Articles de yugcib
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L'intelligence du monde, et l'intelligence dans la relation humaine
- Par guy sembic
- Le 11/05/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Le "génie" d'un Poutine (un "génie" dangereux soit dit en passant) consiste à instrumentaliser cette vérité, cette réalité d'un Occident décadent...
D' "autres" que Poutine, et bien plus dangereux que Poutine, instrumentalisent aussi, la réalité d'un occident décadent...
Instrumentaliser une vérité, une réalité, la réalité d'un Occident décadent ou de tout ordre décadent, même à juste titre s'il en est... N'est pas la solution.
La solution c'est le sursaut de tous les peuples du monde contre toutes les instrumentalisations, si justifiées soient-elles...
... L'intelligence dans la relation humaine, même dans la relation la plus difficile et la plus aléatoire ou incertaine qui soit, c'est la seule voie possible pour un "résultat le plus heureux ou le moins malheureux possible"... Je ne dis pas que l'intelligence dans la relation humaine, c'est la panacée, la certitude, la garantie... Mais c'est je dis bien la seule voie possible car sans cette intelligence là, qui n'est pas "l'intelligence du monde" , il n'y a que des "intelligences" qui ne sont que des impostures, des mystifications, de la poudre aux yeux, des menteries... ne pouvant mener qu'à des désastres, de l'ennemour, de la non relation, de la crispation, de la violence, et à une fragmentation en éclats des sociétés...
En revanche dans une "vraie intelligence dans la relation humaine" (et par extension dans la relation avec les êtres et les choses), il y a "quelque chance" pour un résultat... incertain, certes, mais possible...
Ainsi, aucun dirigeant Européen, Nord Américain n'a assisté à la cérémonie à Moscou sur la place rouge, commémorant la victoire de la Russie Soviétique de Staline sur l'Allemagne d'Hitler et du Nazisme... Alors que ce pays, la Russie, la Russie maintenant de Poutine, a perdu 28 millions d'hommes et de femmes dans quatre années de guerre, de 1941 à 1945...
Je ne sais pas si Vladimir Poutine en disant "merci aux Britanniques, aux Français, aux Américains, d'avoir contribué aussi à la victoire contre les Nazis", était vraiment sincère du fond de son cœur (peut-être bien après tout)... Mais il me semble que les dirigeants occidentaux Européens et Américains, auraient pu, mettant un moment de côté leurs divergences avec Vladimir Poutine, faire preuve de cette intelligence que j'évoque et être présents avec Vladimir Poutine sur la place rouge le 9 mai 2015...
Ce n'eût point été "baisser le pantalon devant Poutine", mais au contraire, une preuve d'intelligence, de fierté, de dignité, à la quelle je pense, Poutine aurait été sensible... dans une certaine mesure on va dire...
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Flamme ou nuage ?
- Par guy sembic
- Le 08/05/2015
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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"Ce sont nos passions qui esquissent nos livres, le repos d'intervalle qui les écrit"
Marcel Proust
... Dans nos passions, je pense en premier lieu à ce "ressenti" des êtres et des choses qui nous vient, et qui nous fait être, agir, ou le plus souvent, rêver, imaginer... Rêver, imaginer ce qui peut, ce qui pourrait être mais ne sera sans doute jamais... Mais ce qui est rêvé, imaginé, est plus souvent déformé que formé : c'est un dessin, une image, une animation, qui surgit tel un feu dans l'âtre et se met à danser, à crépiter, à illuminer, mais dont les flammes tout aussitôt, nous apparaissent nuages, nuages qui ne peuvent être que du ciel que l'on a en soi...
Lorsqu'il entre dans le "ressenti" qui nous vient des êtres et des choses, de la réflexion -ce qui généralement ne survient que dans le repos d'intervalle- alors la flamme demeure flamme sans apparaître nuage et le livre, l'écrit, le dire, s'esquissent... Et le "livre" alors, est vraiment un livre...
Sans le "repos d'intervalle" et donc, sans la réflexion, avec seulement le ressenti ; le livre n'est plus qu'un halètement, un son de gorge, une flatulence, un nuage qui passe...
Le "repos d'intervalle" dans ou après lequel le livre s'écrit, est aussi un "temps de travail"...
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Un monde qui ne ressemble plus à rien
- Par guy sembic
- Le 06/05/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'avais pensé au départ, à ces années (en gros ces quarante dernières années qui précèdent les années 10/15 du 21ème siècle) situées entre 1968 et -on va dire- 2011... Et qui d'ailleurs à mon sens constituent deux ensembles bien distincts (ou deux périodes) : l'une qui va de 1968 jusqu'à la fin des années 90 soit autour de 94/95/96, c'est à dire jusqu'au début d'internet et au commencement de la généralisation du téléphone mobile (mobiles encore dans leurs premières versions) ; et l'autre qui commence ou plutôt qui a commencé depuis 1996 et qui va jusqu'en 2011, et qui a vu notamment à partir de 2005 l'arrivée du haut débit (mais pas partout), la venue sur le marché des téléphones de nouvelles versions avec internet associé pour les i-phones, smartphones... et toujours à partir de 2005, les blogs, les réseaux sociaux, Facebook et twitter...
Je me disais aussi que ces quarante années là, de 1968 à 2011 pouvaient être considérées comme déjà "un monde qui ne ressemble plus à rien" (alors que le monde d'avant 1968 lui, "ressemblait à quelque chose" depuis le Paléolithique Supérieur)... En fait je pense pour ma part que ces quarante années là, de 1968 à 2011, constituent une "transition" et que dans cette "transition" il y a encore comme une hésitation (que l'on me pardonne l'expression) entre "le lard et le cochon" (supposant ou présupposant que le "lard" serait une matière grasse inidentifiable et donc pas ou plus forcément du cochon)...
