Articles de yugcib

  • Robotique, numérique, intelligence artificielle

    ... C'est un secteur en voie rapide, très rapide même, du développement technologique et un "facteur de croissance économique et industrielle" ... Que celui, conjointement, de la robotique, du numérique et de l'intelligence artificielle...

    En termes de "créations d'emplois" et de "métiers nouveaux", les décideurs et les dominants, les maîtres de Google et les lobbys de la robotique mettent en avant tous ces nouveaux métiers de maintenance, de concepteurs de logiciels, et "d'emplois induits" nécessitant un plus grand nombre de spécialistes, d'ingénieurs, évidemment formés dans des écoles de haut niveau...

    Cette évolution vers des "nouveaux métiers" présentés comme éminents, certains, diversifiés et nombreux ; n'a cependant rien à voir par exemple, avec l'évolution que fut dans le transport, de la fin du 19 siècle à 1930 environ, le passage de la traction animale (cheval) à la traction motorisée (moteur à explosion, voitures, camions, autobus)... En effet si aujourd'hui il n'existe plus de palefreniers (la profession la plus répandue dans le transport à la fin du 19 ème siècle) mais en revanche s'il existe un nombre incalculable de métiers liés au transport aujourd'hui... Il n'est pas "raisonnable" et encore moins pertinent, de comparer l'évolution de la robotique et de ses conséquences sur l'emploi, avec l'évolution dans le transport entre 1880 et 1930...

    La problématique de l'emploi en ce qui concerne la robotique n'est absolument pas comparable avec celle que fut le passage de la traction animale à la traction motorisée...

    Et cela pour une raison évidente :

    L'intelligence artificielle créera des machines qui assureront la maintenance, créera des "cerveaux" qui concevront les logiciels de gestion, de services, de fabrications... De telle sorte que les lobbys et leurs décideurs maîtres des Marchés (avec autour d'eux leurs actionnaires et profiteurs), n'auront plus besoin de spécialistes formés, d'ingénieurs, de cadres, de techniciens, puisque désormais l'intelligence artificielle aura réponse à tout...

    Quel sera alors l'"avenir" des grandes écoles actuelles, puisqu'il ne sera plus nécessaire de former autant d'élites qu'aujourd'hui?

    Je pense aux traders, aux métiers de design, de management, de banque et de finance, de "consulting/traîning" et autres activités de services administratifs du secteur dit "tertiaire" ...

    ... Bienvenue dans le monde de 2100 qui aura déjà au moins 2, 3, 4 dizaines d'années d'existence ! Et... Quel avenir "radieux" et avec quel type ou genre de "consommation", d'activité, pour les jeunes d'aujourd'hui qui sont encore dans les écoles, les collèges et les lycées ?

    Et pour les poètes, les penseurs, les écrivains, les artistes... Avec des robots, des cerveaux artificiels "créateurs sur commande" ? Une littérature, des musiques, des oeuvres de peinture, de sculpture, sorti des machines ?

    Et "bonjour les followers artificiels" que tu auras sur les réseaux sociaux et qui réagiront/te répondront/te commenteront, en fonction de ta sensibilité/de ta culture/de ta personnalité tout cela cartographié enregistré avec toutes tes données dans le moindre détail dans un historique depuis ta naissance par Google ! (Il te suffira pour poster sur Twitter ou sur Facebook ou sur un blog, de définir en un vocable de quelques mots clé, le thème, le sujet, l'article, le texte que tu voudrais voir écrit et publié... Et un logiciel réalisera ton "travail d'écriture" dans le sens que tu souhaites et sans aucun défaut de grammaire ou autre et dans une clarté un style tout à fait personnel à nul autre pareil ! )

    ... Ah ces bébés de 2018 qui auront cent ans en 2118 ! y'en aura des génies ! ... A vrai dire (rire)... "le moindre Trouduc sera un génie" !

     

    NOTE : "Je ne suis pas un robot" ! Tout ce que je produis est de moi, de mon moi tout ce qu'il y a de plus authentique, de plus naturel (rire)... La preuve? Mes imperfections et mes défauts! ... Bon, vous m'direz " un robot peut produire quelque chose avec exprès 2 ou 3 défauts par ci par là afin d'être crédible, de faire vrai de vrai !"

