Articles de yugcib
-
La crise énergétique
- Par guy sembic
- Le 17/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Le nucléaire c’est de l’énergie propre parce que ne rejetant pas de CO 2 dans l’atmosphère, mais « sale quand même » parce que l’on enfouit les déchets radioactifs par 500 mètres de profondeur dans des galeries creusées dans une couche d’argile vieille de 160 millions d’années, stable et proptégée par une barrière rocheuse censée protéger des séismes de surface survenant ainsi que d’autres phénomènes naturels ou provoqués…
Rappelons que ces déchets radioactifs ont une durée de vie, au minimum de plusieurs siècles, au maximum de quelques dizaines de milliers d’années voire de durée éternelle…
Le parc nucléaire en France 58 réacteurs, exige une maintenance, de l’entretien, dont on mesure actuellement les limites, du fait que des centrales se trouvent à l’arrêt pour maintenance et réparations ( 4 réacteurs)…
Le charbon et le pétrole polluent en chargeant l’atmosphère de CO 2…
Les éoliennes défigurent le paysage et gênent les riverains, et leurs socles sont constitués de blocs circulaires de béton et de ferraille de 10 mètres de diamètre et d’un mètre de profondeur…
Les panneaux solaires occupent de vastes espaces de terrain déboisés en des régions non montagneuses, et si l’on veut qu’ils produisent davantage d’électricité, il faut nécessairement beaucoup augmenter les espaces déboisés en plaine, pour l’installation à perte de vue sur plusieurs kilomètres carrés…
Les barrages pour produire de l’électricité hydraulique exigent que l’on utilise toutes les grandes et larges vallées de régions montagneuses où coulent des rivières, d’où la submersion en amont de toute une partie de la vallée ; ces barrages étant de gigantesques constructions…
Alors que ce soit avec du nucléaire, du charbon, du pétrole, des éoliennes, des panneaux solaires ou de l’hydraulique, le problème de la quantité toujours croissante d’électricité à produire pour des besoins tels qu’ils sont aujourd’hui, pour l’industrie, pour les transports (les trains), pour l’agriculture, pour les équipements électro ménagers, l’éclairage, la consommation, le chauffage, et l’internet, toutes les activités humaines technologiques, commerce, hôpitaux, écoles… Et en plus de tout cela dans les années qui viennent, les voitures électriques avec leurs batteries de 160 à 400 kg… Le problème est celui, quelle que soit la source d’énergie, de tout ce qui contribue (déchets, rejets et déterioration de l’environnement) à l’accélération du changement climatique et de ses conséquences, à la pression exercée par l’activité de huit milliards d’humains sur les ressources et sur les sols, sur la végétation, sur les paysages, sur les autres êtres vivants de notre planète…
Sachant que sur les huit milliards d’humains environ deux milliards et demi vivent dans des sociétés développées, technologiques, d’aisance, de confort et de consommation avec eau courante, équipements, maisons et logements, voitures, et avec tous les besoins accrus en fonction des possibilités offertes, et de l’accessibilité à des produits de consommation de plus en plus diversifiés (pour la plupart n’étant pas des produits de première nécessité)… L’on peine à imaginer, dans les années à venir, qu’un tel niveau de vie au quotidien, celui du monde où nous vivons aujourd’hui, puisse être maintenu et qui plus est, croître encore ! Une aberration ! Un naufrage en vue, inévitable, tel celui du Titanic le 14 avril 1912, avec avant le déchirement de la coque par un iceberg géant, dans les salons à l’intérieur du navire, des bals et des fêtes et de la bouffe à gogo, un capitaine et son équipage emplis de certitudes et de confiance en l’insubermersibilité d’un navire indestructible, par le miracle de la technologie !
Et lorsque la coque est déchirée sur des dizaines de mètres, la fête continue, personne ne croit au naufrage à l’exception de quelques illuminés dont tout le monde se moque !
-
L'armée russe en déroute
- Par guy sembic
- Le 17/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Depuis l’avancée rapide, ces derniers jours, de l’armée Ukrainienne en contre offensive des positions tenues par les Russes dans l’est de l’Ukraine ; c’est pour l’armée russe, une déroute…
Et pour le pouvoir Poutinien, un échec dans la mesure où les objectifs fixés par « l’opération spéciale » menée en Ukraine ne sont pas atteints, où l’armée et une grande partie de ses matériels ont subi des dommages et des pertes importantes, de telle sorte que l’armée russe ne dispose désormais que – en partie – d’armes dites « de dissuasion » (nucléaire) ou de bases de lancement, fixes ou mobiles, de missiles longue portée… Ce qui ne suffit pas, loin s’en faut, avec une aviation mise à mal, sans possibilité d’entretien et de réparations du fait de manque de composants et de pièces qui n’arrivent plus, des pays exportateurs…
Un véritable désastre donc, et qui ne concerne pas que l’armée, mais aussi l’économie, et impacte la vie quotidienne de dizaines de millions de russes…
Un pays, la Russie, que cette guerre menée contre l’Ukraine, a ruiné – et pour longtemps !
