Articles de yugcib
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Ce qu’il faudrait aux humains « actuaux », question « développement durable », c’est… Un « satellite soleil » producteur d’énergie !
- Par guy sembic
- Le 02/07/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans les mines à ciel ouvert – ou sous terre à plusieurs dizaines de mètres de profondeur – où l’on extrait les minerais indispensables à la fabrication des batteries, combien d’enfants et plus généralement de femmes et d’hommes dans la force de l’âge – de 15 à 40 ans – travaillant par 50 degrés au soleil ou sous une pluie diluvienne durant douze heures par jour pour 30 euro par mois, mouront dans les années à venir, bien plus qu’ils ne meurent déjà pour quelques vélos à assistance électrique, voitures électriques… Et centaines de millions d’ordinateurs, de smartphones, d’appareils connectés, d’équipements de domotique et d’électroménager, de télécommandes et de télévision grand écran ? …
Une batterie de vélo électrique pèse 3 kilos, et de voiture 160 kilos minimum (700 kg dans une Audi e-Tron, 305 kg dans une Renault Zoé) ; alors imaginez pour un parc automobile – rien qu’en France – de 30 millions de voitures dans les années 2040/2050, la quantité de tous ces métaux ( nickel, fer, acier, fonte, cuivre, aluminium, manganèse, plastique produit par la pétrochimie, et métaux rares cobalt, lithium ) qu’il faudra extraire !
Je hais la voiture électrique !
Je hais ce « modèle » de développement de transition écologique » fondé sur des acquits de capacité de consommation, de confort, de toutes sortes de « technologies innovantes » ; sur un soit-disant même mode de vie – mais « différent » sans renoncer à des acquits et à des habitudes « qu’il suffira de modifier » !
Et les camions de 35 tonnes, et les avions, et les cargos transportant sur les océans des milliers de containers, et les usines, et les centrales de production énergétique, et toute la logistique et ses appareillages et machines et robots nécessaires au fonctionnement de l’économie de marché, de l’agriculture, de l’industrie… Tout cela, comment on va le fairre marcher à l’électricité dont en partie importante avec des batteries ? … À moins d’inventer une sorte de « satellite soleil » en orbite à 1 million de kilomètres de la Terre, capable de fournir l’énergie électrique dont les humains ont besoin !
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Les "esprits" d'il y a 35000 ans
- Par guy sembic
- Le 01/07/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Il y a trente cinq mille ans, il n'y avait pas de Bible, pas de Coran ni aucun « livre saint »... Pas d'églises, pas de mosquées ni de temples ni de cathédrales ; pas de Chrétiens, pas de Musulmans ni de Juifs..
… Mais il y avait les Esprits !
Ah, les Esprits, bons ou mauvais, qui régissaient la vie des communautés humaines éparpillées sur les continents de la Terre d'alors... !
Les humains de ces époques lointaines observaient les viscères des animaux morts et en déduisaient à quoi servait tel ou tel organe, ils connaissaient les vertus de toutes sortes d'herbes et de plantes... Mais la bactérie, le virus, le pus, le gonflement, la douleur, l'empoisonnement, tout cela c'était « les esprits »…
Et les tremblements de terre, la foudre, le vent, la pluie, l'incendie, l'inondation, l'éboulement de roches... Cela aussi c'était « les esprits »…
Et les esprits s’immisçaient dans la relation des humains entre eux et avec les plantes, les animaux, les objets...
Et, entre les humains ordinaires vaquant à leurs occupations quotidiennes et les esprits, il y avait les sorciers ... Qui n'étaient que des humains, mais investis de pouvoir et d'autorité… Et sans doute en abusant…
… En somme les esprits, c'était la Science, la science encore inconnue et comme un paysage dont on voit tout ce qui le compose dans le détail et dans son ensemble ; la science en l’ état de ce qui se voit et se ressent mais que l'on ne peut expliquer autrement que par l'existence des esprits…
… L’on faisait dire aux esprits, il y a 35000 ans, « tout ce qu'on voulait qu'ils disent » selon les aspirations ou les intérêts du moment des uns ou des autres...