     

     

  • La stratégie des dominants en cette 1ère moitié du 21ème siècle

    ... Toute la stratégie des dominants en cette première moitié du 21 ème siècle, consiste à nous faire accepter l'idée que leur domination n'en est plus une mais est au contraire une "libération", et le vecteur principal de cette "libération" c'est le Marché dans la diversité et dans l'immensité de son champ, ainsi que dans l'individualisation des produits et des services que les dominants désormais proposent ou plus précisément vendent...

    Les dominants sont, outre ceux de l'agro-alimentaire et de l'industrie, de la pharmacie, des équipements et des loisirs ; les maîtres de Google, les lobbys de l'intelligence artificielle, de la robotique, de la numérisation, de la biologie, de la génétique, des nanotechnologies et de tout ce qui procède d'un "post-humanisme" qui nous délivrerait de nos contraintes et repousserait le plus loin possible nos limites ... Par exemple prolonger nos vies, remédier à tout défaut, tout handicap... En un mot nous faire une vie meilleure selon nos rêves, nos fantasmes, nos aspirations de tout temps humaines depuis que l'homme existe sur Terre... Même si les dominants sont en concurrence entre eux et se font la guerre, il n'en demeure pas moins qu'ils s'entendent pour que le monde en son entier soit un espace marchand dans tous ses recoins y compris les plus reculés, réputés impénétrables ou inviolables ou encore sauvegardés en apparence... Tout sera donc fait pour être acheté et consommé par le plus grand nombre possible au détriment d'un plus grand nombre possible et pour le profit d'une minorité ... Et pour le plus grand malheur de la planète... Et de l'être humain...

     

  • La France demain

    ... "Demain" est issu de l'expression latine "De mane", qui signifiait "au matin"...

    Cet adverbe de temps "demain", désigne le jour qui suivra le jour présent, c'est en fait son sens "premier"...

    Dans un sens plus élargi, "demain" désigne une époque qui en suit une autre (en l'occurrence l'époque présente), mais en réalité "de fort près"...

    La France demain c'est donc la France dans laquelle l'ensemble des générations présentes (des jeunes enfants jusqu'aux personnes âgées de plus de 80 ans) vivra son quotidien ; les premiers, les jeunes enfants pour de "longues années" mais d'abord durant le temps où ils sont à l'école puis au collège et au lycée, et les derniers, les plus âgés durant le temps de leur vieillesse avant de disparaître...

    Dans la vision que l'on a de ce "demain" dans son sens "élargi" désignant l'époque qui va suivre celle où nous vivons cette année en 2018, il importe de "ne pas se tromper de présent dans la manière d'appréhender ce présent", en particulier et pour l'essentiel en occultant sa réalité voire en niant sa réalité, ou en lui donnant "un air de passé qui lui ressemblerait" ou "un air de futur dont on rêverait ou que l'on craindrait"... (c'est cela, à mon sens "se tromper de présent")...

    Penser à la France demain, et l'imaginer cette France, c'est aussi, parce que cela vient naturellement en esprit, voir en "demain" un "demain plus lointain, voire très lointain... Quoique "voir" ne soit point "voir" mais imaginer... Ce qui conduit à risquer de se tromper de présent...

    Car c'est bien le présent qui est la "fabrique" du futur, le présent tel qu'il est dans sa réalité et non pas tel que l'on se le représente en fonction de la vision que l'on en a , une vision "décalée" de la réalité parce que tournée vers le passé, ou construite à partir de ce qui fait l'environnement particulier dans lequel on vit notre quotidien...

     

  • Festival international de Géographie Saint Dié Vosges 2018

    ... Le thème cette année "La France demain" m'inspire en premier lieu la réflexion suivante :

     

    Ce sont les nouvelles générations, celles de ces jeunes qui en 2018 sont encore à l'école : les étudiants dont certains vont entrer dans la vie active (pour autant qu'ils trouvent un emploi en rapport avec leur formation), les adolescents que sont les lycéens et les collégiens, et enfin les jeunes enfants des écoles primaires... Qui feront la France, la société, la vie économique et plus généralement la vie quotidienne dans les années 2030, 2040, 2050...