D’ailleurs dans les états majors tout proches du Pouvoir Poutinien, l’on commence à se dire que le « Grand Chef » est en train de ruiner totalement son pays, son armée, son économie…
Une « sale affaire » d’ailleurs et d’autre part, cette guerre là, pour le monde tout entier ! En fait pour les peuples surtout et essentiellement, impactés que ces peuples sont, par les conséquences économiques de cette guerre, dans leur vie au quotidien…
MAIS pas pour les dominants, les grands possédants, les décideurs, les ultra riches multimiliardaires, les géants du marché dans l’industrie, l’agriculture, la construction, avec leurs lobbies, leurs profits et leurs dividendes d’actions en augmentation exponentielle, qui eux, ces géants des marchés, « tirent les marrons du feu et se gavent » ! Sans compter – ce qui est loin d’être négligeable et même de réelle importance – Les « Géants du Net » que sont Google, Amazon et leurs centrales de données et leur « neunœils » partout, avec le numérique, la robotique et les nanotechnologies, la biochimie et la génétique… Et à tout cela s’ajoutent les grands organismes bancaires internationaux, et les grands assureurs, et les grands constructeurs de « pôles d’activités », qui eux, par une politique soit disant de transition écologique et d’adaptation au changement climatique, en réalité contribuent mille fois plus que le citoyen lambda et même que des milliers en même temps de ces citoyens, au dérèglement accéléré du climat (sècheresses, incendies, inondations)… Le « bétonnage » de centaines voire de milliers d’hectares d’espaces naturels, entraînant des inondations et des crues de rivières, suite à des orages et à des intempéries de plus en plus violents, des quantités d’eaux que le sol transformé par l’activité humaine, ne peut plus absorber…
Nous sommes bel et bien aussi absurde et paradoxal que cela puisse paraître, dans un monde actuel d’économie de transition écologique – avec notament la crise énergétique – dont on peut dire ceci :
(Dixit « mésigue ») « c’est le chien qui mange sa merde » !… En effet, par exemple avec l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique et puits situés proches de zones habitées, afin de compenser le manque de ressources énergétiques production d’électricité notamment, c’est faire comme le chien qui bouffe sa merde !
Pour en revenir à la guerre en Ukraine, nous avons pu voir sans doute – du moins certains d’entre nous- ce reportage télévisé dans un JT, ces soldats Ukrainiens amputés des deux jambes, dotés de prothèses «performantes »… En voyant cela, j’ai pensé qu’en Russie, les soldats amputés revenus chez eux, ne pouvaient sans doute pas être dotés de telles prothèses… Parce que l’Ukraine est dans le monde occidentalisé soutenue par l’Union Européenne et par les USA et leurs capitaux (et donc on peut payer des prothèses performantes aux soldats blessés amputés, de l’armée Ukrainienne)…
-
Les colons Israéliens
- Par guy sembic
- Le 16/09/2022
- Dans Articles
- 0 commentaire
… Ces colons Israéliens qui occupent des territoires palestiniens ( ça, non seulement je déplore mais je condamne)… Ne sont pas pour la majorité d’entre eux, des descendants des victimes de la Shoah et de rescapés des camps de concentration extermination nazis… Ne furent pas non plus, après 1948 en Israël, de ces mêmes rescapés des camps nazis…
L’on imagine mal en effet, que des juifs persécutés rescapés des camps nazis, arrivés en Israël par le bateau Exodus ou par vagues de migrants venus de Russie et d’Europe après 1945, aient pu être ces colons !
Lorsque tous ces migrants rescapés des camps nazis sont arrivés en Palestine alors sous mandat britannique avant 1948, et ensuite en territoire désormais créé (ONU) en 1948 Israël, ils se sont regroupés en Kibouzz, sortes d’exploitations agricoles et sociales gérées en collectivité ; lesquels Kibouzz étaient tous situés dans les frontières même du nouvel état d’Israël, frontières dont les tracés correspondaient à celles de l’Israël d’aujourd’hui sans la bande de Gaza et sans les enclaves en Palestine…
En fait les colons (les « vrais colons » au sens de colonisation domination occupation par la force) existaient déjà (étaient déjà implantés) du temps du mandat britannique en Palestine de 1919 à 1948 ; et encore avant 1918 du temps de l’Empire Ottoman…
Aussi les « colons actuels » sont-ils les descendants de ces colons du temps du mandat britannique et avant, du temps des Ottomans.
Il est clair que, selon la manière dont le monde des humains a toujours fonctionné depuis le Néolithique, les grands propriétaires de la terre et les détenteurs de richesses, les possédants, dans la Palestine d’avant la création d’Israël, n’ont jamais été inquiétés par les Britanniques de 1919 à 1948, ni par les Ottomans avant 1918 ; et se sont toujours arrangés avec les occupants (à partir du moment où ils payaient tribut et reconnaissaient la religion dominante (l’Islam du temps des Ottomans)…
Donc l’antisémitisme qui se fonde sur l’occupation des colons et d’une manière générale qui s’amalgame avec le conflit Israélo Palestinien, « ne tient pas debout », est absurde, fallacieux, irrecevable !