Ce qui voudrait dire que, à partir de 2011 avec la multiplication accélérée des fractures des sociétés, de toutes les sociétés - accélération soit dit en passant "boostée" par internet et de plus en plus "alchimisée", "maelstromalisée"... le "lard" n'est même plus du "lard"...
Et que la période de transition serait donc dépassée, et que l'on serait bel et bien désormais, à partir de 2011, totalement dans un monde ne ressemblant plus à rien...
La question est de savoir si c'est à la fois "totalement ET définitivement", s'il faut désespérer et se préparer au naufrage (en fait on ne se prépare pas au naufrage, on envisage de devoir le subir et en attendant on "fait son lard" comme on peut )...
Je "navigue" si je puis dire, entre désespérance/pessimisme et optimisme/immense espérance, au fil des jours...
Mais j'ai bien l'impression que la "balance" depuis peu (depuis l'an dernier en gros), penche davantage du côté de la désespérance et du pessimisme (avec encore de ci de là quelques "sursauts" d'espérance)...
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La fracturation en innombrables éclats, des sociétés d'aujourd'hui dans le monde
- Par guy sembic
- Le 04/05/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Aussi loin que l'on porte le regard vers le passé, jusqu'au Paléolithique Supérieur par exemple (l'on pourrait même remonter encore à plus loin)... Le monde dans lequel on vivait "ressemblait à quelque chose"...
Ainsi le temps des premières grandes civilisations, du Moyen Age, de Louis XIV, de la Révolution française, du Directoire, de Napoléon, de Louis Philipe, du Second Empire, de la Troisième République et jusqu'à De Gaulle, Mitterrand, Chirac...
Jusque dans les années 2001 à, disons, 2007/2008... C'est à dire tant qu'on n'avait pas passé 2010, que l'on ne s'était pas dilué/dissous dans les années 2012, 2013, 2014 et à plus forte raison 2015 et les années qui vont venir... Le monde "ressemblait à quelque chose"...
Certes ce "quelque chose à quoi ressemblait le monde", n'était pas, n'avait jamais été d'ailleurs, un "modèle de civilisation, de société, de régime politique"... et avait en lui et à travers les évolutions, un sens qui pouvait être contestable... et qui d'ailleurs fut souvent contesté, voire réorienté dans un autre sens... Un sens suivait le sens précédent, mais il y avait toujours un sens...
Aujourd'hui, et cela depuis 2007/2008 et avec une accélération accrue depuis 2011, avec les "révolutions arabes", les guerres de Lybie, de Syrie, les extrémismes exacerbés, la fracturation en innombrables éclats de toutes les sociétés... et, dans le "maelstrom" ou le "bouillon de culture" d'internet, des réseaux sociaux ; dans un bruissement, un vrombissement, un ensemble hétéroclite de sons assourdissants, dans une cacophonie démesurée... Le monde "ne ressemble plus à rien"... Le monde est à la fois occulté et occupé (occupé ou plus exactement "avalé, déféqué, pollué, dilué, alchimisé") par des entités... Et ces entités sont par exemple, des assemblées d'actionnaires, des "groupes", des "consortiums" qui n'ont plus de "nationalité" du fait qu'ils sont "internationaux"... des entités composées de gens que l'on ne peut pas identifier et encore moins atteindre, approcher...
Ce qui caractérise le plus, je crois, le monde d'aujourd'hui, c'est la fracturation en innombrables éclats de toutes les sociétés de tout "ordre" (ordre politique, économique, culturel) ; la dispersion et en même temps le crissement des éclats entre eux, lesquels éclats se fragmentant encore en éclats plus petits... La poussière qui en résulte, de cette fragmentation, dans ses tourbillonnements en tous sens, tient lieu d'atmosphère, de ciel, d'espace, désormais... Mais n'est pas, ne peut être le ciel sous lequel on avait depuis toujours respiré... Le ciel qui avait fait fondre des tempêtes parfois effroyables, le ciel qui était le ciel dans toute sa nature, le ciel sous lequel les humains avaient toujours vécu sinon survécu tout au moins...
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le gaspillage alimentaire
- Par guy sembic
- Le 03/05/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Le gaspillage alimentaire est la conséquence d'une consommation de masse sans cesse et toujours plus diversifiée en produits et en marques, et soutenue par une publicité qui, par ses offres promotionnelles incitant à acheter, contribue à une accumulation de produits alimentaires dont la plupart ne sont pas "d'une nécessité immédiate" et de surcroît, vendus par 3 ou 4 unités au prix de 2 ... Résultat, les caddies sont pleins... et les frigos, et les congélateurs, et les placards de cuisine aussi...
Mais le pire, plus encore que tout ce que l'on entrepose et que l'on conserve pendant des semaines voire des mois, vient du fait que dans bon nombre de familles, et notamment lorsque l'on doit préparer et servir deux repas par jour quand on a du monde à la maison pour plusieurs jours (sans compter le petit déjeuner qui à lui seul déjà "monopolise" plusieurs étagères en divers produits)... C'est que pour chacun "ayant ses habitudes", ses préférences et parfois son régime en fonction de son état de santé... Il faut servir à table des mets différents... parce qu'un tel n'aime pas ceci/cela ou avec ceci/cela dedans... Et en quelle quantité prévoir? Car il faut ensuite gérer les restes, que l'on place parfois n'importe comment dans le frigo, et qu'il faut finir par mettre à la poubelle au bout de trois jours...
Il faut dire aussi que de nombreux produits alimentaires ne sont que des produits "de goût et d'apparence"...
