Articles de yugcib

  • Détritus en bord de route

    Detritus bord de route

    … La liberté de faire n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment, où l’on veut, comme on veut et dans un agissement immédiat, spontané « comme ça te vient » ; sans se préoccuper de l’effet produit ni de conséquences, sans se demander si cela gêne, indispose, horrifie, nuit à quelqu’un en particulier ou la communauté, ou à l’environnement paysager…

    Comme ce que que l’on voit au bord de cette route fréquentée notamment en période de vacances estivales : des détritus, emballages de produits de consommation alimentaire…

     

    La liberté, aussi, dans les moqueries, dans l’injure et dans l’insulte – en général hors présence de la personne visée…

    La liberté de menacer, d’agresser, de dégrader par négligence ou de volonté délibérée…

     

    C’est cela, la liberté ?

     

    Pas de prix à payer, protégé que l’on est par l’anonymat ou par l’opinion générale, ordinaire, commune, de tous (du moins de la part de ceux qui font et se comportent de la même manière incivile) ou encore par la rumeur dominante, faite de complaisance, de « laisser faire » …

     

    C’est bien là de nos jours et dans une tendance qui s’alourdit et se généralise, ce que l’on fait de la liberté et qui incite à l’anti libéralisme des autoritaires, à la venue de régimes de dictatures restritives des libertés de chacun… Et en un mot, fait de la société humaine actuelle ce qu’elle est, et des gens ce qu’ils sont… Une société en conséquence de ce que l’on fait de la liberté, de plus en plus policée, règlementée, formatée, cadrée…

     

    La liberté a un prix…

     

    Et le prix de la liberté est très élevé – mais pas en argent, pas en monnaie, pas en montant à payer, pas en facture à régler ni au comptant ni à crédit… Sauf sans doute pour ceux et celles qui monnayent le droit de faire comme ils veulent sans se préoccuper de savoir si ça gêne, si ça dégrade…

    Le prix à payer ?

    C’est celui de la responsabilité, de la réflexion, de l’effort qu’il faut consentir, du travail de tout instant à effectuer en matière de relation humaine, de relation avec les choses et avec les êtres autour de soi…

     

    La liberté a un prix…

    Ce prix là : celui de la responsabilité, de la réflexion, du travail de relation, de chacun et de tous, de l’un et de l’ensemble…

     

    La liberté a un prix…

    Et, « par extension » dirais-je… L’anarchie a un prix qui ressemble au prix de la liberté… Peut-être – si l’on veut – encore plus élévé que celui de la liberté…

     

     

  • Sur une aire d'autoroute (anecdote)

    … Dimanche 24 juillet 2022, aire de repos du Val de Meuse sur l’A31 en direction de Nancy, boutique restauration AVIA, 16h 50…

    Une affluence record sur cette aire et dans la boutique restauration, queue aux toilettes ainsi qu’à la caisse pour payer ses achats de divers produits et de carburants, une seule personne en caisse…

    L’une des toilettes complètement bouchée, inutilisable… Tiré la chasse mais l’eau déborde de la cuvette et inonde tout l’espace de cette toilette ainsi que les toilettes d’à côté…

    Pris un double wrap en emballage plastifié et cartonnette, très « bas de gamme » question qualité… « gustative » si l’on peut dire… ( Chez Mac Donald les wraps sont tout de même de meilleure qualité -si l’on veut )…

    Très difficile à ouvrir avec les doigts – comme il est « prévu et soit-disant aisément déchirable » - alors d’un bon coup de dents je déchire…

    Le regard et le petit sourire aussi méprisant que condescendant d’un type âgé d’environ 30 ans, en m’apercevant déchirer l’emballage avec les dents… Il se retourne, insistant lourdement de son regard moqueur… Il a, ce type, un visage de « citoyen consommateur lambda très moyen très ordinaire, sans intelligence (le « clampin/clampin » en quelque sorte, le « prototype de l’abruti », vulgaire, grossier ; et – autre détail – un « crâne d’œuf »…

    Je l’emmerde ce type, j’emmerde sa suffisance, son air de « savoir comment s’y prendre pour tout », son aisance dans cette société de consommation de masse, notamment en ce qui concerne les mode d’emploi, les procédures de traitement de ceci de cela, en l’occurrence défaire les différents emballages de produits alimentaires (c’est loin d’être, en vérité, si simple que c’est censé être, si tu ne prends pas un bon couteau genre opinel, ou un outil de main adapté, ou… Tes dents )…

    Je déteste ce genre de personnage « très sûr de lui » - en général ou le plus souvent un homme plutôt qu’une femme – condescendant, méprisant, individualiste forcené dans ses comportements et dans sa « vision du monde » ; d’une « culture » Google - applications smartphone - story sur facebook - cinéma thriller comédie désopilante – foot - séries télé »…

    Je ne suis aucunement solidaire en quelque situation aussi dramatique qu’elle soit, de ce genre de personnage auquel je souhaite – comme disaient nos ancêtres les gaulois- « que le ciel lui tombe sur la tête » ( avec des vacances gâchées camping détruit dans un incendie, ou avec un gros orage de grêle dévastateur de son jardin, de sa toiture, de sa bagnole, ou encore une inondation, une coulée de boue qui envahit sa baraque standard de « lotissement Les Alouettes » )…

    Tout anti vulgarité médiocrité grossièreté et anti absence de classe et d’élégance que je sois en situations diverses en public question comportements, gestes, regards, propos etc. … Il n’en demeure pas moins que, tout au contraire et d’une volonté délibérée, provocatrice, insolente, iconoclaste… En d’autres situations où il faut « faire aussi bien et « normal/normal » que tout le monde selon un « standard » de comportement et « façon de faire ou de savoir faire » … Si « ça me gave de première », alors là, « je ne fais plus du tout dans la dentelle » autrement dit je « déroge » et me fous si ça choque, si ça dérange, si ça fait pas bien de faire comme ça au lieu de… »

    Donc, le coup de dent pour déchirer un emballage, en public, je recommencerai ! Et merde aux chercheurs de poux, aux « conventionnots bien dans leurs baskets » !