    Lorsque les actuels et principaux intervenants, âgés de 30 à 60 ans qui auront éduqué, formé les jeunes, été les décideurs et exercé leur activité ; seront "vieux" ou morts...

    D'où l'importance de la transmission des savoirs, de l'héritage culturel... Et surtout de la manière dont les savoirs et dont l'héritage culturel sont transmis...

    Je m'interroge -et je ne suis certainement pas le seul à me poser la même question- sur justement la manière ( dans quel esprit, dans quel dessein, dans quel ordre de pensée ) dont ces savoirs seront transmis (et à qui ou plus exactement à qui plutôt qu'à qui), sur le devenir de l'héritage culturel (dans quel prolongement) et dans quelle mesure il conservera ses racines ? ...

    Avec la robotisation, les nanotechnologies, la chimie du Vivant... Et cette "philosophie" de la croissance économique ; avec les pouvoirs accrus -et démesurés- des "maîtres du monde" qui formatent les populations dans leurs loisirs, dans leurs activités, leur pensée, leur mode de vie et de consommation... Est-ce que les nouvelles générations qui, d'année en année, arrivent sur "la scène du monde" (à commencer déjà par les étudiants en fin de cycle) auront la capacité de résister au mouvement et à l'évolution amorcés ? Pourront-ils être des acteurs différents dans d'autres voies que celles qui aujourd'hui prévalent ?

    Pour être "franc et net"... La "France demain" du FIG St Dié 2018... Au vu du programme, de la liste des thèmes, conférences, tables rondes ; des personnalités organisatrices et invitées, me semble à priori (j'aimerais bien que ce ne soit qu'un à priori et donc avoir tort) "bien dans le vent du temps que nous vivons" (Un fossé qui se creuse et s'élargit entre d'une part la culture, les résolutions, les projets, les idées... Et d'autre part la réalité dans laquelle les gens vivent et se débattent, souffrent, subissent, meurent (mais parfois rêvent quand même, arrivent à s'en sortir)...

     

    ... Lors de l'édition 2017 de ce festival de géographie, j'avais noté et apprécié, de la part de la municipalité de Saint Dié et des organisateurs, l'incitation à l'implication et la participation des jeunes (enfants et adolescents des écoles) en différentes activités, expositions, débats, documentaires et films... La place des jeunes dans cette manifestation annuelle, qui n'avait pas encore été aussi importante lors des FIG précédents...

    http://fig.saint-die-des-vosges.fr/images/programme.pdf

     

     

  • L'esclavage aboli en 1848 est encore une réalité en France et dans le monde

    ... Emmanuel Macron peut bien se rendre au Panthéon (le 27 avril dernier) pour commémorer le décret d'abolition de l'esclavage signé il y a 170 ans (le 27 avril 1848)... Il n'en demeure pas moins qu'en France où l'on voit sur les frontons des mairies " Liberté Egalité Fraternité", l'esclavage existe bel et bien sous sa forme dure, celle qui existe depuis le début des sociétés humaines (Antiquité, premières civilisations Moyen Orient Afrique Asie, servage en Europe au moyen âge et Russie jusqu'au 19ème siècle)...

    L'esclavage étant la privation de liberté, le travail forcé sans rémunération, la négation de la personne humaine et de ses droits fondamentaux, la menace physique permanente, la contrainte...

    Environ 9000 personnes en France sont en situation d'esclavage (esclavage au sens défini ci dessus)... En 2018. Mais ce chiffre, de 9000, déjà effrayant, est sans doute loin de la réalité vraie...

    L'on estime à environ 25 millions le nombre de personnes en situation d'esclavage dans le monde en 2018.

    C'est bien la preuve, la réalité de l'esclavage en France et dans le monde, que la morale autant par l'écrit que par la parole, est une façade derrière laquelle on se donne "bonne conscience"...

    Parce que la morale en fait, c'est celle du dollar et de l'euro (pour prendre les 2 principales monnaies de la planète)...

     

     

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/esclavage-moderne-et-en-france

     

     

  • Les vautours sur le cadavre du communisme en 1991...

    ... Et à présent autour du corps bien malade du capitalisme... 