Si l'on consomme autant de produits standardisés et "bon marché" (et d'une qualité réelle "discutable"), l'on met aussi à la poubelle, autant de ce qu'il reste de ces produits que l'on a laissé se détériorer, "oubliés" au fond du frigo ou en partie utilisés...
Certes l'on peut être outré -et on l'est- par le gaspillage alimentaire mais peut-on "comparer" tous ces produits de goût et d'apparence de grande consommation, à -par exemple- ce pain de jadis sur lequel on esquissait avec un mouvement du doigt, une croix avant de l'entamer, et dont on conservait précieusement le moindre bout rassis ou sec?
Que dire par exemple, de cette baguette de Grande Surface à 47 centimes d'euro qui, le lendemain, est dure et s'émiette ?
Que dire de tous ces plats dits "cuisinés", en barquettes, surgelés ou en boîtes de conserve, dont on ne connaît pas vraiment la composition exacte dans le détail ?
Et l'on nous dit qu'il y a des pays où les gens crèvent de faim et aimeraient bien avoir tous les jours au moins cette baguette à 47 centimes d'euro, ainsi que les uns et les autres de ces produits que l'on achète en surplus et que l'on finit par jeter !
Si l'on jette, si l'on gaspille... On fait aussi la charité -pour se donner "bonne conscience"- avec quantité de produits "de qualité discutable et très bon marché" que l'on place dans les chariots pour les restaurants du coeur ou que l'on envoie dans des pays où les gens sont dans la misère...
Et quel paradoxe aujourd'hui que celui qu'il y a, entre d'un côté la "malbouffe" et d'un autre côté tous ces centenaires en augmentation !
Soit dit en passant, dans les années 2030/2040/2050 et au delà, des centenaires il y en aura moins !
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Le comble, dans le "non sens" de notre époque ...
- Par guy sembic
- Le 30/04/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... C'est bien cette réforme de l'Enseignement, qui s'annonce et contre laquelle se fera et je l'espère sera massivement suivie, la grève du 19 mai 2015.
En effet ce qui touche à l'éducation, à la transmission du savoir et des connaissances, et qui intéresse les enfants et les adolescents, en fait la prochaine génération, celle des femmes et des hommes des années d'au delà 2020/2030, ne peut sans conséquences dramatiques, inconnues, incertaines, aléatoires, désastreuses ; être bafoué, nié dans ses valeurs fondamentales, dans ses repères intemporels, dans le sens qui jusqu'à l'entrée dans le 21 ème siècle prévalait...
Cette réforme est bien le comble du "non sens"... Elle est même ce qui caractérise le plus, le "non sens" de notre époque.
Ainsi devrions nous assister à la suppression de tout ce qui différencie, à une renonciation à transmettre, à la mise en application de mesures qui élaguent, nivellent, à la négation de ce qui marchait et qui avait fait ses preuves ; tout cela au nom d'un égalitarisme absurde ? ...
Le Président du Conseil National des programmes proclame : "la grammaire n'est pas un dieu"!
Haine de l'excellence, haine de la différentiation, haine de soi, même ! Voilà le résultat !
L'on veut ("Ils et elles" veulent) des enfants qui mettent en perspective au lieu de donner à ces mêmes enfants des repères de base...
À "les" entendre, apprendre à nager, c'est se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé...
Des jeux de ballon, c'est conduire et maîtriser un affrontement collectif...
Et une lecture de contes, c'est mise à jour de quelques stéréotypes (loup, ogre, cochon, forêt...) ...
"Nov'langue", "nov'mode", formules creuses, phrases dépourvues de sens, langage inaudible ... Pour cela "ils" sont forts, ce sont les nouveaux mots d'ordre, mais des mots qui font et élargissent les fractures sociales... Car au nom d'un égalitarisme absurde et d'un "nivellement par le bas", ce sont au contraire les inégalités qui progressent et s'affrontent, avec la violence qui s'intensifie en tant que seul recours...
Ces "grands réformateurs" de l'Enseignement et des programmes éducatifs, dans une "nov'langue" aussi inaudible qu'illisible ont sans doute prévu -j'imagine- que, pour définir et expliquer aux enfants et aux adolescents ce qu'est l'acte sexuel, ils vont dire : rapprochement contondant entre deux personnes, accompagné de halètements et de sons gutturaux...
Il va sans dire que l'on ne précise pas si les deux personnes sont une femme et un homme... Et, inacceptable, un homme (ou une femme) et un enfant (ou un adolescent)...
Dans cette "nov'langue" à la mode dont usent les Intellectuels et les grands penseurs complices du Système et du Pouvoir en place, ainsi que quelques personnages plus moins "humoristes", ou "de scène publique et médiatisés (et qui n'arrêtent pas de "pondre des bouquins") , il y a une brutalité, une violence qui ne dit pas son nom, une indifférence à l'égard du "pauvre monde", un mépris souverain, une négation des valeurs fondamentales, une ostentation facebookesque et touitesque aussi envahissante qu'exacerbée... Qui ne peut appeler qu'à la révolte, qu'à la violence, de la part de ceux qui subissent (et nous sommes des millions à subir)...
C'est pourquoi le 19 mai devrait être une journée de mobilisation comparable à la journée du 11 janvier 2015 où il y avait quatre millions de personnes dans la rue, dans toute la France...
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Fille de la colère, le roman de Louise Michel, par Michel Peyramaure
- Par guy sembic
- Le 28/04/2015
- Dans Livres et littérature
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L'auteur
Michel Peyramaure est né à Brive en 1922. Il est l'auteur des biographies de Henri IV, Cléopâtre, Suzanne Valadon et Sarah Bernhardt…
Il a reçu en 1979 le Grand Prix de la Société des gens de lettres pour l'ensemble de son œuvre.