Et idem pour l’antisémitisme, d’ailleurs, « de tous les temps » qui, à l’origine se fonde sur la « trahison de Judas »… Ce Judas étant aussi juif que Jésus lui-même donc Judas est un juif qui a trahit un autre juif… Ce sont les Chrétiens qui ont voulu un Jésus Chrétien alors même que Jésus était juif. Et que les Chrétiens sont des juifs (rappelons l’enchaînement : Elohim Jéhovah l’ancien testament la loi ancienne puis Jésus Christ la loi nouvelle le nouveau testament le Christianisme et enfin Mahomet l’Islam, tout cela en une continuité, avec les Ecritures (la Bible, la Torah, le Coran)
-
Jean Luc Godard
- Par guy sembic
- Le 16/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… La disparition de Jean Luc Godard, un « Grand du cinéma Français » dont je ne conteste pas le talent (dans ce domaine là, relatif à ses films, en tant que réalisateur, je ne puis rien dire d’autre que ce qu’en disent les « connaisseurs ») … Ne me chagrine qu’assez peu à cause de son antisémitisme (anti juif) notoire et assumé et provocateur (aligné sur les mouvements terroristes palestiniens) … Et je comprends donc l’acteur et comédien Gérard Darmon, qui refuse de lui rendre hommage…
Il est difficile de séparer l’homme par lui-même et son œuvre, de sa « vision politique et de ses engagements – en l’occurrence contre Israël et les Juifs – et je dis cela en le déplorant parce que dans mon esprit, tout artiste , tout écrivain dont le talent est reconnu, dont l’œuvre est de qualité, dont les réalisations et productions ont un impact certain auprès d’un public ; est d’abord – et pour l’essentiel, avant tout, un artiste, un écrivain dont l’œuvre s’inscrit dans un patrimoine culturel…
Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y ait pas – ou peu – de détracteurs pouvant être dérangés par le contenu d’une œuvre…
D’ailleurs tout artiste et tout écrivain (reconnu ou non) « de talent » a ses détracteurs… (Reste à considérer la pertinence ou la valeur de l’argumentation lorsqu’elle infirme ou relativise)…
C’est fou – ce qui est observable et déplorable – ce que les crétins, les imbéciles, les suiveurs tels un troupeau de moutons bêlant, de la pensée dominante orchestrée érigée en vertu sacrée ; quand ils s’expriment sur les réseaux sociaux, pour certains écrivent des bouquins, eux, ne sont que si rarement décriés, critiqués, parce que jamais ils ne dérangent, béni oui-oui qu’ils sont et fiers de l’être ! Et que leurs « arguments » sont toujours fallacieux et portent à confusion, à amalgame !
De Jean Luc Godard, je n’ai vu qu’un seul film Pierrot le fou…
Louis Ferdinand Céline (alias Destouches) décédé le 1er juillet 1961 (la même année que Ernest Hemingway et de surcroît le 2 juillet) a été et est encore 60 ans après sa mort, connu pour son antisémitisme…
Mais du temps de l’antisémitisme de Louis Ferdinand Céline, il n’y avait pas le conflit Israélo Palestinien, du moins jusqu’en 1948… Et Céline quoique se disant antisémite et l’exprimant dans certaines de ses œuvres, a soigné des juifs pauvres du temps où il était médecin à Courbevoie… (L’on aurait peut-être aimé ou apprécié que Jean Luc Godard déplorât les victimes en Israël, des attentats terroristes du Hezbobah branche Chiite de l’Islamisme radical fondamentaliste)…
Frédéric Mitterrand accusé de pédophilie, contesté en tant que ministre de la Culture à l’époque (Sous François Hollande) … J’avoue que la pédophilie dans mon esprit, tend à invalider l’homme par lui-même et son œuvre (rejet total du fait de mon antipédophilisme déclaré assumé et radical) … Encore que – faut-il bien préciser – que la pédophilie c’est le désir sexuel pour des enfants et non pour des adolescents (des jeunes non pubères, donc, en dessous de 13, 12, 11 ans selon le développement)…
André Gide et Gabriel Matzneff, par exemple, ont été amoureux et ont eu des relations « intimes » avec des jeunes (des garçons pour André Gide, et des jeunes filles pour Gabriel Matzneff) de plus de 12 ans…
Soit dit en passant, aucun animal, absolument aucun, ne « baise » ses petits non pubères (y’a que l’être humain pour « ça »)…
-
Accueil en France, d'enfants et de femmes de djihadistes détenus en Syrie
- Par guy sembic
- Le 16/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… La Cour Européenne des Droits de l’Homme vient de condamner, mercredi 14 septembre 2022, à Strasbourg, la France (le Gouvernement Français) pour ne pas avoir étudié de manière appropriée, les demandes de rapatriement de familles de Djihadistes (dont des enfants) détenus, ces femmes et ces enfants, en Syrie…
Ainsi la Cour Européenne des Droits de l’Homme – et de Justice – dans ses « hautes instances » nous donne à nous Français (notre Gouvernement et une partie importance des citoyens ordinaires que nous sommes)… Des « leçons de morale »…
Je m’insurge de cette condamnation, que je ne partage aucunement.
Il meurt et souffre actuellement dans le monde, toutes guerres et conflits confondus, beaucoup plus d’enfants qu’il n’en meurt d’indifférence, de non accueil de ces enfants et femmes de Djihadistes en France ou ailleurs, et la différence est assurément très importante, entre d’une part l’ensemble des victimes que sont les enfants sous les bombardements de villes et de régions habitées, et d’autre part les victimes que sont « quelques enfants et quelques femmes », succombant dans les prisons et dans les camps de prisonniers Djihadistes en Syrie… C’est cette démesure dans la différence, qui devrait nous interpeler… Et non pas des considérations humanitaires qui certes, peuvent être prises en compte, mais sont d’une hypocrisie notoire…
Je pense en particulier à des grands parents d’enfants de Djihadistes qui, dans leur sommeil en pleine nuit, peuvent être égorgés par ces enfants (une possibilité en effet, tout à fait évocable)…
Déjà, à l’origine, il eût mieux valu que ces enfants ne naissent point, conçus qu’ils furent par un homme du Djihad, et une femme suivant son homme dans le combat, ou forcée de le suivre…
Ces « enfants là », en tant que victimes, s’ils meurent et souffrent, sont ce qu’il est convenu d’appeler des « dégâts collatéraux »…
Je « vois mal » l’un de ces enfants âgé de 10, 12 ou 15 ans, accueilli et pris en charge dans une famille, devenir d’ici une dizaine d’années, un Grand Poète, un Grand Écrivain, un grand homme de pensée et de réflexion, une sorte de Nelson Mandela (Bon, c’est vrai, ce n’est pas totalement impossible)… Il faut voir la réalité en face… Et la réalité ne peut être que ce qu’elle doit forcément être c’est à dire une réalité qui ne fait pas dans le « bizounoursisme »…
-
La dérision
- Par guy sembic
- Le 15/09/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… La dérision est un défi au malheur, à la mort, à tout ce qui nous pourrit la vie qui vient du dedans de la bulle en laquelle on est enfermé, qui vient aussi de tout l’en dehors de la bulle…
La dérision interpelle le sacré et tout autant, le pas sacré…
Le « dérangement » que cause la dérision n’est en fait, autre que cette sorte d’étonnement qu’il suscite en renversant des barrières bien que l’on ne puisse passer, l’entrée nous étant interdite…
La dérision c’est une forme de résistance à la chienne du monde, et même, plus encore que de la résistance, une forme de terrorisme.