     

     

  • Le retraité au portefeuille d'actions

    … Le retraité – en général aisé – qui détient un portefeuille d’actions avec une, deux, trois ou quatre fois dans l’année, un versement de dividende lui assurant ainsi un complément de revenu, est souvent aussi :

    Un retraité qui, une ou deux fois dans l’année, fait une croisière d’une ou de semaines en méditérranée ; que l’on voit juché sur un âne le long d’un chemin de montagne en Crète…

    Un retraité voisin pointilleux qui récrimine lorsque l’habitant d’à côté (qui lui travaille du lundi au vendredi, part de chez lui à 7h et revient à 19h) n’ayant que son samedi et son dimanche, passe la tondeuse après 5h le soir parce qu’il fait trop chaud avant…

    Un retraité dont le terrain (de 600 mètres carrés) sur lequel est érigée sa maison (à l’architecture quelque peu tarabiscotée) est clôturé par un mur de 1,80 mètres de haut, et avec un portail balaise à digicode ouverture/fermeture automatique…

    Un retraité ayant un gros chien genre patou, assez féroce, qui met (c’est indiqué sur le portail) 12 secondes pour parcourir la distance entre devant la terrasse de la maison et le portail, lorsqu’un « vélo à sale tête » ou un inconnu louche d’aspect, passe devant chez lui…

    Un retraité qui, sur Facebook, fait sa « story » chaque jour d’un événement filmé (petite vidéo) de sa vie, où on le voit « à son avantage »…

    Eh bien ce retraité là, c’est pas mon copain, et, en aucune façon je n’« aspire » à ce qu’il soit, ne fût-ce que très occasionnellement, l’un de mes interlocuteurs sur la Toile !

    Et si « d’aventure » son portefeuille d’actions – avec versement de dividendes- venait à être malmené et « capotait » ( je ne pense pas, soit dit en passant, qu’un gouvernement « un peu plus à gauche » s’attaquerait « significativement » à son dividende à 2 chiffres)… Cela « me siérait fort »… (rire)…

     

     

  • Le wokisme

    … Ce courant de pensée qui depuis 2020 – c’est donc récent et s’inscrit dans une « modernité ambiante » de modes et de « valeurs » nouvelles – d’origine nord américaine faut-il préciser – se « construit » (et se développe) sur un « fond de tableau » (dont l’arrière plan se confond avec le premier plan visuel) de dénonciation des injustices et des discriminations…

    Ce mouvement de dénonciation des injustices et des discriminations, est notamment (et de manière ostentatoire) repris par les minorités ethniques, sexuelles et religieuses, le plus souvent dans un climat de violence et d’agression, d’une volonté de s’affirmer dans des manifestations sur la voie publique… Et de surcroît parce que c’est là un fait de société, bénéficie de la complaisance, du soutien, de l’aval ; des intellectuels, du gouvernement, des médias…

    Le wokisme me paraît être un mouvement, un courant de pensée « contre productif » dans la mesure où par la manière dont il se construit et se développe, il se « fanatise » en imposant par sa présence bruyante, parfois agressive et « carnavalesque » (un « carnaval » grotesque en vérité), sa vision d’une société « nouvelle », émancipée de ses règles contraignantes, faussement égalitaire, faite d’individualismes exacerbés, en aucune façon solidaire, ou dans une solidarité de façade…

    En somme un « erzatz » d’anarchie…

    Aussi mon intégrisme personnel est-il aussi un intégrisme anti woke, tout comme il est anti religieux, anti lobbies, anti mafias, anti dominants, anti voyous, anti un air du temps qui pue le sexe sale et la mayonnaise éventée qui font bander tous les adeptes de tout ça ! … Après la bandaison bonjour les dégâts !

     

  • La réforme du corps diplomatique

    https://www.vie-publique.fr/en-bref/284884-haute-fonction-publique-la-reforme-du-corps-diplomatique

     

    … À partir du 1er janvier 2023 le corps des conseillers des affaires étrangères et des ministres plénipotentiaires est placé en voie d’extinction.

     

     

    … Le métier de diplomate nécessite des compétences rares qui se construisent dans la durée.

    Comment désormais un « chargé de fonction – de diplomate » pourra-t-il dans les années qui viennent, nommé qu’il sera pour deux, trois ans, être efficace et « représenter la France » au mieux, à l’Étranger ?

    Cette réforme est une aberration, un non sens, un déni à la grandeur de notre pays, la France…

    De tous temps, notamment depuis le 18ème siècle et même bien avant, la diplomatie française « fait référence » en Europe, Afrique, Asie, Amérique…

    Le métier de diplomate est un métier difficile, qui « ne s’improvise pas » !

