Articles de yugcib

  • La Terre, notre bien commun

         C'est ce tableau que j'ai réalisé, un résumé de l'histoire de la Terre, que vous pouvez voir en cliquant sur ce lien :

     

                                      http://yugcib.forumactif.org/t316-la-terre-notre-bien-commun

  • La vie

          La vie est un court fleuve violent dont la source même est comme l'entrée d'une caverne profonde d'où jaillissent des flots turbulents ; un court fleuve-torrent qui dévale sur une pente raide, et en face de la pente on voit l'océan dans lequel va se perdre l'eau du fleuve... Et de cet immense océan on ne sait rien, rien d'autre que ce que l'on imagine ou dont on rêve, qui serait une terre, un pays, au delà de l'horizon, un pays avec un roi très bon et très juste et des habitants dont on reconnaîtrait les visages sans âge et les vêtements sans couleurs éclatantes...

     

  • Une oeuvre d'art...

         Une oeuvre d'art n'est supérieure que si elle est, en même temps, un symbole et l'expression exacte d'une réalité.

                  [Maupassant, La morte]

     

         Le symbole c'est ce qui est exprimé par écrit, par le dessin, par la peinture, par la musique, par la sculture, par la danse, et même par ce que l'on réalise, un objet utilitaire ou d'agrément, un meuble, un vêtement, un outil, une recette de cuisine, une maison dont on aménage l'intérieur ou que l'on construit, une oeuvre de pierre ou de terre ou de bois ou de métal, ou de papier ou de n'importe quel matériau... Où transparaît dans ce qui est exprimé, réalisé, cette facture personnelle, unique, à nulle autre pareille, qui identifie la pensée, l'esprit, la vision intérieure de son auteur, de son créateur... Ainsi le symbole est-il la représentation visible, intime, personnelle, d'une réalité exacte... Et je dirais même que la réalité ainsi exprimée, est plus surréaliste que par exemple, un tableau représentant une pomme bleue posée sur le robinet d'une baignoire...

     

  • La prochaine révolution

    Revolution

          "Ils" ne réussiront pas à faire de nous dans ce monde, que ce soit en Amérique profonde, en France profonde ou ailleurs même dans les pays où peu de jeunes vont à l'école, "ils" ne réussiront pas à faire de nous des Assistés Intoxiqués Pain et Jeux de la Société de Consommation de masse mondialisée...

    Ne vous en déplaise, Elites Intellectuelles Economiques et Politiques ; et Grands Cartels Grands Lobbyies Actionnaires et Grands Décideurs en tout genre... Ne vous en déplaise il y a bien dans cette Amérique profonde, dans cette France profonde, dans ces pays à la traîne que vous méprisez souverainement, que vous gavez de crevettes qui puent le sexe sale et la mayonnaise éventée ; à qui vous faites respirer un air dont on meurt davantage que du tabac ou de l'alcool... Il y a bel et bien oui, de plus en plus de gens partout dans le monde, qui par la vie et par les actions qu'ils mènent, par les comportements qu'ils ont chacun, par les associations qu'ils forment ; résistent, pensent et agissent afin de vous assécher, de vous faire disparaître de la surface du globe, vous les lobbyies, les actionnaires, les décideurs, les politiques...

    "Incultes, vulgaires, primaires", dites-vous, certains "Grands Penseurs", à propos de ceux et de celles d'entre nous, du peuple, qui "télétètent et foutbalistiquent" ? Cela, ce que vous dites, ce que vous n'arrêtez pas de marteler autant dans la vie quotidienne en faisant votre marché que sur les réseaux sociaux, c'est de la philosophie intélite politicale Tu-es-laid-tale!

    La vérité c'est que les gens ont oui, sans doute, des comportements parfois "cons"... Mais ce n'est pas pour autant qu'ils le sont, "cons", les gens ! Déjà, au lieu de passer ton chemin complètement indifférent, regarde les, les gens, regarde leur visage, rencontre leur regard, et si d'aventure peut s'établir un contact si éphèmère, si banal qu'il puisse être, alors tu verras : d'une étincelle peut jaillir, plus qu'une flamme... Une lumière, une clarté...