La dérision c’est les mots contre les maux, et quand les mots ne viennent pas, c’est le regard porté sur ce qui se voit, qui vitrifie les maux…
La dérision enfin, poussée dans ses derniers retranchements, c’est l’autodérision lucide et délibérée, qui tord les bâtons ferrés des assaillants avant même que ces bâtons soient levés pour frapper…
-
Pisser dans un violon
- Par guy sembic
- Le 15/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
Pisser dans un violon pris pour un Stradivarius...
Mais qui n'est autre qu'un "Parolivisazius" ou un "Mapommehivarius"...
Et pissant par extension imagination dans tous les violons
Les sacrés autant que les pas sacrés
Et mesurer l’inanité la vanité de sa pissaison
Et faire de sa pissaison une musique kalachnikovite
Et ainsi foutre en lair toutes ces indifférences toutes ces hypocrisies toutes ces certitudes des uns et des autres
Et ces mirages surgissant du fin fond de ses paysages en sa vie traversés
Avant de disparaître de cette Terre
-
Quand j'étais conseiller financier à la Poste de Bruyères dans les Vosges
- Par guy sembic
- Le 14/09/2022
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
Monsieur Pentecôte et sa patte raide
Qui dans le début des années 1990 avait un grand portefeuille financier d’actions et d’obligations avec dividendes au Crédit Mutuel
À Bruyères dans les Vosges et demeurait à Herpelmont
Du temps où j’étais conseiller financier à la Poste de Bruyères
Me faisait miroiter miroboler
Cent mille francs de l’époque un placement à la Poste
Objectivé que j’étais par mon animateur du Groupement Postal Les Brimbelles
Cent mille francs de l’époque ce qui n’était pas négligeable
« Peau d’zebi » pour les cent mille francs mais que de conciliabulles tous aussi longs que vains et inutiles
De deux heures à chaque fois de questions et de demande de précision
Ne débouchant jamais sur une signature
Le formulaire de souscription étant prêt à être servi
Monsieur Pentecôte et sa patte raide en ces années 1990 était âgé d’environ 65 ans
Et moi d’environ 45
Autant dire qu’en 2022 quelque trente années plus tard
Où il est bien vieux dans les 90 et quelque
Et sa patte sinon les deux encore plus raide
À moins qu’il ne soit en EHPAD et dans un fauteuil roulant
Où il gît en un Grand Pieu de marbre de chez Righini
Une fois l’an à la Toussaint fleuri de chrysantèmes
Laissant à son Notaire un peu plus que la peau de son trou de bale
Son portefeuille d’actions et d’obligations du Crédit Mutuel
Il ne l’a guère fait suivre dans le Grand Pieu de marbre de chez Righini
-
Une culture de l'emballage, selon Anthony Hopkins
- Par guy sembic
- Le 14/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Anthony Hopkins est un acteur réalisateur producteur scénariste, né le 31 décembre 1937 à Port Talbot dans le Pays de Galles (Royaume Uni de Grande Bretagne)…
Voici ce qu’il dit de notre époque actuelle :
« Les funérailles sont plus importantes que les morts, le mariage plus important que l’amour, l’apparence plus importante que l’esprit. Nous vivons dans une culture de l’emballage qui méprise le contenu »…
… Cependant…
Si cela est oh combien vrai, oh combien observable, oh combien déplorable, par les témoins que nous sommes chacun de nous, de notre époque – pour autant que l’on témoigne et non pas que l’on vocifère sur les réseaux sociaux…
Si cela est vrai aussi, diffusé et martelé par les médias (presse et audiovisuel et JT de la télé)…
Il n’en demeure pas moins qu’une jeunesse actuelle, celle des 15/20/25 ans, certes encore en minorité par rapport à la « masse », n’est pas dans cette culture de l’emballage qui méprise le contenu ; mais réfléchit, pense, s’exprime, et met en accord ses comportements avec ce qu’elle exprime.
Et cela est d’autant plus étonnant que le Système éducatif – depuis la fin des années 1960 avec les nombreuses « réformes » successives (et « progressistes »)- et que l’exemple donné par les aînés que sont leurs parents et même leurs grands parents, n’encourage guère à donner à l’esprit et à la réflexion – et à l’acquistion des savoirs… Davantage d’importance que l’apparence, que le développement personnel, que la performance…
La forme de contestation de cette jeunesse là, ne se traduit pas par des mouvements de même type que celui, par exemple, de mai 1968 ; ni non plus par ce que j’appelle dans mon jargon des « manoufs »… Mais plutôt par des comportements, par une relation à l’autre différente de celle de la majorité, c’est à dire exempte de communautarisme exacerbé, de « quant à soi » et de « partisanisme intolérant et violent », d’addiction à la consommation et aux modes…
Un jeune de 15 ans – ou de 20 – qui réfléchit, acquiert des connaissances, s’exprime, « ne se comporte pas n’importe comment », porte un regard « objectif » (et souvent juste) sur l’actualité (autour de lui, dans son pays, dans sa région, dans le monde) ; dans le système éducatif que nous connaissons depuis plus de 40 ans et continue de se déliter, et même dans un environnement familial et social défavorable, « s’en sortira toujours » et « émergera de la masse », sera capable de rédiger un texte sans faute d’orthographe et dans une grammaire correcte, obtiendra une mention très bien au baccalauréat…
Un tel jeune n’est pas une exception, contrairement à ce que croit une majorité de gens, influencée, abusée par des médias qui n’ont de cesse de mettre en avant en le martelant, « tout ce qui va mal » .