Résumé du livre
Enfant, elle jouait à guillotiner le marquis de Carabas en chantant La Carmagnole. Fille de la servante-maîtresse d'un obscur châtelain de Haute Marne, Louise Michel grandit auprès de ce vieil homme lettré et voltairien. Adolescente, elle adresse des poèmes enflammés à Victor Hugo en exil. Institutrice à Montmartre, elle s'insurge devant la misère du peuple opprimé par le Second Empire. Elle écrit, milite, lutte. Durant la commune de Paris, elle est au premier rang des barricades. On la condamne et la déporte en Nouvelle Calédonie.
Cette femme d'une laideur rayonnante s'attache des hommes qui ne l'abandonneront jamais : Clémenceau, Vallès, Rochefort. Sa guerre pour la liberté ne cessera qu'à son dernier souffle. La colère de cette « vierge rouge » a inspiré à Michel Peyramaure l'une de ses plus belles biographies romancées.
Ce que je dis de ce livre
Ce livre m'a littéralement bouleversé et cela d'autant plus de l'avoir lu en ces jours de 2015, ces jours que nous vivons depuis le mois de janvier, dans une époque qui par certains côtés les plus noirs, les plus effrayants, s'apparente à cette époque à laquelle vécut Louise Michel de 1860 à 1905 (elle était née en 1830 et mourut le 9 janvier 1905)…
Ce monde de 2015, de celui à vrai dire qui a commencé à la fin du 20 ème siècle ; et le monde de 1860 à 1905, sont tous les deux comme deux paysages en même temps aussi différents et semblables qui se superposeraient l'un sur l'autre…
Le monde du transport rapide en avion et en train grande vitesse, le monde de la télévision, de la téléphonie mobile et de l'internet d'une part… Et le monde des déplacements en fiacre, voitures à cheval, trains et paquebots à voile ou à vapeur ; sans TSF, sans téléphonie mobile et sans internet mais avec de nombreux journaux ou « feuilles locales » toutes tendances politique et autres confondues, d'autre part…
Mais deux mondes aussi noirs, aussi effrayants, aussi contrastés entre l'obscurité la plus profonde et la lumière la plus éclairante, l'un et l'autre…
La « vierge rouge » … C'est bien le terme qui convient à cette grande figure de la Commune -et de son temps- que fut Louise Michel. Non pas (cela personne ne le sait et ne le saura jamais) qu'elle fut réellement vierge ou non… Mais dans ce terme de « vierge rouge » j'y vois une violence, une intégrité surtout, une insubordination, une insolence, un mépris des apparences, une détermination à agir, une pureté de pensée, un rejet absolu de toute compromission… Et en même temps, indissociables, une bonté, un humanisme et une mansuétude hors du commun qu'elle a montrés dans certaines situations personnelles difficiles voire périlleuses de sa vie… Où elle fut attaquée, menacée de mort…
Son intégrité était telle, qu'elle est allée jusqu'à lui faire refuser toute grâce, toute amnistie dont elle aurait pu bénéficier (grâce notamment à Georges Clémenceau) si ses compagnons de misère et de révolte eux aussi emprisonnés ou déportés ou même condamnés à mort, n'étaient pas eux aussi amnistiés et libérés en même temps qu'elle…
Et lors d'une sortie au Bois (de Boulogne) en fiacre avec Victor Hugo âgé, elle s'est refusée aux « avances » du Grand Vieillard encore bien vert, est descendue du fiacre pour retourner à pied chez elle…
Bon, sur le plan « purement littéraire » on peut dire (Fayard d'ailleurs ainsi que d'autres éditeurs le lui avaient dit) qu'elle avait une écriture difficilement lisible, sans ponctuation, sans majuscules, sans orthographe… Mais elle a tout de même laissé à la postérité, des œuvres écrites, notamment « je vous écris de ma nuit », ses mémoires, ses correspondances…
… Je cite ces lignes, page 293 de l'édition de poche Pocket :
« Aujourd'hui, être révolutionnaire ne signifie pas grand-chose. Même le gouvernement de Mac Mahon pourrait y prétendre. Une révolution c'est quoi : un ouragan qui chasse un pouvoir pour en mettre un autre à sa place. Il est meilleur, souvent pire lorsqu'il fait preuve d'une mansuétude apte à décourager les plus âpres de ses partisans, à leur rogner les griffes. J'ai un mot pour exprimer ce que je ressens : Ah que la République était belle sous l'Empire… Je veux dire par là… qu'on se bat avec plus de conviction contre une tyrannie sévère que contre une démocratie mollassonne.
Le capitaine Launay du Virginie, le bateau qui amenait Louise Michel en exil en Nouvelle Calédonie disait à propos de l'anarchie, du mouvement anarchiste et libertaire vers lequel se tournait Louise Michel :
L'anarchie est une tentation redoutable. Je l'approuve quand elle dénonce le pouvoir absolu que certains hommes exercent sur d'autres, et quand elle fait souffler sur le monde un vent de liberté, mais là est le danger. L'humanité n'est pas mûre pour l'anarchie, et je crains qu'elle ne le soit jamais. »
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Les Jeux Olympiques et l'exposition universelle
- Par guy sembic
- Le 24/04/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Pour le pays qui accueille et organise... et finance, les Jeux Olympiques sont un "gouffre financier" et donc bien plus de dépense, bien plus d'investissement à prévoir, que de profit et de recette au final, à attendre...
Il n'en est pas tout à fait de même pour l'exposition universelle qui s'auto finance en partie, puisque les géants de la technologie, de l'industrie et de tout ce qui est innovant, disposent de budgets suffisamment importants pour prendre en charge les dépenses en installations et en gestion (travail, emploi, organisation)...