     

     

  • La nouvelle vie de Paul Sneijder

          Film de Thomas Vincent sorti le 8 juin 2016, avec Thierry Lhermitte dans le rôle de Paul et Géraldine Pailhas dans le rôle de la femme de Paul...

    Dans un accident d'ascenseur, Paul Sneijder, cadre supérieur à Montréal, perd sa fille Marie, la fille qu'il a eue d'un premier mariage.

    Il s'interroge sur la réalité de sa vie de cadre, son travail ne l'intéresse plus, il est encore en congé de maladie et en pourparler avec son avocat (Pierre Curzi dans le rôle de Maître Wagner Leblond) au sujet de l'indemnité qui doit normalement être versée suite au décès de sa fille...

    Sa femme l'agace et le trompe, ses deux fils (les deux fils qu'il a eus avec sa deuxième femme), le méprisent.

    Il décide de changer de métier, de devenir promeneur de chiens chez "Dog Walk" dont le patron est un personnage atypique (dans ses loisirs, il effectue et note dans un carnet des opérations très compliquées dont il trouve le résultat en 2 secondes)... Ce personnage est Guillaume Cyr dans le rôle de Benoît Charistéas, le patron de Dog Walk...

    Un film -à mon avis- fort, intelligent, sur un sujet difficile. Et surtout "anti système" (un véritable "pavé dans la mare")... Que j'ai beaucoup aimé (ceux d'entre vous qui me connaissent en comprendront la raison)...

    En face de ces deux personnages que sont sa femme et l'amant -du moment- de sa femme, rencontrés par hasard en promenant les chiens de Dog Walk, Paul, en rupture totale avec ce monde représenté par ces deux personnages qui le méprisent, ce monde qu'il a quitté et dans lequel il ne veut plus revenir ; ramasse dans la neige au sol, la crotte d'un chien et déclare à sa femme qu'il ne veut à aucun prix que la prime d'assurance pour le décès accidentel de sa fille, ne serve à faire de ses deux fils étudiants dans une grande école, des traders et des avocats d'affaire... Aussi abandonne-t-il toute procédure pour percevoir cette prime d'assurance. A la suite de quoi, sa femme et ses fils font interner Paul en hôpital psychiatrique, conseillés en ce sens par le médecin psychiâtre de la famille.

    Mais Paul avec l'aide de son ami et patron de Dog Walk, s'évade de l'hôpital en se servant de la tenue de gardiennage de Dog Walk, et va trouver le représentant de la société d'ascenseur avec lequel il était en relation pour son affaire, afin de négocier avec lui le moyen de quitter Montréal clandestinement avec une somme d'argent suffisante pour lui seul.

    Paul prend place sur un porte container à destination de Dubaï, et à son arrivée, il contemple depuis le sommet de la plus haute tour du monde, au milieu des touristes, l'immense paysage tout autour...

    Dubaï, quand on y réfléchit, c'est le seul endroit au monde où quand tu arrives et si tu veux y vivre, personne, aucune autorité, ne te demande d'où tu viens, ce que tu as fait dans la vie, à partir du moment où tu arrives avec beaucoup d'argent, une rente suffisamment importante pour te permettre de finir tes jours en toute tranquillité...

     

  • Courte lettre

    Monsieur le Résident de la Paix Publique

    Je vous fais cette courte lettre

    Pour vous dire que dans votre Résidence

    C'est la Grande Konnerie

    Dans la cour des Miracles

    De l'Economie et du Travail

    Et que votre Paix Publique

    D'un bout à l'autre de votre Résidence

    N'est qu'une Paix

    Tôt d'hier troublée

     

  • Roue Libre

         C'est un "petit canard pirate" à vrai dire un fanzine, plein de poésie, d'écrits, d'images et d'infos, d'infos qui n'ont rien à voir avec ce que l'on peut lire par exemple dans Yahoo actualités, ou dans les "revues people" ni non plus dans la presse régionale, dans les magazines hebdomadaires d'actualités...