Assez de cette pensée dominante sur « tout ce qui va mal » !
Assez de cette médiatisation, dans la presse, sur les plateaux de télévision, sur les réseaux sociaux, qui enchaîne les faits divers (les méfaits), les agressions, les comportements incivils, les désordres, les violences, les exactions… Comme si le monde actuel n’était fait QUE de tout cela !
Assez, aussi, de ces complaisances, de ces renoncements, de ces démissions, de ces silences, du plus grand nombre…
Et assez, encore et aussi, de tous ces angélismes de genre « bizounours » selon la croyance que la gentillesse, que l’amour et que la bonté, parviendront à vaincre la haine, la violence, l’imbécilité, l’incivilité (tout cela ne pouvant être nié ou occulté – mais devant être considéré en tant que « réalité dans la réalité d’un tout »…
-
Intelligence, niveau d'études
- Par guy sembic
- Le 13/09/2022
- Dans Articles
- 0 commentaire
… Si l’intelligence n’a rien à voir avec le niveau d’études, si l’on peut avoir des dipômes et être un parfait idiot…
Ce n’est qu’en partie vrai.
Ce qui est sûr, c’est qu’acquérir des connaissances et des savoirs – dans les domaines notamment de la littérature, de l’histoire, de la science – ainsi qu’acquérir des capacités de réflexion et d’analyse ; par soi-même en autodidacte, est – et demeure – un processus différent que celui par lequel on obtient le même résultat en connaissances et savoirs acquis, par une formation universitaire, par l’école au-delà du baccalauréat… Encore que, ce même résultat, obtenu en autodidacte, parce qu’il dépend d’une volonté et d’une capacité de travail personnels, sera-t-il forcément plus diversifié en domaines de connaissances mais peut-être moins forcément complet dans chacun des domaines de connaissance…
Un cursus universitaire, et donc une formation dépendante de ce cursus, exige ce que n’exige pas une formation autodidacte, à savoir de passer des examens, des épreuves, des concours, qu’il faut réussir en obtenant une note au moins égale à 10 sur 20, de préférence davantage que 10 sur 20, et pour un concours, de se trouver classé parmi les candidats reçus en nombre limité (par exemple 30 postes offerts sur plusieurs centaines de candidats se présentant au concours)…
Une formation autodidacte, une acquisition de savoirs et de connaissances par soi-même par l’étude, la recherche, le travail ; n’exige pas en effet, de devoir se présenter devant un jury d’examinateurs, lors d’une épreuve orale (un entretien avec des questions posées précises auxquelles il faut répondre non seulement au mieux mais afin de convaincre l’examinateur par la manière de présenter la réponse) ; ou lors d’une épreuve écrite sur un sujet, un thème à développer, afin d’obtenir une note valorisante…
Il devient de plus en plus patent – et sans doute délibéré de la part des décideurs – que, dans le système actuel fondé sur des valeurs de résultat, de notoriété, de discrimination, de normes et de cadres imposés selon des critères retenus, sur fond tout cela de pensée officielle et dominante ; une formation autodidacte (donc non validée par un diplôme, un titre obtenu) n’est pas reconnue, est déconsidérée, ou assez mal accueillie… Et ne peut à la limite que donner à celui ou à celle qui détient des connaissances et des savoirs par lui ou elle même par sa recherche et par son travail ; une place, une audience, une reconnaissance , autre que celle qu’accordent les décideurs officiels… Par exemple un impact, un rayonnement, sur les réseaux sociaux, sur la Toile…
Mais… Un impact et un rayonnement sur les réseaux sociaux, sur la Toile, du fait de tout ce qui s’exprime et mérite ou justifie d’être vu, d’être connu ; ne peut s’inscrire dans la durée, dans une durée par exemple de plusieurs générations, ne peut que se fondre dans l’immensité de ce qui se produit, s’exprime sur la Toile…
-
Le fondement du capitalisme
- Par guy sembic
- Le 12/09/2022
- Dans Articles
- 0 commentaire
… « Obtenir le travail en tant que matière première au plus bas coût possible » est le fondement même du capitalisme, notamment du libéralisme sans règles du Marché…
Si ma « connaissance de l’Histoire » correspond à la réalité de ce qui s’est passé en Russie – devenue l’URSS – entre le 25 octobre 1917 avec la révolution Bolchevique et le 17 décembre 1927 avec le XVème congès du Parti Communiste – cette période de dix ans est celle, avec Lénine et Trotsky, la « plus heureuse » (si l’on peut dire) de l’ère URSS de 1917 à 1989…
J’entends par « période la plus heureuse » la période qui me paraît « faire le mieux référence au communisme, quoique je déplore les violences, la guerre civile, le sang versé, les exécutions, dans les années 1917/1921 (« Blancs et Rouges ») … (En fait je déplore sans condamner, de même que je déplore la guillotine, les violences et les massacres dans la France révolutionnaire de 1793/1794, sans pour autant condamner formellement, puisque je dis que durant cette période tragique, « il y a quand même eu dans le lot, quelques vrais salauds qui ont été raccourcis » … (de même entre 1917 et 1921 en Russie)…
Les victimes qui ne méritaient pas de l’être, dans leur majorité par rapport aux « vrais salauds », ainsi que les abus et les exactions qui ont été commis, sont ce que l’on appelle « des dégâts collatéraux » (« on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs »)…
Et puis, il faut se mettre dans le contexte historique, social, dans la réalité « brute » de l’époque ( 1793/1794 en France, 1917/1921 en Russie) : nous ne sommes pas, dans ces époques, dans les mêmes valeurs, dans la même culture, dans les mêmes évolutions de société, que celles du monde d’aujourd’hui notamment dans le « monde occidental » - quoique…
De 1921 à 1927 les Bolcheviks au pouvoir (avec Lénine et Trotsky) ont mis en œuvre la NEP, une politique introduisant une libéralisation économique mais cependant fondée sur le collectivisme… De telle sorte que les ouvriers, par des assemblées d’élus démocratiquemnt, géraient les entreprises industrielles, agricoles, nationalisées/étatisées… De manière à ce que le Marché intérieur, de la Russie, puisse exporter, acheter, vendre, être donc ouvert aux autres pays…