     

    Safe image... Lucien Sève : "Nous vivons l'entrée historique du capitalisme en phase terminale" 

    ... Le communisme de l'URSS de 1917 à 1991, mourut de mort violente, une mort précédée par cette sorte de chimiothérapie que fut la Pérestroïka de Gorbatchev, en l'espace de deux années, de 1989 à 1991...

    Et sur le cadavre encore chaud du communisme dans la nouvelle Russie, se sont abattus les vautours... (Les mafias des anciennes nomenclaturas, les gangsters et aventuriers aux dents longues venus de l' ouest Européen et d'Amérique du Nord)...

    ... Le capitalisme mettra "un peu plus longtemps à mourir" et des vautours dans le même genre que ceux qui se sont abattus sur la Russie de 1991, plus féroces et plus cruels encore, plus nombreux et de repaires plus divers, seront toujours là... D'ailleurs ils sont déjà là, arrogants, le bec bien claquant et battant des ailes, sur leurs perchoirs dont ils descendent là où ça saigne et où ça commence à "cocoter"...

    Autrement dit, il faut chasser le capitalisme, mais aussi les vautours...

     

  • Les prestiges ou les mal-façons de la parole et de l'écrit

    ... Il manque -peut-être- à la parole et à l'écrit, ce qu'il y a dans le regard, dans le geste et dans le mime, qui, parce qu'ils ne disent et écrivent rien mais expriment tout ; en particulier l'indicible, n'ont jamais cette faculté du langage (la parole et l'écrit) à générer de la polémique et du commentaire...

    La parole et l'écrit qui parviendraient, comme le regard, le geste et le mime, à se suffire à eux-mêmes ; et qui rendraient autant pour la parole que pour l'écrit, le commentaire et la polémique inutiles, se dépouillant de toute forme d'abstraction, pour ne laisser entendre ou lire que l'essentiel dans sa pureté même... Cela serait -peut-être- la forme la plus élevée et la plus épurée de la littérature...

    C'est ainsi que commencerait la littérature, que commencerait aussi la puissance de toute forme d'expression...

    En disant cela, je pense au célèbre mime Marceau, qui, sur toutes les scènes où il s'est produit, n'a jamais prononcé un mot... et a pourtant "tout dit/tout écrit"...

    Il manque à la parole et à l'écrit, de pouvoir se défaire des prestiges qu'elles ont l'une et l'autre, des prestiges qui soit dit en passant, peuvent être des mal-façons qui font illusion par ce qu'elles ont d'habillé afin de paraître au mieux...

    Le "meilleur César possible" en "récompense" ou en reconnaissance de l'écrit et de la parole, ne serait-il pas... Le silence qui se fait tout autour et qui, cependant, n'est pas pour autant tout à fait unanime ?

    Ce silence qui se fait en soi et qui, par ce qu'il exprime sans les mots pour dire ou écrire, s'établit et consacre... Bien que souvent il juge, condamne, désapprouve ou est indifférence...

     

  • Charles Aznavour

    ... Charles Aznavour, encore un "géant" qui s'en va !

    Venant d'apprendre qu'il vient de mourir dans la nuit de dimanche 30 septembre à lundi 1er octobre, à son domicile dans les Alpilles (Sud de la France), je suis d'autant plus atterré par la nouvelle de sa disparition, que je l'avais vu vendredi soir le 28 septembre à "C à vous" interviewé par Anne Elisabeth Lemoine de 19h à 20h sur France 5...

    A le voir et à l'entendre, on n'aurait jamais cru qu'il allait mourir 2 jours après !

     

    Disparition de Charles Aznavour lundi 1er octobre 2018

     

    ... Voici ce qu'avait écrit Claude Lanzmann l'auteur de La Shoah et de Le lièvre de Patagonie, dans son livre La tombe du divin plongeur dans lequel il parle de Charles Aznavour :

     

    "Pendant des années, les directeurs des théâtres, ces géants, haussaient les épaules lorsqu'on leur parlait d'Aznavour : l'espace vertigineux des plateaux, chasses gardées pour monstres sacrés, le happerait, l'engloutirait à jamais s'il prenait fantaisie à un fou de l'exhiber. Ajoutez à cela une impossibilité plus radicale encore : sa voix, endeuillée d'un voile, véritable suaire, était le contraire même d'un bel organe incontesté de chanteur."