Cela dit -et c'est bien là "la grande question"- quelles seront, quelles devront être en réalité, les capacités d'hébergement, pour l'accueil de millions de personnes venues du monde entier (sans compter bien sûr les Français eux-mêmes et leurs voisins Européens) ? Tant pour les Jeux Olympiques que pour l'exposition universelle (qui, elle, fera venir encore plus de monde que pour les JO, du monde entier) ?
Lors de l'exposition universelle de 1900 à Paris, la planète comptait un milliard et demi d'humains, et... il n'y avait pas d'avions long courrier par milliers dans les airs avec à chaque instant 600 000 personnes en permanence à dix mille mètres d'altitude nuit et jour... Il n'y avait que quelques grandes compagnies de navigation pour relier les principaux ports du monde au Havre ou à Cherbourg... Et les paysans du Languedoc, du Berry ou de la Lorraine, et les gens de la plupart des villes de France ne se déplaçant qu'en charrettes à cheval ou à âne sur trois ou quatre lieues, ne venaient donc pas en foule à Paris !
Ce ne sont pas toutes ces chaînes d'hôtels de groupe Accor et autres, même créant chaque année depuis l'an 2000 de nouveaux hôtels autour des plus grandes villes et en Ile de France, qui vont pouvoir absorber des millions de gens... Déjà, pour le moindre festival tant soit peu "couru" et important, dans le genre du Festival d'Avignon par exemple, les capacités d'hébergement sont très nettement inférieures à la demande... de telle sorte qu'on voit partout des "campings improvisés" quand les gens ne dorment pas dans leur voiture...
Si les comités de sélection décident que la France accueillera les JO ET l'expo universelle... Alors il faudrait envisager (ce serait une possibilité) d'aménager sur des terrains en friche aux alentours de Paris, d'immenses chapiteaux dortoirs ... et suffisamment de WC en petites cabines préfabriquées disposés à la chaîne autour des chapiteaux d'hébergement (et dans les rues de Paris)...
Et pour nourrir durant le temps des JO ou de l'exposition universelle, ces millions de visiteurs, de touristes venus du monde entier ? Mais cela, c'est l'affaire des géants de l'industrie alimentaire et de leurs capacités de production et d'acheminement de milliers de tonnes de denrées...
... Et si, en plus, on vient avec Toutou ! (rire)...
En fait, l'hébergement et la restauration à prévoir pour des millions de visiteurs et de touristes, ce n'est là qu'une partie du problème, et c'est déjà "assez démentiel" !
Tout de même, en 1900, c'était "plus gérable" !
... En règle générale, pour toutes ces manifestations (grands festivals, expositions, foires, etc.) lors desquelles se déplacent des foules de visiteurs et de touristes, les principaux problèmes sont l'hébergement et le stationnement. En effet, prévoir, s'organiser, réserver (la plupart du temps plusieurs mois à l'avance), c'est "le parcours du combattant" !
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Les herbes indésirables dans le jardin où poussent ces plantes que tout le monde regarde
- Par guy sembic
- Le 21/04/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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C'est un "noyau dur" que celui de ces intellectuels, de ces journalistes littéraires, de romanciers, d’écrivains, d’essayistes et de chroniqueurs médiatisés, autour duquel gravitent les électrons que sont tous ces personnages se produisant dans les salons officiels, sur la scène publique, à la télévision et sur le Web... Tous ces personnages qui, soit dit en passant, ne vivent pas loin s'en faut avec 1200 euros par mois, et qui, pour leurs loisirs, leurs lieux de vacances, leur alimentation, leur vestiaire et leurs voitures, ne "consomment" pas du tout comme le "commun des mortels" en ce sens qu'ils sont par leur mode de vie au quotidien, dans un environnement social et culturel totalement différent de celui, justement, du "commun des mortels" dont ils sont à cent lieues des soucis, des préoccupations, entre autres le souci de trouver un travail et ou de "joindre les deux bouts" à la fin du mois comme on dit !...
Un immense espace d'audimat s’ouvre à tous ces personnages à la Une de l'actualité médiatisée, chaque jour, à chaque instant même, par ces millions de petites fenêtres sur l'actualité du monde que sont les écrans des téléphones portables, des tablettes, des appareils de télévision et des ordinateurs ; fenêtres par laquelle les seigneurs de la pensée, du propos et du discours, bardés de formation universitaire, de titres et de références, entrent dans nos univers quotidiens sans jamais le modifier en rien cet univers, autrement que par du rêve, de l'illusion...
Polluent-ils les esprits et les cœurs par des discours inaccessibles au commun des mortels ou interprétés selon des sensibilités qui s’affrontent, et voilà que les faiseurs de modes et de tendances, soutenus par la presse et l’audiovisuel, s’empressent de les béatifier ces saigneurs de vérité et de toutes ces veines jugées chargées d’un sang impur…
Cependant s'ouvrent de ci de là, de ces petites fenêtres par lesquelles peuvent passer s'ils y parviennent, quelques "accédants" ou "postulants" que les « élus », condescendants et pourvoyeurs de marginalités récréatives, ont laissé passer, selon l'idée que "la société doit évoluer dans une diversité de plus en plus complexe et dans une reconnaissance élargie"...
Mais le manège ne prend jamais en marche les enfants pirates et ne fait jamais monter sur ses chevaux de bois les loubards de l’écriture ou de la pensée, ni les "enfants du marais" qui se balancent aux branches des arbres et font de la musique dans des bouts de roseaux percés à la pointe d'un canif...