Cette politique a été critiquée puis invalidée lors du XVème congrès du Parti Communiste du 17 décembre 1927, alors que Staline dominait, au Parti, en 1927…
Le XV ème congrès du PC souhaitait en venir à une politique plus dure et donc visant à exclure la libéralisation…
D’où l’élimination de Lénine et l’assassinat commandité par Staline, de Trotsky…
Pour en revenir à la réflexion de Karl Marx « La grande industrie... » , il est de tous temps certain, absolument certain, et cela sous quelque régime que ce soit (Ancien Régime des Rois de droit divin, monarchie constitutionelle, république) que la bourgeoisie d’affaires des capitaines d’industrie et d’agriculture, que les grands patrons, et que de nos jours les grands trusts et multinationales avec leurs PDG et leurs actionnaires, que les propriétaires exploitant de vastes domaines ; ont pour « principe de base » (irrévocable), de réaliser un maximum toujours plus réévalué, de profits et de bénéfices, pour un coût de travail salarié le plus bas possible… Cela même sous couvert de « politique sociale », de « bien être pour tous », de « justice », d’accessibilité à du mieux payé « au mérite », avec l’idée de « donner du travail et de l’aisance – si l’on veut – au plus grand nombre, de permettre à un maximum de gens de consommer, d’acheter au meilleur prix (promotions, publicités, produits phare) etc. … Sur fond d’une « morale » - selon leurs vues – de la « valeur travail » (soit dit en passant la « valeur travail » depuis 2008 surtout et de plus en plus aujourd’hui, « en prend un sacré coup dans la gamelle » puisque les salariés sont devenus éjectables et réduits en « masse salariale ajustable »… Autant dire que le travail « ne vaut plus rien » puique la technologie, la robotique, les machines, assurent désormais le rendement et donc le profit accru…
-
La "Grande Histoire" faite de millions de "petites histoires"
- Par guy sembic
- Le 11/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… La disparition de la reine Élisabeth II en tant qu’événement mondialisé et médiatisé, et tout ce qui se rapporte à cet événement ; de la part des grands médias de l’information – presse, audiovisuel, reportages etc. - semble pour l’essentiel, centré sur la personne même d’Élisabeth II, et faire peu de cas – ou en second plan – des autres membres de la famille royale dont son mari le prince Philip disparu en avril 2021 à l’âge de 99 ans, sa sœur Ann, entre autres…
C’est, par exemple, ce que l’on a pu voir dans le documentaire d’archives de films, sur ARTE samedi 10 septembre à 20h 50…
Cela dit, l’histoire de la vie des grands personnages de ce monde, entre toujours dans la « Grande Histoire », celle des « Grands Témoins », des Historiens, des écrivains, des biographes… Et, depuis le cinéma, puis la télévision, et de nos jours, internet et les réseaux sociaux, la « Grande Histoire » et ses Grands Personnages est mise en images, en films, en documentaires…
Il n’en demeure pas moins que la « Grande Histoire » est aussi – et surtout – faite de la « petite histoire », celle de centaines de millions de personnes du « commun des mortels » que les Grands Témoins, que les Historiens, n’évoque pas ou parfois cependant, en arrière plan…
Quelle que soit sa condition sociale, de notoriété et de célébrité, ou d’anonymat, un être humain, chaque être humain, est « tout seul dans sa peau depuis sa sortie du ventre de sa mère en poussant son premier cri au moment où l’air entre dans ses poumons – c’est assez brutal il faut dire – jusqu’à son dernier souffle »…
« Tout seul dans sa peau » oui, même avec de très nombreux amis et proches aimants, autour de lui…
Le blessé sur un champ de bataille de Napoléon, quand on lui coupait une jambe avec une scie et qu’en guise d’anesthésiant on lui mettait un bout de bois entre les dents, c’était pas son compagnon sur le lit à côté, qui lui, avait reçu une balle dans l’épaule, qui « souffrait » à sa place…
Et idem, de nos jours, pour une femme ou un homme atteint d’un cancer avancé qui enchaîne les séances de chimiothérapie et de radiothérapie…
… « À bien réfléchir » - quand on y pense vraiment – l’histoire de la vie de chacun, celle de l’anonyme, celle du commun des mortels, de sa naissance jusqu’à sa mort, est faite d’une suite d’événements, d’anecdotes, de rencontres, d’expériences vévues, de mots dits ou écrits, de joies et de peines… Qui, chacune de ces histoires, vaut bien une autre histoire différente… (En fait, toutes les histoires sont des histoires à la fois semblables et différentes)…
Peut-être… Peut-être… Qu’à travers l’histoire d’un Grand Personnage, racontée, écrite ou filmée par de « Grands Témoins »… D’une certaine manière, le « commun des mortels » peut – hors environnement de condition sociale - « se retouver » en partie, en esprit…
-
Pour l'enterrement d'Élisabeth II
- Par guy sembic
- Le 10/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Aux alentours du 19 septembre 2022 il sera très difficile à un habitant de Glasgow, d’Edimbourg ou de Manchester ou de toute autre ville éloignée de Londres, de trouver un hébergement en hôtel, chambre d’hôte, appartement, studio meublé en location, à Londres, pour assister aux funérailles de la reine Elisabeth II…
D’ailleurs dans toutes ces grandes manifestations, célébrations, grands festivals, évènements sportifs internationaux où se rendent des millions de gens venus pour beaucoup, de loin ; la question de l’hébergement, de la restauration, de la capacité d’accueil, est « de première importance » et, « chose aussi curieuse qu’étonnante » ne fait quasiment jamais l’objet de grands développements de commentaires, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en tout espace de communication, d’expression publique, ni d’ailleurs dans la presse écrite ou audiovisuelle…
