus l'édifice ; la structure -de pierre- de la cathédrale, a été sauvée... de justesse... Mais quand même sauvée, mais dans quel état ?
... Bien au delà de la religion catholique et romaine, bien au delà de la France "fille aînée de l'Eglise" du temps du haut moyen âge, des Mérovingiens, de Clovis et de Charlemagne ; bien au delà d' être chrétien ou tout simplement croyant... Ou même athée, irreligieux, libre penseur, anarchiste même, ou très peu versé dans la connaissance historique que l'on peut être pour quelques uns d'entre nous ; conditionnés que nous sommes par notre mode de vie dans une société de consommation... Bien au delà de nos cultures, de nos visions personnelles du monde et de la vie... Bien au delà de l'économie de marché et du tourisme de masse...
Bien au delà de tout cela... Le sentiment (le ressenti) ou l'impression qui je crois, domine, pour plus de soixante millions de Français... C'est qu'au matin du mardi 16 avril 2019, "ça fait un grand trou dans le paysage qui jusqu'alors nous était familier, l'un des points de repères les plus emblématiques de notre Histoire (celle de la France) ayant été atteint, ayant en partie été détruit - en totalité à vrai dire, touché... Puisqu'il faudra des années, peut-être des dizaines d'années, pour que tout redevienne "comme avant" (mais ce que l'on ne pourra jamais, jamais remplacer, refaire, tient de l'ancienneté des matériaux utilisés (la charpente), de la facture même, originelle, des maîtres artisans qui ont en leur temps oeuvré... Tout cela, même si on parvient à le refaire à l'identique, sera quand même du 21ème siècle -et pas du 13ème... Et c'est bien là le drame...
Et ce drame qui est celui de l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris, s'inscrit -bizzarement pourrait-on dire- dans un contexte d'histoire et d'événements et d'actualité, difficile -et complexe, et incertain- pour la France notre pays, et pour le monde tout entier aussi...
Car tel est le contexte :
-La situation actuelle, sociale, de la France
-Les événements du monde
-Et, dans cette conjonction de la situation sociale de la France et des événements du monde, s'ajoute celle du calendrier : le premier jour de la semaine sainte pour les catholiques, les croyants, les chrétiens... Et en même temps, le jour, ce lundi 15 avril 2019, où Emmanuel Macron, notre président de la République Française, devait à 20h, parler en direct aux Français, au sujet de la situation sociale de la France et à propos de questions essentielles pour la vie quotidienne des Français...
... Et voilà que survient le drame, l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris, d'une intensité aussi soudaine que brutale... à tel point qu'au moment de l'annonce, dix minutes après le début de l'incendie, l'événement paraissait "surréaliste", impossible à intégrer en nos esprits de citoyens français vivant ce jour comme tous les autres...
...Et c'est bien la fragilité et tout ce qu'il y a de périssable dans les oeuvres humaines, qui me vient à l'esprit, qui m'interroge...
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Le grand rut
- Par guy sembic
- Le 15/04/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Et si mille félins, des roux, des tigrés, des Isabelle, des noirs et blancs, des plantureux et des faméliques, vrillés d'une faim souveraine et infinie dans un formidable rut d'esprit et de coeur, en un grand concert sans chef d'orchestre sous les étoiles, descendaient de leurs gouttières, sortaient de leurs caves, déambulaient sur les trottoirs, entraient dans les maisons et dans les jardins ; tous énamourés de visages, d'essences d'êtres, d'intimités aux effluves pénétrantes, d'étoffes et de vêtements délicats, d'émotions juvéniles ou vieillissantes, et se mettaient en marche mais sans former des rangs, dispersés qu'ils seraient, queues en l'air , multitudes de minettes et de matous soulevant la poussière des passages, des lieux qu'ils investiraient, rugissant leur faim droit devant eux, ne poursuivant plus de proies mais interpellant les humains arrêtés dans leur course contre la montre, ébahis à leur vue ?
Peut-être alors, la course deviendrait-elle une danse à ciel ouvert...
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La valeur travail
- Par guy sembic
- Le 15/04/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... La valeur travail, invoquée par la droite de Laurent Vauquier, est incompatible avec le développement de l'actionnariat et avec l'accroissement des dividendes...
L'actionnariat et les dividendes ne sont rien d'autre que de l'argent pris sur le travail, sur l'effort, sur l'activité de millions de salariés qui produisent les biens et les services...