… Avec la Bible et les curés, avec le Coran et les Imans, il s'est avéré que les intérêts et les aspirations du moment, soutenus ou confortés par la « révélation », l'écriture et le prêche, se sont affirmés avec plus de force et plus de violence... Dans un but de domination…
En définitive les esprits d' il y a trente cinq mille ans... Quoiqu'ils m'eussent pompé l'air si j'eus vécu en ce temps-là... Je les trouve « plus crédibles » ou « mieux fondés » que nos religions et cultes actuels… Pour la simple raison qu’ils étaient pressentis comme étant des manifestations, des forces naturelles…
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Les œuvres à venir
- Par guy sembic
- Le 30/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans les correspondances de Gustave Flaubert, dans une lettre à Louise Colet en date du 24 avril 1852, on lit ceci :
"Aucune pensée humaine ne peut prévoir, maintenant, à quels éblouissants soleils psychiques écloront les oeuvres de l'avenir. En attendant, nous sommes dans un corridor plein d'ombre, nous tâtonnons dans les ténèbres. Nous manquons de levier, la terre nous glisse sous les pieds. Le point d'appui nous fait défaut, à tous, littérateurs et écrivailleurs que nous sommes. A quoi ça sert-il ? A quel besoin répond ce bavardage? De la foule, à nous, aucun lien. Tant pis pour la foule, tant pis pour nous surtout."
... En 1852... "Il ne croyait pas si bien dire" Gustave Flaubert, en ces temps d'une modernité en marche qui commençait à rendre possible l'accession du bavardage sur des tribunes devenant plus nombreuses, plus diverses, plus libres, et toutes soucieuses de visibilité...
Notre époque est semblable – mais en bien pire : le bavardage sied à une foule qui, certes, va plus à l'école qu'en 1852, mais n'est plus éduquée que par des faiseurs d'opinions, des personnages de télévision, et des producteurs de novellas...
Le "point d'appui", celui qui fait la force, l'âme, la grandeur, la culture d'un peuple dans son ensemble, et qui était comme autrefois la fontaine à eau sur la place d'un village, fait de nos jours défaut parce qu'on lui a préféré des "points branlants » pour tous qui cependant sont loin de branler tout le monde et ne font pas de liens dans la foule"...
Les faiseurs d'opinion, les personnages de télévision, les producteurs de novellas, forment une Nomenklatura sans aucun lien avec la foule mais vivant aux dépens de la foule et "en vivant fort bien" d'ailleurs...
Et tant pis, donc, pour une foule dont on se fout… Et qu’hélas soient les porteurs de lumière plus préoccupés de l'éclairage de la scène que de la lumière qu'ils portent…
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Faillite de la civilisation
- Par guy sembic
- Le 30/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Simplifier une langue vivante, une langue parlée et écrite, réduire sa grammaire, sa syntaxe et son orthographe, c’est comme vouloir planter un arbre qui n'a qu'un tronc et pas de branches, ou vouloir traverser une forêt dont les arbres sont comme des poteaux tout droits ou tout tordus sous un ciel uniformément bleu ou gris ou blanc...
… Faillite de l'école, entendons nous dire...
Je dirais plutôt : faillite de la civilisation... D'une civilisation qui, de l'arbre aux branches étendues et au feuillage bruissant au vent, est passée au tronc sans racines dont le haut est la tête éclatée d'un obus face au ciel, et béant de ses deux trous, l'un devant et l'autre derrière... Un trou pour avaler, un trou pour évacuer...
Nos civilisations présentes (l'occidentale et les autres), du tronc sans racines et sans branches avec deux trous l'un devant et l'autre derrière, passent désormais à l'oursin qui lui, n'a qu'un seul trou, bouche et anus…
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Alignement de planètes
- Par guy sembic
- Le 28/06/2022
- Dans Anecdotes et divers
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… À défaut d’avoir pu observer visuellement en ces jours de fin juin 2022, l’alignement des planètes, je me « contente » de cette image…
Avant hier et hier, à l’est le ciel était couvert donc… « peau d’zeb » !