    Ici, dans ROUE LIBRE on fait "dans le fond d'ses tripes"...

    En 1999, ce "petit canard pirate" "sévissait" en Pays de Born (en gros entre Contis Plage et Mimizan) dans les Landes océanes, et jusque "dans l'intérieur des terres" à Mézos, Morcenx, Pontenx les Forges... Il était "subrepticement déposé" sur les tables et les fauteuils du cinéma de Contis, dans le hall d'accueil, lieu de rencontre de quelques manifestations culturelles, musicales où se rencontraient des gens sympathiques d'une sorte de confrérie d'artistes, de poètes, de créateurs, de "fêlés" on va dire (mais des "fêlés" au grand cœur et à l'âme aussi vaste que le cosmos tout entier avec ses banlieues lointaines)...

    Il y avait bien sûr, outre cette "confrérie" de mêmes gens sympathiques aux visages typés en particulier certaines femmes "chic", toutes les personnes qui venaient au cinéma de Contis pour voir le film de la soirée, en famille avec les enfants... Et ce fameux ROUE LIBRE, qui n'était à l'époque qu'un modeste fascicule format de poche, était feuilleté, lu, emporté... Car il était gratuit (et il l'est toujours)...

    ROUE LIBRE durant quelques années, après 2005/2006, eut sa "traversée du désert" (il cessa de paraître en effet, un temps)... Mais il "refit surface", cette fois en version numérique (mais imprimable sur feuilles A4) sous la forme d'un PDF...

     

    ... Bien entendu -vous vous en doutez peut-être- (rire)... Dans ROUE LIBRE on y lit parfois un ou deux textes d'un certain "yugcib" ... Lequel Yugcib en 1999, écrivait dans le "livre d'or" du cinéma de Contis, de Betty et de Rainer les "inventeurs de ce cinéma pas comme les autres"... Jusqu'au jour où, feuilletant ce ROUE LIBRE subrepticement déposé dans le hall du cinéma, il décida, ce Yugcib, d'écrire dans ROUE LIBRE...

     

     

    ... Le premier numéro était si l'on peut dire "artisanal" en ce sens qu'il fut réalisé page par page... Mais après "on s'est étoffé" (rire) !

    Longue vie à ce "petit canard pirate" et donc, à toutes celles et ceux, du Pays de Born, des Landes ou d'ailleurs, qui y écrivent, illustrent, et... En parlent autour d'eux !

    Et je suggère qu'au cinéma de Contis, l'on continue à le déposer mine de rien, "subrepticement", sur les tables et sur les fauteuils... Notamment lors de manifestations culturelles ou musicales, et bien sûr, les jours du Festival du Court Métrage qui a lieu en général au mois de juin (parfois en septembre, c'est arrivé)...

     

    ... Sans oser souhaiter à ce "petit canard pirate" un destin comparable à celui de Charlie Hebdo, il me siérait fort (rire) que ce "petit canard" tout de même, "fasse une petite Une Une" dans quelque journal, un jour... Mais bon... Je rêve...

    Les "braves gens" sont "plus nombreux qu'on ne le croit"... Certes certains visages peuvent paraître rudes, certains comportements, gestes, propos, nous hérissent, ce que l'on lit sur le Net (et même dans le journal) est parfois bourré de fautes d'orthographe... Mais tout ça, je vous le dis haut et fort et avec toute la conviction, pour ne pas dire la foi qui m'anime... C'est le dessus, la surface, ce qui se voit, juste ce qui te claque au museau, qui te pourrit le regard, qui te fait l'œil noir... Quand tu "creuses un peu", eh bien, tu t'aperçois que les gens ils ont une âme, une sorte de "culture intérieure" qui ne vient d'aucune école... Alors comme je dis "entre quatre z'yeux on arrive toujours à se comprendre et faire passer une idée, un message"...


    http://yugcib.forumactif.org/t146-qu-est-ce-que-roue-libre

     

  • Sans les laquais, que sont les maîtres ?