     

    Cette « diversité de profil » objectivée et prônée par le gouvernement, d’ouvrir des postes d’ambassadeurs et de consuls généraux, à davantage de postulants – et il faut le dire aussi – à des « recasables par convenance » ; ne joue aucunement en faveur de ce que se doit d’être le difficile métier de diplomate se construisant dans la durée, car les personnes ainsi « chargées de fonction » n’auront pas les connaissances des dossiers ni les capacités (de relation) nécessaires lors d’une négociation difficile…

     

    C’est comme si, au 21ème siècle, dispaissaient peu à peu les médecins, « remplacés » par des officiers de santé, tel que cela se faisait au 19ème siècle notamment dans les campagnes…

     

    Cette réforme du corps diplomatique s’inscrit dans le « droit fil » d’autres réformes dont les conséquences se traduisent par un « nivellement par le bas » de la société toute entière, au nom de l’égalité/accès à tout pour tous, dans une « philosophie progressiste » de la complaisance et d’applanissement des difficultés… Avec la disparition de l’ENA (École Nationale d’ Administration) – l’ENA ayant été jugée « usine à élites » et de gens « à côté de la plaque » (toujours soit dit en passant cette vision partiale des choses)… Avec, également, la réforme de l’orthographe et des règles grammaticales, au nom d’une « modernité en marche » et de « simplification » ( écriture inclusive et ce « iel » que j’ai en horreur absolue)…

     

    Je soutiens ce combat auquel j’adhère, des « vraies élites », ce combat mené par des gens de formation à la fois traditionnelle et novatrice, exigeants, sans complaisance pour l’applanissement des difficultés, dont les compétences et les savoirs qu’ils cherchent à transmettre (plutôt que de les garder pour eux en un monde fermé de privilégiés) sont réels… Car jamais les « vraies élites » n’accepteront cette réforme du corps diplomatique, pas plus qu’ils n’acceptent la disparition de l’ENA et la réforme de l’orthographe avec le « iel » et l’écriture inclusive !

     

     

  • Les musulmans bénéficient d'une meilleure considération que les juifs

    … Il y a dans « l’air du temps » - autant dire dans l’actualité « socio-politique-relationnelle » présente (depuis 2012 on va dire) en France – une disproportion manifeste (comparable par exemple à la différence de taille entre une musaraigne et un rat surmulot), une disproportion manifeste donc, entre la façon dont on considère les juifs et la façon dont on considère les musulmans – en France…

    Il semble – enfin ce n’est point qu’il « semble » mais qu’il est certain à vrai dire – que les musulmans bénéficient – en France – d’une « meilleure, bien meilleure » considération, de la part des autorités gouvernementales, des intellectuels, des médias, surtout de la Gauche NUPES et aussi de l’extrême gauche… En effet il est « de bon ton » et de « pensée convenue », de la part des autorités gouvernementales et de la « gauche et du centre progressiste » de dire : « il faut arrêter avec la haine des musulmans » ou « les musulmans sont des citoyens français qui respectent les valeurs républicaines de notre pays » etc. …

    Soit dit en passant avec ce genre de réflexion « passe partout » et martelé lors de chaque intervention de Jean Luc Mélenchon ou de quelque élu, personnalité du LREM ou CDI ou du LR… Il est évident que l’on vise « mine de rien » le RN ex FN… qui « prônerait » pour ainsi dire une « détestation des musulmans » (ce qui reste à voir…)

    En revanche il n’est absolument pas « de bon ton » de manifester ouvertement sa sympathie ou son soutien aux Juifs de notre pays (aussi Français que vous ou moi ou qu’un « bon musulman ») … Même si les autorités gouvernementales, si le monde politique du LREM, du CDI, d’Horizons et du LR, mettent en avant la « lutte contre l’antisémitisme »…

    Les musulmans, se sentant « protégés » par une grande partie de la société, par une sorte de « statut social » qui leur est conféré, par le droit qui leur est concédé d’afficher leur religion dans l’espace public – du moins les plus « engagés dans l’Islam » d’entre eux – « profitent de leur situation de citoyens protégés tolérés ayant le droit de... » pour manifester ouvertement de la violence, de l’agressivité, et jusqu’à de la haine à l’égard des juifs…

    Il n’y a « plus grand’ chose » en 2022, de ce qui prévalait – en matière d’antisémitisme- en 1942 ou à une époque (des années 1930-1945), en France et en Europe… L’antisémitisme d’aujourd’hui étant « d’une autre manière puant et violent qui ne vaut guère mieux (les camps de concentration et de la mort en moins)…

    La « grande question » de toute évidence, aujourd’hui, c’est celle des colons israéliens qui occupent des territoires palestiniens, c’est le conflit qui oppose le gouvernement d’Israel aux palestiniens, c’est l’idée selon laquelle les Juifs en France et en Europe, soutiennent la droite israélienne au pouvoir (ce qui reste à voir… car pas tous en vérité)… C’est donc cette question là qui agite et pourrit le débat, qui fait les « amalgames »…

     

     

     

  • Les historiens et les écrivains en face des événements

    … La politique, l’actualité du quotidien, les événements – surtout violents et dramatiques – vécus à chaud, sont, de l’Histoire en laquelle s’inscrivent les « choses vécues » (de l’Histoire telle que l’appréhendent les Historiens)… Comme des éruptions volcaniques et des coulées de lave…

    Parce que les Historiens notamment les plus officiels d’entre eux, donnent au récit qu’ils font de l’événement, le ton et la couleur « embrasés » du moment, du temps présent…