Ce matin 28 juin, le ciel était bien dégagé mais une brume légère envahissait toute la zone du ciel en laquelle devaient apparaître les planètes. Et de surcroît il eut fallu que je me lève sans doute, pour observer dans de bonnes conditions, à une heure encore de la nuit, c’est à dire sans la clarté du jour avant le lever du soleil.
C’est vers environ 1h 30 que l’on pouvait voir Mercure, la première planète, et ensuite, l’une après l’autre, Vénus, Uranus, Mars, Jupiter, Neptune, Saturne. Donc pour les voir toutes, ce ne pouvait être qu’entre 3h 30 et 4h 45… Mais durant les quatre derniers jours avant aujourd’hui, le ciel était couvert au matin…
Lors de ces événements que sont nuit des étoiles, éclipse de lune, lune « rouge » (en fait rousse et plus grosse d’apparence), éclipse de soleil ; je n’ai jamais eu de chance, à chaque fois au jour dit, « peau d’zeb » le ciel était couvert, la météo défavorable.
Et dire que des « non spécialement passionnés » par de tels événements (si différents des « non événements » que sont la naissance d’un bébé princier ou le score du PSG à un match de finale) ont pu, eux, observer une éclipse, un alignement de planètes, dans des condtions favorables, sans qu’ils aient à tout prix cherché à voir !
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Petit conte de science fiction en rapport avec l'avortement
- Par guy sembic
- Le 27/06/2022
- Dans Bateau pirate
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… Suite à des manipulations génétiques sous intelligence artificielle et robotique, des fœtus de 1 à 6 semaines se virent dotés de sentiments, d’émotions, de « choses en eux ressenties » et, par une télépathie créée par l’intelligence artificielle, « communiquèrent » entre eux et décidèrent de se fédérer en un collectif ayant pour objectif de faire reconnaître leur existence, leur capacité à avoir des sentiments, des émotions, de souffrir ; et revendiquèrent leur droit à la vie…
L’on alla jusqu’à même réellement voir des fœtus de moins de 6 semaines, expulsés délibérément, se rassembler, petits êtres avortés tout encore gélatineux de constitution, se tenant non pas par la main (non encore formée) mais par le cordon ombilical, en des manifestations de centaines voire de milliers de ces formes gélatineuses à l’apparence de méduses, criant d’une petite voix aiguë « halte à l’assassinat » et « nous sommes des êtres vivants et en l’occurrence déjà des hommes et des femmes »…
Un autre collectif, celui là, contestataire et formé de vrais humains bien nés après 9 mois de gestation, s’organisa en commandos casseurs de robots et d’intelligences artificielles.
D’autres collectifs, religieux ceux là, prirent le parti de l’intelligence artificielle créatrice de jeunes fœtus de moins de 6 semaines dotés d’émotions et de sentiments, intelligence artificielle qui selon eux, « devait convaincre les hésitants se posant la question de la vie fœtale de moins de 6 semaines »…
Dieu, Allah et Jéhovah, abdiquèrent, spectateurs qu’ils étaient, de ces collectifs de religieux et de leurs chapelles toutes aussi ardentes les unes que les autres ; ainsi que de ces fœtus expulsés « manoufant/revendiquant » (sans pancartes mais « pré-regard » haut levé)…
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Le religieux dans la vie publique
- Par guy sembic
- Le 27/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Comment ne pas avoir la haine du religieux lorsque le religieux s’impose et régit la vie des gens au quotidien ?
Le religieux, rappelons le, c’est une continuité dans la religion : le Judaïsme avec l’Ancien Testament et la Torah, puis le Christianisme avec la Bible et le Nouveau Testament – qui, il faut le dire ne désactualise pas l’Ancien Testament, puis l’Islam avec le Coran…
L’on retouve dans la Torah, dans la Bible et dans le Coran, les mêmes directives, les mêmes préceptes, les mêmes interdits… Et le même statut de la femme dans la société…
Comment ne pas avoir la haine du religieux lorsque dans le monde d’aujourd’hui du 21ème siècle (le monde politique et social des états, des républiques, des royaumes, partout sur la planète), ce sont les intégrismes religieux qui se développent et envahissent de plus en plus, l’espace public ?