Comme si tous ces millions de gens ne devaient qu’assister, être présents, en immenses foules rassemblées sur des kilomètres de rues, d’avenues, de places publiques, de parcs d’exposition, de salles et de chapiteaux gigantesques… Sans que soit évoqué le moins du monde, le fait que tous ces gens par millions, ont nécessairement besoin de se restaurer, de se loger au moins une nuit, de faire pipi et caca, de se laver… Ce qui paraît à priori impossible (ou pour le moins extrêmement difficile et problématique) lorsque plusieurs millions de gens se rendent en un même lieu de grand rassemblement…
Aux alentours du 19 septembre à Londres, il ne fera pas forcément « beau et chaud », mais peut-être pluvieux et frisquet… Ce qui, en cas de pluie, exclut toute possibilité de « dormir à la belle étoile » dans les jardins publics, sur une couverture ou sur un matelas de sol…
Sans compter, autre problème énorme, la question du transport, en train, en bus, pour se rendre à Londres le 19 septembre (il en faut des centaines, de bus et de trains!)… Et en voiture, les embouteillages absolument « historiques » sur les autoroutes, sur les grands axes, afin de parvenir, autour de Londres, jusqu’aux parkings publics (évidemment en nombre et en superficie insuffisants)…
Déjà, par le passé, par exemple lors de l’enterrement de Victor Hugo (journées du 31 mai et du 1er juin 1885) à Paris, deux millions de personnes étaient présentes pour les funérailles du Grand Ecrivain du siècle… Et à l’époque, il n’y avait pas comme de nos jours, de chambres d’Hôtes, il y avait moins d’hôtels, et pour la restauration rapide, juste des vendeurs de saucisses et de pâtés chauds… Et… Des « vespasiennes » (WC publics urinoirs) en nombre limité dans la Capitale…
C’est dur, « dur/dur », dans ces immenses rassemblements populaires de festivités, de grandes célébrations, pour les « vieux messieurs » on va dire de 60 à 80 ans (plus de 80 voire 90 on n’ose pas y penser) ayant besoin de faire pipi toutes les 3 heures, et « dur/dur » aussi, pour les gens « relativement âgés » femmes et hommes, ayant mal au dos, ne pouvant envisager de dormir à la dure, sous des tentes, ou dehors sous les étoiles…
-
Racailles de haut vol
- Par guy sembic
- Le 10/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… « Il » ou « lui » ou « ce type » - en l’occurrence pour le nommer Jack Lang, est l’un de ces nombreux personnages – du monde de la politique, de l’économie de marché, de la finance, et d’un « certain panel d’intellectuels en vue », qui jouissent, en France (République Française) et ailleurs, autant dans le monde « occidental » qu’en Chine, Russie, Iran, et « pays non alignés » ; de revenus, de pensions, de privilèges colossaux, et dont la vie qu’ils mènent au quotidien, avec leurs belles demeures, leurs résidences secondaires, leurs jets privés pour se déplacer, leurs vacances là où ne se rend jamais le « commun des mortels », est « à mille lieues » de l’existence que vit au quotidien, le « commun des mortels » - même si ce « commun des mortels » est plus aisé en revenu et patrimoine immobilier, qu’un autre…
C’est en effet, tout simplement, une question de dimension – de fortune, d’aisance… Cela va - par exemple - de 1000 mètres carrés et 3000 euro par mois à une centaine d’hectares et à 10 000 euro mensuel de revenu plus un portefeuille d’actions de l’ordre de cent mille euro à … Un domaine (ou des domaines) de plusieurs milliers d’hectares et à des revenus du même ordre – ou plus important encore – que celui de Jack Lang…
Je crois me souvenir, en ce qui concerne Jack Lang, qu’une année (je ne me rappelle plus laquelle), ce dernier, Jack Lang, avait passé ses vacances de Noël et de Nouvel An aux Seychelles dans une résidence hôtelière de luxe (où ne se rend personne du « commun des mortels » même « riche ») où il avait « soupé » - en compagnie de Sandrine Kiberlain, actrice et comédienne – d’un plat de crevettes d’une espèce rare…
La société de privilèges dans le monde d’aujourd’hui depuis la seconde moitié du 19ème siècle (le monde « moderne »), que ce soit en République, en régime de monarchie constitutionnelle, ou comme ce fut le cas de 1917 à 1989 en URSS régime communiste, est la même, tout à fait la même, question grandes fortunes et possessions et privilèges ; que celle de l’Ancien Régime sous les rois de France et d’Europe, de Russie des Tsars et de toutes les pays du monde…
Et ce sont les « masses populaires » qui, par ce qui est si peu gagné par le travail, payent, de taxes, d’impôts, de redevances, de cotisations, de péages… Tout ce dont jouissent, en avantages et en privilèges, toutes ces « racailles de haut vol » dont on écoute les discours, pour lesquels on vote, et qui « donnent des leçons de morale » et vont à l’Église, à la Synagogue, à la Mosquée, au Temple, aux Grandes Expositions et manifestations sportives , « en grande pompe médiatisée » … Et qui ne sont quasiment jamais les victimes d’attentats, de catastrophes naturelles, protégés qu’ils sont…
Et « ils » ont tous, des intérêts dans les grandes entreprises et grands groupes, lobbies, du marché mondialisé, de l’industrie, de l’immoblier, de l’agriculture, de la pharmacie, de la médecine de marché, de l’armement…
Ce qui « fait la différence » avec le Moyen Age, avec le temps des rois de France, c’est la technologie, l’informatique, le numérique, la robotique, tout cela renforçant et pérénisant la société de privilèges…
En effet, au 17ème siècle, on pouvait encore brûler des châteaux, lors d’une révolte populaire (quoique que pour brûler des châteaux, il fallait payer de son sang et de sa vie)…
Mais aujourd’hui, pour prendre d’assaut les conseils d’administration qui siègent dans les « citie’s », pour démolir un Système aussi bétonné, aussi lourdement armé, aussi implanté en profondeur et en réseau de puissantes racines enchevêtrées reliées entre elles… C’est bien plus difficile !