     

    ... Et c'est pourtant avec cette voix là, dont il accompagnait les textes magnifiques que l'on connaît ; qu'il a conquis un public tout entier... C'est dire que les "géants" des théâtres et des Olympias et des parcs expo, en leur temps (dans les années d'après guerre) n'avaient "rien compris" à ce qu'était réellement un public !

    Le comprennent-ils, d'ailleurs, aujourd'hui ? ...

    ... Durant les années où les directeurs des théâtres et où les producteurs, ces géants du monde du spectacle et de la chanson découvreurs et faiseurs de succès, haussaient les épaules quand on leur parlait de Charles Aznavour, avant 1960 ; il faut dire aussi que le public dans son ensemble, ne lui était guère acquis...

    Car le public, cet "animal" que la puissance médiatique "caresse dans le sens du poil", demeurait -et d'ailleurs demeure toujours- attaché à ce qu'il est habitué à entendre et qu'il aime, qu'il attend et applaudit...

    C'est le 12 décembre 1960 à l'Alhambra que se produit "l' étincelle qui va allumer le feu" et qui va le lancer, lui donnant enfin la faveur de ce public qui, somme toute, a au fond de lui sans qu'il en soit conscient, cette "corde sensible" inaudible à la puissance médiatique.

    "Je me voyais déjà" est cette chanson dont le texte a été inspiré à Charles Aznavour, par un jeune artiste Belge rencontré dans un bar à Bruxelles...

    Timide au départ, le public ce soir du 12 décembre 1960 à l'Alhambra, lui fait une ovation à la fin du spectacle : la "corde sensible" a vibré...

    C'est "son destin", à la "corde sensible", de finir par vibrer... C'est alors que la puissance médiatique intervient... Mais qu'elle n'y est plus pour grand chose, la puissance médiatique, dans une "affaire" qui concerne l'artiste et son public, de la même manière qu'une histoire d'amour s'établit entre une femme et un homme...

     

     

  • La mobilité salariale

    ... La mobilité salariale serait effectivement une solution pour davantage de créations d'emplois dans les régions fortement urbanisées constituant des "bassins d'emplois" ou même dans des régions "en voie d'urbanisation" où s'implantent des entreprises ; elle contribuerait aussi, sans doute, à une diminution de consommation carbone (moins de pollution liée à un grand nombre de véhicules effectuant des trajets de plus de vingt kilomètres sur des axes de circulation saturés)... Mais elle est en vérité, difficile à mettre en oeuvre, difficile à inciter pour des dizaines voire des centaines de milliers de gens demeurant dans les zones rurales dépourvues de "bassin d'emploi"...

    Un exemple qui à lui seul, explique cette difficulté, et qui concerne beaucoup de gens ayant perdu leur emploi ou pouvant le perdre prochainement :

    Bon nombre de gens en général des couples avec enfants, âgés de 30 à 40 ans, demeurant en zone rurale dans une maison récemment construite et ayant coûté mettons 120 000 euro terrain compris ; et qui se trouvent en situation de perte d'emploi (soit l'homme soit la femme ou même les deux)... S'ils acceptent (ce qui est déjà difficile) "par la force des choses" de migrer dans une zone de bassin d'emploi, trouvant ainsi un autre travail (peut-être même mieux rémunéré pourquoi pas) , il leur faudra nécessairement vendre leur maison qui au prix du marché immobilier en zone rurale, ne vaudra même plus le prix qu'elle leur aura coûté, autant dire que s'ils en tirent 100 000 euro, il leur faudra avec ces 100 000 euro acheter ou faire construire une autre maison dans un secteur où le marché immobilier -et pour cause- n'est pas du tout le même... Ils n'auront donc pas la possibilité d'être propriétaires d'une maison ou d'un appartement en ville, et ils devront sans doute se rabattre toujours "par la force des choses" sur une location qui leur coûtera plus cher que la mensualité de prêt qu'ils versaient avant pour leur ancienne maison...

    Le problème de la mobilité salariale, il est bien là ! Il tient à la disparité (de plus en plus forte) du marché immobilier entre les régions urbanisées et les régions rurales. Et à noter également, par conséquent, la disparité du montant des loyers entre les régions urbanisées et attractives et les régions rurales où l'emploi est raréfié...