    Ainsi l’événement ne s’efface-t-il pas (alors qu’il « devrait » s’effacer) devant ce qui le dépasse et qui est son retentissement, son impact dans la conscience des personnes en particulier et isolées, ou ensemble et liées, qui vivent l’événement en le subissant ou en étant les témoins…

    Parce que c’est l’embrasement qui domine, avec l’émotion, avec le sentiment, avec la parole de tout un chacun relayée (notamment dans les réseaux sociaux et l’internet) ; embrasement dont les initiateurs sont les personnages influents visibles sur les plateaux de télévision et dont les ouvrages sont en vente dans les librairies et dans les espaces commerciaux grand public…

     

    Le véritable – et essentiel- rôle de l’Historien, de l’écrivain, ne consiste-t-il pas à devenir, non plus l’historien ou le mémorialiste de l’instant et de l’éphémère – ce qu’il ne peut s’empêcher d’être tout de même – mais… Autant qu’il lui est possible, de se révéler « l’éveilleur » de la conscience de chacun et de tous, à cette réalité du monde intemporelle et d’une durée n’ayant plus rien à voir avec l’espace d’une vie humaine ou même avec l’espace de 2 ou 3 générations d’humains ? …

    Parce que la réalité du monde c’est celle, réduite à la dimension de notre planète, de l’univers tout entier ; réalité immuable bien qu’évolutive, diverse, complexe et s’ouvrant en une profusion de « tableaux » ; réalité en laquelle en tous temps vécus en tant qu’êtres humains sur notre planète, nous sommes les acteurs…

     

     

  • Régions océaniques et méditérranéennes

    … Du Cap Ferret et du bassin d’Arcachon à Biscarrosse puis le long de la côte Aquitaine océanique – et de forêts de pins – jusqu’à Capbreton, Seignosse en passant par Mimizan, Moliets plage… Puis au-delà jusqu’à Biarritz, Saint Jean de Luz et Hendaye…

    … De Collioures, Perpignan, tout le long de la côte méditérranéenne jusqu’à Nice, Menton, en passant par les plages du Languedoc, Sète, Béziers, Montpellier…

    … Pour ne citer que ces deux immenses régions de tourisme et de vacances et leur économie fondée principalement sur les activités de tourisme, un tourisme « de masse » non seulement de Français ( des grandes villes du Nord et de l’Est et de Paris et d’île de France) mais aussi de pays de l’Union Européenne et d’ailleurs…

    … Ces régions océaniques et méditérranéennes, de forêts de résineux, de garrigues notamment en haute provence, sur de grands espaces et autour – et proche – de zones d’habitation, villes, villages, lotissements, centres vacanciers… Sont investies depuis plus de trente ans par une population de « bobos » urbanisés et de gens des « classes moyennes » qui ont contribué à la flambée des prix de l’immobilier et des locations ; n’ont qu’une connaissance fantasmée, idéalisée, des espaces naturels, de la forêt, de la végétation, de la flore et de la faune. De telle sorte que l’environnement dans lequel ils se trouvent durant 2 ou 3 semaines en été, est perçu par eux comme un parc de loisirs, un environnement où la nature, la végétation (les arbres, la flore) est aménagée, « industrialisée » pour ainsi dire, ou « géométrée/formatée » afin que tous ces gens des villes, des « classes moyennes », souvent de la génération 30/40 en couple et avec jeunes enfants, puissent « profiter au mieux » de leur séjour en vacances (avec un maximum d’aisance, de confort, de diversité d’offres de services et de produits de consommation)…

    Et… « Comme par hasard »… Ils sont tous « plus ou moins écolos » ces gens, ils ont fait suivre « toutou » voire « minou » ou « cui-cui » en voiture (avec 2 ou 3 arrêts sur aire de repos Autoroute Vinci) depuis Cergy Pontoise, Mantes La Jolie, Nanterre, Meaux, Paris 15ème, Nancy ou Bruxelles…

    Le résultat de cette « vision » de développement durable de transition écologique dans de nouvelles aisances et un nouveau confort « adaptés », c’est/ce sont :

    Les incendies de forêts qui se multiplient un peu partout en période de forte chaleur et de sècheresse, les intempéries d’une grande violence, que sont les orages, les chutes de grêle, les tornades, les dégâts sur les sols et sur les installations de communications, sur les routes, sur le réseau ERDF, les inondations lors de crues très rapides, les toitures arrachées, les parcs et jardins dévastés, les campings qu’il faut évacuer dans l’urgence, les vacances gâchées où l’on a vu emporter dans les flammes ou dans un torrent de boue, son beau vélo, son camping car, où l’on n’a pas pu sauver « toutou »…

     

     

  • Incendies ...