La seule façon de privilégier vraiment le travail, de donner au travail sa véritable valeur, c'est de déprivilégier l'actionnariat...
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Une Saga monstre ! ...
- Par guy sembic
- Le 15/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'achète, dans les Landes le dimanche matin, le journal Sud Ouest Dimanche non point pour sa première page en couleurs, pour sa grande Une hebdomadaire... Autrement dit pour le grand thème d'actualité politique ou autre de la semaine (souvent politique soit dit en passant) ; pour, en été au moment des fêtes locales Dax, Mont de Marsan, Bayonne, la grande image du héros de la corrida avec écrit dessous "deux oreilles pour ... "("pourquoi pas les couilles" dis-je)... , pour au moment des grands tournois et événements sportifs, une photo des Bleus ou d'une mémorable mêlée entre le XV de France et les All-Blacks de Nouvelle Zélande...
J'achète Sud Ouest Dimanche pour la chronique "Paris Province" de Jean Claude Guillebaud dont je m'empresse de lire le texte dès que je reviens chez moi... Puis, accessoirement et souvent après coup, quelques autres pages...
Aujourd'hui dimanche 14 avril, il faut croire que la fenêtre du monde ne devait pas s'ouvrir sur de "grands événements" notoires et marquants, puisque Sud Ouest Dimanche n'avait rien d'autre à titrer sur sa première page que :
UNE SAGA MONSTRE ... Game of Thrones... Saison 8, épilogue d'une saga médiévale devenue un "phénomène culturel mondial" ...
Quand j'ai vu ça, ce titre, je me suis dit "mais qu'est-ce que ça peut être que cette saga?"
Je l'ignorais totalement...
Et je m'en fous et contrefous complètement !
Comme du bébé à naître de quelque princesse ou "personnagesse" médiatisée...
"Un phénomène culturel mondial"... Rien que ça !
Dans l'inculture où je suis, de tout ce qui claque, pète, flash-lumine, followerise, cent-balles-dan'l'dada-ise, olive-dan'l'trou-de-balise, et qui fait la Une du Vèbe et des magasines... Je persiste et signe, assorti d'un bras d'honneur à m'en bleuir le creux du coude !
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Qu'avons nous fait de cette liberté que l'on porte à bout de bras tel un étendard?
- Par guy sembic
- Le 14/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'ai apprécié, applaudi très fort, hurlé de joie, à l'initiative de ce maire d'une localité des Pyrénées (ariégeoises ou orientales je sais plus)... d'infliger une amende carabinée de 640 euro à un automobiliste repéré identifié, qui avait déposé sur le bord d'une route en plein paysage, un tas de bazar et de déchets qui normalement auraient dû être déposés en déchetterie... Cet automobiliste est peut-être aussi, l'un de ces "klaxomerdeurs" impatients outranciers, il mérite donc cette grosse amende, je ne le plains pas...
Bon sang de bon sang, quand je pense à tous ces gens qui se plaignent (même à juste titre entre guillemets) d'être, automobilistes, des "vaches à lait"... Eh bien, rien qu'à cause de tous ces gens qui se croient tout permis lorsqu'il n'y a rien pour les repérer, qui se comportent avec tant de brutalité, d'outrecuidance, d'arrogance, de cynisme, de violence verbale et gestuelle... Je me dis que ces radars, ces repérages, ces "flicages", ces caméras de vidéo surveillance qui ne "font pas de quartier", "dans le lot", prennent en flagrant délit et bastonnent les contrevenants qui en même temps sont aussi des "klaxomerdeurs" ou des jeteurs de déchets au bord des routes, ou autres personnes se livrant à des actes incivils (qui sont légion dans notre beau pays de France) et qui, s'ils n'étaient pas aussi nombreux, il n'y aurait peut-être plus besoin de ces flicages et restrictions de liberté!)...
Nous sommes dans une société en dérive et en décomposition, qui cherche le bâton pour se faire battre ! Eh bien oui, que le bâton tape, tant pis s'il tape indifféremment, du moment qu'il tape "dans le lot", quelques salauds!...