Catholiques, Protestants, Évangélistes, Musulmans, Juifs, tous dans vos intégrismes je vous hais !
Politiques, les unes de droite traditionnelle, les autres de gauche libérale et sociale, d’autres encore d’une gauche plus engagée à gauche ou d’une droite plus engagée dans une droite de la Chrétienté… Toutes je vous hais pour vos complaisances, pour vos tolérances, pour vos abdications ou vos compromissions en face du religieux qu’en aucune façon vous combattez et ne combattrez jamais quoique vous prétendez notamment lorsque le religieux assassine, pose des bombes (ce qui bien sûr vous choque et vous fait donner de vos polices… Mais ne disparaît pas pour autant)…
Honte aux législateurs des États Unis d’Amérique qui envisagent de retirer le droit à l’avortement ! … À ce propos, est-ce qu’un fœtus de 6 semaines peut-être considéré comme un être vivant avec du ressenti, des émotions, alors qu’il n’est qu’un organisme en formation sans rien encore de ce qui fait, caractérise, identifie un être vivant ? Qu’un fœtus de 4 mois soit réellement un bébé bien vivant dans le ventre de sa mère, cela oui, c’est évident ; mais pas un fœtus de 6 semaines ! ( j’attends vos objections, vos scrupules, vos morales, votre sens de « l’éthique de la vie », les « ceu’s zé celles » qui, sans être des croyants en une religion, ne sont pas moins à leur manière selon l’idée dominante du moment, des intégristes autant que des intégristes religieux )…
Honte à toutes les sociétés, à tous les pays, à tous les états ; honte au monde du Travail et de l’Emploi , qui n’ont pas instauré l’égalité des salaires entre les hommes et les femmes !
Le statut de la Femme dans les sociétés Chrétiennes, Juives et Musulmanes intégristes ou le devenant, est un statut ignoble, totalement indigne d’une civilisation ! Je hais ce statut ! Je hais les intégrismes religieux ! Je hais les religions parce qu’au bout du compte, qu’on le veuille ou non, elles se font complaisantes et abdiquent en face des intégrismes en laissant croire qu’elles combattent les intégrismes…
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Quel intérêt pour un auteur d'ouvrage ...
- Par guy sembic
- Le 27/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Quel intérêt pour un auteur d’ouvrage (de type « souvenirs, anecdotes, mémoires », ou de roman, d’essai, de récit)… Y – a – t’il, de publier un livre à compte d’auteur, ou même en format numérique « en ligne » ?
Sachant que, dans le meilleur des cas, le livre ou l’ouvrage, publié à compte d’auteur, ne le sera vraisemblablement qu’en 300, 500 exemplaires dont un certain nombre de ces exemplaires au bout d’un an, finiront au pilon, ou seront remis à l’auteur en expédition colis à ses frais, pour être rangés dans un carton en quelque pièce de débarras ?
Sachant, pour le même ouvrage en format numérique, qu’il ne sera téléchargé (et vu et ou lu) que par quelques éventuels lecteurs ?
L’intérêt réel n’est-il pas celui de voir sa production écrite, vue et lue par – non pas en un an par à peine 10 à 100 lecteurs – mais en 1 jour, en 1 semaine, en 1 mois, en 1 an ; par au moins 10 fois plus de lecteurs, sur la Toile, donc sur un blog, sur un site, sur un forum, sur une page Facebook ?