    F ruffin

    ... Ces "plus riches" (dans le sens de mieux protégés, de plus aisés, de plus consommants) de nos enfants, de nos concitoyens les plus passivement conditionnés, les plus serviles, les plus laquais ; admis en la compagnie de ceux qui décident, organisent, prédatent, captent la plus grande partie des richesses... Seront bientôt (et inévitablement) à leur tour, après avoir été pressés tels des citrons, sucés jusqu'à l'os, branlés tels des gosses sur des dadas de supermarché... Seront eux aussi, rejetés, bottés en touche, piétinés, pour tout remerciement de l'aide-prédation à laquelle ils se sont livrés en pensant qu'ils allaient devenir les écuyers des grands seigneurs...

    Sans les laquais, à vrai dire, les maîtres sont impuissants, perdent de leur pouvoir...

     

     

  • Pensée unique

         Ma pensée, qui transparaît dans mes innombrables textes publiés, est aussi "pensée unique" que toute forme de "pensée unique" qui prévaut et que je combats. Ma pensée est donc tout aussi contestable et tout aussi critiquable...

    J'aime mieux la franchise brutale avec laquelle on peut s'exprimer pour me signifier que l'on n'est pas du tout d'accord avec moi ; j'aime mieux en ce sens, un propos affiché, fût-il lapidaire même... Que cette hypocrisie des uns et des autres toute faite d'un miel sous lequel macère du fiel, que ce silence et que cette indifférence de tant de personnes de mes connaissances et même de mes proches... Ce silence et cette indifférence qui portent ce que je pressens qu'ils contiennent...

    Il y a deux "systèmes" : celui en soi et celui dont le monde est fait.

    Celui dont le monde est fait c'est celui sur lequel on peut chier à longueur de journée en tant qu'êtres ordinaires que nous sommes tous en dépit de ce qui nous différencie les uns des autres ; au sujet de tout ce que l'on déplore, que l'on refuse, de ce système qui est celui dont le monde est fait.

    Celui en soi c'est celui sur lequel il faudrait autant chier... Mais il se trouve qu'en y chiant dessus (ce à quoi cependant fort peu s'y exercent) l'on abuse par effet aussi trompeur qu'ostentatoire, toute la compagnie autour de soi...

    L'on ne reconnait les sincères, les purs, que lorsqu'ils ne sont jamais gagnants, qu'ils demeurent des exclus des scènes et des tribunes, des oubliés, et dont les traces qu'ils laissent sont comme des pas sur le sable d'une plage, des pas que la marée en montant efface ; des pas qui ont cependant, bel et bien existé...

    Ces écrits, ces quelques mots que l'on lit sur un grand cahier, dans des lieux de recueillement, des lieux publics de manifestations culturelles ou de spectacle, ces écrits, ces mots tracés au crayon... Ces écrits... "postulent-ils" ? Ils n'ont pour signature qu'un prénom, et je crois plus en ces écrits là, qu'aux écrits de bon nombre de "grands penseurs"... et à plus forte raison de tout ce que l'on lit, des uns et des autres, sur la Toile...

     

     

  • Regard d'autrui

    Pensee

         Je suis aussi souvent que je le peux, cet autrui ; et dans mon regard brille ce que de toi je pressens, et qui -peut-être- rejoint ce que je suis... Ce que je suis qui ne se voit pas, et que tout comme toi je porte en moi...

     

    Regard de truie

         Et... Ce regard de truie... D'une truie qui "sait" ce que vont devenir ses "gosses" ...