... C'est ce que nous avons fait de la liberté, un espace où tous les coups sont permis, où toutes les violences peuvent êre exprimées, où dominent la vulgarité, l'exhibitionnisme et la brutalité dans les paroles et dans les gestes... Qui a tué la liberté en mettant entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir et l'autorité, ces "outils" que sont la censure, les prisons, les amendes, soit en gros, tous ces "flicages" que l'on déplore ! ...
... Mais il y a bien là une évidence qui "saute aux yeux" -par "voie de conséquence" : le pouvoir et l'autorité, sous couvert d'un discours bienpensant, moralisateur, prétendument juste et équitable... Traitent en vérité selon "deux poids/deux mesures", autant dire que les décideurs, les dominants et les possédants, font les lois à leur profit et se permettent tous ces coups que le "commun des mortels" ne peut plus porter sans qu'il lui en coûte !
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A propos des accidentés de la vie ...
- Par guy sembic
- Le 13/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Suite à ma fiche de lecture récemment postée : "Gainsbourg ou la provocation permanente" de Yves Salgues ; dans laquelle j'évoquais les "accidentés de la vie" et autres "laissés sur le carreau", de tant d'autres oubliés, exclus de la société de consommation, ravagés, SDF et "pauvres bougres"... Je pensais en particulier aux neuf millions de nos concitoyens -et concitoyennes- veufs, veuves, divorcés, célibataires... Vivant seuls "lotissement Les Alouettes" à Sainte Tarte de la Midoue, à Saint germain des prés à Paris ou quartier Petite France à Strasbourg... Et qui le soir se retrouvent devant leur poste de télé, à leur table, devant un potage, un yaourt, un bout de fromage ou de jambon... N'ayant d'autre "horizon social" que celui de l'Association "Du Coin Accueille" où chaque mardi ou jeudi, ils, elles, participent à une marche promenade ou à un atelier créatif... Ce qui, soit dit en passant, est vraiment un lien, un lieu de rencontre et de partage, cette association...
Les longues soirées d'hiver, les après midi brûlants d'été caniculaire, les journées pluvieuses en toute saison... Et toutes ces maisons autour, dont les occupants sont encore des inconnus... Et l'ordinateur -ou la tablette- en permanence branché, fenêtre ouverte sur le monde, tous ces "amis virtuels" qui ne sont le plus souvent que des avatars et des pseudos... Ces heures qui passent... Ces souvenirs heureux ou malheureux d'un temps de jeunesse ou d'il n'y a encore pas si longtemps... Ces histoires que l'on se raconte, ces rêves qui se sont escagassés, ces trahisons d'amis ou de parents, enfin le film de toute une vie...
... Cela, oui, est bel et bien (plutôt à vrai dire mal que bien) une réalité dans la France d'aujourd'hui... Neuf millions de personnes vivant seules... Une autre forme de "provocation permanente" comme celle du miséreux qui t'accoste pour te demander une petite pièce ou qui est assis sur un trottoir et que tu ne veux pas voir... Une autre forme de provocation, que celle de la présence évidente -mais évitée- de cette personne seule, vieille ou jeune, divorcée, veuve, aisée ou démunie pouvant être... Qui peut être ton voisin, ta voisine...
Alors... "Vive les restaurants du coeur", "vive l'association Du Coin Accueille"... Merci Coluche et toutes les personnes qui se dévouent -le plus souvent bénévolement" pour que la vie de millions de nos concitoyennes et concitoyennes, ne soit plus un désert... Ou cent mètres de long sur dix de large d'une galerie marchande, ou rien qu'une liste d'amis virtuels sur des réseaux sociaux, ou la soirée du commandant sur un bateau de croisière une fois dans l'année ou dans l'automne d'une vie...
Mille roses en pensée, de ma part, à toutes les veuves et à toutes les divorcées ; mille petits cafés ou petits verres d'apéro ou de schnaps à tous les veufs et à tous les divorcés... Sans oublier les célibataires hommes et femmes qui n'ont pas trouvé comme on dit "l'âme soeur"...
Bon sang, de la plénitude de votre confort de cercle familial et d'amis nombreux autour de vous, de fêtes, d'anniversaires, de soirées barbecue, d'apéro-dînatoires entre copains copines... Bon sang, ne fermez plus les yeux quand vous voyez le matin s'ouvrir des volets devant votre maison, lotissement Les Alouettes, et apparaître ce visage dont vous ne savez pas la couleur des yeux... D'ailleurs savez vous, vous-même, la couleur réelle de vos yeux ?