En effet, même dans le cas d’un auditoire ou d’un lectorat limité à 100, 200, 300 abonnés ou « amis », ce que l’on produit sera toujours au moins 10 fois plus vu ou lu – sur une période d’un an par exemple – que l’ouvrage à compte d’auteur, publié et en étalage 3 mois à la Maison de la Presse du coin… Que les « gens du coin » d’ailleurs, ne remarqueront qu’à peine, indifférents qu’ils sont…
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Le courant de la modernité présente et en devenir
- Par guy sembic
- Le 26/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans les domaines de l’habitat et des aménagements intérieurs de maisons et d’appartements, de l’habillement – féminin surtout mais aussi presque autant masculin ainsi que des adolescents, jeunes adultes et « seniors » jusqu’à plus de 75 ans - , des modes de vie et des loisirs, de la culture, de la consommation en particulier alimentaire ; du travail, des activités professionnelles dans leur environnement (espace, relation, rapports entre salariés et cadres et patrons)… Tout cela donc évoluant dans le courant de cette modernité ambiante… Diverses, parfois en opposition, sont les manières des uns et des autres, d’appréhender, de considérer, de s’intégrer ou non, dans le courant de la modernité ambiante.
Les différences – peut-être – les plus marquées, sont visibles dans le domaine de l’habitat et des aménagements intérieurs… Où en majorité dans les pays développés, la modernité ambiante est celle des grands espaces à vivre avec équipement de cuisine et salon sans séparation, des maisons à l’architecture géométrique avec de grandes ouvertures… Cette modernité ambiante «tranchant très nettement » avec les habitats « à l’ancienne » ou « ne payant guère de mine » ou encore sans aménagement déterminé, « de bric et de broc », sans le moindre esthétisme, et de surcroît peu pratique…
Les jeunes adultes, notamment ceux vivant en couple et avec des enfants, privilégient ces habitats de grands espaces à vivre, ces maisons et appartements aux aménagements intérieurs actuels dans le courant de la modernité… Ainsi d’ailleurs que des personnes plus âgées vivant seules ou en couple…
Il y a aussi dans le courant de la modernité présente et en devenir, celui qui est le plus évident, le plus marquant, le plus différent de ce qui, avant, entrait dans la vie quotidienne des gens ; c’est la modernité liée à la présence sans cesse croissante des technologies de la communication avec les téléphones portables, l’internet, l’informatique, le numérique, la robotique, et tous les nouveaux équipements, appareils connectés…
Je ne fais jamais de discrimination, n’émets jamais de critique négative, à l’égard des personnes, jeunes ou moins jeunes, qui dans les domaines de la modernité actuelle et ambiante, que ce soit au sujet de l’apparence de leur habitation et de leur aménagement intérieur, du fait qu’ils n’ont pas d’internet, n’utilisent pas de smartphone, ne disposent chez eux d’aucun appareil technologique nouveau et en vogue ; ont fait le choix délibéré et assumé (ou tout simplement parce qu’ils n’ont pas adhéré aux nouvelles technologies), pour certains d’entre eux, de se passer d’internet et de tous ces appareils.
Personnellement, le rapport qui est le mien à la modernité, demeure pour l’essentiel celui que j’ai avec l’internet et, en général, avec tout équipement technologique nouveau, accessible et dans un but utilitaire… En revanche je suis indifférent et sans motivation en ce qui concerne l’apparence (extérieure et intérieure) d’une habitation… Mais curieux, observateur, reconnaissant, cependant, lorsque je me trouve occasionnellement dans un environnement de modernité…
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Évolution de la société
- Par guy sembic
- Le 26/06/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… L’évolution d’une société dans toutes ses diverses et inégales composantes, se mesure en observant quels sont, individuellement dans chacune des composantes sociales, ceux et celles qui édifient leurs opinions sur des réflexions personnelles.