  • La fiente

    Fiente

    La fiente de l'oiseau de passage

    De l'oiseau de passage ou de l'oiseau revenu

    La fiente avant qu'elle ne tombe dans l'assiette du pique nique

    Il faudrait

    Le bec tout grand ouvert

    L'avaler comme si elle était du chocolat

    Et le chant de l'oiseau

    Un chant comme celui d'une scie

    D'une scie que l'on entend si souvent grincer

    Ce chant là

    Il faudrait l'écouter

    Te martelant de ce dont il t'assourdit

    Mais l'oiseau lui

    Jamais il n'interroge

    Ni ton silence

    Ni ton ramage ni tes rêves

    Il fiente l'oiseau

    Et c'est du chocolat paraît-il

     

    ... Je compense, je compense... l'absence d'interrogation du silence, du ramage et des rêves... Me faisant entomologiste de toutes ces fientes tombées des branches...

     

     

  • Quel gouvernement ?

         J'attends d'un gouvernement, qu'il ne soit point de tel ou de tel parti ; de telle ou telle idéologie, ni inféodé au Marché, aux lobbies et aux banquiers... Mais uniquement et dans son ensemble, composé d'ouvriers, de salariés d'entreprises, de travailleurs de la terre... En somme, seulement et uniquement ce gouvernement là, composé de gens qui soient les acteurs premiers d'une vie économique dont nous serions nous, les citoyens, les travailleurs, les véritables acteurs, les gestionnaires, les créateurs, les distributeurs de biens et de services.

    Autrement dit, explicitement dit... Aucune, absolument plus jamais aucune de ces personnes qui, durant les précédentes législatures et équipes ministérielles, n'ont passé un seul jour de leur vie dans une entreprise...

     

  • Dans le kaléidoscope

         Et je vis que tout se confondit, dans le kaléidoscope, comme en un bouquet final de feu d'artifice ne cessant de tournoyer de plus en plus vite et de se renouveler sans que l'on ne puisse apercevoir en vérité de figures et de couleurs nouvelles...

    Tout n'était qu'éclatements, gerbes déchirées et ruisselantes de milliers d'éclairs d'orage, poudroiement de cendres incandescentes...

    Et dans cette profusion, dans ce brassage, dans ce mélange de tout ce qui me venait aux yeux, je ne reconnaissais plus les "belles bleues" des feux d'artifice de mon enfance, et je ne voyais pas non plus, les "belles rouges pures et lumineuses" de quelque demain à venir... Dans le bouquet final, dansaient quelques étoiles inconnues noyées dans un ballet de cendres incandescentes...

     

  • Maison en carton

    Maison carton

    C'est... "curieux"... Mais en fait, d'une logique "bien dans le sens du monde et de notre civilisation" : les maisons dans lesquelles nous habitons et vivons (et dans lesquelles aussi nous "relationnons et dérelationnons")... Sont comme les tombes dans les cimetières : elles en foutent plein la vue! (si l'on peut)...

    Cette maison en carton, qu'il est possible d'édifier en une journée, et qui doit durer cent ans (je veux bien le croire)... Me fait penser à l'une ou l'autre de ces tombes que j'ai pu voir dans des cimetières Norvégiens en 2009 et qui étai(ent) comme de petits carrés de jardin d'agrément tout de fleurettes planté, avec, sur le dessus de la stèle un oiseau sculpté...

    Vous l'avez sans doute compris : je n'accorde guère d'importance à ce à quoi ressemble ma maison, et je ne serai pas enterré sous un "grand pieu de marbre cathédrale plate".

     

     

  • Paysage minéral

    Hoggar

    Un paysage désolé aride minéral

    Et de part et d'autre des points cardinaux

    Ces flancs rocheux et abrupts ne renvoyant jamais l' écho

    De ce cri pirate qui décide de briser

    Juste le temps d'une colère coup de poing

    Un long silence blême

    Le silence blême et ordinaire du pirate

    En réponse aux outrances aux violences aux indifférences

    Jetées des balcons et des trottoirs et des maisons et de tous les lieux inhospitaliers

    Au milieu de la circulation générale bruissante de sons discordants

    Emporter son silence jusque dans la chute finale au bout du chemin

    C'est ne laisser pour seule trace que ce silence

    Qui sera peut-être interrogé et dont on imaginera des sons

    Des sons enfouis et s'enfuyant