Sans doute sont-ils légions, tous ces enfants pirates plus ou moins poètes ou philosophes…
Ils sont confus ou trop "simplets"... Et parfois vilains culs, comme ces babouins criards dont on se moque au zoo.
Eh bien tous ces pirates, ne vous en déplaise, pourvoyeurs de la pensée universelle et consensuelle bénis par les médias, tous ces pirates poussent et repoussent sur tous les terreaux du monde. Et aussi longtemps qu’il le faudra, demain, après demain ou dans mille ans, ils entreront aussi à leur manière, dans l'espace public, informels et désobéïssants dans un monde formaté...
Je revois ma grand-mère dans son jardin les jours de grand soleil d’été, avec son chapeau de paille bien vissé sur sa tête et enveloppée jusqu’aux chevilles d’un vieux tablier de cuisine, cultivant de nombreux légumes mais très peu de fleurs, s’exclamant comme on le fait pour la peste : « Ah, ces mauvaises herbes ! ça repousse toujours ! »
Mais les mauvaises herbes, c’est aussi la vie !.. Mais comme l'on en voit guère l'utilité, du moins quand elles n'étouffent pas ou ne parasitent pas, on les juge mauvaises alors que sans elles, ne pousseraient pas les autres herbes et plantes dont on a besoin dans le jardin...
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Quel "lieu de mémoire" pour demain ?
- Par guy sembic
- Le 17/04/2015
- Dans Anecdotes et divers
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Voici 3 images (éco musée de Marquèze en Haute Lande) , puis 3 autres images (galerie marchande et cafétéria de surface commerciale)...
Imaginez en 2254 un lieu réaménagé, un écomusée tel par exemple celui de Marquèse en Haute Lande, mais constitué d'une reproduction de galerie marchande de grande surface commerciale, de l'une de ces structures présentes actuellement dans les zones d'activité commerciale en périphérie de grandes villes... Un lieu "de mémoire" visité le dimanche en famille par des gens en 2254 ?
Je vous laisse déjà imaginer le "devenir relativement proche" de ces structures de grandes surfaces commerciales, de cette "architecture du 21ème siècle" qui "ne ressemble à rien" et de laquelle ne se dégage aucune émotion, aucune esthétique, aucun sens... et qui ne sont que des constructions laconiquement utilitaires, édifiées en quelques jours, éphémères, et qui vont se détériorer en quelques années...
... Le "vide" culturel, architectural... Le "non sens", l'absurdité, l'absence de "message" pour les générations futures... de notre époque en laquelle tout le monde a le nez dans sa tablette, son portable à l'oreille, se produit sur Facebook et pousse des caddies pleins à la sortie des hypermarchés...
...L'on vit aujourd'hui dans des maisons construites en 3 jours, sur un bout de terrain de 600 mètres carrés qui coûte presque aussi cher que la maison, dans un lotissement... sans savoir comment s'appelle son voisin ni avoir depuis six mois qu'on est là, parlé avec lui... et que finalement on finit par rencontrer dans une association locale de marche, de vélo ou de danse ou d'atelier de cuisine (mais qu'en dehors de l'association on continue de ne jamais voir)... Et l'on a Toutou, Minou, Kakahouètt-a-jako, ou Lapinou ou Cui-Cui en cage... et la petite maisonnette joujou en plastok jaune et rouge et vert et bleu pour le moutchatcho !
... Imaginez le film documentaire à caractère culturel mémoire du temps jadis, dans un éco musée de 2254 sur la vie et sur l'activité des gens au quotidien ainsi que sur les gadgets technologiques dont ils se servent au début du 21ème siècle... (rire... mais rire tragique et lucide)...
Je reproche à notre époque, non seulement de n'avoir point de sens, mais encore et surtout de nier le sens qu'il y avait depuis toujours, depuis l'origine de l'humanité... Un sens qui certes, pouvait être contestable, mais qui en était cependant un...
Notre époque n'a aucun sens, aussi bien dans la manière dont nous nous nourrissons, dont nous nous habillons, dont nous pensons, dans nos modes de vie et de consommation, dans la relation que nous avons avec les autres, dans la relation que nous avons avec tout ce qui nous entoure, bêtes gens et choses...
Il y a dans ce "non sens" de notre époque, quelque chose de dramatique, de désespérant, dont on crève peu à peu, qui fera qu'on disparaîtra, dans l'illusion d'un "mieux être", d'un mieux devenir"...
Comme ce qu'il restera d'une chrysalide, une enveloppe floconeuse suspendue sur un fil de clôture, et que le vent finira par détacher, nos vies qui aujourd'hui papillonnent dans tous les sens avec des ailes aux couleurs vives dans des mouvements précipités, seront emportées et se fondront en poussières dans le paysage...
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Le revers de la médaille
- Par guy sembic
- Le 11/04/2015
- Dans Articles
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Nous avons en France, le meilleur système de protection sociale au monde. Mais ce système a son "revers de la médaille" : il protège aussi ceux qui profitent ou plutôt qui abusent de ce système de protection sociale, et qui, dans le contexte, dans la réalité brute du monde d'aujourd'hui, dans les disparités économiques sociales et culturelles et de modes de vie et de comportements autant individuels que collectifs, sont plus nombreux et deviennent si l'on peut dire, plus "agressifs", plus "reventicatifs" et cela d'autant plus que les protagonistes de l'organisation, de la gestion de ce système de protection sociale, le meilleur du monde, par les dispositions prises et sans cesse adaptées à telle ou telle situation particulière d'un tel ou d'une "catégorie" de gens, contribuent à ce que ceux qui profitent et abusent soient plus envahissants et plus agressifs...