    … La Teste de Buch en Gironde près du bassin d’Arcachon, l’un de ces « hauts lieux » en France, du tourisme d’été campingesque qui, « bon an mal an » voit s’installer durant deux mois en juillet et en août et même encore en septembre, des milliers de vacanciers en caravanes, camping-cars, tentes Queschua, mobil-homes…

    Je dis « bon an mal an » parce que d’une année sur l’autre en effet, surviennent ces conjonctures que furent par exemple la pandémie de covid en 2020 et 2021, ou quelque été pourri ou au contraire caniculaire, ou encore une crise économique… Soit dit en passant « bon an mal an » les campings en juillet août, les hôtels, les chambres d’hôtes, les résidences locatives, tout cela est « pris d’assaut » réservé 6 mois/un an à l’avance…

    La Teste de Buch en Gironde, cinq campings évacués, menacés d’être détruits par l’incendie gigantesque qui sévit depuis 5 jours non encore maîtrisé et continuant sa progression…

    Tous ces vélos électriques les uns (à 3000 euros) ou pas électriques du tout les autres, tous ces camping-cars (à 45/60 mille euros), toutes ces tentes Queschua et équipements divers… Abandonnés et que les flammes vont dévorer…

    Onze mille personnes évacuées (localités concernées par l’incendie ainsi que les campings) ; du fait de la dimension d’activité touristique vacancière loisiresque qui est celle de 2022, nous ne sommes plus dans le même « ordre d’événement » que celui de l’incendie de l’été 1949 qui a ravagé une partie de la forêt landaise entre le sud de la Gironde et le centre ouest des Landes… Il n’y avait pas en effet à cette époque en 1949, tous ces campings…

    Outre le risque accru, d’une année à l’autre, d’incendie dans les régions de forêts notamment de résineux, régions vacancières et touristiques ; s’ajoutent d’autres risques pour cause d’intempéries (orages violents, grêle, tornades, inondations, tempêtes) de telle sorte que de nos jours, été ou hiver, plus personne habitant ici ou là, n’est à l’abri de quelque événement climatique dévastateur… Un jour c’est le village proche de chez soi, un autre jour c’est son voisin qui voit s’envoler sa toiture, et finalement on se sent comme en sursis, encore épargné mais pour combien de temps ?

     

     

  • Tourisme vacancier en juillet août

    … Collonges-la-Rouge en Limousin (Corrèze) ou Saint Paul de Vence Alpes Maritimes – je cite ces deux villes car ce sont celles qui parmi tant d’autres, semblables ou emblématiques, me viennent immédiatement à l’esprit… Un après-midi de juillet par 40 degrés à l’ombre de déambulation plusieurs heures d’une boutique à l’autre d’artisanat local…

     

    Collonges-la-rouge, Saint Paul de Vence… Le quai Branly La Sainte Chapelle le Jardin d’Acclimatation un circuit en bateau mouche sur la Seine… La cathédrale de Strasbourg la place des Quinconces de Bordeaux le beffroi de l’hôtel de ville de Calais…

    Tourisme vacancier de juillet tel jour tel lieu voir ceci voir cela, arpentant le pavé le bitume escaladant des marches… Par 40 degrés à l’ombre, de dix heures du matin jusqu’à six heures du soir…

    Hard hard hard !

     

    Surtout… Surtout… Si tu sors d’un bon restaurant vers 14h 30, ayant choisi le « menu gourmand » (la spécialité du pays) bien copieux et bien arrosé d’un vin clairet guilleret ou d’un rosé frappé à souhait (le cru du coin)… Penses – tu en sortant de table et enfilant la ruelle pavée, montante, en plein soleil, de Saint Paul de Vence, menant aux remparts ; être aussi « frais » que vaillant (boliant en parler Lorrain), tel que tu pouvais encore te trouver, « frais et vaillant » ce matin à 10h ? …

     

    Tourisme vacancier de juillet voir ceci voir cela des heures et des heures arpenter le pavé le bitume s’enfiler l’une après l’autre toutes ces boutiques d’artisanat local ou de souvenirs du coin sans oublier l’Office du Tourisme passage obligé…

    Hard hard hard !

    Par 40 degrés à l’ombre et… Cinq euros le coca glacé 33 cl ou la biboule fruit de la passion mandarine en terrasse ombragée…

     

    … À Saint Paul de Vence je m’y étais trouvé en mai 2008, y ayant passé une journée – il faisait bien chaud mais tout de même pas autant qu’en juillet 2022 (je suis à mille lieues de m’y rendre, comme en bien d’autres endroits de France en cet été 2022, un été de grand tourisme de masse en dépit du prix de l’essence, des hébergements, des restaurants, et des produits alimentaires – après deux ans de covid et de restrictions et de confinements)…

     

    Voici le texte que j’avais écrit à l’époque, suite à mon passage à Saint Paul de Vence :

     

    … Saint Paul de Vence, un lieu privilégié du pays Niçois où se réunirent peintres, sculpteurs, cinéastes, écrivains, comédiens et acteurs...

    Devant la maison de la presse tout près du café de la place et du vaste boulodrome en terre battue, l'on peut feuilleter un grand album de photos en noir et blanc « Paul, Jacques,Yves et les autres », de Jacques Gomot. L'on reconnaît en tournant les pages, Jean Paul Belmondo, Jacques Brel,Yves Montand, Simone Signoret, Serge Reggiani, Jacques Prévert entre autres...

     

    Aujourd'hui ici comme ailleurs, des cars venus de toute l'Europe déversent des centaines de touristes que l'on voit déambuler dans les rues étroites de la cité entourée de remparts...

    Les touristes de passage ne se nourrissent pour la plupart d'entre eux, que de sandwiches, n'achètent que des cartes postales ou de petits souvenirs « bon marché »…

     

    Visiblement les boutiquiers n'attendent ici que le visiteur riche et « un peu piqué » d'Amérique, de Russie ou d'Asie, qui achètera quelque pièce rare, sculpture, tableau...