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Gainsbourg ou la provocation permanente, de Yves Salgues
- Par guy sembic
- Le 12/04/2019
- Dans Livres et littérature
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... Une biographie de Serge Gainsbourg, dans laquelle Yves Salgues nous livre les images d'un destin hors du commun de cet artiste, auteur compositeur mais aussi peintre , fils d'un immigré russe et juif, à l'enfance à l'étoile jaune, jusqu'à l'âge de 30 ans peintre méconnu et pianiste de "musique de complaisance" dans un cabaret, et devenu célèbre en quelques semaines en 1958 avec "le poinçonneur des Lilas" première chanson d'un album "Chant à la Une" au Milord l'Arsouille...
... Page 424, nous dit Yves Salgues : "Serge-bon an mal an- cherche à élever son auditoire à une sorte de dignité intellectuelle. Son audace, son ambition et sa vaillance sont ici indécourageables. Elles sont justement récompensées puisque plus Serge élève la barre, plus le succès l'encourage à l'élever plus haut. Plus son oeuvre nous paraît vouée à l'impopularité par sa haute facture, plus elle est populaire par le tirage."
... Au cimetière Montparnasse à Paris le 9 mars 1991 se pressaient à l'enterrement de Serge Gainsbourg (Lucien Ginzburg né le 2 avril 1928 décédé le 2 mars 1991), de nombreux jeunes de la génération 15-25 ans...
Nés de 1966 à 1976, les plus jeunes en mai 1968 étaient alors des bambins et ont vécu leur enfance du temps où -comme disaient leurs parents à l'époque- "l'on baisait à couilles rabattues"... Cependant, adolescents devenus dans les années 1980, les nés en 1966, 1967, 1968, ont vécu leur jeunesse collégienne et lycéenne dans ces "années sida" de la gauche mitterrandienne et de la rigueur rocardienne (1983/1984) où "il ne fallait plus baiser qu'avec des capotes" et où Game-Boys et consoles de jeux et autres gadgets électroniques, avec la société de consommation en dépit de la rigueur et du premier million de chômeurs... Donnaient le "ton" de l'époque... C'était aussi le temps de la grande provocation gainsbourienne, qui, soit dit en passant, "passait au dessus de la tête" de toute une jeunesse défavorisée et méprisée autant par les élites que par la "moyenne bourgeoisie" française, parisienne, mitterrandienne...
Aujourd'hui en 2019, cette génération des nés entre 1966 et 1976, est devenue celle des décideurs, des cadres d'entreprise, des salariés à 2500 euro mensuels, des "quadra/quinqua" avec maison et voiture cossues, multi-connectés, modernité ambiante... Mais aussi celle d'autant de "quadra/quinqua" accidentés de la vie, qui n'ont pas réussi à l'école, chômeurs ou en emplois précaires, moins de mille euro par mois de revenus, SDF même pour quelques uns, et tout aussi méprisés sinon encore plus, par les élites et par la bourgeoisie aisée des grandes villes...
La provocation Gainsbourienne des années 1980 s'est diluée dans un courant élargi de toutes sortes de provocations aux multiples effets dévastateurs, dont certaines ne sont que des contestations aussi brutales que sommaires, et d'autres, de revendications exacerbées de minorités arrogantes exhibitionnistes, tout cela dans un bouillon de culture planétaire ; la plus grande provocation étant celle de la violence et de l'arrogance des possédants et dominants... Et les talents des provocateurs "anti-système", "bêtes de scène", petites et grandes célébrités du moment ; ne sont autres le plus souvent, que ceux octroyés, fabriqués et véhiculés dans une économie de marché qui "récupère" les provocateurs en tant que "produits culturels avec un prix sur l'étiquette"...
Et c'est vrai qu'à l'époque, entre 1980 et 1990, l'on achetait bien plus de Gainsbourg à Saint Germain des Prés plutôt que lotissement Les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue... Mais il y avait le talent, la musique, la facture, de Gainsbourg...
Et aujourd'hui il y a les "geeks" ... Et les casseurs en godaces à 300 euro...