Il semble qu’à la fin du premier quart du 21ème siècle, en France, en Europe, et partout dans le monde, de moins en moins nombreux sont ceux et celles qui édifient leurs opinions sur des réflexions personnelles, et qui autour d’eux s’ils le peuvent, font part de leurs réflexions, les exposent, les diffusent…
En revanche très nombreux, « désespérement trop nombreux » dirais-je ; sont ceux et celles qui édifient leurs opinions sur le groupe social, sur le milieu social, sur la profession ou l’activité dans laquelle ils font partie, sur le journal, sur la radio, sur la télévision, sur les réseaux sociaux dont ils sont membres, tout cela leur suffisant pour orienter leurs idées et alimenter les discours…
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L'esprit mystique
- Par guy sembic
- Le 25/06/2022
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… L’esprit mystique se fonde pour l’essentiel sur des pouvoirs imaginaires, sur des idéologies, des doctrines, sur des symboles tels que par exemple des amulettes, des signes, des représentations graphiques, des objets et figurines évocateurs, des formules incantatoires, des personnages dits de légende ; il est aussi parfois lié en partie à un esprit religieux et donc à ce qui caractérise une religion en particulier par des rites et des pratiques…
Il a, l’esprit mystique, pour défenseurs, non pas seulement de grands intellectuels, de grands penseurs, de grands dignitaires, de grands fondateurs, mais aussi, en très grand nombre, des gens ordinaires ou du commun…Des serviteurs autant ou plus que des défenseurs à vrai dire…
Cependant la part de dévotion qui entre dans l’adhésion à une forme ou une autre de mysticisme, tout comme la part de dévotion, d’ailleurs, qui entre dans l’adhésion à une religion, est variable ; de telle sorte que les plus dévôts sont réellement saturés d’esprit mystique, les autres, moins dévots mais dévôts quand même, sont ceux et celles qui sans vraiment croire à ceci ou à cela, suivent le mouvement, la pratique « mystico religieuse »…
Le mysticisme et la religion sont des prétentions à expliquer le monde, la vie, le sens de la vie ; mais ils édifient des sociétés divisées en communautés, ils amènent des conflits, rendent la cohabitation ou la coexistence difficile avec les gens ne partageant pas ou ayant d’autres croyances …
Pour combattre le mysticisme et la religion, pour les éradiquer l’un et l’autre, quelle révolution faire, quelles armes prendre contre eux, quelle violence exercer pour les détruire ?
L’idée selon laquelle les forces mystiques ont édifié de grandes civilisations a longtemps prévalu, et le monde moderne, celui du 20 ème et du 21ème siècles, s’est cru soustrait de l’influence exercée par les forces mystiques sur les peuples, alors qu’en réalité, l’humanité, notamment dans le monde occidentalisé développé technologiquement et économiquement, n’a jamais été autant asservie aux forces mystiques qui mirent le feu à l’Europe à deux reprises durant le 20ème siècle ; et allumé des brasiers partout dans le monde au 21ème siècle…
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Musique sans écriture, littérature sans grammaire
- Par guy sembic
- Le 24/06/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Lorsque les hommes (les hommes et les femmes) chacun d’entre eux isolé et séparé des autres, ou rassemblés entre eux, ne se sentent nulle part et en quoi que ce soit, responsables ; l’anarchie est partout…
Mais à vrai dire, de quelle anarchie s’agit-il sinon d’une anarchie faite de désordre, s’apparentant à une musique sans écriture (portée, signes, notes) ou à une littérature sans grammaire…
Avec la responsabilité, celle de chacun liée à celle de tous, c’est l’écriture pour la musique , c’est la grammaire pour la littérature, qui donnent, à la musique et à la littérature… Et, par extension, à la société toute entière en chacune de ses composantes, sa liberté…
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Fake New
- Par guy sembic
- Le 24/06/2022
- Dans Anecdotes et divers
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… J’invente une « fake new » qui « ferait un tabac » sur les réseaux sociaux, avec des milliers de « likes » et de partages :
Le 14 juillet 2022 dans toutes les villes des circonscriptions gagnées par la Nupes, sont conviés les citoyens à un couscous géant, présidé à Paris par Clémentine Autain et par le représentant local de la LFI dans chacune des villes gagnées par la Nupes… Ce couscous aussi géant que convivial sera précédé le matin par une opération Portes Ouvertes des mosquées, et par des défilés de jeunes femmes voilées tenant haut levé du bras gauche un drapeau bleu blanc rouge, défilé suivi par quelques unes de ces jeunes femmes, en burkini…