    Et je me dis en apercevant tous ces tableaux, toutes ces sculptures, toutes ces compositions pour la plupart d'art nouveau (ou plus exactement d’art actuel début 21ème siècle) ; que le temps des « géants » du 20ème siècle, du cinéma, de la peinture, de la sculpture, de la littérature, qui ont marqué leur époque et fréquenté ce lieu dans une atmosphère de convivialité, d'intimité ; est bien révolu... Et qu'explose désormais une mouvance dans laquelle tout devient imaginable, réalisable, concevable,vendable… Mais éphémère, périssable…

     

    Dans cette mouvance infinie et sans cesse en évolution – mais qui aussi se renouvelle, se répète – je me dis qu'il n'y a plus que cela...

    Comme dans une impasse au fond de laquelle on ne ferait qu'arranger des cailloux épars en toutes sortes de réalisations étranges ou abstraites dont le sens nous échappe parce que la vie intérieure de l'artiste s'est immergée dans la mouvance...

    St Paul de Vence c'est cela aujourd'hui : une impasse d'extrême et infinie mouvance, avec tout de même un peu, le souvenir des « géants ».

     

    J'ai un peu « mal aux ailes » dans cette infinie mouvance de notre époque où l'on ne retrouve plus l'atmosphère d'antan, cette atmosphère dont on peut garder la nostalgie et qui de nos jours, n'est plus perçue comme étant naturelle... Intemporelle à dire vrai.

    Ainsi en est-il je crois bien, de tant de ces lieux privilégiés aujourd'hui colonisés par la mondialisation et la marchandisation ; la vulgarité, la banalisation et la médiocrité ambiantes constellées de tous les éclats d'une infinie et extrême mouvance sans avenir.

     

    L'impasse que j'évoque serait une sorte de kaléidoscope à l'intérieur duquel tout peut être vu selon les formes et les couleurs les plus infinies dans leur diversité. Et ce qui me fait « mal aux ailes », outre cette profusion d'éclats et de fulgurances ; c'est la réalité du kaléidoscope lui même : aussi réel qu'une impasse, le kaléidoscope ne présente pas de « fenêtre » de sortie…

     

     

  • Ces "grands festiv(e)aux"...

    … En ce temps de canicule, le 3ème cette année 2022, d’une telle ampleur en températures aussi élevées et en durée – plus d’une semaine jour après jour – j’ai observé jusqu’à 42,8 degrés à l’ombre à Tartas dans les Landes… Je pense à ces grands festivals d’été – ces grands « festiv(e)aux » comme je dis – par exemple les Francofolies de La Rochelle, le festival d’Avignon, le festival des arts de la rue à Libourne, Musicalarue à Luxey entre autres (quoique que les festivals de musique en fait, notamment les Eurockéennes de Belfort se déroulent plutôt le soir et la nuit)… Des heures durant, debout en scènes de plein air, pour assister à un spectacle, avec caquette ou chapeau et lunettes de soleil – et peut-être le masque- la queue aux points de restauration – ou pour aller pisser pour autant que soient présents des WC Algéco – la difficulté pour trouver une place de stationnement dans un parking pré ou champ en périphérie du festival, sans compter la galère que c’est pour un hébergement vu le nombre de gens venus de partout assez loin, le plus souvent (le plus accessible si l’on veut) dans un camping provisoire aménagé par la municipalité (un grand pré avec des installions Algéco de sanitaires sur lequel s’installent sous des tentes Quechua agglutinées les unes à côté des autres des centaines de visiteurs campeurs)… Trois jours, quatre jours par 40 degrés à l’ombre… L’horreur, la galère ! … Je me sens, d’état d’esprit – ou « d’état d’âme » - à mille lieues de ces grands « festiv(e)aux » qui ne me font aucunement rêver… Autrement que de me livrer à cette description (un tableau brossé) que j’en fais, imaginaire, à ma manière, de ces grands « festiv(e)aux » d’été… En période de canicule…

     

     

  • Fossé ou abîme entre anciennes et nouvelles générations d'informateurs

    … Un homme ou une femme de l’une de ces sphères que sont le monde de la politique, de l’économie, du journalisme, des personnages invités sur les plateaux de télévision, du monde de la culture, des sports, de l’information, des écrivains, des intellectuels, des philosophes (par exemple Luc Ferry, Michel Onfray entre autres)… Et plus généralement tout personnage connu du public intervenant dans des débats d’idées et d’opinions, d’une « tranche d’âge » on va dire entre 30 et 50 ans et incarnant par ce qu’il exprime dans le langage qui est le sien (ou dans un langage « convenu », « politiquement correct ou pas ») la « modernité ambiante »… « Se doit » d’avoir au minimum vingt mille abonnés sur Twitter et autant sinon davantage encore, dispersés sur des réseaux sociaux du Net ; tous ces suiveurs et abonnés ou même consultants occasionnels, écrivant des commentaires en général brefs qui en aucun cas ne sont ce que l’on pourrait appeler « des monuments de littérature »…

    D’ailleurs, les productions de messages, de textes, sur Internet notamment sur Twitter ou sur Facebook, de chacun de ces personnages – fussent-ils ces personnages, des « locomotives »- sont-elles, ces productions, des « monuments de littérature » pour autant ?