    Résultat : le couple avec deux/trois enfants dont l'homme et la femme vont perdre leur emploi à Sainte Tarte de la Midoue (la boîte du coin qui va fermer où ils bossent tous les deux ou au moins l'un) et qui habite lotissement Les Alouettes un pavillon modeste d'une valeur de cent mille euro... De deux choses l'une :

    -Soit ils restent sur place et perçoivent allocation chômage et autres revenus d'assistance...

    -Soit ils restent sur place mais acceptent "par la force des choses" de devoir désormais se rendre en ZA/ZAC/ZI autour de Bordeaux, Toulouse, Lyon, Paris, Lille, Strasbourg, Grenoble... Tous les jours en voiture 30 km aller et autant retour, là où on leur a proposé un travail...

     

  • L' ANARCHIE

    ... L'anarchie ce n'est pas "toute forme de contestation, de refus, de rejet, d'anti ceci/cela, enfin n'importe quoi qui va faire un autre monde on sait pas trop comment ni avec qui" ...

    Il n'y a pas d'anarchisme de Droite ni d'anarchisme de Gauche ni d'anarchisme noir ni d'anarchisme blanc ou rouge...

    L'anarchie ça fait pas des sortes de nouveaux curés, des sortes de nouveaux flics, une nouvelle sorte de morale ni un pouvoir sans pouvoir qui est quand même un pouvoir...

    Pour y croire à l'anarchie, il faut croire en l'humain et en la vie, en "l'ordre" de la nature, de l'univers... mais d'une foi (en l'humain) dont il faut supporter que cette foi se dévisse et qu'on s'y troue le doigt en essayant de la revisser parce que revisser sans cesse y'a pas d'autre solution.

    Peut-être qu'un jour à force de revisser ça finira par tenir sinon on revisserait jamais...

    L'anarchie je la vois comme si je voyais un visage qui aurait un air d'Elysée Reclus, de Louise Michel et de Jean Ferrat...

    Un visage, pas un "pape" ni un "Che"...

     

  • Le "ça va aller mieux", d'Emmanuel Macron, ne convainc plus grand monde!

    ... La baisse de la consommation des Français lors du premier semestre de 2018 est une réalité que le "Macronisme" occulte par sa vision du "ça va aller mieux" mettant en avant "quelques résultats positifs"...

    C'est que le pouvoir d'achat des Français, celui d'une part des millions de salariés gagnant entre 1200 et 1800 euro par mois et celui d'autre part des 15 millions de retraités dont plus de la moitié perçoivent entre 900 et 1600 euro de pension mensuelle, est en baisse du fait du poids plus élevé des dépenses incompressibles (loyers en ville, gaz, électricité, charges locatives, services, taxes diverses, transports)...

    Quant au pouvoir d'achat des Français en situation de chômage, de précarité, aux revenus inférieurs au seuil de pauvreté de 800 euro/mois, ou de pensions de retraite inférieures à 900 euro/mois, il exclue pour ainsi dire de la consommation 9 millions de Français...

    "On ne va plus du tout s'y retrouver" avec dès l'an prochain à partir de janvier, le prélèvement à la source des impôts qui va "avaler ou rendre caduc" la très légère augmentation due à la diminution du poids des charges pour le salarié...

    Le recul observé, de la consommation des ménages, a été de -1,5% en avril 2018. En gros, ce recul concerne les achats alimentaires (fruits, légumes, viandes et produits laitiers) et les achats de biens "durables" ( meubles, électroménager, équipements de loisirs et de communication, smartphones, ordinateurs )...

    Les seules dépenses qui continuent d'être faites par les ménages et ne diminuent pas sont celles liées à l'habillement et aux nouveaux véhicules neufs "relativement accessibles de prix" (quoiqu'un Duster Dacia à 14500 euro ou une Sandero Stepway même prix 14500 euro, soit en vérité la voiture plutôt conçue pour un ménage dont l'homme et la femme gagnent chacun environ 2000 euro/mois – en effet : crédit maison plus crédit voiture cela fait la moitié des revenus du couple quand les 2 travaillent )...