Ce système de protection sociale le meilleur du monde, en France, c'est -on va dire- l'une des "grandes références" des "valeurs de Gauche"... et aussi, dans une certaine mesure, de la "Droite Républicaine populaire" issue de l'époque du Général De Gaulle et plus anciennement, de la 4ème république d'après la fin de la seconde guerre mondiale... Epoques durant lesquelles, jusqu'à la fin des années 80, il n'y avait pas toutes ces disparités sociales, économiques et culturelles qui sont celles du monde d'aujourd'hui... Et où le "coeur des gens" était "majoritairement de Gauche" même si lors de bon nombre d'élections l'on votait "à droite" à un peu plus de 50%...
Cet ensemble de disparités sociales, économiques et culturelles, est devenu un "bouillon de culture" planétaire de plus en plus indigeste, voire corrosif, mais exhalant en surface de nouvelles fragrances séductrices... Et les "maîtres alchimistes" que sont les "nouveaux sorciers" de l'économie et de la culture, et en même temps les décideurs, imposent leurs "recettes", rendant ainsi le "bouillon de culture" encore plus corrosif.
Même si, de nos jours encore, le "coeur des gens" au fond, demeure attaché à "ces valeurs de Gauche" qui sont aussi, soit dit en passant, "à peu de chose près" celles de la Droite Républicaine...
Comment voulez-vous qu'un modeste retraité, ou qu'un salarié au SMIG craignant pour son emploi, payant ses impôts, jouissant sans abus d'un système de protection sociale le meilleur du monde, "ne roulant pas sur l'or" et habitant dans une "cité"... Puisse mettre dans l'urne le même bulletin que celui qu'il mettait il n'y a encore pas si longtemps ?
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Voyage au bout de la viande ...
- Par guy sembic
- Le 02/04/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Non, cela n'a rien à voir avec "Voyage au bout de la nuit", de Louis Ferdinand Céline...
Ce documentaire "Voyage au bout de la viande" sur ARTE mardi 31 mars, met en évidence une effrayante réalité...
À très grande échelle, dans le domaine de l'alimentation (viande d'animaux d'élevage, céréales pour l'essentiel) nous consommons déjà des produits qui ont dans leurs fibres, dans leur texture, dans leur tissu cellulaire, des substances issues de pesticides dont l'une d'entre elles est le glyphosate notamment présent dans le Rundup qui est le désherbant le plus utilisé au monde...
Ce désherbant ainsi que d'autres, épandu sur de grandes surfaces de culture céréalière , élimine les mauvaises herbes et tout ce qui nuit au développement de la céréale (soja, blé, maïs etc...). De telle sorte que, délivré de la présence de ces mauvaises herbes, le soja, le blé, le maïs peut croître en quantité plus abondante (et donc nourrir davantage d'animaux d'élevage, et donc, en conséquence, davantage d'êtres humains).
Mais la céréale cultivée et produite à grande échelle, et consommée par des milliards d'animaux et par les humains, porte en elle la substance dont elle est imprégnée à l'origine... Et les herbes indésirables ne pouvant être toutes détruites puisqu'il en demeure parmi elles qui résistent, vont ainsi produire de nouvelles générations plus coriaces de ces herbes que les pesticides n'arriveront plus à éliminer... De telle sorte qu'il faudra élaborer des pesticides de plus en plus forts, de plus en plus "anéantissants"... qui seront forcément de plus en plus présents dans les céréales cultivées à grande échelle (dans les plaines céréalières du nord de l'Argentine, au Brésil, en Amérique du Nord, et bientôt (avec le Traité Transatlantique) en Europe...
Toutes les populations rurales d'Argentine du Nord, dans de nombreux villages proches des domaines de culture de soja à perte de vue, ont toutes, en forte augmentation, des femmes dont les grossesses sont interrompues, dont les bébés naissent mal formés et avec d'effrayants handicaps, des hommes et des femmes de tous âges malades, atteints de cancers et de maladies incurables ... Ainsi qu'au Brésil, en Amérique du Nord et partout dans le monde où l'on pratique cette culture industrielle...
En Europe, le reportage montrait des élevages de porcs (animaux élevés en batterie, nourris avec des farines de soja) où l'on voyait des truies allaitant : sur dix porcelets en moyenne, au moins trois avaient des trous dans le crâne, des têtes difformes, des membres atrophiés, et ils mourraient parce que trois jours après leur naissance ils ne pouvaient plus boire, ou plus respirer... Et ce sont ces porcs d'élevage industriel, dont on consomme la viande sous la forme de rôtis, de côtelettes, de saucisses, en Grandes Surfaces commerciales ! Et idem pour les volailles, le poisson d'élevage...
Si le Traité Transatlantique voit le jour en Europe dans les "conditions négociées" par les Géants de l'agro alimentaire Nord Américain (Monsanto et autres), non seulement on aura dans nos assiettes comme déjà à présent, du porc ou du poulet bourré de pesticides, mais en plus, tout comme en Amérique du Sud ou au Brésil, nos villages, nos écoles de village, nos régions rurales de culture intensive seront aspergés de nuages et de vapeurs d'insecticides, de pesticides épandus par des avions sur des dizaines d'hectares !
Ces conséquences absolument dramatiques pour la santé des gens, sur les naissances, sur les malformations, ne sont déjà plus à l'heure actuelle des "cas isolés" : cela se chiffre par dizaines de milliers de gens affectés et cela dans une progression inquiétante...
Bienvenue dans le monde d'un Monsanto qui arrive à gagner (ou à être "blanchi") dans les procès qui lui sont intentés ! Et pour qui, sur sept milliards d'humains que nous sommes aujourd'hui, si trois milliards devaient disparaître dans les trente ans qui viennent, il pourrait encore gagner beaucoup d'argent avec les quatre milliards qui eux, continueraient à vivre et à consommer...