     

    Il y a bien assurément, un « fossé » voire un « abîme » entre le journalisme d’information/communication/témoignage des anciennes générations d’avant l’an 2000, et celui des nouvelles générations de jeunes (trentenaires et quadras) d’aujourd’hui à la fin du premier quart du 21ème siècle… En ce sens que les lecteurs, suiveurs, intervenants, répondants, d’aujourd’hui, tous ou presque assez jeunes en général, n’ont jamais eu connaissance du moindre écrit, du moindre livre, du moindre reportage d’un « journaliste à la papa » encore en activité en 2022 ; écrits, reportages et livres considérés comme des reliques… « Sauf que »… Question reliques ou passé de mode, ce qui aujourd’hui s’exprime sur les réseaux sociaux ou même en des ouvrages publiés mis en vente dans les maisons de la presse et centres commerciaux, circule et se répand bien plus vite que jadis, ne supporte même plus parfois trois jours d’âge ou rarement plus de quelques semaines, tant l’actualité évolue, se diversifie et change de dimension ou de pertinence et n’ayant plus les mêmes sensibilités en tant que sujets du jour faisant débat et suscitant des réactions…

     

    Cette ondoyante et bouleversante agitation de communication, d’échanges, d’informations, de productions des uns et des autres, dans une modernité ambiante et de modes sans cesse évolutive, s’inscrit dans un contexte de la violence accrue du monde contemporain et nous confronte, autant les gens « ordinaires » que nous sommes, que les personnages influents et connus, à toutes sortes de peurs, de possibles agressions ou attaques… Car personne de nos jours, n’est à l’abri, pouvant être entraîné, broyé, pris dans un engrenage, dans les rouages d’une machinerie dont les commandes aux origines indéfinies sont programmées… Et de surcroît, exposés, visibles que nous sommes (souvent parce que nous nous exposons nous-mêmes) à la vue et au su de tout le monde…

     

     

  • Paysages bouleversés, technologies du gigantisme

    Paysage a79Paysage bouleverse

    … À perte de vue autour et au sud de Moulins, de gigantesques travaux en cours, d’infrastructures routières, notamment avec la mise en autoroute de la N79 entre Montmarault et Mâcon, bouleversent le paysage environnant sur des dizaines de kilomètres carrés…

    Et cela est d’autant plus impressionnant, à observer, lorsque l’on traverse cette zone de gigantesques travaux autour de Moulins, venant de Montluçon et se dirigeant vers Autun, sous un ciel d’été d’un bleu total et éblouissant, par une chaleur de plus de 35 degrés (50 au soleil)…

     

    Les engins utilisés pour le terrassement, le transport des matériaux et des déblais, sont aussi énormes que ceux employés en Alberta, au Canada, pour l’extraction des sables bitumeux.

    En France en toutes régions à l’exception des zones montagnardes et de vallées étroites, c’est une partie des territoires qui se trouve désormais depuis une trentaine d’années, occupée par des infrastructures routières, rond points géants, bretelles et croisements d’autoroutes, zones périphériques industrielles et commerciales autour des grandes villes avec des kilomètres de surfaces bitumées de parkings…

     

    Et partout dans le monde sur tous les continents là où s’étendent, s’agrandissent les mégapoles, s’ouvrent et se multiplient de gigantesques chantiers de construction, d’infrastructures de circulation à plusieurs voies et en superposition ; et toutes ces grandes mégapoles en Asie, Afrique, Amérique, Europe, ont des centaines d’immeubles et de tours d’habitation de plusieurs dizaines d’étages…

     

    Toute la technologie actuelle du gigantisme avec les engins, les machines, utilisés pour les travaux de construction, permettant une accélération en un minimum de temps de réalisation, de nouvelles infrastructures et de nouveaux bâtiments.

     

    L’on imagine les quantités énormes, par centaines de millions de tonnes, de sable, de gravier, d’eau, de terre, de moellons, de blocs rocheux, de métaux (acier, cuivre, aluminium, zinc, etc.) , de plastique, de verre, de bois, de toutes sortes de matériaux composites… Nécessaires pour édifier, construire toujours plus… Qu’il faut aller chercher dans les sols, dans les sous-sols, aux abords des mers et des océans (le sable), dans les carrières, dans les lieux où gisent toutes ces matières, toutes les ressources exploitables de la Terre, forcément limitées – mais que l’on croit « inépuisables » du fait de nouveaux gisements notamment sous marins, découverts, ou encore en dessous de terres nouvellement exploitées, riches en minéraux, en gaz, en pétrole brut… Sans compter les forêts pour le bois (ou pour l’abbatage afin de cultiver du soja, du mais, sur de grandes surfaces déboisées)…

     

     

    Ce gigantisme technologique généralisé sur toute la Terre, est totalement incompatible avec ce qu’il est convenu d’appeler « développement durable, de croissance économique dans le respect de l’environnement naturel » ou avec une soit disante adaptabilité au changement climatique et environnemental…

     

    Croire à un tel développement durable et adapté, est une aberration, un non sens, c’est la marque actuelle et de mode et de pensée, d’une civilisation qui s’obstine, au prix de « quelques efforts d’adaptabilité et d’innovations technologiques écologiques » à vouloir sauvegarder un mode de vie consumériste, d’aisance, de confort, de loisirs, tout cela dans une « intelligence nouvelle » sur fond de d’entreprises et de « start-up » gagnantes et génératrices d’emplois…

     