NOTE : l’exemple que je cite plus haut, celui des mille mètres carrés et des trois mille euros mensuel ; ne concerne pas en fait – et de fait- un peu plus de 50 % de Français, qui eux, ne sont propriétaires de rien, payent un loyer toute leur vie, gagnent mois de 1500 euro mensuel (dont 9 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté de 800 euro mensuel)…
NOTE (encore) : Au temps de l’URSS communiste collectiviste, de 1917 à 1989, les privilégiés du Régime n’étaient propriétaires de rien mais jouissaient de tout (c’était l’État, le grand propriétaire, avec son pouvoir décisionnel, organisé, uniformisé, planifié)…
Dans le régime capitaliste, on est propriétaire et riche sur le dos du peuple et des travailleurs , d’autant plus que l’on « sait faire de l’argent » par une « intelligence prédatrice »…
Au temps de la guerre de Sécession aux Etats Unis d’Amérique, les Yankies des états du Nord disaient aux Noirs « soit libre mais que le diable t’emporte » … Et les Confédérés des états du Sud disaient aux Noirs « soit esclave mais que Dieu te bénisse » …
-
Grantenterrement Général, version Élisabeth II
- Par guy sembic
- Le 09/09/2022
- Dans Articles
- 0 commentaire
… C’est l’âme d’une reine mère planant au dessus de ces Messieurs Dames qui dans leurs belles pompes cirées, cheminent compassés, englués, gominés, raides comme des manches de bêche, costardés, pardocklés, imperdés, cravatés ou foulardisées quant à ces dames chic, en un sombre défilé silencieux sous un ciel d’automne ; suivant la calèche mortuaire tirée par les plus beaux chevaux du Royaume…
Et l’âme de la Reine Mère, au-delà de la traversée, de son vivant et de quel vivant !, de soixante années du 20ème siècle et de quasiment le premier quart du 21ème siècle, entre dans la mémoire de tout un peuple…
La mort, celle de la Reine Mère tout comme celle de tout un chacun, nivelle – sans cependant les effacer – les pieuses hypocrisies, les sottes moqueries, les insipides politesses… Et toutes les solitudes, des milliards de solitudes « tout seul dans sa peau », recroquevillées dans leur bulle…
Ah ! Qu’ils sont beaux et chic, ces messieurs dames en immense cortège mondio visionnalisé ! Joliment fringuées, demoiselles et jeunes dames en bas noirs, petites écharpes, trench-coat tendance, jupes fendues, robes sombres et droites, bien cintrées à la taille, décolletés discrets, visages anguleux, regards brûlants comme des lèvres amoureuses…Tristesse et compassion, sanglots furtifs, accompagnant la plus vénérée des âmes du Grand Royaume… L’ âme de la Défunte Reine Mère suspendue au dessus de cette immense assemblée tout de noir vêtue ; âme neigeant les mots d’adieux et les mots de toute une vie, descendus de la houppelande nuageuse et se posant, pétales de fleurettes, sur les fines écharpes, sur les trench-coat, sur les robes cintrées, sur les beaux costumes …
C’est l’âme d’une reine mère, une âme qui, du temps de son enveloppe de chair, de ses robes, de ses manteaux et de ses chapeaux, et de tous les mots aussi heureux que moteurs qu’elle a pu dire ; n’a assurément jamais raté un grantenterrement général de quelque personnage entrant dans l’Histoire…
NOTE :
Rien à voir avec « Grantenterrement Général » version initiale 2003 « relookée 2007 » et figurant entre autres « littératoqueries », dans « La Rapsodie des Cloportes » …
… Cela dit, la Reine Mère, le jeudi 8 septembre 2022, cesse d’être l’un des « grands témoins » de son temps, le temps qui court depuis la fin des années 1930 et les années de la deuxième guerre mondiale, jusqu’en 2022…
En effet déjà dans sa jeunesse de princesse, elle fut témoin de son temps, dans son engagement, dans son combat en tant que Femme, dans son action contre le nazisme, l’hitlérisme armé, le IIIème Reich qui se définissait millénaire (et qui s’écroula en 1945)…