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Jonquilles se balançant au vent
- Par guy sembic
- Le 30/03/2015
- Dans Anecdotes et divers
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Ce sont des visages qui se dandinent au vent... Et c'est bien plus joli que des culs qui se dandinent en discothèque... Ou dans les QG des partis politiques fêtant leurs succès aux soirs heureux pour eux d'élections leur ayant été favorables...
Soit dit en passant, tous ces tortillages de culs en discothèque et soirées ou après-midi dansantes, au rythme d'une musique "boum/boum battement de coeur de pieuvre" et les mains levées en claquant des doigts, c'est d'un ridicule ! ...
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Ce dont on ne parle jamais
- Par guy sembic
- Le 30/03/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Et qui est pourtant le problème numéro 1 sur cette planète La Terre où nous vivons.
Aucun politique de quelque parti que ce soit, aucun économiste, aucun intellectuel... ou presque... N'évoque le problème de la démographie, c'est à dire l'augmentation, la pression de la population humaine et de l'activité générée par cette population actuellement de plus de sept milliards d'humains, population d'ailleurs très inégalement répartie puisque plus de la moitié de cette population vit, croît et s'active dans des villes de plus d'un million d'habitants, plusieurs dizaines de millions pour certaines de ces villes...
Déjà au début du vingtième siècle lorsque nous étions deux milliards d'humains, et même au seizième siècle alors qu'il y avait cent millions d'habitants en Europe, c'était difficile...
Comment ne serait-ce donc pas plus difficile encore, avec sept milliards d'habitants, et à plus forte raison d'ici une trentaine d'années, avec dix milliards d'humains ?
L'idée qui domine et à laquelle tout le monde semble souscrire et en faire un Credo, c'est cette idée portée par tous les politiques, tous les économistes, tous les intellectuels, qu'une croissance écomonique, que de nouveaux marchés, sans cesse en expansion, ne peuvent générer que davantage de bien-être, de richesses -certes inégalement répartis- à un plus grand nombre possible de gens sur Terre, et en particulier dans ces pays que l'on définit "en voie de développement"...
Le "croissez et multipliez" de la Bible, et qui "n'a pas pris une ride" chez les Chrétiens (dans les autres religions c'est pareil) est aujourd'hui un "non sens", une ineptie, un véritable danger pour le devenir de l'espèce humaine risquant d'être écrasée sous son propre poids, étouffée sous la pression de son activité, d'une activité dont La Terre n'en peut plus...
Lorsque je vois tous ces gratte-ciels, toutes ces gigantesques constructions, ces villes, ce béton, à perte de vue, ces chantiers titanesques sur lesquels opèrent des engins de manutention, de levage et de portage plus gros encore que des chars de guerre ou même que de petits immeubles ; je me demande comment on va arriver à extraire tout le sable dont on a besoin pour faire du ciment, comment on va arriver à pouvoir fabriquer dans des usines et ensuite transporter par tonnes et par wagons et par containers par milliers, tous ces matériaux, tous ces équipements ?
Le "Seigneur" ou "Allah", enfin peut importe comment on le nomme... A-t-il conçu que l'Homme, cet être "qu'il a fait à son image", puisse un jour, la Terre n'en pouvant plus des fils et des filles qu'elle porte et de tout ce qu'ils y font sur cette Terre... S'exporter sur d'autres Terres dans le vaste univers? Et s'installer sur l'une ou l'autre de ces Terres ou même sur des centaines ou des milliers de Terres? Mais où et à quelle distance, et avec quel moyens de transport? Déjà il faudrait trouver plus "rapide" que la vitesse de la lumière... Ou acquérir la maîtrise d'une technologie dont nous n'avons pas le début de la moindre idée en l'état de nos connaissances actuelles...
Je pense à ces grands navires à voiles du 18 ème siècle, qui mettaient cinq mois pour se rendre de Southampton au sud de l'Angleterre à Wellington en Nouvelle Zélande, en longeant les côtes occidentales de l'Afrique, en passant le cap de Bonne Espérance, en traversant l'océan Indien, en passant au large de la grande baie australienne, puis dans le détroit de Tasmanie qui est l'un des endroits de navigation les plus dangereux du monde, et enfin arrivant au large des côtes de Nouvelle Zélande à la merci de l'une de ces tempêtes du Sud Pacifique et risquant le naufrage sur des récifs au terme de ce voyage de cinq mois... Il y avait bien une autre route, plus longue encore mais un peu moins dangereuse, par l'Indonésie, l'équateur et le tropique Sud, qui permettait d'atteindre la Nouvelle Zélande par le nord... Une route commerciale celle là, mais sur laquelle il y avait d'autres dangers...
De nos jours, l'on se déplace en avion et l'on arrive en quelques heures à l'autre bout de la planète...
Mais il faut un an pour aller sur Mars, la plus proche planète de la Terre !
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Coup de gueule contre les pédos !
- Par guy sembic
- Le 25/03/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Un directeur d'école vient d'être arrêté pour avoir violé deux fillettes de six ans dans son école, alors qu'en 2008 il avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour détention de vidéos pédopornographiques...
Et l'Education Nationale n'avait pas été informée de cette décision de justice concernant ce type !
Bon sang ! Au lieu de s'attaquer aux Juifs, de profaner des cimetières... On ferait mieux de traquer, de démasquer les pédos... et de leur rendre la vie impossible !
On ne fait pas l'anti qu'il faudrait... Ainsi fait-on de l'antisémitisme alors que l'on devrait faire -et laisser s'exprimer en toute liberté largement diffusée sur les réseaux sociaux- de l'anti pédophilisme!