À l’issue de ce grand couscous géant, un spectacle de danse du ventre sera donné en première partie, suivi d’un florilège des rappeurs les plus en vogue…
… Ce tweet en réponse, de Laurent Jacobelli, porte parole du Rassemblement National :
« L’extrême gauche nous accuse d’inciter à la haine des Musulmans, et, afin de « tordre le cou » à un préjugé de nombreux citoyens voyant d’un mauvais œil l’islamisme grandissant dans la société française, nous encourageons nos électeurs dans les circonscriptions gagnées par la Nupes, à venir se joindre fraternellement à ce couscous géant… Cependant nous les approuvons de ne point applaudir au défilé des jeunes femmes voilées »…
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Les histoires de robots, en vogue
- Par guy sembic
- Le 23/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… « Paraît-il » - c’est ce que j’ai entendu vers 13h à la radio (France Inter je crois) le 22 juin – qu’au cinéma dans le genre science fiction, les histoires de robots ayant des sentiments et des émotions, avec lesquels une relation quasi amoureuse serait possible, feraient un tabac notamment chez les jeunes adultes et adolescents… Des réalisateurs s’étant investis dans ce créneau là, soutenus par de « grands intellectuels et penseurs et personnalités de milieu culturel « avant-gardiste »…
Cette « nouvelle » m’horrifie, je nie, rejette absolument toute possibilité à un robot d’éprouver « par la grâce de l’intelligence artificielle purement technologique » le moindre sentiment, la moindre émotion, ainsi d’ailleurs que tout droit à être reconnu comme un humain, comme un être vivant qu’il n’est, de toute évidence, pas du tout… Car quel que soit le niveau atteint de perfectionnement et de développement technologique (jusqu’à égaler et dépasser les capacités du cerveau humain), un robot reste un robot, une machine, une entité non humaine et ne peut en aucun cas faire l’objet de reconnaissance avec des « droits » (merde quels « droits »?)…
Complètement déroutant, indécent, absurde, cette « affaire là » !
« Ça », c’est bien dans « l’esprit » (dégénéré) du monde de la culture (de l’art cinématographique en particulier), d’un « progressisme sociétal avant-gardiste » très à la mode du jour et plébiscité par en général les moins de 40 ans…
« Ça », devrait être totalement censuré, interdit de production et de diffusion, ce « genre là » de « science fiction de merde » ! C’est la négation de l’humain, et les adorateurs et fans de ce « genre là », sont des crétins ! C’est aussi, ce « genre là », de l’obscurantisme au même titre que la sorcellerie, les diableries, la « fantasy » (en littérature et cinéma), les religions, l’ésotérisme, l’horoscope !
En fait – et de fait lorsque ça se produira vraiment – les robots seront tellement technologiquement avancés en intelligence artificielle, que le plus froidement du monde, sans le moindre sentiment ou émotion, tels les machines à réduire qu’ils seront devenus, feront des humains des sortes de limaces – à l’exception des concepteurs formés dans de grandes écoles, au service des dominants qui eux, « relationneront entre eux et avec leurs subordonnés privilégiés » en « comités réduits » à quelques millions d’humains… Et non pas avec des robots et des machines, qui ne seront que des objets technologiques accomplissant telle fonction dans le pragmatisme le plus commun, le plus banal, le plus utilitaire…
Un robot pourra – t – il (il le peut déjà?) « singer » une manifestation d’émotion, de dépit, de « souffrance intérieure », de déception, de joie… Et qui plus est, « partager » son émotion avec un partenaire humain ?… Et en conséquence, aller jusqu’à « revendiquer » un statut d’être vivant, afin d’être reconnu, considéré, avoir des « droits » ? « Singer » oui, mais artificiellement et par la technologie de l’intelligence artificielle… Mais en aucun cas, en véritable être humain ! D’ailleurs, ce qui me semble absolument certain, c’est que les concepteurs de ces robots au service des dominants et des décideurs, ne seront jamais eux-mêmes les partenaires « partageant » (les émotions imitées) des robots… Et que la croyance en « l’humanité du robot » par de nombreux humains conditionnés et médiatiquement sensibilisés dans cette croyance, sera largement exploitée par les dominants, c’est ce qui existe déjà, souvent à notre insu et entrant dans nos habitudes en matière de consommation de produits « de service » (culture, loisirs)…
J’imagine déjà, une résistance, une révolte, une opposition plus ou moins organisée, « tout à fait humainement intelligente, cette résistance »… Une révolte avec des « casseurs de robots » bien déterminés !