    Le contexte économique mondial (marché, consommation) sur fond de guerre commerciale avec pour attaquant les USA de Donald Trump n'est pas particulièrement favorable à une reprise importante de l'activité dans les pays (la France en l'occurrence) où elle n'était déjà que stagnante ou en baisse...

    ... Pourquoi le pouvoir d'achat va-t-il encore davantage baisser à partir de janvier 2019? ... Ce n'est pas bien compliqué à comprendre :

    Quand tu mets 1 litre de flotte (100 centilitres) dans une carafe et tu ajoutes 10 centilitres de flotte et que "dans la foulée" tu retranches 15 centilitres ( le prélèvement à la source devenu opaque dans son détail) cela fait 100 plus 10 égale 110 mais moins 15 égale 95...

     

  • Le sens de ce que l'on prend la liberté d'exprimer ...

    ... Et la formulation qui soutient ou ne soutient pas le sens...

     

    ... La manière la plus efficace -et peut-être finalement, la plus pertinente- de combattre les excès, les outrances, les violences et les abjections d'une liberté d'expression dont on a fait ce qu'elle est devenue... C'est -peut-être- de traiter ce qui choque, ce qui révolte, par l'humour le plus décapant et le plus surprenant qui soit, ou par la dérision...

    Répondre à la violence par la violence, à l'outrance par ce que l'on appelle "une levée de boucliers", demander "des lois" pour interdire ou pour condamner ; c'est réduire la liberté d'expression à ce que nous en connaissons et observons aujourd'hui : un vecteur de déliquescence de la société et de la relation humaine... Et, sans doute pire encore, en faire une sorte de "bâton pour se faire battre" et pour qu'on nous l'enlève un jour (d'ailleurs cela a déjà commencé)...

    La liberté d'expression dans son sens profond, authentique, "philosophique" on va dire, et qui implique celui qui s'en sert d'une part (son auteur), et celui qu'elle concerne (le destinataire) d'autre part ; n'est pas, comme certains voudraient qu'elle soit "un fondement de la morale" mais "un fondement de la responsabilité"...

    Celui ou celle qui s'exprime pense peut-être que par l'outrance et par la violence de son propos, il "exorcise quelque démon" (mais en fait rien ne prouve qu'il veut réellement exorciser)... De toute manière il le fait en général dans une formulation ou dans un sens qui prête à réagir naturellement ou épidermiquement...

    C'est bien le sens qui "pose problème", et c'est la formulation qui soutient -ou ne soutient pas- le sens...

    Les humoristes, caricaturistes, trublions en tous genre (chanson, musique) ont "bien du pain sur la planche" encore ! (rire)...

     

     

  • L'étranger, ou plus généralement, l'autre ...

    ... L'étranger ou plus généralement l'autre, selon un Droit qui a force de loi mais qui est opportuniste puisque dépendant d'un "ordre des choses" d'événements, d'évolution de la société et de conditions de vie au quotidien pouvant être difficiles ; est jugé indésirable à cause de ce qu'il enlève, ou utile à la société pour ce qu'il apporte... Autant dire qu'on l'accueille ou qu'on le maudit...

    C'est bien là tout le sens et toute la pertinence de "Histoires d'une nation" documentaire en quatre parties dont les deux premières ont été diffusées le mardi 25 septembre 2018 sur France 2...

    Il ressort de ce documentaire la part importante apportée par les immigrés dans les combats menés par la France dans la seconde guerre mondiale, et plus généralement depuis 1870 jusqu'à nos jours, tout ce que les "venus d'ailleurs" (polonais, Allemands, Italiens, Espagnols, Africains entre autres de partout dans le monde) ont en vérité apporté à la France, bien plus que ce qui, venu d'eux, a nui à notre sécurité ou nous a gêné et que l'on a honni...

    Car ce qui est inhérent à la nature humaine (le "bon comme le mauvais") est de tous les faciès réels ou imaginables, se retrouve en tous de toutes nations, autant d'ici que d'ailleurs...

    Le monde de demain, socialement, économiquement, politiquement... Et qui sera forcément composé de davantage qu'aujourd'hui encore en Europe de millions de gens venus de partout (surtout d'Afrique ) ne sera ni pire ni meilleur que le monde dans lequel nous vivons dans les années 2010/2020... Il sera seulement "un peu plus difficile et un peu plus complexe" parce qu'on sera plus nombreux sur une Terre qui subit la pression de nos activités...