    Il faut dire que toutes ces innovations technologiques dans le sens de l’adaptabilité aux changements environnementaux, génèrent en fait une activité humaine qui exerce de la pression sur l’environnement, sur les ressources ; ne serait-ce que par les réalisations effectuées grâce à des engins, des machines, des robots de plus en plus puissants, grâce à une technologie du gigantisme. Un exemple entre autres : celui de la climatisation du Louvre, des musées, des bâtiments publics à Paris, en utilisant l’eau de la Seine que l’on fait circuler dans des circuits en sous sol, circuits reliés à une machinerie gigantesque (avant que le coût de ces installations de climatisation soit amorti, bien d’eau passera sous les ponts de la Seine!)…

     

    La civilisation humaine est ni plus ni moins en train de se suicider délibérément en l’espace de deux ou trois générations, sur fond de disparition accélérée et rapide d’espèces vivantes, d’animaux, d’oiseaux, d’insectes… Un « suicide » qui s’apparente à un naufrage en douceur de navire de croisière où l’on danse, où l’on joue, où l’on bouffe… Jusqu’à ce que tout le fond, puis les ponts au dessus, prennent eau…

     

     

  • La révolution de 1789 a contribué à la connaissance de la langue française

    … C’est la Révolution de 1789 jusqu’au Directoire et au Consulat, qui a contribué à répandre la connaissance de la langue française sur l’ensemble du territoire, bien que durant la période de 1789 à 1799 puis encore sous le premier empire de Napoléon, subsistaient notamment dans les campagnes, les différents patois locaux et régionaux…

    En effet, avec la Convention, puis le Directoire, le Consulat et le premier empire ; la lecture ou la communication des lois, des avis, des arrêtés placardés (ou lus sur la place publique par les informateurs mandatés), l’exercice des fonctions municipales, l’obligation faite aux autorités gouvernementales de rédiger les rapports en Français, ainsi que la conscription militaire ; la nécessité de la connaissance de la langue française s’est imposée… D’autant plus également, avec l’industrie, le commerce, l’économie, régentées, réglementées par des dispositions, des chartes, une normalisation centralisée, des traités, des rapports, tout cela consigné et communiqué par écrit…

    L’école, l’enseignement public, notamment pour les filles, étaient encore jusque sous le premier empire et d’une manière générale en France jusqu’à la troisième république (1871), déficients et n’intéressant en réalité que les riches, les citadins aisés, les bourgeois (et plus particulièrement dans les classes sociales aisées, les garçons, les jeunes hommes, très peu les filles et les jeunes femmes.)

    Les dialectes et les patois locaux, avant la Révolution de 1789, sous l’Ancien Régime, ont été un obstacle à l’alphabétisation des campagnes, d’autant plus que l’Église omni présente partout ne s’adressait au peuple qu’en patois local, par ses curés et officiants (cependant la messe se disait en latin que seuls, les érudits comprenaient)… Et que les rois, les princes, les seigneurs en général, dans la France d’avant 1789, n’ont jamais encouragé le peuple à s’éduquer, à s’exprimer dans un langage commun à tous…

    Mais il faut reconnaître néanmoins que, dans le temps où la langue française a commencé à se former, au Moyen Age, des poésies, des chansons de geste, des pièces de théâtre itinérant, ont été les œuvres des troubadours (limousins, occitans, provençaux et d’autres contrées) dans ce parler ancien mêlant le patois local au Français de cette époque du Moyen Age…

     

     

  • Qatar World Cup

    … L’ordre Qatari définit ce que les supporters pourront faire ou ne pas faire durant leur séjour au Qatar afin d’assister aux matches de la coupe du monde de football 2022… Autant dire au sujet du comportement que les supporters, invités, visiteurs et touristes, doivent avoir dans l’espace public, de leur manière de s’habiller notamment les femmes (pas de seins visibles, pas de shorts ou pantalons moulants mettant en valeur les fesses, « correct/correct » quoi !)… Tout cela bien sûr, non seulement au Stade où ont lieu les rencontres mais également à l’hôtel, au restaurant, dans tous les lieux publics, les cinémas, galeries marchandes, centres commerciaux…

    Un ordre « moralisant » en quelque sorte, sur fond ou « arrière fond » de religion (Islam traditionnel et fondamentaliste)…

     

     

    … Il y aurait... « Comme une sorte de côté de médaille" à la "morale" du Qatar concernant les comportements, l'habillement, ce qu'il convient de faire ou de ne point faire... Un "côté de médaille" qui, "mine de rien", serait "en quelque sorte"... "En phase avec "mon intégrisme personnel" (« Anti air du temps modernité ambiante cultéisation des apparences bien consensualisé »)…

    Ainsi, lors de cette Coupe du Monde du Football au Qatar, les "soit- disantes valeurs occidentales de "liberté de n'importe quoi" - notamment au sujet de l'habillement, des modes, de la relation femme/homme (avec "coups de canif dans le contrat" et autres "bezouilleries" et crapuleries mâtinées d'hypocrisie crasse") ainsi que bon nombre de dérives et défauts de notre civilisation de progrès social sans contraintes ou avec des règles très assouplies .. " En prennent plein la gueule" dans la "civilisation/vision de la société" Qatari ! ...

    Bon, cela dit, question hypocrisie, le Qatar et autres états de princes Arabes Arabie comprise... Ne sont guère "un Modèle" ! (Autant dire que "mon intégisme " ne ressemble pas tout à fait au leur! (pour au moins 2 raisons : la question du statut de la femme chez eux, qui m'horrifie ; et la question religieuse avec l'Islam radicalisé, qui m'horrifie aussi ...