La vocation d'un artiste, outre celle qui consiste à parfaire sa facture et à se produire devant un public, c'est d'être en même temps un témoin de son temps... Un témoin, pas un moralisateur, pas un juge, pas un nostalgique d'un autre temps... Un curieux de ce qui a été comme de ce qui est et qui demain sera, un questionneur, un provocateur oui aussi parfois, un engagé pour une cause mais sans fanatisme, et un résistant à toutes les formes d'obscurantisme, de pensée consensuelle, de conformisme ambiant, de renoncements et d'opportunismes...
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Fol-over dose ...
- Par guy sembic
- Le 10/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Follower ça rime avec pull over...
Le pull est ouvert sur un buste à demi nu, les pectoraux bien en vue...
Le pull a des rayures en long ou en travers, fines comme des serpentins de saint sylvestre ou larges comme des rubans d'inauguration de bateaux de croisière...
Le pull ayant cessé d'être porté, usé ou défraichi, s'en va aux Emaüs ou dans la poubelle aux fringues...
Les followers se confettisent dans la gluance des rues mouillées...
Ils z'elles sont fols, sur le vert fluo d'un faux pré entre les stands de la fête et se tapent les paluches ou les panars au tam tam d'une batterie coeur de pieuvre ou au son sans solfège d'une guitare électrique miaulant plus que musiquant...
Ils z'elles sont fols avec leurs cent balles d'euro dans le Dada pour que ça trémousse cinq minutes en plus...
Mais le bambin malin il secoue sans mettre de pièce et ça dandine quand même...
Fol-over dose mais à quelle dose...
Et en quelle pose...
Pull sur les épaules une fraiche soirée de juillet à la terrasse d'un café de l'île de Ré...
Casquette New York bermuda et banane devant la bagnole place des arènes avant la corrida...
En selfie pour les potes/potesses...
Et pour les followers...
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Les followers followent-ils vraiment ?
- Par guy sembic
- Le 09/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Ce que l'on appelle un follower, dans le plein sens de ce terme de follower, autrement dit dans son sens véritable -et logique- c'est... (cela devrait être)... Une personne qui, inscrite en tant que follower dans le compte twitter de telle ou telle personne diffusant chaque jour des messages de 140 caractères, suit régulièrement (et donc lit) le tweet produit et diffusé par l'auteur du tweet... Cela devrait donc faire, logiquement, naturellement, cent, mille, plusieurs dizaines de milliers de gens, en même temps, le même jour ou en un espace de temps variant de quelques heures à une semaine, suivant, regardant, lisant et réagissant ou non...
En réalité, un follower est une personne inscrite dans une liste, et ce n'est pas parce que mille ou cent mille personnes sont inscrites, qu'elles vont toutes chacune d'elles, voir, lire, réagir, suivre régulièrement...
Les followers de Twitter, les amis de Facebook, même, aujourd'hui sur Internet s'achètent... Par cent, par mille, en cliquant sur une option, cent, mille ou davantage, et en payant le prix demandé pour avoir tant de followers ou d'amis... ("Boostez votre publication") par exemple...
Je me refuse totalement à concevoir et plus forte raison à admettre (à me faire à l'idée) que le tweet, que le propos sur Facebook, que l'image ou que la photo acccompagnée d'un bref message sur Instagram... Puisse devenir -ou s'imposer- "genre littéraire du 21ème siècle"...
Twitter, Facebook, Instagram... Sont une négation de la littérature, dis-je... (Mais cela ne veut pas dire, ce que je dis là, que Twitter, que Facebook ou qu'Instagram ne puissent point être des "relais" de la littérature (ce qu'hélas, ils ne sont pas -ou si peu)... Des "relais" ou des "vitrines" si je puis dire...
Peut-on -honnêtement- parler de "texte", de "contenu" (avec un style, un art, une facture, une portée, un sens, une réflexion ou une pensée qui se dégage), pour un tweet (une ou deux phrases en 140 caractères), pour un bref message ou un post sur Facebook, pour une communication avec image ou photo ou vidéo sur Instagram ?
Dans un monde où la "vitrine" n'est rien d'autre qu'une "galerie marchande", où le "relais" n'est rien d'autre qu'une "enseigne" publicitaire...
La littérature du 21 ème siècle -si elle existe- (et elle existe, même si elle n'est pas évidente) c'est -et ce sera- celle qui résiste, qui se démarque, qui refuse d'être formatée, et qui, surtout, reconstitue le lien qui a été rompu ou qui s'est dilué, réinvente la relation... Twitter, Facebook, Instagram, immédiateté, followers, amis ou inscrits ou pas...