    ... A noter que si nous devions être beaucoup moins nombreux et cela assez rapidement pour cause de guerre, d'épidémie ou de catastrophe naturelle, cela serait tout aussi difficile sinon plus...

    Il serait intéressant d'imaginer ce que serait une Europe passant en moins d'un an, de 500 millions à cent millions d'habitants... Les conséquences pour l'emploi, le travail, les compétences, la vie économique, la gestion des espaces de cultures vivrières, des ressources naturelles, des villes, de l'habitat... Et pour la médecine, la science, les technologies, les métiers, tout cela avec beaucoup moins de gens formés pour exercer des activités demandant toutes un savoir faire et une expérience... "Assez dramatique le tableau" !

     

     

  • La houle à venir

    Millions de gens dans la rue

    ... C'est ce que l'on verra bientôt (à quel moment nul encore ne le sait mais cela ne se fera pas attendre 10 ans)...

    Des millions de gens dans les rues et avenues et places et boulevards de toutes les villes de France...

    Et cela ne ressemblera pas à ce qui s'est passé en mai 1968 car les grandes houles de l'Histoire en se renouvelant ne se font pas avec les mêmes "mécaniques" ni dans les mêmes ordres, mouvements et évolutions de marche...

    Les houles de l'histoire peuvent avoir "quelques points communs" comme ce fut le cas d'ailleurs par le passé... Mais la houle à venir en face d'elle, a d'autres murs, d'autres barrières à faire tomber, en plus des murs et des barrières qui existent déjà, à savoir les portails d'entrée à certaines professions ou activités, les ségrégations pour cause de faciès, de sexe, de pays ou de zone urbaine d'origine...

    Ce sont les murs et les barrières, les forteresses à vrai dire, que le libéralisme, la finance et les lobbys ont mis en place et qui, depuis déjà plusieurs années (et encore moins aujourd'hui) n'ont plus comme les patrons de quelques grandes entreprises et PME, de visages identifiables... (C'est cela, que la houle à venir a en face d'elle : ces "entités" sans visage")...

     

     

     

  • Le silence de la misère, ou sa visibilité qui dérange

    ... Ce qu'il y a de terrible avec la misère c'est quand elle est silencieuse et qu'elle se fait discrète afin de ne pas gêner et que celui ou celle dont elle est le quotidien, l'"arrangeant" comme il, elle peut, lui donne l'air de ne point être...

    Et c'est aussi quand elle se voit et que celui ou celle qui la voit, fait semblant de ne pas la voir passant son chemin "rapidement mais pas trop"...

    Je n'ai que mon franc-parler, que tout ce que je puis exprimer à ma manière et selon ce que je vois autour de moi, je n'ai que mon regard et cette pièce de 1 ou de 2 euro que je mets dans la main d'un homme ou d'une femme dans la rue, un SDF, un "pauvre bougre"...

    L'on dira -c'est d'ailleurs ce que souvent j'entends- que cet homme ou cette femme va s'acheter un paquet de cigarettes ou une bouteille de pinard avec les sous qu'on lui donne...

    J'en ai marre de ces "leçons de morale", de cette "bien-correcte pensence" des uns et des autres y compris des "presque aussi pauvres" que ce SDF ou que cet indigent ; j'en ai marre de cette condescendance bardée de certitudes personnelles ou d'une certaine aisance, de ce mépris affiché à l'égard des humbles et des fragiles, des très pauvres, des "laissés pour compte", des accidentés de la vie ; j'en ai marre de cette hypocrisie des "du bon côté de la barrière" (dont soit dit en passant certains d'entre eux ne sont pas très loin de la barrière mais du bon côté quand même)...

    Cet homme, cette femme dans la rue à qui je donne 1 ou 2 euro parce que c'est là tout ce que je peux faire, eh bien, la pièce que je lui donne, c'est sa liberté, la seule liberté encore qu'il lui reste, d'en faire ce qu'il veut...


    https://www.youtube.com/watch?v=5tfjsIH5FcY