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L'écriture
- Par guy sembic
- Le 22/06/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Pour une personne, femme ou homme, accomplissant toute sa vie durant, œuvre d’écriture, les moments les plus difficiles sont peut-être – pour certains – ceux lors desquels on se souvient de personnes disparues, que l’on a connues et aimées, et qui depuis leur disparition d’autant plus ancienne dans le temps, n’ont en conséquence pas eu connaissance de tout ce que l’on a écrit, jour après jour… Pour autant cependant que, du vivant de ces personnes que l’on a connues et aimées, ces dernières nous aient suivi, ne serait-ce qu’occasionnellement.
L’écriture peut-être pour qui en accomplit œuvre, comparable à un « acte d’amour » par lequel, comme pour une femme dont on rêve et que l’on désire connaître, dont on espère être aimé, l’on donne ce que l’on porte en soi depuis son enfance, que l’on croit de meilleur, de plus sincère, de plus authentique, de plus vrai, et, en somme, comme je dis « du cœur même de son réacteur » - ou du moins « assez proche du cœur de son réacteur »…
Cette « femme » en quelque sorte, toujours « idéalisée » (même avec une bonne part de réalisme) c’est en fait l’interlocuteur, l’Autre, le lecteur, celui, celle qui voit, qui lit… Et la relation qui s’établit entre la personne accomplissant œuvre d’écriture et celui ou celle qui prend connaissance de ce qui est produit, s’apparente à une relation amoureuse…
Alors, dans ces moments difficiles où l’on se souvient d’un proche, d’un ami, d’une de nos connaissances disparu ; vient la certitude que l’autre a cessé d’avoir connaissance de tout ce que l’on a exprimé depuis le jour de la disparition…
Une douloureuse certitude…
C’est ce que je ressens lorsque je pense à ma mère et à mon père, ainsi qu’à bien des personnes que j’ai connues et aimées, et qui depuis tant d’années – ou depuis hier à peine (un hier plus long qu’un jour en réalité) – n’ont plus vu, plus su, plus lu ce que j’ai continué jour après jour d’exprimer…
Certes il y a bien les autres, tous les autres, ceux et celles qui sont vivants, qui voient, qui ont connaissance, qui lisent… Mais tous ces autres ne remplacent pas ces interlocuteurs privilégiés que furent notamment une mère, un père, un ami, une amie très proche… Auxquels on a donné sans doute, autant que l’on l’ a pu, le meilleur et le plus vrai de soi-même… Et « un peu moins sinon pas du tout » ces « choses exprimées, moins belles » dont on se rend auteur (parfois à son « corps défendant)…
Car « ces choses moins belles » que l’on exprime, que l’on écrit, que l’on publie au vu et au su de tout le monde, procèdent d’une nature en soi dont on ne peut se défaire, imparfaite qu’elle est, et, par moments « brute de coffrage »…
Des « choses moins belles » aussi, qui sont produites dans la colère du moment, ou par défi, ou, délibéremment, pour s’autodétruire, ou par dérision, ou par provocation, ou encore – il faut le dire aussi – par absence en l’occurrence de maîtrise, de travail, de savoir dire…
Tout cela les vivants le voient, le constatent bel et bien !
Reste tous ceux et celles avec lesquels est survenu un jour, ce que j’appelle « une fracture relationelle » qui a interrompu définitivement un rapport d’amitié, un lien « de longue date » et qui, à la suite de la rupture, ont cessé de voir, de savoir, de suivre, de lire ce que nous avons continué de produire…
À l’égard de ceux et de celles là, ce que l’on peut ressentir est différent – ou plus exactement si je puis dire « difficile d’une autre manière » - et donc, ne peut être comparé à ce que l’on ressent pour les personnes n’étant plus vivantes qui ne peuvent plus nous lire…