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Remboursements frais médicaux, examens
- Par guy sembic
- Le 08/04/2019
- Dans Anecdotes et divers
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... J'ai constaté depuis peu (en cette année 2019), que pour les médecins et spécialistes pratiquant le dépassement d'honoraires, par exemple pour un paiement au secrétariat du médecin, du prix d'une consultation de 60 euro ou plus, l'on n'est finalement remboursé par la mutuelle complémentaire, qu'entre 11 et 23 euro selon le cas... Le reste étant à charge... Sauf si la consultation est liée à une intervention chirurgicale ou soins nécessitant une hospitalisation.
Le remboursement total ou quasi total (moins ce qui n'est pas pris en charge à savoir en général 1 euro ou plus selon le cas) n'est effectif QUE si le médecin en question ne pratique pas le dépassement d'honoraire, ou est un médecin qui fait des consultations externes en hôpital public... D'où l'intérêt de se rendre plutôt en milieu hospitalier public, qu'en clinique.
La prise en charge totale vraiment totale, n'existe en fait, que pour les affections soins opérations médicaments en ALD (cancer, alsheimer, sclérose en plaques, sida, tuberculose...)
La France est -peut-être- l'un des pays au monde où la couverture médicale est "l'une des meilleures" -si l'on veut- ... MAIS... Bonjour la prévention ( cancer et autres affections graves) quand on sait qu'il faut attendre 3 mois (parfois 6) pour obtenir un rendez vous chez -notamment- un dermatologue, un gynécologue... A moins que votre médecin généraliste parvienne au vu de ce qu'il a constaté, à vous obtenir un rendez vous en urgence...
Et... Bonjour les lobbies pharmaceutiques qui sortent sur le marché, sans cesse de nouveaux médicaments qui sont produits dans des pays où le coût du travail est dérisoire !
Il n'y a pas à "louer" notre système, comme le font nombre de gens qui ne sont pas les plus pauvres, et qui pensent et expliquent, arguments à l'appui, qu'en France, on est des privilégiés !
... A quoi sert la soit-disante "meilleure couverture médicale" du monde, s'il faut attendre 3 mois pour avoir un rendez-vous chez un médecin spécialiste, et si l'on est finalement si peu remboursé (à peine le tiers du prix de la consultation) ? ... Et que, devant attendre des semaines et des mois pour obtenir un rendez-vous, durant ce temps là, un cancer peut se développer ? Et que, paradoxalement, l'on n'arrête pas de parler de prévention, de diagnostic précoce ? Absurdité, incohérence, hypocrisie du Système !
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Quelle sorte de privilégié, un artiste peut-il être ?
- Par guy sembic
- Le 06/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Un artiste qui vit de son art, qui vit où il veut, qui vit comme il l'entend, sans dépendre de personne, c'est un privilégié qui n'a pas le droit de parler pour les autres"...
[ Léo Ferré ]
... C'est un privilégié non pas dans le sens du Système car s'il l'était, privilégié dans le sens du Système, il ne serait plus un artiste mais un artisan ou un ouvrier ou un imposteur qui a du succès, de la notoriété et une clientèle...
L'artiste qui vit de son art est un privilégié dans la mesure où il a le public qu'il lui faut afin de gagner de quoi vivre.
Les privilégiés dans le sens du Système, eux, ont le droit de parler pour les autres, ils sont d'ailleurs écoutés, bien au devant de la scène qu'ils occupent et à la place qui leur a été donnée, en face d'un public le plus élargi possible...
En tant que privilégié qui n'a pas le droit de parler pour les autres, l'artiste n'est toléré, par le pouvoir en place, que dans la mesure où ce qu'il exprime et produit, participe tant soit peu à une "économie de marché"...
Le pouvoir en effet, s'appuie sur l'économie de marché dominante aux mains des décideurs, et, avec pour fond ambiant dans le tableau, de l'idéologie, de la religion, de la bimbeloterie... Et en ce sens, l'artiste privilégié, est "un animal en voie de disparition"...
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Cette heure de la retraite qui ne sonnera qu'au quart ou à la demie après 6h du soir
- Par guy sembic
- Le 06/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Demandez
-A une caissière de Leclerc qui, à 58 ans, scanne des code-barres de produits durant plusieurs heures chaque jour
-A une femme de 55 ans qui a mal au dos et prend un bus à 5h du matin pour aller faire le ménage dans des locaux avant 9h chaque jour
-A un professeur de gymnastique en collège ou lycée, âgé de 59 ans et qui n'a plus la condition physique de ses 30 ans
... S'ils veulent travailler jusqu'à 63 ans voire 65 ?...
En leur "expliquant" que le nombre des actifs diminue et que l'espérance de vie s'allonge ?
Ce sont ceux qui décident -de l'âge de la retraite et de bien d'autres choses concernant la vie des gens (salaires, conditions de travail, prix, pouvoir d'achat, santé, etc.) - Et qui à aucun moment de leur vie n'ont été dans la situation de ces 3 personnes mentionnées ci dessus, qui font les lois, subordonnés qu'ils sont aux lobbies, aux banquiers, à l'économie de marché... Des gens qui gagnent plus de dix fois le salaire minimum légal ou supposé "normal" et qui de surcroît, "présentent les choses" à subir, sur un ton de "leçon de morale" (par exemple en invoquant la "solidarité entre les générations" consistant à ne pas faire supporter aux jeunes, aux actifs, le fardeau de trop nombreuses retraites à payer dans les années qui viennent, 2030, 2040)...
... En réalité, l'espérance de vie augmente bien encore, mais elle a tendance à stagner, et je pense que, comme aux USA ou en Russie, en 2040/2050 elle aura diminué...
Et les pauvres, et d'une manière générale beaucoup de gens à revenus modestes, seront affectés de plus en plus par des pathologies de toutes sortes, et cela dès 50 ans...
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Radars nouvelle génération
- Par guy sembic
- Le 04/04/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... A partir du moment où la vie et l'intégrité physique d'une personne, enfant, femme, homme n'est pas en jeu, aucune loi ne peut sanctionner un comportement agressif de parole ou de geste... Il n'est d'ailleurs à mon sens, pas souhaitable qu'une telle loi puisse être promulguée et appliquée s'il n'y a pas d'agression physique manifeste, si la vie d'une personne n'est pas menacée...
Il y a cependant des comportements, en gestes et en paroles, en attitude d'agressivité, qui sont révoltants ou qui hérissent et en face desquels la tentation de la violence réactive, en réponse à l'outrance, à l'injure, est grande...
Cette idée d'une "participation citoyenne" en liaison avec des services de police et de gendarmerie, selon laquelle les municipalités désigneraient des personnes chargées d'informer, de signaler tel ou tel comportement suspect dans son entourage, me révolte et en aucun cas en ce qui me concerne je ne souscris à cette idée... Sauf dans le cas où la vie et l'intégrité physique d'un enfant, d'une femme, d'un homme sont en jeu, manifestement...
Il y a une ambiguité dans cette idée de "participation citoyenne"... Car en vérité, où commence et s'arrête cette "particiption citoyenne" ? Quel genre de comportement s'agit-il de signaler ? Dans un environnement social et de relation, de violence, de "mise à l'index", où l'on ne supporte rien, où l'on se fie à ce que l'on entend raconter, où le préjugé domine, où les "leçons de morale" se font "coup de bâton" ? ...
A propos de tous ces comportements agressifs que la Loi ne peut sanctionner parce qu'ils ne mettent pas en cause la vie et l'intégrité physique d'une personne ; il en est un de ces comportements là, celui de très nombreux automobilistes "klaxomerdeurs" qui font un "caca nerveux" pour une demi minute de perdue, une gêne occasionnée par un hésitant dans un rond point ou pour une direction à prendre en milieu urbain... Très fréquents en effet, ces "klaxomerdages" rageurs de gens pressés, impatients...
Je pense alors à ces radars de nouvelle génération qui vont être mis en place afin d'identifier des gens en excès de vitesse, en fautes diverses... Et je me dis que sur le nombre des "pris en faute" il y aura bien quelques uns de ces "klaxomerdeurs" rageurs... Certes les nouveaux radars ne sanctionnent pas le "klaxomerdage" mais dans le lot des verbalisés, ils y seront bel et bien, les "klaxomerdeurs" ! Et, dans un certain sens, ce n'est point pour me déplaire, au contraire !
Comme quoi, parfois, la Loi, indirectement, sanctionne par le biais d'une disposition prise contre tel abus, pour telle faute commise...